.:°~* Par une Chaude Journée dans le Désert *~°:.

Sujet: .:°~* Par une Chaude Journée dans le Désert *~°:. 2009-08-31, 12:42

.:°~* Par une Chaude Journée dans le Désert *~°:.

« Nakashima ! Bouge-toi de là, "ils" ont un service à te demander ! Allez, dépêche ! »

Nakashima sursauta à ce cri. Il était en train de lire tranquillement sur les toits de bâtiments jouxtant la passerelle centre-ville. A ce jour, il était normalement en permission, d’après son horaire. Mais apparemment, "ils" ne voulaient pas lui faire ce plaisir. Nakashima referma le livre intitulé " Manuel du parfait shinobi : Tome III – Les vices à éviter ", ne retenant pas la page à laquelle il était arrivé, car ce genre de lecture ne lui plaisait pas trop. Il avait pour habitude de lire tous les livres qu’il trouvait, et il pouvait tous les lires jusqu’au bout, même les moins passionnants, si du moins personne ne l’interrompait. Là, il allait bientôt devoir rendre ce livre à la bibliothèque à laquelle il s’était récemment affilié. Mais pour lui, ce n’était pas un problème car le livre ne valait plus la peine d’être lu.

Sa tête se tourna ensuite vers son interlocuteur. Il y reconnut un shinobi du grade chuunin, qu’il avait déjà vu plusieurs fois, mais dont le nom lui échappait tout le temps. Il lui lança un simple « Okay, merci », sans ajouter d’autres mots pour ne pas se retrouver dans l’embarras. Il glissa le livre dans sa sacoche, et sauta sur le toit voisin, puis sur un autre, et ainsi de suite vers le quartier principal de Konoha, le quartier du Hokage. Une fois arrivé à destination, il se dirigea vers le bureau du kage et y entra. Il trouva le godaime Hokage, Tsunade Koichi, particulièrement affairée. Elle leva les yeux sur lui un instant, et dit simplement qu’il fallait porter un colis à Suna, sans l’ouvrir et sans détériorer son contenu. Il fallait qu’il aille chercher le colis au bureau des missions, à l’étage en dessous. Nakashima salua sa supérieure, et se retira. Il se rendit comme demandé au bureau des missions, et se saisit du colis.

*Et allez, on fait trimer le petit juunin, et en plus, ça n’a pas l’air d’être véritablement une mission : je n’ai pas reçu d’ordre de mission, et je te parie qu’ils ne vont pas me payer… *

Faisant légèrement la moue, le juunin se dirigea vers la sortie du village. En passant, il rapporta le livre à la bibliothèque, histoire de ne pas l’abîmer en cours de route. Il reprit sa route, et une fois les épais murs de Konoha franchis, il déboucha sur la forêt. Combien de fois n’avait-il pas transité par ce lieu ? Lui-même ne savait plus les compter, tant elles furent nombreuses. Chaque tronc d’arbre lui paraissait familier, et il aurait presque pu voyager dans cette forêt les yeux bandés, et arriver sans problèmes à destination. Mais il n’allait pas le faire le cas présent, car il voulait en finir au plus vite avec cette mission. Non, ce n’était même pas une mission… C’était un simple service.

La route était tellement bien connue du juunin à présent qu’elle en devenait monotone, malgré l’aspect un peu plus exaltant du saut dans les arbres des shinobis. Il n’aurait pu rater une branche comme il l’avait fait quelques mois plus tôt, étant toujours chuunin. Ce jour-là, il se dirigeait aussi vers Suna, accompagné de son équipier, Anji Hyuuga, et de son senseï, Asuma Sarutobi. Ils étaient partis en mission dans le désert, avec de très lourds sacs de pierre sur les épaules. En cours de route, Shikamaru Nara avait rejoint la bande, et ils s’étaient trouvés au complet. Mais lors d’un entraînement entre équipe durant ce voyage, ils furent prévenus d’une attaque de l’Akatsuki, sombre organisation aux buts inconnus, et durent rentrer pour défendre le bercail. La suite fut moins drôle, car ils eurent affaire à des personnages dont la puissance était égale, voire supérieure à celle d’un kage. La seule solution qu’ils avaient trouvée salutaire fut la fuite.

Ce petit moment de remémoration permit au juunin de s’oublier un peu, et, reprenant en quelque sorte ses esprits, il constata avec stupéfaction qu’il était déjà aux frontières avec le pays du feu et celui de la rivière, pays qui justement avait des frontières communes avec Hi no Kuni et Kaze no Kuni. Le passage y était donc obligatoire, ce qui n’avait rien de déplaisant. Le pays de la rivière était une contrée magnifique, emplie de paix. Mais il ne fallait pas se laisser abuser par les artifices de cette nature sauvage, auquel cas on pouvait se perdre dans le véritable labyrinthe que formait la rivière. Selon les autochtones, il y avait un "truc" pour ne pas se perdre. Mais jusqu’à ce jour, il était inconnu du juunin.

La route se poursuivit, et les contrées luxuriantes devinrent sèches, puis arides. Petit à petit, la terre laissa place au sable, et la chaleur augmenta très sensiblement : les lois du désert régissaient en ce lieu. Nakashima franchissait ainsi la frontière naturelle du pays du vent. Petit à petit, les végétaux disparurent, avec eux toute trace d’eau. L’étendue de sable brûlant s’étendait maintenant devant le juunin. Celui-ci, connaissant la route, la poursuivit. Mais la chaleur semblait particulièrement accablante aujourd’hui, et le shinobi commença à en ressentir les effets. Dérangé par cette désagréable sensation, il retira son bandeau frontal, libérant ainsi totalement ses cheveux et le haut de son front. A cela vint s’ajouter une douce brise, et le juunin ne s’en sentit que mieux. Il rangea son bandeau dans sa sacoche, prêt à le ressortir à l’approche de Suna, afin d’éviter les malentendus. Il fallait bien qu’on reconnaisse en lui le shinobi de Konoha, et non le shinobi sans village, donc un nuke-nin à abattre…

Dernière édition par Akira Kenjiro le 2009-08-31, 20:59, édité 1 fois

Ce rp ce passe avant ma mission de rang A avec ma team: ICI

Ma journée avait commencé depuis le levé du soleil et jonchant mon village sur toute sa longueur, j’exécutais les ordres que l’on m’avait donnés. Ces ordres étaient très simples puisque je ne devais que patrouiller à l’extérieur du village afin de déceler tout danger possible, mais depuis que j’avais commencé ce travail, aucun danger n’était venu perturber la tranquillité de Suna. Poursuivant mon bon travail, je continuais ma petite promenade journalière et m’enfonçais davantage dans ce désert aride où la vie n’existait qu’à de très rares exceptions. Laissant mes pas faire leur marque dans le sable doré de cet endroit sans pitié, je m’enfonçais vers l’horizon, me dirigeant vers les frontières qui allaient annoncée la fin de ma zone de garde, mais c’était mon devoir que de m’y rendre afin de m’assure que tous ce passe bien et que je puisse continuer ma patrouille en ayant en tête qu’aucun danger n’allait nous menacer au-delà de ces frontières.

Je suivis donc le plan de la route que je m’étais dessiné dans ma tête et une fois rendue sur place, je constatais qu’à première vue tout allait pour le mieux, mais avant de partir et de laisser le petit groupe de garde qui avait été posté à cet endroit, je voulais parler un moment avec la personne qui avait été chargée de diriger ce groupe d’élite. J’allais donc le voir un moment et lui demandais si tout allait pour le mieux et tout ce qu’il me répondit confirma ce que mes yeux avaient vu lors de mon arrivée ici. Satisfait de ce que je venais d’entendre, je remerciais l’homme et fit demi-tour afin de continuer mon périple dans cette mer qui devenait de plus en plus agitée. Effectivement, depuis quelque minute à peine, le vent s’était levé, emmenant avec lui les petits grains de sable qui trainaient à la surface. Tout ce vent créa des murs de sable plus ou moins grand s’érigeant et s’écroulant aussi rapidement qu’ils étaient venus.

La visibilité avait commencé à se réduire considérablement, mais pour nous les ninjas de Suna, c’était une situation tout à fait typique du désert dans lequel nous avions toujours vécus. Pendant toute notre vie nous avions connu ces changements si soudain d’humeur de notre père, le désert, et avec les années, nous avions appris à nous mouvoir dans cet endroit et cela peut importe le temps qu’il pouvait y faire. C’était loin d’être l’idéale certes, mais avec toutes ces années, j’avais appris à ne faire qu’un avec ce désert que je connaissais maintenant sur le bout de mes doigts. Alors, cette petite tempête de sable n’allait pas me freiner dans mes élans et sur ce je poursuivis ma route, partant à la recherche d’un danger quelconque qui nous guettait peut être, cacher à travers ce mélange de vent et de sable.

C’est donc en usant de ma logique et de ma connaissance des lieux que je continuais le travail que l’on m’avait confié. Marchant encore et toujours, je commençais à m’ennuyer un peu, mais malgré cet ennui qui s’était emparé de moi, je me devais de poursuivre quand même mon objectif ne voulant pas mettre en danger le village pour lequel j’avais promis de servir jusqu’à ma mort. Il était vrai que cet emploi n’était pas le plus amusant, mais c’était mon devoir que de le faire.

En tant de ninja de Suna, j’avais reçus la mission de protéger ma patrie et de tout faire ce qui était en ma disposition pour qu’il ne soit jamais en danger et même si cela voulait dire que je devais marcher dans ce désert suffoquant pendant tout la journée à la recherche du moindre danger possible. C’était mon devoir et faisant partie de l’élite des ninjas de Suna, je me devais de montrer l’exemple. C’est donc dans cette optique que je continuais mon travail, m’éloignant de plus en plus du lieu dans lequel je venais de m’arrêter. Je devais maintenant me rendre à la seconde frontière qui se situait à de très nombreuses heures de marche.

Avançant un pied devant l’autre, je gardais la cadence, malgré la chaleur suffocante qui plombait sur ma personne. Heureusement pour moi, j’avais eu la brillante idée d’apporter avec moi une cape capuchonnée qui allait me protéger des rayons de l’astre solaire. Cachant l’entièreté de mon corps, j’étais en sécurité contre l’éradication de ma peau par ces rayons meurtriers et laissant trainer ma cape sur le sable chaud du désert, je continuais mon avancé, avançant de dune en dune vers l’horizon infini de ce monde si aride.

Cela faisait maintenant bientôt 2 heures que je marchais sans m’être arrêté ni même boire une seule gorgé d’eau et mon corps commençait à me démontrer un manque d’hydratation. M’arrêtant un moment afin de m’abreuver, j’aperçus au loin une drôle ombre se mouvoir dans le désert et même si celle-ci disparaissait et apparaissait à cause des murs de sable que le vent s’amusait à fait apparaître, j’avais quand même réussis à débusquer cette forme qui attira grandement mon intention.

Prenant quelques bonnes gorgées d’eau je décidais d’aller voir un peu plus près cette chose qui formait cette ombre. Ce n’était peut-être qu’un simple voyageur ou même un animal vivant dans ce désert, mais je me devais d’aller m’assurer que la source de cette ombre n’était pas un danger potentiel pour notre village. Je remis donc ma gourde dans mon sac et me dirigeais ensuite directement sur ma cible. M’approchant un peu plus de lui, je m’aperçus, d’après la forme que je pouvais apercevoir, que c’était un homme.

Restant sur mes gardes je m’approchais quand tout à coup je m’arrêtais nette et scrutais à la loupe l’homme qui se trouvait un peu plus loin, devant moi. Après plusieurs minutes à le regarder, je me rendis vite compte que cette personne ne portait aucun bandeau, malgré le fait qu’il portait tout l’équipement typique qu’un ninja avait toujours sur lui. J’aurais bien pu me pauser la question du pourquoi il ne portait pas son bandeau, mais j’étais déjà arrivé à une conclusion assez fatidique que s’il ne portait pas son bandeau c’est qu’il devait faire partie de ces ninjas renégats qui avaient trahi leur village pour servir le mal et leurs idées. Si c’était réellement le cas, je me devais de le capturer afin d’éviter tout danger possible pour le village caché du sable.

Sans plus y réfléchir, je joignais mes mains ensemble et faisant appel à mon chakra, j’ordonnais au vent d’exécuter l’ordre que je venais de lui donner. Le vent fit donc ce que je lui avais demandé et après quelque seconde seulement, celui-ci entoura le ninja inconnu et tournant à une vitesse folle autour de lui, des bras sortirent de ce cercle de vent pour aller s’entourer autour de la victime. Le retenant telle une camisole de force, le corps du ninja se souleva au dessus du sol et sans trop savoir ce qui se passait, le sol devint son ciel et son ciel devint son sol. Il avait maintenant la tête en bas, emprisonné dans ma camisole de vent, à ma merci.

Après cette capture, une voix s’éleva dans le désert et sans savoir d’où elle provenait, il entendit :

-Crois-tu que tu peux venir chez moi et te promener comme si de rien n'était? Des traitres comme toi ne méritent pas de vivre et c’est pour protéger les miens que ta vie te sera enlevée aujourd’hui.

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Le désert s’étendait maintenant à perte de vue, désespérément chaud et sec. Et la légère brise se faisait plus insistante, commençant à soulever de petits et légers grains de sable. Plissant les yeux, en partie à cause du vent, mais surtout à cause du soleil de plomb qui régnait en maître, Nakashima ralentit quelque peu sa vitesse.

En une vingtaine de minutes, le vent était devenu beaucoup plus violent. On ne pouvait pas vraiment appeler cela une tempête, car qui avait vu une tempête de sable du désert de Suna n’était soit plus là pour le raconter, soit il était un véritable chanceux. Nakashima espérait que le vent ne devienne pas encore plus violent, auquel cas il devrait absolument trouver un abri. Même pour un shinobi, les tempêtes de sable pouvaient être meurtrières. Mais en cet instant ce n’était pas du tout le cas. Seuls quelques petits nuages de sable apparaissaient par-ci par là.

Le vent se fit plus violent, et une certaine quantité de sable était maintenant transportée en permanence. Rien de bien grave, car le pire qu’il pouvait arriver à un humain était de se prendre une poussière dans l’œil, ou de s’étouffer avec une bonne bouffée de sable. Cependant, la visibilité se voyait fortement réduite, ce qui n’arrangeait pas le juunin. Il redoubla l’allure, pour arriver à Suna à temps. Mais le vent semblait avoir atteint son paroxysme, et ne croissait plus en violence.

Progressant toujours dans l’immense étendue brûlante, Nakashima crut apercevoir une ombre fugace. Mais l’éphémère apparition disparut aussi vite qu’elle était arrivée, et le juunin n’y prêta plus attention. Après tout, ce désert était aussi réputé pour ses mirages complètement bluffants. Il n’était pas rare de voir de ses propres yeux une grande étendue d’eau, surtout quand on a soif, de s’y plonger,… et de se retrouver le nez dans le sable, l’illusion ayant disparu. Si, dans le cas de Nakashima, il ne s’agissait pas d’une illusion, c’était alors sans doute un animal, ou une pareille chose sans importance.

Sans importance ? Nakashima, en tant que shinobi, se devait de se soucier du moindre détail. Mais qui pouvait bien lui faire du tort dans un endroit aussi vide de monde ? Qui serait bien assez tordu pour attaquer un shinobi du village de la feuille dans un terrain allié ?

*Hé ! Mais qu’est-ce que…*

Subrepticement, le vent avait tourné, puis tourné encore. En fait, il semblait maintenant qu’il soufflait dans deux sens… Non, plus ! Il soufflait dans tous les sens. Etait-ce un fait naturel ? Le désert était-il un lieu si étrange que cela ? Ou… était-ce là l’œuvre d’un quelconque individu ? Le vent tournait de plus en plus vite, et Nakashima commença à ressentir une réelle consistance dans l’air. Mais avant qu’il n’ait pu réagir, il sentit que ses pieds étaient happés vers le haut, et il se retrouva la tête en bas, son katana et son wakisashi tournés vers le bas, menaçant de sortir de leurs fourreaux respectifs tout seuls. Le juunin était maintenant littéralement immobilisé et suspendu dans les airs, comme s’il avait été ligoté. Pourtant, aucun lien n’était présent, juste ce vent incroyablement puissant soufflant de manière à faire pression sur le shinobi pour qu’il ne puisse se mouvoir.

Une voix, sortie de nulle part, s’éleva alors. Celui ou celle qui avait parlé (bien qu’il s’agissait d’une voix très masculine) semblait vouloir protéger quelque chose. Il ou elle disait aussi que les traitres ne méritaient que la mort, et il ou elle semblait croire que Nakashima en était un. Celui-ci ne se souvenait d’avoir trahi personne… Mais apparemment, son agresseur ne le savait pas.

Le juunin ne pouvait faire quoi que ce soit. Il tenta de rapprocher ses mains, pour ainsi dissipper la technique, mais son adversaire semblait l’avoir aperçu, car la puissance du vent redoubla d’intensité. Désespéré de s’être fait aussi facilement avoir, le juunin dit alors

« Je ne pense pas être un traitre… Mais toi, par contre, qui est-tu ? Que me veux-tu ? Pourquoi m’agresser comme cela, sans raison ? »

Spoiler:

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Pv : 300/300
Pc : 325/325

Ma cible était prise dans mes filets et tel un jouet, je l’avais retourné la tête en bas sans qu’il puisse réagir. C’était la première fois que j’utilisais cette technique que je venais tout bonnement d’apprendre et d’après les résultats que celle-ci avait apportés, je pouvais dire que cette technique était des plus efficaces. Satisfait de la capture que je venais de faire, je demeurais là caché derrière une dune à admirer la proie que je venais d’emprisonner dans ma prison des aires. Pris au dépourvu, le criminel déserteur n’avait même pas tenté de s’échapper comme s’il avait prévu depuis le début que je l’emprisonnerais de la sorte. Surpris de voir qu’il ne tentait pas de s’enfuir, quelques doutes germèrent en ma mémoire et demeurant sur mes gardes, je sortis de ma cachette et m’approchais à une dizaine de mètres du ninja retenus par la puissance de mon affinité. Une ombre apparut à l’horizon dessiné de son manteau couleur sable qui pouvait donner un indice sur son lieu de provenance.

Le vent continua de balayer le sable et couvrait en partie l’espace qui nous séparait l’un de l’autre. Mais à travers les nombreux trous que le sable avait laissés, on pouvait voir une petite partie de l’homme qui était apparu devant le ninja à qui le monde s’était renversé soudainement comme s’il marchait maintenant sur le ciel bleuté. Renforçant cette situation déjà gênante pour le ninja de Konoha, un rire résonna dans tout le désert, se perdant dans l’immensité de cette mer après quelques longues secondes de moquerie sans arrêt. Après ce bruit si soudain, le silence revint quand tout à coup, celui-ci fit, de nouveau, briser quand le ninja prisonnier ouvrit la bouche afin de connaître les raisons qui m’avaient poussé à agir de la sorte. Sans faire un pas de plus, je restais là, sur place, plongeant mon regard meurtrier sur la proie qui allait bientôt succomber à mes nombreuses attaques. Ouvrant la bouche à mon tour, je lui répondis :

-Pauvre incrédule. Crois-tu vraiment que je ne vois pas à travers ton petit jeu? Je ne suis pas née de la dernière pluie et je sais de quoi vous êtes capable, vous les déserteurs. J’ai promis de protéger mon village contre les monstres que vous êtes et aujourd’hui, j’éliminerais de ce monde une menace de plus.

Mes raisons avaient été dévoilées vaguement et peu importe ce qu’il allait me dire, jamais il ne réussirait à me faire changer ma vision de la chose en ce qui les concernait. Ils étaient des ninjas qui avaient trahi les leurs et partout, ils étaient chassés afin d’être éliminés pour que plus jamais personne n’entendent parler d’eux. J’avais bien l’intention de ne pas faire exception à la règle et sans lui laisser la moindre chance pour répliquer, je lançais ma seconde attaque. Empoignant mon éventail qui trônait dans mon dos, je fis écouler mon chakra sur cette arme et balayant l'espace d'un coup sec et rapide, je lançais une seconde attaque de vent qui déferla à une vitesse folle en direction de l’ennemi. S’approchant de plus en plus de sa cible, la lame de vent que j’avais envoyé s’effila et le katana du vent se dessina rendant l’ébauche que j’avais envoyée plus tôt en un katana parfaitement différentiable.

Tout en tournoyant, la lame fonça vers le ninja dans lequel elle s’enfonça pour ensuite disparaître derrière son dos comme si de rien n'était, mais à la vue des quelques coulis de sang que l’on pouvait apercevoir à de nombreux endroit sur son corps, on se doutait bien que cette simple attaque s’était réellement produite. Relâchant, l’emprise que j’avais sur le nukenin, celui-ci fut libéré et son corps tomba sur le sol, la tête en premier. Je n’avais pas pu maintenir cette technique de la prison des airs en même temps que celle des katanas du vent alors j’avais dû le relâcher afin de pouvoir effectuer cette seconde attaque. Profitant d’un voile de sable qui passa devant moi, je retournais me cacher derrière la dune de sable qui m’avait servi de cachette plus tôt et je continuais à garder un œil sur l’ennemi, profitant de ce moment pour établir la suite de mon plan.

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[hrpg] Désolé pour ce post minable [/hrpg]

Tandis que les paroles de Nakashima semblaient encore rester dans ce lieu hostile, la silhouette de son adversaire apparut de derrière une dune. Il (car oui, c’était bien un homme, à moins qu’il ne s’agissait d’une femme pas du tout féminine, mais le juunin abandonna cette idée) semblait satisfait d’avoir capturé sa proie qu’il croyait sans doute facile. La voix qui un peu plus tôt n’était sortie de nulle part sortait maintenant de la bouche du nouveau protagoniste, et s’exprima de cette façon :

« Pauvre incrédule. Crois-tu vraiment que je ne vois pas à travers ton petit jeu? Je ne suis pas née de la dernière pluie et je sais de quoi vous êtes capable, vous les déserteurs. J’ai promis de protéger mon village contre les monstres que vous êtes et aujourd’hui, j’éliminerais de ce monde une menace de plus. »

De quel petit jeu parlait-il ? Pourquoi faisait-il mention de déserteur ? Qu’est-ce qui ne tournait pas rond dans la caboche de cet homme ? Pourquoi voulait-il tuer un innocent ? Cet homme semblait légèrement fou aux yeux de Nakashima, qui ne comprenait plus grand-chose à la situation. Tandis qu’il essayait d’éclaircir tout cela, le vent relâcha son étreinte, laissant le juunin tomber la tête la première dans le sable. Il se releva, mais, avant qu’il n’ait pu faire autre chose, il sentit que l’air recommençait à avoir une attitude anormale. C’était sûrement son adversaire qui utilisait une technique de ninjutsu. Il avait donc affaire à un puissant utilisateur du ninjutsu du type fuuton. Celui-ci montra l’étendue de sa maîtrise en envoyant un étrange coup de vent, à l’aide de son éventail. Petit à petit, l’air prit une forme visible, une forme floue de katana… Ce katana devint de plus en plus distinct à mesure qu’il se rapprochait en tournoyant. L’attaque toucha le juunin en plein fouet, car il n’avait eu le temps que de se relever et de voir l’attaque arriver sur lui. Le katana était tranchant comme un rasoir, malgré le fait qu’il n’y ait rien d’autre que de l’air dans ce puissant vent. Aux différentes parties de son corps touchées, le juunin sentit de profondes entailles se former. Il serra les dents, tant la douleur était grande. Ce n’étaient que des blessures superficielles, mais la douleur qu’il éprouvait était encore pire que s’il s’était coupé avec du papier. Il sentit un liquide encore tiède couler sur sa peau, et tomber par gouttes sur le sol, maintenant maculé.

« Okay, enfoiré. Même si je ne comprends rien à ce que tu racontes, j’ai compris que tu ne ris pas… Moi, en l’occurrence, je vais me marrer… »

Mais son adversaire avait maintenant disparu alors qu’une nouvelle vague de sable le dissimulait. Nakashima eut quand même l’impression de voir une ombre se faufiler derrière la seule cachette qu’il y avait, la dune de sable. Il s’y rendit donc et trouva son adversaire, prêt à engager un véritable combat. Nakashima allait donc lui montrer lui aussi toute l’étendue de son art…

Il dégaina son katana, puis le plaça au-dessus de sa tête, le tenant à deux mains. Il courut vers son adversaire, et donna un puissant coup oblique. Cepenant, lorsque son arme s’abattit, il remarqua que son adversaire portait un bandeau… Un bandeau du village caché du vent, Suna. Il était donc en train d’attaquer un allié ! Il devait stopper cela ! Mais, après tout, c’était lui qui avait commencé… Mais pourquoi ? Voulait-il déclencher un conflit entre les deux nations, comme ce fut le cas trois ans plus tôt ? Ou bien ne savait-il pas à qui il avait affaire ? Mais oui, ça devait être cela ! Mais comment était-ce possible ? Un seul coup d’œil au bandeau frontal de l’autre, et… Mais oui ! Son bandeau frontal ! Il l’avait retiré, et avait ensuite complètement oublié de le remettre ! Et, ne voyant aucun signe distinctif sur le front du juunin, l’inconnu avait dû croire qu’il s’agissait d’un nuke-nin ! Tout devenait clair. Maintenant, il ne suffisait plus qu’à expliquer cela à son pseudo-adversaire…

« Attends, il y a eu un terrible malentendu ! Je ne suis pas celui que tu crois… »

Apparemment, le type qui était en face de Nakashima ne semblait pas croire en ces paroles, au vu de son expression. Cela allait compliquer la tâche du juunin, et s’il recommençait une offensive… La situation deviendrait carrément dangereuse !

*Bon, comment lui faire comprendre que je suis de Konoha… ?*

Spoiler:

Pv : 300 - ( 60 - 12 ) + 6 = 258/300
Pc : 325 - 20 + 6 = 311/325

Le temps s’éternisait un peu trop à mon gout et suite à ces très longues minutes qui avaient précédé ma réflexion, mon nouveau plan venait maintenant d’être établi et le moment était venus d’en finir une fois pour toutes avec cet énergumène, mais celui-ci me pris au dépourvu en anéantissant la cachette que je m’étais créée quelque instant auparavant et désirant maintenant me prouver de quoi il était vraiment capable, il se décida enfin à contre-attaquer, après avoir reçus mes premières attaques de plein fouet.

Fonçant dans ma direction à toute allure, il brandissait son arme au dessus de sa tête et s’apprêta à me pourfendre d’un coup rapide et sans pitié, mais à sa plus grande surprise, sa lame passa de bord en bord du corps qu’il venait d’attaquer et à la suite de cette attaque, un amas de sable s’effondra sur le sol, retournant ainsi à la terre. Un grand rire s’éleva soudainement entre les pleines du désert et de ce moment si pathétique, j’ouvris la bouche afin de répondre à l’énormité du mensonge qu’il avait prononcé tout de suite après m’avoir attaqué.

- Il n’y a pas de malentendus et si tu ne comptes pas mourir aussi rapidement, je te conseille d’utiliser tes neurones, car ce n’est certainement pas avec des attaques aussi pathétiques que tu vas réussir à me toucher. Je viens de la toute puissante nation de Suna et si tu me prends à la légère, tu le regretteras amèrement.

Aussitôt les menaces envoyées, j’empoignais de nouveau mon éventail qui n’attendait qu’à être utilisé encore une fois et l’ouvrant sur toute sa grandeur, j’allais lui faire regretter d’avoir mis les pieds en terre du village caché du sable. Faisant tournoyer de 180 degrés la dite arme, je la rattrapai dans son élan et d’un geste fougueux et sans retenus, je balayais d’un coup d’éventail le vent qui se trouvait tout autour de moi et se mélangeant à mon chakra que j’avais d’extériorisé grâce mes points de tenketsus, un immense mur de vent déferla vers ma cible telle un troupeau de taureaux enragé. Le mur apparut devant les yeux de ninja inconnus telle la main vengeresse de la mort et bifurquant sur sa droite et puis sur sa gauche, le mur l’entoura très rapidement et monta toujours plus haut vers les cieux.

Une fois que celui-ci eu atteint la hauteur que j’avais estimé satisfaisante, je fis tournoyer l’amoncellement de vent et en à peine quelque seconde, une immense tornade s’était formée autour de la victime. Le soulevant comme une vulgaire poupée de chiffon, le corps du ninja s’éleva vers le ciel et une fois le paradis atteint, j’ordonnais au vent de le frapper de sa divine puissance et sans contredire la moindre de mes paroles, celui-ci sortie du tourbillon afin d’aller frapper le ninja qui était au sommet de la tornade et sans lui laisser le moindre répit, il se fit découper tel un morceau de viande grâce au millier de petites lames aiguisées qui s’abattaient sur lui.

Une fois l’attaque terminée, ma tornade propulsa l’homme à des centaines de mètres de l’endroit où nous nous trouvions, se débarrassant du même fait du déchet que ce nukenin était devenu pour notre village. Après avoir terminé ce que j’avais à faire, je rangeais mon éventail à sa place pour ensuite joindre mes mains pour disparaître dans le sol, attendant le meilleur moment où j’allais pouvoir poursuive mes attaques, sans trop me fatiguer.

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Le coup de Nakashima avait bien atteint sa cible. Cela allait compliquer grandement les négociations… Comment allait-il lui faire comprendre qu’il était un allié s’il avait mis à cet inconnu un violent coup ? Soudain, avant que Nakashima ne puisse comprendre quoi que ce soit, l’individu avait disparu, et à la place où il avait été une seconde plus tôt retombait une petite quantité de sable sur le sol. Que s’était-il passé ?

*Une technique de substitution ?!?*

Le juunin avait déjà utilisé ce genre de technique, mais il fallait être rapide et discret, tout en réfléchissant bien à comment accomplir ce jutsu avant de se prendre une attaque. Malgré la difficulté de réalisation, cette technique avait un avantage indéniable : l’adversaire croyait à tous les coups avoir touché son adversaire, alors qu’il n’en était rien. Nakashima se dit à ce moment là que son adversaire à lui était une personne redoutable, dotée de grands talents pour les arts ninjas, notamment du ninjutsu. Il fallait donc qu’il reste sur ses gardes… Il regarda tout autour de lui, mais ne trouva personne. Tout à coup, un rire éclata, et, comme la dernière fois, il semblait ne provenir de nulle part… Ce rire fut suivi de paroles, toujours la même voix. Son propriétaire disait qu’il ne s’agissait pas d’un malentendu. Nakashima s’était sans doute mal exprimé, ce qui avait causé ce quiproquo. Mais ça allait bientôt être réglé… Le shinobi inconnu lui dit alors de mieux réfléchir, s’il tenait vraiment à ne pas y laisser sa peau. Enfin, il lui dit qu’au nom de la puissance de Suna, il allait lui faire regretter toute sous-estimation de la part du juunin de Konoha.

*Ca devient vraiment inextricable, comme situation… Il est temps de mettre un terme à tout ceci…*

Mais, alors qu’il réfléchissait à comment faire, il sentit encore que le vent se comportait de manière étrange. Un nouveau jutsu ? Il fallait qu’il s’en sorte ! Mais déjà, le vent devenait extrêmement violent. Nakashima tenta de courir hors de la zone d’effet, mais celle-ci était beaucoup trop grande. Il vit alors pour la première fois de sa vie la formation d’une tornade artificielle… et il était aux premières loges. Il se sentit aspiré par le tourbillon ascendant. Il était balloté dans tous les sens, au gré de la volonté du souffle qui devenait de plus en plus puissant. Il fut soulevé de terre, et vit le sol s’éloigner à mesure qu’il partait en vrille verticale. Arrivé à une hauteur à en donner le vertige, il vit un petit point fixe sur le sol qu’il avait maintenant du mal à fixer tant il tournait rapidement. Le petit point était sûrement le réalisateur de ce prodige. Le juunin continua à grimper ainsi pendant encore de nombreux mètres, et une fois arrivé au sommet de la tornade, celle–ci sembla s’apaiser… Pour le malheur du juunin. En effet, un souffle plus puissant que jamais vint percuter Nakashima, le blessant de toutes parts avec d’invisibles et minuscules lames. La douleur était aussi intense que celle qu’il avait ressentie en se prenant le katana de vent. Mais ce n’était pas fini, il y avait encore un autre supplice : les mètres qu’il avait parcourus étaient maintenant entre lui et le sol, qui, fatalement, fit jouer de la toute puissance de son attraction. Rapidement, le juunin entra en vitesse limite de chute, cette vitesse se rapprochant des deux cents kilomètres par heure ! L’impact aurait tué n’importe quel non-shinobi, voire même un genin. Mais le juunin, lui, en avait vu d’autres. Mais cela ne lui évita pas une terrible douleur de plus, malgré qu’il ait fait tout son possible pour amortir la chute. Le sable, ordinairement souple et modulable, lui parut plus dur que de l’acier. Il était maintenant salement amoché. Mais il sentait que ses forces vitales ne l’avaient pas abandonné, loin de là. Des nombreux combats qu’il avait faits, il s’était déjà retrouvé plus contusionné, coupé, voire broyé que ce qu’il avait maintenant.

Le juunin remarqua que le terrain n’était plus vraiment le même. La tornade devait l’avoir propulsé loin du lieu de combat. Il fallait absolument qu’il mette fin à ce combat, auquel cas il risquerait de se retrouver encore plus gravement blessé que ce qu’il était maintenant… Il risquerait même peut être d’y laisser sa peau. Il récupéra le bandeau qui se trouvait dans sa sacoche, et le positionna sur son front. Il prit un petit temps de pause pour reprendre son souffle, et courut vers le lieu de combat. A sa grande surprise, son adversaire ne s’y trouvait plus… ou il s’était dissimulé. Nakashima, pointant le symbole de la feuille stylisée qui était gravée sur la partie métallique de son bandeau, hurla :

« JE SUIS UN SHINOBI DU VILLAGE DE KONOHA ! NOUS SOMMES ALLIES ! ARRETONS CE COMBAT RIDICULE ! »

Il espérait que son adversaire ne croit pas que ce bandeau était un faux, et, s’il le fallait, il allait montrer sa carte d’identité de shinobi, afin qu’enfin, le puissant shinobi du village caché du vent puisse le croire.

Spoiler:

Pv : 258 - ( 85 - 30 [Mise en défense]) + 6 = 209/300
Pc : 311 + 6 = 317/335

[hrpg] Haaa ! Ca fait du bien de faire enfin un post convenable, pour lequel j'ai eu un grand plaisir durant la rédaction ! Merci à toi, ton post m'a bien inspiré ! Si tu veux, tu peux encore faire une ou deux attaques, mais ne mets quand même pas Nakashima K.O. [/hrpg]

Les entrailles de la Terre étaient devenues mon terrain de jeux et dans l’immensité de cette nouvelle cachette, la chance que l’on me retrouve était pratiquement nulle, mais je ne devais pas faire comme ce shinobi traitre et sous-estimer mon adversaire. J’avais peut être eu le dessus depuis de début de ce combat, mais il devait garder, caché dans ces manches, de nombreuses cartes qu’il allait très certainement bientôt me sortir afin de ne pas faire déshonneur au clan qu’il avait rejoint. Restant sur mes gardes malgré tout, j’attendis le retour de notre ami qui revint quelques minutes après avoir été expulsé vers l’horizon, à des centaines de mètres d’ici.

Dès son apparition, il cria de toutes ces forces afin de me faire entendre raison et pour tenter de mettre fin à ce quiproquo qu’il pensait que j’avais créé de cette situation, il me dévoila son appartenance au village caché de la feuille. Restant un moment perplexe des paroles qu’il venait de prononcer, je commençais à me demander si réellement celui-ci provenait de ce village allié, mais après un très bref moment de réflexion, j’arrivais à la conclusion qu’il devait tenter de m’amadouer afin que je baisse ma garde pour ainsi lui permettre de m’atteindre plus facilement et de me mettre hors d’état de nuire, mais je n’étais pas dupe et il allait regretter ce manque de jugement.

Sans plus attendre, tel un serpent des sables, je me faufilais sous terre en direction de ma prochaine cible et sans l’avertir mon bras sorti à la surface et empoigna la jambe du ninja qui devait très certainement attendre une réponse de ma part et afin de lui répondre convenablement, je le tirais vers le bas, ne laissant que la tête dépasser. Retournant sur la terre ferme après avoir exécuté mon piège, je joignais mes mains et créa un magnifique katana qui pouvait très facilement être vu par notre prisonnier ici présent.

Portant la lame du vent devant mes yeux, j’examinais celle-ci et de mon autre main, je vérifiais l’aiguisage de la lame, qui d’une simple petite pression de mon pouce avait déjà fait couler le sang en un petit filet de sang. Sourire aux lèvres, je me penchais sur cet homme qui essayait de se faire passer pour mon allié. Prisonnier ainsi de ma dernière technique, il ne pouvait pas faire grand-chose et telle une personne ayant été très bien élevé, j’étais prêt à l’écouter plus attentivement maintenant qu’il était prisonnier.

-Un ninja de Konoha dis-tu? Et bien il ne suffit pas de porter le bandeau d’un village pour être en mesure de dire que nous sommes un ninja de ce même endroit. Si tu es vraiment un de nos alliés, tu vas savoir me convaincre, mais prend garde, tu n’as que deux chances pour me convaincre et après chaque tentative manquée, tu recevras la punition ultime du maitre des vents. Je te conseille donc de bien réfléchir à ce que tu vas me dire.

Il avait de quoi à bien y réfléchir puisque si ces explications ne me satisfaisaient pas, il recevrait un puissant coup d’épée qui allait le blesser encore plus que ces simples grafignes qu’il avait reçues depuis que ce combat, à uni sens, avait commencé. Je lui donnais maintenant une chance de ce prouver et de s’expliquer, mais parmi ces deux seules tentatives que je lui avais permises, il allait y avoir un nouveau défi à relever que je ne lui avais nullement parlé auparavant. Continuant de le fixé droit dans les yeux, ma bouche s’entrouvrit et ces quelques paroles en sortie :

-Voilà c’est parti!

Aussitôt le dernier mot prononcé, je lançais la suite de mon plan et telle une éclipse cachant l’astre solaire, tout devint noire autour de nous et plus les secondes s’écoulèrent et plus l’obscurité devenait sinistre et d’un noir obscur. Le vent était complètement tombé et la douce compression du sable que le seul ninja avait ressenti plus tôt l’avait maintenant complètement abandonné. Il était suspendu dans les airs, au-dessus du néant et au loin, une petite boule éclatante de lumière venait tout juste de faire son apparition. Si on y prêtait attention, on pouvait voir mon visage et ce sourire sans pitié que j’affichais. Je n’avais aucune pitié pour ce genre de personne et il allait l’apprendre très bientôt.

Spoiler:

Spoiler:

Malgré le message de Nakashima, son adversaire ne se montra pas. Avait-il fui ? Où était-il passé ? Normalement, vu la configuration du désert, le juunin aurait pu voir n’importe qui bouger à des kilomètres à la ronde… Il se mit en haut de la dune, et regarda tout autour de lui… Rien…

Tout à coup, il sentit quelque chose s’agripper à sa cheville, et le tirer soudainement sous terre. Sans qu’il n’ait eu le temps de dire « ouf », il se retrouva presque totalement enterré, seule sa tête dépassait encore du sol. Il tenta de se dégager, mais le résultat fut piètre. Il se tortilla dans tous les sens, et ne parvint qu’à s’élever très légèrement. Mais à ce rythme-là, il serait déjà nuit avant qu’il ne réussisse à s’en sortir. Et maintenant, son adversaire se trouvait devant lui, avec un petit sourire railleur. Il utilisa à nouveau son affinité fuuton pour créer… Une véritable lame. Elle semblait bien plus visible que le précédent katana qu’il avait crée, et beaucoup plus dangereuse… En effet, le shinobi de Suna vérifia le tranchant de cette lame, et un filet de sang s’écoula de son doigt alors qu’il ne l’avait à peine qu’effleurée…

Il parla au juunin de ses doutes sur la véritable appartenance de celui-ci au village de la feuille. Il dit alors qu’il n’avait que deux chances pour le convaincre de la véracité de ses dires, sans quoi il risquerait sans doute de perdre la tête au sens le plus propre du terme. Car il, suffisait juste d’un simple mouvement à ras du sol de l’épée de vent pour mettre fin aux jours du juunin. Un simple mouvement…

Soudain, l’environnement se modifia de manière anormale. Cette fois-ci, ce n’était pas le vent, mais tous les éléments l’entourant. Son opposant disparut lui-même dans le néant qui envahissait les lieux. Nakashima sentit l’étreinte du sable dans lequel il était coincé cesser, mais il se sentit tomber, tomber à nouveau, mais dans une chute sans fin. Non,… il ne tombait pas, mais était suspendu dans un vide étrange. Enfin, dans les ténèbres complètes apparut une lumière, comme l’unique soleil de ce monde condamné. Mais dans ce soleil, le juunin vit la tête de son adversaire, celui-ci arborant un sourire goguenard à l’idée de sa toute-puissance. Ce visage… Nakashima l’avait déjà vu quelque part…

Il fallait donc qu’il justifie son appartenance à Konoha. Il réfléchit le plus vite possible, car il n’avait jamais eu à faire cela auparavant… Une, non, deux raisons lui vinrent en tête… Mais, était-ce suffisant ? Il lui en vint une troisième, mais celle-là non plus n’était pas tout à fait convaincante… Restait à savoir où Nakashima avait déjà vu cet être… Etait-ce lors d’un évènement impliquant Suna et Konoha ? La grande guerre qui avait opposé Konoha à Suna et Oto ? Non, lui n’avait vu que deux shinobis du village du sable, dont un avait été tué et l’autre avait été fait prisonnier. Quelles autres occasions avait-il eu de voir un shinobi de Suna ? En passant par ce village, il l’aurait vu parmi la foule ? Non, il ne se souviendrait pas de ce visage aussi clairement… L’examen de sélection des chuunins et des juunins ? Mais oui ! Lui aussi avait été sélectionné pour participer à l’examen, et, tout comme Nakashima, il était allé jusqu’au bout ! C’est là qu’il l’avait aperçu ! Mais… est-ce que cela allait le convaincre ?

« Je n’ai non pas deux preuves irréfutables, mais quatre petits indices. Il y en a un que je pourrai te donner une fois sorti de ce genjutsu. Mais, puisqu’on est dedans, autant en profiter, n’est-ce pas ? Voilà la première raison : tu auras beau fouiller le bingo book, tu ne me trouveras nulle part. Ensuite, je ne sais pas si tu t’en souviens, mais nous avons tous deux participé à un examen… Un examen dans la forêt noire de Kiri, qui nous avait poussé jusqu’à nos derniers retranchements… Nous devions décoder un parchemin, et ensuite atteindre une tour, au centre de la forêt… Enfin, ma dernière preuve est celle de ma non-résistance volontaire : en effet, j’ai bien compris que j’étais dans un genjutsu, et je n’ai pas fait de kai… »

Il eut du mal à reprendre son souffle, tant l’atmosphère de l’illusion devenait pesante. C’était comme si il était écrasé par les ténèbres environnantes.

« Si tu me fais sortir de ce genjutsu, je te déposerai calmement mes armes, puis je m’en éloignerai, en signe de paix, et je te montrerai ma carte d’identité. Je n’ai pas d’autres preuves que ces quatre ci… »

Spoiler:

Pv : 209 - 10 + 12 = 211/300
Pc : 317 + 12 = 329/335

Prisonnier à la fois de mon genjutsu et de ma prison de sable, j’attendais avec impatiences les raisons qu’il allait me sortir et après un bref instant de patience et d’attente, il m’offrait alors quatre belles raisons afin de se sortir de cette situation indemne, mais ces raisons qu’il avait trouvées allaient-elles me convaincre ou l’emmener à sa mort? Et bien c’est ce que j’allais déterminer. Prenant en considération la raison du bingo book, je pris place sur le sol sablonneux afin de mieux y réfléchir et sortant ce fameux livre de mon sac, je l’ouvris afin de partir à la recherche de cet être.

Tournant les pages doucement, je pris le temps de bien analyser la physiologie du visage de l’homme et comparant celle-ci avec le premier portrait du premier nukenins qui était dans ce livre des criminels notoires, je me rendis vite compte qu’ils ne se ressemblaient aucunement. Poursuivant ma recherche, je tournais la page, afin de voir le prochain visage qui allait m’apparaître devant les yeux, mais suite à de nombreuses déceptions, je me rendis vite compte qu’aucun de ces visages ne ressemblait, pas même de proche, au ninja qui se trouvait en face de moi.

Résigner à croire cette première raison, je m’abattais sur la seconde idée qu’il m’avait fait part et retournant dans mon passé, je réfléchissais à cet examen de passage des chuunins et juunins que j’avais brillamment réussis avec l’aide de mon ami nommé Raika. Débutant par le commencement, je me souvins de ce moment où nous avions mis les pieds en terre de Kiri et nous dirigeant vers cette forêt qui allait devenir notre lieu de mise à l’épreuve, je pouvais ressentis ce même sentiment que j’avais ressenti juste avant d’entreprendre la première épreuve dans laquelle notre examinatrice nous avais fait plonger.

Cette excitation de nous surpasser et de montrer à toutes les nations ninjas la puissance des ninjas du village caché du sable. Le désir d’aller chercher ce joyau qui avait été mis à notre portée. Ce même joyau qui allait nous faire passer du simple rang de genin à un rang beaucoup plus réputé et respecté. Le rang de Chuunin. Je me souviens aussi des nombreuses épreuves dans lesquelles nous avions dû survivre et sans même m’en rendre compte, nous avions rejoint cette tour qui avait été l’objectif final de cet examen et après avoir donné le mot de passe, nous avions passé tels des vainqueurs les portes de la tour et après avoir été appelé à nous rassembler, nous avions reçu ce titre pour laquelle nous étions venus.

Dans cette même salle se trouvait de nombreux autres shinobis de toutes les grandes nations ninjas dont Konoha et après m’être concentré sur cette image de mon passé, je crus apercevoir du coin de l’œil un jeune garçon possédant sa carrure et son allure. Ces traits ainsi que ces caractéristiques physiques. Se pouvait-il donc que cet homme que je n’avais cessé d’attaquer fût bel et bien un ninja du village de Konoha? Si c’était bel et bien le cas, comment avais-je pu faire une telle erreur de jugement? Mais après tout, ce n’était peut-être que des coïncidences tout simplement.

Il avait peut-être volé ce bandeau à un ninja de Konoha et en ce qui concerne les souvenirs de l’examen chuunin, il en avait peut-être tout simplement entendu parler, mais, malgré tout, je n’arrivais toujours pas à trouver une raison pour défaire sa raison de non-violence. Depuis le début il ne m’avait pas attaqué et encore là, sachant que je lui avais envoyé un genjutsu, il ne l’avait aucunement contré, voulant très certainement me prouver que la raison de ce combat était fausse.

Me rendant compte de cette dernière preuve irréfutable qu’il venait de me donner, je me sentis soudainement gêné par la situation et voulant cesser sur le champ ce combat, j’arrêtais mon genjutsu et le libérais de sa prison de sable. Aussitôt sortie de son trou, j’empoignais son katana et le lançais plus loin. Malgré toutes les preuves qu’il m’avait données, je restais quand même très sceptique. Je n’étais pas le genre de ninja à faire confiance facilement et en attendant de voir cette fameuse carte qui allait le discréditer, j’allais rester aussi méfiant.

-Maintenant tu sais ce qu’il te reste à faire. Montre-moi cette carte et à ce moment-là je te croirai.

[hrpg] Désolé, encore un post de ... u_u[/hrpg]

Nakashima crut qu’il allait éternellement rester dans ces ténèbres éternelles. La lumière avait disparu, et le juunin était totalement suspendu dans le noir complet. Les secondes se transformaient en heures, tant l’attente paraissait interminable. Enfin, après un temps qui avait paru considérablement long à Nakashima, les ténèbres disparurent, laissant place au monde réel. Le juunin se retrouva à nouveau dans une prison, mais une prison de nature différente. Il était toujours pris dans le sable, mais celui-ci s’écarta pour permettre à Nakashima de sortir. Evidemment, il devait cela à son ex-adversaire (il l’espérait), car celui-ci lui permit de sortir de son trou.

Une fois que le juunin eut à nouveau les pieds au niveau de la surface, le shinobi de Suna s’approcha de lui et empoigna son katana. Voulait-il tuer Nakashima ? Les preuves qu’il lui avait fournies n’étaient-elles pas suffisantes ? Il allait lui enlever la vie avec sa propre arme ? Non, son intention était tout autre : il balança l’arme du shinobi de Konoha bien loin. Il semblait toujours méfiant, et Nakashima ne pouvait que le comprendre. Il entendit l’homme en face de lui lui demander de lui montrer sa carte d’identité, afin qu’il puisse croire que le juunin faisait effectivement partie du village caché de la feuille, et qu’ils étaient alliés.

Lentement, Nakashima se débarrassa de la dernière arme qu’il lui restait, son wakisashi. Il le posa à côté de lui, sans gestes brusques, afin de ne pas éveiller la méfiance de celui qui se trouvait en face de lui. Enfin, il entra doucement sa main à l’intérieur de sa sacoche, la fouilla, et finit par trouver une petite carte plastifiée. Avant de la sortir, il récita les informations les plus importantes qui se trouvaient sur cette carte, comme pour prouver que c’était bien lui.

« Je m’appelle Nakashima Fujiwara. J’ai dix-huit ans, et je suis juunin de Konoha. »

Puis il tendit à son "agresseur" le petit bout de papier plastifié où il était effectivement écrit ces informations, et d’autres encore sur lui-même.

« J’espère que tu es en mesure de me croire, maintenant… »

Il n’avait jamais eu ce genre de problèmes par le passé. D’habitude, on l’avait toujours cru quand il disait qu’il était un shinobi de Konoha… Mais là, il avait eu la malchance d’oublier de remettre son bandeau, et de tomber sur le pire des sceptiques…

Il en profita pour le détailler. Il avait une chevelure noire et soyeuse, qui ondulait au gré du vent. Ses yeux étaient verts, un vert très frappant, maintenant que Nakashima le remarquait. Il était affublé de longs vêtements clairs, ce qui lui donnait bien un air d’homme du désert. Enfin, son bandeau frontal, qui semblait avoir été un fidèle compagnon, mais usé par le temps. Nakashima en profita pour vérifier l’état du sien. Il avait maintenant bien vécu, lui aussi… Cela faisait six ans que le shinobi de Konoha avait été promu genin. Six ans, déjà…

Cessant cet instant de remémoration nostalgique, le juunin releva la tête, balayant toutes pensées. Ce qui l’inquiétait, en cet instant, c’était de savoir si oui ou non la carte d’identité avait bien convaincu cet individu. Si oui, tant mieux. Si non… Nakashima n’avait pas d’autres preuves à apporter…

Sa carte d’identité. C’est tout ce dont je voulais voir sortir de ces poches, mais à ma plus grande déception, le ninja de Konoha empoigna une autre de ces lames et la sortie de son fourreau, mais la lenteur à laquelle il manipulait celle-ci était d’une telle lenteur que même un aspirant ninja aurait eu le temps d’analyser la situation et de se sauver à plusieurs centaines de mètres du danger avant même que l’ennemi n’ait eu le temps de se prendre un élan pour attaquer ce même aspirant. Voyant là un danger inexistant, je lui laissais exécuter sa manœuvre qu’il portait vers le sol afin d’y déposer son arme.

Une fois complètement désarmé, il fouilla dans sa sacoche pour y sortir une petite carte plastifiée sur laquelle devait être écrit les nombreuses informations qui allaient peut être le disculper ou pas, mais avant de la sortir pour me le donner, il me dévoila son nom ainsi que son âge et puis il termina avec son statut de ninja de Konoha. Oubliant presque aussitôt les informations qu’il venait de me dire, je pris la carte qu’il venait tout juste de me tendre et m’empressais d’aller jeter un coup d’œil sur ce qu’elle contenait.

Après quelques passages rapides de mon regard sur ce petit morceau de carton protégé de son plastique transparent, j’arrivais à la conclusion que tout ce qu’il m’avait dit depuis le commencement était véridique et effectivement il faisait bel et bien partie de mes alliés avec qui j’allais devoir fraterniser pour le bien de notre alliance, mais après ce que je lui avais fait, je me doutais bien que cette alliance devait avoir été mise à rude épreuve. Rendant la carte à son destinataire, je me retournais et pour tenter de me sortir de ce pétrin, des plus gênants, la tête haute, je dis à mon allié ninja :

-Et bien pour un ninja de Konoha, tu es plutôt faible. Moi qui croyais que cette grande nation de ninja était réputée pour être de puissant combattant et bien je me rends bien compte aujourd’hui que cette rumeur a été un peu trop exagérée.

Pointe d’ironie dans la voix, je demeurais dans cette même position, dos au ninja de Konoha attendant de voir la réaction qu’il allait avoir suite à ce que je venais de lui dire. Il allait peut-être bien le prendre, mais il se pouvait aussi très bien qu’il prenne ces paroles ironiques comme une attaque envers Konoha, ce qui était loin d’être le but principal de mes dernières paroles. J’espérais juste qu’il allait être bon joueur là-dessus et qu’il allait bien le prendre, mais après tout, même s’il le prenait du mauvais côté, je comprendrais après tout ce dont je lui avais fait subir.

Je l’avais emprisonné à de nombreuses reprises dans des prisons temporaires et je l’avais même attaqué avec un de mes katana du vent. Il avait aussi fait un tour de manège dans ma gigantesque tornade, ce qui lui avait causé certains soucis passagers, mais rien de plus. Mais à bien y réfléchir, tout cela ne serait pas arrivé s’il avait gardé son bandeau lors de son arrivée en ces terres qui appartenaient à mon peuple. Toutes ces péripéties s’étaient éboulées depuis cet élément déclencheur et sans élément déclencheur jamais il n’y aurait eu la suite que l’on avait si bien connue. Tout était de sa faute, rien de moins et après tout, il avait bien cherché ce qui lui était arrivé. Me retournant face à lui, je lui dis sur un ton un peut plus sérieux ce qui me trottait dans la tête.

-Malgré les liens diplomatiques qui nous lisent, ne compte pas sur moi pour réparer les erreurs que tu as faites. Tout ce qui s’est passé a été causé par ta négligence. Si tu avais gardé ce bandeau lors de ton entrée dans le désert du village du sable, jamais de ce qui est arrivé ne se saurait passé. La seule personne à blâmer ici est toi. Je peux paraîtres dur sur le moment, mais il faut savoir faire face aux conséquences de nos erreurs et j’espère que cette leçon te permettra de ne plus jamais refaire cette erreur si pathétique.

Après lui avoir dix ces quatre vérités, je me retournais et alla m’asseoir sur le haut d’une dune qui trônait au dessus d’une vaste étendue de sable doré. Je laissant perdre dans mes penser, j’en oubliais presque l’inconnu sur lequel j’avais maintenant mis un nom, Nakashima. Je tournais la tête, le fixant un moment, pour voir ce qu’il était en train de faire.

[hrpg] Post vraiment… Mais je t’ai expliqué les raisons sur msn… [/hrpg]

Après de rapides coups d’yeux sur la carte plastifiée, le visage du shinobi de Suna sembla se décontracter. Apparemment, il était maintenant convaincu que Nakashima était bien celui qu’il prétendait être. Celui-ci s’en vit rassuré, la futile altercation prenait maintenant fin. Tous deux se rendaient compte que, malgré ce petit incident, ils étaient alliés.

Malgré tout, au lieu de s’excuser, l’inconnu dit que Nakashima n’était pas à la hauteur de la puissance de Konoha, ou que cette puissance notoire était faussée. Le ton n’était pas sarcastique, mais un peu plus ironique. Apparemment, le shinobi de Suna ne voulait pas blesser Nakashima, mais il voulait tout de même afficher avec une certaine insistance sa victoire. Il était vrai que le juunin s’était fait complètement laminer, mais la puissance de son adversaire n’était pas moindre… En répartie, et aussi pour justifier cette pseudo-défaite afin de ne pas perdre la face, il répliqua :

« Sans doute… Cependant, si tu n’avais pas été un shinobi de Suna, j’aurai frappé… pour tué. Comme tu l’as dit la seule fois où j’ai essayé de te toucher, c’était un coup pathétique… J’aurais pu déployer un panel de mouvements beaucoup plus meurtriers… Mais je l’avoue, là, c’est à toi que revient la victoire, et haut la main ! C’était un beau combat… Ough ! »

Nakashima plaça ses mains aux endroits de ses plaies béantes. Le vent l’avait bien entaillé, et il était maintenant victime d’une hémorragie assez importante. Pas de quoi le tuer, mais il était préférable de la faire stopper. Il retira le haut de son kimono, et utilisa ses bandages, afin de mettre un terme au flux de sang qui s’écoulait. Il les serra assez pour qu’ils étanchent bien tout le sang, et replaça son kimono maintenant déchiré par-dessus.

Le kimono fut replacé, et le shinobi sans nom parla à nouveau. Il disait que tout ce qui s’était passé était de la faute de Nakashima. Il n’aurait pas dû enlever son bandeau, et c’était sans doute ce qui avait grandement éveillé sa méfiance. Donc, si le juunin devait s’en prendre à quelqu’un, ce n’était qu’à lui-même. Etrange façon de penser, peut-être que ce shinobi avait trop d’amour-propre pour reconnaître ses erreurs… Ou il s’agissait d’autre chose…

« Oui et non… Moi, quand je vois quelqu’un sans bandeau, je ne lui saute pas dessus directement… Sans quoi j’aurais tué beaucoup de civils... j’ai plutôt tendance à agresser ceux qui portent un bandeau rayé en sa longueur, ce qui est le véritable signe des nuke-nin. Mais je l’avoue, il s’agissait d’une grande négligence de ma part, et, après cet épisode, je crois que ce bout de métal et de tissu ne quittera plus mon front… Du moins lorsque je serai en dehors de Konoha… »

Le juunin avait dit tout cela en regardant le sable à ses pieds, et il vit que le shinobi était parti en haut de la dune, pour s’asseoir. Nakashima ramassa son wakisashi, le replaça dans son fourreau. Puis il parcourut la centaine de mètres le séparant de sa seconde arme, la ramassa et la rangea elle aussi à sa place. Enfin, il revint se placer sur le flanc de la colline, tournant le dos à Akira. Pendant quelques secondes, il admira le calme normal du désert, ce lieu qui pouvait passer en un clin d’œil de la tranquillité à la furie, sans laisser le temps aux infortunés qui le traversaient de trouver un abri. A cet instant, il était dur de croire que ce calme olympien pouvait être troublé. Seul le vent, qui était maintenant à l’état de petite brise, venait agiter ce paysage. Le silence était presque complet, et qui avait l’ouïe fine pouvait entendre la respiration maintenant paisible de deux hommes après leur spectaculaire combat. Après quelques minutes, Nakashima brisa ce silence.

« Quel est ton nom ? Tu sais le mien, il est donc normal que je puisse connaître le nom du vainqueur, non ? »

Cela avait été dit avec un petit sourire. Le juunin ne jouait pas au soumis, mais plutôt à l’impertinent. En espérant que son interlocuteur avait un sens de l’humour, pas seulement ironique envers autrui, mais aussi envers lui-même…

L’astre solaire c’était affaissé dans le ciel et fatigué de sa journée passée à faire son travail, il avait décidé d’abandonner son poste, comme il le faisait chaque jour à cette même heure, plus ou moins quelques minutes. Marchant d’un pas feutré sur la ligne de l’horizon il allait bientôt disparaître derrière ce mur naturel qu’était ce paysage lointain et l’accompagnant dans sa marche magistrale, un léger courant d’air s’était levé, surfant entre les nombreuses dunes qui tentaient tant bien que mal de ralentir l’élan de ce même vent. Tout ce spectacle que nous offrait le désert était tout simplement magnifique et rares étaient les personnes qui prenaient le temps de s’arrêter afin d’admirer ce qu’il y avait de plus beau en ce monde.

Derrière ces dangers meurtriers et sans pitié se cachaient un havre de paix où l’on pouvait vivre en toute sécurité et pour l’éternité. Cette notion de sécurité pouvait paraître inexistante dans un lieu pareil, mais pour les sédentaires de ce désert que nous étions, c’était tout à fait réel. J’en étais l’exemple parfait puisque j’étais née en ce lieu paradisiaque et que j’y vivais depuis plus de 25 ans maintenant. Mes prédécesseurs y avaient même construit un village à qui ils avaient donné le nom de Suna. Toute une société s’était construite ici et aujourd’hui, nous étions devenus la nation ninja la plus puissante de tous.

Le désert nous avait nourrir de sa force vitale et nous avait aussi protégé des nombreux dangers qui nous avaient guettés. N’importe qui aurait pu croire cette idée loufoque que de construire un village en plein milieu du désert, mais si on y réfléchissait suffisamment, on pouvait se rendre compte de cette idée n’était pas si folle après tout.

Nous étions protégés de presque tout, ce qui nous garantissait une vie paisible, mais au prix de tous ces dons, le désert n’était pas en reste puisque comme redevance, il nous avait demandé notre vie en échange. Il voulait que toutes les personnes qui étaient nées en son sein en meurent de la même façon qu’ils étaient arrivés. Sans trop réfuter sa demande, nous avions accepté et en plus, pour lui, nous étions prêts à nous battre afin de le remercier pour tout ce qu’il faisait pour nous ainsi que nos proches.

Sortant de ma transe qu’avait causée ce paysage désertique, je me concentrais de nouveau sur le sujet principal avec lequel je m’étais battu quelque instant auparavant. Celui-ci c’était approché de ma position et venant me rejoindre, il se plaça dos à ma personne, comme s’il voulait fuir mon regard. Cette façon d’agir en ma présence me dérangeait quelque peu, mais après tout, je ne pouvais pas lui en vouloir. Retournant à ce dont j’étais en train de faire, une petite voix interrompue mon élan et prenant le temps de bien écouter les paroles qui atteignaient mes oreilles, je compris tout de suite où il voulait en venir.

Il avait été un peu trop effronté dans sa façon de me demander mon prénom, mais après tout, il était mon allié et je me devais de me contrôler quelque peu. Habituellement, jamais je n’aurais accepté qu’un ninja d’un autre village se moque de ma personne de la sorte, mais le moment était venu que de passer par-dessus cette humiliation momentanée et de répondre à la question principale qu’il m’avait demandée.

-Apelle moi Akira.

La réponse avait été très simple et facile à se rappeler. Parmi ces trois mots, il n’y en avait qu’un seul à retenir et j’espérais pour lui qu’il avait bien compris le dernier mot puisque c’était la première et dernière fois que je lui disais. Après avoir complété les présentations, je poursuivis avec une question qui me trottait dans la tête depuis le moment où j’avais appris qu’il était un ninja de Konoha et non un de ces satanés nukenin. Je me lançais donc sans plus attendre.

-Maintenant que nous nous connaissons, si tu me disais la raison de ta présence ici ?

Spoiler:

Akira… L’intelligent… Pour une fois, on pouvait dire que les parents avaient trouvé un prénom à la hauteur des capacités de leur fils. Même si il ne s’agissait pas de sa seule qualité, c’était sans doute l’une de ses plus grande, car durant le combat, il avait réussi à manipuler Nakashima du début à la fin. Il était donc Akira, le bien nommé.

Nakashima changea de position, et se tourna face à Akira. Celui-ci prit une nouvelle fois la parole, afin de connaître la raison de la venue du juunin dans les contrées arides et torrides de Suna.

« Je suis là car on me l’a demandé. Je dois apporter un colis… Merde ! Où est-il, celui-là ?! »

Légèrement paniqué, Nakashima commença à fouiller tout le périmètre. Il le retrouva enfin planté dans le sable, à l’endroit où il s’était fait soulever de terre par la prison des vents. Il l’avait complètement oublié durant le combat, espérait qu’il n’avait pas de dommages, et vérifia la boîte. Celle-ci paraissait presque comme neuve, le contenu ne devait donc pas être abîmé… De toute façon, le juunin n’avait pas le droit de l’ouvrir.

« Je disais donc : Je dois apporter ce colis à Suna. Ne me demande pas ce qu’il y a dedans, je n’en ai aucune idée… »

Nakashima s’était habitué à ce sentiment de frustration lorsqu’on n’est pas mis dans le secret,et il s’en était accoutumé, si bien que sa curiosité à ce niveau là avait disparu avec le temps. Pour un shinobi, ce n’était pas une mauvaise chose…

« Je suis désolé, mais j’ai déjà perdu beaucoup de temps… Si je veux être à Konoha avant le coucher du soleil… Non, je n’y arriverai pas… Bref, assez tôt, il ne faut plus tarder. »

Le juunin avait dit tout cela en regardant l’astre, qui était maintenant dangereusement proche de la ligne d’horizon. Quand la nuit recouvrirait de son sombre voile le firmament, la chaleur extrême du désert disparaitrait pour laisser place à un froid auquel on ne s’attendrait pas, si l’on allait pour la première fois dans le désert de Suna. C’était sans doute le lieu naturel où l’on constatait quotidiennement les variations de température les plus importantes.

« Je dois partir. Ce fut un réel plaisir de te rencontrer, malgré le petit incident, qui m’a malgré tout permis de me rendre compte de plusieurs choses… Bref, j’espère te revoir un jour, Akira. Au revoir ! »

Il salua Akira, rassembla ses dernières affaires, et reprit son chemin abandonné. En se retournant une dernière fois, il vit qu’Akira regardait avec une mystérieuse expression le déclin de l’astre solaire. Puis, petit à petit, il devint une ombre dans le désert parmi tant d’autres…

Tout au long du voyage, Nakashima s’assurait en l’effleurant de la main que son bandeau était toujours bien à son front. Enfin, une fois arrivé à Suna, il livra le colis aux gardes de la grande porte, et repartit rapidement. Il voulait faire un maximum de chemin tant que le soleil était toujours haut dans le ciel. Mais rapidement la nuit tomba sur le désert, et Nakashima dut percevoir au mieux le chemin qu’il avait emprunté dans les nouveaux tons bleutés de l’obscurité. Il repassa par l’endroit où la violente altercation avait eu lieu, mais le vent avait effacé toutes les traces. Akira, lui, avait disparu… Personne ne savait où il se trouvait en cet instant. Dans ce désert étrangement calme ? Au village caché de Suna ?...

Le voyage se passa sans plus d’incidents. Après le désert, il y eut le pays de la rivière, puis la forêt… Et enfin, Konoha. Nakashima était de retour. Avant de rentrer dans le village, il vérifia ses plaies. Elles étaient toutes coagulées, mais toujours présentes, comme pour lui rappeler les erreurs qu’il avait commises. Au fond de lui, le juunin commença à se demander si Akira n’avait pas dit vrai, s’il n’était pas un faible… Tout cela allait sans doute bientôt s’infirmer… ou se confirmer…

Citation :: °¤ Evaluation ¤°

> Vous êtes les deux chouchou du moment
Sympathique échange, vous êtes mimi, une amitié au bout du tunnel peut être ?
Niveau Rpique, Akira : quelques fautes et quelques structures un peu douteuse.
Dans l'ensemble, c'était très bon

Akira : 12 points / Naka : 13 points