Akira Nakajima



Le jeune blond venait tout juste de pénétrer dans le territoire de la foudre. Cela faisait maintenant quelque jours que son employeur lui avait donné cet ordre. Formel, sans contrepartie, ce scientifique qu'il avait aidé à sortir de son laboratoire en proie à une explosion criminelle avait décidé de la prendre sous son aile. L'ordre que lui avait donné celui dont il ne connaissais pas le nom était stricte, sans aucune boucle. " Deviens un shinobis de Kumo, et rapporter moi l'argent de tes mission. ". Voilà l'ordre de mission de notre cher scientifique au pictogramme "douze ". C'était donc avec cette idée en tête qu'Akira avait pénétrer au sein de Kaminari no kuni. Cependant, un problème se présenterait rapidement à lui, car le village des nuages n'étaient pas réputés pour son tourisme. Il y avait de forte chance qu'il se fasse gerter du village avec un kunai planté dans le cul, mais ce n'était que supposition. Peut-être que les dirigeants accepteraient de le laisser intégrer le village des nuages, avec quelque contrainte sans aucun doute, mais il s'y ferait, car tel était l'ordre de son nouveau seigneur. Akira qui avait toujours été un vagabond sans repère se contenterait de gagner en puissance pour pouvoir protéger l'homme qui avait fait de lui son "camarade". Devenir un chûunin, puis viser toujours plus haut afin de devenir la fierté de son maître, c'était le désir actuel du membre de la famille Nakajima. La première épreuve qui s'offrirait à lui serait donc de se trouver une place au sein de Kumo, et cette tâche ne serait pas des plus simples, mais il y allait confiant, car sa puissance n'étant pas vraiment très élevée, voir très faible, ils ne feraient certainement pas très attention à lui. Avec sa force, il n'était actuellement même pas capable de défaire un seul genin de ce village. Autant dire que la honte qui l'accablait actuellement était légitime, à vingt ans, il ne savait toujours pas combattre. Enfin, il savait combattre, mais il n'en avait certainement pas les moyens.

Quoi qu'il en était, il approchait à grand pas des portes du village des nuages, il en voyait la cime. Redoublant donc de prudence, il était actuellement la proie idéale des ninjas de la foudre. S'ils décidaient d'attaquer de suite, ce sera la fin de la pitoyable vie du Nakajima. Mais fort heureusement, le voyage se déroula sans encombre, les portes grandissaient à vue d'oeil, ce n'était donc plus qu'une question de quelques minutes. Une fois ces quelques minutes écoulés, Akira se retrouva face aux immenses portes du village. Pour lui qui était originaire d'un pays en guerre, voir l'une des cinq grandes puissances de ses propres yeux était un évènement incroyable, à la limite du fantastique, mais il ne perdit pas de vue son objectif et se mit à gueuler pour que les gardes puissent l'entendre. Ils l'avaient très certainement déjà vu s'approcher des portes, mais ils ne pouvaient pas intervenir comme ça. Étant un inconnu, ils étaient surement aller demander à un supérieur de venir s'entretenir avec le nouvel arrivant. Dans la prochaine heure allait certainement se jouer la destin et la réussite de la mission d'Akira. Il fallait que son maître soit fière de lui, coûte que coûte ! Un homme se pencha du haut des portes pour le prévenir que son compagnon était effectivement partit chercher un supérieur, après que le blondinet est gueuler une demande d'asile. Quelques dizaines de minute splus tard, les portes s'ouvrirent lentement, laissant passer une personne. Avant même de pouvoir voir son visage, Akira se plia à la procédure en essayant de faire la meilleure impression possible.



Enchanté, je me nomme Nakajima Akira, je suis venu vous demander asile. Dit-il en se courbant légèrement.

Ennui mortel... Cette chose qui vous ronge peu à peu l'âme jusqu'à vous transformer en un simple polichinelle de bois dénué de toute conscience. Mes yeux allaient d'un homme à l'autre, de manière irrégulière suivant les éclats de voix qui montaient de temps à autre. Les épaules collées sur le dossier de mon siège, coudes confortablement ancrés dans les accoudoirs recouverts de tissu sangoire, mains jointes sur mon estomac, j'écoutais le tout d'une oreille distraite. Mes cils papillonnèrent l'espace d'une seconde, manquant de peu de me trahir sur l'instant. Morphée était entièrement d'accord avec moi, leurs histoires de poules soit disant volées ou tuées, on en avait que faire. Des affaires bien plus importantes que leur quiproquo traversaient le village, mais on m'avait chargé de m'occuper de tout ce qui se tramait entre nos murs de foudre, sans exception. Que ce soit pour des cas civils, ou autres. Fort heureusement, un messager entra dans mon bureau, une poignée de seconde après que j'eusse cesser d'espérer une interruption soudaine de mon calvaire. "Messieurs", entamai-je en me redressant, plaquant les paumes de mes mains sur mon bureau, "il est temps pour vous de vous retirer." Inutile de dire qu'ils râlèrent, mais finirent par s'en aller après une promesse de ma part d'y revenir à un autre moment. Ce n'était que partie remise.

Le Chuunin chargé de surveiller les portes m'apportait une nouvelle à la fois réjouissante et inquiétante. D'une part, m'occuper d'un cas de ce genre allait être bien plus distrayant et probablement agréable que le reste. Et d'autre part, vu l'état dans lequel le village se trouvait à cette époque, nous ne pouvions pas réellement nous permettre de laisser passer nombre d'étrangers sur notre territoire. Une fuite d'information, et c'était la catastrophe -du moins à mes yeux paranoïaques-. Au moins, tout le village savait qu'il ne fallait pas l'ébruiter, même à l'intérieur de notre enceinte. Les cas comme ça, les étrangers, étaient partout et possédaient, malheureusement, une bonne ouïe pour ce genre de choses. Mais si nous nous étions mis à refouler toute personne demandant asile, la situation n'en aurait fait qu'empiré via les soupçons montants vis à vis de nous. Alors je congédiai à son tour le jeune shinobi, le remerciant, et entrepris de ranger les quelques papiers qui trônaient en maitre sur mon bureau, me permettant rapidement d'y voir plus clair. La pièce n'était pas très grande, décorée de quelques tableaux propres à Kumo accrochés sur les murs blancs, agrémentée de quelques plantes disséminées ici et là, ainsi que quelques meubles -quelques étagères remplies de livres aux noms barbants et de classeurs, mon bureau ainsi que deux chaises disposées devant-. Rien de bien convivial, mais sans tomber non plus dans le froid. Après tout, moins j'y passais de temps, et mieux je me sentais. Je n'étais pas faite pour rester cloitrée entre quatre murs, faite pour vivre au grand air, alors je n'avais jamais pris la peine d'égayer la pièce. Une fois mes trois bribes de rangement faites, je partis.

Je rejoignis rapidement l'entrée du village, vêtue d'une veste kaki sur laquelle étaient accrochés mon bandeau ainsi que mon masque de Raïu, au niveau du bras gauche, et d'un pantalon noir tout aussi sobre. Je pris tout autant plaisir que la première fois d'ouvrir par moi-même les gigantesques portes à l'aide de mon propre chakra, maitrise du raiton acquise depuis peu. Certes, il s'agissait d'un sceau spécifique, mais c'était comme si tout ma vie je m'étais surprise à exécuter ces mêmes gestes. Mains dans les poches, je m'approchai de l'inconnu, m'arrêtant à deux pas devant lui, le détaillant rapidement de mes prunelles grises. Je ne voyais rien sur lui trahissant son pays d'origine, ce qui m'ennuya quelque peu. Mais à le voir ainsi, il ne semblait pas bien expérimenter. Je ne me basais pas sur grand chose pour ses simples pensées, seulement à voir la dose de chakra qui émanait de lui. Mais au fond, j'avais appris avec le temps que cela n'était pas fiable, cachant moi-même mon chakra aux autres en temps ordinaires. "De même, enchantée." entonnai-je sans la moindre forme de préambule, lui répondant de cette façon. Je ne pris pas la peine de me présenter, chaque chose en son temps. Avançant d'un pas de plus vers lui, je lui tapotai l'épaule pour lui faire signe de se relever, adressant juste avant un signe bien spécifique aux gardes qui nous observaient.

"On va parler de ça au chaud, si tu le veux bien. Il n'y a rien de convivial à faire ça devant les portes."

Je l'invitai à rentrer, comme nous avions coutume de le faire. Du moins, comme on m'avait accueillie moi, même si nous étions entrés par des moyens plus culottés, nous faisant passer pour un simple couple en vogue, sans disposition d'attaque particulière. Regrettable erreur des gardes par ailleurs, qui avaient dû se faire remettre à leur place peu de temps après. J'invitai le dénommé Akira à entrer, le conduisant tout droit jusqu'à mon bureau, situé dans l'un des étages de la tour du Raikage. Nous n'étions pas seuls, tous deux suivis par les deux chuunins auxquels j'avais fait précédemment signe, par simple mesure de sécurité. Si jamais il était venu à l'idée au jeune blond de me parler, je ne l'avais même pas écouté. Je préférai régler les affaires administratives à un endroit précis, en gardant une quelconque trace écrites dans le cas où ma mémoire reviendrait encore à défaillir. Je fermai la porte derrière nous, nous laissant seuls dans l'espace clos. D'un signe de main, je lui indiquai l'une des deux chaises avant d'aller m'assoir à la mienne. "Bien, cher Akira. Je suis Raï, Raïu de ce village. Et une seule question me vient à l'idée pour le moment. Enfin plusieurs, mais commençons par celle qui me turlupine le plus. Pourquoi Kumo, et pas un autre village ?" C'était une question cruciale à mon sens. On ne choisit jamais un village par hasard, sauf pour une visite guidée. Ou un coup fourré, aussi. Si bien que je repris la parole avant qu'il n'eut le temps de répondre, choisissant de préciser d'avantage mon idée.

"Enfin, aussi, quel genre d'asile ? Tu veux juste éviter d'avoir à dormir à la belle étoile cette nuit, ou bien pour une durée plus longue ?"

Ma voix restait neutre, tout comme mon visage. Seul au fin fond de mes pupilles brillait une faible lueur d'intérêt tandis que je l'observais d'un regard curieux. Je ne voulais pas avoir l'air débordante d'enthousiasme, ni même froide à son égard. Je restais normale, en évitant tout de même de le mettre mal à l'aise.

Akira Nakajima




Rapidement, une jeune femme vint à la rencontre d'Akira. Le membre du clan Nakajima fut tout d'abbord éblouie par la beauté de cette jeune femme, Kumo recelait donc bien des surprises. Mais c'est avec un air sérieux qu'elle aborda notre jeune protagoniste aux cheveux blonds. Bien entendu, sa réaction était totalement prévisible et digne de son grade qui était apparemment important. Raïu nommé Raï. Lorsqu'elle entra en contact avec le jeune homme, les questions fusaient apparemment dans sa tête, chose logique au vu de l'arrivée soudaine et inattendue d'Akira, et comportant une telle demande. Lui, vêtu de son kimono blanc et bleu, avec son katana accroché dans son fourreau se trouvant derrière lui, le jeune homme débuta alors la conversation, en répondant simplement à sa question d'un hochement de tête. Pourquoi Kumo et pas un autre village ? C'était une bonne question, son employeur avait omis de lui parler de ce détails, mais il allait y aller au feeling, il se devait de commencer une carrière militaire, car tels étaient les ordres du scientifique fou et effrayant. Avant de répondre, ils étaient tous deux entrée au sein du village et même au sein du bureau de cette mystérieuse mais attirante femme nommé Raï. Malheureusement, il sentit que cette réponse harsardive n'était pas vue du très bon oeil, ce qui semblait en soit logique, car qui voudrait accepter un homme dont on ne sait rien, mis à part son apparence physique et son nom. Il allait donc se lancer dans une intense description de son parcours, sans parler bien entendu du scientifique qui lui avait conseillé de ce rendre à Kumo no kuni pour commencer une formation. Demander asile ne pouvait généralement pas être refusé, car lui n'avait strictement nul part où se loger, il n'avait pas de quoi se nourrir ou même d'argent pour acheter quoi que ce soit. La seule solution restait celle que lui avait proposé le scientifique, devenir un véritable shinobis pour avoir un revenu. Bien entendu, une partie de ce qu'il allait toucher serait verser au scientifique, mais il lui devait bien ça. Vint alors avant qu'il ne prenne la peine de répondre une autre question qui n'était pas similaire à la précédent, mais qui avait tout de même un point en commun. Quel genre d'asile ? Akira se contenta donc de se racler la gorge avant de raconter son histoire à cette mystérieuse femme.



« Soyons clair, ma demande peut paraître suspecte, mais vous êtes mon dernier recours. Je me nomme Akira Nakajima, j'étais autrefois un employé dans les fermes d'Ame no kuni, mais les conditions n'étant pas très paisible politiquement parlant, notre ferme à été détruite et les employés se trouvant sur les lieux, tués. Mon père et ma mère sont tous les deux décédés lors de cette attaque de la ferme. Nous étions des producteurs agricoles aussi pour le compte d'Ame no kuni, mais nous avons tout perdu. Le pays étant enclin à une crise sans précédent, l'Etat d'Ame ne s'est pas occupé des employés qui restaient et je fut livré à moi-même. Étant petit, mon père qui avait reçu un court enseignement militaire nous à appris à mon frère et à moi les bases du ninjutsu. Il semblait qu'apparemment j'étais assez doué dans ce domaine, je me suis donc diriger ici dans l'espoir de pouvoir commencer une carrière militaire. Mon monstrueux manque de sentiment en vous parlant de cette tragédie peut paraître suspecte également, mais sachez que précédemment, j'ai déjà pleuré l'éternel pluie d'Ame. » dit-il d'un ton faible et remué.

Citation :

Situation:

NAKAJIMA Akira est accepté à Kumo mais sous tutelle d'un jounin spé qui ne le lâchera pas d'une semelle, NAGAME Toshiro. Il est plutôt grand, a l'air fort, vaut mieux pas l'emm... C'est chez lui que vivra Akira le temps d'avoir les moyens, après quelques missions ou autres jobs, de se payer son propre logement. D'ici-là, les kumoïens espèrent qu'il aura fait ses preuves et ne se sera pas révélé être une menace pour le village.

Akira Nakajima




Malheureusement, la jeune femme se trouvant devant lui avait dû partir rapidement pour des affaires urgentes, chose qu'Akira comprenait complètement vu le grade important de cette jeune femme. Mais cependant, il était désormais seul dans le bureau de la femme sans savoir vraiment quoi faire. Voulant donc sortir à l'extérieur pour s'adresser à quelqu'un d'autre, un homme avec une carrure assez importante s'imposa devant lui avant de se présenter comme étant Nagame Toshiro. La femme nommé Ilyena lui avait donné des consignes le concernant. En gros, elle acceptait sa demande d'asile, il aurait le logis et la nourriture le temps qu'il puisse assumer seul les frais pour pouvoir vivre seul. Encore une fois, la seule solution qui s'offrait à lui était de devenir un shinobis pour pouvoir réaliser des missions afin de pouvoir payer. Cependant, un seul inconvénient vint contrarier les plans du jeune nouveau shinobis, ce Toshiro qui était un jûunin spé allait se charger de le surveiller pendant une certaine période afin de savoir si Kumo avait oui ou non une raison de le suspecter de trahison. Bien qu'un peu chiant, cela était tout à fait normal pour un pays de se méfier des shinobis extérieures bien que lui n'était pour le moment rien. Il ne savait combattre qu'au point et de façon médiocre en plus. Cependant, après que maître Kurotsuchi lui ai fait une démonstration de ses talents, il avait une grande envie de se lancer dans l'apprentissage du ninjutsu. Après lui avoir tout expliqué, le jûunin spé lui demanda de le suivre et le conduisit jusqu'à sa demeure. Ce n'était pas le plus grand des luxes, mais pour le peu de temps qu'il allait y passer, c'était plus que parfait. Une fois au sein de sa demeure, il se contenta d'entrer dans la chambre que lui avait indiqué l'homme, de se poser sur le lit un instant avant de sortir de nouveau de la pièce.



Je vous remercie de cette confiance que vous m'accordez ainsi que de me loger. Je vous promet que je ne vous embêterai pas très longtemps. Je voulais aller faire un tour dans Kumo, visiter la ville, voir des gens, aller voir la bibliothèque pour apprendre le ninjutsu. Puis-je ?


Bien entendu qu'il pourrait, car l'homme était censé le surveiller, pas lui donner des ordres, il était libre de faire ce que bon lui semblait, tant qu'il le prévenait. Le blond qui était en faite aux ordres de Kurotsuchi-sama sortit donc en compagnie de Toshiro, qui était désormais son surveillant allait-on dire. Direction l'académie du village pour voir si des jeunes comme lui s'entraînaient au ninjutsu et par la même occasion, voir si quelqu'un était susceptible de lui apprendre deux trois trucs sur le ninjutsu

HRP : Voilà, j'ai bouclé le Rp. Je vais en commencer un avec Kiyoshi Hoshina