L'arrivée de deux étrangers

Sujet: L'arrivée de deux étrangers 2008-09-14, 16:21

==> Suna

Spoiler:

Raï répondit d'un petit sourire. Le monde, petit, à dire vrai, elle n'en savait strictement rien. Le monde dont elle se rappelait n'était que tout droit sorti de sa propre imagination, mais elle était rassurée au fond d'elle même que le village dont elle avait entendu parler était quand à lui bel et bien réel. Mais quelque chose clochait dans la phrase du jeune homme, quelque chose que son cerveau se refusait d'analyser. "Touriste... Qu'est ce que c'est ?" Bien qu'elle eut récupéré presque toute sa mémoire éducative, il y avait des choses comme ça qui se refusaient à revenir comme telles. Il fallait aller les pécher bien loin, si loin qu'elles étaient inaccessibles. Comme un enfant, tendant le bras pour toucher ce vaste ciel bleu. Il semble si près, mais si éloigné à la fois. Puis le gamin rebaisse le bras, l'air dépité, se jurant qu'un jour, il deviendra astronaute. Mais en cet instant là, il ignore encore que la voute céleste n'est que vacuité... La blonde demeurait toujours un peu déboussolée par ce qu'elle venait de vivre, ou de rêver, plutôt. "La liberté... Il n'y a rien de tel" Prononça t'elle de ce ton qui veut tout dire, mais rien à la fois. Les yeux perdus dans l'étendue de sable qui les attendait, prête à les ronger par la chaleur cuisante qu'il régnait dès lors sans la moindre hésitation.

~°~

La traversée se fit ainsi, à parler de tout et de rien. Au bout d'une ou deux heures, le premier jour, Raï détenait le sentiment que son cerveau était littéralement en train de bouillir sous sa boite crânienne, lui destinant le fait de laisser ses yeux ressortie de leurs orbites. Elle se souvint d'une chose, de ce grand Keffieh noir et blanc qu'elle avait mit dans son sac, sans ne même connaître la raison de ce geste. Une habitude peut-être, quelque chose de renouveau pourtant. Elle l'attrapa, puis le mit sur sa tête avant de se protéger un peu plus de ce four ardent. La miss parlait de tout et de rien, du beau temps, du cagnât, de Suna, et de tout ce qui lui passait entre les deux oreilles. Ce fut ainsi pendant les premiers jours. Les deux jeunes gens faisaient des pauses, que ce soit pour se restaurer, se reposer un peu, ou tout simplement dormir, parfois à la belle étoile, parfois dans une auberge trouvée dans un village de passage. Mais plus le temps passait, et plus le moral de la jeune femme venait à se dégrader. Elle faisait tout pour ne rien laisser paraître, mais une multitude de questions se bousculaient dans sa tête. Jusqu'ici, elle n'avait jamais été seule, l'ermite fut toujours là, à ces cotés. Mais maintenant ? Elle ne se souvenait de personne, et encore moins de la vie qu'elle pouvait avoir. Elle craignait la solitude, cette chose que son corps rejetait hargneusement. Encore là elle avait une personne à qui parler, avec qui elle faisait connaissance, mais après? Mais après, que se passerait il ?

*Je refuse.. De me laisser abattre*

De la détermination sévissait au plus profond d'elle même, refouler tous les sentiments qu'elle ressentait lui semblait une chose si naturelle. Ne rien montrer aux autres de sa tristesse, et pourtant, parfois, cela est une chose bien difficile. Sur la fin du voyage, elle avait bien beaucoup de mal. Son cœur était resserré tellement fort dans sa poitrine que cela lui faisait mal, une plaie ouverte en plein milieu que peut-être rien ne parviendrait à ressouder. Mais elle refoulait toujours ces larmes qui ne demandaient qu'à être évacuées, à rouler sur ses joues pour ne laisser que quelques traces humides. Un sourire effacé demeurait dorénavant en permanence sur son visage, largement trahit de n'être que faux. Enfin, au bout d'une semaine, peut-être plus, peut-être moins, le village de Kumo était visible au loin. L'espoir renaquit au fond d'elle même, mais aussi toutes ses craintes. La personne qu'elle avait vue ne semblait pas l'avoir énormément appréciée, et avait peur des conséquences que cela pouvait avoir. Elle ressentait une sorte de danger du fait d'être en un autre lieu que chez elle, c'était ainsi. Elle était venue jusque là, et irait jusqu'au bout de sa quête, quoi qu'il en coûte.

"Nous y voila presque non...? Cet endroit me dit quelque chose..."

Puis elle n'en put plus. Elle détourna la tête, afin que son visage ne soit plus perceptible par Miharu. Des larmes s'étaient mises à couler, sans qu'elle ne puisse les contenir. La glace autour de son cœur fondait peu à peu, et pourtant, rien ne la trahissait ainsi, vue de dos. Elle pleurait silencieusement, son visage tout entier n'avait pas subit le moindre changement. Elle détenait toujours ce vague sourire, et pourtant, la tristesse oppressait son âme avec une force incommensurable. Elle s'arrêta de parler à cet instant, très bien consciente que sa voix flancherait, et la trahirait. Raï se contenta d'avancer dans l'absolu, jusqu'à être en vue des portes. Fermées, avec des gardes devant. Il ne lui restait plus qu'à espérer qu'on les laisserait entrer... La sunaïenne respira un bon coup, et passa sa main sur son visage avant de retirer les traces humides. Ses yeux étaient légèrement rougis, mais on aurait pu le mettre sur le compte du vent qui avait pu souffler ces derniers jours. Elle parvint à se calmer, puis à prendre une voix tout à fait normal, ignorant totalement si elle avait été prise sur le fait. "Tu penses qu'on va nous laisser passer ?" Elle s'arrêta, le regard porté sur l'entrée principale du village.

En cour de route, elle avait adopté le fait de revêtir une veste sur ses épaules, elle n'avait pas spécialement froid, mais pas chaud non plus. De plus, elle avait retiré le bout de tissu qu'elle avait sur la tête, il ne lui était plus d'aucune utilité à présent..

Sujet: Re: L'arrivée de deux étrangers 2008-09-30, 11:09

Chapitre 1 : L'arrivée de deux étrangers
« Au loin... Les portes »
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Il ne pouvait que rester coi face aux réponses pour le moins atypiques de la belle blonde, qui avaient de quoi laisser perplexe. Elle était bien étrange, et son instinct de pointe lui permettait de percevoir légèrement ce qui était concerné par ce qui la rendait ainsi. Il était toutefois incapable de cerner précisément de quoi il était question, et à vrai dire avait à souhait de le deviner. De toute manière, il doutait fortement pouvoir retirer d'elle quelque information confidentielle concernant Suna que ce soit, donc autant profiter d'être avec elle pour en apprendre plus sur son cas. Puis qui sait, au fil de ce périple en sa compagnie, peut-être parviendrait-il à obtenir des données précieuses, même si ce n'est qu'une fois arrivé à Kumo. Il se contenta d'esquisser un léger sourire factice face aux intriguantes répliques de la jeune femme, curieux de voir ce qu'il allait advenir de leur improbable rencontre non sans une pointe de culpabilité de délaisser ainsi la mission qui lui avait été assignée. Mais il ne devait rien laisser paraître de ces réflexions pour le bien-être de sa couverture. Aussi ne tarda-t-il pas à s'aventurer avec la juunin au coeur de la fournaise qui se dressait devant eux, toujours sous le masque que lui offrait son Henge, devinant par avance que l'éventail qu'il tenait à la main allait lui servir grandement. Un hasard salvateur que de l'avoir produit lorsqu'il avait modulé son apparence, pour sûr...

Le voyage n'avait pas trainé en longueur, et la compagnie de la jeune femme s'était montrée riche et truculente pour lui; il n'avait pas eu le temps de s'ennuyer au cours de leur traversée du brasier ardent dont était constitué le désert alentours du village des sables. La chaleur n'avait pas toujours été des plus supportables, mais ils n'avaient eu d'autre choix que de faire avec. Leurs pas avaient des heures durant crissé sur le sable bouillonnant dont la chaleur venait leur brûler la peau de son souffle incandescent, ne leur donnant d'autre envie que celle d'accélérer la marche encore et encore jusqu'à être parvenus à leur objectif afin d'échapper à cet enfer brûlant. Il avait beau ne rien exprimer comme de coutume, son appartenance à la Racine lui adjoignant de ne jamais flancher coûte que coûte et de ne jamais démontrer ce qu'il ressent, il ne pouvait qu'être incommodé par la hauteur calorifique des braises sur lesquelles il avait l'impression de marcher. Et ce calvaire usant dura pendant une semaine. Malgré tout, les conditions de voyage avaient beau être incommodantes, la présence de la demoiselle à ses côtés lui permettait d'apaiser quelque peu l'agacement qu'il commençait à avoir vis-à-vis de l'étendue aride qu'ils arpentaient en direction des lointaines portes de Kumo. Parlant de tout et de rien perpétuellement, abordant tout sujet afin de se changer les idées non sans un certain contentement à la perspective d'oublier un peu la situation alentours, grâce à ces dialogues qui parfois n'avaient ni queue ni tête tant ils s'épuisaient dans leurs débats inlassables.

Miharu n'était guère accoutumé à ce genre de bavardages incessants. Dans la Racine, on est plutôt du genre discrets et silencieux, pas vraiment le genre de personnes avec qui on peut parler de la pluie et du beau temps. Malgré tout, il ne pouvait que se laisser aller à apprendre les joies relatives de ce genre d'échange, d'une part pour préserver sa fausse identité, et d'autre part parce qu'il ne dépréciait pas de s'entretenir de la sorte avec sa partenaire de voyage; en dépit de son absence émotionelle, il était indéniable qu'il commençait à avoir un certain attachement pour elle, même s'il n'aurait sû le reconnaître même s'il venait à être mis face à l'évidence. La jeune femme semblant être préoccupée, il tentait, inconsciemment, de lui venir en aide en lui changeant les idées. Bien sûr, n'étant pas vrai habitué à ce genre de comportement, sa tentative d'aide était plus que largement infructueuse, mais au moins aura-t-il eu le mérite d'essayer louablement de l'apaiser de ses tourments. Ne dit-on pas que c'est l'intention qui compte? Elle semblait désespérer de jamais parvenir à l'horizon du village caché des nuages à en juger par sa mine abattue au sourire faux. Il ne savait que trop discerner ce dernier, pour l'afficher perpétuellement lui-même, à l'égal de ses compères de la Racine. Cependant, il ne dit rien, comprenant d'une certaine façon que cette attente interminable de son objectif soit quelque peu démoralisant pour la demoiselle. Ainsi, ils continuèrent leur équipée au travers des domaines ensablés une semaine durant, finissant ainsi par apercevoir au loin la présence du village sous la juridiction du ou plutôt de la Raikage, marquant ainsi l'achèvement de leur aventure par-delà les territoires enflammés du désert.

Ce ne fût pas sans un certain soûlagement que Miharu eut la lointaine vision des portes du village au jinchuuriki Hachibi, se frottant énergiquement les yeux afin de s'assurer qu'il ne s'agissait pas d'un mirage délirant né de la chaleur qui lui tapait sur le crâne avec insistance et non sans un certain sadisme acharné et méticuleux. Il sourit légèrement à Raï en constatant la proximité de la destination où souhaitait se rendre la belle, ne pouvant qu'imaginer qu'une frénésie certaine était en train de naître en elle après avoir aperçu le domaine de Kazumi à l'horizon. Il répondit avec douceur àl a question que la jeune femme lui posait, acquiesçant simultanément:

¤ Oui, c'est bien ici... Nous voilà à Kumo! ¤

Il ne pût s'empêcher de détourner le regard par par pudeur, faisant mine de réajuster son couvre-chef lorsqu'elle craqua et laissa ses larmes couler. Il n'était pas dupe; c'était un jeu d'enfant pour lui que de remarquer ce genre de changement plus qu'ostentatoire et abrupt dans l'attitude de quelqu'un. Et au vu de la manière dont elle était passé du réjouissement et de l'ébullition au silence le plus taciturne, il n'était pas bien compliqué pour l'ANBU que d'échafauder que le tumulte des émotions avait provoqué l'effondrement soudain de la jeune femme sous le coup de ce surplus sentimental soudain. Il préféra nez pas s'en charger, se doutant que ce serait blesser la fierté de la native de Suna que de se préoccuper d'elle à cause de ce changement d'état inopiné. Malgré cela, un certain mal-être lui tournait autours, de voir sa compagne de voyage dans cet état était loin de lui plaire et avait même tendance à le faire culpabiliser de ne pas lui apporter le réconfort. Ainsi tiraillé entre ces deux perspectives opposées, il l'accompagna dans son avancée jusqu'à niveau des portes du village caché dans le plus grand silence, faisant mine de rien. Lorsqu'elle l'interrogea afin de savoir si ils allaient les laisser pénétrer dans l'enceinte du village, il ne pût cependant s'empêcher de lui saisir la main afin de la soutenir.

¤ Bien sûr, ne t'inquiète pas... ¤ lui murmura-t-il d'un ton rassurant.

S'approchant des gardes avec une assurance d'envergure, tenant toujours la frêle main de son 'amie' -ce concept étant un peu paradoxal le concernant-, il adressa un large sourire aux responsables du portail, arborant une attitude inspirée de vitalité et d'entrain.

¤ Excusez-moi messieurs... ¤

Attendant d'avoir capté l'attention des shinobis qui se tenaient de chaque côté de l'entrée principale de Kumo, il les salua promptement, inclinant le buste respectueusement. Redressant la tête, il ôta quelques instants son bob avant de passer la main dans sa crinière d'opale, fixant les quidams sans se départir de son sourire admirablement bien mimé. Attirant Raï à lui, il la prit au creux de ses bras sans préavis, le dos de la jeune femme reposant sur son torse. Il glissa furtivement un petit anneau d'argent à l'annulaire de la blonde sans plus de formalité, en chaussant un lui aussi à l'abri du regard des deux individus qui les fixaient non sans une certaine perplexité. Il avait bien fait d'ôter furtivement à Raï le bandeau targuant son appartenance à Suna avant qu'ils n'arrivent au pied des portes de Kumo, et remercia son intuition de cette initiative propice à la situation.

¤ ...Ma femme et moi aimerions séjourner à Kumo pour notre voyage de noces, nous avons des amis ici, et puis nous avons entendu tant de bien de votre beau village... Voudriez-vous bien nous ouvrir les portes, s'il vous plaît? ¤

Regardant non sans un certain dépit l'air interloqué de ses vis-à-vis, il n'eut aucun mal à voir à leur regard qu'ils avaient un certain scepticisme quand à cette histoire de lune de miel; visiblement, la jeunesse de ces étrangers venus leur demander l'asile était plus qu'interloquante que pour qu'ils soient mariés et il faudrait assurément leur en fournir une preuve. Se penchant sur Raï, il fit mine de l'embrasser, effleurant légèrement ses lèvres du bout des siennes pour appuyer son argumentaire auprès des gardes. Pour lui, ce semi-baiser n'avait pas la moindre valeur; n'était-il pas dépourvu d'émotions? Cependant, dans sa précipitation -qui ne l'empêcha pas de livrer sa comédie avec une perfection théatrale notable- à justifier leur présence et leur souhait d'entrer au sein du village, il n'avait pas pris en compte un facteur d'importance, à savoir la manière dont allait réagir la demoiselle quand à cette mise en scène improvisée et à ce contact pour le moins inattendu. Miharu toisa discrètement ses interlocuteurs, attendant patiemment leur verdict concernant sa demande...

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Kumo ~ Après une traversée éprouvante

Invité

Il y avait des jours chaud et des jours froid au village de Kumo no Kuni, une certaine manière de ne pas tomber dans la monotonie, mais il semblait que toute les vagues de fraicheur semblaient s'être mis d'accord ce jour la pour ne se concentrer que sur le village de la brume. Une raison satisfaisante pour que Shigeki ne se ballade pas avec son habituel accoutrement composé d'un simple tee-shirt, de gants assorti a ce dernier, et d'un pantalon criblé de poches. Cette fois ci le shinobi avait sur lui une veste de couleur ténébreuse qui lui tenait particulièrement chaud au niveau du cou, car de la laine était concentré a ce niveau la. Ca n'empêchait pas l'adolescent de sortir de la fumée a chaque expiration. Il n'était pas question de faire une mission un jour si glacial, c'est pourquoi depuis quelques heures, on voyait le jeune homme a la chevelure argenté faire le tour de son village a la recherche d'une occupation, il s'est d'ailleurs facilement surpris a faire du lèche-vitrine devant les magasins, a épier la discussion des passants, ou as rester immobile en plein centre d'une grande rue, dans son monde a lui, en train de rêver de tout ce qui pourrait lui arriver aujourd'hui. Apres s'être lassé de ses nombreux va et vient dans le village, le dernier de la famille Kurashima décida de voir s'il se passait quelque chose au niveau des portes électriques du village...

Alors qu'il se trouvait au final au croisement des deux rues principal, l'une donnant sur le temple du Raikage et sur la sortie du village, et l'autre sur l'académie ou la bibliothèque, le grand enfant prit évidemment la direction de la frontière de Kumo. Tout en trainant lentement les pieds en direction des portes, Shigeki leva son regard vers ambré en direction du ciel quelque peu caché par la brume, il se demandait s'il pourrait un jour avoir un poste assez important pour qu'il ne s'ennuie jamais. En y réfléchissant bien, ce n'était pas ce qui lui était destiné, lui aimait avoir ses moments de solitudes et pouvoir faire le point sur sa vie ou sur le peuple qui l'entoure. Un job comme ça était plutôt destiné aux gens plus terre a terre, qui n'aimait pas avoir la tête dans les nuages. Mais alors qu'il essayait comme a son habitude de trouver la place qu'il pourrait prendre dans un futur lointain dans le village ou autre part, il finit par finalement arriver a l'entrée de la cité brumeuse, évidemment il n'avait aucun moyen de l'ouvrir, il n'avait pas l'affinité principal de son village et n'avait aucun moyen d'ouvrir les portes par un quelconque mécanisme. Il avait cependant un moyen très simple de faire en sorte que cela se fasse. Il tapa alors deux fois avec son doigt assez brutalement sans être brusque la porte de métal qui résonna pour que ses deux toc, finissent par s'entendre comme des gongs, et avant qu'une question qu'il ne connait que trop bien soit posé, il finit par parler assez fort pour se faire entendre de l'autre coté de la porte...

" C'est Shigeki, ouvrez moi !! "

Certains auraient pu croire que l'immense porte de métal allait s'ouvrir dans un vacarme impressionnant, seulement ce ne fut pas le cas, a la place, une simple ouverture faisant deux fois la taille de la personne sortant du village s'ouvrit au centre de l'une des portes et Shigeki en profita tout simplement pour passer...

Le spectacle au dehors du village était plus impressionnant, deux portes de métal cachait des plaines immenses, on n'en voyait pas le bout. Cela montrait bien que les plaines ténébreuses et foudroyante du village de la brume était attaché au désert aride de celui du sable. Il fallait être vraiment motivé pour faire tout ce trajet a pied, en soupirant Shigeki était heureux de savoir qu'il n'avait pas a faire un trajet aussi important pour l'instant. Rapidement il se retourna vers les gardes pour les remercier de leur avoir ouvert la porte et pour discuter un peu avec eux, il n'y avait pas de quoi être fier du fait que ceux la le connaissait. Ces gardes la avaient une mémoire assez impressionnante, ils étaient très physionomiste, bien évidemment ils mettaient plus de temps a retenir un nom, mais le ninja était passé si souvent qu'ils ne pouvaient que le retenir. Avec ces personnes sympathiques, il appris que les ninjas qui sortaient du villages étaient peu nombreuse en ce moment, et que la plupart qui le faisaient ne revenaient pas avant un bon bout de temps, surement en quête d'aventure d'après l'un deux, qui portait une moustache assez impressionnante. Alors qu'après un certains moments, l'enfant décida finalement de s'adosser contre l'une des portes de métal, s'éloignant un peu des gardes qui étaient un peu plus loin au niveau des plaines, afin d'avoir une vue plus imprenable, on pouvait apercevoir deux silhouettes aux loin s'approcher lentement, leurs état ne semblaient pas bien grave mais ils semblaient éreinté, était-il possible que ces deux personnes avaient fait le trajet Suna-Kumo ?

Plus les deux personnes s'approchaient de la porte, plus Shigeki pouvait voir la fatigue affiché sur leurs visages. Un homme et une femme qui désirait peux-être entrer au village de Kumo. Il s'approcha lentement des gardes et de l'homme qui semblaient vouloir s'adresser a eux. Un sourire aux lèvre cette personne sortie la raison de leur venue au village de Kumo. Un voyage de Noce dans la brume ? Soit c'était une excuse bidon pour entrer dans le village, soit ils étaient vraiment pas intelligent. Tout comme les gardes qui s'échangeaient un regard perplexe, l'adolescent était du premier avis. Ce qui choqua légèrement le jeune enfant était le fait que l'homme avait ensuite embrassé sa soi-disant épouse après sa demande, le fait qui le fasse avec un visage impassible n'était pas un suspect. Il existe plusieurs forme d'amour, seulement le faire après sa demande était en quelque sorte une sorte de preuve qu'il affichait en face des gardes, c'était trop prévisible et tout le monde pouvait s'y attendre, en tout cas Shigeki n'était pas dupe. Les gardes ne semblaient pas savoir comment réagir, ces deux hôtes avaient demandé refuge de façon assez polie et aimable, c'est pourquoi le jeune homme au regard ambré décida de s'avancer entre les deux gardes pour s'exprimer, et etre en quelque sorte le porte parole des gardes, ce qui semblaient les soulager un peu...

" C'est une belle forme de politesse que vous avez la. Cependant il es dur de croire que vous venez en voyage de noce, il es facile de voir a votre état que le voyage as été éreintant. Le baiser que vous avez fait as été fait trop rapidement après votre demande, c'était prévisible et n'es que plus suspect, et pour finir un voyage de noce dans un village de brume, avec une allure quelque peu fantomatique ? C'est dur a croire... "

Dans les paroles qu'avaient balancé le jeune shinobi aux deux étranges il avait un peu mélangé son avis personnel a ceux que désiraient exprimer les gardes mais ceux la ne firent que confirmer ceux qu'ils disaient en faisant une signe de la tête, ce qu'il avait dit semblait tenir debout. Il regardait alors les deux personnes avec un sourire sincère, les deux semblaient tout de même sympathique, et même si c'est facile d'apprendre qu'il ne faut pas se fier aux apparence, surtout que le coup de l'henge devant une entrée de village était un coup classique, Shigeki désirait tout de même les faire entrer, il réfléchit un peu en levant la tete vers le ciel....

* J'espere qu'ils ne me trouvent pas trop cru ou méchant après ce que je viens de dire.... Enfin bon, rattrapons cela ! *

Shigeki se gratta rapidement la nuque et soupira une nouvelle fois, de la fumée sortant rapidement de ses lèvres. Il regardait les deux gardes a cotés de lui, ils semblaient se regarder, puis poser le regard sur l'enfant. Apparemment, étant donné qu'il avait commencé a parler, il se devait de prendre une décision, c'était pas très sympa de rejeter leurs devoirs sur quelqu'un d'autre, mais il se passait enfin quelque chose dans le village alors autant en profiter pleinement. Se grattant le menton rapidement, il essaya de trouver une manière de les faire entrer, s'il essayait de se montrer plus raisonnable, peux-être était ce la vrai raison de leur venue, et si c'était le cas, le jeune homme aux chevelure argenté les dirigerait donc vers un village plus apte a faire un beau voyage de noce. Ou a citer des noms avant de les faire entrer pour vérifier s'ils ont des amis dans le village. Shigeki tape rapidement du pied, il en avait marre de ce gros blanc au milieu de la discussion, pourquoi les deux gardes ne disaient rien ? L'enfant répondu a nouveau avec un sourire a son interlocuteur pour donner sa solution...

" Vous m'avez tout de même l'air sympathique. Alors si vous me donnez une raison plus valable de venir dans ce village, je vous ferez entrer et vous guiderez rapidement ou vous le désirerez... "

A eux de voir a présent s'ils continuaient de donner la raison d'un voyage de noce, ou d'une autre plus cohérente...

Sujet: Re: L'arrivée de deux étrangers 2008-10-07, 09:37

Face au désarroi qu'occupait son esprit, la blonde ne savait pas quoi faire. Se laisser bercer par ses sentiments propres, ou les refouler du mieux qu'elle pouvait. La dernière option semblait de loin la meilleure, bien que difficile. Par ailleurs, elle ne savait pas pourquoi elle se laisser abattre à ce point, il lui semblait que ce n'était pas dans sa nature perdue. Qui ne dit mot consent, Raï laissant de konohanien s'emparer de son bandeau, de toute manière qu'est ce qu'elle en avait à foutre de ce morceau de tissu avec sa plaque de métal grotesque, un truc sans valeur qui gênerait peut-être pour une raison quelconque. Puis ils arrivèrent devant les gardes, auxquels elle adressa un sourire feint. Un sourire de courtoisie, en guise de bonjour, et ne remarqua pas immédiatement qu'il y avait une autre personne outre ces deux là. Ne sachant que dire ou que faire, elle laissa Miharu à sa libre imagination, et s'avoua elle même ne pas comprendre le but de la mise de cet anneau autour de son doigt. Après tout, elle ne connaissait absolument pas les principes du mariage, ceci c'était également envolé avec sa mémoire défaillante. Ce qui lui fit le plus bizarre dans tout cela, c'était le fait de se retrouver au creux des bras du jeune homme, que lui valait donc un tel geste ? Affection soudaine ? Elle en doutait fort, d'autant plus qu'elle ne le connaissait qu'à peine -quoi qu'en y réfléchissant bien, elle n'avait jamais apprit à connaitre les proies avec qui elle avait eu des échanges physique par le passé, seules leurs informations l'importait-.

*Qu'est ce que c'est que ce truc.. Une bague..?*

Elle observait sa main d'un œil discret, comme si fixer un tel objet allait faire apparaitre sous ses yeux sa définition exacte. Peut-être un pass pour entrer dans son village, ne sait-on jamais. Mais ce ne fut pas du tout à ce dont elle s'attendait. Sa femme ? Quelle femme ? Elle ? La blonde eut beau échanger un regard furtif autour d'elle, il n'y avait personne d'autre. L'ermite lui en avait parlé. Lorsque deux personnes s'aimaient, on utilisait parfois ces termes. Elle voulut répliquer dans l'immédiat, mais tout compte fait ferma sa gueule et observa les deux gardes de son regard vert. Regard qui dériva rapidement vers son compagnon de voyage, sur lequel elle loucha un bref instant. Il n'y allait pas de main morte l'albinos, quoi qu'il ne fit qu'effleurer ses lèvres. Elle comprit rapidement où il voulait en venir suite au petit discours qu'il avait tenu une poignée de minutes auparavant, et son habitude au mensonge lui revint en tête. Avant elle ne faisait que ça, du moins elle croyait, mentir mentir et rementir afin d'arriver à ses fins. En voyant l'air gêné des deux gardes, elle voyait déjà les portes s'ouvrir puis entrer dans le village. Mais ce moment allait encore devoir attendre à priori. Une nouvelle personne venait de faire son apparition, qu'elle fixa durant toute son approche. De quoi il se mêlait celui là ?

*Il pourrait pas plutôt aller voir ailleurs si j'y suis ?*

L'envie de lui dire "casse toi" était forte, mais malheureusement irréalisable. Enfin si, mais cela risquait fort de tout gâcher, et de plus leur apporter divers ennuis. La blonde avait récupéré un peu de matière grise depuis son réveil, elle ne commettait plus autant d'actions irréfléchies qu'auparavant. Elle le regarda parler sans ne dire le moindre mot, que dire devant ça de toute manière ? D'un coté il avait raison certes, mais de l'autre pourquoi n'auraient t'ils pas d'amis à Kumo ? Il n'avait pas l'air d'avoir comprit cette bribe là, et puis Kazumi était une grande amie à Raï... Enfin non, disons connaissance ed rêve. Encore moins crédible, mais pourtant tellement réel. Les grands esprits se rencontrent comme on dit, même au sein des bras de Morphée. Il lui restait deux choix à l'horizon. Dire la stricte vérité, juste pour parler à une personne qui semblait avoir son importance ? Elle craignait bien de ne pas en avoir le droit, et d'être refoulée directement. Puis la théorie du mariage n'était pas mauvaise, alors autant continuer dans cette voie. Toujours muette, elle passa complètement derrière Miharu en l'enlaçant de ses bras, mains croisées sur le ventre du jeune homme, puis elle posa sa tête sur son épaule. Inutile de jouer le grand jeu pour les preuves, aller lui rouler une pelle serait totalement stupide et puéril. Elle avait ce petit sourire rêveur au coin des lèvres, cet air pétillant de la femme heureuse avec celui qu'elle aime.

"Le climat ne fait rien, nous avons juste des amis proches qui n'ont pas pu venir assister à la cérémonie... Ils ne doivent pas encore être rentrés chez eux, nous voulons leur faire une surprise."

Elle ne prononça rien à propos du baiser, à quoi bon de toute manière? Il devait être trop jeune pour comprendre la nature exacte de sentiments, pas la peine de se rouler des pelles à longueur de temps pour prouver un amour concret. Elle ne bougea pas, continuant d'enlacer tendrement le jeune homme, et attendant le verdict, o une réaction de ce dernier.

Sujet: Re: L'arrivée de deux étrangers 2008-10-18, 03:41

Chapitre 1 : L'arrivée de deux étrangers
« Le royaume des doutes... »
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Il ne pouvait qu'espérer que sa prestation avait été suffisamment convaincante. Dans le jeu, il n'y avait pas à en douter, elle était parfaite. Il avait une totale confiance en ses capacités d'acteur. Si celles-ci n'avaient pas été optimales, il aurait certainement eu bien plus de mal encore à adhérer à l'unité Racine de Konoha, sous le commandement de Danzou. Sa mise en scène était plus qu'assurément idéale; restait à voir si son concept suffirait à persuader les gardiens du pieux mensonge qu'il venait de leur offrir. Une chose était certaine, en tous les cas; il avait bien fait de dissimuler le bandeau de Raï avant leur arrivée, sans quoi la situation se serait retrouvée encore plus épineuse qu'elle ne l'était déjà actuellement. Le fait que la blonde n'en ait eu littéralement rien à cirer ne faisait qu'en rajouter à l'intrigue qui l'entourait, mais ce n'était pas le moment de penser à ça; il fallait avant tout faire fonctionner leur stratagème pour qu'on leur ouvre les portes. Il fallait jouer finement afin de ne pas griller leur couverture mais aussi pour parvenir à s'introduire au sein du village caché des nuages. Il ne pouvait, en l'attente d'un verdict, que mimer un certain intérêt pour le paysage alentours, manifestant un enthousiasme contrefait à la perfection rien qu'à parcourir des yeux les décors entourant les lieux. Néanmoins, il était certain d'une chose; qu'il avait plus à se méfier du dernier venu que des deux gardes, qui semblaient un peu ahuri et visiblement pris au dépourvu par une telle demande d'entrée, qui semblait les laisser pantois au point qu'ils transmettent l'entiereté de la responsabilité de leurs postes à l'adolescent qui avait franchi les portes peu avant leur arrivée pour venir les accueillir. Néanmoins, il laissait ces suspicions totalement invisibles derrière son masque d'entrain, s'efforçant de faire fi de la fatigue dévorante qui ne cessait de le ronger inlassablement, mal pernicieux voué à lui indiquer que son corps nécéssitait du repos.

Après tout, ce n'était pas d'être un peu éprouvé par cette traversée qui allait lui faire du tort; comparé aux entraînement divers qu'il avait dû subir autrefois en vue d'une entrée dans la Racine de Konoha, c'était même moins que rien pour lui, aussi néfaste que soit un tel voyage pour ses ressources physiques, qui avaient bien besoin de se régénérer après une telle épopée. Néanmoins, il fallait d'abord atteindre l'objectif premier, à savoir s'introduire à Kumo. La remarque que le chuunin local ne manqua pas de faire quand au baiser dont il avait gratifiée Raï manqua de peu de le faire sourciller; aussi jeune que soit le susnommé, il se montrait pertinent dans son analyse des choses, ce qui risquait fort de donner du fil à retordre au binôme hétéroclite pour réussir à lui donner foi en leur simple soi-disant volonté de venir voir des amis vivant ici, le tout dans le cadre d'une visite qu'ils rendraient à des connaissances n'ayant pas eu l'opportunité d'assister aux noces. Un motif somme toute assez bateau, mais justement tellement simpliste qu'il n'en avait que plus de chance d'être considéré comme valide. Et, il en était persuadé, si ce chuunin à la crinière de cendres ne s'était pas présenté devant-eux, ils seraient au sein du village de shinobi du pays de la foudre depuis longtemps. Mais il avait fallu qu'il s'en mêle. Toutefois, c'était bien loin de démonter notre ANBU NE, qui avait plus d'un tour dans son sac. Ses talents de comédien étaient infaillibles et il comptait bien les exploiter au maximum de leur capacité si cela était nécéssaire pour résoudre leur vis-à-vis à les laisser entrer sans plus de fioritures. Après tout, même s'ils lui semblaient louche, il n'avait rien non plus à leur encontre; ils étaient blancs comme neige et il fallait bien avouer que le comportement du shinobi de Konoha donnait le change de manière sensible, au point d'en troubler leur interlocuteur pour le faire revenir sur ses paroles, en proie au doute.

Le cas de figure n'en était pas pour autant extrêmement simplifié, mais les fruits de son interprétation se montraient les bienvenus dans cette entreprise d'introduction. Atteindre la Raikage ne serait pas chose aisée, il le savait dès le départ, mais néanmoins il se savait capable d'y parvenir en compagnie de sa jeune amie pour peu qu'il s'en donne la peine, et aussi complexe que ce soit pour arriver jusqu'à cet ultime objectif. Cependant, face à la méfiance et à la difficulté de passer outre celle-ci que targuait Shigeki, il commençait à se demander s'il ne ferait pas mieux d'envisager une autre manière de procéder qui s'avérerait peut-être quelque peu plus fructueuse que celle-ci, qui ne semblait définitivement pas parvenir à triompher des suspicions de l'adolescent. Il n'eut toutefois pas le temps d'envisager une nouvelle approche que déjà Raï s'était glissée derrière lui et l'enlaçait par la taille, ne manquant pas de se lover contre lui et de poser sa tête sur son épaule, posée contre celle du jeune homme, son soi-disant époux. Cette initiative de la shinobi de Suna, aussi périlleuse qu'elle soit dans le sens où elle échappait au contrôle du jeune homme et pouvait impacter sur leurs chances de réussite, donnée imprévue dans les calculs de l'ANBU, sembla en définitive obtenir plutôt des résultats salvateurs. Les gardes jouxtant le jeune natif de Kumo venu se dresser devant eux semblèrent attendris par cette démonstration d'affection plus que persuasive. En effet, de la maîtrise des gestes dans leur réalisation jusqu'à la mine épanouie qu'affichait la fille du désert, le tout était d'une formidable réalisation capable de tromper n'importe qui. S'ils n'avaient pas été complices dans le but d'entrer dans les lieux, lui-même s'y serait laissé prendre tant son intervention était un fabuleux trompe-l'oeil.

Masquant sans le moindre mal sa surprise, il avait aussitôt esquissé un large sourire inspirant la joie de vivre et son expression s'était modulée pour afficher un bien-être absolu lorsqu'il avait compris ce qu'elle était en train de faire, s'adaptant ainsi à la situation. Désormais, les deux individus lambas chargés de veiller sur les portes étaient totalement dupés; ils avaient parfaitement mordu à l'hameçon, et ne restait que le petit gêneur venu leur compliquer la tâche. Miharu gardait les yeux fixés sur lui, attendant une réaction de sa part après cette nouvelle scène respirant le bonheur conjugal. Leur prestation était à applaudir, certes, mais cela suffirait-il à tromper la vigilance de cet empêcheur d'entrer en rond? Réajustant à nouveau le bob hissé sur son crâne, le shinobi de Konoha ne pouvait guère plus que patienter en attendant le verdict du jury, représenté par ce chuunin dressé sur leur route par les aléas du destin. Posant précautionneusement une de ses propres mains sur celles jointes de sa "compagne", il renchérit sur les dires de cette dernière avec légereté :

¤ Pouvons-nous passer? Nous ignorons quand ils vont rentrer, et nous avons quelques préparatifs à achever avant leur retour... ¤

La candeur et le ton sucré qu'il avait adoptés conjointement venaient compléter ses airs de papa gâteau fou amoureux de sa chère et tendre, ne pouvant que convaincre un peu plus à sa seule audition. Restait à voir si le jeu des acteurs était du goût du public...

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Kumo ~ Après une traversée éprouvante

Invité

D'un regard furtif, le jeune homme a la chevelure argentée regardait les réaction des personnes sur lequel il doutait. Son attitude semblait dérangeante pour les deux personnes, mais apparemment il n'essayait pas de le montrer. Shigeki ne pourrait jamais croire a un tel tissu de mensonge et il savait qu'il n'accepterais pas ces personnes s'il continuerais dans cette voie seulement il se rappelait très bien qu'il n'était pas celui convié a ce poste, aussi il devrait laisser les deux gardiens s'exprimer un peu quand ceux-ci le voudraient. Quand il vit la femme s'approcher lentement de l'homme en faisant ces gestes stéréo-typés et cliché-isés du couple parfait il avait presque envie de se foutre d'eux au risque de passer pour un con, mais il détestais ce petit jeu car il était persuadé de ne pas être celui qui s'enfonçait dans l'erreur. Soupirant par le nez ces actes de stupidités assez basique pour être possible, le chuunin était plus exaspéré par les deux gardes qui étaient parfaitement dupes au jeu des personnes en face d'eux que que justement ces deux êtres plutôt assez têtus de leur coté. Enfin le fameux couple prit la parole, d'abord la femme puis l'homme, ils ne semblaient même pas avoir prêté attention aux remarques plutôt pertinente de Kurashima. Ou très peu. Soupirant par le nez, Shigeki répondit aux deux personnes...

" Tres bien, vous désirez donc continuer de jouer a ce jeu stupide. Pour favoriser les chances de votre entrée dans le village, je laisse les gardes faire leur boulots... "

C'était en effet a eux de définir si les personnes présente avaient les critères nécessaires pour entrer, et s'ils n'étaient pas suspects. Se pourraient-il que les gardes n'aient jamais été prévenu des éventuels techniques basique de Henge ou de feinte qui permettent d'entrer dans le village ? Alors il faut croire que les seuls moments ou ces personnes pouvaient être préventif étaient quand les shinobis essayaient de rentrer dans le lard des gardes pour rentrer a l'intérieur du village, curieuse façon de le protéger. Trouvant cette hypothese facilement vérifiable, le shinobi du village de la brume se sentait soudainement moins en sécurité dans son village. Mais alors qu'il réfléchissait a tout cela, il voyait les deux gardes se retourner presque ahuri dans sa direction, il faut dire que la façon par laquelle il avait laissé la place aux gardes étaient peu respectable. Il s'était montré perplexe envers le jeu du couple, et avait subtilement fait comprendre a ceux la que les gardes étaient assez crétins pour les croire. Ayant simplement droit a un regard noir de la part de ces deux personnes, il les regarda prendre paroles un par un. Le moustachu commençant son jugement en premier...

" Veuillez excuser Shigeki. Il ne semble pas aimer les couples. Nous voyons a quel point vous semblez attaché l'un a l'autre...

- Il est facile de vous croire en effet, nous allons vous faire entrer ! "

Rapidement la sève de colère de l'adolescent qui semblaient s'être arrêté au niveau du cou dépassait presque le front a présent, il était véritablement énervé par ce que venait de dire l'espèce de connard de moustachu. D'où pouvait-il se permettre de le juger, il avait bien le droit d'être suspicieux et ce n'était pas car il se montrait justement perplexe face aux personne qu'il devait obligatoirement ne pas aimer les couples. Il n'avait au contraire rien contre les couples ni contre ceux qui se trouvaient en face de lui, mais il était assez intelligent pour calculer le temps de réaction entre les phrases qu'ils expriment et les gestes d'amour. Il y avait comme un temps de réaction qui lui laissait croire facilement que ça n'était pas pour eux qu'ils faisaient ça mais pour les gardes, leur faire comprendre qu'ils étaient ensemble et as les entendre cela semblait être parfaitement possible. Shigeki ne pouvait pas croire qu'il était trop monté contre eux, mais il ne pouvait les laisser passer aussi légèrement, il devait faire une dernière vérification avant de les laisser passer...

En réfléchissant un peu, l'adolescent comprenait pourquoi les gardes n'étaient pas des lumières, la plupart des gens ayant une conscience et un cerveau pouvaient se permettre de chercher l'aventure en devenant des shinobis a qui l'on confie des missions. Les gardes quand a eux ne pouvaient pas allez bien loin, mais pour penser a ça il fallait réfléchir profondément, une faculté qui ne semblait pas avoir été enseigné aux deux protecteur de la porte de foudre. Enfin, le chuunin se mit devant eux en regardant sérieusement les personnes pour faire une dernière tentative qui lui permettrait de juger si c'était de bon acteur, ou un bon couple. Il enchaina son ancienne phrase comme si les deux gardes n'avaient pas parlé, quelques question avant de les faire rentrer, ca n'était pas bien méchant...

" ...Mais avant de vous laisser franchir la frontiere qui vous permettra de rentrer au village, je veux que vous me citiez au moins deux citoyen de Kumo a qui vous voulez faire une surprise. Et par la meme occasion vous identifiez, rien de plus normal... Non ? "

C'était a présent la dernière fois que le chuunin de Kumo se mêlait de l'affaire des gardes, cela posèrent d'ailleurs un regard noir mais attendaient tout de même la réponse du couple au niveau de leurs identification, ils avaient tellement été attendri par les deux qu'ils avaient oublié de leur demander, heureusement que cet enfant qui s'était un peu mêlé de leurs boulot avait finalement été la...

Sujet: Re: L'arrivée de deux étrangers 2008-10-31, 11:53

Raï regarda Shigeki dans les yeux. Elle ne savait pas vraiment que faire ni répondre. Dire qu’elle n’était venue ici juste pour parler à une personne, présenter des escuses au passage. Mais cette personne était la raikage, ce ne devait être que le début d’une panoplie de problèmes et questions en tout genre, quand pourrait elle enfin accéder au bureau de la personne recherchée. Jamais cet individu ne semblait vouloir lâcher le morceau, ce n'était pas comme si ils avaient trois tonnes de bombes cachés dans leurs affaires. Mais il n'avait pas tord, on était jamais trop sur de la sécurité d'un endroit... Elle songeait que seule, elle aurait pu accéder plus facilement à l'intérieur de ces lieux, mais la blonde aux milles nattes ne serait jamais arrivée jusqu'à Kumo, complètement perdue vers d'autres horizons, le soleil redessinant d'un air moqueur la trace rectiligne de ses pas hésitants. Jeu stupide, il se prenait pour qui celui là ? Il était encore puceau, elle en était sur. Aucun rapport avec ce qu'elle avait pu dire, jugement hâtif, mais l'esprit encore gamin de la blonde étaient toujours très présent chez elle, elle n'avait pas retrouvé sa mémoire après tout.

*Favoriser nos chances.. Pourquoi est ce aussi dur de rentrer dans ces foutus villages ? Qu'est ce que c'est encore que cet endroit...*

Elle n'avait jamais eu de mal à rentrer dans les villages rencontrés lors de ses rêves, ce n'était que des endroits ordinaires, sans barricades et gardes à perte de vue. Quelques personnes pour veiller à la sécurité des lieux qui exécutaient des rondes, mais jamais on ne lui chercha ainsi des noises. Les seuls moments de difficulté qu'elle rencontrait, ce fut principalement lorsqu'elle devait récolter des informations, plusieurs méthodes étaient utiles selon elle, des plus aux moins morales. Tous les moyens étaient bons, mais le coup du mariage, elle ne l'avait jamais connu. Comme elle n'avait jamais connu de difficultés pour s'intégrer dans divers lieux. Elle ne prononça rien, puis attendit le verdict des deux gardes, les yeux portant successivement sur l'un, puis sur l'autre. A leurs paroles, elle se sentit soulagée, puis poussa un léger soupire inaudible, que Miharu avait cependant du sentir dans son cou. "Nous vous en sommes reconnaissant..." Par ailleurs elle s'écarta de l'homme, puis se plaça à ses cotés, en commençant à mimer un pas en avant, s'apprêtant à parler de nouveau, mais elle fut prise de vitesse. Même pas le temps d'achever d'ouvrir la bouche qu'elle devait totalement changer ses paroles. Son air avait certainement changé, petit sourire effacé totalement disparut. Son regard se fit plus vide, en direction du jeune homme qui leur posait problème.

"Vous tenez vraiment à savoir qui est la personne que nous souhaitons voir..."

La blonde n'en pouvait réellement plus. Il fallait qu'elle voit cette personne, qu'elle voit Kazumi. C'était elle, la seule dont elle se rappelait dans ce rêve, peut-être la clé. Peut-être qu'elle la connaissait d'avant, elle n'en avait pas la moindre idée. Aussi peut-être que la femme ne se rappellerait pas d'elle, ou alors elle n'était pas du tout celle qu'elle croyait. Elle ne savait plus comment elle avait apprit qu'elle était la doyenne de ce village, un souvenir ancien, ou alors on le lui dit. Mais maintenant, il fallait jouer cartes sur table. Et si Shigeki refusait toujours autant de les laisser passer, elle rentrerait de force, coute que coute. Sa voix se fit plus froide, déterminée, sans hésitation présente dedans. "C’est une personne que l’on vient voir.. Une femme.. Kazumi Inochi, je suppose que ce nom ne vous ai pas inconnu." Elle s'arrêta l'espace de quelques secondes, le temps de reprendre son souffle, le cœur battait à tout rompre dans sa poitrine. "Cet échange me semble d'une importance capital, et autant pour elle que pour moi si je ne me trompe pas. Alors s'il vous plait, laissez nous passer. Attachez-nous si cela vous amuse, mais je ne désire qu'un simple échange de paroles, en privé avec cette jeune femme." Elle tourna la tête vers Miharu, à qui elle lança un air désolé, avant de replonger son regard dans celui de l'autre, ignorant totalement les deux gardes.

Sujet: Re: L'arrivée de deux étrangers 2008-11-15, 14:47

Chapitre 1 : L'arrivée de deux étrangers
« Le sort en est jeté »
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Décidément, ce gosse faisait tout pour leur mettre des bâtons dans les roues; à croire qu'il était né pour ça tant il mettait du coeur à l'ouvrage à les retarder et leur compliquer la vie à outrance, avec par-dessus le marché un culot et une insolence bien peu reluisantes, surtout pour un individu de son âge et de son grade. Malgré tout, Miharu parvenait à conserver un calme souverain face à l'enquiquinant personnage qui se dressait inlassablement entre eux et leur objectif. N'avait-il donc rien de mieux à faire? Qu'il aille donc jouer aux billes sur l'autoroute, s'il avait du temps à perdre avec ce genre d'intervention pseudo-héroïque. Certes, en d'autres circonstances et contre d'autres individus, se mêler des affaires des gardes de la sorte aurait pû se révéler réellement profitable pour lui; néanmoins, ce n'était pas cette fois que l'on allait acclamer son instinct surdéveloppé, puisqu'il escomptait bien passer la méfiance agaçante de l'adolescent. Il y avait certes de quoi se montrer vigilant, surtout en connaissant les réelles identités du soi-disant petit couple, mais cela n'empêcherait pas le jeune homme de triompher de celui qui s'érigeait comme étant leur adversaire dans cette joute verbale ou les moyens argumentatifs se faisaient divers et variés. Il fallait bien avouer que les investigations puériles de ce garçons se montraient pour le moment plus qu'infructueuses, et attisaient donc d'autant la colère et la frustration des gardes vis-à-vis du fait qu'il intervienne de cette manière dans leur travail. Inéxorablement, en continuant sur cette voie, il allait finir par se faire jeter par les deux gardiens de la porte eux-même à force de les déranger de la sorte dans leur tâche. Cela partait certes probablement d'une bonne intention -encore qu'il eut pû agir de la sorte dans le but d'en retirer le mérite s'il venait à voir juste-, mais à leurs yeux, il était plus pénible qu'autre chose. Le fait que les deux braves hommes, eux, aient été totalement convaincus pesait lourdement dans la balance, qui penchait désormais plus que largement de leur côté et poussait ainsi le chuunin à se surpasser dans son entreprise s'il tenait à persister dans sa voie et à tenter de les percer à jour.

Leur couverture, aussi bâteau qu'elle soit, avait jeté suffisamment de poudre aux yeux aux gardes que pour alimenter une machine à lessiver. Tant était-il qu'il commençait à devenir sérieusement gonflant, autant pour les deux pseudo-touristes que pour ses pairs de Kumo qui semblaient commencer à nourrir une impatience incessamment croissante à son égard, les regards noirs qu'ils lui destinaient aidant à deviner cet état de faits sans difficulté, et sans que cela ne provoque grand étonnement. Il fallait dire qu'au vu de la manière dont il s'immiscait avec le plus grans sans-gêne dans l'accueil de visiteurs alors qu'il ne tenait qu'à eux de s'occuper de cela avait de quoi donner envie de lui apprendre les bonnes manières d'une façon quelque peu brutale, mais passons. S'efforçant de rester on ne peut plus serein, aussi éxubérant que soit leur interlocuteur, il réprima avec difficulté un soupir lorsqu'il leur quémanda une enième preuve sur un ton impérieux que l'on eut envie de lui renfoncer au fond de la gorge sans plus de cérémonies. Cette expression de sa lassitude totale tuée dans l'oeuf le poussa à tousser grassement, en profitant ensuite pour rajuster son bob. L'envie de faire bas les masques et d'entrer en force en un splendide coup d'éclat lui titillait la conscience avec insistance, comme une petite voix aguichante lui susurrant langoureusement de se laisser aller à ces penchants barbares pour faire tourner court à ce passage au crible qui lui tapait sérieusement sur les nerfs. Certes, il aurait certainement fini par appliquer promptement cette solution s'il avait été seul; néanmoins il était avec Raï, et en sus c'était pour elle qu'ils étaient venus. Autrement dit, cette perspective tombait aussitôt à l'eau, malheureusement. L'insolence de ce gamin qui se montrait bien trop hautain pour ce qu'il était mettait ses nerfs ainsi que sa patience à rude épreuve, aussi inébranlables qu'ils soient à l'accoutumée. Il en avait vu des casse-pieds, mais de tous, celui-ci décrochait plus que probablement la palme.

Soit il avait quelque chose contre les couples, soit il était vraiment frustré, mais dans un cas comme dans l'autre son acharnement atteignait des sommets, d'autant plus qu'il paraîssait totalement stéril! Vraiment... Voyager avait beau être un moyen d'épanouissement et de découverte, si c'est pour découvrir des cas sociaux du genre, autant rester au creux de ses pantoufles. Encore que les voyages forment la jeunesse comme l'on dit, mais en ce cas c'est ce charmant bambin qui en aurait bien besoin. Mais cessons donc de parler de lui pour en revenir à Miharu qui, une fois de plus, se retrouvait à devoir échafauder une réplique qui, ce coup-ci, devrait lui permettre de dominer incontestablement cet empêcheur de tourner en rond. Il en avait plus qu'assez de rester à piétiner devant cette porte après laquelle se trouvait leur objectif, et qui plus est, Raï devait voir cette personne au plus vite, aussi comptait-il bien accélérer les choses autant que faire se peut pour elle.Il craignait cependant également qu'elle en vienne à craquer tellement le fait d'être si proche du but et de se retrouver cloué devant sans pouvoir l'attendre pendant des secondes qui deviennent des heures sous le coup de la frénésie pouvait être frustrant dans sa situation. Résultat des courses : au plus vite, au mieux! Cependant, alors qu'il s'affairait mentalement à mettre sur pieds une réponse visant à clouer le bec au morveux, Raï dénonca la vérité sur la raison de leur visite, coupant son élan mensonger. Il serra légèrement les dents sur le coup, estimant que c'était loin d'être la meilleure chose à faire dans la moindre mesure où elle leur révelait par prolongement qu'ils avaient cherché à les duper. Néanmoins, il ne comprenait que trop bien le fait que la native de Suna ne puisse pas attendre plus longtemps, aussi ne lui en tint-il pas rigueur par après. Il se tenait toutefois près au combat désormais, craignant que cet aveu ne provoque quelques tensions belliqueuses. Il ne prit pas la peine de renchérir quoi que ce soit après qu'elle se soit jetée à l'eau; tout était dit, restait à voir comment la situation allait tourner, mais ils allaient possiblement se retrouver en fâcheuse posture et cela n'aidait en rien.

Les mains dans les poches, il entreprit de gliser un kunaï entre chacun de ses doigts avec discrétion, s'armant sans que ses vis-à-vis ne puissent le voir et prenant ainsi une longuer d'avance dans le cadre de cette confrontation. Il se contentait d'arborer un demi-sourire affecté par la tournure que prenaient les événements, le fait d'en découdre semblant se montrer soudainement bien plus envisageable, et il n'avait d'autre option que de s'y tenir prêt et de rester concentré afin de parer à toute éventualité. Le souffle entêtant d'une brise statique venait cingler le visage de Miharu de sa fraîcheur montagnarde. L'air contrit, il fixa à tour de rôle les deux gardes, puis enfin Shigeki, qui au final était à demi parvenu à ses fins. Seulement, il ignorait encore la vérité sur leur condition de couple ainsi que sur leurs réelles identités, même si la possibilité qu'il le découvre dans les moments à venir n'était pas improbable. Sur ses gardes, l'opalin resserra ses doigts sur les armes masquées au creux de ses poches, un souffle de chaos s'élevant alentours... Qu'allait-il donc bien pouvoir se produire? Les dés étaient jetés.

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Kumo ~ Après une traversée éprouvante

Invité

Le chuunin ne s'attendait pas devenir aussi rapidement le vilain canard du groupe, il savait qu'il pouvait attiser haine et mépris envers ceux qui désiraient entrer dans le village, mais de la a ce que les gardes lui fassent un regard noir pour la simple raison qu'il venait de avoir une seconde preuve de leur identités, c'en était presque marrant. A quoi cela pouvait-il servir de devenir protecteur de la grande porte de la brume, si ce n'était pas pour faire son boulot. Le petit homme a chevelure argentée soupirait a gorge profonde, a présent toute les personnes ici présente ne semblaient plus désirer sa présence, en même temps c'était un peu normal pour certains. Il pouvait sembler être un gamin frustré pour les voyageurs, il n'était cependant rien d'autre qu'un shinobi perplexe devant l'image du couple, quel mal y avait-il a ne pas avoir de la poudre dans les yeux comme les deux crétins se trouvant a ses cotés. Cependant il était quand même important de réfléchir a la réactions des gardes, dans quel moyen ceux la ne laisseraient pas rentrer des citoyens dans le village ? Quand ils auraient besoin de tuer des gens et qu'ils le clameraient haut et fort ? Quand il voudraient renverser la Mizukage, on n'en savait rien mais c'était leur boulot après tout, mettant lentement l'une de ses mains dans la poche, l'autre étant utilisé pour mettre sa main devant la bouche pendant le long bâillement qui s'en suivit, simple formule de politesse.

Le gamin regardant autour de lui regardait tout ces regards méprisable, il n'avait rien a tirer de glorieux a avoir un avis différent que les gardes en se montrant peux-être même plus intelligent qu'eux, mais son propre maitre lui avait pourtant bien dit un jour de se montrer insolent quand il savait que le travail d'un autre était bâclé. Il devait construire son propre avenir en ne s'intéressant pas a la réputation qu'il pourrait se faire. Pourtant les deux gardes semblaient tellement peu dans leurs travail qu'il devaient surement ressembler a deux comeres. Bon, ce n'était pas bien grave de savoir cela, sa réputation ne pourrait jamais d'avancer, de plus, le maitre du feu qui n'avait que l'habitude de bien trop réfléchir, n'avait toujours pas d'objectif, donc ces rumeurs a la con qui circuleraient peux-être un jour sur lui et qui ne seraient pas totalement faux ne pourront le ralentir. S'étirant rapidement comme s'il venait de se réveiller d'un long sommeil, le regard émeraude toujours vers les nuages gris qui ne faisaient que montrer le paysage désolé des plaines descendirent finalement sur le couple, et alors qu'il s'apprêtait a s'avancer dans leurs directions pour un peu les dévisager malgrès le fait que tout le monde trouverait ça peux-être déplacé, la partie féminine du groupe semblait craquer. Evitant de sourire pour avoir réussir a découvert leurs véritables motifs, cela ne le rendrait que toujours plus détestable, Shigeki attendait la petite explication de la personne pendant que son compagnon semblait assez énervé de savoir qu'une petite raclure comme lui soit arrivé a ses fins. Kazumi Inochi, la Raikage du village de la brume, elle ne devait surement pas savoir qu'avec les gardes, la paperasse et les formalités, ils devraient pouvoir rentrer dans le village dans plus d'une semaine, seulement après leur voyage éreintant ils ne semblaient pas près de retourner en arrière. Sa parole semblait presque désespéré, pendant son petit discours, personne n'avait remarqué que l'adolescent s'était assez approché du couple pour que cela devienne dangereux pour ce qu'ils semblaient penser de lui. L''existentialiste s'en foutait, il fixait d'un regard insistant l'expression de la demoiselle, il était pratiquement impossible de feinter une telle expression. Et de, plus, il fallait savoir s'arrêter...

Alors qu'il regardait l'homme, qui semblait prêt a bondir sur n'importe quel éventualité offensive, les gardes semblaient discuter entre eux, a croire que l'intervention du petit mêle-tout aurait pu servir a quelque chose, il semblait même leur avoir sauvé la mise, voir la Raikage, la gêner par deux vagabonds qui ne désiraient seulement que parler avec elle, quelle perte de temps. Shigeki revenait pas a pas en regardant le sol et en soupirant, il était a présent prêt a partir de cet endroit pour laisser les autres cons faire leur travail cependant ces hommes semblant vraiment frustrés par rapport a lui ne le voyait pas du même œil, et déviant le regard noir de Shigeki vers les voyageurs, celui a la moustache prit la parole...

" Ce n'es pas possible de laisser des vagabonds voir les personnes importants comme la Raikage. Dans de telles conditions, il es presque impossible de vous laisser passer... "

C'en était trop, alors qu'ils avaient enfin fini par dire la vérité, ils n'allaient pas pouvoir entrer ? C'est dégueulasses, ils ne semblaient pas bien doué pour voir la différence entre la vérité et le mensonge. La voix familières du gamin se fit assez puissante pour que presque tous le village puisse l'entendre alors que le second garde allait confirmer les dires du premier tel les Dupons et Dupont.

" STOP !! "

Sa voix semblait avoir fait résonné la terre tellement elle semblait appuyé par l'injustice qui était en train d'avoir lieu, lui qui n'avait juste désiré avoir la vérité du couple. Il était prêt a sortir tous les arguments qui lui avait permis d'avoir cet avis sur les deux personnes pour réussir a ne serait-ce que les faire passer et qu'ils se débrouillent a l'intérieur du village et c'est d'ailleurs ce qu'il allait faire en expliquant ce qui n'allait pas. Sortant un dernier regard vers le couple, il se dit qu'il aurait finalement bien été un véritable obstacle pour leur discussion apparemment, finalement il allait rester le vilain petit canard pour les deux personnes apparemment, et pour les gardes également après ce qu'il allait s'apprêter a leur sortir. Lui n'avait jamais eu la réelle occasion de rencontrer cette belle personne, mais cela ne lui empêchait pas de continuer sa vie en espérant un jour la voir, enfin il repris la parole...

" Cette fois ci ils ont dit la vérité, et la sincérité qu'on peux apercevoir a travers le visage de la femme, surement dissimulé derrière une métamorphose est sincère. Alors maintenant qu'ils ont été sincères, et maintenant qu'ils ont un motif valable, laissez les entrer. Croyez vous vraiment que Kazumi va cracher sur deux voyageurs qui ont fait tous ce voyage pour les rencontrer ? Faite le ne serait-ce que pour vous, vous n'en sortirez que grandi. "

* Je suis bizarre d'avoir un avis totalement divergeant des gardes ? Je ne m'appuie surement sur les mêmes critères pour juger les gens... *

Soupirant après avoir sorti ce petit monologue, ne préférant pas se retourner pour voir le regard des deux personnes qui ne pouvaient surement pas le comprendre, et penser que ce n'es qu'un gamin en train de faire des caprices, il regarda dans les yeux les deux gardes. Ces deux la semblaient eux cette fois ci perplexe mais s'ils avaient un peu d'humanités, ils pouvaient comprendre ce qu'il voulait dire. Il avait appuyé ses arguments comme et ne le pouvait pas plus. l'un des gardes fit un simple signe de tête confirmant ce que venait de dire Shigeki, et les deux se poussèrent du milieu ne préférant pas rester dans ce lieu ou il s'était mêlé d'une affaire du village quoi le regardait forcément, mais pas aux yeux des autres personnes dans ce lieu. Baillant une nouvelle fois, il brandit sa main vers le ciel, l'autre dans la poche en repartant vers le village, une fois que la porte était ouverte, a présent il n'avait plus de raison de rester et ne préférait pas le faire, il n'aimait pas ce qui régnait autour de lui. D'un simple geste les gardes avaient donné leurs accords, l'adolescent ne s'inquiétait donc plus, et voyant la porte rester ouverte a travers le village, il savait qu'il pouvait leur faire confiance, c'est en tout cas ce qu'ils espérait, car les voyageurs n'avaient plus qu'a rentrer...

Cependant les gardes seraient-il aussi compréhensif que lui ?

Sujet: Re: L'arrivée de deux étrangers 2008-11-23, 16:05

Plus les secondes passaient dans le supplice que provoquait l'attente, et plus Raï sentait ses bas-instincts remonter à la surface. Elle se sentait étrange comparé à la personne naïve qu'elle était sensée être d'après son rêve, mais cela lui paraissait d'un naturel incomparable. Comme si elle ressentait le besoin d'attraper la gorge du jeune chuunin, d'enfoncer ses ongles naissant dans la gorge tout en le planquant contre un mur, le menaçant d'un simple regard aussi sombre que le charbon. Lui faire gouter la douleur de lui tenir tête, totalement plongée dans son idée de rencontrer la jeune femme. Elle le sentait dans le sang bouillonnant dans ses veines, plus rien ne l'arrêterait, partie dans son idée aux apparences folles. Elle glissa la main droite dans son dos, qu'elle serra de toutes ses forces comme pour décompresser un peu. Curieusement, durant ces quelques jours, elle avait retrouvé un peu de son caractère initial, mais pas la moindre bribe de sa vie passée. Peut-être que les habitudes des ninjas étaient toujours coulantes dans son organisme, mais ce n'était pas encore suffisant pour être autonome. Son cœur battait toujours à un rythme élevé, mais plus pour les mêmes raisons qu'auparavant. Une soif... de sang. De vengeance, d'un esprit inondé de vacuité.

*Vagabonds...?*

Mais pour qui il se prenait celui là, pour l'emblème aussi physique que morale d'Hitler ? Un tyran de première, très attaché à sa patrie ? Ils n'avaient qu'à leur lié pieds et mains pour les trainer jusque devant la Raikage, au moins ils verraient que le but de leur visite n'était pas par volonté de destruction de ces lieux. Soudainement, une idée lumineuse lui vint en tête. Elle ignorait de quoi était capable son compagnon de voyage, mais pour faire autant de route, ce ne devait pas être le premier pékin moyen qui passait dans le coin. Se débarrasser des trois tout simplement, puis entrer dans le village, à l'ancienne. Niveau discrétion ce n'était pas trop ça, il suffirait de les attirer un peu plus loin... Mais d'un coup, le jeune énergumène, source de leurs ennuis venait de reprendre la parole, d'une voix un peu plus forte au début. Ses idées malsaines s'envolèrent pour laisser place à un esprit plus clair suite à ses dires. En fait non, son esprit était aussi brouillé qu'apaisé. C'était quoi ce type, qui changeait d'avis comme de chemise ? Deux minutes auparavant il se battait pour qu'ils n'entrent pas dans le village, et dorénavant il suppliait et engueulait à moitié les gardes pour les laisser entrer ? P'tain, le cas quoi. Bref, elle n'en rajouta rien, tout ce qu'elle voulait c'était pénétrer dans le village et aller voir cette fameuse Kazumi rencontrée en rêve, voir si ce n'était qu'un affreux hasard due à son sommeil perturbé, ou alors si cela avaient bien été... réel.

*Cracher sur les deux voyageurs... Mouarf, peut-être pas sur lui, mais sur moi en revanche... je ne pense pas qu'elle conserve de bons souvenirs de notre rencontre... Si rencontre y a eu lieu.*

Raï doutait grandement sur sa santé mentale aussi, et si elle avait inventé tout ça ? Elle n'avait vu aucun médicament là où elle s'était réveillée, mais pourtant tout semblait tellement étrange. Puis Shigeki partit des lieux, sans un mot supplémentaire. Raï n'osa pas reprendre la parole, d'autant plus que les deux gardes firent un geste de la tête affirmatif. Alors, c'était bon ? Ils pouvaient rentrer à présent ? La blonde laissa ses bras ballants le long du corps, puis fit un pas en avant, s'apprêtant à rentrer dans la grande zone que formait le village de Kumo. Enfin elle y était, depuis les quelques jours derniers elle ne pensait plus qu'à cela. Elle passa devant les deux gardes aux cotés de Miharu, l’air déterminé. Elle remercia les deux gardes d’un simple signe de tête, puis passa enfin dans la grande ouverture. Une fois au sein du village, elle laissa ses yeux gambader un peu partout dans les environs. Elle ne reconnaissait vraiment rien... En même temps, elle n'avait pas le moindre souvenir de son propre village. Détournant les yeux vers le jeune homme qui se tenait à ses cotés, et qui n'était d'autre que l'Hokage -terme inconnu à son vocabulaire, autant que Konoha, et que tout ce que se devait de savoir un ninja sain d'esprit...-.

"Ce n'était pas rien... Enfin, merci de m'avoir accompagnée jusqu'ici..." Cela, c'était sûr, il en avait fait un grand voyage pour simplement l'accompagner. Mais elle songeait qu'il devait certainement avoir un truc à faire en ces lieux, ou alors faisait preuve d'un altruisme réellement hors du commun. "Tu sais où on doit se rendre pour voir la... Rai..quelque chose ? Kazumi plutôt... ?" Elle marchait, certes, mais ne savait pas où aller. Elle suivait l'autre protagoniste, partout où il pourrait aller. Confiance aveugle, méfiance ? Trop perdue pour penser à tout cela.

===> Dans Kumo
[Hs : comme dit j'ai clôt ce topic, à toi de poster ailleurs dans Kumo Miha =)]

Sujet: Re: L'arrivée de deux étrangers 2010-09-03, 17:43

Citation :: ¤° Evaluation °¤

° J'ai beaucoup apprécié la qualité de ces Posts ainsi que la différence de style. J'aime voir l'évolution de chacun, celle de Rai est assez impressionnante, tant par la qualité et par le style ^^. Tu as toujours bien RP, mais on a tendance à s'améliorer avec le temps, une bonne chose en tout cas.

Rai =) 12 Points
Shigeki =) 8 Points
Miharu =) 9 Points