Naruto Teki Sanctuary
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 #¤# Dream Scape#¤#[Solo]

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Kyosuke Shirotora
Genin de Konoha
Kyosuke Shirotora

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MessageSujet: #¤# Dream Scape#¤#[Solo]   #¤# Dream Scape#¤#[Solo] Empty2009-12-03, 02:49

Ambiance

dream scape - FictionJunction KAORI


*Où suis-je ?*

Cette question résonna dans mon esprit longtemps, alors qu’à travers mes paupières fermées, j’avais l’impression d’être dans un lieu bien plus illuminé que ma chambre. Une douce chaleur m’enveloppait, tandis que le chant mélodieux d’un oiseau flottait dans l’air aux multiples saveurs. Alors un facteur qui m’échappait depuis que ce songe, même si je doutais vraiment d’être perdu dans le monde des rêves, avait commencé m’apparut enfin clairement. Tout devint limpide comme de l’eau de source, m’offrant une lucidité que je n’avais sûrement jamais été capable d’atteindre auparavant. Cela m’était familier, les odeurs, cette chaleur, la mélodie envoutante de cet oiseau, je connaissais chacun de ses détails qui m’entouraient. Aussi, je compris tout de suite qu’il s’agissait d’une illusion, simple création de mon subconscient. Sachant pertinemment que je souffrirais en voyant la suite, je m’obligeai à me réveiller, refusant de connaitre le reste de cette fantaisie qui n’avait pour but que de me faire saigner davantage. Mes yeux s’ouvrirent, à l’instar de ma bouche, car ce que je ne m’attendais point à ce qui parut devant moi.

La nature du paysage qui m’entourait m’époustoufla, surtout qu’étant certain de m’être endormi dans ma chambre, il n’avait absolument rien à faire là. Ne croyant en ce qui semblait être la réalité, je me permis une petite douleur, voulant me pincer afin de vérifier la véracité de cette image féérique. Alors que je levais ma main, une nouvelle surprise vint à ma rencontre. Ma main n’était plus, à sa place, une patte recouverte un doux pelage blanc, légèrement rayé de noir. L’incompréhension de la situation me rendait de plus en plus nerveux, car bien trop de vides composaient à cet instant son esprit. De ce fait, les hypothèses farfelues déboulèrent en trombe de ma tête, me donnant l’une après l’autre une explication qui m’apparaissait tout aussi incroyable que ce qui m’entourait. Somnambulisme, kidnapping et quelques autres théories triées à la volée retinrent cependant mon attention. Mais si elles répondaient à ma première interrogation, au comment j’avais pu atterrir ici, le mystère planait encore sur la façon dont j’avais pu reprendre forme animale. Aucun souvenir ne me revenait, ni la cause qui m’aurait poussé à de telles extrémités ni la douleur de ma métamorphose. Le flou total.

Il n’y avait qu’une seule chose dont j’étais certain. Ce paysage onirique, cette verdoyante nature, ces arbres chargés de fruits exotiques, ces volatiles aux couleurs vives, tout était l’exacte réplique de mon pays natal, le pays de la jungle et des volcans, Kazan. Je n’étais pas fatigué, comme si ma transformation ne me coutait absolument pas de chakra, comme si j’étais définitivement devenu tigre non un animal emprisonné dans une enveloppe charnelle humaine. Ma queue foutait l’air avec vigueur tandis que j’humai cette fragrance qui m’était si cher, nostalgique de ce que je manquais en restant au village de la feuille. Je sortis mes griffes, bandant les muscles de mes pattes arrière, je bondis avec grâce sur le tronc de plus proche, plantant mes griffes dans le bois afin de grimper à son sommet. Mon but atteint, je fixai l’horizon, le vent fouettant mon visage, jouant de mon pelage. Il y avait certes une exception qui me fit mal au cœur, mais j’étais de retour chez moi, libre et sauvage. Je me jetai ensuite dans le vide, afin de retrouver le plancher des vaches, et je touchai le sol en silence. Alors je l’entendis…


"Kyosuke… Watashi no daisetsuno koneko-chan… Viens à moi."

Cette voix m’était inconnu, mais son timbre m’envoutait, me charmait, obscurcissait mon esprit, m’obligeant à suivre cette demande. Alors je commençai à courir, hérétique, passionné, comme un amant impatient de retrouver sa belle, conscient que la nuit serait des plus fantastiques. Je dévalais les pentes, sautais haut par-dessus les obstacles, brisant d’un coup de patte les fines branches qui souhaitaient ralentir ma course. Je me guidais au son de ce rire argentin, son de cloche harmonieux qui tintait dans mes oreilles qui tressaillaient d’allégresse à l’ouïe de ce son. Qui était cette femme ? Ce soprano ne pouvait appartenir qu’à une fille d’Eve, j’en mettrai ma main au feu. Elle me connaissait, il n’y avait aucun doute, car utilisait la même appellation que feu ma mère employait quand elle s’adressait à moi. Qu’étais-je pour elle ? Je ne pouvais m’offusquer quand elle m’appelait chaton alors que sa voix suintait d’une dévotion sans pareille. Déjà le mystère de ma venue était oublié, remplacé par l’intrigue que m’inspirait cette merveilleuse inconnue.

Je déboulai allègrement dans une clairière bordé par un petit étang, très peu profond, car je pouvais voir sans avoir à utiliser mon dojutsu, les galets blanchâtres qui dormaient dans le fond. L’eau me recouvrait de justesse la patte et était d’une pureté telle qu’on aurait cru cette source divine. Mon reflet était net, car il n’y avait point de courant pour venir le troubler. Seuls mes pas affolés dérangeait la quiétude de ce lieu, créant des petits geysers à chaque fois que l’une de mes pattes entraient en contact avec la surface aqueuse. J’étais perdu, encerclée par ce son mélodieux que même le plus habile des rossignols n’aurait su égaler. Elle était ici, présente dans ce lieu dont la magie aurait du me frapper tellement cette clairière était belle. Mais sa voix effaçait tout, ce paysage de songe, ma raison, ma patiente et décuplait l’envie que j’avais de la voir. Ce qui me frustrait le plus, ce que je ne sentais rien, non pas que mon odorat était défaillant, juste qu’elle me dissimulait son odeur, attendant que la tension soit à son apogée pour enfin me laisser la découvrir.


" Koneko-chan. Watashi no Kyosuke… "

Aussi vif qu’une balle sortie de la gueule d’un pistolet, je virevoltai, conscient maintenant que celle qui enflammait mes sens en cet instant, se trouvait dans mon dos. Je fus scié, pattes liées, totalement béat devant l’ange qui venait d’apparaître devant moi. Mes pupilles azurés la fixaient, la dévisageaient, la déshabillaient presque, mais pas de manière indécente. Mon regard est certes curieux, mais tout en moi était devenu innocence et gaminerie. J’avais le sentiment d’avoir rencontré une âme sœur sans pour autant ressentir d’amour, ma moitié sans pourtant m’être jamais senti incomplet auparavant. Je ne pouvais décrocher mon regard d’elle fasciné par la candeur qui irradiait presque d’elle. Ses cheveux, aussi blonds que le blé en été, dansaient en rythme avec la mélopée du vent. Ses yeux, rivière émeraude dans laquelle je me noyais, étaient aussi captivés par moi que les miens l’étaient par elle. Grande, fine, elle se tenait debout, droite comme un « i », un sourire étirant ses lèvres légèrement roses. Sa peau couleur crème appelait les caresses et c’était avec beaucoup de retenu que je m’empêchais de succomber à l’envie qui me brûlait le flan. Elle devait lever la tête, pour pouvoir soutenir mon regard, malgré le fait qu’elle se tenait déjà sur la pointe des pieds. Alors elle m’ouvrit large les bras.

" Kyosuke, viens à moi. "

Comme j’avais pu être sot. Elle ne m’avait point demandé de la rechercher, elle ne souhaitait qu’une chose. Que je retourne à l’endroit où j’appartenais soit l’espace confiné qu’il y avait dans ses bras. Je me laissai donc aller.
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Kyosuke Shirotora
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Kyosuke Shirotora

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MessageSujet: Re: #¤# Dream Scape#¤#[Solo]   #¤# Dream Scape#¤#[Solo] Empty2009-12-03, 06:19

" Kyosuke, viens à moi. "

Cet ordre, cette demande, elle n’aurait pas eu l’occasion de me la demander à plusieurs reprises, je n’aurai guère eu le courage de la laisser me supplier pour un contact, surtout quand je le désirais moi-même plus que la décence le permettait. D’un bon, je comblai la courte distance qui nous séparait, me jetant dans ses bras ouvert, n’attendant que la chaleur de son corps. Ronronnant de plaisir, les superlatifs encombrant mon esprit, je ne pouvais décrire ce que je ressentais à son toucher. Ses doigts me donnaient l’impression d’avoir été créé dans l’unique but de pouvoir fourrager mon pelage, car elle caressait uniquement mes points sensibles. Son odeur, qu’elle avait prit soin de me dissimuler tout le temps que je la traquais, m’enivrais. Décrire sa fragrance était ardu, car plusieurs senteurs se mélangeaient, principalement le cassis, la violette et le freesia. Comme d’habitude, mon instinct et mes sens me guidaient, ce qui m’empêchait de poser une distance entre nous deux ou de me conduire moins familièrement. Sans même m’en rendre compte, car j’en étais sur maintenant, elle ne m’était pas inconnu, j’avais commencé à lui lécher la main.

Nous étions revenus sur la berge, moi allongé, la tête sur les pattes avant, ronronnant toujours de plaisir, elle, assise contre mon flan, ne se lassant pas de la douceur de mes poils. Alors, dans ce moment de quiétude, me revint la situation complexe qui entourait ma rencontre avec la blonde. A nouveau les questions me submergèrent, diminuant petit à petit le bonheur qui me comblait à ce moment. Or, depuis mon enfance, j’avais toujours eu d’énormes difficultés à cacher mes émotions, chose que mes pères m’avaient toujours reprochée. J’étais transparent, aussi lisible qu’un livre ouvert, j’espérais qu’elle ne remarquerait rien cependant. Mais comme souvent, mon arrogance et ma grande confiance en moi m’aveuglait. Alors que j’essayais de réguler les battements de mon cœur et profiter des marques d’affections que m’offrait ma nouvelle amie, je l’entendis rire. Mes oreilles se dressèrent, curieux de connaitre la cause de son hilarité, tandis que je tournais la tête pour m’extasier devant l’expression rayonnant de son visage. Histoire de m’amuser, je lui tapotais légèrement le bras avec ma queue, obtenant un nouveau sourire de sa part.


" Qu’il y a-t-il ? Tu sembles perplexe.
- Ton nom ? Je ne le connais pas. Et puis, je ne me souviens pas comment je suis arrivé ici. Pourquoi suis-je sous ma forme animale ?
- Tu es ici, sous cette forme, parce que tu le veux, mon mignon petit chaton. Et en ce qui concerne mon identité, tu la connais, Kyosuke. "


Sur le coup, je fus totalement perdu, ne comprenant pas du tout ce que ses paroles pouvaient sous-entendre. Face à mon air d’hurluberlu, elle éclata à nouveau de ce rire argentin qui me faisait tant frissonner. Si elle affirmait ne pas être inconnue, je devais donc avoir une trace d’elles dans mes limbes. Fermant les yeux, me calmant en posant ma grosse tête le plus doucement possible sur ses cuisses, je passai mon esprit au peigne fin. Je ne savais pas comment me reviendrait cette information donc je faisais attention à chaque détail qui m’apparaissait par flash ou image diffuse. Ce fut ainsi que m’apparut cette étrange image, étrange car j’étais certain qu’elle ne s’accordait à aucun de mes souvenirs passés. Donc j’y portais une plus grande attention. Comme aujourd’hui, j’étais sous ma forme animale, couché dans un champ de fleur, surement endormi, vu que j’émettais un son très proche d’un ronflement. Je ne connaissais pas ce lieu, en tout cas, je n’en avais aucune réminiscence sur de sa tangibilité. Comme pour signaler que je ne me trompais pas d’information, le rire carillonnant de ma belle blonde résonna dans la tête. Son parfum m chatouilla les narines pendant que je faisais le rapprochement avec cette scène illusoire. Et je compris. Ouvrant les yeux, transpirant l’autosatisfaction, je lui fis aussitôt part de ma découverte, certain qu’elle affirmerait mes dires.

" Sumire ?
- Tu désires ?
- Que suis-je pour toi ?
- Tu es pour moi, ce que je suis pour toi. Reste à savoir ce que je suis pour toi, kawai koneko-chan… "


De nouveau, elle me posait une colle. Je connaissais son nom, son odeur, mais comment diantre voulait-elle que je sache que qu’elle représentait pour moi. Je me décidai donc de la prochaine marche à suivre pour connaitre la réponse à cette nouvelle interrogation. Heureusement, je n’avais pas à remonter bien loin pour trouver des informations valables capables de m’aider, me mettre sur la voie. Je repensai à l’instant où je la vis, debout, souriante devant moi, tigre aux dents de sabres, majestueux et impérial. Mon cœur avait débordé d’émotions, n’ayant aucun rapport les unes avec les autres, mais s’harmonisant tellement bien. Me revinrent mon impression, celle de tout découvrir, comme un nouveau né ouvrant ses sens à la vie qui l’entoure. Avant, je manquais de tout, de chaleur d’amour, de tendresse, de caresse, d’eau de nourriture, j’étais totalement démuni. Cependant, je n’étais pas conscient de mon état plus que critique, car je ne l’avais pas encore rencontrée. Aussi, à sa vue, je fus soudain frappé par le vide de mon existence, comme si le trou béant qui se trouvait dans ma poitrine venait de faire son apparition pour aussitôt être comblé. Je n’avais rien, maintenant tout était en ma possession, elle était en ma possession, elle était mienne. Cette évidence me frappa avec tant d’intensité que j’eus l’impression d’avoir heurté, alors que je courais à pleine vitesse, un mur de pierre.

" Watashi no subete…
- Hai! Anata wa watashi no subete… Kyo, daisuki…


Je ne pouvais que croire aux mots qu’elle venait de prononcer, je lisais la sincérité de son regard. Mais j’avais toujours une crainte en moi. Elle m’avait affirmé que j’étais arrivé ici par mes propres moyens, que la forme que je revêtais était aussi du à ma volonté, alors pourquoi je ne me souvenais de rien ? Pourquoi les souvenirs de nos précédentes rencontres avaient-elles fui mes limbes ? La connaissant, je savais qu’elle m’obligerait à trouver les réponses par moi-même. Alors, je fis taire cette voix en moi qui avait encore le courage de me dire que tout ceci n’était qu’un rêve.
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Kyosuke Shirotora
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MessageSujet: Re: #¤# Dream Scape#¤#[Solo]   #¤# Dream Scape#¤#[Solo] Empty2009-12-03, 09:36

" Kyo, daisuki… "

Sumire, violette, en japonais, désignait le nom d’une fleur aux pétales violets, comme l’indique son nom. Cette fleur, communément appelé herbes de Trinité, était fortement répandue et facilement cultivable. Elle participait aussi à la création de confiseries et de parfums aux senteurs dites aphrodisiaques. Et c’était cette partie qui me marqua le plus quand je me souvins de tout ce que je connaissais à propos de cette fleur. Ma petite blondinette avait cet effet sur moi, je ne pouvais le caractériser autrement, même le terme semblait exagéré. Certes, le désir ne faisait aucunement partie du maelström des sentiments qui se battaient en moins, mais cette légèreté qui m’envahissait ne pouvait être exprimée que de la sorte. Tandis que sa déclaration m’allait droit, je me lovais autour d’elle, autant pour lui faire ressentir ma chaleur que pour avoir à nouveau le droit de gouter à la sienne. Je mis cependant fin à notre étreinte, me redressant lentement, l’obligeant à faire de même. Elle m’imita sans broncher, gardant ce sourire qui avait le don de faire rayonner son visage bien plus que l’astre solaire.

Sa main n’avait pas quitté ma toison, comme si elle se doutait de la suite des événements. Je lui léchai pour la première fois le visage, avant de m’accroupir, invitation muette à monter sur mon dos. Quelque part, je sentais qu’elle en mourrait d’envie, et comme ce n’était pas déplaisant d’être chevauché, je ne voyais pas d’inconvénient à lui accorder cette petite faveur. Et j’avais vu juste. Dès l’instant où mes intensions furent claires pour elle, elle afficha une mine si craquante que je me sentis défaillant. D’un bond plein de grâce et de finesse, elle s’installa sur moi, conservant cependant toutes ses manies de dames, comme la position de ses jambes – les deux du même coté – prenant bien soin de s’agripper fermement à mon pelage. Dès qu’elle m’en donna, un simple clin d’œil fit l’affaire, je me redressai, labourant la terre meule de mes griffes, impatient de commencer ma coursé effrénée. Quand j’eus l’impression que sa poigne était assez ferme, je n’attendis guère son consentement pour l’élancer. Avec la puissance d’un boulet de canon et la célérité d’une flèche, je partis telle une fusée pour m’engouffrer dans la jungle que je connaissais comme ma poche.

Le paysage défilait comme un film en avance rapide, les arbres ne ressemblant qu’à des tâches floues de marron et de vert. La langue pendante, le poil au vent, toute l’excitation et la joie que je ressentais étaient quasiment palpable. Heureuse de me voir dans un tel état d’euphorie, aplatie sur mon dos de peur d’heurter une branche, Sumire profitait de son divertissement autant qu’il lui était permis de le faire. Mon passage éclair dans la végétation provoquait l’hystérie des animaux, les poussant à gémir, crier ou émettre je ne savais quel autre son. Chacune de ses réactions provoquait l’hilarité de ma passagère, augmentant de façon exponentielle le bonheur que j’éprouvais moi-même. En tant que tigre, il y avait pas mal de chose que j’affectionnais, comme la course, la chasse, l’escalade et bien d’autres loisirs que je ne citerai pas. Avoir l’occasion de les partager de la sorte avec une personne aussi importante me procurait une vitalité toute neuve, comme si on venait de me faire don d’une nouvelle jeunesse, en supplément de celle que je vivais. Ma course se termina au sommet d’une cascade au courant assez impétueux. Partageant ma bonne humeur, la jeune blonde me demanda, un sourire taquin qui lui allait tout aussi bien que les autres étiraient ses lèvres.


" Pourquoi ne pas descendre faire trempette ?
- Quelle charmante suggestion. Que je me ferais un plaisir d’exhausser, cela va sans dire.
- Je croyais que les chats craignaient l’eau ? Ce n’est pas ton cas ?
- Plus on est gros, moins on a peur ! "

J’avais répondu à la cantonade, sachant pertinemment qu’elle se moquait de moi en posant ses deux questions. Elle avait ensuite joint si rire au mien car il était inconcevable que je m’offusque pour si peu. M’approchant du bord, fixant l’étendue d’eau qui nous narguait autant l’un que l’autre, j’étais toutefois assez sain d’esprit pour ne pas envisager sauter d’aussi haut avec une fleur si fragile sur mes épaules. La situation serait certes bien moins terrifiante, mais je préférais me jeter dans le vide d’un perchoir beaucoup plus proche de la surface de l’eau. Sautant de rocher en rocher, il y en avait plusieurs qui dépassaient, je parvins à atteindre un spot de plongée beaucoup plus adapté à ma situation actuelle. L’eau nous éclaboussait tout les deux, mais cette sensation de fraicheur nous faisait aussi du bien. De là où je me trouvais, je pouvais presque sentir l’anxiété des poissons qui ne se doutaient pas qu’un gros chat allait leur tomber dessus sous peu. Je laissai échapper un feulement très significatif, ainsi Sumire raffermit de nouveau la prise qu’elle avait avant que je ne me jette à l’eau.

L’entrée en eau fut presque parfaite, méritant une médaille olympique pour tant de respect de détails. Lâchant mon poil, nous nageâmes cote à cote, admirant les beautés du monde sous-marin, le procurant à la fois peur et surprise. N’étant pas une adepte des sports nautiques, mon amie sortit bien vite de l’eau et commença à se sécher, tandis que je m’amusais à barboter sous son regard attendrie. Dès que la flotte ne fut plus une distraction valable, je sortis à mon tour de l’eau pour m’ébrouer devant elle. Son rire argentin retentit encore quand je l’éclaboussai en tentant vainement d’ôter l’eau qui ruisselait de chacun de mes poils. En revenant m’assoir près d’elle, je fus récompenser pour la course et la baignade par de nouvelles caresses, ainsi que quelques gratouilles. Cela fait assez cliché d’une relation entre un maître et son animal de compagnie, je m’en fichais éperdument, car j’étais bien en ce moment. Allongé sur le flan, la tête sur ses cuisses comme précédemment, ma queue fouettant le sol rocailleux, je ronronnai de d’une joie pure, omettant le dicton disant que toutes bonnes choses avaient une fin.

" Sumire, ce sera toujours comme ça, n’est pas ?
- Aussi longtemps que tu le voudrais, mon adorable petit Kyo… "


Alors, je fermai les yeux, épuisé par cette journée riche en rebondissements, alors que Morphée guettait l’instant de mettre fin à ce que je ‘avais enfin réussi à identifier comme étant une réalité.
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MessageSujet: Re: #¤# Dream Scape#¤#[Solo]   #¤# Dream Scape#¤#[Solo] Empty2009-12-04, 19:37

Ambiance

ÐÇм - FictionJunction KEIKO/KAORI

" Mata ne, koneko-chan… "

Entendant ses mots, mes paupières s’ouvrirent afin de laisser entrer les rayons du soleil levant, me laissant hagard, confus. Des images défilèrent dans ma tête, flash désordonnées et flous, qui n’eurent qu’un seul effet, me donner envie de retomber dans un profond sommeil. Alors l’odeur florale me chatouilla les narines et aussitôt, tout me revint. Je me redressai vivement, peut-être trop car je fus pris de vertige et obligé de retrouver ma couche prématurément. Dès l’instant où ma vision ne défaillit plus, plein de prudence, je me redressai et scrutait mon environnement. Où était passée la jungle aux magnifiques couleurs ? Pourquoi les oiseaux, si bruyants d’ordinaire, gardaient le silence ? Touchant chaque partie de mon corps, je me rendis aussi compte que je n’étais plus sous ma forme animale, une constatation qui m’arracha un soupir. Me laissant retomber lourdement sur mon lit, je posai le bras sur les yeux, voulant cacher les larmes qui perlaient sans raison.

" Ce n’était qu’un rêve… "

Blessé dans mon orgueil pour mettre aussi facilement laissé emporté par un songe, j’humai l’air de ma chambre, comprenant enfin pourquoi tout m’avait parut si réel. Avant d’aller un coucher, j’avais mangé une tarte au cassis, que je ne n’avais point terminé, tandis que brulait dans ma chambre une bougie aromatisée, senteur florale, plus précisément violette et freesia. Je pestai contre me moi-même, conscient qu’une nouvelle fois, ma bêtise m’avait amené à des sommets que je n’avais jamais escaladé auparavant. Or, j’avais beau tout faire pour faire passer ma colère, elle me brûlait, me consumait et augmentait l’anxiété qui me tournait l’estomac. Je n’avais jamais beaucoup de solutions quand il s’agissait de me calmer et mes camarades, qui étaient semblables à des antalgiques, n’étaient pas. Il fallait croire que ma chance m’avait quitté depuis un moment déjà, car pour une fois que je ne faisais pas de cauchemars, mon rêve était tellement réel qu’il me faisait regretter la réalité.

Une seule option se présentait donc à moi : une bonne douche froide. Prenant ma serviette qui trônait quelque part sur le dossier de ma chaise, je fis couler l’eau dans la baignoire et entendit, assis sur le rebord, qu’elle soit pleine à déborder. Touchant l’eau du doigt, un frisson me parcourut, avant que je ne me laisse glisser dans le fond de la baignoire. Tout cela avec beaucoup d’hésitation, car comme disait le dicton, chat échaudé craint l’eau froide. Alors que l’eau recouvrait tout mon corps, jusqu’à ma bouche – je respirais par le nez –, que mes cheveux se dressaient sur ma tête tellement la liquide était glacial, je commençai à me calmer. C’était une manière un peu radicale comme solution, mais très efficace, car trop concentré afin de m’empêcher de sortir de mon bain froid, je finissais par en oublier les sentiments qui me dominaient avant, ce cas ne faisant heureusement pas exception à la règle. Cependant, une chose continuait toujours à me perturber. J’étais conscient que rêver de mon terre originelle était un fait normal, mais la présence de Sumire m’intriguait encore beaucoup. Elle m’était si familière et pourtant n’était apparemment que le fruit de mon imagination. Or pour imaginer quelqu’un qui me convenait de la sorte, mon subconscient devait partir d’une base, base que je n’avais pas vu que je n’avais jamais pris le temps à penser à ma compagne idéale.


*Hige, Papa, qu’est ce que cela signifie ?*

Comme à chaque fois, la réponse se fit attendre, comme à chaque je commençais à croire qu’ils ne m’avaient pas entendu. Un soupir m’échappa quelques secondes avant que je plonge la tête sous l’eau savonneuse. J’y restais un long moment, en apnée, habitué, car je m’étais entrainé longtemps, quand j’entendis un murmure dans ma tête. J’immergeai aussi rapidement que possible et regardai autour de moi. Je ne vis personne, mais je continuais d’entendre ce rire moqueur dans ma tête. Alors, je compris qu’ils venaient de se manifester, encore d’une manière taquine et totalement énervante. Me calmant de nouveau, je me rassis dans l’eau qui commençait à tiédir à cause de la chaleur ambiance et fermai les yeux afin d’ouvrir mon esprit aux miens. Leurs rires tonitruants ne cessaient de résonner dans ma tête, chose très agaçante.

* Alors ?
- Nous pensons à un rêve prémonitoire. Selon nous, ce songe n’était que l’image d’un futur proche. Cette Sumire, qui semble beaucoup te plaire d’ailleurs, t’attend quelque part, à Kazan surement.
- Je suis capable de faire de tels rêves ? Je n’en savais rien.
- Nous l’ignorions aussi. Cependant, tu es TigerJack, rien ne devrait plus nous étonner en ce qui te concerne. Toutes les légendes reprennent vie avec toi. C’est aussi amusant que troublant, nous devons l’admettre.
- J’ai toujours su vous amuser, et cela bien malgré moi… C’est affligeant de voir comment mes mésaventures deviennent vos distractions quotidiennes.*


Mettant fin à cette discussion mentale, tandis que mes pères se moquaient toujours de moi, je finis par m’endormir de nouveau de mon bain. J’avais tellement été stressé ces derniers temps que mon coté dormeur compulsif avait presque disparut. J’étais content de le retrouver, surtout quand j’avais l’impression que ma période cauchemardesque prenait fin.
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MessageSujet: Re: #¤# Dream Scape#¤#[Solo]   #¤# Dream Scape#¤#[Solo] Empty2010-09-13, 05:50

Citation :


°¤ Evaluation ¤°

Kyo =) Que de progrès Kyosuke ^^. Outres quelques fautes (accords et des erreurs niveau conjugaison, mais rien de bien grave), les descriptions sont belles et légères. Même si j'ai toujours un peu de mal avec ta mise en page, la lecture en est tout de même agréable. Dans tous les cas, tu as encore grimpé d'un niveau j'ai envie de dire !

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MessageSujet: Re: #¤# Dream Scape#¤#[Solo]   #¤# Dream Scape#¤#[Solo] Empty

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