~Arashi no mae no shizukesa~

Invité

Prenez soin de votre équipement et il vous protégera
Nous le protégeons de nos vies
Votre armure est votre âme et le dévouement de votre âme, son armure
L'âme d'un guerrier est le bouclier de l'humanité.
Il ne peut y avoir aucun spectateur à la bataille pour la survie
Quiconque ne combat pas à vos cotés est un ennemi qu'il faut détruire.

Doctrine d'Oto

Au-delà de la haie, un jardin de bassins ornementaux à l'abandon. La hauteur de la haie et des arbres voisins, tout juste devenus des formes noires et pointues sur un fond de ciel rose, arrêtait ce qu'il restait encore de lumière directe du jour. La pénombre qui régnait était presque vaporeuse.
La jardin du village d'Oto s'était autrefois composé de plaques rectangulaires de marbre, disposées comme des dalles gigentesques autour d'une série de plans d'eau carrés, ou les nénuphars et des fleurs aquatiques colorées s'étaient épanouis, nourris par quelque source ou fontaine. De fragile arbres émaciés dont des saules pleureurs entouraient ces piscines.
Indara se souvenait de ce lieu : Durant la guerre, certaines techniques s'étaient perdut et avaient arrosé la zone, abattant des arbres, fracassant un grand nombre des plaques. Beaucoup d'entre elles, restées intactes, avaient toutefois été descellés, et plusieurs des bassins avaient gagné en largeur et en profondeur en empiétant sur les cratères.
Mais la source cachée avait continué d'irriguer l'endroit, remplit de trous, et fait déborder l'eau entre les blocs délogés. C'est pouquoi le jardin était à présent une immense flaque plate et frémissante, sur laquelle des branches entremêlées, des racines brisées et des fragments de pierre asymétriques composaient des archipels miniatures.
Certaines des plaques intactes, de deux mètres de long et épaisses de cinquante centimètres, avaient été réarrangées, non au hasard par les explosions, mais disposées pour former des passages au milieu des bassins, une longue jetée de pierre enfoncée, presque au niveau de leur surface.
Indara s'avença sur cette chaussée et se mit à la suivre. Dans l'air à l'odeur humide s'entendaient les claquements de langue des amphibiens et le bourdonnement de mouches. Des fleurs d'eau dérivaient des deux cotés de son chemin. Leurs teintes délicates se perdaient dans la venue de la nuit.
Indara n'avait pas peur. Elle n'avait pas été conçu pour la ressentir, mais elle constata en elle une trépidation, une nervosité faisant battre son coeur. Elle se savait sur le point de franchir un cap de sa vie, et espérait que, derrière ce cap, la fortune lui sourirait. Elle lui paraissait juste que sa carrière fût sur le point de franchir une étape importante ; son monde, son existence avaient dernièrement beaucoup changé. Il n'était que justice que elle aussi pouvait connaitre une nouvelle phase, un nouvel âge.

Elle s'érrêta, regarda les étoiles qui commençaient à s'allumer dans le ciel empourpré. Un nouvel âge, mais un nouvel âge glorieux. Comme elle, les villages se tenaient sur un seuil, prêtent à faire ce pas en avant qui la ferait acceder à la grandeur. Elle s'était enfoncé loin dans l'étendue du jardin de bassins, au-delà des lumières des lampions accrochés sur les toits de l'autre coté de la haie. Le soleil avait disparut. Des ombres bleues l'entouraient.
Le chemin de plaques posées dans l'eau s'interompit. Devant elle miroitait le reste d'un bassin. De l'autre coé de trente mètres d'eau calme, un petit bosquet d'arbres pleureurs s'élevait comme un atoll.
Chaque pas suplémentaire lui rappelait son passé, La campagne de guerre dans le pays du vent, la dernière bataille au porte du palais de Suna, La rébellion des quatres guerriers fous. Les odeurs de destruction, le sang, son élévation au rang de chuunin.
Indara quitta la chaussée et mit les deux pieds dans l'eau ; celle-ci lui arriva au tibia. Des ondulations d'un noir prononcé s'étendirent sur l'eau réfléchissante. Elle sommença à patauger vers l'îlot, en espérant que ses pas n'allaient pas rencontrer la profondeur inattendue d'un cratère submergé, et prêter une dimension comique malvenue en ce moment solennel. L'ambiance de mort du lieu lui rappelait la dernière bataille qu'elle eut à livré sous la bannière d'Oto. La dernière s'était-elle juré, comme elle se trompait, celle qui l'avait marqué à jamais.....dix ans auparavant...

~Flash Back~

C'était le soir : le ciel était pourtant saturé de lumière. Les tours de la Haute cité de Suna, pivotaient de façon indécise au rythme des explosions. Des formes spectrales nageaient en haute altitude, les fumées semblaient tracer des thèmes astraux fugaces avec les rayons de la lune.
Au sol, sur les vastes esplanades de sables qui composaient les alentours du palais, les kunais fusaient dans l'air comme une pluie horizontale. De longues stries de Katon ondulaient tels des serpents pesants, des rayons brulant rectilignes disparaissaient aussi vite qu'ils étaient apparus et les explosions de parchemins soufflaient comme le blizzard. Des batiments effondrés jonchaient vingts kilomètres de paysage.
De leur démarche rapide, de sombres silhouettes humanoïdes franchissaient les limites des terrains du palais. Ils avaient l'allure d'hommes et marchaient comme des hommes, mais étaient masqués d'un masque blanc, le signe d'Oto gravé, des cris, du sang, des bêtes inhumaines...

~Fin du Flash Back~

Les batiments d'Oto ressemblaient étrangement à ce spectacle : Les structures s'étaient effondrés en piles de gravats blancs ou avait été rasés j'usqu'à leurs fondations. D'autre n'avaient plus de toiture, avaient brulé, été atteint dans leur structure, trensformés en simple facade plate comme des décord de théatre, leur entrailles affaissées les laissant vides. Dans de nombreuses rues, des piles de possessions s'alignaient sur le pavé, meubles, ballots de vêtements, ustensiles de cuisine. Une odeur dans l'air sec ressemblait à celle du sang ou des ordures sans être ni l'une ni l'autre. Une senteur mêlée. Pas celle du feu, celles de choses brûlées. Pas celle du sang, celle d'un résidu séché. Pas celles de la saleté, mais la conséquence d'un réseau d'égouts fissuré. Dans presque chaques rue, chaque cour, un slogan avait ete inscrit sur les murs, tous à la main, dans une grande variété de styles et de talents calligraphiques. Certains à la chaux, d'autres à la peinture, d'autre à la craie ou au charbon de bois, certaines avec du sang - lequel abondait dans les ruines, sur des vestiges de poutres calcinées. Beaucoup de ces formules étaient indéchiffrables ou incompréhensibles. Beaucoup de graffitis directs et haineux maudissaient l'envahisseur ou proclamait par défi la survit d'une étincelle de résistance. Ceux-là appelaient au soulèvement, à la vengeance. Indara secoua la tête et les visions s'estompèrent. Le village demeurait intacte.

Indara tâcha de rassembler ses facultés mentales, lesquelles étaient sorties de leurs rails au milieu de toute cette folie, elle s'appretait à deserté d'Oto et son esprit avait été un tourbillon, qui avait aspiré la moindre pensée et les avait toutes recrachées criblées de suspicion. Lentement, les faits s'accumulaient sans pour autant s'emboîter les uns dans les autres. Elle n'avait toujours aucune idée du motif caché derrière tous ces évenements, hormis qu'ils n'avaient été déclenchés par les artifices et le dessein de quelqun. Quel que fût ce dessein, elle allait exposer cette conspiration au grand jour. Ceux qui y seraient liés le pairaient de leus vies.
Indara s'arracha à ses reflexions amères. Elle n'avait pas eu conscience que le temps avait passé, mais son attention se projeta imédiatement au-delà du chemin qu'elle empruntait. Les portes du village.

Elle ne se retourna pas et quitta le village d'Oto, la lourdeur de ses pas ne pouvaient traduire sa tristesse ni qu'elle reviendrait un jour en ces lieux. Peut être... si sa muse ne la quitte pas.

Sujet: Re: ~Arashi no mae no shizukesa~ 2008-09-07, 15:28

Quelques jours après ma visite à Suna, j’étais rentré à Yuki, au camp de base, pour voir où en était l’avancement de notre organisation. Apparemment, tout allait pour le mieux, de plus en plus de shinobi décidait de nous rejoindre, et plus il y avait de monde, et plus il y avait de demande. Je m’étais même lassé de cette chasse à l’homme pour trouver de potentiels membres, mais il fallait continuer, et ne s’arrêter que lorsque plus aucun Nukenin ne serait seul, à ce moment là, ils seront soit morts, soit membre de notre confrérie de mercenaire. Il y avait quelques pays que je n’étais pas encore aller voir, parmi eux, il restait trois des cinq grandes puissances ninjas, Oto, Kumo et Kiri. Kiri n’était pour l’instant pas ma priorité, il s’agissait encore d’un pays tangent, Kumo venait à peine de se remettre de sa guerre, et ceux qui n’était pas mort, travaillé par amour pour leur pathétique patrie. Oto était donc un choix qui s’imposait, malgré sa petite taille. D’après les derniers rapports auquel j’avais eu accès en tant que Kazekage, il s’agissait d’une façade visant à cacher Orochimaru, qui tenait ses ninjas par la peur. Trouver des déserteurs de ce pays étaient un véritable miracle, mais il fallait tout tenter pour l’accroissement de l’organisation. J’avertissais Izaki de mon départ, puis prit la route vers le Pays des Rizières. Par chance, ce pays, malgré son énorme puissance militaire, n’était pas très grand, et donc je tomberais plus facilement sur des informations concernant un déserteur, ou même directement sur un déserteur. Le voyage dura moins d’une journée, Yuki et Oto étant très proche se qui me rendait la tâche d’autant plus facile. En chemin, je rencontrais bon nombre de personne, généralement des marchands, ou des voyageurs, une femme avait attiré mon attention. Elle dégageait une terrible aura meurtrière, si bien qu’au début je pensais m’être fait repérer, mais finalement, la jeune femme aux cheveux noirs passaient à coter, et s’en aller. Une fois le Pays des Rizières atteint, je commençais à chercher dans les auberges, et les bars, pour chercher et trouver des informations, concernant des personnes dont les têtes sont mis à prix. Finalement je retombais sur la photo de la jeune femme à l’aura meurtrière horriblement développé, apparemment elle était recherchée, et ça, ça allait être intéressant.

J’arrachais la petite affiche avec son nom et sa photo, et refis tout le chemin en sens inverse, je cherchais une quelconque trace d’elle, montrant sa photo où son nom à toutes les personnes que je rencontrais. Je la pistais lentement, des fois, je perdais sa trace sur plusieurs kilomètre, puis la retrouvais par hasard. Et en fin de journée, j’étais capable de sentir sa présence, ou plutôt, cette aura noir qu’elle dégageait et qui «était emplie de haine et de violence. Je cherchais dans les environs, mais il n’y avait personne, pas la moindre présence humaine, pas la moindre présence de vie, c’était inquiétant… Sortant Kawame de derrière mon dos, je me mettais en position de garde et attendait. Chaque buisson, chaque arbre, chaque parcelle d’ombre, je scrutais tout et n’importe quoi, mais malgré ça, je sentais l’aura grandir autour de moi, sans la voir. Je pris alors la parole:

« Indara?! Chûunin d’Oto, je suis ici pour te parler, montre toi! Je ne te veux aucun mal, j’ai quelque chose à te proposer, une occasion que tu ne devrais rater pour rien au monde. La possibilité de t’entraîner, et d’effectuer des missions d’assassinats, ainsi qu’une protection permanente. Mais en échange, je veux que tu rejoignes le groupe auquel j’appartiens, Je suis Yukinari Kayouto, j’ai déserter le village de Suna où j’étais nommé Rokudaime KazeKage. Aller arrête de te cacher, montre toi maintenant! »

Vérifiant autour de moi, il n’y avait toujours aucun son, aucun bruit, aucune présence humaine, mais l’aura meurtrière qu’elle dégageait était, quant à elle, très facile à repérer, elle était là, j’en étais certains!

Invité

Que peut savoir du monde
Un homme qui ne connait pas son propre esprit.

Une sensation quelle ne connaissait pas...
Indara ouvrit les yeux, et sourit en voyant le bleu du ciel au-dessus d'elle. Des nuages paisibles dérivaient lentement dans son champ de vision.
Puis il fit de plus en plus chaud, une chaleur insoutenable. Le soleil paraissait plus proche que d'habitude, à quelques centimètres d'elle.
Enfin le noir absolut...
Des hurlements d'animaux résonnaient autour d'elle, et le bruit pénétra les brumes de son esprit. Ces cris endeuillés retentissaient, tel un choeur de voix qui s'adressait à elle. Indara les reconnut comme des hurlements de loups. Elle sourit, et tomba a genou, une main sérrée sur son ventre, dont la douleur cuisante la lança jusque dans la poitrine. Avec cette souffrance lui revenait la clarté d'esprit ; elle s'y accrocha, pour contraindre sa mémoire à lui revenir par la force de sa pensée.
Les voix des loups hurlants lui parvinrent à nouveau et elle cria vers les cieux.

~~ Qu'est-ce qui m'arrive ? ~~

Autour d'elle les arbres s'animèrent d'un mouvement; une meute d'une centaine de loups surgit des broussailles pour l'entourer, les babines retroussées et les yeux fous. De la bave coulait de leur crocs exposés, et chacun des loups portaient une marque sur leurs flancs : une note de musique. Indara gardait la main fermée sur son ventre. Son bras était engourdi, comme s'il n'avait plus fait partie de son corps.

~~Qui es-tu ?~~

Demanda le loup le plus proche, Indara l'ignora et partit vers les profondeurs de la forêt. Les loups la suivirent, trottant à ses cotés, se calant sur son allure tandis qu'elle courait au hasard. Sans cesse, ils lui répétaient la même question. le ciel au-dessus d'elle était noir et sans étoiles, mais une lune du blanc le plus pur brillait comme un diamant sur la voûte céleste. Indara cilla un instant, leva une main pour abriter ses yeux de la clarté de ses rayons.
Puis tout redevint noir...
Elle entendit les croissements des corbeaux, des cris de passants. Elle sentit sa cage thoracique se faire broyer , et elle vit sa main baignée dans le sang. elle avait envie de vomir et souffrais infiniment. Ses yeux se fermèrent …

Indara se réveilla soudainement en sueur, des gouttes perlaient sur ses draps. Des souvenirs angoissants remontaient parfois. Ses mains tremblaient de plus en plus et Indara sut qu'elle ne pourait plus dormir. Elle se sentait différente, quelque chose au tréfond de son âme lui indiquait que ce rêve...était peut être plus réel que ce qu'elle avait pensé. Elle se leva et prit le chemin des sous-terrain de l'ancien village d'Oto, la ou elle vivait.
Visiblement perturbé, Indara resta silencieuse pendant que les ombres l'escortaient toujours plus profondément dans les entrailles de ce lieu inquietant. Les couloirs étaient éclairés par des torches qui ne produisaient aucune fumée, disposées a intervalles réguiliers sur les murs. De temps a autre, des corridors partaient a droite ou a gauche,et Indara se rappela qu'ils menaient aux catacombes du village.
Ils tournerent plusieurs fois a droite et a gauche, s'enfonçant dans le labyrinthe de tunnels dont les parois étaient constellés de plaques commémorant les nom de ninjas d'Oto tombés au champ d'honneur. Elle progressa pendant ce qui sembla etre une éternité. Ses pieds s'enfonçaient dans une poussière épaisse qui n'avait pas du etre piétinée depuis plusieurs années.
Parfois, de petites alcoves laissaient entrevoir des reliques du passés : un sabre ornementé , les vestiges des équipement de combattants glorieux , des ossuaires vitrés contenant les restes des héros morts au combat, avec en dessous une petite plaque rappelant le nom de leur défunt propriétaire.
Indara sentait des courants d'airs froids et secs venant des chambres voisines et percevait de temps a autre un gémissement distant ou le tintement d'une chaine.
Ceci ajouté a l'athmosphere macabre ne fesait rien pour apaiser son esprit.
La salle centrale était immensse, richement décoré de lapis lazuli bleu, couleur ancestrale d'Oto no kuni. A centre tronait une épée.
Un katana à la lame aussi noire que son coeur et au pommeau finement ciselé. Ce sabre se nommait Tetsuya : nuit blanche. En s'approchant de plus en plus, Indara sentit toute son aura maléfique, d'une main tremblante elle s'empara du sabre et le tira de toute ses forces. Elle l'avait laissé pendant cinq années de paix ridicule dormir trenquilement en attendant une ère propice aux carnages, aux sanglantes batailles qui régissaient le monde autrefois.
Comme guider par les tenebres, elle s'enfonça dans la forêt lugubre d'Oto pour écrire une nouvelle page de son histoire, défier la mort à chaque instant, tuer pour les morts, tuer pour les vivants...C'était peut être le destin de l'homme ou de celui qui ne l'est pas.
Depuis quelques minutes, elle surveillait un homme qui semblait être attirer par son chakra, sa voix s'éleva dans les airs. Il parlait avec l'autorité d'un Dieu et elle ne douta plus de sa puissance..

« Indara?! Chûunin d’Oto, je suis ici pour te parler, montre toi! Je ne te veux aucun mal, j’ai quelque chose à te proposer, une occasion que tu ne devrais rater pour rien au monde. La possibilité de t’entraîner, et d’effectuer des missions d’assassinats, ainsi qu’une protection permanente. Mais en échange, je veux que tu rejoignes le groupe auquel j’appartiens, Je suis Yukinari Kayouto, j’ai déserter le village de Suna où j’étais nommé Rokudaime KazeKage. Aller arrête de te cacher, montre toi maintenant! »

~Je te connais assez pour savoir ce que tu vaux, je te répondrais sans détour. J'acceptes ta proposition, désormais je suis lié à ton destin~

Sujet: Re: ~Arashi no mae no shizukesa~ 2008-09-19, 19:34

Alors que je venais de terminer ma phrase, une atmosphère pesante s’installait en même temps qu’un grand et lourd silence. Soudain, le chakra bouillant d’envie de meurtre imposait sa loi sur tout le coin, et la voix d’une jeune femme s’élevait:

« ~Je te connais assez pour savoir ce que tu vaux, je te répondrais sans détour. J'acceptes ta proposition, désormais je suis lié à ton destin~ »

L’ambiance était très frustrante, il faisait presque nuit, l’on apercevait encore, par delà l’horizon, quelques rayons de lumière vaillants, brisant les ténèbres de la nuit. Cherchant d’où provenait la voix, je tournais sur moi-même jusqu’à faire face à un arbre bien plus grand, et bien plus gros que les autres. Là voix provenait de derrière cet énorme tronc d’arbre, alors continuant mon petit tour, je faisais mine de n’avoir pas retrouvée la trace de la femme, et prit la parole:

« Parmi mes principes, ceux enseignés par ma maman, il y en a un que je ne respecte pas ici: L’on m’a toujours dit de regarder dans les yeux de mon dialogueur. L’on m’a apprit à ne jamais parler aux inconnus. Ne serait-il pas préférable que tu sortes de ta cachette pour parler avec moi?! »

Ma voix était bien plus douce, comme enfantine, j’avais perdu le ton donneur d’ordre impitoyable, qu’avait Rokudaime Kazekage. Ici, ce n’était plus au Kazekage qu’Indara avait affaire, mais au véritable petit Yuki, le tendre, naïf et innocent petit Yuki: Moi. Fourrant ma main droite dans une des poches, j’en tirais quelques friandises que je m’enfilais une après l’autre tout en reprenant ma phrase:

« Tu veux un bonbon? J’en ai plein, et j’aurais du mal… Non, j’aurais pas de mal, mais sa serait cool que tu viennes en manger, ça serait, en quelques sorte, ça qui nous lierait vraiment. C’est ça non? Ou alors, j’ai mal comprit, mais je crois que tu nous rejoins! Donc bienvenue. Enfin je crois, sa dépend de toi, mais c’est bizarre, d’habitude je dois toujours montrer ma puissance, ou une connerie du genre. Là, c’est à peine si tu connais le but de l’organisation dont je fais parti. D’ailleurs, tu ne sais même pas qui nous sommes, ce qui nous compose, notre objectif, nos moyens. Rien ne t’intéresse de tout ça? Enfin, ça me gêne pas, après tout, un membre de plus, c’est toujours mieux que rien pas vrai? Enfin je crois… »

Je m’arrêtais pour respirer, la Chûunin commençait à me lasser de ne pas se montrer aux grands jours. Même si je l’avais déjà vu, même si je possédais une photo d’elle, et que je me souvenais parfaitement son visage, j’aurais voulut mieux analyser ce dont elle était capable, voir sa musculature, ou encore son degrés d’attention, de prudence. Malheureusement, elle n’avait décidément pas envie de venir me parler, comme le ferait une vraie kunoichi digne de se nom. Mais après tout, ce n’était qu’une Chûunin…

« Enfin, j‘attends toujours que tu sortes, tu te rappelles? Comme je te le disais, je me nomme Yukinari Kayouto, et je suis l’ancien Kage du village de Suna. Il y a peu de temps, aidé par un Nukenin, j’ai déserté mon village et ais fondé ma propre organisation. Aujourd’hui, nous regroupons un peu moins d’une dizaine de ninja, venant de tous les villages, avec différentes capacités spéciales, différents arts, différents modes de combat. Pour l’instant, notre but est de réunir des fonds, nos possédons un bingo book, ainsi qu’un bingo book noir. Les informations sont collectées, petit à petit et nos morceaux de papiers se remplissent de jours en jours, avec des têtes à assassiner, des missions d’espionnage à accomplir, ou encore des personnes à protéger. Il va de soi que nous ne faisons pas de tarif réduit, et encore moins de gratuité à nos clients. Une fois la quantité d’argent réunis, je ne saurais pas vraiment quoi faire de ça, l’on pourrait se payer de l’équipement flambant neuf pour tous, ou alors créer un conflit inter village en se faisant passé pour des membres d’un des cinq grands villages, et d’attaquer un pays tout entier. Moi, j’y gagne des quantités de corps invraisemblables, je suis, assez particuliers, je collecte les corps, pour en faire des armes. Mais certains récupèrent les corps pour les primes, ou bien ne participe à ça que parce qu’ils ne savent pas où aller. J’ai lis sur ta fiche de renseignement, que tu possédais un pouvoir particulier, quelque chose, propre à Oto. Alors je me suis intéressé à ton village, j’ai recherché les pouvoirs particuliers, j’imagine que tu es une de ses charmeuses, une femme qui utilise le son pour attaquer. C’est un grand atout. Une fois dans notre organisation, tu seras en contact avec la plupart des Nukenins, ta vie sera donc en danger: Es-tu sûre et certaine de ton choix? »

Après ça, je me tournais vers l’arbre où j’étais persuadé qu’elle était cachée, et le fixais avec un regard des plus foudroyants…

Spoiler:

Invité

~Attrapez les tous! Puis éclairez les!~

Indara attirée par le chakra de l' inconnu laissa sa folie la guidé et sortit de sa cachette derrière un tronc d'arbre. Il était différent des autres, lui s'y conaissait en combat. La flûtiste d'Oto se posta juste devant l'individut pour gouter encore aux étincelles de ces yeuxs. Bien avant Indara avait prit le temps de mettre son bandeau et d'attacher son sabre derrière son dos, depuis son retour de mission, elle n'avait eut qu'une seule fois l'occasion de se battre et d'arracher les derniers éclats de vie dans les yeux d'une quelconque victime assez forte pour lui résister.Mais lui...il imposait le respect et dégageait malgré ses airs d'enfant "perturbé" une puissance encore jamais vue. Au tréfond de sa chair elle sentait cette même envie que sa folie interieur s'efforçait d'apparaitre....Le besoin de se nourrir...de manger...

Tu veux un bonbon? J’en ai plein, et j’aurais du mal… Non, j’aurais pas de mal, mais sa serait cool que tu viennes en manger, ça serait, en quelques sorte, ça qui nous lierait vraiment. C’est ça non? Ou alors, j’ai mal comprit, mais je crois que tu nous rejoins! Donc bienvenue. Enfin je crois, sa dépend de toi, mais c’est bizarre, d’habitude je dois toujours montrer ma puissance, ou une connerie du genre. Là, c’est à peine si tu connais le but de l’organisation dont je fais parti. D’ailleurs, tu ne sais même pas qui nous sommes, ce qui nous compose, notre objectif, nos moyens. Rien ne t’intéresse de tout ça? Enfin, ça me gêne pas, après tout, un membre de plus, c’est toujours mieux que rien pas vrai? Enfin je crois… »

Enfin, j‘attends toujours que tu sortes, tu te rappelles? Comme je te le disais, je me nomme Yukinari Kayouto, et je suis l’ancien Kage du village de Suna. Il y a peu de temps, aidé par un Nukenin, j’ai déserté mon village et ais fondé ma propre organisation. Aujourd’hui, nous regroupons un peu moins d’une dizaine de ninja, venant de tous les villages, avec différentes capacités spéciales, différents arts, différents modes de combat. Pour l’instant, notre but est de réunir des fonds, nos possédons un bingo book, ainsi qu’un bingo book noir. Les informations sont collectées, petit à petit et nos morceaux de papiers se remplissent de jours en jours, avec des têtes à assassiner, des missions d’espionnage à accomplir, ou encore des personnes à protéger. Il va de soi que nous ne faisons pas de tarif réduit, et encore moins de gratuité à nos clients. Une fois la quantité d’argent réunis, je ne saurais pas vraiment quoi faire de ça, l’on pourrait se payer de l’équipement flambant neuf pour tous, ou alors créer un conflit inter village en se faisant passé pour des membres d’un des cinq grands villages, et d’attaquer un pays tout entier. Moi, j’y gagne des quantités de corps invraisemblables, je suis, assez particuliers, je collecte les corps, pour en faire des armes. Mais certains récupèrent les corps pour les primes, ou bien ne participe à ça que parce qu’ils ne savent pas où aller. J’ai lis sur ta fiche de renseignement, que tu possédais un pouvoir particulier, quelque chose, propre à Oto. Alors je me suis intéressé à ton village, j’ai recherché les pouvoirs particuliers, j’imagine que tu es une de ses charmeuses, une femme qui utilise le son pour attaquer. C’est un grand atout. Une fois dans notre organisation, tu seras en contact avec la plupart des Nukenins, ta vie sera donc en danger: Es-tu sûre et certaine de ton choix? »

Indara douta un moment de sa puissance...elle déclina l'invitation à gouter ces répugnants bonbons avant de lui répondre d'une voix clair.

~Je me contrefiche de ton organisation, de vos objéctifs et de vos idéaux. Je suis en quête de puissance et je suis prête à tous pour l'obtenir. Sur un champ de bataille, la vie d'un ninja ne vaut pas grand chose. La vie de la majorité des humains est régie par une minorité de seigneurs qui n'en ont que faire. Tout le monde se laisse porter par un courant, qu'on appelle cela la fatalité ou quoi que ce soit d'autre, qu'est ce que sa change ? Tous nous disparaissons un jour apres avoir fini de gaspiller notre vie sans savoir vraiment qui nous sommes. Certaines personnes naissent en ce monde et le font bouger indépendamment de tout rang ou classe déterminés par les autres. Ce sont des individus dont le rang a été attribué par l'univers lui même. Les possesseurs d'une essence divine. J'ai soif de savoir ! Je veux savoir pourquoi je suis en ce monde. Qui suis-je de quoi suis-je capable et quelle tâche m'a été attribuée.~

Le visage d'Indara était maintenant illuminé d'un sourire éclatant, et elle lui semblait que même un champ de bataille ne pouvait être plus beau que la forêt qui l'entourait et l'homme assis en face d'elle.

~C'est étrange, tu es le premier à qui je parle de tout sa...Je te suivrais ou que tu ailles même dans les endroits les plus sombres ou les plus éclairés du monde.~

Indara s'agenouilla et lui présenta sa flûte de bois les mains en l'air en signe d'adoration, et dans la forêt d'Oto on pouvait entendre le bruit du vent...

Sujet: Re: ~Arashi no mae no shizukesa~ 2008-09-26, 13:45

La silhouette de la jeune Indara apparut au détour d’un arbre, puis, à la lumière de la lune, ses traits se dévoilèrent, jusqu’à laisser paraître complètement le visage de la kunoichi. Elle prit alors la parole, m’expliquant qu’elle se foutait de notre organisation, ainsi que de nos idéaux. A ce que j’avais comprit, la seule chose dont elle avait besoin était une quantité de puissance très grande. Elle se mit ensuite à déblatérer tout un tas de connerie sur la vie d’un ninja sur un champ de bataille, ce que je ne comprenais pas du tout. D’ailleurs, je ne m’attachais plus trop à la conversation depuis qu’elle m’avait affirmé nous rejoindre, alors, elle aurait pu m’insulter ou encore me dire que son but était de me tuer, je n’aurais même pas réagit. Lorsqu’elle termina son monologue, en se demandant se qu’elle faisait ici, elle m’envoyait un large sourire, avant de reprendre la parole.

« C'est étrange, tu es le premier à qui je parle de tout sa...Je te suivrais ou que tu ailles même dans les endroits les plus sombres ou les plus éclairés du monde. »

Ces mots furent assez choquants, même pour moi, je trouvais qu’elle s’emballait un peu trop vite à mon goût en fait. Je n’avais pas demandé à avoir un toutou, et à être un confident, je voulais juste m’éviter d’avoir des ennemis, en me faisant le plus d’amis possible. Mais bon, si je ne rentrais pas dans son jeu, elle allait sûrement se rendre compte que cette histoire ne m’emballait plus autant que ça. Faisant mine d’être le vrai Kazekage, j’assurais ma voix et regardais la Chûunin avec le regard le plus froid que j’étais capable de lancer:

« Soit, si c’est de la puissance dont tu as besoin, j’ai de quoi t’en donner. Je suis détenteur d’une technique de combat spéciale à Suna. Une technique qui consiste à utiliser une marionnette de bois, constitué de multitude de piège, en guise d'arme. Si tu penses être assez discipliné et intelligente pour comprendre toutes les subtilités de mon art, alors je ferais de toi ma progéniture, ma descendance directe. Je te dispenserais de tout l’enseignement dont tu requiers pour apprendre le Kugutsu, ou art du marionnettisme. »

Donnant un léger coup de langue à ma sucette, je reprenais ma voix enfantine et continuais le dialogue comme si j'avais laissé parler l'autre alors que ce n'était qu'une feinte pour éviter les embrouilles avec ma nouvelle recrue:

« Tu as entendu le Kazekage n’est-ce pas? Tu es maintenant mon élève, parce que… Entre nous, je suis sûre que tu as le potentiel pour devenir une véritable marionnettiste à mon effigie, ou à celle de mon senseï: Akasuna no Sasori. Alors maintenant suis moi, je vais te présenter à tes nouveaux amis. Par delà les rizières de ton pays, il y a le Pays de la Neige. En ces montagnes j’ai créé un camp de base, avec tous les Nukenins qui m’ont rejoins. Chacun possède un talent particulier, une capacité spéciale, un pouvoir ou une grande maîtrise d’un élément différent. C’est là-bas, avec nous que tu obtiendras tous les pouvoirs que tu veux. »

Puis je me retournais, fis signe à Indara pour avancer et prenais la route vers Yuki en sa compagnie:

« Dis moi… Pourquoi tu m’as dit tout ça? Je veux parler de ton histoire de shinobi sur le champ de bataille, et de ton dégoût pour les êtres humains? Après tout, on est tous pareil, la seule chose qui change, se sont nos idées de la vie. Un peu comme toi et tes pensées, et moi et les miennes. Au fait t’es sûre que tu ne veux pas de bonbons? Sa serait dommage de les jeter. Il va encore falloir que je me sacrifie pour tous les manger j’imagine… Rahlalala, c’est dur ce genre de sacrifice. »

Spoiler:

Invité

Ho ho ho, le père noel des points de RP achevés débarque ^^

Indara : tu développes un style assez intéressant, laissant émaner une certaine poèsie. Un style Rpique assez efficace, en somme que j'ai déjà pu découvrir dans le RP à Suna : 9 Points de RP.

Yukiiii : des posts courts, certes, mais assez concis, sans trop de fautes ^^ : 7 Points de RP