-Le rescapé : Sauvetage d’Akira.[Suite]-

Sujet: -Le rescapé : Sauvetage d’Akira.[Suite]- 2009-05-04, 00:59

Citation :: Complement d'informations

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Note DU PNJ :

~\Début du RP/~
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-Le rescapé : Sauvetage d’Akira.[Suite]- Img-004445oy37t

9h16 min, Non loin de l'entrer du village de suna « En marche vers le centre-ville »

« Occupez vous d'elle. Ne la laissez pas s'échapper, si elle tente de vous fausser compagnie, vous savez quoi faire, le chef de l'unité ne peut se présenter pour l'instant, par conséquent mes petits pois adorés, vous allez devoir faire preuve de ... Laissez tomber, suivez mes ordres et coordonnez vos tâches avec celles de l'équipe 11. »

J'avais rapidement prit les choses en main, voir un Shinobi de mon village dans un tel état m'avait comme motivé pour faire bouger nos unités intérieures, il est possible que Suna s'apprêtait à subir un assaut en masse. Il fallait prévoir tous les cas de figures possibles face à une telle agression. J'avais pris mon rôle à coeur, protecteur du village ou non, je me devais de lancer une traque dans les normes sans pour autant envoyer nos ninjas s'écraser contre ennemi qu'on ne connaissait pas. Mes instructions étaient simples, regrouper un maximum d'informations sur le dit agresseur disparut, tout en gardant un oeil discret sur la jeune inconnue qui se trouvait à mes côtés. Derrière son masque pouvait très bien se cacher un meurtrier sanguinaire qui n'a pas eu le courage, le coeur ou la force pour finir son boulot ?ou bien il voulait infiltrer Suna d'une manière peu commune en trompant l'ennemi ?
Je me devais d'être efficace et saisir cette chance pour mettre la main sur une boite perdue nommée « Motivation & action » En ce temps de paix, pouvoir combattre autre chose que son coéquipier verbalement était difficile voir impossible à accomplir. Suna ne disposait pas de combattant adepte de la finesse et du sang, du moins elle n'en dispose plus à présent, la plupart ont quitté le village pour s'isoler, c'est le cas des sages de premières générations. D'autres ont laissé leurs âmes se faire prendre à l'intérieur de crocs acérés généré par un ennemi encore inconnu.

De ce fait voir mon village envoyé tout un groupe de shinobi à la recherche d'un homme ou une unité de déserteurs se voit inconcevable. Revenant à ma situation actuel, je vois arriver mon équipe pour m'incliner légèrement afin d'arranger le corps du jeune Chuunin en mettant sa tête sur mon épaule gauche, vu la vitesse avec laquelle je comptais atteindre l'hôpital, voir sa tête se balancer dans tout le sens n'aiderait en rien ma mission sauvetage. Au contraire cela pouvait empirer. Je m'incline mon action accomplie pour tenir fermement mon patient au niveau des cuisses. Je concentres une quantité assez importante de chakra au niveau de mes pieds et je me lance dans une course en direction du centre-ville de suna afin d'atteindre l'hôpital, l'endroit que je n'avais pas visité depuis la réception de mon diplôme de junnin.
Arrivé au niveau de la tour de garde positionné à l'entrer de suna j'aperçois mon clone, je forme le chiffre deux avec mes doigts pour le coller à mon front et lui faire signe de poursuivre mon travail de « supervision » Petit pois & co pouvait voir leur intention attirée par le simple passage d'un scorpion, pour éviter toute action mettant en avant leurs défaut, une nounou aux formes masculines se présenta devant eux afin de guider leur pas maladroit.

Je continue ma course en direction du centre village en passant par une fine ouverture accomplie à l'intérieur de ma muraille de suna pour disparaitre en un souffle de vent pour réapparaitre à l'intérieur du village sur le toit d'une maison. Je prends mon appuie sur cette dernière pour m'envoler dans les airs afin de contempler la beauté des constructions du village de sable et pouvoir par conséquent retrouvé le chemin menant à l'hôpital. Cela peut vous paraitre idiot, mais je me perds facilement dans ces ruelles sableuses à l'atmosphère étouffante. Comme un pauvre Gennin perdu dans une foret inconnue, dans mon cas un désert non visité, je m'arrête avec Akira sur mon dos souffrant le martyre pour demander mon chemin.
Je tapote l'épaule d'un passant, pour lui poser ma fameuse question, aussi conne soit-elle, je devais retrouver ma route au plus vite. C'était là une question de vie ou de mort, bah quoi je ne rigolais pas sur ce coup-là, j'étais sérieux comme à mon habitude. Mais attendez de voir le pire et surtout le plus comique de cette journée désastreuse.

« Excusez-moi, pouvez-vous m'indiquez l'endroit où se trouve l'hôpital de Suna ? »

« 'Satsu mon petit qu'est-ce-que tu fais dans un tel état ? »

« Eh ben... je suis gâté aujourd'hui. »

« Tu as encore trouvé une jeune demoiselle pour te frotter à elle, allez dis moi tout »

Jackpot il s'agissait de Lilo notre grand-mère adorée, c'étais mon jour de chance aujourd'hui, je ne pouvais pas faire mieux en ce qui concerne les scénarios désastreux, je les cumulais depuis ma naissance et ma mamie chérie en était le centre. C'est à croire qu'elle trouvait un plaisir malin à me torturer et m'humilier. Et puis quoi encore me frotter à un corps féminin à moitié mort dans mon dos... Vraiment mamie tu n'as que cette idée en tête ? Mais merde quoi elle foutait quoi ici ? Le narrateur l'a fait exprès ou quoi ? Je n'avais pas besoin d'un trait comique en plus d'Akira quoi, comprend moi mec je dois sauver le petit gars agripper à mon colle. «'' Oh Jonathan tu fais ton boulot et tu la fermes capiche ? Je fais ce que je vais c'est mon scénario, si tu fais trop ton malin je fais apparaitre ton grand-père et tu feras moins ton marioles'' ». Il ne connait même pas mon nom et il veut que je lui obéis, ramène ta tronche petit con on verra qui fera son malin. « '' Bah si tu n'obéis pas tout de suite vu que les lecteurs s'impatiente je t'enlève tes cigarettes '' ».Tu n'oserais pas ? « ''Tu paris combien ? Allez ! Hop on continue '' ».

« Euh... Grand-mère, je suis occupé la, je rentre après, traine pas trop dans ces rues ok ? »

« Oh le saligot ! Il veut faire du frotti frotta avec un jeune petit garçon tout mignon, tu n'as pas honte, c'est comme ça que ta mère t'as éduqué hein, hein ! »

Sans dire un mot, ou répondre à ses âneries. Je disparais en un nuage de fumé après avoir exécuté le signe du tigre pour réapparaitre sur un point reliant deux bâtiments imposant à Suna, je lance un regard noir à la foule qui s'était regroupé à cet endroit et que semblait chercher un soi-disant pédophile soigneusement décrit par la femme aux cheveux grisâtre et aux tâches de rousseurs marrons. Tout compte fait, je ne pouvais compter que sur ma petite personne pour retrouver le nouveau bâtiment regorgeant d'infermières et de médecins inutiles en robe mi-gris, mi-jaune crasseux. J'arrange ma posture pour ne pas lancer la dépouille tomber sur le sol, enfin le corps du gamin pour poursuivre ma course contre-la-montre, ce que j'avais assigné aux petits garçons n'avait qu'un effet calmant , il ne bloquera rien d'autre que la vitesse de propagation du poison pendant un cours instant avant qu'il ne reprenne de plus belle plus rapidement qu'avant, donc plus nocif et plus dangereux à la petite feuille tremblotante derrière mon dos.

Je relève ma tête vers le ciel pour me positionner le haut d'une tour pour avoir une vue globale sur le village. Je regarde à droite, puis à gauche, plus loin, je dépose ma main ouverte au niveau de mon front afin d'avoir une meilleure vision cachée parle soleil tapant. Après quelques minutes de recherches infructueuses à mon grand déplaisir, j'aperçois le symbole du village de suna gravé sur un bâtiment. Je m'approche de ce dernier pour apercevoir un jeune homme bandé quittant la construction avec un bâton en guise d'appuie ou bien pour remplacer son pied fracturé. Peu importe, j'avais trouvé « l'hôpital ». Sans m'attarder je fonce en direction de l'entrer à moitié ouverte. Pour sentir la présence d'un jeunot me coupant la routine, enfin plus précisément tentant de me faire tomber pour rigoler un bon coup. Je trébuche brutalement pour reprendre d'une main le corps en sueur d'Akira, pour ré déduire l'impacte de ma chut en m'appuyant sur ma main, je me relève aussi vite que je suis tombé en lançant un regard noir au plaisantin, pour commencer à sauter à droit puis à gauche afin d'atteindre le deuxième étage, trouver un groupe d'infirmier plus au moins spécialisés et débuter les soins tant attendus par notre jeune ami.

Dernière édition par Ryo Saeba le 2009-05-04, 22:56, édité 3 fois

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9h47min A l\'intérieur de l\'hôpital de suna no kuni. « Le début des soins.»

Après avoir trouvé mon équipe et déposer confortablement mon patient, je me démuni de ma veste pour la lancer sur une chaise sans même me rendre compte de mon geste, je commence par analyser l'état de santé d'Akira en testant ses réflexes, ses réactions etc... Je sors une lampe torche métallique de ma pochette arrière pour l'allumer et ouvrir les yeux du Chuunin souffrant, je tiens mon outil de façon à apercevoir ses réactions visuelles s'il en avait pour tester le deuxième oeil sans aucune réaction. Tout en gardant mon sérieux et me souvenant des précieux conseilles des sensei de Suna et Konoha qui m'avaient enseignés cet art si précieux, j'ouvre sa bouche pour connaitre l'étendu du poison afin de déposer ma tête sur son torse et ressentir non seulement les battements de son coeur, mais aussi aiguiser mon ouïe pour avoir une idée sur la nature des composants de ce poison. J'écoute attentivement chacun de ses battements yeux figés, grand ouvert. D'après mon expérience et grâce à un diagnostique rapide conclus après l'administration d'antipoison basique, antidouleur et calment, on peut facilement en déduire que le type du poison affecte les muscles, tout en provoquant des douleurs internes, provoquant une destruction totale des cellules. En vue du rythme cardiaque, la destruction des muscles à ce niveau avait déjà commencé ce qui veut dire que le coeur pouvait s'arrêter de battre à tout moment.

« Elaborer un contre poison avant d'agir, ne nous serait pas bénéfique, c\'est peut-être même trop tard... Il faut utiliser un tout autre procédé, dans le genre radical qui nous en débarrasserait définitivement, il sera délicat et dangereux, mais il faut tenter le tout pour le tout afin de le sauver. »

Je demande à mon équipe composée de cinq hommes de rassembler quelques bols en aluminium, quelques plantes médicinales que je leur note sur un papier, des files , des serviettes ainsi que plusieurs produits chimique pour mélanger le tout, un peu d\'alcool ne serait pas de refus une fois le travail fini pour conclure le travail en beauté. J'apporte de mon coté un peu d'eau et une substance gélatineuse mi-jaune mi-verte que je mélange à l'eau qui devient par la suite consistante. Mes ingrédients en place, je prends d'une main une fiole dans laquelle était pressé, le jus d'un fruit, écraser avec une plante médicinal, refroidis avec de l'eau pour une consistante moins importante. Je tire la table sur quelle se trouvait mes bols pour débuter « l'extraction du poison ». je regarde une dernière fois les infirmiers pour leurs donner mes dernières instructions.

« Bien, tout semble être en place, je vous demanderai de retenir Akira-kun aussi fermement que vous le pouvez, le procédés est assez délicat et je ne veux pas le voir bouger dans tout les sens, au risque de lui infliger plus de mal que du bien. »

« Vous êtes sûr Maître Nisesatsu, vous n'avez pas besoin d\'autres choses ? »

« Contentez vous de suivre mes dires et tout ira bien. »

Je souffle un bon coup avant de sentir mon coeur s'emballer, j'avale ma salive et je joins mes mains, je les ouvre en une fois afin de déposer l'une d'entre elle à l'intérieur de l'un des bol en usant d'un peu chakra pour coller la substance à main gauche , je laisse la deuxième toucher son torse pour rapprocher ma bulle de son corps , je la dépose à son tour sur son torse pour faire circuler mon chakra à l'intérieur, une fois accompli, on voit la bulle être absorbé par le corps d'Akira, puis vient la deuxième étape qui se résume à extirper le poison des cellules touchées et j'aspire le tout dans ma solution magique et enfin l'évacuer de l'organisme en utilisant ma deuxième main pour étendre la bulle tout en pratiquant une incision à ce niveau. J'extirpais le poison d\'une main en poussant vers l'avant tout en aspirer de l'autre main pour l'évacuer. A présent au pouvoir apercevoir une couleur violet animé la bulle transparente.

Mon action accomplie, je m'arrange pour tenir d'une main la bulle contenant le poison et je la redépose telle une flaque d'eau dans le récipient. Je respire un bon coup pour demander un autre afin d'appliquer le même enchainement, mais cette fois à autre endroit du corps, le coeur sauvé, je pouvais m'occuper des autres organes vitaux afin de les « débloquer » en quelque sorte je réanimais le Chuunin de suna petit à petit tout le long de mon procèdes. Les infirmiers m'essuyaient le front de temps à autres pour me saisir d'une autre afin de nettoyer l'entaille que j'avais accomplie au part avant afin de sortir le poison. On pouvait entendre les soupirs d\'Akira maintenant, il se sentait comme soulager à chaque extraction. Le bannissement du mal se faisait par petite vague, je ne pouvais que souhaiter que mon jeune homme soit patient face à un tel mal et résiste assez longtemps pour revoir le jour une novelle fois.

« Un autre ! »

J'enchainais rapidement pour éviter toutes bavures ou perte de temps, je demandais continuellement un nouveau récipient pour extraire le poison contenu dans le corps, Akira avait vraisemblablement passé pas mal de temps dans le désert après avoir gouté à cette malédiction, ce qui n'était pas à mon avantage. Je poursuis mes actions en parcourant la totalité du corps humain pour souffler en une fois, la troisième partie consistait à répéter mes actions dans chaque recoin tout étant sûr qu'un maximum de poison soit extrait grâce à cette solution qu'on qualifiera de magique. Il ne fallait pas oublier que ce jutsu n'avait pour but que de rendre moins lourd le fardeau que portait le bon élément de suna.

« Félicitations mes cocos le gros du poison vient d'être officiellement extrait, le jeunot est hors de danger plus besoin de s'inquiéter. »

Des traits de joies, des soupirs et des acclamations se font entendre dans la salle, je regarde les personnes qui avaient participé au sauvetage du Chuunin pour reprendre de plus belle, afin de les informer d'un petit quelque chose qui ne leur plairait peut-être pas.

« Allez mes loulous, il ne faut pas relâcher nos efforts, nous devons mettre au point l'antidote qui viendra à bout du poison qui demeure dans son organisme, ça ne sera pas simple, il vous faudra connaitre les composons de ce poison pour pouvoir l'étudier cette nuit. Il en faudra pas, donc gardez la totalité du poison extrait pour accomplir quelques testes.Vous me rapporterez tout ce que je viens de vous demander dans la chambre à coté, le temps que je reprenne des forces. »

Akira pourrait se réveiller de son cauchemar dans les minutes avenir, il pourra parler sans pour autant faire des efforts. Les infirmiers qui l'entouraient devront s'occuper de lui afin qu'il ne mange rien, il ne doit pas boire avant le lendemain, cela risque de donner une poussée importante au poison qui agirait aussitôt pour réduire nos efforts à néant. L'installer confortablement pendant ce temps-là devenait une obligation. Suivre la progression de son état physique et moral n'est plus à conseiller, mieux vaut l'observer sans trop l'essouffler pour avoir un résultat « potable » le lendemain.

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Citation :: Note : Poste trop long ,je découpe en deux petits, désolé pour la coupure de lecutre :s

Condition/Situation: si Enkara veut rester au village de suna pour avoir des nouvelles d’Akira, elle devra avant tout suivre les gardes du village pour être fouillé, après ça, elle pourra si elle veut, rendre visite à Akira. Son arrivé sera noté à la moitié de l’extraction pour lui permettre de voir l’état de son amoureux ? Et lui parler, sachant qu’elle sera surveillée par deux gardes de rang Chuunin.

-Si Akira ne témoigne pas en sa faveur en appuyant ce dernier d’argument logique, elle sera emprisonnée et questionnée... Enfin vous voyez le scenario.

Akira à la fin de ce post tu peux t’exprimer pour répondre à Enkara sans pour autant en abuser ( Tu ne pourras pas répondre constamment , ton état physique ne te permet pas de trop te mouvoir. .

Sujet: Re: -Le rescapé : Sauvetage d’Akira.[Suite]- 2009-05-04, 14:52

Tout ce passa très vite. En quelques minutes à peine, des ninjas avaient débarqués, poussés la kunoichi, analysé le mourant, administré une dose de je sais pas quoi, et hop, Akira était sur le dos du médecin. Bien sur, avant qu'il ne s'en aille, Enkara avait tout de même répondu aux questions qu'il lui avait posé.

« Qu'est-ce que tu fais ici gamine et d'où viens tu dis moi ? Tu ne vas pas me raconter des bobards en me disant que ton instinct ta conduit jusqu'ici ? Tu ne fais pas partie des shinobi de ce pays, ta présence en ces lieux serait mal vue... voir mal interprété par nos hauts gradés. »

« Je te propose une chose, soit tu quittes cet endroit immédiatement, soit tu subis un interrogatoire long et éprouvant jusqu'au réveil d'Akira-kun. Je te laisse la liberté de choisir, si tu comptes partir fait le maintenant... »

Fuir telle une criminelle en laissant Akira mourir, ou bien rester à ses côtés, quitte à croupir en prison un certain temps? Choix vite fait.

"Je viens avec vous! Interrogez moi si vous voulez, mais je reste ici! Nous sommes amis et je suis venue lui rendre visite. Bref, tout a l'heure, Akira est parti, et comme il n'est pas revenu, j'ai décidé de partir sur Kumo, et je suis tombée sur lui.... il n'y avait personne autour, il était seul, je n'ai vu personne. La suite vous la connaissez."

"Ses tissus organiques sont entrain de pourrir, son système immunitaire ainsi que les cellules qui le constituent sont entrain de tomber en ruine pour ne pas dire disparaitre. Il faut faire vite... »

Rien à faire, Enkara le suivrait jusqu'au bout du monde, il était hors de question qu'elle s'en aille car si jamais il devait périr, alors elle s'était déjà promise de lui dire aurevoir. Et oui, Enkara était la meilleure pour se mettre dans la merde, fallait le dire.

« Occupez vous d'elle. Ne la laissez pas s'échapper, si elle tente de vous fausser compagnie, vous savez quoi faire, le chef de l'unité ne peut se présenter pour l'instant, par conséquent mes petits pois adorés, vous allez devoir faire preuve de ... Laissez tomber, suivez mes ordres et coordonnez vos tâches avec celles de l'équipe 11. »

Cet homme avait une façon bien a lui de s'exprimer, qui faisait sourire la jeune femme. Parlait il à des enfants ou quoi? Il ressemblait à une nounou! Bref, pas le temps de jouer, le "Chef" avait déjà disparu, commençant sa course effrénée vers l'hôpital.

Pour Enkara, rien de bien palpitant, mais tout de stressant. Pour commencer, l'un des gardes la saisit par le bras pour l'emmener avec lui vers le village. Par réflexe, elle tira.

-Pas besoin de me tenir, je vous suis!

Grrr, elle n'aimait pas qu'on la touche, pas compliquer à accepter si? Au final, elle qui aurait aimé suivre le ninja médecin en courant, se retrouvait avec les "Pois?" à marcher sous le soleil brulant.

-Ca va, on va pas trop vite pour vous là?

Aucune réponse de leur part, fallait croire qu'il n'étaient pas très bavards. La marche dura un petit moment quand même, qui parut aux yeux de la jeune demoiselle une éternité!!! Une fois devant les portes du village, elle fut escortée jusqu'à une petite cabane (au fond du jardin! xD), où les mauvais pressentiments envahirent la kunoichi. Cabane, shinobi... euh... pas super....elle se sentait ma là l'aise.

- Obligation de faire une fouille corporelle. Retirez tout!

-Ah ben pour demander de tout enlever, vous avez une langue vous.

Gentille comme tout, Enkara retira toutes ses armes sans exception qu'elle déposa sur la table juste à côté. Droite comme un piquet devant les ninjas, elle attendait la suite. Les "Pois adorés" se regardèrent dans les yeux, et sourirent en coin.

-Il faut tout enlever!

Regard noir, mains fermement serrées elle avait une forte envie de lui coller un poing dans la figure! Depuis quand on drague comme ça?

-Ah, vous comptez peut etre sur moi pour vous faire streap, et exciter votre libido, mais non! J'exige une femme!

Bon, après plusieurs tentatives, ne voyant aucuns vêtements tomber, les ninjas se décidèrent enfin à faire appel à une femme pour la fouille au corps. En quelques minutes, une jeune femme entra dans la cabane, en souriant.

-Pardonnez les, ils sont un peu... bref. Ecartez les jambes et les bras s'il vous plaît.

La Kunoichi passa ses mains sur tout le corps de l'étrangère, n'oubliant pas de faire enlever les bottes, les gants, de passer les mains dans les cheveux et dans les moindres petites cachettes possible. Soucis, fallait retirer le masque.

-Je dois vous demander d'ôter ce masque pour vérifier que vous n'avez rien dans la bouche et pour comparer les fichiers.

AHHHH! Malheur!!!! Noooooon!!!! Elle écarquilla les yeux, et se mit à trembler un instant. Son masque était quelque chose de "vital"! sacrilège!!!

-Je refuse d'ôter ce masque!!! Il est là depuis presque 10ans, et personne ne voit mon visage, personne ne doit....

-Ok ok, pas de soucis, levez juste le bas, et ouvrez la bouche. Si vous êtes sur le ficher des déserteurs, de toutes manières, vous êtes prisonnière, alors bon, si le malade ne plaide pas en votre faveur, vous irez en prison.

Au final, elle releva juste le bas du masque, et ouvrit la bouche. Quelle idée etrange de cacher une arme dedans... mais bon, une lame de rasoir, une aiguille... tout est possible. Après cette minutieuse fouille corporelle, Enkara fut remise aux mains des ninjas pervers, afin d'être escortée sur sa demande, jusqu'à l'hôpital. Cela faisait déjà un moment que le medecin avait emmené Akira, et il devait probablement être en train d'extraire le poison. Rapidement, ils arrivèrent devant le bâtiment dans lequel ils y entrèrent sans tarder, rejoignant ainsi la salle de soin intensif. Assise sur une chaise, encadrée par deux Chuunins, Enkara s'impatientait! Bientôt, la lumière rouge s'éteignit, et la porte s'ouvrit sur une bonne femme en blanc cassé tout moche. Rapidement, la kunoichi se redressa, sourire aux lèvres.

- Est ce que je peux le voir?

Avec l'accord du Blondinet qui l'avait soigné, elle pénétra dans la salle d'opération (habillée et masquée!) et s'approcha du malade, toujours escortée par les deux ninjas. Akira semblait un peu secoué, et tout juste de ce monde. Elle n'osa même pas toucher, et réfléchit un long moment avant de trouver ce qu'elle pouvait dire.

-Comment te sens tu....?

HRPG: poste merdique, je sais, pas de streap pour compenser xD

Sujet: Re: -Le rescapé : Sauvetage d’Akira.[Suite]- 2009-05-04, 20:14

Le soleil continuait de plomber sur ce champ sans vie qu’était le désert. Le vent continuait de souffler ces petits grains minuscules et un petit tas avait commencé à s’accumuler contre moi. J’étais seul au monde, sans pouvoir rien faire. Mes yeux m’avaient laissé tomber et maintenant j’étais paralysé dans tout mon corps. Le poison continuait de s’infiltrer en moi comme un parasite et malgré l’armée qui tentait tant bien que mal de le repousser, tous furent exterminés en un rien de temps.

Ma fin était proche et je pouvais le ressentir. La douleur que ce poison me faisait ressentir allait me conduire jusqu’à la mort. Il ne se faisait aucun doute maintenant que ce combat qui venait de se terminer depuis quelques instants déjà, serait mon dernier et que bientôt j’irais rejoindre les miens dans l’autre monde. J’aurais tant aimé dire un dernier au revoir à Enkara, mais mon état ne me le permettait pas et même si j’avais insisté, ce poison maudit m’en aurait empêché.

Une certaine rage bouillait en moi, du fait d’avoir perdu ce combat aussi facilement. J’aurais bien voulu tenir un peu plus longtemps, mais face à un tel adversaire, je n’aurais pas pu tenir quelques secondes de plus. C’est ce qui me frustrait le plus, de ne pas avoir été capable de lui tenir tête plus longtemps. Je m’étais battu au nom de Suna et malgré tout, j’avais perdu lamentablement. J’aurais dû écouté ma première idée et retourner chercher de l’aide, mais mon égaux m’avait empêché de suivre cette logique et m’avais poussé à lui montrer de quoi était capable un chuunin de Suna, mais avec la facilité qu’il m’avait battus, cette démonstration ne l’avait certainement pas impressionné.

J’avais été pitoyable sur ce coup là et je n’avais que ramassé les conséquences de mon innocence. Mais malgré tout, cet homme m’avait remmené jusqu’aux portes de Suna et était reparti aussitôt, sans même attendre que ma présence soit détectée. Ce geste si surprenant de la part d’un ennemi, sans pitié, comme lui, m’avait grandement surpris, mais ce qui m’inquiétait maintenant encore plus était la raison d’un tel agissement. Pourquoi m’avait-il combattu en désirant ma mort pour ensuite me ramener ici dans l’espoir que je sois sauvé? Il n’y avait aucune logique dans tout cela. Mais ci! Il y en avait bien une. Il m’avait choisi pour devenir son espion et la logique était que s’il voulait en récolter, il se devait de me laisser vivre, car un cadavre ne lui servirait pas à grand-chose si ne n’était que de nourrir les charognards et les vers. Cette pensée m’était revenue en mémoire suite à cette réflexion sur ma mort que je venais de débuter.

Cette idée que j’étais devenue un pantin de l’Akatsuki ne me plaisait nullement, mais je n’avais pas le choix. Il ne m’avait donné que deux choix et ces choix étaient de vivre ou de mourir. Le choix n’était pas très dur à faire même si pour la gloire de Suna, j’aurais voulu choisir la deuxième option. Mais en me reportant devant les portes du village caché du sable, il m’avait imposé son propre choix. J’osais croire que personne ne me retrouvait, malgré ma proximité, mais je savais bien que je ne pouvais me mentir aussi facilement. Il y avait tant de gardes dans cette portion du désert qu’il était impossible que personne ne me voie. Il y avait même des gardes qui passaient leur journée à scruter l’horizon à la recherche du moindre signe de danger. Ils allaient sans aucun doute se rendre compte de ma présence et venir à mon aide, il n’y avait aucun doute là-dessus.

Je dus donc attendre avant de ressentir la présente d’une personne à mes côtés, mais qui me disait à moi que cette présence n’était pas le résultat de toute cette souffrance que je ressentais à cause de ce poison? Cette douleur était si atroce que mon cerveau me jouait peut-être un petit tour, mais après quelque seconde à combattre ce mal, je me rendis bien compte que ce n’était pas une illusion. Une personne m’avait bien rejoint et elle était certainement venue à mon aide après s’être rendu compte de l’état dans lequel j’étais. Comme je m’en étais douté, quelqu’un était venu à moi et les pages de mon destin ne s’étaient donc pas encore achevées. La vie avait encore besoin de moi, bien malgré moi.

Je me contentais donc de rester là, à attendre la suite. Elle avait tenté de me parler, mais tout ce que j’avais entendu avait été les cris de douleur de mon corps. Mes membres criaient au meurtre et résonnaient dans ma boite crânienne. Je savais bien ce qu’ils pouvaient ressentir puisque je partageais avec eux cette douleur inimaginable. Personne n’aurait pu rester fermer à une telle douleur et même si j’essayais de me convaincre que j’étais plus fort que ce mal, je ne parvenais jamais à passer par-dessus cette barrière que ce poison avait érigée en mon être. Il montait à des centaines de mètres en hauteur et malgré tout l’effort que j’avais accompli pour escalader cette paroi, la douleur m’avait fait retomber encore plus bas. Je ne savais pas combien de temps j’allais pouvoir tenir encore, mais la corde de mon cœur s’écourtait de plus en plus.

J’avais perdu connaissance pendant un bon moment et lorsque je m’étais réveillé, toute l’atmosphère autour de moi avait complètement changé. La chaleur du chaud désert avait laissé sa place à un climat beaucoup plus supportable et des murs s’étaient dessinés autour de moi, comme s’ils étaient apparus là comme par magie. De nombreuses personnes gravitèrent autour de moi comme des électrons autour de leur noyau. Ils portaient de drôles d’habits, mais qui les caractérisaient sans se tromper. Juste à voir ces habits, on pouvait leur attacher le titre de docteur ou médecin. Ils s’étaient probablement occupés de mon cas et d’après les résultats bienveillants que je ressentais maintenant, je pouvais dire qu’ils avaient fait du bon travail.

Cette douleur provenant des morts était presque complètement disparue maintenant et tout ce que je ressentais maintenant était la joie de retrouver le contrôle de mes membres. Un tel sentiment de béatitude s’était emparé de moi comme un baume sur mes blessures. Je me sentais tellement bien maintenant que j’aurais pu sauter partout pour le démontrer à tout le monde, mais ce sentiment de bonheur ne fut qu’éphémère lorsque la raison pour laquelle je me retrouvais ici me revint en mémoire. Si j’étais en vie maintenant ce n’était que pour servir l’Akatsuki, rien de plus. J’étais devenu une traitre à ma nation, sans même qu’ils ne le sachent. J’aurais tant voulu continuer à servir Gaara-sama, mais maintenant que j’avais ce sceau dans ma tête, jamais je ne pourrais le regarder dans les yeux sans me sentir comme un traître.

J’avais honte de moi et je devais absolument trouver un moyen de couper ce lien qui m’attachait à cette organisation de la lune rouge. C’était la seule façon pour moi de retrouver le peu de dignité qui me restait. Mais pour le moment, j’allais devoir me reposer pour reprendre des forces puisque celle que j’avais déjà ne me permettait que de respirer et de rester les yeux ouverts pendant quelques minutes seulement. Je refermais donc mes yeux et m’apprêta à m’endormir lorsqu’une douce voix se fit entendre :

- Comment te sens-tu?

Cette voix m’avait l’air très familière, donc je me risquais à ouvrir les yeux pour voir de qui il pouvait bien s’agir. Lorsque je me rendis compte que c’était Enkara, un petit sourire léger se dessina sur mes lèvres. Je ne pouvais pas trop pousser la chose puisque les médicaments travaillaient et mes forces étaient très limitées. Mais malgré tout, j’utilisais une grande partie de celle-ci pour diriger ma main en direction de celle de ma bien-aimée. Une fois au-dessus de sa main, j’empoignais celle-ci et la serra le plus fort possible et d’une voix affaiblie, je lui dis :

-Ne t’en fais pas, je vais bien maintenant.

J’avais été très bref dans mes paroles, mais ceux-ci disaient tout. Je me sentais maintenant beaucoup mieux qu’avant et tout ce dont j’avais besoin était de la présence de la femme pour lequel mon cœur battait et un peut de repos. Il m’en fallait peu certes, mais avec cela j’étais capable d’arriver à mes fins.

Sujet: Re: -Le rescapé : Sauvetage d’Akira.[Suite]- 2009-05-05, 16:47

Enkara, qui s'était approchée du lit pour parler au jeune homme, le vit alors ouvrir ses yeux dans un dernier effort lorsqu'elle lui posa sa question. Akira saisit la main de la jeune kunoichi dans la sienne, et le serra comme il pu. Avait il peur qu'elle ne s'en aille?

-Ne t’en fais pas, je vais bien maintenant.

- Repose toi, je reviens dès que je peux, je te le promet, avait elle chuchoté au creux de son oreille.

Peu de mot, mais au moins, ils avaient le mérite d'être clairs. Doucement, la jeune femme masquée serra à son tour la main toute faible du malade, comme pour le rassurer, lui dire qu'elle était là et qu'elle le resterait. A la suite de ce bref échange, Akira avait déjà fermé les yeux pour replonger dans un sommeil réparateur et reposant. Le mal était encore là, et fallait que les médecins trouvent l'antidote le plus rapidement possible. En pensant à cela, Enkara se tourna rapidement vers le Blondinet, en lâchant la main d'Akira.

- Au fait, on dirait peut etre pas, mais je suis médecin. Peut être pas de haut niveau, mais je peux aider à trouver un antidote!

En disant cela, elle s'était rapprochée de lui, le fixant fermement. Elle y avait mit de la conviction, mais, réfléchissant plus en profondeur, elle se résigna.

- Ah non, je suis idiote, je vais être escortée et interrogée... dans une cellule... d'ailleurs, les deux pelous m'escortent?

Sans même attendre de réponse, elle lui tourna le dos, lui jetant un dernier regard froid, avant de poser ses yeux sur Akira. Elle ne fit que ça, le regarder. Pas de bisou, pas de caresse, pas mot doux, et puis quoi encore?! Désolé, mais la pauvre fille n'est pas douée pour ça! Elle fait ce qu'elle peut. Bref, dans la foulée, elle s'avança vers la porte, là où les deux Chuunins attendaient.

-J'espère que vous offrez un jeu de carte à vos prisonniers?

Un petit sourire sous son masque, et un ton un peu sarcastique, histoire de finir en beauté.

HRPG: Désolé pour le petit truc pourri que j'ai fait, mais je vois pas ce que je peux rajouter d'autre... mis à part un streap bien entendu

Sujet: Re: -Le rescapé : Sauvetage d’Akira.[Suite]- 2009-05-07, 01:24

Citation :: Complement d'informations

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Note DU PNJ :

Rp en progression : On arrive à l’étape des essaies et consultations avant la fabrication de l’antidote.
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-Le rescapé : Sauvetage d’Akira.[Suite]- Img-155233dvv9f

-Le rescapé : Sauvetage d’Akira.[Suite]- Img-155233dvv9f

12h09min. A l'intérieur de l'hôpital. « La fin d'une première étape »

Fatigué, je n'avais pas ressentis cette sensation depuis mes examens de Chuunin, même si ce que j'avais accompli n'était pas une prouesse, je me sentais comme renaitre à nouveau. Il faut dire que je reste sensible à des moments comme celui-là. Mes actions étaient les suivantes, ramener le jeunot à bon port, le tirer d'affaire en extirpant le poison et remettre ce pauvre malheureux sur pied en lui injectant un antidote. Cependant, je me devais de voir le bon coté des choses pour cette intervention. J'avais eu ma dose de moment fort de la journée, mais j'avais à présent en main un poison des plus puissants qui me permuteraient sans aucun cas de venir à bout de pas mal de mes ennemis. Grâce à cela je pouvais défendre et protéger le village de suna de toute agression extérieure, le poison reste particulièrement puissant, je devais impérativement générer un antidote efficace en grande quantité pour l'unité qui pistera notre inconnu.
Après avoir conclu ma tâche première, je décide de continuer mon enquête sur la nature du poison ses composants et ses possibles effets secondaires cachés que je n'aurais pas pu découvrir plutôt. Je me dirige vers le bureau qui m'avait été attribué par le passé pour y pénétrer, tête baissée comme désolé. C'était honteux de voir un shinobi comme moi revenir en ces lieux afin de les utiliser un bout de temps et les laisser tomber aux oubliettes sur un tas de poussières. Je savais bien que les hommes et femmes de ménages s'en occupaient, je ne trouverais pas de rats, ni de fantôme rodant dans ma modeste chambre, mais bon j'ai eu un pincement de coeur, quand l'infermière me ramena les clés. J'eus une pensée noire pour pousser brusquement la porte d'entrer.

Je ferme les yeux comme pour recevoir une surprise craignant le pire pour les ouvrir à moitié et prendre une bouffée d'air afin de gouter aux senteurs de plantes médicinales et autres produits du même type. J'entre à l'intérieur et prendre place sur une chaise confortable. Je regarde la totalité de la salle pour apercevoir une armoire et un fauteuil. Je me relève pour demander à l'infermière de disposer et j'ouvre suite à son départ mon ancienne « cachette » secrète, je me souviens encore des divers bidules que je volais à mes sensei pour les disposer ici. Elle était pour le moment vide, mais je pouvais me remémorer le bon temps passé dans cet hôpital à l'atmosphère paradisiaque toujours aussi attractif qu'il y a plusieurs années.
Courir dans tous les sens, me cacher dans les recoins les plus improbables pour échapper à l'autorité de mes maitres d'écoles, ceci m'a comme « amusé » jusqu'à ma première promotion de Chuunin qui m'avait booster un peu plus vers une maturité adulte. Le village de suna dépose ses espoirs assez rapidement sur ses jeunes pousses pour accroitre la confiance qui leurs étaient données et aller toujours de l'avant. Enfin, passons ce point la, parce que ne l'oublions pas, trop de confiance conduit à une défaite assurés, c'était notre cas, nous autres shinobi de suna, soit on se laisse trop aller, soit on fonce la tête la première avec en main, une stratégie des plus loufoques.

« Allez faut bien commencer ! Je dois finir les soins du jeunot au lieu de penser au temps passé dans ce bureau ou sous ce bureau... »

Ne vous méprenez pas sur mes dires, je n'ai jamais accompli une chose pareille, je n'ai fais que me cacher sous « le bureau » rien de suspicieux croyez moi. Je commence par rassembler mes outils de bases pour attendre que le poison me sois porté, lui ainsi que les produits chimiques et objets que j'avais exigé au part avant. Je dépose des fioles vide, des récipients, un bloc note pour noter mes commentaires, ainsi que plusieurs tubes à essaie contenant le poison. Sur la deuxième partie de mon bureau, je laisse trainer quelques produits chimiques, deux trois parchemins médicals et bien d'autres éléments qui me serviraient par la suite afin de compléter mon arsenal.
Après une heure d'attente et de préparation mentale, je reçois les résultats des testes effectués sur le poison et le sang prélevé sur Akira. Les vêtements de ce dernier ayant rejoint le laboratoire de suna pour une enquête approfondi, avoir une idée de la manière dont le jeune garçon avait été contaminé serait bien difficile, enfin oublions ce point là, un questionnaire détaillé suivra les soins intensifs.

Je prends la fiche médicale en main, pour m'assurer qu'il s'agissait belle et bien d'un poison composé à base de métaux lourds, je lis la suite des examens sanguin pour me rendre compte du danger que contenait encore Akira, le poison sans les contre-mesure pouvait réapparaitre sous sa forme première pour s'adapter aux anti-corps et injections protectrices de notre patient et le tuer en un coup. Il fallait agir vite avant d'être pris de vitesse par ce fléau. Je commence par prendre un premier recopiant pour y mettre un peu de poison afin de le mélanger à solution magique. Sa couleur vire au transparent pour revoir apparaitre la même couleur violette d'origine. Je tire la langue avant de laisser dessiner sur mon visage une grimace.
Je trouvais bien dommage que mon coup n'ait qu'un impacte provisoire sur cet ennemi sans âme. La question que je me posais maintenant était la suivante, suna avait-elle les moyens naturels pour générer un antidote potable et assez puissant pour venir à bout du poison sans pour autant infecter les cellules ainsi que les tissus organique de l'humain en question , ou j'allais devoir attendre l'arrivée de plante médicinal afin d'avoir une chance de sauver le membre en question. Devons nous faire appel au shinobi de la feuille à chaque problème ? Non, cela était déshonorant et ne leur permuterait que de nous prendre de haut une nouvelle fois et nous assigner le rang d'incapable ou village d'assister n'ayant aucune capacité de polyvalence ou autre qualifiant irrespectueux visant la baisse de notre estime ainsi que l'influence de notre village dans le monde des shinobi.

Il fallait maintenant accomplir des testes au niveau des réactions poison plastique, peau humaine, sang , composants humains afin de pouvoir tracer un plan logique ou simplement utiliser le poison comme il le faut contre un adversaire de taille. Je sépare le poison de l'eau qui le contenait pour en verser une quantité raisonnable dans une fiole. Je me muni d'une pince pour tromper un bout de tissu à l'intérieur. Je secoue le tout et je laisse le contenu agir de lui-même pour commenter le résultat après une heure. Je verse par la suite un peu de sang frais dans la fiole mêlée au poison pour apercevoir un résultat immédiat, le poison avait comme détruit ce dernier pour le faire évaporer en un clin d'oeil. Impressionnant, pourtant dans un corps adulte il avait agit autrement. Se pourrait-il que le poison est des effets d'adaptation ? Comme un virus quoi, une fois sa cible atteinte il s'intègre et se façonne de manière à pouvoir tromper et combattre nos défenses naturelles, si son élimination n'est pas faite pendant les deux jours avenir, son réveil ne sera que plus terrible.
Je répète le même procédé en utilisant plusieurs matières, allant même jusqu'à mettre en, jeu l'un de mes doigts soigneusement désinfecter pour le tromper dans le poison afin de savoir si il peut se nourrir de la peau un être vivant et pénétrer à l'intérieur de ce dernier pour générer ses effets. Un courant d'air se fait ressentir même si la porte d'entrer n'était qu'à moitié ouverte, comme-ci un élément extérieur avait temporairement changé l'atmosphère de la salle pour la rendre à la fois douce et électrique, j'entend par la suite une voix grave s'adresser à moi, sans même avoir à déposer mes outils, je relève ma tête afin de la regarder et entendre ce qu'elle avait à dire tout en répondant à ses commentaires.

« Nous sommes prêt Taigyô-Dono »

« Tout compte fait , nous allons attendre d'administrer les soins au jeune Akira, récolter plus d'information sur ses agresseurs, pour prévenir le conseil des sages de ce qui se trame et le Kazekage si nécessaire. Enfin, j'espère ne pas aller jusqu'à déranger notre maître Kazekage. »

« Si je comprends bien, nous allons.. »

« Il n'y a rien à comprendre, demande à ton équipe de rester en position jusqu'à nouvell ordre, l'équipe de pistage envoyé est largement suffisante, si cette dernière ne ramène aucune nouvelle plaisante ou ne donne aucun signe de vie, nous agirons en conséquence. »

« Bien. »

Après m'être prononcé, je quitte la salle d'essaies pour me diriger vers l'extérieur afin de sentir l'air frais tournoyant autour de moi. J'ordonne à mes adjoints de porters mes affaires vers le laboratoire de suna pour recueillir d'un coté les plantes médicinales qu'il me fallait rassembler pour créer l'antidote d'un coté et surtout pour avoir un espace de travail mieux aménagé afin de le finir l'après midi. Je quitte le bâtiment fait de terre, de sable enveloppé de fine couche de chakra, d'eau de ciments et autres matériaux. Je prends place à la sortie de l'hôpital pour allumer une cigarette et je commence à observer les passants.

« Han , qu'elle est bonne ... Je m'en lasserai jamais. »

« Salle dégueulasse, tu n'as pas honte de dire ça à ta grand-mère ! »

Tu sais , oui toi le narrateur à force de faire intervenir ma grande-mère , sa devient lourd et chiant, je n'ai même marre tu sais ? Je vais plus jouer à ton jeu , ça t'amusera peut être plus , t'arrête pas de te répéter mon petit tu commences à me souler et surtout à me fatiguer pour rien, que ma grand mère soit la ou non, ça je m'en fiche tu sais ?

« Je t'ai entendu petit merdeux, tu rentres à la maison pour te nourrir tout de suite et pas de chichi. »

Apres ce petit coup de gueule , je me dirige vers ma demeure avant d'échapper aux griffes de ma grand-mère qui s'était imposé d'elle-même dans mon petit quotidien, je disparais en un nuage de fumé pour réapparaitre non loin du laboratoire du village.

Sujet: Re: -Le rescapé : Sauvetage d’Akira.[Suite]- 2009-06-19, 19:27

Pelou...ou alors Belou... adjectifs utilisés par la jeune ninja afin de qualifier les deux Chuunins qui l'escortait. Bien sur, elle aurait tellement voulu rester aux côtés du malade, mais sa situation à elle était bien différente. Lorsqu'elle se sentait peu à l'aise, ou bien juste perdue, elle avait tendance à se laisser aller dans ses pensées, tentant d'imaginer le meilleur comme le pire. L'avantage, c'était qu'elle avait réussit à garder les mains déliées. Après tout, une brève argumentation avait suffit, en expliquant que seule parmi toute une troupe de ninja, elle ne risquait pas d'aller bien loin. Bref, marchant dans les couloirs de l'hopital, petit à petit, elle s'éloignait de Son Inconnu, et se rapprochait de sa cellule. Attrapant nerveusement une mèche de cheveux entre ses doigts gantées, elle jouait avec celle ci. Bientot, elle descendait les marchent de l'entrée, sans même lever la tête, toujours perdue dans ses songes.

Le sol sableux sous ses bottes, la chaleur qui frappait, et un petit nuage de poussière à chaque pas. Voila le décor simple, aride et sec de ce village. Elle marchait, encore. Akira allait il vraiment s'en sortir? Le poison qui le parcourait semblait si puissant et inconnu, qu'elle se demandait encore si l'intervention du ninja médecin avait suffit pour lui sauver la vie! Bien sur, elle n'aurait pas fait mieux, mais le doute était partout... sauf peut etre sur.... Tout d'un coup, elle se mit à repenser aux événements qui s'étaient produits récemment. Depuis le début en réalité.

La rencontre avec un ninja de Suna, sur les terres de Kumo. Ninja bien sympathique et curieux. Surprise en train de prendre sa douche, glissade sur lui, blessure, soin, moment intimes au bord de son paradis puis aurevoir l'inconnu au petit matin. Quelques semaines plus tard, le destin avait fait en sorte qu'elle obtienne une mission merdique en direction de Suna... hasard? destin? puis soudainement, l'envie de voir Suna...oui oui, juste comme ça. Une fois la bas, retrouvailles avec Lui, visite guidée, repas, rencontre avec le papa, et nuit plus que bizarre. En y repensant, elle se mit à sourire timidement sous son masque et un frisson la parcouru dans tout le corps. Oui, elle se souvenait de la fois où il avait du panser sa blessure, la fois où il avait posé sa main sur sa peau, la fois où elle avait aimé ce moment seule avec lui, la fois où elle lui avait dit son prénom, la fois où elle lui avait conté une partie de sa vie, la fois où elle était bien avec un homme. Ses souvenirs la réchauffaient, et en même temps, la faisaient réfléchir. Pourquoi le destin avait il fait tout ceci? Akira était malade, et la seule chose qu'elle voulait, s'était être auprès de lui pour le soutenir, et lui parler. Oui, lui parler, lui dire tout ce dont elle voulait lui parler! ou alors, répondre à toutes les questions qu'il lui poserait! Enkara avait toujours eu peur des regrets, et c'était toujours promis que si un jour elle revenait à perdre un être cher, elle lui dirait tout sur son lit de mort! si seulement elle pouvait retrouver ses parents adoptifs pour leur dire merci... ahhhh

Tirée de ses pensées par un des deux Chuunins, elle fut balancé dans une cellule pourrie. Mais bon, elle au moins, elle allait bien au final. Elle n'avait rien à faire, et se contentait de s'asseoir sur le sol en regardant le mur, les jambes recroquevillés sur elle même, les idées pour Akira.

"Eh! Regarde ce que je t'ai trouvé! Un jeu de carte, ca te dit de jouer avec moi?"

En se tournant vers son interlocuteur, elle constata avec surprise que le plus jeune des deux Chuunins tenait un jeu de cartes entre des doigts. Sourire aux lèvres, il semblait plutot honnête et sérieux.

"Je suis d'accord"

A travers les barreaux, la jeune kunoichi passait ses mains, et posait ses cartes sur la table qu'avait installé le garde de son coté. Ainsi, elle passa plusieurs heures à jouer avec ce jeune homme, tuant le temps comme elle le pouvait.

Sujet: Re: -Le rescapé : Sauvetage d’Akira.[Suite]- 2009-06-20, 00:25

Après avoir dit mon état de santé à ma bien-aimée, mes paupières se fermèrent d’elles-mêmes et je m’endormis afin de laisser ce repos réparateur faire son œuvre. J’en avais grandement besoin et toutes les personnes qui étaient autour de mon lit le savaient très bien. Même si une très grande partie du poison avait quitté mon corps, je n’étais pas hors de danger pour autant. Si les médecins ne trouvaient aucun antidote, je finirais par mourir, mais un peu plus lentement. Mais je savais au plus profond de mon être que les médecins auxquelles je venais de remettre ma vie n’allaient pas me laisser tomber et réussiraient à trouver un remède pour exterminer complètement cette intrus qui avait fait sa demeure en mon corps.

J’avais une confiance aveugle en les talents de ces maitres en guérisons. Pour ma part, tout ce dont je pouvais faire en attendant l’antidote était de dormir. Pas dur me direz vous et bien vous avez en partie raison, car même si l’acte de dormir n’est pas des plus difficiles, l’épée de Damocles reste au dessus de ma tête, menaçant d’une seconde à l’autre de s’abattre sur moi afin de m’enlever la vie. J’avais réussi à m’endormir certes, mais ce qui était incertain maintenant était de revoir la lumière. Mais pour le moment, je ne pouvais pas faire beaucoup plus, alors j’attendis, endormis, la sentence que l’on allait me donner.

Les médecins continuaient de courir un peu partout, à la recherche de divers objets. Il y avait une équipe complète que l’on avait laissée à mon chevet, afin de s’assurer que mes signes vitaux soient normaux. Mon état n’avait pas changé depuis le moment où Enkara avait quitté la pièce et malgré tout, toutes ces personnes, portant si fièrement leur uniforme blanc, avaient continué de demeurer en état d’alerte, au cas où. Le temps continua de s’écouler, laissant les heures et les minutes suivre le cours du temps. L’antidote n’avait toujours pas été trouvé et pourtant je me sentais super bien. Peut-être ce fameux antidote était inutile après tout. Peut-être n’en aurais-je pas besoin au final. J’étais peut-être le type de personne qui pouvait survivre quand même et cela malgré une attaque de cette importante. Tant d’idées saugrenues et folles.

Je m’étais légèrement emporté, peut être à cause de tous ces médicaments que l’ont m’avait fait ingéré, qui sait? Même si je dormais, je me rendais bien compte que je n’étais pas un super héros qui était capable de résister à tout. Non! J’étais Akira, un simple humain dans ce monde de combat. Mes parents n’étaient pas non plus des êtres divins. J’étais la personne que j’étais rien de plus. J’étais un être fait de chaire et d’os. Régi par mes sentiments et ma moralité. Telle était la personne qui était étendue là, au bord du précipice.

On avait réussi à m’en éloigner quelque peu en m’enlevant un peu de ce satané poison, mais maintenant, après de trop longues heures passées, je m’étais approché un peu plus de ce précipice qui ne voulait que m’accueillir en son centre. Le moment était pressant de trouver ce fameux antidote, mais le destin avait l’air d’en avoir décidé autrement. Il voulait peut-être me garder pour lui seul. Mais je ne lui appartenais pas. Je n’appartenais qu’à une seule personne et seule cette personne possédait le pouvoir de m’enlever ou de prendre ma vie. Seule elle en possédait la clef.

Les médecins continuaient sans cesse de regarder l’écran blanc qui montrait mes signes vitaux et même si j’étais encore en vie, de nombreux indices sur cet écran démontraient quelques complications qu’ils réussirent quand même à contrôler. Si l’antidote n’arrivait pas très bientôt, tous aurait une mort de plus sur la conscience et c’est ce qu’ils voulaient éviter à tout prit, mais suite à des heures interminables, un homme entra dans la pièce, où je me trouvais, en courant et se dirigea vers la pauvre personne qui j’étais maintenant devenue.

Au même moment, les deux chuunins qui avaient emprisonné Enkara revinrent avec leur prisonnière pour ensuite l’installer devant moi. L’homme qui était entré en trombe un peu plus tôt s’approcha tout doucement de la femme et lui remit une seringue remplie d’un liquide bleuté. Une fois la lourde tâche remise à quelqu’un d’autre, l’homme se retira pour laisser sa place à un médecin haut gradé.

-Vous tenez entre vos mains l’antidote que nous avons préparé pour Akira, mais nous ne pouvons être sûrs que ceci lui sauvera la vie. Cet antidote peut aussi bien lui enlever la vie, mais le temps nous ai comptés maintenant et comme vous dites que vous n’êtes pas venus pour attenter à sa vie, je veux que vous le lui administriez. Son sort est donc entre vos mains, mais faite bien attention à la décision que vous allez prendre, car elle pourrait vous couter la vie à vous aussi.

Sujet: Re: -Le rescapé : Sauvetage d’Akira.[Suite]- 2009-07-06, 15:57

Jouer aux cartes devenait lassant, et bientot Enkara le fit ressentir aux gardes autour d'elle. Un long souffle, un craquement d'articulation, et les yeux au ciel.

- L'un de vous peut me dire comment va Akira. J'avoue que pourrir ici pendant qu'il se meurt à moitié me gonfle. Je n'ai pas le droit de le voir, alors peut etre aurais je le droit d'avoir des nouvelles non?

Aucun d'eux ne répondit, et Enkara s'adossa contre le mur de ciment gris, en croisant les bras. Etait il toujours en vie ou bien le poison l'avait rongé plus vite que prévu? Pourtant, le ninja médecin semblait préoccupé, prêt à travailler jour et nuit pour concocter un antidote! Non, Akira était un battant, jamais il ne baisserait les bras, et meme si le mal le tuait à petit feu, il se battrait jusqu'au bout! Malgrè ses pensées positives, un doute s'était installé au fond d'elle. Voila, voila à quoi elle en était réduite à présent.... sentimentalement attachée à un ninja etranger a son village l'avait amené a s'inquièter pour lui tout en pourrissant dans une cellule! Mais quelle idée d'avoir parler a ce ninja perdu a Kumo!!! Elle qui s'était pourtant promise de ne plus jamais s'attacher aux gens.... ben voila, elle était morte d'inquiétude pour un jeune homme!

Bientot, tandis qu'elle rêvassait, la grille de sa prison s'ouvrit dans un grincement strident, tirant la jeune femme de ses songes si prenant. Fixant le chunnin devant elle de ses yeux verts, elle se redressa.

-Suis nous.

Encore des ordres, mais bon, que pouvait elle faire d'autre apres tout? Avec de la chance, elle serait mené au jeune mourant. Décroisant ses bras, elle se mit entre les deux chunnins en se laissant guider a travers le village. Encore du sable, toujours du sable. Grace à Akira qui lui avait fait la visite, elle savait où elle allait: l'hopital. D'ailleurs, bientot ces pas résonnaient dans les couloirs blancs. Elle ne disait rien, et ne dirait rien pour le moment, elle avait peur de se diriger vers la morgue... Et si c'était le cas, que ferait elle? meme elle ne le savait pas.

Les minutes semblaient interminables, mais lorsqu'elle se trouva devant la porte de sa chambre et que celle ci s'ouvrit sur un corps vivant, un soulagement se fit ressentir au fond d'elle. Elle s'avança pres du shinobi, et s'apprêtait a lui prendre la main, lorsqu'une personne s'exclama.

-Vous tenez entre vos mains l’antidote que nous avons préparé pour Akira, mais nous ne pouvons être sûrs que ceci lui sauvera la vie. Cet antidote peut aussi bien lui enlever la vie, mais le temps nous ai comptés maintenant et comme vous dites que vous n’êtes pas venus pour attenter à sa vie, je veux que vous le lui administriez. Son sort est donc entre vos mains, mais faite bien attention à la décision que vous allez prendre, car elle pourrait vous couter la vie à vous aussi.

En meme temps, il lui avait remit une seringue pleine. Elle la porta devant ses yeux, et examina le produit bleu qui se trouvait dedans. Une telle couleur??? Bref, visiblement, la lourde tache lui revenait... mais pourquoi??? Complètement fou ici! Seringue en main, elle jeta un oeil au garçon puis sur l'ecran... il ne lui restait pas grand chose comme temps de vie et de toutes manières, il allait mourir si elle ne lui injectait pas l'antidote. Mourir pour mourir, fallait tenter le tout pour le tout! Sans réfléchir plus longtemps, elle saisit un coton plein de désinfectant, frotta sa peau, planta l'aiguille, et injecta le produit. Après cela elle posa la seringue sur la table, et attrapa de sa main gantée celle d'Akira tandis que l'autre se posa sur ses cheveux. Lentement, elle se pencha au dessus de lui, et susurra quelques mots à son oreille.

-Tu n'as pas le droit de me lâcher tu sais.... j'ai besoin de toi....

Oui, besoin de lui, mais pourquoi? Ah ca, elle ne le dirait pas! A présent, il fallait patienter un peu, attendre que l'antidote fasse effet... il fallait attendre que le destin joue.

Sujet: Re: -Le rescapé : Sauvetage d’Akira.[Suite]- 2009-07-06, 21:38

Mon état de santé s’empirait de plus en plus et comme si ce n’était pas assez, ce satané poison continuait de s’en donner à cœur joie dans mon corps. Étant le parasite dans un corps si faible, il ne lui fallait pas grand-chose afin que je succombe à ces nombreuses attaques. Il avait déjà endommagé une très grande partie de mon être et si les médecins ne faisaient rien pour l’arrêter une fois pour tout, la mort allait m’emporter, il n’y avait plus de doute. Peut-être que les êtres divins du ciel avaient décidé de me rappeler dans l’au-delà, mais je n’étais pas encore prêt à quitter ce monde de mortel pour aller retrouver les êtres immatériels. J’avais rencontré, depuis un bon moment déjà, cette femme qui était devenue pour moi la pierre d’angle.

Elle m’avait tant appris de la vie que dès que je l’avais vue devant les portes de Suna, j’avais sus que nous deux ça serait pour la vie. Derrière son masque se cachait tant d’amour et même si elle tentait de le refouler au plus profond d’elle-même, sa gestuelle ne me mentait jamais. Elle avait beau essayer de me faire croire qu’elle ne ressentait rien pour moi, moi je savais que ces mensonges cachaient la vérité. Mais bientôt, tout cela allait se terminer brusquement, puisque je n’avais pas été assez fort pour vaincre l’ennemi qui avait fait de moi son espion maintenant.

Mais la véritable question était le pourquoi un tel geste? Pourquoi avait-il empoisonné son espion, s’il avait l’intension de se servir de moi pour exécuter ces salles besognes ? Il jouait un peu trop avec le feu selon moi et même s’il devait se douter que les médecins de Suna étaient réputés pour être d’excellents guérisseurs, il n’en restait pas moins que son poison était méconnu d’eux et qu’ils leurs faudraient beaucoup de temps afin de trouver un remède à ce poison des plus mortel.

Le temps, c’était cette denrée qui devenait de plus en plus rare en moi. Les secondes passèrent apportant avec eux une nouvelle parcelle de ma vie. Mes forces m’avaient pratiquement complètement abandonné et l’heure qui allait suivre allait être décisive pour moi, mais depuis que cette fraicheur, cet espoir, était entrée dans la chambre dans laquelle j’étais, la chance de survivre regagna mon esprit. Demeurant dans un état végétatif, je ressentis une légère pression sur mon bras et sans crier garde, un autre corps inconnu fit son apparition dans mon corps. Tels des soldats entrainés à exterminer la menace, ils se précipitèrent sur l’ennemi sans peur, les massacrant les uns après les autres.

Une lute incroyable se passa à l’intérieur de moi entre les forces du bien et du mal et même si ce poison avait remporté une partie de la bataille avant mon arrivé dans cette chambre d’hôpital, il n’avait pas remporté la guerre. Le poison se fit éliminer en quelques minutes seulement, remportant finalement cette guerre qui s’annonçait pourtant perdue quelques heures plus tôt. Mon visage redevint serein et un petit sourire s’était même affiché sur mes lèvres. Reprenant mon souffle de plus belle, je continuais à dormir, reprenant ainsi les forces que j’avais dut dépenser pendant ce combat qui m’avait presque couté la vie.

Le sommeil fit très réparateur pour moi et après douze heures de suite à dormir, je me réveillais enfin, quittant le monde du rêve pour revenir à la réalité. En me réveillant, je ressentis, déposé dans ma main, une autre main et ouvrant mes yeux afin de voir qui était resté à mon chevet pendant tout ce temps, je me rendis vite compte que c’était ma douce. Resserrant donc l’étreinte sur sa main, je portais celle-ci jusqu’à mes lèvres pour y déposer un doux baisé. Après lui avoir donné cette preuve d’amour, je levais les yeux vers son masque.

-Enkara, je suis content de te voir. Grâce à toi, je vais beaucoup mieux maintenant. J’espère que je saurai te remettre un jour tout ce que tu as fait pour moi. Tu as été ma force et c’est à cause de toi si je me suis cramponné autant. Le destin a bien joué son jeu et éternellement, je lui en serai reconnaissant.

Mon cœur continuait de parler sans gêne, oubliant les médecins qui étaient encore là, mais soudainement, un petit regroupement de ninjas entra et se dirigea vers le ninja de Kumo. Sans nous laisser terminer, ils empoignèrent Enkara par les bras et s’apprêtèrent à l’apporter quand mon bras interrompu leur élan. Me levant avec un peu de difficulté, j’allais me positionner entre ma dulcinée et les gardes. Les défiants du regard, je leur dis :

-Vous ne pouvez pas l’apporter!

-Je suis désolé, mais elle doit retourner dans sa cellule jusqu’au moment où elle recevra sa sentence.

Pris de colère suite à ce que je venais d’entendre, je leur répondis sur un ton un peu plus sec :

- Comment pouvez-vous traiter Enkara de la sorte? Elle m’a sauvé la vie et a été ma bouée dans cette épreuve agitée. C’est grâce à elle si je suis encore en vie aujourd’hui. Sans elle, vous m’auriez perdu. Elle a droit à plus de respect que moi et jusqu’à avis contraire de Gaara sama, je me porte garant d’elle et elle restera à mes cotés.

Suite à ces paroles, une vilaine blessure refit surface, signe que malgré ma guérison rapide, j’avais encore besoin d’un peu de repos. Tentant de regagner mon lit, mes pieds glissèrent sur le plancher et je tombais vers le sol blanc de la chambre. Étendant mon bras en direction de mon lit, je réussis in extrémis à attraper le barreau de mon lit. Ayant évité de justesse cette chute, je tentais de me relever et de retourner dans mon lit, mais hélas, mes jambes ne voulaient rien savoir et ne firent qu’à leur tête. Je décidais donc de rester à terre, adossé contre mon lit. Les autres infirmières se précipitaient vers moi afin de m’aider à retourner au lit et lorsque cela fut fait, une de celles-ci se permit de me dire :

-Vous ne devriez pas vous lever, monsieur Kenjiro.

Sans lui répondre, je fixais les nombreuses personnes dans la pièce et leur demandais de me laisser seul avec Enkara. Ils acceptèrent ma demande et quittèrent les lieux, laissant deux gardes à la porte par mesure de sécurité.

Sujet: Re: -Le rescapé : Sauvetage d’Akira.[Suite]- 2009-07-07, 13:35

L'antidote était en action, et petit à petit, il combattit le mal qui rongeait Akira. A vue d'oeil, on pouvait voir que le jeune homme reprenait des forces, que sa respiration redevenait normale et que son rythme cardiaque, lui aussi, se stabilisait. Pour le moment, tout portait à croire qu'il allait bien, et la jeune femme masquée espérait qu'il guérisse très vite. Afin de se sentir mieux, ce petit bout de corps avait décidé de dormir 12h de suite!!! Les médecins vérifiaient constamment ses signes vitaux, et après 1h, ils affirmèrent qu'il était hors de danger et que seul le sommeil et le temps le remettrait sur pied.

Les heures qui suivirent, semblèrent éternellement longues!!! Enkara en profita pour aller aux toilettes, manger un morceau, boire un coup, tourner en rond, lire un livre, attendre, penser etc. Durant quelque minutes, elle fixa le visage serein de ninja. Malgré le travail des aides soignantes, ses cheveux étaient mal coiffés! Si jamais il se réveillé peigné de cette manière, il allait refaire un coma! Hors de question de le laisser aussi laid! Elles étaient bien gentilles les aides soignantes, mais le laver et le raser ne suffisait pas, et Enkara s'incomba d'une tâche des plus difficile. Elle se frotta les mains tout en réfléchissant à comment elle pouvait le coiffer....mais très vite, elle fit son choix. Elle passa une de ses mains sous sa tête, et la souleva légérement. L'autre, passa délicatement dans sa chevelure, avant de frotter énergiquement son crâne pour ébouriffer tout ça! voila, cheveux en pagaille, c'était lui, Enkara avait retrouvé Son Inconnu. Bon, elle s'ennuyait maintenant...Akira bougea un peu, et dans un sursaut, elle se tourna vers lui, mais fausse alerte, il dormait toujours.

Les médecins passaient régulièrement, tandis que les deux chuunins gardes du corps spécials Enkara ne cessaient de la suivre du regard. D'ailleurs, c'était assez pesant de toujours se sentir observée de cette manière, mais bon, ils avaient reussit a avoir l'autorisation d'un supérieur pour la laisser dans la chambre jusqu'a ce qu'Akira se réveille, et la jeune ninja de Kumo n'allait pas cracher dessus. Enfin, la malade se mit à bouger plus franchement, et bientôt ses paupières se soulevaient. Sans attendre plus longtemps, la jeune femme agrippa sa main et la serra entre les siennes! Enfin il était là. Un frisson la parcouru de tout son long, il avait déposé un baiser sur sa main, chose qu'on ne lui avait jamais faite.

-Enkara, je suis content de te voir. Grâce à toi, je vais beaucoup mieux maintenant. J’espère que je saurai te remettre un jour tout ce que tu as fait pour moi. Tu as été ma force et c’est à cause de toi si je me suis cramponné autant. Le destin a bien joué son jeu et éternellement, je lui en serai reconnaissant.

Quel phénomène ce garçon alors, à peine revenu parmi les vivants, qu'il faisait déjà des poème d'amour. Enkara sourit en coin sous son masque, heureuse de voir qu'il était bien là, avec toute sa tête. Bon réveillé, très bien, maintenant, elle allait devoir retourner dans sa cellule, et d'ailleurs, les gardes n'avaient oublié. Une poigne la saisit au bras, et la tira vers l'extérieur malgré elle, qui aurait préféré rester aupres de Son Inconnu. Ses mains avaient lâché la sienne, et voila qu'elle repartait vers son trou.

-Vous ne pouvez pas l’apporter!

-Je suis désolé, mais elle doit retourner dans sa cellule jusqu’au moment où elle recevra sa sentence.

Akira avait bondit de son lit avec énergie, et s'était interposé!

- Comment pouvez-vous traiter Enkara de la sorte? Elle m’a sauvé la vie et a été ma bouée dans cette épreuve agitée. C’est grâce à elle si je suis encore en vie aujourd’hui. Sans elle, vous m’auriez perdu. Elle a droit à plus de respect que moi et jusqu’à avis contraire de Gaara sama, je me porte garant d’elle et elle restera à mes cotés.

Et visiblement, il n'était pas prêt de lâcher l'affaire. Mais malheureusement pour lui, toutes ses forces n'étaient pas encore revenues, et ses jambes le lâchèrent. Enkara s'était lancée pour le soutenir, mais retenue par les gardes, elle n'avait rien pu faire, mis à part, regarder le jeune homme tomber sur le sol froid. Les infirmières le soulevèrent et l'aidèrent à remonter sur son lit, après cela, l'une d'elle lui ordonna de rester calme et allongé. Visiblement, Akira avait réussit à convaincre les gardes et la poigne qui tenait la jeune femme masquée lâcha prise.

Après cela, probablement par un regard qu'avait lancé Akira, tout le monde quitta la pièce, laissant les deux amis seuls face à face. A cet instant, Enkara se sentit seule au monde, et très génée (comme d'hab quoi). Elle s'était rendue compte a quel point elle tenait à lui lorsqu'il avait touché la mort du bout du doigt, mais de là à lui avouer ou à le montrer, le chemin était encore long, et puis bon, le lieu etait trop moche pour une déclaration.

-L'infirmière a raison, tu dois rester allongé pour le moment, et te reposer.

En même temps, elle s'était assise sur le bord du lit, histoire de se sentir un peu plus proche.

-Des que tu peux sortir, je te ramènerais auprès de ton père qui est mort d'inquiétude. D'ailleurs, il risque de passer te voir. Bref, comment tu te sens?

Toujours aussi douée cette fille, hein? Elle aurait bien remercié pour s'être interposé devant les gardes, mais en même temps, elle ne savait pas comment lui dire, tout comme sa déclaration à son réveil qui l'avait mise mal à l'aise.

Sujet: Re: -Le rescapé : Sauvetage d’Akira.[Suite]- 2009-07-07, 22:51

-Dès que tu peux sortir, je te ramènerais auprès de ton père qui est mort d'inquiétude. D'ailleurs, il risque de passer te voir. Bref, comment tu te sens?

L’annonce de mon père qui viendrait peut-être me voir me fit sourire quelque instant, jusqu’au moment où la belle Enkara me demanda comment j’allais. Réfléchissant quelques minutes, je pris le temps d’analyser les moindres aspects de sa question et même si j’avais voulu lui répondre tout de suite, je n’aurais pas su quoi lui répondre. Depuis l’injection de l’antidote, ce satané poison avait quitté mon métabolisme redonnant ainsi le plein pouvoir à mes fonctions primaires. Mes poumons s’étaient remis à pomper l’air comme avant et mes autres organes avaient suivi le pas un après l’autre. Je me sentais maintenant très bien, mais quelque chose en moi démentait ce que je croyais être la vérité. Repensant à ce qui s’était passé dans le désert entourant Suna, je me rendis vite compte que ce sentiment de bien-être que je ressentais n’était que passager.

Même si mon corps physique s’était quand même remis de ce poison, mon esprit lui était encore tourmenté par l’expérience qu’avait fait ce membre de l’Akatsuki sur un pauvre serviteur de Suna comme moi. Il ne m’avait pas laissé la moindre chance et en un claquement de doigts, il m’avait fait tomber dans son illusion et c’est à partir de là que je découvris l’enfer sur terre. Passant d’un état à l’autre, le maitre des marionnettes s’en donna à cœur joie et même si j’avais voulu résister contre une telle puissance de la nature, je n’aurais pas pu. Je ne possédais pas les capacités pour me mesurer à un membre de la lune rouge et moi qui avais pensé être en mesure de l’arrêter, j’avais été naïf sur ce coup là et il ne s’était pas gêné pour me démontrer mon erreur.

Je continuais donc de réfléchir à ce moment qui n’avait duré que quelques minutes seulement, mais pris dans son genjutsu, cela m’avait paru des heures. Des heures de souffrances que je n’avais pas pu éviter. Il avait joué avec moi comme avec une marionnette et lorsqu’il m’avait laissé enfin tranquille, j’étais devenu son serviteur. Un objet de sa volonté divine. J’étais devenu un espion pour l’Akatsuki. Moi qui avais juré de venger ma mère contre cet homme qui avait fait partie de cette organisation. J’avais failli à ma tâche et aujourd’hui, j’étais un traîte à Suna. Comment pouvais je continuer à vivre en sachant qu’à tout moment, je pourrais être appelé par mon maitre afin d’exécuter une mission qu’il me confiera?

Moi qui avait tout donné à Suna pour le protéger et le servir du mieux que je le pouvais et maintenant, j’étais devenu cette chose que tous désiraient trouver et exterminer. J’étais devenu cet insecte que l’on désirait écrasé d’un simple geste. J’étais devenu la honte de ma famille, de ma patrie. En fin de compte, j’aurais peut-être préféré y rester afin d’être sûr de ne jamais faire de mal aux personnes à qui je tenais, mais maintenant que le destin m’avait donné une autre chance, je ne pouvais lui refuser ce présent. J’allais donc devoir vivre avec ce terrible secret incrusté en moi. Mais après un long moment de réflexion, je revins à la réalité et me rappela l’interrogation qu’Enkara m’avait demandée. Je décidais donc de lui répondre tout simplement :

-Je me sens bien.

Quatre petits mots. Quatre simples mots afin de ne pas l’inquiéter davantage. De toute façon, ce secret, je ne devais en parler à personne. Si je voulais continuer de servir mon village, je ne devais surtout pas révéler ce qui s’était passé ce soir là, car si jamais je m’échappais, ça en serait terminé de mes rêves et je voulais absolument éviter cela. Je ne voulais surtout pas décevoir mon paternel qui avait mis une telle confiance en moi. Il était l’homme pour qui je faisais tout cela et apprendre une telle nouvelle de son fils ne risquerait que d’écourter davantage sa vie qui était déjà si fragile. Je voulais éviter le pire et c’est ce que j’allais faire. Ni mon père, ni ma chère Enkara et encore moins Gaara-sama ne connaitraient l’affreux tournant que j’avais pris lors de ce combat dans cette mer de sable.

Sujet: Re: -Le rescapé : Sauvetage d’Akira.[Suite]- 2009-07-20, 18:44

Akira semblait si étrange, il ne parlait pas beaucoup, et paraissait sans cesse plongé dans des pensées lointaines. Enkara attendait qu'il réponde quelque chose à sa question, et celui ci mit une bonne minutes avant d'ouvrir sa bouche, pour sortir un petit:

-Je me sens bien.

Ben voyons, mettre autant de temps pour dire ça voulait surement dire "non, je me sens pas bien, mais je vais dire oui pour te rassurer", et Enkara n'était pas dupe a ce point, quand même! Peut être devant il rester seul un peu, se reposer encore quelques heures, manger un morceau, boire un coup, faire un tour au wc, mater un bouquin coquin?... euh non, des émotions trop fortes pouvait le fatiguer vite...à éviter tout ça. Enkara se sentait un peu de trop en fait, parmi la chaise, le lit et euh.... et euh voila. Elle savait, en temps que médecin, qu'il fallait laisser Akira se reposer et reprendre des forces, et pourtant, elle ne pouvait se résigner à quitter cette pièce aussi facilement. Mais bon, il le fallait. Elle jeta un dernier coup d'oeil sur les écrans, et lui tourna le dos.

-Bon, il serait mieux pour toi que je te laisse te reposer.

Boudu, un nombre incalculable de question trottait dans sa tête et lui brûlait les lèvres, mais pour le moment, elle allait devoir rester calme et sans réponses! Il venait à peine de se réveiller, elle n'allait tout de même pas le bassiner avec des questions! Elle s'en allait vers la porte, d'un pas hésitant et d'une démarche mollassonne.

-Au fait, elle se tourna vers lui, euh... je ne part plus tout de suite, je vais rester encore un jour ou deux.

Maintenant qu'elle avait commencé, il fallait terminer par quelque chose de logique. Oui, il fallait éviter de dire la vérité et trouver un truc bidon mais plausible a sortir.

-...Etant donné la situation, il se peut que je sois encore questionnée et je suis obligée de rester. Je suis désolé, je vais devoir rester dans tes pattes (et dans ton lit xD rhooo, chut arrête de penser toi!). Ah au fait, j'ai quelque chose pour toi.

Enkara passait pas mal de temps "à ne rien faire", ou plutôt, a se détendre, comme lire ou dessiner. En quelques heures, à l'aide d'un crayon et d'un papier, elle avait dessiner un portrait de Son Bel Inconnu. Légèrement de profil, il avait un petit sourire timide, les cheveux tout en bataille, et un regard profond et charmeur. En fond, avec de petit coup de crayon léger, elle avait dessiné son masque, et avec les ombres, on aurait presque dit qu'Akira sortait du papier. Pour elle, le dessin était un moyen comme un autre pour exprimer ce que l'esprit voulait dire. Mais bon, elle ne savait pas exactement pourquoi elle avait dessiné ça, et elle ne se posait pas vraiment la question, c'était venu d'un coup, comme ça, sa main avait suivit le crayon.

La jeune fille masquée fouilla dans sa poche, et tira de celle ci la feuille de papier griffonnée. Puis, elle lui tendit.

-C'est pas grand chose, mais je ne sais pas quoi en faire en fait, alors, voila, je te le donne.

Doucement, elle revint vers le lit pour lui donner, et timidement, elle lâcha la feuille.

HRPG: Désolé, je finis un peu a la va vite, la chatte est en train de mourir et je me bat pour que mon beau pére appelle le veto. En plus je bosse, je suis crevée et sur les nerfs d'etre chez mes parents!!!!! je vais me pendre, je me debrouille pour répondre rapidement avec ce PC merdique!!!

Sujet: Re: -Le rescapé : Sauvetage d’Akira.[Suite]- 2009-07-21, 03:17

Mes paroles avaient été sans vie, comme si mon corps avait tenté de montrer au grand jour le mensonge que je venais de lui dire, mais au plus profond de moi-même, je savais que j’avais bien agi. Je ne voulais pas lui faire de mal et garder caché ce secret terrible la protègerait des dangers qu’une telle divulgation lui aurait apportés. Mais dans ces yeux je pouvais lire le doute que ma simple réponse avait développé en elle et même si je me doutais bien qu’elle n’en croyait pas un seul mot, j’espérais qu’elle ait un assez grand amour pour moi pour ne pas insister et laisser dans le doute, les mots que je venais de lui dire. Laissant le silence envahir de nouveau la pièce, je m’apprêtais à me rendormir quand tout à coup Enkara me fit part des dernières nouvelles sur son cas.

De ce que j’avais entendu, elle allait demeurer un peu plus longtemps à Suna afin d’être plus facilement rejoingnable si jamais les autorités du village du sable désiraient lui poser des questions. Inquiet de savoir que ces hommes n’avaient toujours pas lâché leur proie malgré la demande que j’avais faite, je lui pris tout doucement la main, afin de la retenir, l’empêchant ainsi de quitter la pièce, mais malgré le lien que je venais de recréer avec elle, Enkara poursuivit ce qu’elle avait à me dire en ajoutant une petite pointe d’ironie vers la fin de sa première phrase, qui me fit d’ailleurs sourire légèrement. Elle savait très bien que sa présence ne me dérangerait nullement et se fit pour confirmer, ce qu’elle croyait, que je rajoutais :

-Jamais tu ne me dérangeras, Enkara. Tu peux rester tout le temps que tu désires.

Ce que je venais de lui dire était une certitude puisque depuis la première seconde que je l’avais rencontré, je n’avais cessé de la charmer et de lui démontrer l’amour que je portais pour elle. Même si elle faisait tout ce qui était en son possible pour tenter de voiler ce que ces yeux lui montraient, elle ne réussit jamais à se cacher complètement derrière ce masque. Elle était bel et bien au courant de tout l’amour que je lui portais et même si au début elle tentait de cacher l’amour qu’elle avait pour moi, maintenant, elle se laissait plus facilement prendre au jeu malgré tout. Elle me confirma le tout lorsqu’elle sortit soudainement, de sa poche, un petit morceau de papier chiffonné. Je le pris bien sûr, et le porta devant mes yeux afin de découvrir le cadeau qu’elle voulait m’offrir.

Dépliant délicatement le morceau de papier, je fus ébloui de voir ce qu’elle avait dessiné. Après un bref moment, je me rendis vite compte que cet homme présent sur cette feuille ne pouvait être que moi. Elle m’avait dessiné de profil, petit sourire narquois et cheveux peignés en vitesse. Il y avait dans ce dessin tout le talent de dessinateur de ma bien-aimée et il n’y avait aucun doute sur le talent qu’elle possédait, mais un élément du dessin attira davantage mon attention et lorsque je pris le temps de bien le regarder, je m’aperçus qu’elle avait aussi dessiné son masque. Interrogateur, je me retournais vers elle pour ensuite replonger sur son œuvre. Beaucoup disait que dans des dessins comme ça, l’auteur faisait transparaitre ces désirs et ces pensées. Si ce que l’on disait était véridique, il y avait un message à comprendre dans ce dessin et j’étais bien décidé à le trouver, peu importe le temps que ça me prendrait.

Profitant de ce moment cloué au lit, je me lançais dans le déchiffrage de ce code compliqué, mais en vin. La solution n’était pas encore à ma portée et c’est en serrant le bout de papier contre mon cœur que je me retournais vers Enkara, sourire aux lèvres.

-Tu vois l’endroit où je l’ai placer Enkara? Tant que ton dessin sera en ma présence, mon amour pour toi ne flanchera pas.

Suite à ces paroles débordantes d’amour, je retirais mes mains pour les diriger vers la petite table d’hôpital où les infirmières avaient rangé mes choses. L’ouvrant d’un geste vif, je partis à la recherche de l’objet que je voulais lui offrir, à mon tour. La recherche fit très courte et heureusement pour moi, puisque la fatigue m’avait considérablement rejoint. Me dépêchant le plus que je pouvais, je me retournais une dernière fois vers cette dame angélique et lui offrit ce présent, un petit médaillon avec un bijou incrusté en son centre. Pour le moment, celui-ci était bleu, signe que j’étais maintenant hors de danger. L’offrant à ma dulcinée, je lui dis :

-Prends ça avec toi Enkara et tu sauras toujours comment je vais.

Sans lui en dire plus, mes yeux se fermèrent d’eux-mêmes et je repartis pour une nouvelle fois dans le monde des rêves.

Spoiler:

Sujet: Re: -Le rescapé : Sauvetage d’Akira.[Suite]- 2009-07-21, 18:22

En quelques secondes a peine, Akira lui avait tiré la feuille de papier des mains, et l'avait ouverte. Peut etre qu'au début, il n'avait pas comprit le sens du dessin, parce que sincérement, il avait prit une expression etrange. Enkara était un peu perplexe sur le moment, mais enfin, le jeune homme se reconnu, l'avait elle raté??? Bref, elle ne le su jamais, mis a part le fait qu'il n'était jamais géné par sa présence, elle ne savait pas grand chose en fait... Enfin.

-Tu vois l’endroit où je l’ai placer Enkara? Tant que ton dessin sera en ma présence, mon amour pour toi ne flanchera pas.

Comment pouvait il exprimer aussi ouvertement son amour pour elle? Il était fou! Complétement fou d'offrir de tels sentiments a une jeune ninja etrangére a son village, et totalement stupide en plus! L'amour ne se commande t il pas? Bon, elle allait faire avec.... rouge ecarlate, ou comme une pivoine a vous de voir, elle le regarda chercher dans la petite table de chevet qui bordait son lit. Il fouilla, farfouilla une dizaine de secondes, avant d'en tirer un bijou. Un médaillon pour être plus exacte, au bout duquel un petit bijou bleu pendait.

-Prends ça avec toi Enkara et tu sauras toujours comment je vais.

Hein? Comment il allait? Comment ca? Enkara le saisit dans ses mains gantées, et le regarda un instant....

-Mais en fait....

Elle leva les yeux sur Akira.... qui.... dormait.... comme un bébé, il avait fermé les yeux, et s'était endormi... bon, elle ne pouvait pas lui en vouloir apres tout, il était faible et il avait besoin de se reposer. Enkara reposa ses yeux sur le bijou.

*Bon, bleu ca veut dire qu'il est fatigué alors????*

Elle sourit en coin sous son masque, enroula le médaillon autour de son cou, et le laissa tomber dans le V de son petit décolleté. Akira allait encore dormir et la seule chose qu'elle pouvait faire, s'étais attendre... ou alors, le dessiner quand il dort? Lui faire la lecture?Attendre était une horreur! Voila, si elle ne s'était pas attaché a lui, elle serait en train de s'entrainer cool raoul chez elle! Après avoir tourné en rond dans la pièce, elle prit la décision de sortir. De l'autre coté de la porte, les chunnins l'attendaient de pieds fermes, prêts à la ramener on ne sait où.

-Il dort, il a besoin de repos, je ne vois pas l'intérêt de rester ici. Ai je le droit de rendre une visite a son pére? Ou bien de me promener dans un coin tranquille?

Bon dans un coin tranquille etait peut etre un peu trop demandé, alors aller voir la papa Kenjiro était peut etre la meilleure solution, et peut etre qu'enfin il la lacherait, donnant ainsi l'ordre au Papa de veiller sur elle!!! D'ailleurs, c'etait ce qu'elle fit. En quelques minutes, avec ses affaires, elle était de nouveau chez Mr Kenjiro, honteuse, timide, génée, et tout ce qui ce rapportait a ce chant lexical. Quand elle se présenta devant lui, tête baissée telle une jeune fille en fugue de retour a la maison, elle expliqua la situation brièvement.

-Je suis vraiment désolé de vous ennuyer encore... j'ai pas mal veillé sur lui et il va bien, il a juste besoin de repos, et d'une surveillance médicale, on ne sait jamais. Et moi, j'ai besoin d'une nounou...

Elle avait tenté une petite blague... mais peut etre qu'elle n'aurait pas du.... devait elle rassuré ce monsieur?? elle venait de le faire non? De une elle n'était plus collé au lit du malade, et en plus, elle venait de lui dire qu'il allait bien. Ralala, pas trop ca tasse de Thé de tout ca en fait.

-Je suis désolé encore une fois, j'avais le choix entre une cellule ou ici pour dormir....Je me suis dite que je pouvais peut etre abuser de votre gentillesse....les cellules ont tendances a mes mettre en colère...Mais si vous refusez, je comprendrais tout à fait et....

Il la coupa.

-Non, ne t'en fait pas, je suppose que mon fils sera content et rassuré de te savoir ici, tu ne dérange pas.

Au soleil, il devait etre 15h, environ, et la jeune kunoichi était épuisée. Akira avait vraiment une chance incroyable d'avoir un pére comme celui ci, aussi compréhensif et généreux. Comme si la dernière goutte d'énergie avait disparut de son corps, elle s'effondra sur le canapé, et comme un poupon, ferma les yeux. Tout comme Akira, elle plongea dans un sommeil profond, enfin rassuré de savoir Son Inconnu sain et sauf. Cela pouvait paraître un peu mal poli, certes, mais veiller avec une peur et une inquiètude demandait beaucoup d'energie. Dans un dernier effort, elle serra son medaillon entre ses doigts, et observa la coleur, bleu.

*Il dort encore... mais euh.... c'est complétement bete en fait... comment le bijou va savoir qu'il est réveillé???*

Au final, ce bijou était un mystére. Que voulait il dire, que représentait il et que cachait il???? Trop de question, trop de fatigue, elle sombra dans le sommeil de l'honnête homme, médaillon serré dans sa main.

Sujet: Re: -Le rescapé : Sauvetage d’Akira.[Suite]- 2009-07-21, 23:17

Douze heures plus tard.

Mes yeux alourdis par le sommeil tentèrent de percer la lumière du jour, mais éblouie par celle-ci, mes iris verdoyants se refermèrent aussitôt, retournant dans la noirceur qu’ils avaient connue pendant bien trop longtemps, à mon avis. Retentant une nouvelle fois de faire pénétrer l’éclat lumineux électrique, je rouvris mes yeux qui cette fois demeurèrent ouverts. Portant mes mains jusqu’à mon visage, je frottais mes yeux encore endormis doucement afin de les réveiller complètement et suite à ce réveille, je m’étirais sur tout mon long afin de dégourdir et de réveiller mes membres qui ne s’étaient pas rendu compte que le moment était arrivé que de ce lever.

Lorsque tout mon corps répondit à mon appel, je tirais la couverture qui m’avait couvert pendant une demi-journée, afin de me libérer de son étreinte ainsi que de son emprise. Une fois libres, mes deux jambes glissèrent jusqu’au rebord du lit pour ensuite se laisser tomber vers le sol, apportant le haut de mon corps dans son élan, qui lui se redressa, perpendiculaire à mon lit. Frottant de nouveau mes yeux, je partais à la recherche de ma bien-aimée qui manqua à l’appel. Sans paniquer je me levais et me dirigeais vers l’extérieur de la pièce où deux chuunin, qui gardaient ma chambre, s’interposèrent devant moi, m’empêchant ainsi de poursuive ma route. Au même moment, un des deux hommes ouvrit la bouche et me dit :

-Vous ne pouvez quitter votre chambre M.Kenjiro, sans l’accort préalable du médecin en chef.

Déçus de savoir que je ne pourrais aller plus loin, je me retournais prêt à retourner dans ma chambre quand tout à coup j’eut la brillante idée de leur demander s’ils n’avaient pas aperçu la chuunin de Kumo par hasard. Je me risquais donc à leur demander.

-Vous n’auriez pas aperçu par hasard la femme qui m’accompagnait?

Regardant les deux chuunins l’un après l’autre, j’entendais avec impatience une réponse, mais ces deux hommes avaient l’air d’être perdus dans leur pensée, comme s’ils passaient en revue chaque brique de leur mémoire afin d’être en mesure de répondre à ma question. Mais d’après leurs expressions sur leur visage, aucune réponse n’allait m`être donnée, mais soudainement, une lueur d’espoir apparut quand un des hommes répondit à ma question.

-Eh bien oui, moi je l’ai vu justement, il y a environ une douzaine d’heures et elle voulait aller se reposer chez votre père. Moi et un collègue avons été la reconduire chez vous avant de revenir à nos positions.

Remerciant l’homme pour ces informations, je retournais à mon lit, satisfait de ce que je venais d’entendre, mais ces dernières nouvelles m’avaient aussi donné envie de retourner chez moi, mais, pour le moment, cela était tout simplement impossible. J’espérais voir entrer le médecin en chef afin de connaître les dernières nouvelles sur mon état de santé. Attendant ce moment, je me recouchais et sortit de nouveau le dessin qu’Enkara m’avait remis un peu plus tôt. J’étais bien décidé à découvrir ce qu’elle avait tenté de me dire à travers ce dessin, mais je fis déranger aussitôt, m’empêchant ainsi d’avancer dans ma recherche.

Remettant le morceau de papier à sa place, je me retournais en direction du médecin qui venait tout juste de faire son entrée dans ma chambre et me donna aussitôt mon congé de l’hôpital. Le poison avait complètement disparu de mon organisme et maintenant j’étais bel et bien hors de danger. Aussitôt la bonne nouvelle apprise, je bondis hors de mon lit et rassemblais tous mes effets personnels avant de remercier tous les médecins pour leur miracle. Une fois les remerciements faits, je quittais le centre de soin et me dirigeais directement vers la maison familiale où mon père et Enkara devaient m’attendre.

Je venais à peine de mettre un pied à l’intérieur de la maison que mon père apparut devant moi content de me voir enfin de retour. Il se précipita vers moi, me débarrassant de mes effets personnels qu’il déposa ensuite sur le sol sans leur faire davantage attention. Portant une de ces mains à mon visage, il me demanda comment j’allais. Sans y penser plus, je lui répondis que j’allais bien, ce qui n’était pas un mensonge puisque je me sentais réellement bien. Content de l’apprendre, je père me fit signe de me mettre à table, mais avant, je lui demandai où était Enkara et avec un petit sourire en coin, il me pointa la pièce dans laquelle elle était.

Déposant ma main sur son épaule pour le remercier, je me dirigeais vers Enkara, qui s’était assoupie elle aussi et qui dormait toujours. Ne voulant pas la réveiller, je m’approchais tout doucement d’elle et me pencha sur elle pour déposer sur son masque un doux baiser avant de me relever. C’est à ce même moment que j’aperçus, du coin de l’œil, mon fameux pendentif que je lui avais donné. Elle le portait maintenant autour de son cou, l’embellissant encore plus par son éclat et sa prestance. Je m’inclinai donc une nouvelle fois pour le prendre. Le bijou changea de couleur pour devenir un bleu couleur ciel. Suite à ce changement, je lui redonnais son cadeau et retournais rejoindre mon père dans la cuisine.

Sujet: Re: -Le rescapé : Sauvetage d’Akira.[Suite]- 2009-07-22, 14:10

Cela faisait il longtemps qu'elle dormait? Peut etre bien que oui, ou bien non, et pour le savoir, il fallait ouvrir les yeux et regarder l'heure. La jeune fille souleva ses paupières. Il faisait nuit!!! Oui nuit nuit! Comme s'il était...oh non, il était 2h12 du matin! Sans plus tarder, elle bondit du canapé, et sauta dans la pièce voisine, déjà à 200%! Avec un peu d'espoir, elle souhaitait arriver à l'hopital avant qu'Akira n'ouvre les yeux, mais lorsqu'elle passa dans la pièce voisine... déception... il était là. Sur le moment, elle bloqua tout mouvements, perturbée dans ses plans, mais en même temps, s'il était là, alors tout allait bien pour lui, il était hors de danger. Elle s'adossa au mur, et posa sa tête contre celui ci.

-Enfin de retour chez toi. Il était temps.

Akira discutait avec son père, tout en avalant une quantité surprenante de nourriture, celui ci, coutait bien cher en bouffe! Quel morfale pensa la kunoichi sur le coup, tout en le fixant, sourire aux lèvres. Elle ne le disait pas, mais au fond d'elle, elle était heureuse de le voir sur pieds, et si elle avait eu un comportement plus expressif, elle lui aurait probablement sauté au cou en le serrant de toutes ses forces! Mais non, elle avait sortit sa petite phrase, rien de plus. Il fallait suivre quand même. Pas facile de déchiffrer tout et rien. La joie contenue qui bouillait en elle, la remplissait de bonheur, jamais depuis des années elle n'avait ressentie une telle joie de voir une personne en vie.

Une étrange odeur monta aux narines de l'invitée non invitée.

*Oups, me suis pas lavée depuis..... 24H!!!!! Quelle horreur!!! Je suis sale!!!!*

Enkara avait un sérieux probléme avec la propreté, et n'hésitait pas se laver deux fois par jour quand elle le trouvait nécessaire! Certes, cela abimait la peau, mais vive les crèmes hydratantes et les baumes naturels! Elle se redressa rapidement de son mur, et s'excusa.

-Je vous prie de bien vouloir m'excuser, je vais prendre une petite douche rapidement.

Après cela, elle espérait bien avoir un petit moment en tête à tête avec Akira, et le forcer a dire ce qu'elle voulait savoir! Mais que faisait il dans ce fichu désert, seul comme un idiot! Quel imbécile alors!!! Sans plus tarder, elle se retira, laissant père et fils se retrouver encore un moment entre eux. Elle fila d'un trait dans les escaliers, entra dans la chambre d'Akira, bondit hors de ses vêtements en un éclair, et plongea dans la douche. Encore une fois, la moitié de ses fringues trainaient par terre, avec ses bottes a l'entrée, le pantalon sur le lit, son haut a coté par terre, son soutif devant la porte de la salle de bain et la culotte dans la lavabo, balancé avec son masque. Elle frotta correctement chaque parties de son corps, retirant la moindre crasse cachée, voire même inexistante, et savonna ses cheveux! D'ailleurs, en faisant cela, elle s'aperçu que la couleur de son médaillon avait changé, et était passé au bleu ciel.

*Ah, bon, ca veut dire qu'il est réveillé alors, non?*

Décidément, ce collier était un véritable case tête et Enkara en inventait surement les solutions, c'était plus simple ainsi. Bref, elle frotta frotta et encore frotta! L'eau était claire, mais pour Enkara cela ne voulait rien dire, elle était sale point barre. De la buée plein la salle de bain, une chaleur pas possible, un vrai brouillard! Une main sur chaque robinet, et hop, elle coupa l'eau en un tour de poignet. Elle s'enroula dans la serviette, sécha ses cheveux et sa peau, enfila son masque, et sortit de la dedans. Quand elle ouvrit la porte, toute la buée s'échappa, vidant petit à petit la hammam qu'elle avait crée. Un vrai film d'horreur, avec une ombre dans fumée, mouahahaha! Une fois ce nuage un peu dissipé, elle passa le pas de la porte, et revint dans la chambre. Et là, la gène totale! En serviette, sous vêtements et vêtements qui traînent dans la chambre, devant celui qui hantait toutes ses pensées jour et nuit. Allait il rigoler??? Se moquer???

Sujet: Re: -Le rescapé : Sauvetage d’Akira.[Suite]- 2009-07-22, 22:58

Mon père et moi étions en pleine conversation et pour agrémenter le tout, mon paternel m’avait offert de nombreux mets aussi exquis les uns que les autres et je ne m’étais pas gêné pour lui démontrer ce point en passant à travers tout les plats qu’il m’avait préparés. Jamais il ne m’avait vue manger autant, mais il fallait dire que je revenais de l’hôpital et que les dernières heures m’en avaient demandé beaucoup tant sur le plan mental que physique et il fallait bien reprendre toute l’énergie que j’avais perdue. Je ne m’arrêtais donc pas avant d’avoir totalement mangé tout ce dont mon père avait préparé et juste avant de manger le dernier plat, je levais les yeux en direction de mon père et m’aperçut que celui-ci n’avait pas touché à un seul morceau de la nourriture qu’il avait préparée. Je lui offris donc la dernière assiette, un peu gêné d’avoir tant mangé et que lui n’ait rien pu toucher encore, mais il refusa mon offre, me disant qu’il avait déjà mangé.

Je rapportais donc la dernière assiette devant moi et engouffra son contenu en quelques bouchés seulement. Lorsque la dernière assiette fut vidée, je m’accotais confortablement contre le dossier de ma chaise et profitais des effets bénéfiques d’avoir un ventre plein. Le ventre un peu gonflé, je me levais et décidais d’aller marcher un peu afin de faire passer toute la nourriture que j’avais mangée. Enkara, sortie de la pièce en même temps que je me rapprochais de la porte de sortie et entrant en communication avec moi, elle me souhaita la bienvenue chez moi sur un ton un peu sarcastique. Elle nous fit part ensuite de son désir d’aller prendre une douche et c’est ce qu’elle fit lorsqu’elle nous quitta, direction la douche. Je la laissai faire et sortie de la demeure familiale, afin d’aller me dégourdir après un repas aussi copieux.

Je revins une quinzaine de minutes plus tard, sourire aux lèvres et digestions effectuées. En passant à côté de l’homme qui m’avait mis au monde avec l’aide de ma mère, je le remerciais, une nouvelle fois, de tout ce qu’il avait fait pour moi et l’embrassais sur le front afin de concrétiser mes dires et mes remerciements, mais mon père ne me laissa pas partir tout de suite et me demanda de m’asseoir à ces côtés afin qu’on puisse discuter un moment. Exécutant l’ordre qu’il venait de me donner, je me tirais une chaise et m’assis en face de lui, attendant qu’il ouvre la conversation. Il commença donc directement en me demandant ce qui s’était passé dans le désert pour que je revienne dans un tel état. Gardant le silence le plus longtemps possible, je tentais de trouver une réponse à lui donner, mais la seule qui me venait en mémoire était de lui dire la vérité. C’était très risqué de lui dévoiler ce secret et je savais que si je lui en parlais, je risquerais de le mettre en danger et à cette idée, je refusais de lui avouer et trouvais une autre réponse, afin de satisfaire son désir de savoir.

-Disons que dans la vie d’un ninja, on rencontre plein de personnes. Des fois elles sont bonnes et d’autre fois elle inspire le mal. Disons que je suis tombé sur la mauvaise personne et en voulant défendre le village pour lequel, j’étais née et disons que ça mal tourné.

Je lui avais dit en partie la vérité, mais ce que je ne lui avais pas dit était le fait que j’étais devenu un espion. C’était mieux pour moi de garder ça secret. Mon père suite à ma réponse se leva et alla se placer à mes côtés. Déposant sa main sur mon épaule, il me dit :

-Tu as fait ton devoir mon fils.

Il me quitta par la suite, me laissant seul dans la cuisine. J’avais été un peu vague sur la réponse et pourtant, il n’avait pas insisté. Il devait certainement se dire que je lui dirais un moment donné, si jamais quelque chose n’allait pas, mais, pour moi, c’était loin d’être sûr. Suite à cette petite discussion, je me levais à mon tour et décidais d’aller voir ce qui se passait avec Enkara. Elle était partie depuis un moment déjà et je commençais à me demander si elle ne s’était pas noyée dans la douche. Montant les marches, en direction de ma chambre, j’entendis quelques petits pas, m’indiquant ainsi qu’elle n’était finalement pas morte. J’entrais donc dans ma chambre sans trop faire attention quand je fis estomaquer de ce que je vis soudainement. Balayant la pièce de mon regard, j’aperçus de nombreuses pièces de vêtements qui n’étaient pas à moi. Passant par un simple pantalon, à ces sous-vêtements qui trainait dans la salle de bain, je vis de tout. M’approchant du lavabo de la salle de bain qui fumait encore, je pris le sous-vêtement d’Enkara et me retourna vers sa propriétaire. Sourire moqueur je lui dis :

-Et bien on se laisse aller ma beauté.

Partant à rire, je laissais retomber le sous-vêtement dans le lavabo et m’approcha de la sublime créature qui avait emprunté ma salle de bain. La regardant de la tête au pied, je ne pus qu’admirer la beauté encore plus saisissante d’Enkara. Sous cette serviette devaient se cacher des formes parfaites et ces jambes n’étaient que la continuité de cette perfection. M’approchant de plus en plus d’elle, je déposais ma main droite dans ces cheveux et commença à jouer avec ceux-ci. Cette eau l’avait rendu irrésistible et c’était le cas de le dire. Plongeant mon regard dans ces yeux, je lui dis :

-Que ressens-tu réellement en ce moment Enkara?

Sujet: Re: -Le rescapé : Sauvetage d’Akira.[Suite]- 2009-07-23, 00:53

Spoiler:

Voila, il était là, devant elle, et il riait, tanga en main. Les yeux écarquillés toute rouge et gênée, Enkara n'avait qu'une envie: courir. Oui, en effet elle s'était laissée aller, mais quand il fallait se laver, pas de temps à perdre, de plus, elle ne pensait pas qu'il allait se pointer là tout de suite! Akira laissa choir le sous vêtements sur le sol, et rapidement, pour se cacher de la lumière, la jeune kunoichi se jeta sur l'interrupteur de la salle de bain! Ouf, dans le noir, elle ne risquait presque rien, ou du moins, elle s'en convainquait. Doucement, après l'avoir analysée de bas en haut, il s'avança vers elle, tandis qu'elle était enroulée dans sa serviette, démaquillée, cheveux mouillés séchés en pagaille, et toujours masquée. Lorsqu'il s'approcha d'elle, Enkara recula d'un pas. Elle gardait toujours ce reflexe de méfiance pour se protéger. Il tendit sa main vers elle, lentement, et la déposa dans ses cheveux afin de les caresser, et de jouer avec. Enkara avait les muscles tendu, et ne savait pas exactement comment réagir.

Elle ferma les yeux, et petit à petit, dans une respiration calme et contrôlée, elle relâcha tout ses muscles. Ses épaules, son dos, son ventre, ses jambes, et bientôt, complètement sereine et détendue, elle saisit la main du jeune homme dans la sienne. Rare il était qu'elle qu'elle touche quelqu'un sans ses gants, et ce soir, elle se laissait aller. Pourquoi? Peut etre parce qu'elle avait eu peur de le perdre, peur de ne jamais lui dire la vérité, peur de ne plus lui parler, peur de ne plus le toucher...

-Que ressens-tu réellement en ce moment Enkara?

Elle souleva ses paupières quelques secondes après cette question, et fixa Son Bel Inconnu dans le vert profond de ses yeux. Il faisait nuit, et seule la lune offrait une lueur a cette pièce, donnant par la même occasion une impression de rêve. Elle voyait tout juste les traits de son visage, juste assez pour le reconnaître, juste assez pour être hypnotiser par son charme physique. Pourquoi ce beau jeune homme de 25 ans avait il jeté son dévolu sur elle? Le méritait elle vraiment? N'était il pas trop beau pour elle?Si gentille, patient, courageux, aimant, beau....Depuis le début, ne le faisait elle pas souffrir? Au final, il était toujours et encore là, à veiller sur elle.

-Ce que je ressens? Du soulagement... je suis heureuse de te voir en vie, devant moi, sain et sauf. Je suis heureuse d'entendre ta voix, de voir ton sourire et de te toucher...

Voila, la première étape était passée, elle lui avait dit la vérité, avec honnêteté et beaucoup de courage. Tenant toujours sa main dans la sienne, elle la fit glisser le long de son cou, avant de la faire remonter sur son masque. Délicatement, elle fit passer son pouce sous le rebord de son masque, avant de le guider lentement vers le haut. Son regard ne lâchait pas Akira et petit à petit, le masque se souleva, dévoilant d'abord son menton, fin, puis sa bouche légèrement pulpeuse. Elle fit une petite pause, courte, brève, et reprenant son souffle, elle continua sa doucement aventure. Le masque se souleva encore, découvrant ainsi son nez, lui aussi fin et petit, et bientôt, sur son visage, il ne restait rien, mis à part une mèche de cheveux rebelle. Juste au coin de son oeil droit, une fine et discrète cicatrice, une vieille entaille d'à peine 2 centimètres rappelait de vieux souvenirs.

Le masque tomba sur le sol, juste à leur pied dans un petit bruit léger. La jeune femme n'avait pas lâché la main du ninja, et maintenant, tout en se rapprochant de lui encore un peu plus, elle la posa sur sa joue. Sentir sa main caresser sa peau la fit frissonner de haut en bas. Sans réfléchir, elle vint se coller contre lui, déposant son oreille sur son poitrail. Son coeur battait normalement, il était chaud et bien vivant. Timidement, elle passa ses mains sous ses bras et s'agrippa à son dos, comme si elle voulait le retenir et l'empêcher de partir.

-J'ai eu très peur pour toi...

Elle leva les yeux vers lui, et le fixa droit dans les yeux.

-Je te demande pardon... pardon de t'avoir blessé...Je ne voulais pas...

Sujet: Re: -Le rescapé : Sauvetage d’Akira.[Suite]- 2009-07-23, 23:06

L’amour est un sentiment si puissant parfois qui nous permet de lever des montagnes et de passer par-dessus toutes les épreuves. Ce sentiment d’invincibilité que l’on ressent lorsqu’on se trouve en présence de l’être cher, de l’être aimé. C’est exactement de cette façon que je me sentais maintenant, en ce moment, à quelque centimètre à peine du masque qui cachait la femme que j’aimais de tout mon être, de toute mon âme. Son odeur aphrodisiaque me charmait inconditionnellement, rendant l’instant présent inoubliable. Notre jeu de séduction continua comme ça pendant un long moment et même si les oiseaux de la nuit tentaient d’ébranler nos fondations, ils ne réussirent pas, nous fondation demeurèrent aussi solide que le pilier tenant ce monde. Continuant de caresser ces cheveux d’ange, Enkara rejoignit ma main par la sienne et la saisit, se l’appropriant complètement. Poursuivant sur sa lancer, elle répondit à ma question et étonnamment, elle laissa tomber les barrières qu’elle avait érigées entre elle et moi et tout ce qui m’apparut devant mes yeux fit la véritable Enkara, le cœur grand ouvert.

Elle avait certainement dû en avoir assez de combattre contre cette force si grande qu’était l’amour et même si elle avait tenté de tout nier depuis le commencement, elle s’était bel et bien rendu compte maintenant que les sentiments qu’elle ressentait pour moi n’étaient pas le fruit d’une illusion quelconque, irréel et sans fondement et dans ces mots, elle m’avait confirmé ce que j’espérais depuis toujours. Suite à cette divulgation, la chuunin de Kumo leva la tête dans ma direction et plongea son regard hypnotiseur dans le mien. Emprisonné de son charme divin, je ne pus que la suivre, étant maintenant devenu le pantin de ces désirs. Glissant ma main à l’aide de la sienne, nous nous dirigeâmes tous les deux vers l’apothéose de ce moment. Encore inconscient de ce qu’elle avait décidé de faire, je me laissais diriger, telle une âme perdue, sur la route incertaine qu’elle avait secrètement dessiné dans sa tête. Continuant notre périple, elle fit glisser nos mains sur son coup somptueux pour ensuite nous rendre vers ce masque qui avait été le sujet de tant de discordes secrets ancrés en moi.

Me faisant contourner cet objet, elle ordonna à un de mes doigts de se cacher sous son masque et obéissant tel un soldat, je dirigeais ce même doigt sous son masque, à la recherche de l’inconnu. Pour moi, c’était encore une zone inexplorée, inconnue de mes cartes et invisible de mes yeux. Je ne savais pas trop pourquoi elle m’avait envoyé visiter cette partie, mais le tout c’éclaircissait lorsqu’elle m’ordonna d’avance et guider par sa propre main, j’obtempérais et avança découvrant une nouvelle partie de son visage au fur et à mesure que j’avançais. Découvrant tout d’abord un simple petit menton, le tout se dessina sous mes yeux, faisant apparaître une bouche admirable suivie d’un petit nez fin et pour finir, l’entièreté de son visage. Admirant avec splendeur l’œuvre si parfaite que le créateur afin fait naitre en ce monde, je ne pus qu’arriver à la conclusion qu’effectivement, derrière ce masque ce cachait bel et bien ce diamant inconnu qui ne demandait qu’à être découvert. Fixant sans cesse son visage, je dégageais ma main de l’emprise de celle d’Enkara pour aller explorer davantage ce que je venais de découvrir.

Caressant avec délicatesse ces joues si douces et passant ma main dans tout son visage, je m’assurais que tout ceci était vrai. Je terminais mon périple tout en bas de son visage, sur ces lèvres. Elles semblaient si soyeuses et absentes de défauts. Je n’avais qu’un seul désire, y déposer mes lèvres afin de concrétiser tout l’amour que l’on se portait l’un envers l’autre et c’est en faisant les premiers pas que je me risquais, l’embrassant avec tant que vigueur et d’envi. Ce moment fut parfait. Entrant en symbiose, elle et moi, plus rien ne pouvait nous déranger ou même nous faire peur. Nous étions faits l’un pour l’autre et se baiser le prouvait bien. Il était la concrétisation de tant d’espoir, être capable de passer outre ce masque afin de pouvoir embrasser cette personne pour laquelle j’étais prêt à tout donner.

Sujet: Re: -Le rescapé : Sauvetage d’Akira.[Suite]- 2009-07-24, 00:34

Enkara regardait le jeune homme droit dans les yeux, esprit serein, coeur battant la chamade. Une bouffée de chaleur lui monta au visage, lorsqu'elle sentit sa main passer sur son visage, puis sur ses lèvres. Il stoppa tout mouvements, comme s'il réfléchissait à une chose importante ou s'il hésitait à faire quelque chose. La jeune femme allait lui poser la question, mais elle n'en eut pas le temps. Doucement, il rapprochait son visage du sien, jusqu'à ce que son nez frôle le sien. Durant une seconde, Enkara fut prise de peur et recula légèrement sa tête, mais son odeur, sa chaleur et sa main sur son menton lui disaient de se laisser aller. En même temps, sa peur était vaincu par un tout autre sentiment, difficile à contrôler et tellement agréable qu'elle se laissa guider par celui ci.

Un souffle sur sa bouche, et bientôt, ses yeux se fermèrent délicatement... il venait de poser ses lèvres sur les siennes. Enkara n'avait jamais embrassé et pour cette première fois, elle devait avouer que cela faisait un effet surprenant. Bouillante de plaisir, et d'envie, gouter ses lèvres de cette manière lui donnait la force de combattre n'importe quel mal et elle aurait soulevé tout un monde grâce a cette force qui l'emplissait. La ninja de Kumo s'emporta un peu et laissa ses mains glisser le long d'Akira, le long de son dos, avant de passer sous son vêtement. Alors, elle remonta doucement de nouveau dans son dos, suivant la grande cicatrice qui le parcourait, repassant encore et encore dessus. Ce soir était l'occasion ou jamais, alors elle se laissait guider par ses envies, tant que celles ci restaient raisonnables. Ses mains vinrent ensuite se promener sur son poitrail, avant de venir dans ses cheveux en pagaille et sur son visage. Elle savoura ce moment avec délectation, jusqu'à ce qu'une pensée vienne la perturber.

Sans savoir pourquoi, la peur venait de la rattraper au galop, et si Akira se servait d'elle? Ou bien s'il ne supportait pas le fait qu'elle vive si loin? Et si un jour il avait besoin d'elle, elle ne pourrait pas être là!? Et si....Elle s'écarta un peu de lui, juste ce qu'il fallait pour le regarder dans les yeux, et inquiète, elle lui posa directement les questions en chuchotant.

-Bel Inconnu.... J'ai besoin de savoir... te souviens tu que je suis de Kumo? Te souviens tu que je suis une étrangère?

L'amour avait une force incroyable, mais bien sur, tout avait un Yin et Yang, et l'amour aussi. Un tel sentiment avait un revers, et pouvait tuer bien des gens, en faire tomber des centaines, et décevoir des milliers d'autres. Et ça, elle ne voulait pas le connaître! Offrir son coeur était un exploit, alors une souffrance amoureuse la blesserai surement énormément.

Sujet: Re: -Le rescapé : Sauvetage d’Akira.[Suite]- 2009-07-24, 01:30

Ce moment était si magique que jamais je n’aurais voulu que ça s’arrête, mais tout dans la vie avait une fin et Enkara en avait décidé ainsi. Mais lorsqu’elle plongea ces yeux dans les miens, je me rendis vite compte que quelque chose n’avait pas l’air d’aller pour elle. Pourtant, tout semblait aller pour le mieux quelques instants auparavant, mais maintenant, c’était tout autre. Un regard mélangé de doute et d’interrogation, c’était ce que mes yeux avaient vu et ce que mon cerveau avait décodé. Enkara avait changé si soudainement que je craignais un peu de ce baiser ait apporté ce malaise qui venait tout juste de ce créer entre nous, mais la douce voix de la chuunin de Kumo, me rappela à l’ordre et à ce même moment, je compris tout de suite où elle voulait en venir.

Elle craignait que la distance qui nous séparait l’un de l’autre puisse jouer un rôle pour l’amour que je lui porterais plus tard, mais l’amour que j’avais pour elle était inépuisable et peu importe la distance qui nous séparerait, rien ne me ferait changer d’idée. Elle était gravée en mon cœur à jamais et tant que se sentiment si intense serait réciproque, je ne faillerais pas à ma promesse. À cette promesse de l’aimer pour toujours et à jamais et cela peut importe ce qui nous arriverait. J’étais bien décidé à lui démontrer tout cela et à lui prouver qu’elle n’avait pas d’inquiétude à ce faire. Je lui répondis donc, tentant du même fait de faire évanouir ces questionnements qui la hantaient maintenant.

-Oui je sais Enkara que tu fais partie du village de Kumo et que dans le passé, tu étais une étrangère pour moi, mais aujourd’hui, cette étrangère est devenue beaucoup plus qu’une simple étrangère. Nous avons passons de bon moment ensemble et je ne veux surtout pas que cela ne s’arrête. Peut importe la distance qui nous séparera tu resteras toujours gravé dans mon cœur, à jamais, et si de ton coté tu entretiens cette flamme, jamais l’amour que nous nous portons ne s’éteindra. Et en plus, Kumo et Suna ne sont pas si loin que cela.

Tout en tentant de la réconforter, je posais mes yeux sur le médaillon que je lui avais remis et pour renforcer ce que je lui avais dit, je le pris dans ma main et leva celle-ci jusque devant les yeux d’Enkara. Je fis paraître le médaillon, laissant la chaine pendouiller autour du cœur de ma dulcinée. Celui-ci rayonnait d’un blanc éclatant, changeant une nouvelle fois du bleu qu’il paraissait précédemment. Redéposant mes deux iris sur le visage d’Enkara, je poursuivis à la suite de ce que j’avais dit.

-Tu vois ce pendentif, Enkara, tant qu’il brillera de ce blanc, mon amour pour toi sera total. Quand tu seras seul et que tu te demanderas si mon amour est véritable ou pas, tu sauras à qui poser la question et il te répondra. Cet objet sert de connexion entre toi et moi. Il se nourrit de notre amour et tant que celui-ci existera, ce bijou gardera ce lien psychique qui lit habituellement deux êtres partageant ce sentiment.

Le bijou continuait de briller de mille éclats prouvant à Enkara ce que j’avais dit plus tôt. Je laissais retomber le pendentif à son emplacement initial pour ensuite me tourner vers la fenêtre qui était grande ouverte. Fixant l’astre lunaire, je la pointais du doigt et tournais légèrement la tête vers Enkara.

-Comme la lune qui parait si proche, malgré sa distance, je serais toujours à tes côtés.

Sujet: Re: -Le rescapé : Sauvetage d’Akira.[Suite]- 2009-07-27, 09:41

La jeune femme ne croyait pas qu'un homme puisse donner son amour éternel à une femme, et cette idée l'effrayait beaucoup, pourtant, elle acceptait de relever le défi. Akira lui, semblait prêt à être fidèle.

-Oui je sais Enkara que tu fais partie du village de Kumo et que dans le passé, tu étais une étrangère pour moi, mais aujourd’hui, cette étrangère est devenue beaucoup plus qu’une simple étrangère. Nous avons passé de bon moment ensemble et je ne veux surtout pas que cela ne s’arrête. Peu importe la distance qui nous séparera tu resteras toujours gravée dans mon cœur, à jamais, et si de ton coté tu entretiens cette flamme, jamais l’amour que nous nous portons ne s’éteindra. Et en plus, Kumo et Suna ne sont pas si loin que cela.

Enkara s'était un peu reculée de lui, et continuer de le regarder sur le côté, un peu perplexe tout de même sur ce qu'il venait de dire. Le ninja avança sa main de son cou et saisit le médaillon qu'il lui avait offert, avant de lui donner une couleur blanche éclatante. Tout en la fixant droit dans les yeux, il poursuivit son discours.

-Tu vois ce pendentif, Enkara, tant qu’il brillera de ce blanc, mon amour pour toi sera total. Quand tu seras seule et que tu te demanderas si mon amour est véritable ou pas, tu sauras à qui poser la question et il te répondra. Cet objet sert de connexion entre toi et moi. Il se nourrit de notre amour et tant que celui-ci existera, ce bijou gardera ce lien psychique qui lit habituellement deux êtres partageant ce sentiment.

Jamais encore elle n'avait vu un tel bijou, elle trouvait celui ci vraiment joli en plus d'être original et mystérieux.

-Comme la lune qui parait si proche, malgré sa distance, je serais toujours à tes côtés.

Tout en pointant la lune de son doigt, il regardait la jeune kunoichi de Kumo qui demandait d'petre rassurée. Cette dernière phrase plu beaucoup à Enkara, et un sourire en coin apparu sur ses lèvres, timide mais honnête. Bon, visiblement Akira pensait comme elle, que l'amour était unique et qu'il devait être fidèle du premier jour, jusqu'à la mort! Le petit coeur de l'invitée s'emballait dans sa poitrine à l'écoute de tout ce discours qu'il venait de dire avec son coeur, et à cet instant, elle laissa une chance au destin de faire ce que bon lui semblait avec eux, et accepta l'idée de donner son amour entier à ce jeune ninja de Suna. Après tout, s'il se sentait capable de la voir que de temps en temps tout en gardant autant de sentiments pour elle, alors elle aussi en serait capable!

Elle passa sa main dans ses cheveux encore mouillés, et baissa la tête une seconde. A ses pieds, son masque gisait sur le sol, en solitaire en la regardant de ses yeux noirs et vides en même temps. Elle se mit accroupit, et tendit sa main vers celui ci avant de le fixer.

*Il a réussit à me décoller de toi mon ami, mais pas de crainte, je reste avec toi!*

Se relevant d'un trait, masque en main, elle posa ses yeux sur les lèvres d'Akira.

-Si tu me promets un amour sincère et honnête malgré la distance, alors je te fais la même promesse... Si seulement je pouvais me cacher sous tes paupières pour que puisses me voir quand tu fais tes prières...

Un peu hésitante, elle approcha son visage du sien, et doucement, posa sa bouche sur la sienne. L'embrassant une dernière fois ce soir, elle profita de cet instant un maximum. Elle perdit ses doigts dans ses cheveux, caressa sa nuque tout en pensant à ce qu'elle ressentait. Ce sentiment fort qu'elle sentait en elle la perturbait pas mal quand même, mais en même temps, elle ne voulait pas qu'il s'éteigne, NON, pour rien au monde elle ne souhaitait voir disparaître cette sensation d'aimer et d'être aimée. Une petite larme perla de son oeil droit, elle était heureuse et se sentait tellement bien qu'elle ne put retenir cette goutte pleine d'émotions.

Elle s'écarta un peu de lui, posa sa main sur son visage et le regarda une vingtaine de secondes avant de lui tourner le dos. Elle remit son masque sur son visage, et redevint celle qu'il avait toujours connue. Elle traversa la chambre, saisit son pyjama, et laissa tomber la serviette sur le sol avant d'enfiler sa tenue pour s'installer à ses aises. Par la suite, elle fouilla dans son sac a a recherche de son livre, après quoi, elle s'assied sur le lit et fixa le jeune homme.

-Si tu acceptes que je te fasse une petite lecture, je t'en prie, prends place.

D'une main, elle indiquait l'endroit où elle souhaitait qu'il pose sa tête, cela pouvait paraître étrange, mais elle voulait juste qu'il la pose sur sa cuisse et qu'il s'allonge ensuite.

-Il me reste peu de temps, en vérité, je dois aller voir quelqu'un dans quelques heures qui arrivent, et ensuite, je repartirais, alors profitons de nos dernière heures ensemble. Si la lecture ne t'intéresse pas, je suis ok pour faire autre chose.

Cependant, elle avait déjà ouvert son livre, et commençait sa lecture en attenant qu'il vienne et qu'elle lui caresse le cuire chevelue en même temps.

-... Cachait derrière la porte, la jeune fille pouvait entendre le Prince discuter avec ses conseillers d'un plan de guerre. Ouvrir cette porte de bois la démangeait, mais elle devait agir avec intelligence....

Pourquoi se mettait elle à lire? Parce que dessiner dans cette nuit n'était pas évident, et que lire l'aider à oublier certaines choses qui l'ennuyait. Ce soir, elle savait qu'elle allait devoir lui dire aurevoir, et même si elle savait aussi qu'elle allait bientôt le revoir, elle se sentait déjà mal à l'idée de partir, mais son devoir de ninja de Kumo l'appelait, et elle devait respecter ses engagements.

HRPG: Tu es passé Juunin???? pas moi XD! Dans le prochain RP qu'on fera pour les retrouvailles, tu m'annonceras la nouvelle^^

Sujet: Re: -Le rescapé : Sauvetage d’Akira.[Suite]- 2009-07-27, 23:10

Pointant toujours l’astre lunaire qui régnait en maitre dans la Voie lactée, mon esprit s’égara quelques secondes avant d’être rappelé par la voix de ma douce. Chacun de ces mots parvint jusqu’à mes oreilles et lorsque mon cerveau eu terminé de faire son travail, un immense sourire se dessina sur mes lèvres. Elle venait, elle aussi, de me promettre amour et sincérité et au plus profond de mon cœur, cela me faisait le plus grand des plaisirs. M’approchant de son visage angélique, tout doucement, afin de déposer sur ces lèvres un doux baisé, je m’arrêtais petit peu à petit peu à quelques centimètres de ces lèvres pour ensuite me reculer la tête afin que je puisse voir la totalité de son visage sublime.

Gravant dans ma tête ces moindres traits, je créais une copie conforme d’Enkara et lorsque cela fut terminé, je repris là où j’avais arrêté et l’embrassa d’un baiser passionné qui dura une éternité. Nous laissant diriger par les sentiments qui nous enivraient, je me sentis soudainement l’éviter au dessus du sol tel un oiseau qui prend son envol. J’aurais tant voulu ouvrir les yeux pour savoir si ce sentiment que je ressentais lors de ce baiser était réel ou pas, mais le moment était si magique, si parfait que je me laissais convaincre sans mal, continuant d’embrasser sans me tanner cette demoiselle pour qui j’étais tombé amoureux.

Cela pouvait paraître bizarre de tomber amoureux de quelqu’un d’un autre village que le nôtre, mais d’un autre côté, lorsqu’on y réfléchissait bien, ce n’était pas si étrange que cela. L’amour était un sentiment universel, traversant toutes les barrières de la vie visible et invisible. C’était ce que je croyais et pour moi, c’était la seule chose qui m’importait.

Après plusieurs dizaines de secondes sans relâche, nos lèvres se séparèrent finalement, mettant fin à ce moment si merveilleux que j’aurais tant voulus qui se poursuive, mais toutes les bonnes choses devait se terminer un moment donné et ce baisser ne faisait pas exception à la règle. Plongeant toujours mon regard dans le sien, j’aperçus du coin de l’œil une petite larme s’enfuir de l’œil droit d’Enkara. Celle-ci coula un long moment sur la joue de la dame et lorsqu’elle atteignit la fin de son visage, elle s’apprêta à se jeter en bas, voulant terminer son existence sur le plancher de ma chambre, mais à la toute dernière seconde, ma main recueillit cette précieuse larme de joie.

Toujours sourire aux lèvres, je lui montrai la petite goutte d’eau qui venait de trouver refuge dans le creux de ma main. Enkara la regarda un moment avant de poser sa main sur mon visage et de me fixer intensément. Ces yeux laissaient paraître la joie qui se dégageait de sa personne et aujourd’hui, elle venait d’apprendre une nouvelle sensation. Une sensation qu’elle n’avait jamais connu et qu’elle avait fuie toute sa vie. Elle était tombée amoureuse. Elle me fixa ainsi pendant une vingtaine de secondes quand elle décrocha ces yeux des miens et détourna son regard pour ensuite se diriger dans le fond de la pièce, où elle prit un morceau de vêtement, qu’elle enfila sans gêne, après avoir laissé tomber sa serviette, laissant ainsi voir momentanément, une partie de ces attraits féminins.

Se retournant dans ma direction, elle se dirigea vers le lit où elle se mit à son aise, après avoir recherché le livre qu’elle voulait me lire. M’invitant à la rejoindre, Enkara débuta son récit pendant que je m’étendis à ces côtés, tête couchée sur ces cuisses. Me mettant à l’aise à mon tour, ma lectrice me fit part d’une nouvelle qui me rendit triste. Elle allait devoir me quitter dans seulement deux petites heures. Voulant profiter au maximum du temps qui me restait avec elle, je m’apprêtais à me relever quand j’entendis le début de son histoire, qui me coupa l’élan complètement. Ne désirant pas déranger Enkara, je redéposais ma tête à son endroit initial et me laissa conduire à travers les méandres de cette histoire, mais malheureusement, je ne pus tenir très longtemps et après seulement une dizaine de pages, mes yeux se fermèrent et je partie dans le monde du rêve.

Spoiler:

Sujet: Re: -Le rescapé : Sauvetage d’Akira.[Suite]- 2009-07-28, 18:15

Enkara continuait sa lecture, tout en jetant un oeil sur le jeune rescapé qui s'endormait sur elle. Bientôt, celui ci tombait dans les bras de Morphée, et lorsque ceci fut fait correctement, elle ferma son bouquin sans bruit, passa sa main sous la tête du ninja, et se redressa discrétement. Il était temps pour elle de faire ses valises, et quitter se village bien étrange à ses yeux.

Elle abandonna son pyjama pour sa tenue habituelle, sa cape, et sa ceinture d'arme. Une fois bien harnachée, elle rangea ses affaires qu'elle avait laissées traîner un peu partout dans la chambre avant de revenir sur Akira. Quitter cette chambre lui faisait un peu de peine, seulement, les engagements qu'elle avait envers Kumo lui tenaient un peu à coeur malgré tout, et elle se devait de les tenir correctement. Elle s'approcha de son visage, et après avoir soulevé son masque, elle déposa un baiser sur ses lèvres.

Un dernier regard, et elle déposa un mot qu'elle avait écrit un peu plus tôt, sur le rebord de l'oreiller.

" Il est temps pour moi de retourner parmi les miens, et de reprendre ma vie de ninja de Kumo. Des missions doivent probablement m'attendre au chaud sur une table, mais cela ne m'empêchera pas de revenir ici, te rendre une petite visite secréte. En tout cas, dis toi que tu m'as bien fait peur et que je suis heureuse que t'en sois sortis sans séquelles.
Personnellement, je pense que tu aurais du mourir, alors si tu es en vie, c'est qu'il te reste encore un rôle à jouer. Je ne sais toujours pas ce qu'il c'est passé dans ce désert, mais je compte bien le savoir un jour ou l'autre.

Prends soin de toi et pense à moi de temps en temps. Remercie ton père pour moi.
Je suis avec toi.
A bientôt."
Enkara

Elle passa par la fenêtre, et bondit en bas de la maisonnette dans un petit nuage de poussière (pourquoi toujours la fenêtre alors qu'il y a une porte?). Sans se retourner, elle fila jusqu'au point de rendez vous que lui avait donné un ninja du village. La bas, le Chuunin l'attendait comme prévu, accompagné de son acolyte aux cheveux blonds. Akira avait donné sa parole et s'était engagé pour la jeune étrangère. Grâce à lui, elle avait la vie libre, et pouvait rentrer chez elle sans soucis. Tout de même dans les fichiers (on ne sait jamais) elle était surveillée. Quelques indications sur la trajectoire à garder, et en même temps que le soleil qui se léve, Enkara prenait le chemin de Kumo.

Une ombre traversait le désert, mais cette fois ci, elle n'était plus seule.

HRPG: Voila mon post de merde pour clore xD, désole Yui, la flemme de faire mieux. On se retrouve bientôt!!!!