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| Quand les grains de sable se jettent à l'eau [Pv Akira&Takara] | |
| Auteur | Message |
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Mujô Hinako Juunin de Kumo
Nombre de messages : 207 Age : 32 Date d'inscription : 21/11/2010
Fiche Ninja PV: (450/450) PC: (370/370)
| Sujet: Quand les grains de sable se jettent à l'eau [Pv Akira&Takara] 2010-12-08, 22:55 | |
| « Vous pouvez compter sur-moi. » Après s’être inclinée, la Jônin quitta les bureaux surveillés où travaillaient le Kage et son équipe. Finalement, elle commençait réellement à prendre ses fonctions. Certes, tout cela n’avait rien de bien palpitant : elle devait juste accueillir un riche marchand, – Makoto Yabuki – qui partait pour sa tournée commerciale, et valider les services des deux Kunoichi de Suna qui avaient pour rôle de l’accompagner. Il y avait mieux, comme tâche… Mais on ne la jugeait a priori pas tout à fait prête à affronter l’adversité. Elle ne pouvait que se plier aux instructions qu’on lui donnait, de toute façon.
La demoiselle descendit les escaliers rapidement, et, une fois dehors, déploya son ombrelle de bambou tissé. La pluie tombait durement et il faisait froid : l’hiver s’installait finalement. C’était bien dommage. Elle aurait préféré que l’automne reste éternellement : que la nature soit à jamais teintée de rouge et d’orange, que les feuilles ne cessent de valser avec les brises fraiches. Outre le fait que cela soit impossible, cela n’avait aucune importance. Rapidement, Hinako-san se glissait entre les gens qui peuplaient les rues, prenant garde à ce que son kimono ne se froisse pas. Au bout d’une bonne demi-heure de marche, elle était finalement parvenue aux immenses portes électriques du village de Kumo. Elle s’approcha d’un des gardes, qui semblait plus intéressé par ses atouts féminins que par son discours. Elle montra le bandeau accroché à son obi et prit la parole :
« Je viens chercher des missionnaires de Suna… Sont-ils arrivés ? » Visiblement, ce n’était pas le cas. Elle devrait les attendre encore un peu. D’un pas feutré, elle se glissa en dehors des limites du village, et scruta l’horizon. Le temps s’écoulait, s’égrainait même, sans que la Kunoichi ne puisse quitter son poste. Elle avait la terrible sensation de perdre son temps, et il était difficile pour elle de ne pas laisser son esprit vagabonder, fouiller dans sa mémoire, analyser des faits encore douloureux. Mais finalement, ce qui devait arriver arriva.
« Je pense qu’ils arrivent, misstinguette ! » La fière jeune femme lança un regard noir à l’énergumène qui s’était permis cette insolence puis, rapidement, trouva les trois silhouettes dans l’horizon. Il s'agissait d'un jeune homme séduisant aux yeux verts, d'une jeune et jolie Kunoichi et d'un homme d'âge moyen, gras. Le marchand, sans nul doute, était l’individu un peu bedonnant à l’air purement désagréable, dont le physique disgracieux était irritant. Mais on n’acceptait pas de remplir les missions à la tête du client, n’est-ce pas ? Elle franchit les quelque mètres qui les séparait et s’inclina –habitude sans doute liée à ses « origines ».
« Mujô Hinako, Jônin de Kumo. Je vous souhaite la bienvenue, et je vais vous tenir compagnie jusqu’à la fin, imminente, de votre mission. » Sans plus de formalité, les jeunes gens pénétrèrent l’enceinte de la ville, sous les remarques fortement désagréables du vieillard. Bien assez vite, ils parvinrent à l’hôtel où il allait séjourner le temps de ses affaires. Après des remerciements forcés, il imposa au commis de le conduire dans sa chambre et se sépara de ses escorteurs sans plus de sympathie. Mujô se mordit la lèvre et lâcha un énorme soupir. Quel goujat ! Elle détestait ce genre de comportement, et se sentait désormais passablement agacée. Elle aurait volontiers escaladé les marches et fichu une bonne pair de claques à ce malotru. Bien évidemment, elle n’en ferait rien… Cela risquait de compromettre les rapports commerciaux avec le pays du sable.
« Félicitations, votre mission a été menée à bien… Et j’imagine que ça n’a pas dû être de tout repos. Je pensais que cet homme allait au moins vous proposer ravitaillement… Enfin, si vous le souhaiter je peux vous présenter les lieux et vous offrir le couvert et le gît. A votre convenance. »
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| | | Kenjiro Akira Kazekage
Nombre de messages : 839 Village : Suna Date d'inscription : 15/09/2008
Fiche Ninja PV: (720/720) PC: (1039/1039)
| Sujet: Re: Quand les grains de sable se jettent à l'eau [Pv Akira&Takara] 2010-12-09, 16:03 | |
| Nous marchâmes à pas régulier pendant des jours et même si ce voyage avait semblé ne jamais se terminer, nous avions finalement eux la chance de rejoindre les terres du pays de la foudre vers lequel nous nous dirigions. Le village de Kumo était notre destination finale et même de merveilleux souvenirs émanaient de cet endroit, je devais dire que j'avais déjà hâte de retourner chez moi, bien à l'abri de tout ce froid qui commençait sérieusement à me geler les extrémités. Je n'étais pas habitué à de telles températures et même si j'avais à de nombreuses reprises subi un sort semblable, je n'avais encore aujourd'hui été incapable de m'y faire. Je n'étais pas fait pour ce genre de température, mais quand le kazekage me demandait de me rendre à un endroit bien spécifique, je m'y rendais sans rechigner, peu importe à quoi pouvait ressembler la situation dans laquelle je m'embarquais. Après tout, je n'étais pas un ninja d'élite pour rien et peu importe la situation, j'allais être capable de m'y faire, afin de mener à bien la mission qui m'avait été confiée. C'est donc en gardant pour moi cet inconfort que nous poursuivîmes notre chemin jusqu'aux portes du village de Kumo et comme cet endroit ne m'était pas inconnu, pour l'avoir visité à de nombreuses reprises dans le passé, j'avais pris les devants afin de montrer à tous la voie à suivre.
Après tout, on m'avait aussi désigné chef de cette expédition et en tant que tel, je devais de bien jouer mon rôle, malgré toutes les difficultés que cette dernière mission avait pu causés, car oui il y avait bien eu quelques complications qui avaient rendu cette quête un peu plus difficile qu'à l'habitude. Avec un tel énergumène à escorter, il ne fallait pas s'attendre à des merveilles, car de ses paroles irritantes, il n'avait cessé de ce plaindre tout au long du trajet de la lenteur de notre avancé et même si j'avais essayé de lui expliquer les raisons de ce ralentissement, il n'avait rien voulu entendre, enfermé dans une vision étroite de sa propre perception. Cet homme avait mis à rude épreuve nos nerfs et heureusement que j'avais été préparé à une telle bassesse d'esprit, sinon je serais devenus fou, car ses revendications ne cessaient de nous bombarder les oreilles, mais dans mon grand professionnalisme, j'avais tenté de répondre à chacune de ses questions avec le plus grand respect que je pouvais avoir pour un habitant du village caché du sable.
Même s'il n'était pas des plus facile à vivre, il méritait quand même mon respect que ce soit que pour le titre de citoyens de Suna qu'il pouvait porter lui aussi, tout comme moi. Mais heureusement pour nous, notre chemin allait bientôt trouvé une finale des plus intéressante, car une fois à Kumo, il allait pouvoir se concentrer sur les raisons qui l'avait poussé à ce rendre ici et nous, on allait être libéré de son emprise. Tentant de garder mon sang-froid encore un moment, j'enchainais les pas les uns après les autres et quand j'aperçus au loin les enceintes du village des nuages, un immense sourire apparut soudainement sur mes lèvres. Me retournant vers notre invité, je lui lançais, amicalement :
-Nous y sommes finalement.
Venant de laisser paraitre mon impatience, je me recentrais sur ce qui importait le plus et avançant toujours droit devant moi, nous nous rendîmes jusqu'aux portes, devant laquelle nous attendait une charmante kunochi qui se présenta aussitôt sans plus de formalité. Comme le voulait la coutume, je me présentais à mon tour.
-Akira Kenjiro, jonin de Suna. J'escorte cet homme ici présent.
Ne m'attardant pas davantage sur l'homme, je me permis d'accepter pour les autres la proposition de la femme et d'un pas déterminé à en finir une fois pour toutes, je suivis la dénommée Hinako jusqu'à un immeuble qui ressemblait fortement à un hôtel et une fois à l'intérieur, le vieil homme nous abandonna littéralement comme si nous n’étions rien. N'aimant pas sa façon de nous remercier, je m'interposais entre l'escalier et le vieil homme et d'un ton toujours aussi gentil et amical je lui dis:
-J'espère que vous avez aimé votre voyage.
Me repoussant du revers de la main tout en me dévisageant du regard, il monta à l'étape pour nous oublier un peu plus. Ne m'attardant pas davantage sur son cas, je retournais voir celle qui sut nous accueillir comme elle le devait et la remerciant, je lui envoyais un léger sourire, signe de mon appréciation, mais avant même de pouvoir reprendre la route pour retourner à Suna, la jeune femme nous offrit l'hospitalité et le couvert. Réfléchissant une seconde à sa proposition, je finissais par accepter son offre, car vu l'heure qu'il était, un peu de repos pour Takara et moi ne serait pas de refus. Étant envahi par la fatigue plus qu'autre chose, je m'approchais de la jeune dame et d'une main bienveillante, j'acceptais son offre.
-Le voyage fut très éprouvant et très long, alors ça serait une erreur de ma part de nous privée d'une telle hospitalité.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Quand les grains de sable se jettent à l'eau [Pv Akira&Takara] 2010-12-09, 18:09 | |
| Cette fois, le fait d’être en mission avec Kenjiro-san m’était totalement indifférent. Quand Gaara-sama me l’avait annoncé, je n’y avais même pas fait attention. C’est que mes pensées étaient déjà occupées par l’information qu’il m’avait donné un peu plus tôt. Nous devions escorter un marchand jusqu'à Kumo. Ce qu’il y avait de spécial, c’était le nom de ce marchand : Makoto Yabuki.
Dès que j’avais entendu ce nom, mes pensées s’étaient emballées. Makoto? Était-il dans la même famille que Makoto-kun, l’amour de mon enfance. Lui ressemblait-il? Je m’étais mise à imaginer à quoi ressemblerait Makoto-kun, s’il avait été encore en vie. En allant vers les portes du village, où devaient m’attendre Kenjiro-san et le marchand, je m’attendais à voir l’homme séduisant que j’imaginais en pensant à Makoto-kun adulte. C’était comme si j’allais enfin retrouver le garçon que j’avais tant aimé.
Ma déception en voyant l’homme que nous devions escorter fut immense. Il n’avait rien à voir avec ce que j’avais imaginé. Il était vieux, laid, bedonnant et dégageait une forte odeur, comme si cela faisait plusieurs jours qu’il ne s’était pas lavé. Malgré le premier choc, je m’accrochais encore à l’image du Makoto que j’avais tant aimé, mais mes dernières illusions furent brisées dès que le Makoto que j’avais devant les yeux eut ouvert la bouche.
- Ah bin c’est pas trop tôt!!! Sa fait une plombe que j’attends moi!!!
En plus de ses paroles si désagréables, que mon Makoto-kun à moi n’aurait jamais dit, l’homme avait une haleine dont la puanteur pouvait rivaliser avec l’odeur que le reste de son corps propageait. Kenjiro-san était déjà là et nous partîmes donc sans plus tarder.
Le voyage fut long et pénible, plus à cause des remarques incessantes de l’homme qu’à cause de la marche elle-même. Chaque réplique de l’homme était pour moi comme un coup de poing au cœur. Jamais le Makoto-kun que j’aimais n’aurait parlé ainsi. C’était une honte qu’un tel homme puisse porter le même nom que mon amour.
Enfin, après une interminable souffrance, nous arrivèrent en vue de Kumo. Aux portes du village nous attendais une jolie kunoichi. Elle ce présenta et j’en fis autant, après Kenjiro-san, tout en m’inclinant à mon tour.
-Amano Takara, chunnin de Suna. Enchanté de faire votre connaissance.
Elle nous conduisit jusqu’à ce qui semblait être un hôtel où le marchand pris congé de nous. Il éprouvait surement autant de joie d’être débarrasser de nous que je pouvais en éprouver d’être enfin loin de cette honte au nom Makoto. Je savais que nous devions repartir aussitôt en direction de Suna, mais j’aurais aimé pouvoir rester un peu plus longtemps dans ce village que je voyais pour la première fois de ma vie. Aussi fus-je ravie quand Kenjiro-san accepta l’offre de la charmante kunoichi de Kumo.
-J’adorerais vous avoir comme guide afin de découvrir ce village en charmante compagnie. Il est vrai que le voyage fut épuisant, mais il me tarde de découvrir les merveilles que doit receler ce village qui m’a l’air si charmant.
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| | | Mujô Hinako Juunin de Kumo
Nombre de messages : 207 Age : 32 Date d'inscription : 21/11/2010
Fiche Ninja PV: (450/450) PC: (370/370)
| Sujet: Re: Quand les grains de sable se jettent à l'eau [Pv Akira&Takara] 2010-12-09, 21:47 | |
| D’une voix de gorge profonde, Akira-san rompit le silence qui s’était installé entre les trois convives. Dans le hall de l’hôtel, ils avaient mollement –sauf pour l’un d’entre d’eux – regardé le marchand s’éclipser. De nature avenante, surtout élevée dans un milieu ou la politesse et l’apparence de l’élégance étaient de rigueur, Mujô Hinako avait proposé loisir et confort aux deux étrangers. Cela ne faisait plus réellement partie de sa mission, et elle n’avait pas franchement envie de passer du temps avec des inconnus alors qu’elle aurait aimé s’entraîner un peu plus. Malheureusement pour elle, ils avaient accepté. En fait, ils étaient terriblement fatigués et semblaient nécessite repos. Ce qui était compréhensible.
-J’adorerais vous avoir comme guide afin de découvrir ce village en charmante compagnie. Il est vrai que le voyage fut épuisant, mais il me tarde de découvrir les merveilles que doit receler ce village qui m’a l’air si charmant.
La Jônin sourit et s’inclina, remerciant ainsi la jeune fille pour la flopée de compliments qu’elle venait de lui adresser. Peut-être d’ailleurs cela était-il « trop » pour être réellement sincère, mais elle n’en avait cure. Elle n’escomptait ni sympathiser ni en dire plus que nécessaire, et ce même si elle faisait un gros effort, ces derniers temps, pour s’intéresser aux autres. Bref, elle fit coulisser la porte et invita ses deux hôtes à sortir. Une fois que ce petit monde fut dehors, elle prit une nouvelle fois la parole.
« Il n’est pas encore tard, mais j’imagine que vous devez avoir faim, non ? Je vais vous emmener là où l’on fabrique les meilleurs en-cas de Kumo. »
Elle ouvrit la marche et guida les deux individus dans la ville. Les rues se succédaient mais ne se ressemblaient pas : certaines étaient très peuplées, animées par des musiciens ambulants ou des acteurs, d’autres étaient désertes, tortueuses et sombres. Kumo, la ville de la pluie, des nuages, avait bien des aspects. Enfin. Bientôt, d’agréables volutes de fumées vinrent titiller les narines des trois guerriers, qui s’approchaient dangereusement du stand de collations.
« Servez-vous, c’est moi qui régale. Oh, j’oubliais, c’est à emporter. Je vais vous conduire autrepart, où nous serons sans doute plus tranquilles pour bavarder. »
Même si cette envie, de bavarder, elle ne l’avait pas du tout. En tout cas, lorsque les deux jeunes gens eurent commandé –ou non – elle les fit marcher encore un peu. Sans doute étaient-ils lassés de se déplacer de la sorte sous la pluie alors qu’ils crapahutaient depuis longtemps. Hélas sans doute, il n’y avait guère d’autres manières de se déplacer ici. De toute façon, ils n’étaient pas bien loin de là où la demoiselle voulait les conduire.
En effet, quelques courtes minutes de marche plus tard, l’impermanente équipe était arrivée à destination : un Tori marquait l’entrée d’une grande demeure de bois aux aspects traditionnels. Mujô s’inclina fébrilement et fit quelques pas, prenant soin de bien poser ses pieds sur le sol. Il était important de ne pas altérer la beauté du paysage, même s’il était autorisé de rester dans la cour.
« Voici les restes d’un sanctuaire qui n’est guère plus utilisé. Nous pouvons rester ici un peu. » La jeune femme aux cheveux d’or fit quelques pas et s’assied non loin de l’entrée. « Pensez-vous rester ici longtemps ? Malgré vos délicieuses remarques, Takara-san, je sais qu’il n’est pas forcément agréable pour des habitants de Suna de se retrouver ici. Il y a fort longtemps que je n’ai pas mis les pieds à Suna… Enfin. S’il y a des choses que je peux faire pour vous, n’hésitez pas. » La dernière fois qu’elle était allée à Suna, elle avait tourné le dos à ses équipiers. Elle s’était même violemment disputé avec Kuma-kun. Et au final, elle n’avait pas pu réellement profiter de son séjour là-bas. Même si elle y avait rencontré sa seule amie. Heureusement, sinon les souvenirs de ce voyage auraient juste été bons à jeter. Hinako-san se souvenait, vaguement, de la chaleur, de la sensation du sable contre sa peau. Ainsi, petit à petit, elle se perdait dans ses pensées. Plus les secondes passaient plus elle sombrait dans ses souvenir. Mais tout à coup, une présence juste derrière elle la fit sursauter. Elle réagit promptement, comme si elle avait été attaquée, et saisit entre ses doigts blafards un chaton qui crachait de colère.
« Oh… Un chaton... » Elle le lâcha, et, en voyant la mine contrariée de Takara-san, elle s’excusa. « Que voulez-vous faire jeunes gens ? Je peux vous faire visiter la ville, comme je vous l’ai déjà dit, mais vous n’avez pas choisi le bon jour... Il pl... » Quelque chose explosa, à l'intérieur du temple. Qui venait-il de se passer pour que le bois craque de la sorte ? Quelque chose s’était-il effondré ? Quelqu’un les espionnait-il ? Allait-on les attaquer ? Promptement, Mujô se redressa, sur la défensive.
« Je ne sais pas quel est votre niveau, mais je pense que vous devriez être prudents. Ce n'était absolument pas normal.»
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| | | Kenjiro Akira Kazekage
Nombre de messages : 839 Village : Suna Date d'inscription : 15/09/2008
Fiche Ninja PV: (720/720) PC: (1039/1039)
| Sujet: Re: Quand les grains de sable se jettent à l'eau [Pv Akira&Takara] 2010-12-09, 22:52 | |
| Après avoir écouté ce que ma consœur de Suna avait à dire, notre hôte nous proposa un petit gouté, mais lorsque je me rendis compte que celui-ci se trouvait à l'extérieur de cet hôtel, une mine de déception envahissait mes traits. Sous une telle température, je n'avais pas vraiment le goût de retourner à l'extérieur, mais comme son intention de nous garder bien au sec n'était pas chose essentielle chez elle, elle préféra nous faire faire le tour du propriétaire de ce village qu'était Kumo. Comparativement à Suna, il n'y avait pas grand-chose à envier à ce village où le froid s'était permis de prendre possession des lieux et même si quelques acteurs et musiciens avaient tenté de rendre le spectacle plus agréable, ils c'étaient avéré bien en dessous de ce que l'on pouvait retrouver au village caché du sable. N'étant nullement charmé par leurs tentatives, je suivis la jeune femme jusqu'à un stand sur lequel on pouvait trouver toutes sortes de petites gâteries.
M'en approchant dans le but d'examiner ce qu'il y avait de bon à manger, j'aperçus du coin de l'œil une petite galette que celle que j'avais aimée autrefois m'avait déjà faite goutée et ayant été grandement surpris par ce qu'elle m'avait fait découvert, j'avais décidé d'opter pour une valeur sûre. Après avoir sortie quelque ryos pour remercier le vendeur, je pris possession de mon bien et en prenant une bouchée, je fis envahis aussitôt par un doux arome qui me remémora quelques beaux souvenirs. Me perdant un instant dans ma tête, je laissais cet arome m'envahir complètement et plus elle prenait possession de mon être et plus je pouvais ressentir les sensations et sentiments que j'avais ressentis ce jour-là, lorsque sur un coup de tête, j'avais décidé de repousser mon retour à Suna pour aller dire un petit bonjour à l'être cher. Ces souvenirs semblaient si réels que je sentais son odeur caresser mes narines et de son amour qui émanait de son être, je puisais en elle la force de vivre. C'était un moment si merveilleux, mais comme tout moment aussi merveilleux qu'il pouvait l'être, il se devait d'y avoir une fin et ça arriva lorsqu'une goûte de pluie glaciale atteignit ma peau et précédé d'un grand frisson, tout mon être se raidissait pour ne laisser paraitre qu'un statut immobile.
Demeurant ainsi pendant quelques secondes, je réussissais à reprendre mes esprits et faisant comme si rien n'était arrivé, je pris une seconde bouchée de mon repas pour ensuite aller rejoindre Hinako qui m'avait devancé quelque peu. Marchant à ses côtés, une certaine hâte d'arriver à destination commençait à me ronger profondément, car de cette pluie glaciale qui ne cessait de m'importuner, je commençais vraiment à en avoir marre. Je n'étais pas une personne qui avait l'habitude de laisser paraitre mes émotions et en tant que ninja, c'était plutôt une bonne chose. Continuant de ne rien laisser paraitre, je ne lâchais pas d'une semelle notre hôte et lorsque celle-ci pénétra sur le terrain d'un ancien sanctuaire, une étrange sensation m'envahissait soudainement.
Amplis d'une inquiétude certaine, je ralentissais le pas comme si quelque chose me disait que je ne devais pas mettre le pied dans cet endroit. Laissant mon regard balayer les environs, je tentais de dénicher ce danger qui me rendait si inquiet, mais même après plusieurs secondes de recherche, rien ne parut suspect à mon regard expert. Ne baissant pas mon attention pour autant, je rejoignis Takara et Hinako qui s'étaient mises à l'abri à l'intérieur du vieux temple. Arrivant au moment même où Hinako entreprit la conversation, cette sensation de malaise s'intensifiait un peu plus et malgré les paroles que pouvait prononcer la kunochi, j'avais la tête ailleurs, comme obnubilé par quelque chose de plus grand, de plus dangereux. Nous n'étions pas en sécurité ici et je le ressentais, bien et avant même que la ninja de kumo puisse poursuivre, j'ajoutais :
-Nous ne devrions pas être ici.
Mon instinct de jonin me disait exactement la même chose et même si les deux kunochis n'avaient pas semblé ressentir ce danger, je m'en inquiétais malgré tout. Voyant Yuko chan dans la pénombre, je m'en préoccupais pas particulièrement, mais quand celle-ci fit sursauter la ninja de kumo, je rappelais à l'ordre Takara, à qui cet animal appartenait.
-Takara chan, occupe-toi de Yuko chan.
En ajoutant un peu plus, Hinako poursuivait sur ma lancée, mais elle n'eut pas le temps de parler bien longtemps qu'une explosion retentissait sur les parois fragilisées du temple. Laissant tomber du plafond beaucoup trop de poussière, j'empoignais sans perdre une seconde mon katana et me positionnant défensivement, j'attendais de voir si quelque chose ou quelqu'un allait finir par se montrer. Laissant retomber la poussière, rien ni personne ne fit son apparition dans le couloir principal du temple. Voulant en avoir le coeur net, je me précipitais dans ce couloir disparaissant dans la pénombre. Ma voix se fit entendre par la suite, invitant les deux kunochi à m'attendre. Après avoir entendu cette voix, plus aucun bruit ne se fit entendre, rendant la scène encore plus sinistre. Pour ma part, je m'étais dissimulé contre un mur, caché dans la noirceur de la pièce, analysant le moindre son que mes oreilles pourraient capter.
Si danger il y avait, j'allais être en mesure de le déterminer et de régler le problème sur le chan, mais dans cette noirceur, je n'y voyais pas grand-chose. C'est donc dans l'objectif de voir ce qui s'y cachait que j'appelais à moi mon ami de toujours, Saburenko. Après avoir invoqué le petit félin, je lui demandais de faire le tour des lieux pour dénicher un danger potentiel. Voyant bien là l'importance de la situation, Saburenko prit un air sérieux et parti à la recherche de ce que je venais de lui demander. Attendant son retour, je me repositionnais contre le mur, gardant tout mes sens en alertent.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Quand les grains de sable se jettent à l'eau [Pv Akira&Takara] 2010-12-10, 23:07 | |
| La jeune shinobi du pays de la foudre n’avait pas vraiment l’air d’apprécier sa mission. Cela n’avait bien sûr aucune importance puisque, en tant que ninjas, il était de notre devoir d’obéir aux ordres sans rechigner. Si je n’acceptais que les missions qui me faisaient plaisir, je n’en aurais que très peu à mon inventaire. Laissant couler ce détail insignifiant, je suivis la jeune femme à travers les rues de Kumo tout en essayant de profiter du paysage, le Makoto-kun de ma jeunesse n’ayant pas encore tout à fait quitté mes pensées.
Elle nous conduisit vers un petit stand qui vendait toutes sortes de collations qui semblaient aussi délicieuses les unes que les autres. Au hasard, je choisis un petit gâteau qui semblait très appétissant. Je pris une première bouchée tout de suite et je regrettai amèrement mon choix. J’ignorais ce que contenait ce gâteau, mais le gout était horrible. Comme Kenjiro-san et hinako-san ne semblaient pas m’avoir attendu, je me précipitai pour les rattraper. La kumaienne nous conduisit jusqu’à un temple qui tombait en ruine et s’assit près de l’entrée.
-Pensez-vous rester ici longtemps? Malgré vos délicieuses remarques, Takara-san, je sais qu’il n’est pas forcément agréable pour des habitants de Suna de se retrouver ici. Il y a fort longtemps que je n’ai pas mis les pieds à Suna… Enfin. S’il y a des choses que je peux faire pour vous, n’hésitez pas.
Elle disait vrai. La plupart des Sunaiens devaient détester ce froid et cette pluie. Jetant un regard à Kenjiro-san, je vis que lui-même ne semblait pas vraiment apprécier le climat de ce pays. Moi, au contraire, j’en raffolais. Je n’avais jamais l’occasion d’être sous la pluie dans le désert de mon village natal, mais j’aimais la pluie. En tant qu’utilisatrice de suiton, je savais apprécier l’eau à sa juste valeur et ni le froid ni le peu d’enthousiasme de mes deux compagnons n’allaient m’empêcher d’en profiter. Cependant, si j’avais dit à Hinako-san que j’aimais ce climat, elle aurait risqué de me demander pourquoi et je n’aimais pas parler de mon lien avec l’eau. Je choisis donc de ne pas relever cette remarque et me contentai de répondre à la question qu’elle avait posée.
-J’aimerais pouvoir dire que nous resterons un moment, mais nous devons nous hâter de retourner à Suna, aussi partiront-nous des demain matin.
Soudain, la Kunoichi se retourna et agrippa Yuko-chan, qui s’était peut-être un peu trop approché à son goût. Cela ne me plut pas, mais c’est la remarque de Kenjiro-san qui m’offusqua le plus.
-Takara chan, occupe-toi de Yuko chan.
Comme tous les autres, Kanjiro-san ne comprenais rien à la relation que j’avais avec Yuko-chan. Elle n’était pas un animal de compagnie à qui on donne des ordres et que l’on oublie quand cela nous arrange. C’était mon amie, ma seule amie. Elle m’avait choisi et me suivait où que j’aille, que cela me plaise ou non. Elle n’était pas ma propriété, mais un être à part entière. Je n’avais aucun droit de lui dire où aller et si elle voulait s’approcher de la kunoichi de Kumo, elle en avait tout à fait le droit. Je ne l’en empêcherais pas.
Faisant comme si de rien ne s’était passé, Hinako-san reprit la parole, mais elle fut bientôt interrompue par un bruit d’explosion qui se fit entendre depuis l’intérieur du temple. Aussitôt, Kenjiro-san empoigna son arme et nous dit de rester où nous étions avant d’entrer prudemment dans le temple.
J’avais beau essayer de voir ce qui se passait, la noirceur qui régnait à l’intérieur était impénétrable. En entendant Kenjiro-san utiliser une technique, je me dis qu’il avait du trouver quelque chose et je tendis l’oreille. Soudain, Yuko-chan se précipita à l’intérieur. Comme je n’entendais plus aucuns bruits, je me permis d’entrer, en étant le plus possible sur mes gardes. Empoignant un kunai, je m’enfonçai un peu vers les profondeurs du temple. Je pris tranquillement vers la gauche, puisque l’explosion semblait venir de cette direction.
Je devais avoir parcouru environ deux mètres quand je vis soudainement une paire d’yeux verts qui me regardaient en reflétant le peu de lumière qui entrait dans le temple par la porte et les quelques petits trous que le temps avait laissés dans la toiture. Pendant une seconde, je crus avoir trouvé celui qui avait causé l’explosion, mais, en regardant de plus près, je m’aperçue qu’il s’agissait du petit tigre de Kenjiro-san, qui fut bientôt rejoint par la petite Yuko-chan.
Reculant d’un pas pour m’adosser au mur du temple, je décidai de laisser le soin aux deux félins de chercher la source de l’explosion. Cherchant à tâtons un creux dans le mur où je pourrais me glisser afin de passer inaperçue, je mis la main sur une chose étrange. Tournant la tête vers cette chose poilue que je venais de toucher, mes yeux, qui s’étaient quelque peu habitués à l’obscurité ambiante, se posèrent sur une silhouette humaine.
Reculant quelque peu afin de m’éloigner de ce que je croyais être un ennemi, je regardai plus en détail la silhouette. Heureusement que personne n’avait vu ma réaction, car j’en aurais éprouvé une certaine honte. Il s’agissait simplement d’une vieille armure de samurai qui devait trainer dans ce temple depuis des lustres, en guise de décoration.
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| | | Mujô Hinako Juunin de Kumo
Nombre de messages : 207 Age : 32 Date d'inscription : 21/11/2010
Fiche Ninja PV: (450/450) PC: (370/370)
| Sujet: Re: Quand les grains de sable se jettent à l'eau [Pv Akira&Takara] 2010-12-11, 16:05 | |
| La Kunoichi soupira. A peine avait-elle eu le temps de lâcher quelques mots à ses convives que ces derniers s’étaient précipités à l’intérieur. Franchement, ne leur avait on jamais appris que la prudence était quelque chose de vital ? Et si jamais on leur avait tendu un piège ? Si un quelconque personnage dangereux avait décidé de les faire entrer à l’intérieur pour les intoxiquer avec des fumées ? Non ? Ils n’y pensaient pas ? Cette insouciance avait le dont inné de l’agacer. Toujours sur ses gardes, elle entra à l’intérieur du sanctuaire dont le bois humide fumait désormais.
Une désagréable odeur de renfermé se combinait à la fumée, rendant l’air très irritant. Des vapeurs se répandaient, en volutes épaisses, irrégulières. Du regard, elle chercha les deux ninjas de Suna qui s’étaient terrés dans l’ombre. Peut-être n’étaient-ils pas si inconscients que ça, finalement… ? Mujô fit quelques pas, lentement. Ce fut pour elle l’occasion de voir qu’un nouveau protagoniste s’était a priori lié à leur aventure : un tigre escaladait les vestiges du temple, suivi de très près par le chat qu’elle avait empoigné quelques instants plus tôt. « J’ignorais que les mystérieux assassins de Suna avaient comme particularité de se lier d’amitié avec de si adorables bestioles.. . »avait-elle lâché dans un souffle, plus intriguée qu’ironique.
Pourquoi diable avait-on maltraité ce vieux temple, où régnaient, paisibles, les souvenirs de rituels ? Où se tenait jusqu’alors une pureté rare ? Chacun d’entre eux venait d’achever de souiller ce sol, piétinant allègrement les croyances d’autrui. C’était lamentable, et triste à la fois. Hinako-san serra la mâchoire, effleurant du bout des doigts le pilier central qui était entièrement calciné. Et puis, brusquement, la porte par laquelle tous trois étaient entrés se ferma violemment. Ils étaient pris au piège. Si on ne tenait pas compte du fait que le plafond ait été détruit, bien sûr. des pleurs, sortis de nulle part, vinrent parfaire à cette ambiance tendue. Elle avait eu raison ; on leur avait tendu un piège.
C'était un petit garçon, qui pleurait. Il était apparu, derrière le pilier central, en haillons. Intriguée, la jeune femme s’approcha de lui, s’accroupit même à son niveau. « Qu’est-ce qui ne va pas mon petit ? Tu es tombé, pour apparaître d’un coup… ?» elle posa, dans un geste presque maternel, sa main contre son front. «Ou tu n’es pas un enfant ? » Alors que le morveux, dont les joues étaient humides de larmes, la regardait avec peur, elle lui asséna un violent coup de poing. « Pouf » fut le bruit qu’il fit en se dissipant en un nuage de fumée. Derrière-elle, un homme –beaucoup plus grand qu’elle- la saisit, plaçant sous sa gorge un kunai. « Si tu bouges, je te saigne, salope. » L’insulte la fit tiquer, mais elle ne bougea pas. Pour être plus précis : elle ne réagit pas. Elle ne semblait pas avoir peur, pas être en colère. Un autre homme tomba littéralement du ciel, se tenant face à Akira.
« Alors, ça fait quoi de se sentir piéger, merdeux ? On tient votre marchand, si vous faites un geste, on la crève… héhé, on se sent pas trop misérable, de se faire voler son précieux alors qu’on arrive au but ? Quand je pense qu’on vous suit depuis votre départ de Suna… Et que vous avez rien vu ! Vous êtes vraiment cons, toi et ta copine… D’ailleurs elle est pas là ? »
La jônin de Kumo soupira, ce qui lui valut une pression un peu plus forte. Elle avait presque oublié qu’elle était menacée… Enfin. Elle ne comprenait pas vraiment ce qui se passait, ni qui étaient ces types. La prenaient-ils pour le marchand ? Pensaient-ils vraiment être menaçants ? Et surtout, n’avaient-ils pas vu Takara-san, prostrée dans un coin du temple ?
« Enfin peu importe, si vous la voulez en vie, donnez nous 10.000 Ryôs, ce soir, sur la colline du paratonnerre ! »
L’homme qui la tenait sauta par l’ouverture au plafond, tandis que des gaz toxiques s’échappèrent des quatre coins de la pièce. Une demi-seconde plus tard, le même homme se retrouva au sol, au pied de son chef.
« Outre mon immense respect… Vous êtes complètement cons, ou vous le faites exprès ? »
Hinako, elle, venait de redescendre, se plaçant aux côtés de son homologue Sunaien. Mieux vallait se méfier et ne pas leur signaler la présence de Takara-san, s’ils ne l’avaient vraiment pas vue. D’autre part, s’ils jouaient les débiles et qu’ils ne l’étaient pas, les trois ninjas d’élite risquaient leur vie. Cela dit, peut-être quelqu’un avait-il réellement enlevé le marchand,qu'ils avaient laissé à l'hôtel quelques instants plus tôt ?
« Parce que lancer des gaz toxiques quand le plafond est ouvert, c’est moyen. Et je ne suis pas une habitante de Suna. » - Spoiler:
HRP : Comme on a décidé de ne pas faire intervenir un PNJ, s'il vous plaît, faites moi vivre ces boulets et faites en ce que vous voulez ! Prenez-en le rôle à chaque fois que c'est à vous d'écrire... Comme c'est ton tour Akiki, choisis donc s'il bluff ou pas, s'il est fort ou pas, si tu veux qu'on se batte ou pas... Toussa toussa XD
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| | | Kenjiro Akira Kazekage
Nombre de messages : 839 Village : Suna Date d'inscription : 15/09/2008
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| Sujet: Re: Quand les grains de sable se jettent à l'eau [Pv Akira&Takara] 2010-12-12, 08:15 | |
| Adossé contre mon mur, j’attendais les observations de mon ami félin, mais celui-ci avait décidé d’allonger sa promenade un peu plus longtemps et malgré l’importance de la situation, il avait trouvé le moyen de jouer. De plus, il avait trouvé pointure à son pied puisque quelque instant plus tôt, Yuko-chan avait rejoint son nouvel ami. Loin de l’aider, Saburenko, avait été quelque peu distrait par l’arrivée de l’animal de compagnie de ma partenaire de Suna et cela avait faillis lui couter le dévoilement de sa position face à l’ennemis. Avant même que les deux félins eussent le moindre sentiment d’être observés par un possible regard ennemi, j’avais déniché la cachette de nos amis et comme des amateurs, ceux-ci n’avaient pas trouvé nécessaire de cacher leur moindre intention meurtrière et leur chakra pouvait se ressentir à des miles à la ronde. Qui étaient-ils donc pour ainsi s’opposer à un groupe de ninja pour lequel l’expérience et les compétences avaient été démontrées depuis bien des années déjà?
Mise à part Takara qui ne correspondait pas à cette description que je venais de faire, Hinako et moi étions des jonins de rang. En ce qui me concernait, j’avais depuis longtemps dépassé la puissance d’un simple jonin de base et je pouvais dire sans avoir peur que j’étais un adversaire assez redoutable ou mon expérience et mon talent pouvait rivaliser avec les plus grands ninjas de ce monde, mais le moment n’était pas au gonflement de mon égo, mais bien à l’éradication de la menace qui nous menaçait depuis un moment déjà. Ne voulant pas leur permettre l’initiative, je me permis de réagir promptement et avant même qu’ils ne puissent refermé leur piège sur nous, j’avais exécuté une série de mudras qui avait permis de substituer ma place avec une parfaite copie de moi-même et disparaissant dans la brume, je pris une nouvelle position, beaucoup plus en hauteur, afin de pouvoir prendre par surprise mes adversaires, mais avant que je n’aie pu faire quoi que se soit, Hinako avait décidé d’avancer à son tour dans le temple et commentant l’apparition de Saburenko, elle avait permis à l’ennemi de déceler encore plus facilement sa position.
Pour une jonin, elle avait été négligente sur ce coup-là, mais il était trop tard pour avoir des regrets puisqu’aussitôt après sa première incartade, elle fit une seconde erreur en déclenchant un nouveau piège qui scella la pièce en quelque seconde seulement, nous laissant comme seule sortie possible le toit ravagé par les années. Espérant de tout cœur que la kunochi avait mis fin à sa série d’erreurs répétées, je jetais un cœur d’œil au dernier endroit où j’avais vue Takara et de mes simples yeux, je ne réussissais pas à la dénicher, mais en temps que ninja de haut niveau, j’avais d’autres façons de savoir où pouvait se cacher ceux qui voulaient se soustraire à mon regard et utilisant l’émanation de son propre chakra, je réussis à la retrouvé, bien caché dans un endroit qui aurait pu permettre à n’importe qui de fuir les griffes inexpérimentées des ennemis qui nous avaient attaqués.
Voyant dans sa manière d’agir un peu de lâcheté, je me recentrais sur ces deux guignols qui se prenaient pour des ninjas et préférant analyser les vraies capacités de nos invités, je demeurais camouflé, prenant bien soins de limiter l’émanation de mon chakra. Je fusionnais avec l’environnement pour ne permettre à l’ennemi que de ressentir Hinako et Takara, mais fallait-il tout d’abord que ceux-ci soient en mesure de déterminer leur position. Il fallait avouer qu’en ce qui concernait la kunochi de Kumo, sa position avait été dévoilée depuis le début et les ennemis avaient toutes les cartes en main pour lui mettre la main dessus. Tout ce qui leur restait à faire était de lui tomber dessus et c’est exactement ce que l’un d’eux fit lorsque pris de pitié par un jeune enfant en pleur, elle se fit capturée kunai sous la gorge.
Pathétique, je ne pouvais pas croire qu’elle s’était faite avoir aussi facilement et pendant que je regardais cette scène désolante, le second ennemi que mes capacités avait ressentis se laissa tomber devant mon deuxième moi et proclamant un discours ni queue ni tête, il me quémanda une prime de 10000 ryos pour revoir en vie le marchand que l’on c’était efforcé de supporté pendant tout le trajet. N’ayant aucunement l’intention de lui remettre une telle somme, j’avais déjà en tête d’exterminer les deux ninjas sans plus attendre, mais ils mirent un frein à mon ardeur lorsqu’ils envoyèrent dans la pièce une bombe toxique. Sachant très bien que Saburenko et Takara chan étaient enfermés dans cette pièce, je me devais de réagir rapidement et sans même réfléchir une seconde, j’ordonnais à mon clone de disperser les vapeurs toxiques, afin de protéger ceux que je voulais protéger. Exécutant sur le champ mon ordre, il balança dans la pièce un courant d’air d’une très grande puissance et le dirigeant vers le toit, il expulsa du même fait l’air toxique, rendant l’air beaucoup plus respirable.
Après avoir sauvé Takara chan et Saburenko, ainsi de la kunochi de Kumo et Yuko-chan, je dévoilais ma position, mais ma vitesse d’exécution fut telle que ma première cible ne vit rien arrivé. En un clignement d’yeux seulement, deux piques de pierre étaient sorties du sol pour le pourfendre de toute leur puissance. Sous le choc de l’attaque, le corps de l’homme fit projeter sur un mur en piètre état qui s’écroula sur l’homme suite à sa vilaine chute. Content du résultat que je venais de voir, je me lançais sur le dernier ennemi toujours en vie et katana à la main, je fis pénétrer ma lame dans son épaule droite. Continuant mon avancer, je fis reculer l’homme jusqu’à un mur de pierre et l’adossant sur celui-ci, je l’immobilisais solidement en enfonçant un peu plus ma lame dans sa chair. Sourire sadique aux lèvres, je lui posais une seule et unique question :
-Qui êtes-vous??
Hésitant à me répondre, il lança un regard rapide à l’endroit où son ami était tombé et ne le voyant pas se relever, il décida de tout dévoiler, par peur pour sa vie probablement.
-Nous ne sommes que de simples brigands. On voulait se faire de l’argent facile tout simplement et lorsque nous vous avons vue, nous nous sommes dit que ça serait chose facile que de vous attaquer. On a donc inventé l’histoire que nous avions kidnappée votre marchant et tout. Je vous en pris, je veux ne pas mourir!!!!
Venant de me demander ma pitié, un sourire encore plus sadique s’afficha sur mon visage et n’ayant en tête que de lui enlever la vie pour ce qu’il avait osé nous faire subir, je décidais de laisser cette dernière volonté à celle qui avait fait tant d’erreurs depuis le commencement. Me retournant légèrement vers Hinako, je lui disais :
-Alors qu’est que l’on fait de lui Hinako-chan?
Ne voulant pas laisser Takara de côté, je voulais lui permettre de donner son avis sur la question elle aussi.
-Et toi Takara-chan, que penses-tu de ça?
Profitant de notre distraction pour nous rejoindre, Yuko et Saburenko, redescendit sur la terre ferme, retrouvant chacun leur propriétaire respectif.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Quand les grains de sable se jettent à l'eau [Pv Akira&Takara] 2010-12-12, 23:37 | |
| Je me demandais si la kunoichi de Kumo ne serait pas la véritable ennemie dans cette affaire. En effet, dès son entrée dans le temple, elle émit un commentaire en rapport avec les deux ''assassins'' de Suna! Qu'avait-elle voulu dire par là? Nous prenait-elle pour quelqu'un d'autre, ou avait-elle quelque chose contre tous les habitants de Suna. Il est vrai qu'elle avait mentionné un peu plus tôt que sa dernière visite dans mon village n'avait pas été des plus agréables. Que c'était-il donc passé pour qu'elle retienne une si mauvaise impression du désert de mon enfance?
Il semblait également que c'était elle qui avait déclenché la fermeture de la porte du temple, nous emprisonnant tous à l'intérieur. Elle était entrée dans le temple et s'était tout de suite dirigée vers le pilier central. C'est à l'instant même qu'elle touchait le pilier que la porte s'était refermé. Avait-elle actionné un mécanisme caché? et si oui, l'avait-elle fait exprès. C'était-elle, après tout, qui nous avait emmenés jusqu'à ce temple. Avait-elle planifié ce piège depuis le début?
Peu après, deux hommes étaient apparus dans le temple. Je trouvais d'ailleurs suspect la facilité avec laquelle la junnin s'était fait prendre. Même moi, qui ne suis chunnin que depuis peu, je ne serais pas tombé aussi facilement dans le piège. Si vraiment elle n'était pas de mèche avec les deux hommes, cela signifiait que les critères de montée en grade étaient beaucoup trop faibles comparés à ceux de Suna. En plus de la facilité avec laquelle elle s'était fait prendre, sa réaction me laissait perplexe. Elle n'avait pas paru surprise. Elle ne semblait d'ailleurs ni effrayée, ni en colère de s'être fait prendre au piège.
Mes soupçons me poussèrent à rester cachée là où je me trouvais. Les deux hommes ne semblaient pas avoir remarqué ma présence et, si elle disait quoi que ce soit, la kunoichi se trahirait. En restant caché je pouvais donc observer ce qui se passait tranquillement, sans avoir à me soucier de combattre les ennemis. Je n'avais évidement aucune intension d'aider la kumaienne et je savais que Kenjiro-san saurais très bien se défendre contre ces adversaires qui ne faisaient visiblement pas le poids contre mon arrogant sensei.
Après avoir proféré des menaces incohérentes et réclamé une importante somme contre la vie du vieux marchand bedonnant, ils tentèrent de s'échapper par le toit en répandant des gaz toxiques dans le temple. Aussitôt, je sentis le vent de mon sensei qui envoya sans effort le gaz hors du sanctuaire en ruine. Il passa alors à l'attaque. Il mit rapidement hors d'état de nuire le premier homme en utilisant une technique qu'il avait un jour utilisée contre moi lors d'un entrainement. Il s'en prit ensuite à l'autre homme et lui enfonça profondément son katana dans l'épaule avant de lui demander qui ils étaient.
Malgré la peur que l'on pouvait sentir dans sa voix, sa réponse ne me sembla pas très sincère. Ils avaient dit nous avoir suivis depuis Suna. Hors, de simples brigands ne se seraient pas donnés cette peine. Il aurait été bien plus simple de nous attaquer dans le désert, alors que nous étions tous deux fatigués par la marche et déconcentrés par les commentaires incessants du vieux puant. Ils n'auraient certainement pas attendu que nous soyons au beau milieu d'un village remplis de ninjas, accompagnés de l'un d'eux. Je doutais aussi que de simples brigands aient pris la peine de concocter un tel guet-appant.
Tout cela était vraiment étrange. Il y avait quelque chose qui clochait et je semblais être la seule à m'en être rendu compte. Kenjiro-san ne devait tout simplement pas s'être posé de questions. Face à un ennemi aussi ridicule, il avait foncé la tête baissée. Il avait beau me répéter que je n'arriverais jamais à le vaincre si je ne faisais qu'attaquer aveuglément, mais il n'était pas vraiment mieux sur ce point-là. Et Hinako-san elle? Était-elle de mèche avec ces deux guignols? Avait-elle vraiment quelque chose contre les Sunaiens au point de nous tendre un piège? Ou alors était-elle simplement aussi naïve et incompétente qu'elle en avait l'aire?
L'homme avait demandé pitié et je savais que Kenjiro-san n'avait aucunement l'intention de lui laisser la vie sauve. Cependant, à ma grande surprise, il demanda son avis à la jeune kunoichi de Kumo et le mien, du même coup. Je n'aimais pas que l'on tue sans raison et j'avais envie de sauver cet homme, mais je voulais laisser Hinako-san choisir. Peut-être se trahirait-elle en voulant un peu trop intensément sauver la vie de son complice. Je ne comprenais pas exactement ce qui se passait, mais je devais en avoir le cœur net. Je sortis donc de ma cachette pour m'avancer vers mon sensei et celle que je soupçonnais de trahison sans jamais quitter cette dernière des yeux. Ce n'était certes pas très discret, mais, comme j'étais la seule qui semblait avoir remarqué qu'elle agissait de façon étrange depuis le début de cette histoire, je devais faire comprendre à tous que, à mes yeux, ce n'était pas l'homme et son compagnon mort les véritables ennemis.
- Et bien pour ma part, cela à peu d'importance, que cet homme survive ou pas. Je laisse à Hinako-san le soin de décider de son sort. De mon côté, j'ai autre chose qui me préoccupe.
Alors que je finissais ma phrase, Yuko-chan vint me rejoindre. C'est alors que je me rappelai qu'elle avait grogné contre Hinako-san quelques instants plus tôt. J'avais d'abord cru qu'elle était simplement mécontente de la façon dont elle l'avait traité, mais je me demandais à présent si la petite chatonne n'avait pas fait preuve une fois de plus de son incroyable don à lire les intentions des gens. Peut-être avait-elle tout de suite vu que la shinobi avait l'intention de nous piéger. Ce que je n'arrivais toujours pas à comprendre, c'est pourquoi? Pourquoi Hinako-san aurait-elle agis de la sorte? Qu'espérait-elle accomplir en nous piégeant ainsi dans ce temple en ruines?
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| | | Mujô Hinako Juunin de Kumo
Nombre de messages : 207 Age : 32 Date d'inscription : 21/11/2010
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| Sujet: Re: Quand les grains de sable se jettent à l'eau [Pv Akira&Takara] 2010-12-13, 14:30 | |
| ♪ Thème musical ♪ Tout s’était passé à une vitesse hallucinante. A peine avait-elle prit le temps de faire choir son ‘agresseur’ que ce dernier s'était cruellement fait ôter la vie par Akira-san. Il s’était fait assassiner sans ménagement, tandis que le pourfendeur du pays du vent continuait ses attaques, immobilisant l’autre homme. Cette fois, Hinako-san était en colère. C’était la colère qui faisait palpiter son cœur, c’était la colère qui coulait à l’intérieur de ses veines. Elle s’agenouilla au sol, prêt de la dépouille du misérable : son sang coulait à flots, tâchant le parquet vieilli qui avait survécu à la technique usée plus tôt.
Comment pouvait-on autant mépriser la sacralité d’un lieu ? Cracher amèrement sur des vestiges d’une telle importance ? Le respect ne faisait-il pas partie des choses que l’on enseignait, à l’école ? Sans doute qu’à Suna, cette notion n’existait pas. C’était dramatique, révoltant, insultant. Mujô se sentait insultée par le comportement irréfléchi de ce puissant guerrier. Elle se releva lentement, fusillant du regard le premier responsable : le malotru qui pleurait pour avoir la vie sauve, se justifiant auprès de Kenjiro. Il n’avait pas l’air sincère. Comment avait-il pu inventer tout ça ?Coup du hasard ? Certainement pas. Mais cela ne semblait pas chagriner son tortionnaire outre mesure, qui malgré ses questions semblait avoir déjà choisi le sort de l’homme.
- Et bien pour ma part, cela à peu d'importance, que cet homme survive ou pas. Je laisse à Hinako-san le soin de décider de son sort. De mon côté, j'ai autre chose qui me préoccupe. Takara-san, elle, en revanche, semblait plus sceptique. Elle était sortie de l’ombre, se déplaçant avec une certaine élégance jusqu’à eux. La Jônin de Kumo ne comprit pas pourquoi, mais cette dernière semblait lui reprocher quelque chose. Du moins, son regard semblait-il le signifier. Elle se mordit la lèvre, tâchant de comprendre l’ampleur de ses mots. Quelque chose d’autre la préoccupait ? Et elle osait jeter une telle perfidie en la regardant droit dans les yeux ? Un éclair déchira le ciel, tandis que la pluie redoublait d'intensité.
« La vie est quelque chose de précieux… » lâcha-t-elle, glaciale, désignant du regard le cadavre. «Mais celle de cet énergumène m’importe peu. Il mériterait la mort rien que pour avoir souillé ce temple… Mais mon raisonnement ne tient pas vraiment la route puisque je ne désire pas vous tuer alors que vos affronts sont pires que les siens.» A son tour, elle lança un regard assassin à la jolie Chûnin, puis à son compagnon d’armes séduisant également. Elle était vraiment, vraiment remontée contre eux, même s'il elle tâchait de ne pas trop le faire sentir. Elle aurait aimé leur coller une paire de claques et les trainer dans la boue, les blesser en leur for intérieur juste pour qu'ils réalisent leur impolitesse. Mais cela n'était pas raisonnable. Toutefois, elle restait choquée qu'ils n'aient pas compris que sa passivité était fort bien justifiée, et qu'elle attendait la même de leur part… ! Ne leur avait-elle pas dit ? Ne pas dégrader les lieux ! Si seulement au lieu de foncer tête-baissée, comme des abrutis, ils avaient attendu un peu... Ils n'étaient pas chez eux, ici ! Allaient-ils par la suite lui reprocher leur propre inconscience ?
*Cependant quelque chose me turlupine. Il a dit qu’il avait inventé cette histoire, mais il était au courant pour le marchand... Drôle de coïncidence, d’autant plus que les échanges commerciaux entre nos contrées lointaines sont plutôt rares...* « Cesse donc de mentir et dis-nous la vérité ! » Le bandit semblait confus, et dans son regard passaient beaucoup d’informations. Il avait peur et il ne savait pas quoi dire. Il cachait quelque chose, à n’en pas douter. « Je vous ai dit la vérité, j’vous jure !!! Laissez-moi… » Il fondit en larmes. Pathétique. Mais il y avait quelque chose, Hinako y aurait mis sa main au feu. « … Bon, d’accord ! Hier soir, on était à la taverne , pas à Kumo… Et…. Et on a entendu deux types complètement ivres dire qu’ils allaient enlever le marchand de Suna aujourd’hui et demander une rançon… Puis ils se sont fait arrêter par des gens sous des capes ! Alors nous.. Comme on avait besoin d’argent, on s’est dit qu’il fallait suivre les gens de Suna et faire comme ils disaient, pour avoir de l’argent facile v’voyez… Putain… J’aurais jamais cru que ce con allait mourir !! »
Et bien voilà, quand il voulait, il pouvait être utile. Mujô se détourna des deux acolytes de Suna, et concentrant son chakkra, hissa la dépouille son épaule. Elle se déplaça jusqu’à la porte, qu’elle fit céder d’un coup de pied, et jeta le mort dehors. En voilà un qui cesserait de ternir les restes de ce sanctuaire. « Akira-san, quoi que vous fassiez de cet homme désormais inutile, faites–le à l’extérieur. » Mais restait encore à savoir qui étaient les hommes encapuchonnés. Étaient-ils des ninjas spéciaux, des traqueurs ? Ou d’autres brigands, plus dangereux encore ? « Sans doute devrions-nous retourner à l’hôtel. »
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| | | Kenjiro Akira Kazekage
Nombre de messages : 839 Village : Suna Date d'inscription : 15/09/2008
Fiche Ninja PV: (720/720) PC: (1039/1039)
| Sujet: Re: Quand les grains de sable se jettent à l'eau [Pv Akira&Takara] 2010-12-14, 16:16 | |
| Ma lame qui avait transpercé l'épaule du pauvre homme continuait de faire couler son sang sur le plancher de ce temple dans lequel on était entré pour se protéger de la pluie, mais quelque chose de bien plus intéressant que ces séances de bavardages nous étais arrivé et grâce à leur attaque, ils nous avaient permis de nous dégourdir les jambes un peu plus. Que de bonheur je devais avouer, puisqu'entre notre mission d'escorte et l'invitation de cette femme, rien de bien amusant ne s'était passé. Heureusement pour nous, ces criminels s'étaient chargés de nous changer les idées et ils avaient très bien joué leur rôle. J'aurais même voulu les féliciter pour leur jeu, car de tels comédiens, j'en avais que très rarement rencontré. L'un jouait très bien la mort et l'autre, qui avait décidé de jouer le trouillard, n'était pas pire n'on plus.
Ne voulant pas mettre fin à cette scène, je me permis de demeurer dans mon rôle de tortionnaire et jouant avec mon katana, je m'amusais à élargir sa blessure. Sous des avalanches de cris de douleurs, ma pauvre victime souffrait atrocement et pourtant, il continuait à s'entêter à vouloir garder cette version énigmatique de son histoire. C'était une erreur de sa part puisque même s'il espérait à une libération, sa vie était déjà vouée à une fin atroce, mais pour le moment, tant que nous n'avions pas été mis au courant de ce qui se passait réellement, sa vie allait lui être laissée, balançant à chaque instant entre la vie et la mort. Demeurant dans cette position de force, Takara se décida finalement à sortir de son trou et s'approchant de nous, elle répondit à la question que je leur avais posée précédemment. Ambivalente, elle ne savait pas sur quels pieds dansés et de ce son choix de punir l'hérétique, elle m'avait donné deux voies possibles. Ne voulant pas anéantir notre réputation de cœur de pierre, je me retournais vers l'homme sous mon emprise et d'une voix désolée, je lui disais:
-La dame a parlé. M'apprêtant à exécuter sa sentence, une autre voix féminine envahissait les lieux et de ses paroles, Hinako ne confirma que l'inévitable, mais terminant sa phrase, une certaine pointe malveillance me visa directement. Désignant mes affronts pires de ceux de ces bandits, je me sentis vexé tout à coup, car des actions que j'avais décidées plutôt, je n'avais été que l'investigateur de leur protection et malgré tout, elle me reprochait d'avoir souillé ce temple qu'elle semblait chérir énormément. N'ayant pas vraiment fait attention à la pureté de ce saint lieu, je n'avais que réagi instinctivement, afin de protéger les vies en jeu. Mais maintenant que le massacre avait été fait, ça ne servait rien de rechigner là-dessus, puisque pour le moment, le retour dans le passé n'était pas chose possible. Ne voulant pas nuire davantage aux relations entre Kumo et Suna, je me permis de lui laisser la vie un peu plus longtemps, jusqu'à son jugement final. Comme Hinako l'avait dit, le sol de ce saint temple avait été suffisamment souillé comme ça. M'apprêtant à lui redonner son bras ensanglanté, la juunin de Kumo questionna de nouveau l'homme de sa phrase exclamative.
Effectivement, même si ce qu'elle avait dit n'avait pas été formulé sous la forme d'une question, la jeune dame avait quand même invité l'homme à lui dire la vérité. Même si je connaissais celle-ci depuis un moment déjà, je voulais lui laisser une dernière chance pour dire toute la vérité. Mon clone avait été envoyé directement à l'hôtel, afin de voir comment se portait le marchand et comme je m'en étais douté depuis le début, rien n'était arrivé à celui-ci. Il était bien confortable dans sa chambre, dormant à point fermé. Ayant décidé de laisser mon clone à son chevet, je garantissais une certaine sécurité et si jamais un danger se présentait, il allait être en mesure de m'en informer sur le champ, évitant ainsi que toute cette histoire arrive réellement.
Tendant l'oreille, j'écoutais attentivement ce qu'il avait de nouveau à nous dévoiler, mais plus sa bouche prononçait des paroles et moins il avait l'air crédible. De plus, s'ils ne voulaient qu'une rançon, ils n'auraient que demandé leurs dus pour leur fausse capture et ils nous auraient quittés sans davantage de cérémonie. Ils ne seraient pas embarqués dans un combat où ils auraient risqué de perdre la vie. Sois ils étaient complètement imbéciles, soit ce qu'il disait n'était que fausseté. Sachant le marchand en sécurité, je mis un terme à cette séance de questionnement et acceptant la requête d'Hinako, je me dirigeais vers l'extérieur pour mettre fin à la vie du criminel. Revenant par la suite à l'intérieur, je jetais un regard en direction des deux jeunes femmes et de ma petite voix, je leur dis :
-Ne vous en faites pas, le marchand est confortablement installé dans son lit à l'heure qu'il est et si jamais un quelconque bandit désire lui mettre la main dessus, je serais mis au courant aussitôt.
Voyant très bien qu'il n'y avait qu'un seul Akira, les deux kunochi pouvaient se douter que j'avais envoyé mon clone au côté du marchand.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Quand les grains de sable se jettent à l'eau [Pv Akira&Takara] 2010-12-15, 15:32 | |
| La kunoichi ne s’était pas trahie dans sa réponse. Peut-être que je me trompais en la soupçonnant, ou alors elle se foutait vraiment de la vie de ses acolytes. Avait-elle dit la vérité en disant qu’elle ne voulait pas nous tuer? Et si vraiment elle ne voulait pas notre mort, cela signifiait-il pour autant qu’elle ne nous voulait aucun mal? Je ne comprenais toujours pas ce qui aurait pu la pousser à agir ainsi, ni ce qu’elle espérait en tirer, mais mes soupçons restaient très présents.
Dès que Hinako-san se fut adressé au minable bandit qui était transpercé par l’épée de Kenjiro-san, il changea sa version des faits. Ça aussi c’était louche. Comment la kunoichi de kumo avait-elle réussi à lui tirer les vers du nez avec de simples mots alors que Kenjiro-san n’y était pas arrivé avec sa lame? Je me demandais si la réponse qu’il venait de nous donner n’avait pas été répétée d’avance. Peut-être la kunoichi espérait-elle camoufler sa participation dans cette attaque de cette façon. Je n’étais pas dupe.
Quand l’homme fut hors du temple et son âme hors de ce monde, Hinako-san proposa d’aller voir à l’hôtel si le marchand allait bien. Était-ce encore une ruse pour nous attirer dans un piège? L’hôtel allait-elle exploser comme ce temple? Décidément, je ne comprenais pas du tout pourquoi la kumaienne aurait agi de la sorte. Je commençais à douter que mes soupçons soient fondés. Je me disais que nous n’aurions qu’à nous diriger vers l’hôtel et que je pourrais ainsi prendre Kenjiro-san à pars en chemin pour lui parler de mes soupçons. Avoir son opinion sur le sujet m’aiderait certainement à déterminer si j’avais raison de m’en faire ou si mon passé m’avait simplement rendue légèrement paranoïaque.
Mon sensei écarta cependant rapidement cette possibilité, puisqu’il avait déjà envoyé son clone auprès du marchand pour s’assurer que tout allait bien de ce côté. Apparemment, il n’y avait rien d’étrange dans l’hôtel, mais Kenjiro-san ne savait surement pas encore qu’il serait sage de fouiller pour des pièges ou autre. Il ne semblait pas encore s’être rendu compte que je soupçonnais Hinako-san, contrairement à cette dernière qui semblait avoir compris que je ne lui faisais pas confiance.
Je devais maintenant faire savoir à Kenjiro-san que je ne faisais pas confiance à notre guide kumaienne, mais mon sensei était un peu bête sur les bords, il ne comprendrait pas les sous entendus. Il n’avait d’ailleurs pas compris celui que j’avais fait un peu plus tôt. Je ne voyais donc plus que deux possibilités : accuser au grand jour Hinako-san ou trouver un moyen de m’entretenir discrètement avec mon sensei, sans que la kunoichi ne s’en aperçoive ou, du moins, sans qu’elle ne nous entende. Après un instant d’hésitation, je choisis la première option. Ça ferait gagner du temps et la réaction d’hinako-san serait un bon indicateur de sa culpabilité.
-Bien, maintenant que ces deux hommes sont hors d’état de nuire et que nous savons le marchand en sécurité, il y a quelque chose d’ont j’aimerais vous parler à tous deux. J’ai une théorie selon laquelle ces incapables agissaient sous les ordres, ou du moins avec la complicité, de quelqu’un d’autre. Bien que je ne comprenne pas ce que cette personne pourrait avoir à gagner en agissant de la sorte.
Oubliant volontairement le suffixe qui était signe de respect, je poursuivis mon accusation
-Hinako, j’aimerais beaucoup que tu nous expliques ce que tu as tant contre Suna.
Ne lui laissant pas le temps de répondre, j’enchainai en expliquant ce qui me poussait à faire de telles accusations, afin que Kenjiro-san comprenne et qu’il puisse décider si ce que je dis à du bon sens ou pas.
-Tu as dit plus tôt que ton dernier séjour chez nous n’avait pas été des plus agréables. En entrant dans ce temple tout à l’heure, tu nous as appelés les « assassins » de Suna. De plus, j’ai remarqué que la porte s’est fermée exactement au moment où tu as touché à ce pilier. Je trouve aussi légèrement étrange que tu te sois fait prendre aussi facilement au piège, vu le rang que tu nous as dit porter. J’ai également remarqué que tu n’avais pas paru le moins du monde surprise de te retrouver avec un kunai sur la gorge. Il faut aussi se demander comment ces bandits ont pu penser à un tel plan sans l’aide d’un ninja et comment ils ont su que nous viendrions ici. Si jamais mes soupçons s’avéraient non fondés, je serai bien sûr désolé de t’avoir manqué ainsi de respect, mais il ne faut quand même pas oublier qu’après tout, c’est toi-même qui nous as menés jusqu’ici.
Voilà, c’était dit. Il ne restait plus qu’à attendre la réaction des deux autres ninjas. En particulier celui de la kunoichi.
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| | | Mujô Hinako Juunin de Kumo
Nombre de messages : 207 Age : 32 Date d'inscription : 21/11/2010
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| Sujet: Re: Quand les grains de sable se jettent à l'eau [Pv Akira&Takara] 2010-12-20, 18:44 | |
| Un nouvel éclair déchira le ciel, teignant par l’occasion les faciès contrariés des trois protagonistes, encore à l’intérieur d’un temple, qui n’était plus qu’un vestige, une ombre de ce qu’il avait été autrefois. La tension était lourde, palpable, électrique même. Parce que deux étrangers aux nobles terres du pays des nuages se comportaient comme des goujats. Mujô Hinako, dont la patience et la froideur n’étaient plus à décrire, fixait d’un air las le Jônin de Suna. Ce dernier, ayant certainement pris en compte les piques acerbes qu’elle lui avait adressées, avait respecté ses volontés après l’aveu de leur brigand. En ça ; il lui était un peu moins méprisable. Sa jeune coéquipière, en revanche, se montrait désormais d’une nature absolument haïssable, violant allègrement tous les principes de respect et de politesse. Comment osait-elle faire preuve d’une audace aussi déplacée pour l’accuser, elle ? Elle qui s’était donné tant de mal pour les conduire et les accompagner ? L’impolitesse était-elle propre à Suna ? D’une lenteur calculée, le ninja d’élite de Kumo se glissa face à Takahara-san, et plongea son regard de glace dans celui, téméraire et effronté, de la jeune femme.
« Je ne vous permets pas ces familiarités. » lâcha-t-elle en un souffle, presque inaudible. « Vous n’êtes personne à mes yeux, et certainement pas mon… amie. »
De cette même lenteur langoureuse, elle saisit entre ses doigts blafards le visage opalin de la chûnin. Une violente envie de la gifler la saisit ; mais elle se retint. Ce n’était pas un comportement digne de son milieu, ni même de son rang. Elle ne devait certainement pas s’abaisser à de telles impolitesses. Hinako-san s’humidifia les lèvres, songeuse. Elle maintenait toujours la jeune Kunoichi, se disant que ses réflexions tenaient la route, d’une certaine façon. Même si évidemment, cette grossière formulation et ses accusations étaient totalement fausses. En fait, elle était irritante, avec ses grands yeux accusateurs et ses propos insultants.
« Votre paranoïa est pathétique. Je n’ai rien en commun avec ces gens-là, et encore moins avec le marchand que vous avez accompagné. » siffla-t-elle, perfide, avant de la relâcher. Elle épousseta les longues manches de son kimono, et se rapprocha de Akira-san. « J’ignore si vous êtes son responsable, et en réalité je n’en ai réellement cure. Toutefois, il serait bon de lui enseigner la politesse. »
A son tour, elle exprimait une forme de mépris, se refusant désormais de considérer la ninja d Suna. Elle se faufila jusqu’aux lourdes portes du temple et en sorti. Elle ferma les yeux quelques instants, savourant le contact de l’eau sur sa peau avant de lâcher un soupir, de découragement. Pourquoi n’était-ce pas sa chère Zinph, qui était venue ? Elle, au moins, avec son caractère bien trempé et ses grands yeux émeraudes, aurait pu égayer cette journée.
« Je n’ai de toute façon aucune justification à vous fournir. Si vous me pensez coupable, pourquoi ne pas me sauter au cou et m’abattre froidement ? Assassin. » un sourire mutin étira ses lèvres rondes, tandis qu’elle se retournait, aux suites de sa provocation. Elle toisa un instant Akira-san, puis Takara-san. « Sachez juste, pour votre gouverne, que je n’ai jamais mentionné le moindre attachement, ou la moindre haine à l’égard de votre pays. Je n’ai, ce-me-semble, que dit y être allée il y a un certain temps déjà… ? Peu importe. En tout cas, je ne dis ce qui me semble juste et nécessaire. » Sur cette provocation, invitation peut-être, elle attendit la réaction de ses deux interlocuteurs.
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| | | Kenjiro Akira Kazekage
Nombre de messages : 839 Village : Suna Date d'inscription : 15/09/2008
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| Sujet: Re: Quand les grains de sable se jettent à l'eau [Pv Akira&Takara] 2010-12-21, 23:32 | |
| Décidément, ce n'était pas encore terminé, puisqu'aussitôt la vie du bandit remis entre les mains des êtres supérieurs, une nouvelle bataille éclata. Takara avait eu la brillante idée de dévoiler ses soupçons au grand jour, en compagnie de la principale protagoniste de ce complot qui semblait s'être créé dans la tête de la jeune chuunin. Certes, de nombreux indices m'avaient paru louches à l'égard de la jonin de Kumo, mais rien, au plus profond de son âme, n'aurait pu faire germer en ma mémoire, un quelconque doute sur les vrais intérêts de la femme, qui nous avait si gentiment offert le couvert et le lit. Rien dans son incapacité à détecter un piège ne m'avait paru louche au premier abord, mais plus j'écoutais ma consœur de Suna et plus sa logique semblait réfléchie et véridique. Mais à travers ses pensées c'était glissé quelques soupçons de faussetés qui rendaient maintenant toute accusation inutile, mais Takara-chan ne semblait pas vouloir démordre et poursuivant sur sa lancé, elle continua de rebaisser Hinako de la sorte, la mettant même à la tête de tout ce canular.
Au dernier abord, c'était cette même femme qui nous avait invité à ne pas abîmer davantage ce qui semblait être pour elle un joyau inestimable. Si elle avait vraiment été de mèche avec ces criminels, elle ne nous aurait pas empêchés de refaire la décoration de ce lieu si saint et en toute logique, elle aurait véritablement demandé à ses amis de kidnapper le marchand, afin d'y retirer une quelconque rançon. Elle n'avait rien fait de tout cela et même si elle n'aimait guère notre compagnie, rien ne prouvait encore qu'elle était bel et bien celle que dénonçait Takara. Voulant mettre un terme à toutes ces absurdités, je m'approchais de Takara, mais avant même que je n'aie pu dire quoi que se soit, Hinako répliqua et après avoir annoncé son mécontentement, elle empoigna le visage de la chuunin pour dénoncé ce qu'elle décrivait comme une paranoïa, mais la relâchant presque aussitôt, elle n'eut pas à subir une quelconque colère divine, car de ce simple geste, elle aurait mérité une leçon bien plus grande que les accusations que Takara chan lui avait faite précédemment.
De s'en prendre de cette façon à une kunochi de Suna, en ma présence, était inacceptable, car de cet amour que j'avais su développer pour ma patrie, elle venait de s'attaquer au village du sable tout entier. M'interposant entre Takara et Hinako à la suite de leur petite incartade, je m'apprêtai à faire ravaler les dernières paroles de la dame, mais au même moment, mon lien avec mon clone se brisa et ne voyant que les derniers moments de sa courte vie, j'entrevis un kunai transpercer le corps en boue de mon faux moi et lorsqu'il releva la tête pour apercevoir son agresseur, le visage du marchand disparut derrière un écran filaire interrompu. Dans toute cette histoire, la vraie tête dirigeante s'était retrouvée à nos côtés depuis le début et d'un tel geste, il venait d'anéantir sa couverture de gentil marchand. Voyant dans les derniers souvenirs de mon clone un geste encore plus grave que celui que venait de faire Hinako, je recentrais toute mon attention sur la capture du marchand et voulant rassurer Takara du même fait, je demandais à Hinako son aide.
-Vous n'êtes peut-être pas celle à la tête de la précédente attaque, mais notre marchand vient de tuer le clone qui était demeuré dans ses appartements pour le protéger et à l'heure où nous nous parlons, celui-ci à pris la clef des champs. Alors, si vous voulez vraiment vous discrédité face à Takara, accepter de nous porter main forte pour capturer ce fugitif. Votre acceptation pourrait vous rapporter une faveur de ma part si ça peu vous inciter à accepter.
Après lui avoir fait mon offre, je me retournais vers Takara et d'une voix pressante je lui disais:
-Ramasse tes choses Takara chan, nous partons bientôt.
Me retournant dans la direction de la jonin de Kumo, j'attendais sa réponse avec impatience, car avec son aide, nous allions éviter de tourner en rond. Elle connaissait les environs bien mieux que nous et son aide pourrait nous permettre de mettre la main sur celui qui nous avait ri au nez depuis la première seconde où nous avions quitté la cité de sable que représentait Suna.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Quand les grains de sable se jettent à l'eau [Pv Akira&Takara] 2010-12-22, 14:43 | |
| Apparemment, mes accusations n’étaient pas fondées. Quand je les eus formulées, c’est l’indignation qui troubla le visage de la kunoichi de Kumo, pas la colère d’être découverte ou quelque chose du genre. Je semblais vraiment l’avoir offensé et j’en étais désolé puisqu’il semblait que j’avais eus tors de l’accusée. Même Kenjiro-san semblait croire en son innocence.
Lorsque la Kumaienne m’accusa de paranoïa, je compris qu’elle avait raison. Les trois ans passés à me faire torturer et violer m’auront certainement laissé cette paranoïa en plus de la cicatrice sur mon avant-bras. Effleurant du bout des doigts cette cicatrice, je m’apprêtais à m’excuser, mais la jeune femme était déjà sortie du temple. M’approchant de la porte, je pus voir son découragement avant qu’elle ne reprenne, à nouveau indignée et en colère.
-Je n’ai de toute façon aucune justification à vous fournir. Si vous me pensez coupable, pourquoi ne pas me sauter au cou et m’abattre froidement ? Assassin.
J’étais prête à lui pardonner son incompétence, qui aurait pu nous mettre dans de sales draps n’eut été de la présence de Kenjiro-san, mais elle nous avait à nouveau appelé « assassins » et la haine remontais en moi. Reprenant le personnage que je me créais depuis de nombreuses années et que j’avais quelque peu oublié le temps de prononcer mes accusations, je fis comme si de rien était et m’approchai un peu plus de la junnin de Kumo, sortant de ce fait du temple en ruines.
J’allais lui présenter des excuses qui lui paraitraient le plus sincère du monde quand je fus à nouveau interrompu, cette fois par Kenjiro-san. Il nous informa que le marchand s’était enfui et demanda son aide à la Kumaienne pour le retrouver. Je doutais que cette incompétente puisse vraiment nous être d’une quelconque utilité, mais je devais me faire pardonner mon affront d’un peu plus tôt. C’est donc pour cela que j’avais décidé d’obéir et que j’avais ramassé le reste du petit gâteau au gout horrible que j’avais acheté au stand plus tôt. Il était à présent trempé et devait être encore moins bon que tout à l’heure. Je le ramassai donc pour le jeter dès que j’en aurais l’occasion.
Me retournant vers la kunoichi du pays de la foudre, je pus enfin lui présenter mes excuses.
-Je tiens à vous présenter mes excuses Hinako-san, autant pour vous avoir accusé injustement que pour vous avoir manqué de respect en vous tutoyant. Sachez que je suis sincèrement désolé que ma paranoïa m’ai poussé à agir ainsi, car, oui, vous avez eu raison en m’accusant de paranoïa. Je n’expliquerai pas ce qui m’a rendu ainsi, car cela ne regarde que moi et, de toute façon, je doute que cela vous intéresse réellement, mais sachez que j’ai mes raisons et qu’elles sont excellentes. Enfin, que vous acceptiez ces excuses ou pas, j’aimerais vraiment que vous acceptiez l’offre de Kenjiro-san, car vos connaissances de ce village nous serons très certainement d’un grand secours dans la poursuite du marchand.
Ses connaissances du village, c’était bien le seul atout de cette petite incompétente. Je ne tenais pas du tout à ce qu’elle nous aide à retrouver le marchand, mais, si je voulais coller à mon personnage, je n’avais pas le choix de lui dire ce que j’avais dit. Espérant secrètement qu’elle refuse de nous aider, j’attendis son verdict.
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| | | Mujô Hinako Juunin de Kumo
Nombre de messages : 207 Age : 32 Date d'inscription : 21/11/2010
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| Sujet: Re: Quand les grains de sable se jettent à l'eau [Pv Akira&Takara] 2010-12-24, 12:19 | |
| La pluie tombait drue, fouettant sans retenue la peau blafarde de la jeune Jônin. Les yeux clos, la bouche légèrement ouverte, cette dernière savourait ce contact, cette doucereuse douleur. Elle avait le cœur chargé : de ressenti, d’amertume, de mépris ; mais aussi de peine. Quoi qu’elle fasse, où qu’elle aille, elle était toujours rejetée. Sa famille adorait quelqu’un qu’ils supposaient elle. Elle n’avait plus d’amis, à supposé qu’elle en ait déjà eus. Et paradoxalement, elle se coupait volontairement de ces liens abjects, inutiles. Elle en souffrait. Elle était stupidement complexe.
D’un geste empli de grâce, Hinako-san dégagea son visage humide d’une mèche de cheveux, et se retourna vers son homologue Sunaien, porteur de mauvaises nouvelles. Une pointe de colère transperça sa poitrine déjà tiraillée lorsqu’il lui exprima sa requête. Se discréditer ? Obtenir une faveur ? La prenait-il pour une demeurée aux mœurs si corruptibles ? Elle se moquait bien que ce marchand soit un traitre de leur nation, qu’il les mette en péril. Ce n’était pas ses affaires, et de toute façon elle ne les appréciait pas tant que ça. Remontée, elle ouvrit la bouche, prête à déverser quelques infamies, mais Takara-san ne lui laissa guère le temps de s’exprimer.
Cette jeune fille au visage fin et a l’air innocent prit en effet l’initiative de présenter des excuses peintes sur une trame de sincérité. Patiemment, elle écoutait ce tissu de justifications et de supplications, une pointe d’agacement au tréfonds de son âme. Alors comme ça, elle avait souffert dans le passé ? Et elle ne voulait en parler ? Quel manque de noblesse, de charisme. Comment pouvait-on utiliser la carte de l’apitoiement sans aller jusqu’au bout de cette intention ? Cette démarche était, aux yeux de la blonde, aussi ridicule que de commencer une phrase par « J’ai vécu un truc super ! » sans achever ses propos. Elle claqua la langue contre son palais, et aussi rapidement qu’un camélia chute lorsqu’il se fane, elle avait sauté sur la branche d’un très haut pin.
Pour qui la prenaient-ils ?
« Vous m’en voyez bien aise. » répondit-elle à Takara-san, terrant au plus profond de son être son ressenti et ses pensées acerbes. Elle reprit derechef « Je n’ai rien à faire de votre reconnaissance et de ma crédibilité à ses yeux, j’ai déjà été suffisamment serviable comme ça, ce-me-semble. Mais je vais tout de même vous portez main forte. J’imagine que ce grossier personnage va s’en prendre à Kumo, et il est hors de question que je laisse quelqu’un s’attaquer à ma patrie. » Sans en dire davantage, la jolie blonde se lança, d’arbres en arbres, de rocs en rocs, sans doute les deux autres kunoichis sur les talons. Bientôt, ils furent tous trois arrivés aux abords du village, où l’hôtel brûlait. Des gardes couraient un peu partout, et des enfants pleuraient, sans doute effrayés par les flammes brûlantes. L’odeur de cette consumation était détestable. Mais peu importait. Si le marchand avait souhaité se rendre au pays de la Foudre, c’était certainement pour dérober quelque chose ou tuer quelqu’un. Et il s’était fait passer pour un marchand. Donc le plus logique était certainement de se rendre à la place du marché, où étaient installés bon nombres d’individus plus étranges et plus riches les uns que les autres. Sautant sur le toit d’une baraque à proximité, la Jônin poursuivit sa progression, toisant avec attention la foule.
- Spoiler:
[HRP : Bon, je ne sais pas trop quoi faire, surtout si on pnjise, donc je pose ça en attente de vos impressions pour voir si j’édite ou pas XD ♥]
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| | | Kenjiro Akira Kazekage
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| Sujet: Re: Quand les grains de sable se jettent à l'eau [Pv Akira&Takara] 2010-12-28, 14:55 | |
| Les secondes passaient et ce faux marchand s’éloignait de plus en plus de sa position initiale et même s’il avait quitté l’hôtel pour une raison qui lui était personnelle et secrète, on se devait de remettre la main sur cet individu le plus rapidement possible. Si on tardait à se mettre en route, il allait nous filer entre les doigts et par la suite, il allait être libre d’exécuter ses plans machiavéliques sans soucis. C’était de mon devoir de ne pas lui permettre le moindre centimètre et de par ces excuses qui ne se terminaient pas, on avait déjà permis au faussaire de nous devancer considérablement. Mais au moins, Hinako ne s’était pas perdu dans des propos interminables et de ses brèves paroles, elle avait donné son point de vue sur les excuses de Takara. Elle s’était même permis de me relancer en pleine face la reconnaissance et la confiance que je lui avais proposées précédemment, mais au moins, elle avait eu la brillance d’esprit d’accepter de nous aider à mettre la main sur ce double visage.
N’ajoutant rien, je ne fis que la suivre, mais reconnaissant aussitôt la route, je savais où elle voulait nous emmener. De l’endroit où tout avait commencé, nous allions devoir débuter notre investigation à l’hôtel ou avait séjourné temporairement le marchant. Sautant de branche en branche, nous nous rapprochâmes du premier point de rendez-vous, mais plus la distance qui nous séparait de notre destination diminuait et plus une forte couleur orangé illuminait le ciel. On aurait pu mettre l’existence de cette lueur sur le dos du soleil si seulement celui-ci avait fait preuve de vie à travers ces immenses nuages qui inondaient le ciel, mais l’astre solaire ne s’était pas montré aujourd’hui et tout ce que l’on pouvait voir autour de nous était un environnement gris et morne, sans vie. C’était presque dépressif, mais cette lumière qui sortait du lot n’avait pas été créée par un pouvoir naturel.
Tout ce que nos yeux voyaient au fur et à mesure que l’on s’approchait de l’hôtel était œuvre d’un malade qui ne pouvait servir que le côté néfaste de la vie. Continuant de suivre Hinako sans dévoiler mes dernières constatations puisqu’elle avait très probablement déjà découvert de quoi il en retournait, nous nous arrêtâmes face à ce désastre et brulant de mille flammes, des morceaux de planches en feux tombèrent de l’édifice pour s’écraser sur le sol dans un fracas assourdissant. Voyant tous les efforts mis en œuvre pour éteindre cet incendie, je proposais à celle qui nous montrait la route à suivre de poursuivre notre course. L’incendie était en partie maitrisé et nous n’avions plus rien à faire ici. Les indices qui auraient pu nous être utiles s’étaient envolés en fumée. Pour trouver des réponses, nous allions devoir mettre la main sur celui qui avait mis feu à cet hôtel dans un désir probable de détruire le moindre indice qui aurait pu nous permettre de le retracer. Ne me laissant pas abattre aussi facilement, je me retournais vers la chef d’expédition et d’une voix se voulant réconfortable, je lui disais :
-Il a bien couvert sa fuite, mais nous n’avons pas encore dit notre dernier mot. N’est-ce pas Takara? Hinako?
Décidant de ne pas me répondre tout de suite, Hinako poursuivit notre avancée et sautant de toit en toit, elle nous mena jusqu’à la place du marché, mais avant même de nous y rendre, une tentative de nous ralentir fut tenté contre nous et traversant une ruelle bien sombre, nous firent enfermé à l’intérieur de celui-ci pour ensuite être attaqué de toute part par des sembons qui m’immobilisa sur le champ. Vu l’efficacité de la supercherie, on pouvait se douter que nous avions à faire à des experts en la matière, mais le moment n’était pas à la réflexion, mais bien à l’action, mais vue ma situation, je me pouvais pour le moment pas contre-attaquer contrairement à mes deux acolytes féminins.
Mais la question maintenant était de dénicher l’ennemi qui devait s’être caché dans les parages, mais heureusement pour mes yeux experts, j’avais été en mesure de découvrir la cachette de l’un d’eux, mais hélas, je n’étais pas en mesure de me défaire de ces sembons qui avaient été lancés part des mains de maitre. Si Takara ou Hinako ne me débarrassait pas de ces armes des plus efficaces, aucune aide de ma part n’allait être possible. C’était à elles de jouer maintenant et j’osais croire que ce que j’avais vu d’Hinako précédemment n’avait été qu’une erreur de parcours. C’était à Takara et Hinako de me prouver qu’elles méritaient bien le rang qu’elles portaient.
- Spoiler:
Je suis immobilisé pour l'instant par les sembons. Donc c'est à vous deux de jouer. Mais le ninja qui ma attaqué possède 91 en réflexion + 10(bonus de piège)= 101 donc innesquivable pour moi, mais pour les autres ninjas cachés, ils possèdent que 30 en réflexion donc Takara va pouvoir découvrir l'endroit où ils se cache mise à part le ninja qui m'a attaqué puisqu'il possède 91 en réflexion.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Quand les grains de sable se jettent à l'eau [Pv Akira&Takara] 2010-12-29, 15:11 | |
| La kunoichi avait refusé mes excuses, soit, peu importait après tout, tant qu’elle se décide à nous aider. Bien qu’elle nous déteste visiblement, elle avait quand même décidé de nous aider, apparemment pour sauver Kumo. Je la soupçonnais d’être aussi patriotiste que mon horrible sensei. Décidément, cette petite mission aux allures si banales allait devenir très intéressante, si tant est qu’une mission puisse avoir un quelconque intérêt. Hinako-san nous conduisait vers l’hôtel que le marchand avait quitté depuis peu, logique. Il y aurait certainement des indices qui nous permettraient de le retrouver. Cependant, bien avant que nous arrivions en vue de la bâtisse, je sus que se serait vain. Plus nous nous approchions de l’hôtel, plus de minuscules cendres se mêlaient aux gouttes de pluie qui nous tombaient dessus. Avançant encore un peu, suivant les deux autres qui ne semblaient pas avoir remarqué, je vis apparaitre les lueurs orangées qui confirmaient la présence d’un feu. Comme je l’avais vue venir, nous nous retrouvâmes bientôt devant les restes en feu de l’hôtel. Voyant tout les efforts que déployaient les habitants du village pour éteindre le feu, je pris un instant pitié d’eux. Il m’aurait été si facile d’éteindre le feu avec l’un de mes jutsus aqueux. Cependant, un affrontement s’annonçait alors je devais garder mes forces pour le combat. Alors que j’hésitais, les deux autres reprirent la route. Je les suivis donc, laissant les kumaiens s’occuper du feu. Kenjiro-san suivait l’incompétente junnin sans se poser de questions, lui faisant apparemment totalement confiance. Pour ma part, j’avais encore quelques difficultés à lui faire confiance et je me demandais où elle nous menait et pourquoi. Ne nous ayant donné aucune explication, je me demandais si elle savait où se trouvait le marchand, ou si elle avançait au hasard. Une partie de moi-même la soupçonnait encore de vouloir nous envoyer dans un autre piège. Chassant ces idées de mon esprit, je me dis que, après tout, mieux valais les suivre sans discuter. Si mon sensei avait tort de faire confiance à la junnin et que cette confiance aveugle menait à l’échec de notre mission, c’était lui qui en subirait les conséquences. Étant d’un grade moins élevé, je n’aurais qu’à dire que j’avais suivi ses ordres à la lettre. Il apparut bientôt que la junnin de Kumo nous avait vraiment menés dans un piège. Des senbons, surgit de nulle part, avaient frappé mon arrogant compagnon de plein fouet, le paralysant sous la précision du coup. Me demandant un instant si la jeune femme nous avait attiré exprès dans ce piège ou s’il s’agissait réellement d’un piège du marchand. Si le piège était vraiment celui du marchand, alors il n’agissait pas seul, car je percevais deux sources de chakra, cachées sur les toits. Mon premier réflexe avait été de les attaquer, mais je m’étais vite repris et avait commencé à réfléchir un peu. J’ignorais le niveau des ennemis et il était possible qu’ils soient plus nombreux que je ne le croyais. Je ne pouvais pas faire face à ces ennemis seule et je me considérais comme vraiment seule, car la « junnin » de Kumo avait déjà prouvé son incompétence et mon sensei était paralysé par les senbons. Je devais aller aider mon sensei, car, malgré son arrogance et son manque d’intelligence, il était certainement l’un des plus fort shinobis de mon village et son aide serait précieuse pour me sortir de ce mauvais pas dans lequel j’avais été entrainé par l’incompétence de la kunoichi de Kumo. Je devais aller retirer les senbon qui paralysaient le ninja de ma patrie, mais cela me mettais à risque, car l’ennemi qui avait attaqué mon sensei serais très certainement en mesure de m’attaquer moi aussi, quand je serais près de Kenjiro-san. Malgré son incompétence, la kumaienne était ma seule option. Je devrais lui demander de me protéger un peu pendant que je m’occupais des senbons. -Il y a au moins deux ennemis, sur les toits, peut-être plus. Il faut que j’aide Kenjiro-sensei. Couvrez-moi s’il vous plait Hinako-san.N’attendant pas de voir si elle m’obéissait ou pas, je me précipitai vers mon sensei pour lui enlever les aiguilles qui lui transperçaient le corps, toujours sur mes gardes. Je venais à peine de finir quand je ressentis le mouvement de l’un des ennemis. Celui-ci avait sauté du toit où il se cachait et avait atterri à l’autre bout de la ruelle. Ne lui laissant pas le loisir de s’approcher de nous ni de tenter une quelconque attaque, je me tournai vers lui tout en composant les signes qui me permettraient d’utiliser mon jutsu. -suiton, kaihodanAussitôt, un immense jet d’eau à haute pression traversa la ruelle pour aller frapper l’homme en pleine poitrine. Les goutes d’eau de mon jutsus se mêlant à la pluie qui tombait de plus en plus drue, j’attendis de voir la suite. J’espérais que je m’étais trompé quand au niveau d’incompétence de la kunoichi qui nous accompagnait, car elle devrait maintenant faire la preuve du contraire et j’espérais ne pas avoir, pour palier à son incompétence, à utiliser mes plus puissantes techniques suiton, qui demandaient trop de chakra. - Spoiler:
dégats possibles: 39 pv: 150 pv pc: 210 - 15 = 195 pc action 1: enlever les senbons action 2: - Citation :
Nom: Suiton, Kaihodan Traduction: Projectile de bord de mer Ne Nécessite pas d'eau au préalable.
Description : Technique permettant de créer de l'eau et de la recracher sous forme d'un jet sous haute pression.
Pv: 25 + 10 (Maitrise Avancée) + 4 (Spécialisation) = 39 Pc: 15
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| | | Mujô Hinako Juunin de Kumo
Nombre de messages : 207 Age : 32 Date d'inscription : 21/11/2010
Fiche Ninja PV: (450/450) PC: (370/370)
| Sujet: Re: Quand les grains de sable se jettent à l'eau [Pv Akira&Takara] 2011-01-03, 15:44 | |
| La situation était désespérante. Franchement lassante, pour être honnête. Alors que les trois ninjas se hâtaient sur les toits en direction du marché, ils tombèrent dans une embuscade. Ou, pour être plus précis, le haut gradé de Suna, Akira-san, fut frappé de plein fouet par des Sembons. Aussitôt, la petite troupe –simplement liée par la tension– se retrouva piégée dans une ruelle sombre et tortueuse. Futile, Mujô s’accroupit, tâchant de percer l’obscurité de ses yeux clairs. Pour avoir couvert sa fuite, il l’avait couverte, ce fourbe… Embauchant plusieurs personnes, dont les énergies étaient aussi palpables que variées. Combien étaient-ils, au juste ?
-Il y a au moins deux ennemis, sur les toits, peut-être plus. Il faut que j’aide Kenjiro-sensei. Couvrez-moi s’il vous plait Hinako-san.
Bien sûr qu’ils étaient plus. Du moins l’espérait-elle pour eux. D’ailleurs, un homme venait de faire son apparition, quelques mètres devant eux. Réactive, Takara-san lui expédia un jutsu de type Suiton. Hinako-san, toujours alerte, fut relativement surprise de voir une kunoichi de Suna user une telle technique. Après tout, leurs terres arides n’étaient pas tellement propices à la maîtrise de cet élément tellement fascinant. Mais pour l’instant, il fallait mettre ses pensées de côté, et protéger les arrières de ces boulets qui l’accompagnaient. Profitant de la diversion créée par son homologue sunaïenne, elle réalisa une série de Mudras et murmura quelques mots « Suiton, Mizuame Nabara ».
Furtivement, la Jûnin cracha sur un périmètre de 20m² environ autour d’eux une forme de colle, qui aurait le mérite de piéger quiconque tenterait de pénétrer leur zone dans l’obscurité et la discrétion la plus totale. Elle saurait forcément si quelqu’un tentait de les approcher. Par cette technique, elle les forçait même à se rendre visible s’ils voulaient attaquer. Et bien entendu, si eux-mêmes désiraient traverser ce terrain miné, il n’y aurait aucun problème. Après tout, elle savait parfaitement où se trouvait la colle… Même si cette dernière semblait dissimulée aux yeux de tous par la pluie battante. Elle jeta un coup d’œil à Akira-san, qui se relevait doucement, encore sous l’effet des aiguilles empoisonnées que son inférieure venait de lui retirer. Il fallait tenir jusqu’à ce que cet équipier puisse reprendre possession de ses mouvements, qu’ils puissent ainsi dégager de cette aire piégée. Concentrant son chakkra, elle reporta donc son attention sur l’homme que Amana-san venait d’attaquer.
Il ne fallait pas lui laisser la chance de s’échapper, et encore moins celle de riposter. La jeune femme au corps élancée s’élança donc, prompte à l’attaque, et envoya dans ce détestable personnage deux coups de pieds pour le moins violents, qui l’envoyèrent valser dans le périmètre qu'elle avait piégée. Sur ses gardes, la kunoichi jeta un coup d’œil inquisiteur en direction du toit, où devait rester un homme. Elle sentait une autre présence, un peu plus loin, plus observatrice que malveillante. Quelle serait la suite des évènements ? Son nouveau compagnon d’armes pourrait-il se relever ? Takara-san allait-elle mettre de côté ses a priori ? Allaient-ils être attaqués férocement par le marchand ? Cette attente était infernale, et pourtant il aurait été trop imprudent de tenter quoi que ce soit d’autre.
« Akira-san, pouvez-vous vous bouger ? » - Spoiler:
PC: 275 -20 -15 = 240 PV : 400 Action 1 : Suiton, Mizuame Nabara -20 pc Action 2 : Coups de pied, technique de Taijutsu : Tsugio Karageki
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| | | Kenjiro Akira Kazekage
Nombre de messages : 839 Village : Suna Date d'inscription : 15/09/2008
Fiche Ninja PV: (720/720) PC: (1039/1039)
| Sujet: Re: Quand les grains de sable se jettent à l'eau [Pv Akira&Takara] 2011-01-04, 15:32 | |
| Encore paralysé par les sembons, j'étais encore à la merci de nos adversaires et ne pouvant qu'être spectateur de la scène, je ne pus remarquer que la présence de deux ennemis dans la zone de combat. Même si j'avais été paralysé, mes autres sens n'avaient pas été mis au repos et de ma capacité à ressentir les chakra autour de nous, j'avais découvert la cachette d'une partie de nos ennemis, car même s'il deux d'entre eux n'avaient pas été suffisamment habile pour camoufler leur présence, je savais pertinemment que dans cette ruelle sombre se terrait un troisième individu, celui qui avait sus par ses mains habiles, me faire tomber dans son piège. Il devait posséder des capacités qui me dépassaient complètement pour être en mesure de réussir son coup, car de mes précédents entrainements, j'avais sus développé ma capacité à réagir promptement à n'importe quel danger, mais de ce que je pouvais voir là, cela n'avait pas suffi à éviter ce piège.
Ne pouvant que me résigner à accepter mon état, je continuais d'analyser les environs pour déterminé les solutions possible, mais Takara avait décidé de participer à la fête elle aussi et préfèrent libérer son sensei pour obtenir un renfort souhaitable, elle se précipitait à ma rencontre pour ensuite extirper d'un geste vif et rapide le sembon qui s'était implanté dans mon corps. Voyant cela, un ennemi tenta du mieux qu'il le pouvait d'éviter ma libération, mais malheureusement pour lui, il était déjà trop tard. Sans plus tarder, l'ennemi fut foudroyé par une immense boule d'eau, envoyé par mon élève, et l'arrêtant directement dans son élan, il en eut le souffle coupé.
Ne pouvant permettre à cet ennemi de souffler un bon coup, Hinako s'occupa de le réexpédier en enfer et après un saut de plus impressionnant, elle inculpa au jeune indiscipliné le respect qu'il lui était dû. Le revoyant sur la terre ferme, celui-ci se retrouva collé au sol et ne pouvant plus se lever, le danger qu'il comportait n'était plus très grand, mais de garder un œil sur lui était une chose souhaitable si on ne voulait pas avoir la surprise de sa disparition. Après avoir démontré de quoi elles étaient capables, je me relevais complètement, signe que j'avais retrouvé toutes mes capacités et rejoignant le reste de l'équipe, je leur remerciais pour ce qu'elles avaient fait.
-Oui je vais bien Hinako-san et vous m'avez impressionné sur ce coup, mais il reste encore des ennemis dans la zone, alors ne baisser pas votre garde.
Des ennemis, oui il en restait, mais pour l'un d'eux, ces derniers instants étaient déjà comptés et disparaissant de ma position initiale, je réapparus derrière lui, katana sous la gorge. Ne pouvant pas rester dans un endroit aussi reculé sans me faire avoir une seconde fois, j'empoignais l'homme par le collet et d'un geste violent l'assomma pour ensuite le balancer en bas, ou se trouvait encore le premier homme. Se retrouvant dans la même position que son ami, je rejoignis mes deux amis pour leur faire un petit brin de cosette. Empoignant l'un d’eux, je le levais au-dessus du sol et d'une voix semblant venir d'outre-tombe, je ne lui posais qu'une seule et unique question.
-Où est votre chef?
Patientant un moment, le brigand n'ouvrit la bouche que pour me cracher au visage et d'un rire moqueur, il m'abaissa de telle sorte qu'un étrange kunai pénétra en quelque seconde à peine son cou, lui enlevant la vie sur le champ. Laissant retomber le cadavre inerte, je m'approchais de ma seconde victime, mais voyant la mort s'approcher de lui, il décida de tout me dire et de son bras tremblotant, il m'indiqua la cachette de leur chef. Une fois sa position dévoilée, je me retournais dans sa direction et m'en approchant, je m'apprêtais à le faire sortir de son trou, mais avant même que je n'aie pu faire un seul pas, une arme blanche sortie d'une des crevasses du mur pour aller se planter dans le cœur du traitre qui venait de le trahir. N'ayant pas eu le temps de prononcer le moindre son de douleur, il mourut sur le coup, sans même souffrir. Sortant de sa cachette, le chef du petit groupe s'avança tout doucement et affichant un immense sourire, il sortit de sa cachette, pour nous faire face. Demeurant sur mes gardes, je me préparais à contrer la moindre de ses attaques, mais il n'en fit rien. Laissant voir son visage, il sortit de la pénombre et de son titre de marchand qu'il s'était donné, il était devenu le ninja expérimenté qui avait su me faire tomber dans son piège. De sa petite voix agaçante, il nous envoya ses recommandations.
-Il est temps pour vous de retourner à Suna, car votre travail est terminé. Vous n'avez plus rien à faire ici et je ne suis plus sur votre territoire. Je vous conseil donc de ne rien tenter si vous ne voulez pas déclencher une guerre ouverte avec Kumo.
Ne pouvant pas me permettre de demeurer sourd face à cette menace, je lui rétorquais :
-Vous faites partie du village caché du Sable tout comme moi, alors peu importe l'endroit où vous pouvez vous cacher, je m'occuperais de votre cas.
Mais de la menace de guerre qu'il avait faite plus tôt, je ne pouvais pas la prendre à la légère, car si c'était une remarque fondée, le simple fait de le capturer ou même de le tuer allait emmener le village caché du sable dans une guerre certaine et c'est ce que je voulais éviter à tout pris. Si je pouvais empêcher le village de subir des pertes en vie et en ressources, j'allais le faire, mais d'un autre côté, ma petite voix de ninja me disait de ne pas le laisser s'en aller. Qui pouvait savoir ce qu'il pouvait bien réserver aux deux villages si l'on décidait de le laisser partir. Je n'étais pas chez moi certes, mais je ne pouvais pas me permettre de laisser le problème qu'il représentait pour tous à la charge des ninjas d'un autre village. Qu'allais-je donc pouvoir faire? Risquer une guerre ouverte avec Kumo ou le laisser partir pour le traquer plus tard?
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Quand les grains de sable se jettent à l'eau [Pv Akira&Takara] 2011-01-06, 23:17 | |
| Il me fallut très peu de temps pour observer que j’avais fait le bon choix en prenant le temps de délivrer Kenjiro-san des senbons qui le paralysaient. En effet, malgré l’aide de la kunoichi de Kumo, qui n’avait pas été aussi nulle que je ne l’aurais crue venant d’elle, c’est mon sensei qui avait fait le plus gros du travail. Il lui fallut quelques secondes à peine pour les mettre hors d’état de nuire. Comme à son habitude, il fit preuve d’un total manque de respect pour la vie humaine et, sans démontrer le moindre remords, il tua les deux bandits, après leur avoir fait révéler l’emplacement de leur chef.
Sortant d’un endroit d’où je n’avais détecté aucune présence, leur chef apparut dans la ruelle. Il s’agissait du supposé marchand que nous poursuivions. Les paroles de cet être immonde, indigne de porter le nom de Makoto, étaient étranges. Il avait menacé qu’une guerre éclate entre Suna et Kumo si nous l’attaquions. Je ne comprenais pas. Pourquoi donc une guerre éclaterait-elle parce que nous avions maîtrisé un fugitif venant de Suna? Pourquoi donc le gouvernement de Kumo voudrait-il entrer en guerre à cause de ce gros bedonnant?
Pendant un moment, je me suis demandé si cet homme n’agissait pas sous les ordres du kazekage lui-même. Il était peut-être un membre des forces spéciales chargé d’une mission secrète. Peut-être que la paix entre les deux nations dépendait vraiment des agissements de l’homme qui se trouvait devant moi. Repensant à l’hôtel, dont l’incendie devait maintenant être maîtrisé, je compris que cela était impossible. Jamais un membre des forces spéciales du village de Suna n’aurait agi ainsi sans y être vraiment forcé. Or, le « marchand » aurait très bien pu ne pas faire flamber l’hôtel.
La situation était délicate. C’était peut-être notre seule chance de capturer ou même tuer cet homme, mais nous ne pouvions pas risquer une guerre. Quoi que nous fassions, il y avait un risque que les conséquences soient énormes. Si nous l’attaquions, une guerre éclaterait peut-être, mais, si nous le laissions partir, Dieu sait ce qu’il pourrait faire. Un homme qui avait été capable de prendre au piège mon sensei était obligatoirement du genre puissant. Je ne savais vraiment plus quoi faire.
Jetant un regard sur mes coéquipiers, je me dis que je n’aurais qu’a laisser l’un des deux choisir. Comme ça, je serais un peu protégé des reproches que nous risquions de subir si nous ne choisissions pas la bonne option. Décident que c’est à la kunoichi du pays ou nous nous trouvions que j’allais laisser le plaisir de décider de la suite des évènements, je pris à mon tour la parole.
-Vous avez raisons sur un point, nous ne sommes plus sur notre territoire. Il est donc tout naturel de laisser à Hinako-san le rôle de décider de ce qu’il convient de faire. J’ai cependant bien des doutes concertant ce que vous venez de dire. Comment donc pouvez-vous prétendre qu’une guerre pourrait se déclencher si nous vous attaquons? Espérez-vous vraiment nous faire croire que vous êtes assez important pour que deux nations en viennent à se déclarer la guerre s’il vous arrivait quelque chose? Permettez-moi d’en douter énormément.
J’observais à présent la réaction du gros bonhomme puant qui me faisait face. Qu’allait-il donc répondre à cela?
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| | | Mujô Hinako Juunin de Kumo
Nombre de messages : 207 Age : 32 Date d'inscription : 21/11/2010
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| Sujet: Re: Quand les grains de sable se jettent à l'eau [Pv Akira&Takara] 2011-01-09, 20:40 | |
| Akira-san s’était relevé et, tout aussi brutalement que la foudre s’abat sur le sol, il avait abattu les opposants. Quoi qu’on en pense, cet irrespect pour la vie humaine avait l’honneur de souligner sa compétence en tant que ninja. Une seule et unique fois, Mujô Hinako avait fait preuve de cette détermination. C’était quand elle avait froidement tué le salopard qui avait empoisonné son compagnon. Enfin froidement… Elle avait bien failli rendre l’âme, elle aussi. Elle était beaucoup trop jeune et inexpérimentée, à cette époque, et ce qu’elle avait fait relevait tout bonnement du miracle. C’était sans doute pour cela qu’elle avait désormais ce grade. Et par le même temps qu’on lui remettait des missions d’importance discutable.
Cependant, le rôle d’accueil qu’on lui avait assigné ce jour se révélait bien novatrice et surtout stimulante : les ninjas qu’elle avait guidés au sein du village s’étaient montrés plutôt désagréables –voire impolis– et on les avait piégés. Un hôtel avait pris feu, un temple s’était vu détérioré, et des individus étaient morts. En somme, tout prenait une tournure magistrale, comme si l’on cherchait à les tester, à prouver que des kunoïchis de patries différentes étaient capables de travailler main dans la main. Chose qui pour l’instant, ne s’était montrée que relativement peu réalisable. Si elle avait pu, Hinako-san aurait préféré s’occuper du grossier personnage seule. Sans doute en était-il de même pour ses deux homologues.
Mais ils n’avaient pas le choix. D’autant plus que Makoto, le « marchand » les avait tous bien roulés dans la farine, et ce, comme de parfaits débutants. Quelle honte. Par contre, il y avait quelque chose d’étrange dans ces propos, dans sa fierté palpable et détestable. Ce personnage risible se croyait-il important au point de déchirer une paix si hargneusement gagnée et entretenue ? Croyait-il réellement que, si les deux shinobis l’attaquaient, ils démarreraient des hostilités aux conséquences terribles ?
« Mais pour qui vous prenez-vous ? » avait-elle soufflé, pendant que le Jûnin sunaïen répondait. Sa voix grave avait masqué son intervention, comme si elle n’avait pas parlé. Ses mots étaient morts précoces, avant même d’avoir pu connaître la joie de déstabiliser quelqu’un. Dommage. Mais elle trouverait certainement une autre occasion de glisser ses joutes verbales. Nonobstant Takara-san prit la parole à son tour, exprimant relativement bien ce qu’elle-même pensait. Entendre ses pensées sortir de la bouche d'autrui était pénible, alors qu'elles sortes de la bouche de la jeune femme... Sans doute leur altercation antérieure n’y était-elle pas étrangère.
« Vous pensez donc pouvoir venir, attenter à la vie de trois soldats, brûler un hôtel et ce, sans avoir le moindre ennui ? » La colère qui faisait battre son cœur plus tôt, au temple, semblait revivre, à l’instant même où un éclair d’un blanc électrique déchira le ciel. « Mais vous vous mettez le doigt dans l’œil. Peut-être ne sont-ils pas sur leurs terres ; mais vous êtes de leur patrie. C’est un fait indiscutable, et pour cela ils ont bien tous les droits de vous ramener chez eux… Et vous êtes chez moi. Vous foutez le merdier, chez moi. »
De rage, sa voix tremblait, son niveau de langage avait chuté. Sa peau devenait plus pâle encore qu’à l’ordinaire. Ses yeux, si limpides d’habitude, semblaient aussi orageux, aussi électriques que le ciel. Qu’il meurt ou non n’avait pas d’importance, au final. Makoto l’immonde marchand devait juste payer pour le temps, l’argent qu’il avait coûté à tout le monde. Promptement, elle lui balança un coup de pied qu’il évita non sans mal –le coup était prévisible. Ce qu’il ignorait, en revanche, c’est qu’il s’était jeté dans le sol qu’elle avait piégé. Il était collé. Toujours aussi irritée, elle effectua à une vitesse hallucinante quelques symboles.
« Raiton, Rairyuu no Tatsumaki » Un immense dragon d’électricité parût, plus dangereux que jamais par ce temps pluvieux. Comme si l’animal de foudre et d’eau était animé d’une quelconque volonté propre, il rugit, avant d’onduler jusqu’au marchand, tourbillonnant sur lui-même à une allure folle. Lors de l’impact, l’environnement devint si blanc que Hinako du fermer les yeux pour ne pas se brûler la rétine. C’était fort regrettable, d’une certaine façon, parce qu’elle aimait particulièrement cette technique, l’élégante noblesse de ce dragon aux pouvoirs destructeurs. Cette intervention détendit la Jûnin, qui se demanda soudain ce que ses compagnons d’armes allaient penser désormais. Elle le verrait bien vite.... lorsqu’elle rouvrirait ses paupières maquillées pour l’instant closes. Que découvrirait-elle, dès lors ? Un personnage increvable, d’une puissance au moins égale à celle du père Hoshina ? Ou un homme inconscient, dont les vêtements crépiteraient malgré la pluie… ? - Spoiler:
PC : 240 -50 = 190 PV : 400 Action 1 : Raiton, Rairyuu no Tatsumaki
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| | | Kenjiro Akira Kazekage
Nombre de messages : 839 Village : Suna Date d'inscription : 15/09/2008
Fiche Ninja PV: (720/720) PC: (1039/1039)
| Sujet: Re: Quand les grains de sable se jettent à l'eau [Pv Akira&Takara] 2011-01-10, 18:49 | |
| Plongé dans une impasse qui allait nous obligé à ne pas intervenir, le marchant avait toutes les cartes en main pour nous manipuler à la simple volonté de sa pensée, car me voyons réagir à ses précédents propos, il avait pu lire en moi le patriote que j'étais et ne voulant pas déclencher une guerre entre nos deux nations, j'avais opté pour une solution qui n'allait pas mettre en danger mes frères et mes soeurs de Suna. Mais si je le laissais en liberté, je signais peut-être déjà l'arrêt de mort de plusieurs de mes amis et s'il fallait que ces menaces ne soient pas encore fondées, j'allais passer à côté d'une belle chance de mettre la main sur ce traitre de Suna. Que devais-je donc faire? Devais-je suivre mon instinct ou ma raison? Lui mettre le grappin dessus allait me permettre de le mettre dos au mur, afin de découvrir les terribles secrets qu'il pouvait bien nous cacher, mais si sa capture déclenchait la fureur de ses possibles supérieurs, le danger envers Suna risquerait de devenir bien présent et là, de ce possible choix, je regretterais à jamais ce qui venait de se passer.
Je ne voulais pas être l'investigateur d'une possible guerre. J'étais né pour protéger Suna de ses ennemis et non pas pour emmener à ses portes, un danger de mort quelconque. Continuant de fixer l'homme, je passais en revue toutes les solutions possibles et inimaginables jusqu'au moment où une voix, que je reconnaissais très bien, enveloppa l'environnement pour confronter directement le bandit. De ses paroles, Takara avait donné son point de vue sur ce qu'elle pensait de tout cela, mais comme auparavant, elle avait basé ses réflexions sur des détails qui ne lui avaient pas permis de comprendre toute l'histoire, car si moi-même, je ne connaissais pratiquement rien sur notre sujet, la jeune kunochi n'en faisait pas exception. Comment pouvait-elle savoir que ce que l'homme avait précédemment dit n'était que mensonge? À moins de le connaitre personnellement, nous ne pouvions pas savoir les contacts qu'il avait avec le monde extérieur et il pouvait s'avérer effectivement que son important peut emmener à une possible guerre. Il ne fallait jamais sous-estimer une menace de guerre, bien au contraire, il fallait les prendre au sérieux. Interpelant directement ma jeune élève, je lui disais : -à la condition de connaitre parfaitement une personne, tu ne savoir d'avance ce que donnera les conséquences d'une capture. Chacune de nos actions peut jouer un rôle diplomatique très important et si nous prenons à la légère ce genre de menace, ça peut très rapidement se retourner vers nous. C'est donc pour cela que je te demanderais d'éviter ce genre de commentaire, quand que les informations que tu possèdes ne te permettent pas d'en être certaine. Tu verras l'importance de mes paroles Takara quand tu aurais les responsabilités que je possède en ce moment.
Recentrant toute mon attention sur le principal intéressé, Hinako se mit de la partie et n'y allant pas de main morte, elle réagissait aussitôt aux menaces de cet homme inconscient. Prise d'une colère qui pouvait se ressentir à des mètres à la ronde, la jonin de Kumo l'accusa directement de tout ce qui s’était passé il y avait de cela un moment et comme cet hôtel qui devait fumer encore, elle commença à bouillir intérieurement. Explosant à sa dernière parole, elle tenta tant bien que mal de lui remettre tout le mal qu'il avait infligé à son village, mais malheureusement pour elle, sa première attaque n'atteignit même pas sa cible et riant d'un éclat qui résonna sur les parois de la ruelle, l'homme rétorqua, sans aucune gêne:
- C'est comme ça que tu vas m'arrêter? Pathétique!!!
Tentant de répliquer, il se rendit compte assez vite que la première attaque de la jeune femme n'avait eu comme but que de faire reculer l'homme dans le piège qu'elle avait précédemment préparé et tel un amateur, il s'était collé les pieds, demeurant maintenant prisonnier de sa propre incompétence. Ne pouvant plus éviter l'inévitable, Hinako lui donna le coup de grâce et dans un crépitement infernal, ses entrailles se retrouvèrent endommagées par le dragon électrique. Venant de mettre fin au combat, je rejoignis l'homme en faisant attention d'éviter le sol collant et l'immobilisant en lui attachant les mains, je le déposais sur mon épaule pour le ramener à Suna. Un long interrogatoire allait bientôt suivre, c'était certain. Rejoignant les deux dames, je me retournais en direction de Hinako et d'un léger sourire, je la remerciais pour son aide.
-Je vous remercie Hinako-san pour votre aide. Grâce à votre intervention, une guerre vient peut-être d'être évitée.
N'ajoutant rien, je fis signe à Takara de me suivre et ouvrant la marche, nous repartîmes au village caché du sable.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Quand les grains de sable se jettent à l'eau [Pv Akira&Takara] 2011-01-19, 20:41 | |
| L’attaque de Hinako-san avait été remarquable, sans le moindre détail qui cloche. Elle faisait vraiment semblant d’être une idiote tout à l’heure non? J’avais l’impression qu’elle était passée, en quelques minutes à peine, de la petite gennin qui se fait coincer tout le temps à la junnin qu’elle était sensé être. C’était quand même spécial. Son attaque finale était même plutôt puissante. C’était cette puissance qui m’avait surprise, beaucoup plus que l’affinité, qui était commune chez les ninjas de Kumo.
Sortant une corde de je ne sais ou, Kenjiro-san avait attaché l’homme inconscient et l’avais soulevé sur son épaule, annonçant que nous rentrions à Suna, après avoir remercié Hinako-san. Je n’en revenais pas! Kenjiro-san m’avait sermonné quand j’avais dit que je ne croyais pas ce que disait le marchand, mais il avait remercié Hinako-san de lui avoir foutu une raclée! Vraiment, quel crétin! Mais qu’est-ce que Yuko-chan pouvait bien lui trouver? Décidément, je n’y comprenais rien.
Enfin, la vie était ainsi faite. Il y avait des imbéciles partout, pas moyen de les éviter. J’allais partir sur les traces de mon idiot de sensei quand je me rappelai qu’il n’était pas très poli de partir ainsi sans rien dire à Hinako-san. Me retournant, je lui adressai la parole, je l’espérais, pour la dernière fois.
-Et bien, il semble que les évènements se soient liés à la nature pour faire de cette petite visite un échec des plus total. Toutefois, je n’en tiens pas rigueur et j’ai hâte d’avoir à nouveau la chance de visiter un peu votre beau pays, en espérant que ce soit en meilleure compagnie que celle de ce supposé marchand. Nous retournons immédiatement à Suna, aussi n’êtes-vous plus obligé de nous tenir compagnie. Au revoir Hinako-san.
Me retournant, je pris le chemin du retour, espérant sincèrement être en meilleure compagnie la prochaine fois que je serais au pays de la foudre. Entre le faux marchand puant et bedonnant, mon sensei arrogant et la kunoichi incompétente et désagréable, on ne pouvait pas dire que j’aie passé un bon moment.
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| | | Zinph Ahila Chuunin de Suna
Nombre de messages : 189 Age : 31 Village : Suna Date d'inscription : 20/12/2008
Fiche Ninja PV: (265/265) PC: (270/270)
| Sujet: Re: Quand les grains de sable se jettent à l'eau [Pv Akira&Takara] 2011-04-12, 00:41 | |
| Hinako: Les écarts de langage sont très bien introduits, l'écriture fluide, très agréable et attractive avec surement de rare fautes d'orthographe, mais je ne les ai pas vu Fin' bref, tu le sais déjà, j'adore tes textes! =) 27 points Akira: Parfois des termes mal employés mais un texte toujours bien mené avec néanmoins des phrases un peu longue parfois (5 lignes), pour les alléger, accentue la ponctuation ^^. Tu suis bien l'idée patriotique de ton personnage. Ah la la, toujours arrogant cet Akira! =) 27 points Takara: Une écriture simple avec peu de fautes. Agréable à lire. Par contre, j'ai noté des erreurs de concordance de temps dans les derniers posts, relis toi bien La mise en situation du personnage est interressante, d'autant plus que l'on découvre des informations sur elle. =) 26 points [Les points doublés ont été pris en compte] |
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| Sujet: Re: Quand les grains de sable se jettent à l'eau [Pv Akira&Takara] | |
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| | | | Quand les grains de sable se jettent à l'eau [Pv Akira&Takara] | |
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