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| Le cortege, le vieux con et la porte | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Le cortege, le vieux con et la porte 2008-10-28, 21:53 | |
| Kumo pouvait se tanner d'avoir été construite a flan de montage et d'avoir tenue le cou depuis pas mal de temps et ses habitants ne sùen privaient pas. Deblayer gaiement des troncs pour construire un tas d'baraque au milieu d'une forêt et s'en tapper une tranche parsqu'en plus de ca, on avait comme qui dirait un gars qui commande au bois et appeler le tout Konoha, ca c'était facile. Ratisser le terrain sur une ile entre deux grosses flaques puis construire un port, pêcher du poisson et se monter des taules avec les arrettes puis nommer s'que sa donnait Kiri, c'était carrement d'la branlette. Bon, devoir se farcir quelques miliers d"allers et retours dans le desert en trainant des briques pour construire Suna, la deja c'était un peut plus coriace. Mais se tapper carrement une montagne pour y construire en bais et selon un diagramme d'équilibre difficile, une ville, ca, c'était pas de la crotte de bique; du pipi de chat ni autre commisions d'une demi douzaine d'animaux divers. Et c'etait vers cette espece de monument d'architecture robuste et completement frappé que 12 paires de pattes se trainaient mollement. Remarquez, si on ne levait pas les yeux au dessus de ces 24 pattes (selon les lois de la mathematique appliqué), on pourrait remarquer qu'il y en avait une bonne partie, 22 precisement, en trop puisqu'un seul humain se dirigeait vers Kumo. Un poil de reflexion supplementaire pourrait aussi interpeler un oeil attentif sur la presence de griffes et de poils brins respectivement au bout et tout le long des pattes concernées. Chose incroyable pour qui aurait le courage de faire rouler ses yeux de quelques degres vers le haut, ces pattes apparetaient toutes a des blaireaux, au nombre de 6 d'ailleurs (puisqu'encore une fois, les lois universelles du calculs n'acceptaient guere de concurente en la matiere, du simple fait de leurs nature, universelle quoi). Sans prendre la peine de lever les yeux d'avantage, on pourrait se poser l'existencielle question du "pourquoi voyons nous 6 blaireaux alors que Kumo ne s'appretait a recevoir qu'un homme, un seul ?’ Bien evidement, une faute d’innatention du narrateur pourrait etre la cause de cette enigme relevant du defi. Mais quans meme, confondre un homme avec 6 blaireaux ! 6 !! Non, les rares personnes pourvue d’une perseverence a toute epreuves ayant pris la peine de ne pas s’arreter aux blaireaux pour maintenir la progression de leur champ de vision vers le haut auraient compris de quoi il en retournait en voyant jonche sur leur dos une figure qui, si elle ne l’etait plus tout a fait, avait belle et bien du s’apparenter au genre humain quelques decenies auparavant. En effet, Hidao Ridcull, prudement mais confortablement installe sur ses 6 bestioles faisant office de monture improvise se dirigeait vers Kumo. Et, autant etre clair, il ne se foulait pas vraiment opur atteindre le village situe au cœur de la montagne. La pluparts des courageux avanturiers ayant eu la bravoure, sinon la betise, de gravir cette montagne s’etaient toutes mises d’accord sur un point. Pour arriver a destination, IL FALAIT EN AVOIR. Et Hidao, qui lui n’en avait pas vraiment, s’etait offert la solution de facilite. Remarquez, invoquer 6 Blaireaux en soit ne semblait pas tant relever de la facilite que de la magie mais une fois qu’ on avait prit le coup de main, on pouvait plus ou moins faire intervenir ce genre de bestioles quand on voulait et surtout, pour tout et n’importe quoi (surtout n’importe quoi d’ailleur). Hidao qui, lui, avait compris le truc ne s’en privait pas. Ainsi, il pouvait alors apercevoir a quelques dizaines de metres de son nez les portes du village pourtant situe a quelques centaines de metres d’altitudes et, chose defiant la logique, pour y acceder, la seule chose qu’il avait du escalader consistait en 6 blaireaux dont le dos tronait a moins de 50 centimetres du sol. Pourtant, Ridcull avait jure abondament et estimait que, pour s’etre demene a appeler les pauvres betes, devoir encore gravir un demi metre c’etait beaucoup trop. (au alentours de 50 centimetres de trop de son avis) Faisant maintenant face aux portes dorees du villages tronant avec autant de fierte sur la montagne qu’Hidao tronait avec ridicule sur son cortege peut commun (C’etait dire si elles tronaient fierement ces portes) Ridcull mis pied a terre, laissant ses bienfaiteurs, qui ne semblaient nullement fatigues de leur escalade pourtant epique, quelques metres derriere lui s’avanca vers le garde en se tattant le dos endoloris par le voyage.
« Faut qu’je remplisse un truc hein ? file moi ta paperasse que j’puisse rentrer prendre un bain. Je pus la transpiration et chuis plein d’poils » finit il en lancant aux blaireaux un regard en biais aussi humain et chaleureux qu’un lancer de couteau. Ces derniers ne semblant d'ailleurs guère choqués, ni même exaspéré du comportement du vieillard. L'habitude peut être
[desole j avais acces a un clavier azerty avec des accent au debut du texte mais j ai du le finir sur mon ordi qui lui est en qwerty sans accents donc les 3/4 du textes sont desaccentues. je corrigerait ca demain] |
| | | Sarian Seridan Genin de Kumo
Nombre de messages : 235 Age : 37 Village : Kumo Date d'inscription : 09/07/2008
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| Sujet: Re: Le cortege, le vieux con et la porte 2008-11-17, 07:54 | |
| Trainant comme à sa bonne habitude un peu n'importe où, Seridan était en quête d'un éventuel détail lui échappant sur sa future progression. Laquelle? Celle de sa puissance, et par la même occasion, de sa vengeance envers Gen'ei. Comment une telle envie pouvait elle être aussi tenace? Qui pouvait savoir. Cette même tenacité lui avait de toute facon permis de récupérer sa maison après un bon paquet d'années de dur labeur, des années passées à supporter des brimades et des remarques désobligeantes. Si cela lui avait réussi, pourquoi ne pas continuer? Et d'ailleurs, selon toute logique, Seridan continua de trainer......jusqu'à ce qu'il entende une voix s'élever des Portes, devant lesquelles il passait.
« Faut qu’je remplisse un truc hein ? file moi ta paperasse que j’puisse rentrer prendre un bain. Je pus la transpiration et chuis plein d’poils » -"......transpiration? Plein de poils? C'est un sanglier, ce type??"
Davantage bouffé par la curiosité de savoir à quoi pouvait ressembler telle créature et mettant de coté son but premier, Seridan se dirigea vers les Portes de Kumo, tombant nez à nez avec un vieillard dont l'apparence n'était pas sans rappeller un tronc d'arbre moisi, distordu dans tous les sens et ravagé par la maladie. Et derrière ce tronc d'arbre se trouvaient six blaireaux, apparement apprivoisés. Froncant légèrement ses sourcils, Seridan releva l'odeur peu agréable du vieillard. Il pouvait eventuellement être plein de poils, mais cela ne faisait aucun doute qu'il sentait la transpiration.
-"Encore heureux qu'on vous donne de la paperasse. Vous sentez si mauvais que ce ne serait pas étonnant que le papier ne s'enfuie avant même que vous ne le touchiez......faudrait vraiment une bonne raison pour vous laisser intoxiquer notre village."
Ca lui avait echappé. Ou presque. Dans le fond, Seridan était ravi d'avoir croisé quelqu'un sur qui il pouvait se défouler "gratuitement". Après tout, n'avait il pas le droit légitime d'être aussi agréable que lui, au vu de son comportement?
-"La prochaine fois, vous vous servirez de l'expérience de l'âge pour être plus aimable. Dans le cas contraire, vous allez en entendre encore pas mal, hnhnhn......."
Dernière édition par Seridan Sarian le 2008-11-18, 08:40, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le cortege, le vieux con et la porte 2008-11-17, 22:42 | |
| Quel pays de tarré. Ce foutu bled construit a flan d'montagne comme une bouton sur le nez puait si fort que les cloisons nasales de Ridcull n'allait pas tarder a fermer boutique en barricadant le trou derriere elles. Et cette odeur c'etait l'air frais, mais pas un air frait comme on en a en se baladant au bord d'la mer non la c'etait vraiment un truc parsemé d'pique a glace qu'attendait la moindre occasion pour s'insinuer dans vos poumons et les perforer d'pars en pars. Autant prendre ses precaution, ce pourquoi le vieux se roula une cigarette a double dose. A Iwa, fumer relevait du plaisir, ici c'etait d'la survie en bonne et due forme. Bref le gus n'avait toujours pas jeté ne serait-ce qu'un coup d'oeil au formulaire qu'un de ses blaireaux tenait a present a 15 centimetres de son nez (a 45 de ses yeux donc). Le vieux gueula un bon coup, reajusta ses lunettes, lacha un coup d'oeil et relanca la jigue de plus belle, a coups de "bordels" et autres joyeusetés du meme genre quand un gamin apparut dans son dos (ce pourquoi il ne le remarqua pas d'ailleur) et, sans se gener de quoi qu'ce soit, surtout pas du reste par ailleurs, lacha la plus grosse erreur de sa vie,
"Encore heureux qu'on vous donne de la paperasse. Vous sentez si mauvais que ce ne serait pas étonnant que le papier ne s'enfuie avant même que vous ne le touchiez......faudrait vraiment une bonne raison pour vous laisser intoxiquer notre village."
A bien y regarder, et pour peut que l'ont soit vraiment precis, on aurait pus deceler un tressaillement au sein des cheveux du gus, lequel se retourna un peut plus rapidement qu'il l'aurait voulu. Une fois face a la tête d'ange ,qui dans 5 minutes a peut pres ne serait pas si belle que ca, il lanca, d'une voie a faire pêter du platre (avec aide d'une haleine bien chargé quand meme)
"Une bonne raison gamin ? Une bonne raison qu'tu dis ?! Mais bordel, si j'te foutais mon bras dans l'gosier et que j'tirai un bon coup sur tout s'qui depasse, sa t'semblerai convainquant pt'etre ?", sur ce, il marqua une pause, qui n'en etait pas vraiment une puisqu'il semblait s'eppoumoner a prendre une inspiration suffisament consequente pour reciter dans l'ordre tout les gros mots connus a ce jours, et les definitions qui allaient avec. "Mais bougre de p'tit sac a merde en conserve, tu pense que t'as ton mot a dire peut etre ? T'as trois poils au cul et tu t'sens plus pêter ? Attend d'faire tes dents, j'te r'parlerai quand t'aura d'la moustache mon gars ! Maint'nant degage"
Et avec le tact caracterisant le personnage de bon gout qu'il etait (ou s'imaginait être ... un des deux en tout cas), il bouscula le gamin d'un coup de coude qui en disait long sur son etat de colere. C'etait un comble quand meme. Un gamin lui donner des lecons a lui, lui qui avait donné le bain a 3 kage (c'etait bien sur une image, mais, in potencia, il aurait tres bien pus le faire !), lui qui le premier avait ouvert les arts ninjas au monde des Blaireaux ? Non c'te blague penssait il en s'foutant carrement face au gars d'la porte, le papier vide.
"Remplirais pas" fil il d'un air boudeur en guise de reponse au regard reprobateur du garde. Le probleme c'est que Ridcull etait habitué a ce qu'on lui reponde "oui monsieur" en toute circonstance. Cette circonstance la, il n'allait pas l'aimer du tout. |
| | | Sarian Seridan Genin de Kumo
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| Sujet: Re: Le cortege, le vieux con et la porte 2008-11-18, 08:39 | |
| Quasiment certain que la discussion tournerait à la dispute, au vu du caractère du vieux débris et des paroles qu'il venait de lui lancer, Seridan eut bientôt confirmation de ce qu'il pensait.
"Une bonne raison gamin ? Une bonne raison qu'tu dis ?! Mais bordel, si j'te foutais mon bras dans l'gosier et que j'tirai un bon coup sur tout s'qui depasse, sa t'semblerai convainquant pt'etre ?"
Bouché bée, surpris en apparence, Seridan exultait intérieurement. Cette fois ci, il avait bel et bien une EXCELLENTE raison de se défouler. Légitimement, il pourrait balancer tellement d'atrocités à cette vieille carne qu'il ne pourrait plus trouver en lui que des paroles saines et gentilles, tant il aurait déchargé son âme d'insanités et d'insultes. S'apprêtant à lui répondre sur le même ton, il n'eut pas le temps d'en placer une que le vieux continuait encore.
"Mais bougre de p'tit sac a merde en conserve, tu pense que t'as ton mot a dire peut etre ? T'as trois poils au cul et tu t'sens plus pêter ? Attend d'faire tes dents, j'te r'parlerai quand t'aura d'la moustache mon gars ! Maint'nant degage"
Cette fois ci, il semblait furax. Et le coup de coude qu'il lui décocha en était témoin. Peu impresionné par cet acte qui ne ferait même pas tomber un sac de paille, Seridan fut néanmoins écarté. Il lui restait des ressources physiques, à défaut d'avoir des ressources injurieuses.
"Remplirais pas"
La voix du grabataire retentit à nouveau, plus faible et contrariante que jamais. Il ne semblait pas disposé à remplir le formulaire. Tant mieux. Car tant que Seridan voudrait jouer avec ses nerfs, le garde ne devait en aucun cas le laisser filer si facilement. Le vieux avait marqué deux points. A lui de revenir au score.
-"Pourquoi croyez vous que ce papier existe, bon sang? J'ai peut être trois poils au cul et je commence peut être seulement à faire mes dents, mais au moins, l'un comme l'autre, il m'en reste! A en juger par le duvet mourant qui orne votre crâne, dans deux heures, vous serez chauve. Quand à votre machoire, je n'espère plus qu'elle puisse croquer une pomme sans s'effondrer."
Seridan se placa de force entre lui et le garde. Il n'allait pas laisser les choses se passer comme ca.
-"Remplissez ce foutu papelard, qu'on en finisse. Si vous n'êtes pas fichu de faire ca, vous ne servez à rien et vous n'avez plus rien à faire à Kumo." |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le cortege, le vieux con et la porte 2008-11-19, 19:29 | |
| Apparement, le gamin ne comprenait pas du premier coup. C'etait fort contrariant. Il etait resté sur place depuis une bonne dizaines de secondes mais apparement ca l'empechait pas outre mesure de continuer a degoiser ses conneries. A croire que le seul moyen de le faire fermer son claque merde une bonne fois pour toute c'etait de lui coudre le tout avec quelques kilos de fil bien dur. Mais a defaut de cela, Hidao aurait a envisager une solution plus premier degré qu'ca, une solution du genre poing dans la gueule. Le probleme c'etait que deboiter un gosse en long en large et en travers, c'etait pas au gout de tout l'monde, meme si c'etait legitime d'ailleurs. Et dans ce cas ci, c'etait non seulement tout a fait legitime, sinon necessaire. Bon la solution de necessité du vieux etait p'tet a revoir, mais quand meme ! Ce gamin qu'avait sans doute rien d'autre a foutre de ses journées, commencait a les lui hacher menus avec d'la ciboulette a s'attaquer a lui avec le genre de remarques que les jeunes branleurs estimaient le plus : Celles sur le physique. L'odeur, les ch'veux, les dents, le reste aussi. Comble du bonheur, histoire de pas s'rendormir le soir avec un simple palmares de connerie hors norme (a defaut de "Non egalable"), le gamin s'appropriait le droit de gueuler des ordres au vieux et d'estimer, du haut de son experience de crotte de nez, le degré d'utilité de Ridcull, lequel se retourna si violement que le vent lui flanqua une gifle au passage, pour lui faire
"Non mais dis donc gamin, tu crois qu't'es en mesure de quoi qu'ce soit la ? Si on etait pas d'vant ton village de baltringues, la ouais tu s'rai ptet en mesure de bouffer du gravier avec mon assistance. T'as rien a foutre la. C'est le boulot de monsieur d'acceuilir tout l'monde par ici, ecuma il en designant du pouce le garde posté a l'entrée.
Toujours tourné vers le ptit gars, Ridcull envisagea une approche bien plus differente de la chose. Ceci fait, il se retourna vers le garde qui m'avait toujours pas laché un mot depuis le debut de la scene et lui souffla d'un air de conspirateur debutant..
" D'ailleur a votre place, je s'rai pas tres content hein. Le gosse la bas, la, il essaye de vous piquer votre place, que vous occupez a merveille soit dit en passant. J'dis ca comme ca mais si y'avait quelqu'un avec de bonne raison pour le basarder dans l'ravin, ce s'rait bien vous hein."
Cette ridicule tentative de la methode de procedure dite de "la fouine" realisée, notre gaillard vit le garde le considerer un instant (avec un dedaint pas possible d'ailleur) avant d'ajouter.
"Sa me regarde pas. Tout s'qui m'interesse c'est que vous remplissiez ce papier. Ca va bientot etre l'heure de ma pose"
Hidao resta planté ainsi, quelques secondes, sa bouche et ses bras pendant tellements qu'on pouvait se demander s'ils ne faisaient pas un concours. , avant de lacher son incontournable et quasi-ceremonial "BORDEL !", dont les echos allerent joyeusement se perde dans la montagne afin d'y effrayer la faune logeant dans le coin. Enfin, sans se retourner vers le gamin dont le visage devait sans doute se perdre dans un sourire plus large que son torse, Hidao lacha dans un vent (que dis-je ? un vent, c'est une bourrasque, c'est une Galeme, une Rafale, diable, c'est un Mistral) de depis
"Bon allez, refile moi ca que j'y foutte mon encre" |
| | | Sarian Seridan Genin de Kumo
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| Sujet: Re: Le cortege, le vieux con et la porte 2008-11-20, 07:23 | |
| Seridan observa attentivement la réaction du vieux. Elle ne se fit pas attendre, et fut à la hauteur de ce qu'il espérait.
"Non mais dis donc gamin, tu crois qu't'es en mesure de quoi qu'ce soit la ? Si on etait pas d'vant ton village de baltringues, la ouais tu s'rai ptet en mesure de bouffer du gravier avec mon assistance. T'as rien a foutre la. C'est le boulot de monsieur d'acceuilir tout l'monde par ici"
Son franc parler était vraiment tordant. Une facon de s'exprimer qui lui vallait la palme des eclopés du vocabulaire, tant son son registre grossier était à faire pourrir les fleurs de honte.....à moins que ce ne fut de la peur? Mais ce dont Seridan ne se doutait pas, c'est que le vieux en question flanche.
" D'ailleur a votre place, je s'rai pas tres content hein. Le gosse la bas, la, il essaye de vous piquer votre place, que vous occupez a merveille soit dit en passant. J'dis ca comme ca mais si y'avait quelqu'un avec de bonne raison pour le basarder dans l'ravin, ce s'rait bien vous hein."
Une tentative navrante de manipulation de base. N'importe quel niais pouvait voir venir à des kilomètres qu'il ne pensait pas un mot de ce qu'il disait. Il traitait presque le garde de tous les noms, refusant de marquer quoique ce soit sur sa feuille, et maintenant, ce même garde occupait "à merveille" sa place? A d'autres.
"Sa me regarde pas. Tout s'qui m'interesse c'est que vous remplissiez ce papier. Ca va bientot etre l'heure de ma pose"
Dans les dents. Le garde, à défaut de vraiment être intelligent, n'était pas si dupe. Il avait percu la chose, sans doute, malgré le fait que son envie pressante de faire remplir le papier du vieux fut davantage intimée par l'envie de partir en pause plutôt que par pur devoir. Mais le résultat était le même: il venait de remettre en place l'un des plus désagréables babouins que Seridan ait jamais vu. D'abord un chouya interessé par le comportement du vieux débris, Seridan fit une grimace décue lorsqu'il céda finalement aux aspirations du garde.
"Bon allez, refile moi ca que j'y foutte mon encre" *Quoi? C'est tout? Bon sang, moi qui croyais pouvoir m'amuser encore un peu.......enfin, je pense avoir quand même retiré une idée de tout ca......ma rencontre avec ce tas de compost ambulant n'aura pas été inutile.*
Retournant sur ses pas et s'éloignant de la porte, Seridan s'arrêta un instant puis se tourna vers le vieux. Un petit Finish pour la route? Sans hésitation. C'aurait été dommage, sinon.
-"Et la prochaine fois que vous tenterez d'échapper à l'administration locale, le papier, je vous le fais manger. Quand bien même il vous sortirait par le derrière, il serait au moins rempli!" |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le cortege, le vieux con et la porte 2008-11-20, 13:39 | |
| Hidao venait de remplir le champ 'occupation' quand le gamin lui passa a quelques centimètres de l'épaule gauche. fort malencontreusement, le vieux louppa complètement le croche patte improvisé a la derniere minute qu'il voulait lui tendre, ce qui au final, et a force d'étaler sa jambe en avant comme un crabe qui n'aurait pas compris le concept de "latéral", lui balança une crampe directement dans le molet. Le garde resta de marbre, le gamin (chose étonnante) également, Hidao lui éructa entre ses lèvres un "branleur" a l'amer gout de défaite et donc de meurtre. C'aurait été chose a reconsidérer si le gamin n'avait pas une nouvelle fois étalé sa grande connerie a la face du gus en l'insultant a nouveau et, innovation interessant sinon amusante, en le menaçant carrément. Le formulaire n'avait pas encore atteint le sol qu'Hidao aggripait déjà le gaillaird par le colbalk', lui balancant carrément et sans frioriture une baffe singulièrement représentative de son degré de colère qui, de toute manière, était du genre à transparaitre au travers de l'énorme venne, pompant son contenu plus vite qu'un shadock, que son front ornait d'entre ses rides. Secouant alors sa prise au rythme de ses mots, il déclara avec le calme propre a toute éruption volcanique
" L'administration locale gars ? mais espèce de minable petit cornichon d'mon cul, dans trois jours, l'administration ici, c'est moi ! Tu veux m'foutre ton papier d'merde dans la gueule pour me l'ressortir par l'arriere train ? Bin sa m'parrait réglo vu qu'd'ici une semaine j't'aurai fais bouffer toute la paperasse du pays, et jusqu'au moindre p'tit bloc note, dans le sens inverse ! T'a interêt a serrer les fesses et a marcher droit si tu veux pas que j'me serve de ton cul d'singe en guise de corbeille à papier c'est clair ?!"
Lachant le gamin, remué dans tous les sens (vraiment tous, on a vérifié) pendant cette plaidoirie, Ridcull s'accorda même une petit plaisir en lui mimant (magnifiquement d'ailleur, on supposait une habitude) l'insertion d'un objet contendant (euphemisé, ici a son poing) dans un trou dont on pouvait supposer l'emplacement sans être trop callé en anatomie. (ici remplacé par un index et un pouce se joignant de bout a bout). Le fait que l'index et le pouce aient a se décoler l'un de l'autre au cours de la mimique (Acte 2 : ouverture de l'action ---> il s'agissait la d'une tragedie conforme aux règles de l'art) n'etait en rien rassurant quand a l'éventualité d'un passage a l'acte avec interraction d'un tas de papier gros comme un ballon d'basket. Enfin, ceci fait, et après un ènieme regard en coin, Hidao retourna a ses affaire qui, soient dit en passant, avaient atteris dans une flaque de boue bien froide. Nouveau juron, après lequel s'engagea une séance de nettoyage de formulaire sur un pelage de blaireau, le tout mené d'une main assez malhabile pour que la pauvre bestiole reçoive le papelart dans le museau par trois fois. M'enfin bref, Ridcull, une fois le papier plus ou moins propre, congedia ses blaireaux d'un signe de la main qui aurait tout aussi bien pus passer pour une menace de mort. Le papelart remplis, Ridcull en fit une dernière lecture pour y ajouter d'éventuels point d'exclamation dont il estimait l'absence d'un oeil mauvais. C'était, d'après lui, le genre de ponctuation par laquelle toute phrase devait naitre et toute phrase devait se terminer, poussant le vice jusqu'à en insérer ça et la au milieu de certaines d'entre elle qu'il devait juger trop peut expressive, quitte a piétiner sans vergognes toute regle de grammaire universelle. Si on le lui avait demandé, le mot Cucurbitacé aurait du s'écrire 'cu!curb!it!acé' et les pronoms relatifs auraient du être remplacé par une serie de points d'exclamations plus ou moins nombreux selon la nature de leur sujet. Le garde lut d'un oeil attentif l'objet de toutes ces prises de becs puis, du même air ahuris qu'Hidao lui reconnaissait comme singulier, lui lanca " Veuilliez patienter, vous allez être mis en relation avec le personnel nécessaire". Le répondeur téléphonique était né, et avec lui, quelques insultes dont on ignorait jusqu'a l'existence aujourd'huis |
| | | Sarian Seridan Genin de Kumo
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| Sujet: Re: Le cortege, le vieux con et la porte 2008-11-21, 07:15 | |
| Seridan eut à peine le temps d'en rajouter davantage que le vieux sembla déborder d'énergie. Au vu de la vitesse à laquelle il aggrippa, avec une incroyable dextérité pour son âge, le cou de Seridan, la dernière remarque qu'il venait de lui lancer l'avait mis hors de lui. S'ensuivit une tape, qui elle, restait représentative de l'état de décomposition de l'agresseur, laissant malgré tout une marque rouge sur sa joue. Du reste, il fut secoué dans tous les sens, la vieille carne se balancant comiquement bien plus que celui qu'il voulait malmener.
" L'administration locale gars ? mais espèce de minable petit cornichon d'mon cul, dans trois jours, l'administration ici, c'est moi ! Tu veux m'foutre ton papier d'merde dans la gueule pour me l'ressortir par l'arriere train ? Bin sa m'parrait réglo vu qu'd'ici une semaine j't'aurai fais bouffer toute la paperasse du pays, et jusqu'au moindre p'tit bloc note, dans le sens inverse ! T'a interêt a serrer les fesses et a marcher droit si tu veux pas que j'me serve de ton cul d'singe en guise de corbeille à papier c'est clair ?!"
Libérant enfin son étreinte éprouvante, sans doute plus pour lui que pour Seridan, il commenca à mimer ses propres menaces. Retenant avec grande peine son envie d'éclater de rire, il observa simplement le vieux, comme un animal qui observe l'arbre sur lequel il se soulagera pour la première fois. Le formulaire que l'arbre en question devait remplir était désormais bien sale, tombé au mauvais endroit, au mauvais moment. Son nettoyage fut laborieux, et comique, comme tout le reste. Mais Seridan en retint des choses utiles.
*Donc, il peut faire ce qu'il veut ou presque de ces blaireaux.....ca, c'est intéressant.*
Au passage, il prit soin de regarder la feuille, autant qu'il le put et à bonne distance. S'il était à nouveau attrapé, peu importe le rôle et l'importance du vieux, il se défendrait vigoureusement, et tant pis s'il l'envoyait droit dans un cercueil.
*C'est quoi, cette écriture......il écrit n'importe comment. Huh? Des points d'exclamations partout? Ce type est désespérant.......*
Ayant finalement rempli son formulaire, au vu de la quantité d'encre qu'il venait de gâcher en caractères malhabiles ou inutiles, le vieux dut néanmoins faire face à une dernière épreuve, imposée par le garde.
" Veuilliez patienter, vous allez être mis en relation avec le personnel nécessaire" -"Je vais peut être vous servir de corbeille à papier plus tard, mais là, c'est vous qui l'avez dans le cul....."
Une autre remarque malheureuse, mais qui ne lui avait pas échappé. Douce vengeance que celle de l'attente, pour une personne aussi impulsive. Et puisque cela ne faisait que commencer....
-"Au passage, je ne connais pas encore le nom de la plus croulante et décomposée personne de Kumo......je vous donne le mien quand même, vous rêverez à moi lorsqu'un papier se dirigera dangereusement vers vous, l'air menacant. Seridan Sarian....j'aurais pu être enchanté, mais je le suis malheureusement autant que vous." |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le cortege, le vieux con et la porte 2008-11-21, 17:39 | |
| Une foutu coallition avait due se monter discretos pour pourir la journée du vieux gars, lequel écumait littéralement de rage. Il arrivait devant les portes et on l'acceuillait a coup d'paperasse, d'insultes et de moqueries. N'importe qui aurait envoyé chier tout s'qui bouge après ce genre de moment. Mais pas lui. Lui, il allait attendre, quitte a aller s'rouler dans l'herbe pour évacuer les poils lui picotant le dos. Oh oui, il allait attendre autant de temps qu'il le faudrait. Et quand enfin, ces abrutis d'montagnards parés d'caches sexe en peau d'chamois lui auraient attribué le rang qui lui était dévolu, il se farcirait tous les trous du cul qui auraient le malheur de l'offusquer. Et pour ce faire, Hidao ne s'inquiétait pas trop. Il avait bien assez d'experience dans le domaine pour savoir qu'il n'était pas nécessaire de se chercher préalablement une excuse pour, disons, inscrire la forme du visage de quelqu'un sur une pelle. Il y avait toujours une excuse qu'on oubliait quelque part et qui serait bien suffisante pour expliquer son acte. Et si d'excuse il n'y avait pas, alors on l'inventait. Et, comme l'eut dit un grand penseur contemporain, "toute invention est bonne a prendre". De toute manière, en l'état des choses, Ridcull avait l'embaras du choix quand a l'excuse a fournir pour éparpiller le gosse aux quatre vents. Cette espèce de raclure de poil de cul loupait toutes les occasions pour mettre hors tension son générateur de connerie. Et, comme fois s'avère bien plus souvent coutume qu'on ne le pense, le gamin se priva une nouvelle fois d'une vie sans emmerde en articulant un nouveau monceau de trouvaille en terme de calomnie. Ridcull n'écoutait même plus (enfin, il faisait semblant, car ayant du mal a faire abstraction) Le garde etait partis et Ridcull se trouvait a présent seul avec le chiard, son esprit pesant douloureusement le pour et le contre d'un meurtre dissimulé en chute d'alpinisme. Le contre ne se resumant qu' a un vague : 'emmerdes en perspective', le pour l'emporta haut la main. Un vote totalement démocratique d'entre les neurones du gus n'ayant laissé que peut de considération pour le partie de la défense. Bref, le jury délibérait coupable, et le jury avait toujours le dernier mot; Ridcull devait s'exécuter. (Une inventive manière de se donner bonne conscience). Le vieillard s'approchait cette fois du gamin en se frottant le menton d'un air inquisiteur, l'air de celui qui vous considérait tout entier, de la moindre ampoule du pied a la plus infime peliculle parsemant vos cheveux. L'air de celui qui allait vous tuer, et ne s'en cachait pas vraiment ... Et comme si, Hidao trouvait le procédé trop peut explicite, il rajouta
" Dis voir gamin, tu connait un moyen de te liberer de 2 poids d'une tonne et d'mi en moins d'un quart de seconde ? Pas de réponse Non ? tant mieux alors. Sa m'évitera de chercher plus loin."
Sur ces belles et réconfortantes paroles, Hidao s'appreta a appeler ses deux portes boudins dociles quand un *fwuip* se fit entendre, précurseur de l'arrivé de quelques gus du village, apparements plus allertes et moins moux que le garde qui, malgré tout les accompagnait. La petite équipe considéra Ridcull quelques secondes, avant de s'attarder sur ses mains qui arboraient un signe étrange (bref celui des blaireaux).
"Qu'est ce que vous vous apprettiez a faire Ridcull ?" balança froidement l'un d'eux ? "Buter ce p'tit con" assena carrément un Ridcull sur un ton qui aurait foutu meme un rocher sur le cul. C'était l'heure de la grande merde, et c'était d'autant plus malheureux que Ridcull maitrisait cette constante a fond. |
| | | Sarian Seridan Genin de Kumo
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| Sujet: Re: Le cortege, le vieux con et la porte 2008-11-22, 18:38 | |
| Le vieux n'avait apparement pas apprécié la remarque, mais Seridan n'en avait cure. Il s'amusait comme un fou, malgré le degré de dangerosité qu'il pouvait sentir émaner de l'ancestrale personne qui l'observait. Et son air inspirait toutes les craintes du monde, et sans doute autre chose qu'une simple vague d'insultes, cette fois. Le garde n'était même plus là pour le retenir. Ce qui voulait dire que Seridan avait le champ libre pour lui faire manger toutes les cannes de soutien du monde.
" Dis voir gamin, tu connait un moyen de te liberer de 2 poids d'une tonne et d'mi en moins d'un quart de seconde ?"
Peu surpris par cette question, Seridan semblait s'en délecter, la dégustait. Cette phrase voulait tout dire. Il passerait bientôt à l'action. Il n'eut d'ailleurs pas le temps de répondre, si tant qu'il lui soit passé par l'esprit de dire quoi que ce soit.
" Non ? tant mieux alors. Sa m'évitera de chercher plus loin."
Le vieux commencait déjà à composer des signes. Deux poids d'une tonne et demi? Certainement des rochers. Mais comment les transporterait il? Une lumière scintilla soudain dans l'esprit de Seridan. Allait il rappeller ses blaireaux? Il n'eut pas à se poser davantage la question qu'une troupe arriva sur place, pensant sans doute le sauver. Grossière erreur? Oui et non. Parce que oui, il n'avait pas besoin qu'on le sauve de quoique ce soit. Et non car la situation se corsait encore davantage pour le désagréable vieillard, apparement encore plein de ressources.
"Qu'est ce que vous vous apprettiez a faire Ridcull ?" "Buter ce p'tit con"
La réponse surprit cette fois ci totalement Seridan. Différent. Il en était certain, maintenant, cette vieille carne était différente des autres personnes qu'il avait croisées jusque là. Le ton qu'il avait employé était témoin d'une envie de tuer non négligeable. Et s'il l'avait aussi facilement, les gardes ne devaient pas l'inquiéter. Prenant un air appeuré, Seridan s'écarta légèrement.
-"Je.....attendez, c'est une blague? Il va vraiment.......vous êtes taré!? Tout ca parce que vous n'êtes pas foutu de respecter les règles?? Je....j'en toucherai deux mots au Raikage!!"
Bien loin d'être aussi terrifié qu'il en avait l'air, Seridan jubilait. Les choses évoluaient à toute vitesse. La vengeance qu'il désirait tant avoir sur Gen'ei reculait lentement, laissant la scène présente au premier plan. Tant pis pour l'entrainement. Casser cette pourriture de vieux était désormais sa priorité. Car s'il avait, effectivement, autant de droits qu'il semblait le faire croire, il pouvait, si pas concrétiser son envie de meurtre, faire de sa vie une situation problèmatique perpetuelle. Et ca, foi de Seridan, il ne l'accepterait pas. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le cortege, le vieux con et la porte 2008-11-22, 21:50 | |
| [ desole pour la taille riquiqui. j'ai une phen flemomenale ce soir ]
Le timming etait parfait comme d'habitude. L'aurait suffis de quelques secondes pour virer le merdeux du décors DANS le decors (contresens a mediter) suite a quoi, une équipe de shinobis se serrait ramené, l'un d'eux aurait crus voir une vague silhouette s'embrayer dans le vide a toute vitesse. Un autre aurait entendu quelque chose ressemblant a un cris etouffé sous un morceau de tissus, puis plus rien, puis l'écho assourdis d'un *BONG*. On aurait bien sur vérifié les lieux mais sans résultat. Hidao, en tant que dernière personne a avoir vu le gamin vivant, aurait été soupsonné mais tout le monde savait que ce qui empêchait les ninjas du coin de faire règner la terreur c'était la facilité avec laquelle il perdait le fil de leur idées si on se livrait a une manoeuvre aussi diabolique que tout nier en bloc, ce que le vieux aurait fait. Il s'en serait tiré avec une mauvaise réputation et des regards en biais dans la rues, ce qui, de toute manière arriverait bien un jour ou l'autre (de la semaine qui suivrait). Le gamin serait mort, et Ridcull aurait été beaucoup moins antipathique que s'il avait été convaincu que le mioche respirait encore le même air que lui. Au lieu de ça, le gus allait devoir faire son oeuvre sous les yeux de trois gus qui n'allaient pas tarder a suivre s'ils exprimaient leur mécontentement avec un peut trop de zèle ( le "euh, non s'il vous plais monsieur" s'apparentant a du zèle bien évidement). Non vraiment, plus ce rejet d'mouche a merde conservait ses 6 litres de sang dans l' bide, plus les gens du coin allaient chier des melons au petit déjeuner. (insistons sur la marque du pluriel). Soudain le gamin recula en affectant un caractère de fils a maman tapissant son froc d'un gouter trop riche en fibres, ce qui fit grimper le rognometre de Ridcull jusqu'au rouge.
"Non mais tu t'fous du monde ?! Tu m'vomis a la gueule avec le sourire et des qu'je bouge les mains, t'évacue par en d'ssous ?!"
Non, sa paraissait trop irréaliste. Si c'était le cas, ce gnome ne méritait même pas de jouir de plaisirs aussi modeste (tout dépend du degré de démangeaison) que d'se gratter le nez. Non, y'avait forcement autre chose. Hidao avait assez bouffé les pleines poignées de merde que lui avait envoyé le gamin pour savoir qu'il était sans doute pleins de trucs, mais pas couille molle. Et un petit regard de travers suffit a en apporter confirmation, faisant cette fois pêter l'aiguille du rognometre du compère, lequel gueula sans retenue aucune a l'encontre des ninjas (un poil effrayés), comme pour les prendre a témoins.
"Non mais y s'fout de not' gueule ce jus d'bite ! Y sourit ! Y sourit que j'vous dis !! Non mais r'gardez moi ce branleur ! C'est comme sa qu'vous élevez vos gosses par ici !? Eh bin putain, dans trois s'maines, y vous faudra une dérogation a mon nom pour forniquer bande de démagos !"
Se retournant vers le gamin, Hidao jubila
"Toi. ohh toi mon p'tit gars, j'vais t'refaire une éducation toute neuve a coups d'canne et de dictionnaires. Tu pass'ra tous lundi, jeudi et samedi vers 19 heure a mon bureau pour que j'te r'mette dans l'droit chemin a ma facon. Tu va marcher au pas jusqu'à s'que t'en ai oublié le concept de pas chassé !"
Sur ce, il se retourna une nouvelle fois vers les ninjas qui retenaient leur respiration
"Vous ! Même programme pour vous bande de feignasses, même jours, a 8 heure ! Main'tnant qu'on a finis, on rentre, j'ai soif. Et c'est toi qui paye !" Finit il en désignant du doigt le petit gros binoclard du groupe, pré-exposé aux araignées dans le calbut', bloquage dans son propre casier ou aux vols de déjeunés a la cantine du midi des sa naissance. |
| | | Sarian Seridan Genin de Kumo
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| Sujet: Re: Le cortege, le vieux con et la porte 2008-11-23, 08:49 | |
| Ca avait fait mouche. Nulle personne plus que "Ridcull", puisque tel était son nom, n'était aussi susceptible.....et n'avait de réaction aussi tordante. Le vieux était hors de lui. Seridan n'espérait de toute facon aucun remord, aucune clémence de sa part. Si c'avait été le cas, il se serait donné un malin plaisir de le remettre sur une base de reflexion bien moins saine et plus impulsive. En l'occurence, il n'y avait pas besoin de tout cela. Le vieux hurla littéralement dans les oreilles des gardes. Il soupconnait, et à juste raison, que Seridan ne se moque de lui. Qui d'autre qu'un pourri peut percer un autre pourri à jour?
"Non mais y s'fout de not' gueule ce jus d'bite ! Y sourit ! Y sourit que j'vous dis !! Non mais r'gardez moi ce branleur ! C'est comme sa qu'vous élevez vos gosses par ici !? Eh bin putain, dans trois s'maines, y vous faudra une dérogation a mon nom pour forniquer bande de démagos !"
Avec un ton pareil, c'était certain: le vieux allait avoir une réputation encore plus abominable que la sienne. Ce qui frappa Seridan, car il semblait s'en ficher totalement, comme si le monde entier pouvait bien le détester sans qu'il n'en tremble des sourcils. Il y avait encore beaucoup à apprendre sur lui, et comme si le vieux crouton l'eut entendu, son idée trouva là une chance de se concrétiser.
"Toi. ohh toi mon p'tit gars, j'vais t'refaire une éducation toute neuve a coups d'canne et de dictionnaires. Tu pass'ra tous lundi, jeudi et samedi vers 19 heure a mon bureau pour que j'te r'mette dans l'droit chemin a ma facon. Tu va marcher au pas jusqu'à s'que t'en ai oublié le concept de pas chassé !" -"Une.....éducation?"
Lundi, jeudi, et samedi vers 19 heures? A son bureau? C'était parfait. Si le vieux ne tenait pas la semaine, cela débarasserait Seridan d'un problème, aussi distrayant fut il. S'il tenait, les cours promettaient d'être intéressants et intenses. Mais ca n'allait pas passer si facilement. Il fallait corser un peu les choses.
-"Vous rêvez! Vous croyez que je n'ai que ca à faire, de tenir la papatte à une ordure telle que vous?? Ca vous éclate peut être de menacer les gens et de les insulter, mais j'ai un pays à servir et à defendre, moi! Et pas contre mes propres compatriotes!"
Bien lancé. Mais cela ne suffisait pas. Ne prenait il pas les gardes pour ses pions personnel, ce débris bruyant, afin de mieux le casser? Pourquoi Seridan ne ferait il pas de même? Juste pensée. D'autant que la facon dont son "professeur" s'adressait aux gardes lui facilitait la tâche.
-"Et vous, bon sang, vous pourriez le calmer, non? Vous êtes gardes, ou bien livreurs de fruits et légumes?? Si ce type le décide, il peut mettre le pays à feu et à sang simplement parce qu'il lui faut veiller dessus! Il a voulu me buter, bon sang, et il fera de même avec ceux qui agiront purement et simplement pour Kumo, mais qui ne marcheront pas dans son sens!" |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le cortege, le vieux con et la porte 2008-11-23, 19:43 | |
| Le groupe de shinobis parut pris au dépourvu devant l'excès d'assurance et surtout d'initiative du vieux Ridcull. A la base, ils étaient venus imposer leur lois et régler l'affaire une bonne fois pour toute avec l'être le plus insupportable que la terre eut portée (on ne lui avait pas demandé son avis à celle la). Et au final, les trois membres du groupe se retrouvaient punis (disons s'qui est), et regardaient leurs pieds avec insistance comme s'ils venaient de se rendre compte qu'ils avaient tous le même nombre d'orteils et que cette information relevait de la plus haute importance. Du coup, Ridcull partageait une relative intimité avec le gamin qui essayait tant qu'il le pouvait de prendre les ninjas (dont on attendaient qu'un bonnet d'âne leur apparaisse sur le crane) à partis. Tous rendirent leur regard au mioche mais aucun ne put balancer d'argument plus convaincant que "euh ...", "Bin ..." ou "En fait ...". Même pas un "c'est a dire que ...", non. Ridcull avait tellement réduit leur volonté au grade zero que tous s'évertuaient à ne pas balancer plus de 2 syllabes d'un coup, de peur que le vieux n'apprécie pas l'une d'elle. Hidao avait pour ça un certain don, il fallait le reconnaitre. Tellement regarder les gens d'un oeil inquisiteur que même s'ils ne se chiaient pas dessus sur le coup, ils s'y forçaient pour la forme. Les enterrer sous une montagnes d'insultes de sorte que leur bouche ne puisse même pas produire de son vu que de toute manière, quantité de "Gros tas", "Bique en gelé" ou autre insultes bien sentis les paralysaient. Leur tourner autour en poussant force de "Huummm", en se grattant le menton et en les examinant de haut en bas et inversement, de sorte que toute tentative de rebelion soit, non pas tuée dans l'oeuf mais bien avant. (de l'ordre de tuer un gars parsqu'on savait d'une maniere ou d'une autre que ses petits enfants seraient calamiteux). Le plus effrayant étant encore que Ridcull maitrisait cette capacité (fort utile en terme de sociologie) de façon inné, et le tout avec une nonchalance qui allait de soit. En fait, il s'agissait là d'un redoutable politicien en puissance, encore eut il fallut qu'il ne soit pas imperméable aux termes "économie" et "relation sociale". A l'idée du vieux gus, les deux termes s'apposaient respectivement en cuisine et aux cabinets, ce qui, bien que soulignant une forme de raison malgré tout, n'était pas au gout de tout le monde (puisqu'on parlait ici de sa cuisine et de ses cabinets). Le gamin se plaignait donc, le vieux n'y entendait goute, et les ninjas eux partageaient une réorganisation mutuelles de leur idée dont la prime consisterait dorénavant en "fermer sa gueule a tout jamais". Ridcull s'avancait maintenant prudemment (c'est a dire en prenant soin de mettre son pied droit devant le gauche, suite a quoi on y mettait le gauche et on recommencait le tout sans s'y perdre). Arrivé a hauteur du gamin, lequel esquissa un mouvement de recul que le vieillard, dans son eternel scepticisme, supposait feint, notre malsain-maritain prit l'oreille du gamin et la tira legerement (aussi legerement qu'une demi tonne tendait a imposer sa direction à une feuille morte : " l'armoire a glace, à present suspendu au dessus du vide, entraina 'legerment' la feuille morte accroché a sa poignée dans sa chute"). Une fois l'oreille ayant doublé de volume, verticalement parlant, le vieux y fourra, avec son habituel zeste de self-control, les quelques mots que voici
"On discute pas trou du cul !!! Lever à six heure, 300 pompes !!! si j'te croise dans la rue et que j'vois qu'tu largue pas une flaque de sueur tous les deux metres, tu piss'ra du sang à t'en assecher le bigornaud !!! Mant'nant dégage, j'veux plus t'voir !" Tournant la tête il ajouta, a mi chemin vers l'oreille endolorie du gosse " Et vous aussi, dégagez, vos têtes de con m'foutent de l'echzema !!"
Bodel, si y fallait qu'sa pisse droit pour que tout tourne rond par ici, Hidao s'en satisferait. Apres tout, c'était quand même mieux qu'le contraire (en ce sens que pisser rond pour que tout tourne droit serait assez salissant) |
| | | Sarian Seridan Genin de Kumo
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| Sujet: Re: Le cortege, le vieux con et la porte 2008-11-23, 20:47 | |
| Seridan se retint de soupirer de dépit. Aucun garde ne semblait vraiment motivé à stopper Ridcull, de sorte que la scène, supposée être amusante pour lui et terrible pour le vieux crouton, n'était pas plus handicapante que ca. Au contraire, il semblait disposer de tous les droits avant même d'avoir recu quelque poste que ce soit, de sorte que les paroles de Seridan semblaient avoir effrayé le vent, et le vent seulement.
*Tch......et c'est avec ca que je dois affronter ce vieux con? C'est vraiment génial!*
Sans doute fort de sa "victoire psychologique", le vieux s'approcha de Seridan, qui ne réfléchit pas davantage. Reculant légèrement, l'air inquiet, il ne put s'empêcher de penser qu'il pourrait bien le tuer que les gardes n'oseraient agir ou en toucher mot à qui que ce soit. Mais bien loin de songer au meurtre, Ridcull lui tira simplement l'oreille. Avec la délicatesse d'une enclume s'écrasant sur une boite de céréales, et avec une voix pouvant facilement démolir deux ou trois épaisseurs de murs.
"On discute pas trou du cul !!! Lever à six heure, 300 pompes !!! si j'te croise dans la rue et que j'vois qu'tu largue pas une flaque de sueur tous les deux metres, tu piss'ra du sang à t'en assecher le bigornaud !!! Mant'nant dégage, j'veux plus t'voir !" -"Hein?? Vous êtes barré!?"
Se dégageant en flanquant une belle gifle dans la main du vieux, Seridan se frotta l'oreille. Ce n'était pas comme s'il souffrait physiquement, ou même mentalement, d'avoir subi une si ridicule lecon. Seulement, ses tympans étaient presque tous tombés dans le coma pendant quelques secondes, la voix mélodieuse du vieux ayant sans doute participé à ce triste désastre auditif.
-"Au diable vos pompes et vos flaques de sueur, espèce de malade! Votre programme ne m'apportera rien du tout, et si pour éduquer les gens, vous leur faites faire la grasse matinée, c'est votre problème! Et ne comptez pas sur moi pour vous éviter lorsque nous nous croiserons! Je prendrai soin d'être un obstacle permanent sur chaque chemin que vous emprunterez, et il n'y aura pas toujours des pleutres auprès de nous pour excuser votre comportement inqualifiable!"
Se dirigeant vers Kumo, Seridan le bouscula sans ménagement, tournant sa tête en direction des gardes au passage.
-"Quant à vous, je me demande vraiment si vous voulez la peine que Kumo gaspille son énergie à veiller sur vous. Des Aspirants Ninjas auraient été plus courageux!"
Continuant sa route, il ne parvint pas à se débarasser, malgré un tel plaisir que de rencontrer quelqu'un d'aussi coriace, d'un sentiment d'agacement concernant Ridcull. Il lui faudrait vraiment jouer serré, si ce déchet délabré venait à faire partie de son quotidien. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le cortege, le vieux con et la porte 2008-11-24, 20:41 | |
| [On va dire topic terminé. Chuis pas capable d'aligner deux mots correctement depuis hier soir, et de toute maniere, Ridcull aurait pas fait grand chose de plus si ce n'est rebalancer une couche d'insultes à la gueule des gardes. Donc on va en rester là. Merci en tout cas pour ton temp Seridan, c'était très marrant de rp avec toi. Voila ...]
... Vieux con versus sale mioche round 1 FINI. |
| | | Sarian Seridan Genin de Kumo
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| Sujet: Re: Le cortege, le vieux con et la porte 2008-11-25, 07:08 | |
| [Aucun souci. J'ai pris plaisir à RP avec toi également. Ce fut quand même intense.] |
| | | PNJ Kiri Admin
Nombre de messages : 1167 Village : Kiri 4ever!!! Date d'inscription : 30/12/2008
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| Sujet: Re: Le cortege, le vieux con et la porte | |
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| | | | Le cortege, le vieux con et la porte | |
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