Rencontre de la Team C!

Invité

Tenô Kyoufuu vivait chez son vieil oncle depuis l'incendie qui lui avait fait perdre ses parents et son toit. Son nouveau chez-soi, une maisonnette inconfortable, était située en dehors des murs de Konoha, à environ une heure de marche, en pleine forêt. Son oncle y vivait en ermite depuis une vingtaine d'années, et Tenô depuis quelques années seulement, peu après la mort de ses parents. Vivre, c'était tout de même exagéré: Kyoufuu n'y allait que pour dormir et manger. Il n'aimait pas la personnalité de son oncle, vieillard paranoïaque qui oubliait son nom une fois sur deux, et qui ne devait même plus savoir quel lien de parenté il avait avec Tenô.

En cette belle et chaude journée, Tenô sortit de chez lui, sans saluer son oncle, et s'en alla vers la forêt, au lieu de prendre par le chemin de terre qui zigzaguait à travers les arbres vers la route plus importante qui menait aux portes de Konoha. Il avait caché dans les bois son katana, une arme d'excellente fabrication, seul souvenir de son père. Le sabre avait survécu miraculeusement à l'incendie violent qui avait fait perdre à Kyoufuu les choses et les êtres qu'il chérissait le plus au monde. Bien que l'épée n'ait perdu en rien de son efficacité après l'incendie, le fourreau et le pommeau de l'arme avaient été noircis par la fumée, et malgré toutes les tentatives de son jeune propriétaire de nettoyer la crasse, elle n'était jamais partie, comme si l'arme était en deuil depuis ce jour funeste.

Après ce léger détour pour prendre son épée, Kyoufuu se dirigea vers la route, marchant tranquillement. Il était encore tôt, et il voulait profiter de la température fraîche de la forêt avant de devoir marcher sous le soleil brûlant, sans aucun moyen de s'en protéger. Le jeune ninja connaissait ce coin de forêt comme le fond de ses poches, puisqu'il s'y promenait de longues heures à tous les jours, s'il le pouvait. Il était même capable de s'y diriger la nuit, du moment que le ciel soit clair pour qu'il puisse se diriger grâce aux étoiles, une technique que son père lui avait apprise dès qu'il avait été en âge de la comprendre.

Après une vingtaine de minutes de marche, il arriva sur la route qui allait le mener au village caché de la feuille. Une charrette tirée par un cheval au galop faillit le renverser, son conducteur ne semblant pas s'être aperçu de la présence d'un jeune homme sur la route, contrairement à Tenô qui lui vit clairement le véhicule, qu'il évita de justesse en se jetant sur le bas-côté.

Le reste du voyage se déroula sans autre incident, sauf lorsqu'il aperçut le cheval qui galopait devant le conducteur de la charrette qui tentait vainement de le rattraper, en lui hurlant des insanités. Kyoufuu les regarda passer avec un sourire, croisant les doigts en souhaitant que le cheval ne finisse pas en steak.

Quelques minutes après le passage du cheval et de son maître, Tenô arriva enfin devant les portes de Konoha, massives, représentation matérielle du début de son rêve: dépasser les attentes de ses parents en devenant ANBU. Il se doutait que ce ne serait pas du tout facile, mais il savait qu'il pouvait y arriver, grâce à sa vitesse et à l'épée de son père.
Mais pour l'instant il n'était qu'un genin, et il était la aujourd'hui pour rencontrer son senseï et ses compagnons. À l'exception des deux chuunins qui surveillaient la porte, il n'y avait personne à l'entrée du village. Kyoufuu avança jusqu'au kiosque ou les deux gardes étaient postés, et s'assit sur un banc à côté, attendant l'arrivée de son senseï.

Invité

Plusieurs heures s'étaient écoulé avant que le soleil ne se lève, et Kentari était là, dans un arbre, à attendre que la journée commence. Il ne rentrait plus trop chez lui depuis qu'il était devenu ninja. Il avait quelques petites missions par-ci par-là, mais il préférait dormir à la belle étoile et s'entrainer (quand il le pouvait). Grace à toutes ces nuits passé dans la forêt, il avait appris à reconnaître tous les son qui l'entoure. Même les arbres du village n'ont plus de secrets pour lui. En fermant les yeux, il était maintenant capable d'abattre un écureuil situé à plusieurs dizaine de mètres de là.

La journée commençait donc pour les habitant de Konoha, mais lui, il était déjà levé depuis bien longtemps. Il s'était placé près des grandes portes parce que c'est là qu'il doit rencontrer pour la première fois les membres de son équipe. Il attendit donc que ces derniers arrivent et remarqua qu'il y avait un peu de trafic sur la route du village. Il observa chacun des passant et reconnu quelque visages familliers de commerçant. Ce qui est bien quand on est ninja, c'est que vous pouvez voir les autres sans que les autres ne puissent vous voir. Et c'est exactement ce qui se passait en se moment. Kentari vit un jeune guenin arrivé, mais celui ci ne le vit pas.

Kentari l'observa une minute ou deux pour voir son comportement et remarqua que ce dernier portait un katana.

*Cest donc un épéiste... Intéressant. On est donc très différent. Quel idiot fais-je.*

Kentari le fit attendre une dizaine de minutes puis se déplaça furtivement pour se retrouver finalement adossé à un arbre à bonne distance derrière le guenin.

*Je ne dois pas me faire surprendre. On ne sait jamais.*

"J'espère que je ne t'ai pas trop fait attendre. Je suis Kentari Hochiho, ninja de Konoha!"

Invité

Le jeune aspirant dormait encore prêt d'une rivière, enfin, ce n'était pas de sa faute, il était rester assez longtemps dans la soirée devant cette rivière pour y regarder les multiples étoiles étant visible tant bien que mal. Et, pas de chance il s'était endormi en les regardant, le sommeil lourd il se réveilla d'un coup en sursaut, puis glissant par erreur il tomba dans la rivière, qui à cette heure là était très froide, même gelé, cela le réveilla de plein fouet, encore un bon réveil. Après cette chute non prévu il en sortit puis se secoua un peu histoire de se sécher, ce qui, bien évidement ne marcha pas si bien. Il prit la route de son logement, à cette heure si, dans la nuit d'ailleurs, la température n'était pas agréable à ressentir sur la peau. Le chemin n'était pas bien long, surtout ayant un pyjamas sur mesure, il machouillait encore sa manche droite mais il marchait tout de même correctement, il n'avait pas peur du noir ni des bruits quand il était seul. Son regard n'était pas fixe, il regardait de temps à autre les horizons de gauche à droite, pour se repérer. Après s'être écarter du lac et avoir parcourut la petite forêt, il arriva dans le Centre-ville, allant chez lui, il entra doucement, à son âge il avait une tutrice, vue qu'il n'avait que 10 ans et était sans parent, il lui fallait une tutrice ou un tuteur, mais la, c'était une tutrice. Sans même faire un seul bruit il se dirigea vers la salle de bain[je décris rien], puis se lava, ceci ne lui prit que 15 à 20 minutes, après cela, heureusement pour lui, il n'avait pas réveillé sa tutrice. Light se dirigea alors vers sa chambre, tout essuyé, sèche et propre, il mit un autre pyjamas, bleu ciel et aussi sur mesure, puis se coucha convenablement dans le lit, il ne voulait pas être en mauvaise forme pour le rendez-vous du matin avec l'équipe dans laquelle il avait été mit, une équipe dont il ne savait strictement rien pour le moment et allait tout en apprendre le lendemain. Donc, coucher, il ne prit pas beaucoup de temps pour s'endormir comme un bébé, il ne rêvait pas beaucoup de chose comme être un héros, lui c'était plutôt au lendemain qu'il rêvait, il se visionnait l'éventuel journée qu'il aura, ou alors de son avenir en tant que ninja.

Le matin, le soleil étant présent, Light se leva du bon pied puis alla dans la salle de bain de nouveau pour se laver encore, il n'aimait pas trop être sale, donc il se lava de nouveau, gardant ensuite son pyjamas bleu ciel, mais, sortant de la salle de bain, il se fit gronder par sa tutrice pour ne pas être rentrée la soir. Eh, elle c'était fait du soucis pour lui, beaucoup de sang froid mais put se raisonner à ce dire qu'il devait dormir dehors comme souvent, Light ne dit rien, sauf quand il s'excusa, puis la matinée reprit son cour comme beaucoup de gens font. Il déjeuna comme à son habitude, puis se brossa les dents, et se passa du temps avec Maya, c'était le nom de sa tutrice, après tout sa il sortit et se dirigea vers les portes de konoha pour le rendez-vous de son équipe. Le marché de konoha n'étant pas si grand aujourd'hui, il ne se dépêcha pas, prenant un peu son temps pour y aller, il n'était pas très bavard avec les autres mais savait se faire apprécier à sa manière, être souvent sage et ne pas être trop désagréable. Il arriva prêt des portes et se mit à ralentir, pour voir si d'autres personnes étaient déjà présent. Light vit deux personnes, commençant à parler, il continua donc son chemin puis, assez prêt d'eux mais pas trop, il prit la parole levant un peu la tête vue qu'il était plus petit qu'eux:

"Bonjours, je me nomme Light Telmarick ou Light Telma si vous le voulez. Je suppose que vous êtes vous aussi de la team C, donc je vous salut".

Il n'avait pas peur d'être prit pour un jeune garçon bizarre ayant un pyjamas trop grand pour lui, enfant plutôt une à deux tailles de plus que lui. Il ne fit rien après, attendant une réponse de leur part, il continua des les regarder, mais sans manger sa manche. Enfin, il connaissait ses deux coéquipiers, espérant aussi qu'ils s'entendent assez bien.

Sujet: Re: Rencontre de la Team C! 2008-09-11, 04:06

Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas revêtu cette tenue de shinobi classique. Pantalon large noir pourvu d'un étui à shuriken ceignant la cuisse, veste de jounin exprimant son grade... Il n'aimait pas vraiment porter ce genre d'habits, préférant se distinguer des autres par son originalité. C'était l'une des choses qui le complaisaient dans son appartenance à la Racine, à savoir le fait qu'ils n'avaient pas d'exigences spécifiques vis-à-vis de la tenue de leurs hauts-gradés. Il n'y avait qu'à en juger par les effets de Saï ou de Miharu tel qu'il paraîssait de coutume. La seule nécéssité était d'arborer visiblement le bandeau frappé du motif de feuille qui affirmait leur appartenance à Konoha. Pas grand chose, quand on peut s'habiller comme on le souhaite. Après tout, leurs habits étaient de coutume très sobres et dans des tons sombres pour ne pas dire intégralement noirs. Il s'agissait généralement de combinaisons proches du corps afin de faciliter leurs mouvements. Tandis qu'ici, il s'agissait plutôt de vêtement large. C'était loin d'être du sur-mesure, mais il faudrait s'en contenter, au moins devant les élèves. Pour le côté officiel, dirons-nous. Néanmoins, ça n'empêchait pas Miharu de déprécier le port de cet "ensemble de travail". Le fait qu'il ne le revête qu'exceptionnellement ne l'aidait pas à s'y accoutumer. La sensation qu'il avait dans ce costume était de ressembler à un gros pingouin avec un gilet vert, autant dire que ça aidait pas et que ça accentuait même cette sensation qu'il avait quand il était dedans. Vous savez, c'est comme quand vous avez une démangeaison au niveau du... Bas-ventre dirons-nous, pour ne pas choquer les esprits fragiles (tels ceux de Makoto ou encore de Takeo) et que vous ne parvenez pas à la virer. Bref, écourtons ce monologue vestimentaire qui a dû légèrement vous tenir en haleine tant son contenu était d'un fascinant fini. On va aussi écourter le passage p'tit déjeuner, à moins que vous vouliez savoir ce qu'a ingurgité Miharu avec autant de grâce et de délicatesse qu'un tracto-pelle en folie commandé par Chuck Norris, ce dont je doute à peu près autant que de l'authenticité de la poitrine de Mata.

Après s'être emparé d'un dernier petit ~~Pein~~ pain au melon qu'il goba sans préavis (en même temps je vois mal qui que ce soit prévenir un aliment qu'il va le bouffer, hormis peut-être Arane), il s'empressa de bondir hors de sa demeure. Ce, par la fenêtre. Ben oui, c'est plus pratique, moins chiant et plus classe de se taper un saut par la fenêtre ouverte que d'aller jusqu'à la porte, de l'ouvrir et de la fermer à double-tour en sifflotant un air bien connu de Patrick Sebastien. Tant était-il qu'il avait bondi au dehors de sa maison. Ou plutôt, du taudis miteux et bordélique qu'on pouvait appeler son chez lui. Malheureusement, il semblait avoir omis le fait que la fenêtre par laquelle il avait sauté ne donnait pas sur un sol quelconque, mais lui laissait tout de même grâcieusement en contrepartie l'opportunité de choîr de plusieurs dizaines de mètres et de se changer en pulpe sanguinolente à la rencontre du sol -pas propre le sol- du village -propre le village-. Mauvaise nouvelle, le hasard voulut cependant qu'il parvienne à se saisir d'une branche adjacente qui lui sauva son joli petit cul [Mata Hari ®]; bonne nouvelle, il se prit le bout de ladite branche en pleine gueule. C'est ce qu'on appelle se prendre un coup de bambou ou je ne m'y connais pas. Essuyant donc sa tronche encore plus ahurie qu'à l'accoutumée désormais maculée de boue et encore moins présentable que d'ordinaire -déjà qu'il avait une drôle de gueule le demeuré-, il entreprit de se diriger vers le point de rencontre où il devait retrouver ses élèves. Les pauvres gosses... Ayons une minute de silence pour ces malheureux...

.

..

...

Ouais moi par contre je continue hein, parce que je parle pas, j'écris, d'abord. Bref, il prit donc la direction du point de rendez-vous. Ou tout du moins en avait-il l'intention. C'est l'intention qui compte comme on dit. J'dis ça j'dis rien, parce que niveau sens de l'orientation... On peut dire pour faire simple qu'il est pas encore arrivé. Ben oui, parce que quand on a en tête que l'est est forcément à droite et l'ouest à gauche, qu'on inverse perpétuellement le nord et le sud, autant dire qu'on est mal barré pour trouver correctement son chemin. Mais aujourd'hui était un jour de chance pour l'ANBU 'NE'... Car il ne mit qu'une heure et demie, trois erreurs de route et une quinzaine d'incidents divers et variés afin d'être correctement aiguillé quand à la direction à prendre. Notons tout de même dans la liste des incidents précités le fait d'être atterri dans la réserve de lessive d'une blanchisserie. C'est donc parfumé à Dash (Lave plus blanc que blanc ® (D'où la couleur de peau du lascar)) qu'il reprit la route, couvert d'écorchures. Bien sûr, en voyant ça, on se dit "Ouah, comment il est trop classe lui! Blessé comme il est, il doit s'être battu farouchement pour accomplir sa mission!" Ouais bah non, c'est en se pétant la gueule dans les plants de roses d'une mamie gâteau qui l'agressa par ailleurs à coups de canne afin de lui faire reprendre conscience. Mais passons ce fascinant épisode de la vie d'un raté qui vous sera vendu après ce chapitre dans nos magasins-souvenirs, cher visiteurs. Parvenant enfin à son objectif avec la ponctualité d'un phoque du grand ouest asthmatique en plein désert -autant dire pas franchement à l'heure-, il n'était pas vraiment des plus présentables. Les cheveux ébourriffés, le corps parcouru de plaies et coupures de petite taille parsemant sa peau de top-model (parce que je le vaux bien ®), l'allure débraillée... Quoique non, au final, il avait pas vraiment l'air spécialement plus con que d'habitude. Encore que ce serait dur, vous avouerez. Faudrait bien une alliance entre Chuck Norris et son miroir pour surpasser la suprématie de Miharu en la matière. Mais Chuck Norris aimant trop ce que lui exprime son miroir à chaque fois qu'il pose les yeux dessus, il n'ôserait pas lui laisser encourir le risque de se mesurer à l'ANBU NE. Parvenant enfin au terme de sa route semée d'embuches -et de buches tout court dans laquelle ses pieds n'aimaient que trop se prendre-, il finit par sortir de nulle part -ou plutôt d'une forêt qui semblait particulièrement lui en vouloir- et bondit au-devant de ceux qu'il devina être ses élèves -oh miracle, de l'instinct-.

Il apparut au-devant des trois silhouettes réunies près des portes avec une légereté rare -l'absence de cerveau aide à vrai dire mais chut-. Portant la main à sa tête, il la plaça en salut militaire d'un air vaguement solennel -ledit terme lui échappant, comprenez la complexité de la chose pour ce pauvre garçon, chers lecteurs-, l'autre main sur la hanche.

Salut les jeunes! Je suis Asauchi Miharu, et on m'a chargé d'être votre senseï! Enchanté!

Invité

Tenô Kyoufuu attendait depuis au moins deux heures sous un soleil de plomb et commençait à ressentir les effets de la déshydratation, ayant été trop nerveux lors de son départ pour penser à emporter une gourde d'eau. La seule chose qu'il avait pu faire pour combattre la chaleur avait été d'enlever la veste beige qu'il portait presque constament. Mais maintenant que ses bras étaient découverts, ils grillaient joyeusement sous les assauts des rayons UV. Il allait sans doute attraper un cancer de la peau dans 10 ans, mais au moins il n'était plus couvert de sueur.
C'est donc dans un état semi-comateux que le jeune Genin aperçut pour la première fois ses deux compagnons. Le premier qui arriva était Kentari Hochiho, qui lui avait fait une sacrée peur en arrivant de derrière lui. Kyoufuu était fier de ses capacités au sabre et de sa vitesse, mais il n'avait pratiquement aucune capacité dans les autres techniques ninja, y compris la détection des ennemis qui pourraient s'approcher furtivement... Malgré la mauvaise impression que Hochiho lui avait faite au début, celle d'un imbécile qui aimait abuser de ses techniques pour jouer de sales tours, il avait décidé comme à chaque fois qu'il rencontrait de nouvelles personnes de ne pas se fier à sa première impression. D'abord parce qu'il n'avait pas envie de se retrouver dans une situation dangereuse avec quelqu'un qu'il n'aimait pas, et aussi parce que feu son père lui avait toujours dit de ne pas juger les gens trop vite. Et il faut toujours écouter ce que nos parents disent, pas vrai?

Il salua Kentari comme il se devait mais n'engagea pas la conversation, son cerveau à moitié grillé n'aurait jamais pu survivre s'il devait en plus entretenir une conversation logique.

Le second membre de l'équipe, Light Telma, arriva peu après. Dès que Kyoufuu le vit, il fut inquiet. Comment un enfant en pyjama pouvait-il être un genin? Non pas qu'il trouvait cela bizarre - il avait bien sûr entendu parler d'Itachi Uchiha, qui était sorti de l'académie à un très jeune âge, mais Light Telma ne ressemblait en rien à l'idée du ninja génial qu'avait Kyoufuu. On aurait juste dit un gosse qui avait eu l'idée de faire une escapade matinale, et n'eût été la présence du bandeau officiel de Konoha, Kyoufuu aurait eu énormément de mal à croire que ce gosse soit ninja.

Le dernier membre de l'équipe arriva beaucoup plus tard, dans un état qui élimina tout reste de moral chez Kyoufuu. Asauchi Miharu semblait être sorti tout droit d'une jungle infernale, à voir son état général. Il avait d'innombrables coupures et contusions, à un point tel que Tenô n'en avait jamais vu.

*J'espère sincèrement que c'est arrivé alors qu'il se battait contre une armée ou un truc du genre...*, pensa Kyoufuu, mais à voir l'air idiot de Miharu, il se doutait que son sensei avait simplement eu la peu brillante idée de passer à travers la forêt sans la connaître.

Tenô Kyoufuu, jeune genin de Konoha, lame la plus rapide de toute sa classe, sentit en cette heure funeste de sombres nuages s'amonceler au-dessus de sa tête.
Heureusement pour lui, il n'eut pas à se préoccuper de son avenir incertain plus longtemps, la chaleur ayant terminé son oeuvre sur lui: il s'effondra par terre dès qu'il tenta de se lever du banc ou il était assis pour aller saluer son chef d'équipe, complètement déshydraté... Il ne put chuchoter qu'un misérable "Je suis maudit!" avant de tomber dans les pommes.