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 [Mission personnelle] Sur les traces du clan Souken: Partie 2.

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Zomeru Souken
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Zomeru Souken

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[Mission personnelle] Sur les traces du clan Souken: Partie 2. _
MessageSujet: [Mission personnelle] Sur les traces du clan Souken: Partie 2.   [Mission personnelle] Sur les traces du clan Souken: Partie 2. Empty2009-11-28, 22:56

. Sur le versant de la falaise : 13 heure 13 .

Haletant, le blanc de ses joues ayant tournée au rouge vif, les doigts parcourus par de nombreuses entailles, les yeux exorbités et les cheveux collé sur le devant du visage, Zomeru sentait qu'il n'allait pas tarder à exploser. Le destin s'acharnait encore une fois sur lui, n'ayant de cesse de le torturer encore et encore sans vraie raison apparente. Mais pourquoi diable faisait-il celà? Le jeune ninja était trempé des pieds à la tête: sa veste autrefois grise avait pris une teinte noirâtre, son pantalon lui collait terriblement aux jambes, l'empêchant de marcher correctement et ses pieds baignaient dans une sorte de vase froide et gluante. Sentant ses dernières forces l'abandonner, incapable de continuer de lutter face à cet ennemi visiblement beaucoup trop puissant pour lui, il décida qu'il était temps pour lui de manger et de se reposer. Cherchant avec ferveur son sac à dos, ce n'est qu'après avoir passé presque 10 minutes à fouiller les environs et à chercher dans le creux des vagues ce dernier qu'il se rendit compte que malgré lui, il avait bel et bien oublié son sac et ses provisions chez lui en partant ce matin. Profondément dégouté par cette faute d'attention, il s'allongea sur le sol et fixa le ciel, observant d'un regard blasé les mouvements qu'effectuaient les nuages dans le ciel, tentant de décrypter le moindre signe avant-coureur qu'ils pourraient lui transmettre. Le seul problème étant que le ciel n'était en effet recouvert que par un gigantesque cirrostratus ; un nuage très léger qui s'étendait telle une flaque dans ce bleu immense à perte de vue. Impossible donc de pouvoir prédire autre chose que de la pluie avec un signe du destin pareil car il est difficile de voir autre chose que cette dernière prévision au travers d'une marre d'eau.

. Toujours au même endroit : 13 heure 21 .

N'étant pas par définition et par nature quelqu'un de très supersticieux, -à part pour tout ce qui pouvait toucher de près ou de loin à son horoscope- Zomeru ne crut pas un seul instant qu'il puisse pleuvoir un jour où le soleil brillait autant. Seulement, n'ayant pas remarqué que les animaux s'étaient depuis bien longtemps évaporés dans les airs, il ne put donc que regretter amèrement sa propre stupidité et son manque de discernement. Et ce n'est qu'après avoir été longuement arrosé par une pluie torrentielle qu'il se rendit compte qu'il avait eu tord. Ses camarades du monde animal étaient depuis longtemps partis se réfugier dans leur abris ; que ce soit dans un trou creusé profondément sous terre, sous les branches épaisses d'un arbre ou dans le creux d'un rocher, tous avaient pu échapper à ce fléau aqueux. Vexé par ce retournement de situation, il décréta que bronzer sous la pluie battante était tout à fait possible et qu'il serait le premier homme à pouvoir profiter des rayons UV sous cette drache. Tétu comme une mule, il préféra risquer d'attraper le premier virus qui se baladait alors plutôt que d'admettre qu'il puisse avoir tord. Dame nature lui fit alors payer amèrement sa présomption en déchainant les éléments contre lui ; c'était la première fois que le pauvre descendant du clan Souken voyait tomber des grêlons dans la région. Gros comme des billes pour enfants, le moindre contact avec la peau du jeune forgeron laissait une jolie petite marque rougeâtre ainsi qu'une vilaine petite douleur. Abasourdit par les aléas de la météo, il décida avec avoir subi la foudre de quelques balles de neiges fondant à toute vitesse sur lui de partir se trouver un abri de fortune.

. Dans un creux de la falaise : 13 heure 48 .

Tout ce qu'il trouva comme cachette pour se dissimuler aux yeux de cette garce n'était autre qu'une petite grotte qu'il avait remarqué en grimpant le long de la failaise ; de là où il se trouvait, il pouvait regarder le remoud des vagues en dessous de lui et admirer le remoud des vagues droit devant lui mais aussi contempler le remoud des vagues à l'horizon. En fait, dans cette petit grotte exigue, il ne pouvait observer que le remoud des vagues. La terre ferme se trouvait à peu près dix mètres au dessus de sa tête, et l'océan quand à lui se situait presque à cinq mètres en dessous de ses pieds. Sa petite grotte de fortune était à peine suffisamment profonde que pour lui permettre d'éviter d'être arrosé par la pluie battante, il ne pouvait cependant pas effectuer de trop amples mouvements sans risquer de se cogner une jambe ou un bras dans l'épaisse parois rocheuse qu'il l'entourait. Il avait néanmoins pour compagnon une sorte de petite taupe pas très velue et à la peau étrangement pâle ; visiblement, cette curieuse bête ne sortait pas souvent de son terrier et son teint semblait profondément en patir. Attendrit par cette espèce de petite chose à l'allure singulière, il ne put s'empêcher de la regarder. Elle lui rappelait ce qu'il était et ce qu'il s'évertuait à toujours rester: quelqu'un d'unique en son genre. Cette mignone petite fribouille ne sortait jamais de chez elle, et Zomeru comprenait qu'avait une apparence aussi laide ses perspectives d'avenir étaient assez limitées. Lui aussi il n'aurait jamais osé sortir de chez lui s'il avait disposé d'un corps et d'un visage aussi laid. Cependant, cette presque-belette avait quand même un peu de charme, et il décida que dès que la pluie se serait calmée, il en ferait son animal de compagnie.



Dernière édition par Zomeru Souken le 2009-12-05, 16:50, édité 1 fois
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Zomeru Souken
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MessageSujet: Re: [Mission personnelle] Sur les traces du clan Souken: Partie 2.   [Mission personnelle] Sur les traces du clan Souken: Partie 2. Empty2009-11-29, 00:05



. Dans le creux de la falaise : 14 heure 48 .

Quelques heures plus tard, et de nombreuses crises de paniques après le début de l'intempérie, les grêlons s'arretêrent de tomber et la pluie de lacérer les rochers. Zomeru, pour faire passer le temps, racontait à son nouveau compagnon animal toutes les péripéties qu'il avait courageuseument -ou pas- traversé depuis sa intégration dans le village caché d'oto no kuni. Rien ne lui fut épargné ; il lui expliqua tout dans les moindres détails, que ce soit sa rencontre avec kimly, son petit accrochage avec Seii ou encore le début de journée assez mouvementé qu'il venait de subir. La petite bestiole semblait être complètement désespérée, elle tentait tant bien que mal d'échapper à la lourde emprise que maitenaient les bras du jeune forgeron sur son ventre en se balançant dans tous les sens ; et Zomeru, pour calmer les ardeurs de son nouvel ami se contentait de lui frotter la tête du bou des doigts en continuant son interminable récit sur sa ô combien trépidente vie. Il n'avait vécu que quelques mois dans le village du son, mais à la manière dont-il contait ces événements, on aurait pu imaginer qu'il y avait vécu une bonne cinquantaine d'années. Son compagnon, au bord du scuicide, tenta le tout pour le tout. Il planta ses petits griffes dans la chair de Souken dernier du nom et profita qu'il déssère son emprise pour constater l'ampleur des dégâts pour filer à l'anglaise en creusant le plus vite possible une galerie sousterraine. Le bras du jeune forgeron était en sang et on pouvait y voir quelques petites entailles étrangement profondes ça et là. La petite bestiole n'y était pas allée de main morte, elle avait rassemblé toutes ses forces pour asséner à ce ninja un coup aussi violent que possible et qui le marquerait pendant de longues années.

. Sur un petit chemin forestier : 14 heure 59 .

Atristé par la disparition précoce de son interlocuteur et ami, il se fit un bandage tout autour du bras pour stopper l'afflux des deux trois goutes de sangs qui s'échappaient lentement de sa blessure et se prépara à quitter son abris de fortune. Repensant à ce qui venait de se passer et au bien que se confier à quelque chose ou quelqu'un lui avait procuré, il décida qu'il lui faudrait acheter un chien ou n'importe quel autre animal dès qu'il serait de retour au village, et même pourquoi pas essayer de se faire des amis. Il usa à nouveau de sa technique ninja pour s'accrocher sans encombre à la dure paroi rocheuse à l'aide de ses mains et de ses pieds et grimpa à son rythme le long de cette dernière. Lorsqu'il fut enfin arrivé tout en haut de la falaise, il s'étira de tout son corps pour évacuer toute la fatigue musculaire accumulée par cette heure d'attente passive. Et une fois ce petit exercice d'étirements terminé, il se remit en route pour son cher et tendre village, dans lequel il s'empresserait une fois rentré de manger tout ce qui pourrait lui tomber sous la main. La forêt était pour le moins accueillante. Les quelques gouttes d'eau qui s'écoulaient lentement des feuilles et des branches des nombreux arbres brillaient d'un éclat argenté, et le vent ballotait ces dernières au gré de sa volonté. Personne ne semblait en vouloir alors au jeune Souken, personne ne l'agressa, personne ne le jeta dans les ronces et personne ne lui lança de grêlon au visage. La seconde moitié de cette journée s'annonçait radieuse pour Zomeru et il comptait bien profiter du mieux qu'il pouvait de cet heureux renversement de situation.

. Sur un petit chemin forestier : 15 heure 13 .

Se grattant la nuque pour soulager le dernière partie de son corps qui le démangeait encore, il fixa du regard le ciel et les nuages, comme s'il avait été absorbé par l'immensité infinie de ce dernier. Fouillant sa mémoire et y cherchant ce qu'il avait initialement prévu de faire de sa journée, il battait l'air de sa main comme s'il tentait de chasser des éléments inutiles de ses pensées. Tout à coup, il se souvint qu'il devait essayer de lire le précieux recueil qu'il avait réussi à emporter lors de sa fuite de son village natal, notamment dans l'espoir de trouver une quelconque trace ou la moindre petite indication qui pourrait l'éclairer sur l'endroit où se seraient réfugiés les habitants qui étaient autrefois si cher à son coeur. Complètement remotivé à l'idée de pouvoir enfin découvrir ce que contenait son vieux livre, il se mit à courir en direction du village, sautant d'arbre en arbre à une vitesse déconcertante, sans pour autant être phénoménale pour un ninja digne de ce nom. Plus il avançait et se rapprochait de l'endroit où il vivait et plus il sentait l'exitation monter en lui. Tel un morceau de bambou emporté par le courant en Afrique, il se laissait totalement aller par cette sensation grandissante. Il ne savait pas si oui ou non il pourrait trouver un quelconque élément dans son bouquin, mais il avait l'étrange sentiment que même s'il ne trouvait aucune des réponses à ses questions, il se devait de quand même le lire. Et lorsqu'il fut enfin arrivé aux portes de son village, il ne prêta pas la moindre attention aux innombrables miséreux et cutéreux qui attendaient, patiemment ou non, de pouvoir entrer dans le village et traversa la foule compacte pour enfin s'en aller commencer la lecture de son récit.

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Zomeru Souken
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MessageSujet: Re: [Mission personnelle] Sur les traces du clan Souken: Partie 2.   [Mission personnelle] Sur les traces du clan Souken: Partie 2. Empty2009-11-29, 23:55



. Dans le village : 15 heure 49 .

Un nombre impressionnant d'habitants batifolaient dans tous les sens, produisant de ce fait une sorte de polyphonie cacophonique qui vrombissait dans toutes les rues du village. Le spectacle restait toujours et invariablement le même ; alcooliques, dépressifs et tubéreux couraient, rappaient, buvaient et mendiaient dans les allées marchandes ; en évitant néanmoins de s'approcher de trop près des ruelles sombres car tous savaient ici que ceux qui avaient l'audace d'y mettre le pied risquaient malgré eux de le perde. Pénétrant, pour une fois, sans grande difficulté dans cet amas de chair vivant, Zomeru fut presque aussitôt emporté par ces immondes rampants dont la seule preuve d'humanité restait les quelques battements de cœur qui résonnaient encore dans leur poitrine. La faim lui dévorait littéralement l'estomac, et il sentait qu'il lui fallait vite trouver quelque chose pour la calmer avant qu'elle ne perce ce dernier pour laisser ce pauvre forgeron raide mort sur place. Fatigué et affamé, il se dirigea vers une petite échoppe qui embaumait l'air d'une odeur légère et sucrée dans laquelle étaient vendus des fruits et des légumes. Il acheta ensuite à la vieille patronne à la mine blafarde deux pommes qu'il s'empressa d'avaler goulument. Terminant son maigre repas avant même d'avoir récupéré la monnaie que lui tendait la vendeuse. Et dès qu'il fut rassasié, il se remit en direction de la bibliothèque, en espérant ne pas arriver à nouveau seulement cinq minutes avant la fermeture.

. Dans les ruelles du village : 16 heure 14 .

Fixant alors fermement son regard sur les rares panneaux indicatifs présents dans le village, il cherchait avec hargne et ardeur celui qui lui indiquerait le chemin à emprunter pour se rendre vers le seul et unique puits de science accessible au publique d'Oto no kuni. Il avait beau faire de tout son possible pour trouver le dit panneau, il ne parvint cependant pas, et ce malgré la quantité d'efforts fourni à trouver celui qui pouvait le mettre sur la voie de l'endroit dans lequel il voulait se rendre. Sachant néanmoins que sa chère et tendre bibliothèque se trouvait non loin de « l'auberge du poney qui tousse » , il décida de suivre le premier ivrogne qui passait par là en priant que ce dernier soit prit d'un furieux besoin d'alcool. Son guide ne semblait cependant pas en mesure de l'aider dans sa quête, en effet, il se contentait de tituber dans les ruelles qui composaient le domaine du maître Orochimaru et de claudiquer lentement en criant diverses injures dont le pauvre Zomeru ignorait encore tout de l'existence aux malheureux qui avaient eut l'audace de l'écouter parler. Par chance, il finit par s'effondrer au sol à seulement quelques mètres d'un bâtiment proche de la réserve de livres de la ville, un bâtiment qui n'avait pas manqué d'attirer l'attention du jeune Souken dans la matinée alors qu'il cherchait encore à se rendre à la bibliothèque. Et pour des raisons purement déontologiques, il semble inutile de préciser que ce même établissement proposait en effet le service de jeunes demoiselles aux mœurs légères et aux faibles ambitions professionnelles.

. Bibliothèque du village : 16 heure 59 .

Après être rentré avec une once d'appréhension sur le bout des lèvres dans la bibliothèque, le jeune Zomeru vit cette merveilleuse bibliothécaire lui tendre un sourire radieux mais pourtant terriblement agaçant. Et cette dernière ne manqua pas de lui dire sur un ton enjoué « Allons allons dépêchez-vous, la bibliothèque fermera ses portes dans 3 heures ». N'ayant pas eut l'occasion de faire attention au décors de cette mine impressionnante de savoir en tous genres lorsqu'il était venu dans la matinée, il observa avec la plus grande attention les nombreuses allées d'étagères parcourues tout du long par de nombreuses rangées de livres. Certains étaient disposé sur des toutes petits planches presque à même le sol, certainement parce qu'ils n'avaient pas la moindre valeur et que personne ne semblait vouloir y prêter attention ; d'autres, plus précieux, avaient été méticuleusement classés et placés dans d'énormes rayons qui commençaient à ras le sol pour terminer au plafond. Le vieux bois dont était fait ces mêmes étagères donnait à l'ensemble un aspect vraiment authentique, on aurait vraiment pu s'imaginer plongé dans un vrais univers littéraire, bien que ce dernier ne soit en réalité qu'un énorme amas de tous les livres bouquins et recueils jugés trop inintéressants par Orochimaru lui-même. Lorsqu'il eut trouvé une place dans un coin de la pièce, dans un endroit qu'il avait jugé suffisamment éloignés des autres personnes présentes dans la bibliothèque, il sortit l'énorme héritage qu'il tenait de son clan du parchemin dans lequel il était rangé et le déposa sur la table qui était en face de lui. Il y était enfin arrivé, et put enfin tourner la première page.


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MessageSujet: Re: [Mission personnelle] Sur les traces du clan Souken: Partie 2.   [Mission personnelle] Sur les traces du clan Souken: Partie 2. Empty2010-09-13, 04:31

Citation :


°¤ Evaluation ¤°

Zozo =) La flèche est enfin tirée, perfecto !
Très bien écrit, quelques erreurs mais rien de bien grave.
Tu penseras à me redonner le lien de la première partie et à le faire par la suite, sinon on s'embrouille vite.

Arrow 8 points de RP
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MessageSujet: Re: [Mission personnelle] Sur les traces du clan Souken: Partie 2.   [Mission personnelle] Sur les traces du clan Souken: Partie 2. Empty

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