Le mince rayon de soleil, celui qui s’infiltre par n’importe quelle brèche, même l’archère qui servait de fenêtre dans l’étroite chambre de pierre, et qui trouve toujours le moyen pour atteindre vous yeux endormis. Au bout d’une bonne quinzaine de minutes à combattre contre la lumière, se retournant dans tout les sens jusqu’à s’étouffer sous les draps, Onitsuki finit par ouvrir les yeux et regarder le plafond. Comme toute les nuits, il avait très mal dormi, voir pas du tout et ses éternelles cernes noires en démontré. Dans un souffle court, il tenta de se leva, mais sa tête finit par retrouver son oreiller, à quoi bon se lever, il n’y avait rien à faire aujourd’hui, pas de mission, pas de Bijuu en perspective, et les promenades en forêt le lassaient, les informations à récolter… même pas, tout les autres membres étaient en missions. Bref rien à faire de la journée, il tourna un peu la tête pour regarder son réveille, dans un sale état pour avoir eu la mauvaise idée de trop sonner, les aiguilles pointaient sur 9h 30 ; il aurait pu dormir encore un peu mais maintenant c’était inutile de se recoucher, il y arriverait pas. Alors dans un geste d’ultime effort, Oni fit glisser ses jambes sur le côté et s’assit sur son lit, la tête légèrement dans les vapes. Dans des gestes mécanique et habituelle, comme guidé par l’absurde, il enfila se changea, enfilant un caleçon, un pantalon et revêtant sa cape qui allait lui tenir chaud en ce matin d’hiver ; puis il se dirigea vers un petit lavabo pour se rincer les visages, l’eau glacé le réveilla quelque peu, mais la fatigue était toujours là. Il dirigea son regard vers la fente qui illuminée la pauvre pièce portant ses yeux sur le paysage qui n’était autre que la forêt.

*Tient, c’est aujourd’hui ! Si j’allais lui rendre visite ?... oui, ça me changera un peu et puis j’ai quelque chose à faire là-bas.*

Tout compte fait, il trouva une occupation pour la journée. Il ouvrit donc la porte grinçante de sa porte et sortie en prenant au passage sa besace et sa faux, on pouvait faire de mauvaise rencontre. Ses pas résonnèrent dans les couloirs de l’entre jusqu’à l’entrée où il dût faire quelques signes de la main pour déplacer le rocher et atteindre l’extérieur. Il fois dehors, Oni prit une grande inspiration d’air frais, c’était bon, il était réveillé, ou tout du moins, comme d’habitude. Il commença à enchainer les pas, partant dans une direction précise ; pendant le voyage, il n’eut pas d’embuche, seulement quelques villageois le croisèrent mais reconnaissant sa cape, n’osèrent pas l’approcher et avaient tendance à les contourner de loin. Sale être primaires, comme si les membres de l’Akatsuki tuer tout sur leur passage… quoique certain le faisait.

Au bout d’une petite heure il arriva enfin au porte d’un village, sur le dessus de celles-ci, il pouvait lire depuis sa cachette, en lettre gravée dans la pierre : « Konoha ». Que de souvenir surgirent dans les pensées du nuke-nin, et dire que c’était là qu’il avait fait toutes ses études. Il porta son regard sur les sentinelles qui gardait les portes du haut de leur tourelles et attendit le moment propice avant de s’élancer vers le mur et se coller à celui-ci ; puis il commença à longer le mur sur la gauche jusqu’à arriver ç une fissure sur le mur, ou plutôt sur la peinture. Retrouvant son repère, il sauta par-dessus le mur lorsque les gardes regardaient ailleurs et se retrouva dans un cimetière. A partir de là, il était vraiment en territoire ennemis. Il enleva son chapeau en respect envers les morts et chercha un tombe avant de s’arrêter devant l’une d’elle, une petite tombe délaissé et vieillit par le temps et recouvert de lierre.

"Bonjours Ojii-san, c’est l’anniversaire de ton décès aujourd’hui et comme chaque année je me tus à venir pour te le fêter…"

Onitsuki ouvrit son sac et en sortit une jacinthe de son sac et la posa sur la tombe avant de s’agenouiller devant et prier en joignant les mains ; oui même les criminelles pouvaient avoir un peu de respect envers les morts. Oni avait les yeux fermaient mais l’oreille au aguets, termina vite son rituel pour retrouver la vue et s’assit en tailleur devant la tombe.

"Ça fait un moment que je n’étais pas venu ici, ça a changé en un an… Il parait même qu’il y aurait un nouveau Hokage, je me demande si… oh ! Tu m’écoute Ossan ?! Pff les esprits… Tu pourrais demander si ton petit fils va bien… Oui je vais bien =_="

Le mort en question était le grand-père qui s’était occupé d’Onitsuki lorsqu’il s’était enfuis de Kumo, celui-ci avait considéré le vieille homme comme son vrai grand-père et avait été fortement affecté par sa mort ; une des raisons de sa désertassions d’ailleurs. Onitsuki croyait aux esprits et yôkai, lui-même en portant un en son sein, il était évidant qu’il en gardait certaines croyances. Il arrivait souvent qu’il parle tout seul à un arbre ou autre chose, car il ressentait les résidus de chakra que les morts et yôkai laissaient derrières eux. Souvent on le prenait pour un fou. Il se releva, vérifiant d’abord si personne ne pouvait le voir lorsqu’il allait sortir de derrière la pierre tombale qu’il redressa un peu. Puis il repartit par le même chemin qu’à l’allée sans laisser de trace derrière lui à part une fleur.

Il rejoignit la forêt rapidement, part le même stratagème et commença à rejoindre la grotte mais en passant par un autre chemin, un plus beau et spectaculaire : « la Vallée de la fin », un lieu où une grande cascade naissant entre deux statues majestueuse, venait s’écraser dans un immense lac. Il s’avança vers le lac, regardant un moment son reflet, et le traversa en courant sur l’eau afin de ne pas gaspiller trop de chakra, soudain, en plein milieu du lac il s’arrêta, quelque chose ou quelqu’un était pas loin, il regarda en l’air en direction de la statue du premier Hokage et vit une silhouette se dessiner dans le contre jour. Il continua sa traversé puis sauta sur les rocher jusqu’à atteindre le haut de la statue, là, il croisa le regard d’un jeune homme aux cheveux blé. Onitsuki prit un air soulagé, ce n’était qu’un…

"Jinjuuriki… Quel surprise d’en voir un !... Seul et loin de tout..."