Akayaru Nezu Aspirant Ninja de Kumo
Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 15/01/2010
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| Sujet: La Sortie du Rêve 2010-01-30, 19:33 | |
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Le pays des rêves est un endroit magique que chacun d'entre nous peut visiter, c'est un endroit ou nos désirs les plus fous peuvent se réalisent, au pays des rêves on peut voler dans les airs, on peut être entourer par tout ceux que l'on aime. On peut être ninja , genin , chuunin et même Kage. Au pays des rêves on montre notre vrai personne et même celle que l'on souhaiterai devenir on peut, s'imaginer comme on le désire. Pour ma part ce n'était pas un rêve, mais plutôt le long chemin qui mène au paradis. Là où je me trouvais, il n'y avait ni peine, ni souffrance ; ni tristesse, ni solitude, tout était parfait. Mon corps ne ressentait aucune douleur, toutes mes blessures avaient extraordinairement disparue. "Sérénité" c'est le mot que j'aurais employé pour décrire ce mirage convoité. Je me trouvais au beau milieu d'une vallée parsemée de fleurs multicolores, de fontaine et d'animaux de toutes sortes. Les nuages mauves laissaient s'échapper de leur mousse les rayons du soleil.
Tout à coup je m'immobilisas en plein milieu de la voie. C'était la voix d'Amami, elle avait besoin de moi, je ne pouvais pas partir, ce n'était pas mon heure. Je fis demi-tour et me mit à courir aussi vite que je le pouvais dans l'autre direction. Je m'accrochais alors à la vie. étrangement mes plaie revenais peu à peu, la douleur revenait et les élancements dans mes jambes m'empêchaient de continuer. Retourner vers la lumière ? Jamais ! Abandonnée? cette solution n'avait même pas effleuré mon esprit. Le ciel bleu s'assombris rapidement, des nuages gris se dessinaient et l'orage se mit à gronder. Je m'écoulas au sol semblable à un vulgaire pantin.
Soudain mes pupilles s'ouvrirent. Je me redressais à une vitesse fulgurante, le visage décomposé et plein de sueur. Je passais mes mains dans mes cheveux et palpais mes joues pour m'assurer que ce n'était pas un rêve ou une autre illusion. Alors que je contemplais la pièce, mon regard fut attiré par une présence, une présence qui semblait attendre mon réveille. Peu importe, ma sœur ne se trouvait pas dans la chambre qui semblait être une chambre d'hôpital.
Ou est Amami?
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! Hj: Excuse moi pour le Court Rp Manque D'inspi =/ Je ferais mieux au prochain ! |
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Ilyena Raï Civil
Nombre de messages : 361 Age : 34 Village : Kumo Date d'inscription : 04/06/2008
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| Sujet: Re: La Sortie du Rêve 2010-02-01, 00:43 | |
| Je m'étais endormie entre temps. Saleté de Morphée, il avait profité du fait que j'avais abaissé ma garde pour se faufiler dans la chambre, et me toucher de sa fleur de pavot. Installée comme j'étais, je n'avais pas fait long feu avant de ressembler à une masse ronflante. Ma respiration était lente, régulière, mais mes paupières étaient secouées par de fins soubresauts. Forcément, j'étais en plein rêve, ou plutôt délire à défaut de pouvoir qualifier cela de cauchemar. Il avait des corbeaux, par dizaine tout autour de moi, me fixant de leurs yeux rougeâtre. Et au sol, de magnifiques roses noires qui eurent aussitôt fait de se transformer en ronces. Pieds nus, je sentais la douleur remonter le long de mes jambes tandis que les plantes s'enroulaient autour, plantant la moindre de leur épine dans ma chair. Je voulais crier, me débattre, me jeter en arrière, mais mon corps ne me répondait plus. J'étais impuissante, comme en proie à un puissant genjutsu, à ne savoir que faire. Il y avait aussi des hommes tout autour, prononçant sans cesse des incantations dans un bourdonnement grotesque. Un putain de rituel vaudou, et j'étais la chèvre blanche. L'un d'entre eux, très grand et le visage encapuchonné, s'approcha de moi en une démarche lente et insistante. Ce ne fut qu'au dernier moment que je m'aperçus du long couteau qu'il détenait dans sa main droite, voir même une épée courte. La lumière brulante du soleil vint se refléter sur la lame, m'aveuglant momentanément.
Mes yeux se rouvrirent, tandis qu'une infirmière était penchée sur moi. Le plafonnier venait tout juste d'être allumé, ce qui expliquait mon réveil soudain. Un fin sourire était gravé sur ses lèvres, l'amusement de me voir ainsi relâchée certainement. Elle m'informa de l'état de santé des deux jeunes personnes que j'avais ramené, et que l'homme n'allait pas tardé à être transporté ici. Je la remerciais d'un signe de tête, puis me mis debout, face à la fenêtre. Le ciel s'était dégagé durant mon sommeil, laissant place à une lune presque pleine arrosant les environs de ses rayons blafards. Combien de temps avais-je dormi ? J’avais perdu toute notion du temps, déboussolée par ce rêve idiot qui faisait encore battre mon cœur à tout rompre, et d’une sieste qui m’abrutissait constamment.
Au bout de quelques minutes, la porte s'ouvrit de nouveau, laissant passer le lit dans lequel l'inconnu était allongé, inconscient. Une fois qu'il fut mis en place, les médecins quittèrent la pièce comme si ne rien était. Il n'était plus en danger, même s'il allait devoir rester là quelques jours. Je n'avais qu'à veiller dessus, ou plutôt rester là jusqu'à son éveil afin de poser les quelques questions qui s'agitaient dans ma tête. Les bras dans le dos, les épaules accolées à la monture de la fenêtre, je l'observais reprendre doucement connaissance. Lorsque ce fut chose faite en cette heure si avancée de la nuit, il parla. Au moins, je savais qu'il était éveillé et en mesure de communiquer sans avoir à lui sauter dessus. Je m'approchai en deux pas feutrés du rebord du lit, puis pris place à ses cotés après avoir tiré une chaise. "Amami ? La personne avec qui tu étais toute à l'heure je suppose... Dans la chambre à coté, elle va bien rassure toi. Elle a juste besoin d'un peu de repos." Mon ton se voulait rassurant une fois de plus, paniquer dans son état n'était pas une bonne chose. Non pas que je m'inquiétais forcément de cet inconnu, mais j'avais besoin de savoir quelques trucs, et sa sécurité au sein du village était de mon ressort et surtout de ma responsabilité. "Et toi. Comment tu t'appelles ?" Je pris une courte pause, afin de lui laisser le temps d'avaler mes paroles et de prendre un peu mieux conscience, avant de poser la question qui me brûlait les lèvres depuis trop longtemps déjà. "Dis moi... J'ai besoin de savoir ce qu'il s'est passé dans le cimetière, tu pourrais éclairer ma chandelle ?" Ma voix n'avait rien de menaçant, et portait au contraire plus sur les tons suppliants. Il fallait que je sache si la sécurité du village était corrompue. |
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