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| [Mission personnelle] Sur les traces du clan Souken: Partie 1. | |
| Auteur | Message |
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Zomeru Souken Civil
Nombre de messages : 321 Age : 33 Village : Oto Date d'inscription : 15/04/2009
Fiche Ninja PV: (135/135) PC: (150/150)
| Sujet: [Mission personnelle] Sur les traces du clan Souken: Partie 1. 2009-11-16, 23:05 | |
| Ambiance
En ce tendre et chaleureux début de journée, Zomeru décida qu'il était temps pour lui de prendre un peu de bon temps. Après avoir passé tant de temps à s'entrainer en vue de l'examen des Chuunins, il semblait évident pour lui de ne plus rien faire et de récupérer. N'ayant apprit en tout et pour tout qu'une seule et unique technique entre le temps où il avait appris qu'il devrait représenter tous les génins d'Oto lors de cet examen et ce jour-là, il était flagrant qu'il lui fallait redoubler d'efforts et de rigueur dans ses entrainements s'il ne voulait pas être la risée de cette épreuve ; cependant, le jeune Souken ne paraissait pas voir les choses sous cet angle là. Le soleil venait à peine de pointer à l'horizon que le jeune forgeron, prit d'une envie incontrôlable, se leva en sursaut de son lit et couru jusqu'à sa salle de bain pour se laver. Brosse à dent à la main, il frottait ses dents activement en fixant d'un regard nerveux son reflet dans le miroir. Visiblement, quelque chose le tracassait à tel point qu'il confondit son dentifrice avec son pot de gel et ne s'en rendit compte que lorsqu'il eut avalé par erreur une quantité importante de cette substance grisâtre. Consterné la terrible erreur qu'il venait d'accomplir, il recracha avec dégoût tout ce qu'il avait alors dans la bouche et continua de rincer cette dernière, la tête penchée sur le côté gauche, jusqu'à ce que l'eau chaude ait eut le temps de brûler toute sensation et arrières goûts déplaisants de sa cavité buccale.
. Salle de bain de Zomeru : 8 heure 36 du matin . La mine ravagée, les lèvres rouge vif, les yeux injectés de sang et les cheveux coiffés dans tous les sens, Zomeru avait la mauvaise impression que le restant de la journée promettait d'être des plus désagréables. Incapable d'avaler quoi que ce soit tant sa gorge le faisait souffrir, il se prépara quelques sandwiches qu'il déposa ensuite dans son sac à dos avec une bouteille de son soda préféré. Refusant de sortir de ce qui lui servait de maison sans être tiré à quarte épingles, le jeune Souken retourna dans sa salle de bain se coiffer, prenant soin cette fois de ne pas confondre dentifrice et gel à coiffé, histoire de ne pas laisser au destin le plaisir de se jouer de lui d'avantage, et lorsqu'il eut terminé avec sa masse capillaire, il alla s'habiller d'un simple pantalon noir et d'une veste grise sans manches. Prêt à en découdre avec tout et n'importe quoi, il se dirigea avec l'énorme livre qu'il avait reçu comme héritage vers la bibliothèque du village ; seul endroit où il était sûr de ne pas être agressé par un bandit ou oppressé par la vue d'un tube de nettoyant dentaire ou l'aura maléfique d'un produit capillaire. D'un pas pressé, il se rendit vers les archives en maugréant sa rancoeur à qui bon lui prêtait attention. L'idée de s'amuser à frapper de pauvres innocents sans raison apparente ne lui avait jamais été aussi agréable. N'attendant qu'un prétexte pour se défouler sur le premier inconnu qui s'approcherait de trop prêt.
. Dans les ruelles du village : 9 heure 48 du matin . Le soleil venait à peine de se lever que les ruelles du village étaient déjà bondée de monde. Un nombre incalculable de rampants grouillaient en tous sens, produisant un tintamarre qui résonnait d'une manière réellement désagréable dans les tympans du jeune forgeron. Pénétrant avec difficulté dans cette véritable marée vivante, ce dernier fut immédiatement emporté par la force générée par cet intense flux humain et malgré tous les efforts qu'il s'efforçait de faire pour s'en dégager, il en resta prisonnier une heure durant, ignorant tout de la destination finale où il serait balloté. Fatigué de ces corps à corps endiablés avec la populace du village, et de ces tous ces contacts avec des mains baladeuses un peu trop curieuses, il usa de sa grande taille pour bousculer tous les pauvres gens autour de lui et sauta sur l'occasion pour bondir sur un mur adjacent à sa position initiale. Ayant oublié de concentrer son chakra sur la plante de ses pieds, il bascula la tête la première en arrière, parvenant tout juste à éviter le s'effondrer sur le sol en se rattrapant de justesse par les mains. Le sang lui montant à la tête, il sentit comme une irrépressible envie de vomir. Impression qu'il ne parvenait pas à expliquer puisqu'il n'avait pas eu l'occasion de manger plus tôt dans la matinée. Après avoir régurgité le peu qu'il restait encore dans ses entrailles, il se dépêcha de se rendre à la bibliothèque en se déplaçant sur le toit des bâtiments qui le séparaient de sa destination.
Dernière édition par Zomeru Souken le 2009-11-23, 21:14, édité 2 fois |
| | | Zomeru Souken Civil
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| Sujet: Re: [Mission personnelle] Sur les traces du clan Souken: Partie 1. 2009-11-17, 08:23 | |
| Il fixait désespérément toute son attention sur les enseignes présentes sur les bâtiments en contrebas, cherchant avec attention celui qui lui indiquerait qu'il serait enfin arrivé à la bibliothèque du village. Cette dernière n'en possédant pas, il savait qu'il devrait s'arrêter deux bâtiments après « l'auberge du poney qui tousse » , un lieu de perdition où alcooliques et mercenaires se livraient à leurs bas instincts. Le chemin qu'il avait choisit était loin d'être le meilleur, aussi, faute de trouver cette auberge, il dut se résoudre à marcher parmi la population du village du son, mais en prenant garde cette fois de ne pas être emporté par le courant. Et comme un tâche noire dans les rues éclatées, il s'est hissé dans la foule pour se laisser par la suite emporter par les flots. Cette déferlante n'en finissait pas, et regrettant amèrement la décision qu'il venait de prendre et maudissant avec rancoeur cet horrible début de journée, il finit par réussir à s'échapper de ce flux en s'accrochant de toutes ses forces à un réverbère. Miracle : par chance, il put s'arrêter tout juste en face de la bibliothèque, et n'ayant plus envie de perdre de temps, il fut un large saut au dessus de la foule pour se retrouver sur le palier du lieu-dit. La façade était grande et imposante, et on pouvait lire sur un panneau accroché sur une des portes « ouvert de 10 heure à 11 heures 30 ». L'endroit avait beau être terriblement moche, il était le seul endroit à être relativement proche de la maison de Zomeru, ne l'obligeant pas à marcher des heures durant pour finalement être dérangé par un dérangé à la falaise du couchant. . Bibliothèque du village : 11 heure 23 . Après être rentré dans la bibliothèque, le jeune forgeron rechercha du regard une place où pouvait s'asseoir, et, ne parvenant pas à trouver l'objet tout de bois construit tant désiré, il dut monter à l'étage pour finalement trouver dans une pièce qui sentait l'oeuf pourri un endroit où poser son postérieur. Et lorsqu'il eut enfin la possibilité d'étudier le dernier artefact qui lui avait léguer sa famille, une vieille femme à la carrure biscornue et dont le visage ressemblait à s'y méprendre à un gros crapaud tant les pustules y prospéraient vint l'interrompre malgré lui en pleine lecture pour lui dire: ~ Jeune homme, vous devriez être parti depuis longtemps déjà~ Le pauvre Zomeru, l'air perplexe, sentant en cette mégère une once de méchanceté, lui répondit sur un ton qui frisait l'agacement ~ La bibliothèque ne ferme ses portes qu'à onze heure et demie non? Alors laissez moi tranquille~ Le teint de son interlocutrice vira au rouge vif tant le ton employé par le jeune Souken l'avait retourné. ~ Au cas où vous ne seriez pas au courant mon mignon, il est onze heure trente-deux. L'heure a justement été avancée d'une heure hier soir. Mais je suppose que votre majesté était trop occupée à se manucurer les ongles que pour prêter attention à une information si peu importante~ Lui cracha t-elle au visage, jouissant de l'effet quelle venait de provoquer au pauvre jeune homme. Descendant les marches l'air triomphant, elle ne pouvait s'empêcher d'exprimer sa joie en riant nerveusement. Zomeru, dégoûté que le destin se soit à nouveau acharné sur sa pauvre personne, du quitter les lieux et chercher un autre endroit pour travailler, avec comme un mauvais pressentiment sur le coeur. . Dans les ruelles d'Oto no kuni : 11 heure 47 . Cette mauvaise impression semblait être justifiée car à l'instant même où il fut sortit de la bibliothèque récemment fermée, il fut éblouit par une intense lumière blanche qui s'écrasa à grand fracas dix mètres devant lui, soulevant comme un château de carte les pauvres malheureux qui étaient restés en travers de son chemin. Sous la rudesse du coup, ils s'effondrèrent à terre sous les yeux hébétés des nombreux passants saints et saufs, leur regard avide, curieux de savoir ce qui avait pu arriver à ces pauvres victimes. Une foule compacte apparut alors tout autour d'eux, quelques cris et gémissement en sortirent ça et là, mais pas une main ne fut tendue à ces pauvres gens. Surpris par ce qu'il venait de se produire juste devant lui, il se rapprocha de la scène du massacre pour constater de ses propres yeux l'ampleur des dégâts. Pour un simple flash lumineux, les dommages engendrés par ce dernier étaient vraiment monstrueux. C'était un vrai carnage. Des morceaux épais de chair trainaient ça et là, formant un cercle compact tout autour de figurines désarticulées et ensanglantées. Et heureux que sa coiffure ne fusse pas mise à mal par l'onde de choc générée par cet impact et qu'aucune goute de sang ou autre petite composante de l'anatomie humaine ne se soit malencontreusement écrasée sur sa veste ninja à peine lavée, il se dirigea la mine enjouée vers les falaises du couchant ; espérant que là bas rien ne viendrait troubler ses études. |
| | | Zomeru Souken Civil
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| Sujet: Re: [Mission personnelle] Sur les traces du clan Souken: Partie 1. 2009-11-21, 23:04 | |
| . Dans les ruelles d'Oto no kuni : 11 heure 52 .
Zomeru avait de plus en plus de mal à supporter tous ces petits désagréments qui venaient sans cesse perturber sa journée ; le coup du pot de gel, la circulation en ville, et bien entendu, la fermeture de la bibliothèque. Il commençait à se sentir de plus en plus oppressé, comme s'il était persuadé que quelque chose ou quelqu'un tenait à lui pourrir par tous les moyens sa journée. Le jeune forgeron avait d'abord imaginé que son persécuteur n'était autre qu'Orochimaru lui-même, décidé à le forcer par tous les moyens possibles et imaginables à s'entrainer pour ce fameux examen des Chuunins qui s'approchait à grands pas. Conscient que cette explication manquait vraiment de sérieux, il en conclut que d'autres forces influentes dans le village lui cherchaient querelle ; peut-être était-ce l'oeuvre de Kymbli, ce ninja qui, fier de son statu avancé dans les contrées du son, jouerait dessus du mieux qu'il pouvait en harcelant de pauvres innocents. Et encore une fois, quand il fut enfin sortit de sa petite crise de paranoïa, il comprit que son raisonnement ne tenait toujours pas la route. Ne parvenant pas à déterminer qui pouvait être le responsable de toutes ces récentes aggressions, et ce même en réfléchissant du mieux qu'il put, il ronchonna en rejetant traîtreusement la faute sur le destin et s'en alla vers la falaise du couchant. *Putain de journée à la con de merde qui fait chier les grands mères stériles, je savais que j'aurais du rester dans mon lit!* Pensa t-il un peu trop fort, son regard lançant des éclairs.
. Sur une petite route isolée : 12 heure 12 . Ses sens étaient complètement affolés, traquant le moindre bruit inhabituel, le moindre mouvement inhabituel, le moindre remoud suspect qui risquait à tout moment de surprendre le jeune Souken. Fermement décidé à ne plus être le jouet de cette force diabolique, perverse et terriblement retord, il s'évertuait à faire attention au moindre petit détail sur le chemin, -passage qu'il avait tout spécialement choisit car il était particulièrement difficile à traverser pour les caravanes et autres personnes désireuses de se rendre au village- il était donc sûr que s'il était bel et bien suivit par quelqu'un, il serait suffisamment isolé sur cette voie sinueuse que pour être sûr et certain de l'y surprendre. *Pourvu que ça marche, j'en ai vraiment marre de jouer au chat et à la souris avec l'homme invisible*. Tout à coup, un bruissement léger se dégagea d'un buisson prêt d'un rocher juste derrière Zomeru. Et ce dernier, intimement convaincu qu'il s'agissait de son infortuné oppresseur, fondit toutes griffes dehors sur le buisson, ne se rendant compte que trop tard qu'il s'agissait là d'un fourré pleins d'orties. Mais son malheur fut total lorsqu'il bascula ensuite par delà la broussaille pour finalement se retrouver les jambes en l'air deux bons mètres plus bas. Car derrière ce fourbe de buisson se dissimulait tapis dans l'ombre un trou béant qui n'attendait que la venue du forgeron d'Oto no kuni, depuis longtemps préparé à le recevoir en son sein. Le vent, la végétation et la terre s'étaient tous alliés pour tendre un piège à ce malchanceux de génin, profitant de sa faiblesse d'esprit pour le prendre dans un terrible traquenard.
. Au fond d'un trou : 12 heure 17 . Tout son corps était alors criblé de petites entailles que lui avait joyeusement infligé ce fameux buisson d'ortie, lacérant avec ferveur la moindre petite parcelle du corps de Zomeru. Mais le malheur du pauvre forgeron fut à sa paroxysme lorsqu'il commença à ressentir les effets secondaires produits par une blessure d'ortie ; sa peau avait commencé à le gratter légèrement, pour ensuite se changer en une douleur brûlante difficilement supportable pour le jeune Souken. Et ce dernier, ignorant complètement qu'il ne fallait jamais gratter pareille blessure, frotta de ses doigts toutes les parties de son corps qui le démangeaient, mais plus il se grattait avec ferveur, plus la brûlure devenait insoutenable. Lorsqu'il eut enfin compris qu'il ne faisait qu'empirer les choses, il s'arrêta net, maudissant sa propre stupidité. C'est ainsi que, le corps en feu, il sortit du trou dans lequel il était tombé, puis se dirigea d'un pas vif vers la falaise du couchant, prêt à sauter dans la mer à n'importe quel moment si cela lui permettait de calmer la douleur. Le vent frais qui provenait du large apaisait les démangeaisons du jeune Zomeru, dont la mine autrefois affable et respirant la naïveté s'était transformée en une sorte de grimace maussade. Le spectacle qu'il offrait aux rares personnes qu'il croisait sur le chemin était pour le moins déroutant ; il sautillait en tout sens, un bras frottant son torse et l'autre grattant son dos. Il semblait pratiquer une sorte de danse antique ou plutôt une sorte de rituel très particulier, et le fait d'obliger les quelques forces en présence à cet espèce de cirque suffisait à les faire fuir, ces derniers craignant d'être à leur tour contaminés par le virus qui semblait ronger Zomeru.
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| | | Zomeru Souken Civil
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| Sujet: Re: [Mission personnelle] Sur les traces du clan Souken: Partie 1. 2009-11-22, 16:46 | |
| . Au sommet de la falaise : 13 heure 02 . Lorsqu'il fut enfin arrivé à destination, c'est-à-dire à la falaise du couchant, il se rendit compte que, une fois encore, il s'était trompé de chemin. Il avait emprunté un passage qui menait au sommet de la falaise, alors qu'il voulait pouvoir se rendre sur la plage en urgence pour calmer les irritations qui l'accaparaient. Bien que s'étant un petit peu calmées avec le temps, elles restaient néanmoins terriblement virulentes. Du haut de son rocher, il pouvait voir loin à l'horizon, contempler le mouvement lascif des nuages ainsi que les minces rayons de soleil qui peinaient à les traverser. D'ici, il pouvait admirer la seule et unique plage de la région, constituée de centaines de milliers de grains de sable fins, corrodés un peu plus chaque jour qui passait par le remoud des vagues. Le spectacle avait beau être merveilleux, il n'était pas suffisamment captivant que pour faire oublier à Zomeru ses terribles démangeaisons, et prit d'un brin de folie passager, il se jeta dans le vide les bras ouvert pour plonger directement dans la mer, sans avoir prit le temps de vérifier si l'endroit était suffisamment profond pour s'y jeter. Courage ou stupidité? Personne n'aurait pu vraiment comprendre ce qui était alors passé par la tête du jeune homme ; peut-être avait-il voulut rendre hommage à ce paysage en lui offrant un spectacle digne de ce nom? Ou peut-être que les ronces avaient finalement eut raison de son intégrité mentale et étaient parvenues à le pousser à sauter dans le vide. Les faits étaient là, il était à présent la tête en bas et chutait à une vitesse vertigineuse sans savoir s'il allait se blesser au contact de l'eau ou s'il allait se briser les os sur des rochers sous-marins.
. Au fond de la mer : 13 heure 04 . Un miracle, s'était un vrai miracle. Zomeru s'en était sorti indemne, ou presque. Le bruit produit par son corps au contact de l'eau ressemblait à celui d'une énorme baffe que l'on peut donner aux gens lorsqu'ils nous contrarient un peu trop ; tout cela pour dire que malgré qu'il s'en soit sorti, la chute avait été néanmoins violente et elle laisserait sur le pauvre forgeron de belles marques rouges. Par chance, il avait plongé dans le seul endroit où la profondeur était suffisante que pour l'empêcher de s'écraser sur les récifs ; s'il avait sauté de serait-ce qu'un mètre plus à gauche, il se serait brisé la colonne vertébrale ainsi qu'une bonne partie du restant de son squelette. Cependant, il avait beau être toujours vivant, ce prodige n'était tout de même pas en mesure de protéger la peau du jeune Souken de l'extrême fraîcheur de l'eau et encore moins des brûlures provoquées par le sel. Obsédé par ses démangeaisons, il n'avait pas prit le temps de penser que le sel contenu dans l'eau de mer ne pourrait qu'aggraver la situation, s'infiltrant dans sa peau et dévorant ses plaies. Il avait mal calculé son coup, et il le payait au prix fort. Si un esprit malveillant s'évertuait à torturer le pauvre garçon, on pourrait affirmer sans trop se tromper qu'il n'avait accordé la vie sauve à ce dernier après son saut dans le vide que pour pouvoir le torturer d'avantage. Et le jeune Zomeru, désespéré par la tournure que prenaient les événements, sortit de l'eau le plus vite qu'il put et grimpa sur les rebords de la falaise pour pouvoir aller se sécher.
. Sur le versant de la falaise : 13 heure 08 .
Zomeru était définitivement irrécupérable. Refusant de risquer d'abimer ses ongles en s'en servant pour s'accrocher au versant de la falaise, il était complètement incapable de s'y fixer durablement. Il grimpait deux mètres puis il tombais, retentait de grimper et tombait à nouveau. Tous ces exercices commençaient à avoir raison de sa légendaire bonne humeur et plus il chutait et échouait dans ses tentatives, plus il devenait hargneux et colérique. Complètement immergé dans un état second, il ne pensa pas à user de ses talents de ninjas pour grimper cet énorme rocher alors qu'il lui aurait suffit de marcher dessus en concentrant son chakra dans ses mains et ses pieds. Le problème qu'il avait lorsqu'il était en colère, c'est qu'il lui était tout à fait impossible de réfléchir une fois lancé ni même de revenir en arrière ; comme les petits enfants, il ne lâchait pas son idée avant d'avoir pu obtenir ce qu'il voulait, quitte à perdre tous ses moyens. Et lorsqu'il fut complètement épuisé, n'ayant plus suffisamment de force dans les bras que pour se hisser le long de la paroi rocheuse, il se contenta de faire la planche, balloté par le mouvement des vagues. Contemplant le ciel et les nuages, il se calmait peu à peu et retrouvait par conséquent peu à peu ses esprits. N'ayant plus suffisamment de force que pour prêter attention à ses brûlures, il décida qu'il était temps pour lui d'utiliser une des quelques techniques dont-il disposait pour sortir de cette situation ô combien déplaisante. Il était incapable de marcher sur l'eau, cependant, il lui était tout à fait possible de se suspendre sur n'importe quelle surface solide. Aussi, concentrant un infime partie de son chakra dans ses mains et ses pieds, il se hissa tel une araignée sur le versant de la falaise, décidé à mettre un terme à cette situation dès plus embarassante.
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| | | PNJ Kiri Admin
Nombre de messages : 1167 Village : Kiri 4ever!!! Date d'inscription : 30/12/2008
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