Mission de rang C : Urgence! (première et troisième partie)

.::Mission de rang C : Urgence !::.

Citation :: Urgence !
Trouver un onguent pour l’hôpital ! L’hôpital est en rupture de stock d'un onguent bien spécifique. Allez demander aux urgences lequel est-ce puis partez en chercher un chez nos alliés de Suna.

Première partie

Etrange journée qui commençait… Nakashima avait reçu la veille un ordre de mission stipulant qu’il devrait aller dans une contrée étrangère : Suna. Le chuunin n’y avait jamais posé les pieds, c’était donc une grande première… Il avait tellement attendu ce moment qu’il n’en avait presque pas dormi, et, maintenant, il avait ce que l’on nomme communément ‘la tête dans le cul’… Il déambulait donc dans les rues de Konoha, se trompant maintes fois son chemin, car le café qu’il avait bu n’avait pas encore fait effet. Bizarrement, ce genre de boissons mettait du temps à agir sur le shinobi, si elle agissait un jour…

Après quelques instants de marche, il s’arrêta, s’appuyant contre un mur. Une fois de plus, il était parti dans une rêverie et s’était fourvoyé. Il posa sa tête entre ses mains, vexé d’être dans cet état. Il essayait de se concentrer un minimum sur son chemin, mais n’y arrivait pas. Résigné, il glissa alors sur le mur et s’assit par terre. La rue dans laquelle il était typique de Konoha : quelques habitations dispersées, pas mal de verdure, et un petit marchand de journaux encore fermé au coin de la rue. Et juste en face de cela, une fontaine. Nakashima se dirigea vers celle-ci, toujours dans un état d’apathie mentale profonde, mais indésirée. Arrivé devant, il tendit les doigts vers le mince filet d’eau qui s’écoulait. A son contact, l’endormi se rendit compte qu’elle était glacée. Il frissonna, puis joignit ses mains pour recueillir le liquide. Après quelques secondes, il s’aspergea la figure. Ce fut comme une décharge électrique boostante, et le shonobi se sentit renaître. Peu à peu, ses paupières furent moins lourdes, et son esprit se clarifia. Maintenant, il se souvenait de l’endroit où il se trouvait, et quel direction il devait prendre pour atteindre le premier objectif de sa mission : l’hôpital. Endroit où tous les shinobis, même les plus doués, se retrouvaient au moins une fois dans leur vie. Il devait aller chercher le nom d’un onguent qu’il allait ensuite devoir chercher à Suna. Il ne savait pas le nom de cet onguent, car dans son ordre de mission, on lui avait dit qu’il leur fallait l’avis d’un spécialiste… Nakashima les remerciait ironiquement en son for intérieur pour toute cette précision…

Il arriva enfin devant l’imposante bâtisse. Il était impossible de la manquer en passant à côté, tout autant par sa taille que par l’inscription qui était dessus. Nakashima inspira longuement, comme pour se donner du courage, et poussa la porte d’entrée. Une odeur typique des hôpitaux lui sauta au nez, odeur qu’il n’appréciait pas particulièrement. Les hôpitaux le mettaient toujours indescriptiblement mal à l’aise. Non pas qu’il en avait peur comme un garçon que l’on emmenait voir le médecin, mais cela lui rappelait de douloureux souvenirs… Paradoxalement, il avait parfois souffert pendant des heures, pour se sentir en pleine forme quelques jours plus tard. Mais bon, il fallait qu’il chasse ces pensées de son esprit. Il se dirigea à travers le vaste hall d’entrée, vers l’un des bureaux de réception qui était occupé malgré l’heure matinale. Il s’adressa à la réceptionniste, une petite femme brune qui n’avait pas l’air plus réveillée que Nakashima une vingtaine de minutes plus tôt. Il lui demanda où il pouvait trouver quelqu’un qui pouvait le renseigner sur l’onguent bien spécifique qu’il devait trouver. La femme lui demanda de patienter quelques instants, puis, après avoir fait quelques recherches, lui indiqua un local dans lequel il pourrait patienter et où le spécialiste aurait un bref entretient avec lui. Nakashima se dirigea donc vers cette pièce, y entra, et s’assit sur l’une des chaises pour patienter. Il sortit un bout de papier et un crayon qu’il posa à coté de lui. Puis, pour passer le temps, il sortit un senbon de sa sacoche en essayant de le faire tenir en équilibre sur la pointe sur son doigt. Bien qu’il était concentré sur son senbon, il ne quittait pas la porte des yeux, se préparant à tout moment à ce que quelqu’un entre.

Une dizaine de minutes plus tard, un petit homme bien en chair. Il devait avoir la cinquantaine, son front dégarni de cheveux blancs le prouvait. Il portait des lunettes, et ressemblait un peu à un savant fou. Il scruta la pièce du regard, et ses yeux s’arrêtèrent sur Nakashima.

« Ah, vous devez être Nakashima Fujiwara… Que me voulez-vous donc ? »

L’homme paraissait contrarié, comme si on l’avait interrompu dans une expérience très intéressante.

« Heuu… Juste le nom de l’onguent qu’il vous faut absolument… »

Le visage de l’homme s’éclaircit.

« Ah, c’est donc vous. Bien. L’onguent dont nous avons besoin est un onguent contre les blessures à un très haut degré. Nous en avons impérativement besoin, car si un patient gravement brûlé se présente ici, il risque de mourir sans que nous ne puissions lui prodiguer de soins… Votre coopération est donc indispensable pour la survie des prochains patients ! L’onguent s’appelle ‘délivreur du feu’. Bonne chance, shinobi !»

Le médecin s’en fut comme il était venu. Nakashima gribouilla le nom de l’onguent sur le bout de papier et rangea tout dans sa sacoche. Puis, il se dirigea vers la sortie de l’hôpital. Le plus simple était fait, maintenant il devait se rendre à sa deuxième destination : Suna. Bien que légèrement angoissé, le shinobi se dit qu'il ne devrait pas y avoir de problèmes. Suna et Konoha étaient alliées... Du moins, pour le moment...

Suite de la mission

Deuxième partie de la mission

Troisième partie

Comme la fraîcheur de Konoha lui avait manqué ! Comme il se sentait revivre au contact de cet air ! Il cheminait sur la route menant à Konoha, heureux de retrouver son village, bien qu’il n’ait à peine passé qu’une dizaine d’heures en dehors. Maintenant, il ne lui restait plus qu’à se rendre à l’hôpital, rendre l’onguent et aller à la tour de l’hokage pour recevoir son dû.

Lorsqu’il arriva devant les portes de Konoha, le gardes ne firent pas autant d’histoires que ceux de Suna. Nakashima se dirigea vers l’hôpital. Le soleil s’était couché, et le firmament commençait à s’assombrir. Le chuunin sentait une sorte d’allégresse l’envahir. Il avait accompli sa mission, et il l’avait bien faite. Il entra dans l’hôpital, et ne se soucia pas de l’odeur, toujours la même, qui hantait ses souvenirs. Il se dirigea vers le bureau où se tenait encore la réceptionniste, et la pria de l’amener au médecin qu’il avait vu le matin. Elle le pria de la suivre, et l’emmena à travers les dédales de l’hôpital. Ils entrèrent dans un petit cabinet. L’homme était en plein milieu de la pièce, en travaillant sur on ne savait quoi. Il leva les yeux vers les nouveaux arrivants. Après les avoir très brièvement regardés, il s’en désintéressa, posant à nouveau ses yeux sur son travail. Puis, quelques secondes plus tard, il poussa un long soupir, puis dénia lever la tête. Une expression de profonde lassitude se lisait sur son visage. Mais avant que Nakashima n’ait pu ouvrir la bouche, le médecin aperçut la boite qu’il tenait sous le bras, se précipita vers lui et la lui arracha des mains. Le chuunin ne réagit pas devant l’étrange réaction du personnage excentrique qui se tenait devant lui. On pouvait cependant maintenant lire une expression de gratitude sur son visage.

« Merci à vous, chuunin. Grâce à votre acte héroïque, un grand nombre de gens pourra être sauvé ! »

Nakashima, bien qu’il ne s’attendait pas à des paroles aussi exagérées, fit le faux modeste, en marmonnant qu’il n’avait fait que son devoir. Ils se quittèrent, et le chuunin sortit. Il se sentait comme libéré. Il ne lui restait plus qu’à se rendre à la tour de l’hokage, et il pourrait tranquillement finir sa journée.

Quand il arriva à la tour, on le fit patienter un peu. Puis l’hokage en personne le reçut. Il fit un rapport détaillé de la mission qu’il avait eu, évitant cependant soigneusement de faire allusion à l’altercation avec les gardes de Suna, et reçut son dû. Il pouvait maintenant finir sa journée comme il le souhaitait.

Citation :: °Critères d'Evaluation

style, orthographe
contexte, type de mission
réussite ou non de la mission
vue d'ensemble

°Evaluation°

Je n'ai qu'une seule chose à te reprocher, le passage de ton personnage à Suna (autrement dit, la gestion du temps ^^"). J'avoue, c'est difficile d'imaginer combien de temps on met pour faire telle ou telle chose, Suna et Konoha ne sont pas très éloignés l'un de l'autre, mais remplir une mission en moins de 24h ..même si à vrai dire, une mission de rang C n'est pas très complexe , il aurait fallu peut être mettre un obtstacle sur le cheminement missionnaire de ton Perso ! En dépit de cette remarque, j'ai vraiment apprécié la lecture, la 2ème partie est d'ailleurs ma préférée,j'ai notamment souri à certains passages / Mission réussite avec succès

500 Ryos et 10 Points