Le Perchoir de Rekhyt, l’oiseau de feu. [RP ouvert]

Sujet: Le Perchoir de Rekhyt, l’oiseau de feu. [RP ouvert] 2008-10-31, 11:34

Le Perchoir de Rekhyt, l’oiseau de feu.

C’est par une bien calme nuit qu’il fut trouvé. Rekhyt se baladait dans les rues, mais elles étaient trop bruyantes à son goût. Il aimait voir la vie se dérouler, mais, après une dure journée, il ne pouvait supporter le bruit des conversations, des rires, des pleurs, ou tout autre manifestation auditive de la vie quotidienne.
Il voulait un endroit bien à lui, d’où il pourrait tout voir, sans pour autant tout entendre. Au fil de ses pérégrinations nocturnes, il déambula un peu à l’écart du village. Puis, se rappelant la grande montagne qui trônait derrière le village (avec l’obscurité, elle disparaissait), sur laquelle étaient taillés les visages des Hokage, les plus illustres ninjas qui fussent, il s’y dirigea.
Le sentier qui menait en haut était sinueux et étroit. De nuit, des accidents avaient du se produire, c’était sûr. Mais le Razorback était au dessus de ces basses considérations. Lui, il marchait à l’horizontale, sur le flanc de la montagne, grâce à son chakra, ce qui lui permettait d’aller où bon lui semblait, contrairement à ce petit chemin inutile qui ne menait qu’à un seul endroit.
Pendant plusieurs minutes, il marcha de long en large sur tout le flanc de la montagne, à la recherche de sa niche promise. Mais il ne trouva rien. Désespérant de ne jamais la trouver, il commença à descendre pour rentrer chez lui, au moment où il tomba sur l’endroit parfait.

C’était … parfait. Exactement ce qu’il voulait. A environ 250 mètres de hauteur, vers les ¾ de la falaise, il surplombait l’ensemble du village. Entre deux portraits géants, il venait de découvrir une mini caverne de quelques mètres cube. Une niche idéale pour tout voir. Et aussi pour ne rien entendre : les visages bombés avaient la forme idéale pour renvoyer les sons, et, ainsi, Rekhyt n’entendait qu’un faible bourdonnement de fond, seul signe audible que le village battait son plein. Rekhyt savoura.
L’endroit était facile d’accès pour un shinobi, mais impossible pour un humain normal. Et c’était bien caché, cause du fait qu’il venait à peine de la trouver. Il ne serait donc pas souvent dérangé.
Il s’assura, en approchant, qu’elle n’était pas déjà le refuge de quelques rapace ou oiseau de tout vol. Mais non, elle semblait avoir été là uniquement pour l’attendre, lui. Il s’avança encore.
On pouvait maintenant ressentir une faible brise tiède. Tiens, étrange. La niche était conçue en demi sphère creusée, de telle sorte que le vent ne s’y engouffrait pas. Alors, comment se fait-ce qu’il y fusse un vent, aussi tiède soit il ? En fait, tout venait d’une machinerie interne à la montagne, mais Rekhyt ne pouvait pas le savoir. Sans doute la restitution de la chaleur accumulée pendant la journée.
Enfin, il arriva dans le creux lui-même. Comme dit précédemment, il était en forme de demi sphère, mais le ‘plancher’ était, lui, plat. On pouvait donc parfaitement s’y tenir assis. Aux vues de la taille générale, on pouvait s’y blottir à deux sans trop être gênés. Collés tout au plus. Par contre, en profondeur, il y avait largement la place pour un homme de taille moyenne (1m80) de s’allonger. C’était Idéal : Pas de vent, pas de bruit, un air tiède tout au long de la nuit, largement la place de tenir, une vue imprenable sur le village … C’est Idyllique. Et dire que personne n’avait jamais découvert un tel endroit … quel gâchis ! Mais si quelqu’un l’avait découvert, il ne serait pas libre pour Rekhyt à ce moment là … Et, savourant pleinement sa trouvaille, le Razorback y apposa sa marque : ЯR, en lettres jointes et majuscules, écrites à la mode du moyen age français, comme un signe d’acquisition de propriété.

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₪ Rekhyt Razorback, l'Oiseau de Feu ₪

Ça faisait maintenant un bout de temps que le Razorback n’était pas allé dans sa petite cache du mont Hokage : Entre les missions et quêtes personnelles, il n’avait pas beaucoup de temps pour lui, et n’avait donc pas pu jouir à sa convenance de son lieu découvert quelques semaines plus tôt … Chose à laquelle il comptait bien remédier pour les temps à venir. La seule fois où il était allé sur cette montagne, il avait passé une superbe nuit à contempler les étoiles et à voir bouillonner le village jamais endormi à ses pieds.

Il était 22h passées quand il commença à grimper sur la montagne. En partant du bas et en levant la tête, on pouvait avoir le vertige. Mais pas pour le Razorback. Il n’a peur de rien, sinon la mort. La Mort. Son éternel ennemi, celui qu’il ne vaincrait jamais. Enfin, peut être pas, finalement … il avait entendu parler de puissants démons capables de maintenir un homme en vie pour un temps énorme. Ils s’appelaient ‘Bijuus’ … Vraiment, il faudrait pousser les recherches un peu plus loin pour déterminer si oui ou non ces démons étaient l’élixir de Jouvence dont il se languissait tant.

Depuis qu’il l’avait acquise, il ne se séparait presque plus de son armure, autant que de son fidèle sabre. Enfin, sauf pour la laver ou dormir, bien évidemment. Mais il aimait tant le confort et la protection qu’assurent le port de cette tenue qu’il rechignait vraiment à l’enlever. Et puis, même si la cache était abritée du vent, l’air ambiant, tard dans la nuit, était un tantinet frisquet, et Rekhyt avait maintes fois regretté de ne pas s’être plus couvert la dernière fois. Ainsi, habillé de pied en cape, à proprement parler, le Razorback s’était présenté au pied de la falaise qui surplombait le grand village par son énorme hauteur, et par les visages des Hokage qui étaient sculptés à même la roche. Il avait commencé en douceur quelques échauffements : il voulait la grimper sans chakra, juste avec ses mains et ses pieds. Bon, l’armure offrait l’apport de gantelets pourvus de pointes, ce qui offrait de nouvelles prises en enfonçant les pointes dans la roche lorsqu’il n’y avait pas d’autre choix. Une fois prêt, les muscles réchauffés par quelques mouvements, Rekhyt se mit à escalader la parois.

Les prises étaient rares et petites, mais le Razorback avait eut le temps de se perfectionner au cours de sa nouvelle vie de ninja. Il maîtrisait maintenant complètement ses mains et pieds, et leurs mouvements respectifs. Sa maîtrise de plus en plus accrue de la technique des filins de chakra lui apportait la dextérité des doigts nécessaire à la grimpe, et lui apportait entière satisfaction. Les premiers mètres furent parcourus en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Le Razorback ne s’essoufflait que très peu : il avait acquis une bonne endurance ces dix dernières années, depuis qu’il avait appris qu’il était ninja. Et l’ascension se fit ainsi : allant d’une prise à une autre, d’une encoche à la suivante, d’une faille à la prochaine, d’un trou quelconque à celui d’après, Rekhyt grimpait vite et bien. Il se permettait, de temps à autres, un petit saut vers le haut, pour atteindre un groupe de prises inaccessibles autrement. Mais, il faut l’avouer, sans son casque à vision nocturne qui brillait d’un éclat bleu pur dans la nuit, il n’aurait jamais pu accomplir ces petites folies : même si le village était éclairé, les hauteurs, elles, restaient d’un noir intense. Déjà que certains trébuchent dans la rue par manque de clarté, imaginez un escaladeur en pleine ascension sur une falaise totalement verticale à une centaine de mètres de hauteur, loin de toute lumière … vous comprendrez alors la nécessité d’avoir sous la main un parfait casque à vision nocturne !

Plusieurs minutes passèrent dans ce mouvement continu qui consiste à lever les bras, chercher un point stable où s’accrocher, lever les jambes, effectuer la même recherche de refuge temporaire des pieds, puis pousser pour transcender la parois jusqu’en haut. Et le Razorback était plutôt bon dans ce domaine : il ne s’arrêtait pas, et accomplissait la montée sans accrocs, sans ralentissement, dans un parfait mouvement fluide d’ensemble. Jusqu’à … jusqu’à un endroit où, trop sûr de lui, il sauta d’un coup, et ne se rattrapa pas … Bien entendu, il n’était pas assuré par une quelconque corde. Et il se trouvait à peut être 150 mètres de hauteur. Autant dire qu’il ne resterait rien ou presque de lui une fois arrivé en bas. Voila comment pourrait finir la vie de Rekhyt. La Mort gagnerait elle donc ?

Revenons plutôt à l’action en elle-même. Gardant un rythme soutenu, sans pour autant être trop rapide, Rekhyt grimpait bien, et de longue haleine. Son souffle était régulier, bien que toujours légèrement plus rapide que quelques instants auparavant. Il n’était pas loin de sa destination, à présent. Mais une corniche le narguait quelques mètres plus au dessus. Alors, sans s’arrêter, il prit la décision de retenter un de ces petits sauts qu’il affectionne particulièrement, lors desquels on se sent en apesanteur et où on croit pouvoir défier impunément les lois de la nature. A ce moment là, il remonte haut les pieds, trouve un point qu’il croit stable, et s’élance rapidement vers le haut. Mais au même moment, la prise sous ses pieds cède, et, n’était pas assez lancé, et ayant déjà quitté ses prises aux mains, il se retrouve, bêtement, à court de vitesse. Quelques centimètres avant la corniche, il arrête de monter, et la gravité reprend enfin ses droits, après tant de minutes à se faire narguer sans conséquences pour l’effronté qui la provoque.

Presque au ralentit, vicieusement, le temps s’arrête, pendant lequel les doigts du Razorback accrochent dans le vide, avant de céder à la réalité : Rekhyt n’atteindra pas la prise. Se résignant enfin, il cherche d’autres accroches au mur : il était maintenant trop loin de celui-ci pour s’y accrocher. Son saut l’avait fait s’écarter de la paroi de quelques centimètres en trop. Il était fichu. Alors, fatalement, il commence à redescendre, à tomber, à chuter, vite, très vite, toujours plus vite, de plus en plus vite. Il vit avec effarement le mur s’écarter de lui, pernicieusement, et il se vit lui-même redescendre tout ce qu’il avait monté auparavant. Comble du désespoir ! Il se retourna, face vers le sol qui se rapprochait toujours autant, et de plus en plus rapidement.

Sa vie défile devant ses yeux. Il a perdu. La Mort, son éternel ennemie, a prit le dessus sur lui. Il est fini. Son combat pour la vie, pour la survie, vient de s’achever en quelques instants, à cause d’un manque d’attention totalement idiot. Juste parce qu’il avait voulu faire le guignol quelques instants dans sa vie, une proportion infinitésimale de sa vie, ça avait été de trop, et il mourrait dans quelques secondes maintenant …

… Mais ! Le Razorback ne peut mourir ainsi ! Miracle oblige, la cape intégrée dans son armure se déploie d’elle-même. Elle se déplie comme un parachute, se renforce, se solidifie sur les bords pour former une armature puissante, à même de résister au choc du freinage du Razorback dans l’air. Et ainsi, parvient à réduire la vitesse de ce dernier suffisamment pour amortir l’impact. Rekhyt tombe mollement par terre, au pied de la majestueuse falaise qu’il venait de tenter de braver. Il était en vie, mais son honneur était en miettes. Enfin, sa considération personnelle venait d’en prendre un coup. Il avait perdu son sang froid. Et ça avait failli lui être fatal. Pourquoi n’avait il pas utilisé ses filins de chakra pour s’agripper à la paroi ? Pourquoi n’avait il pas fait un katon, à la manière d’un moteur à réaction, pour amortir sa descente ? Pourquoi n’avait il pas utilisé son sabre, en le plantant dans la roche, pour s’arrêter ? Il ne pouvait se le dire lui-même. Il avait paniqué, et avait lâché prise à la vie dès le début, avant même de se battre pour son propre salut. Psychologiquement, c’était un grand coup. Heureusement qu’il avait cette cape qui avait agit d’elle-même. Sinon il ne serait plus là pour y penser. Il se jura de remercier encore une fois le forgeron de l’armure qui venait, une fois de plus, lui sauver la vie. Puis, reprenant son habituel humour à couper au couteau, il se demanda combien de ses clients venaient, chaque jour, le remercier pour leur armure. Sous son casque, il sourit. Allez, ce n’était pas si grave. Personne ne pouvait l’avoir vu, noir dans la nuit noire qu’il était.

Il se stoppa quelques instants pour se remettre les idées en place. Enfin, s’étant calmé, il se rapprocha de la falaise, et la caressa de sa main gantelée. Doucement, il injecta un peu de chakra dans ses mains et ses pieds, et reprit l’ascension qui avait failli lui ôter la vie. Mais maintenant, il ne pouvait plus tomber. Riant tout seul, il se mit à penser qu’il accomplissait le fantasme de beaucoup de personnes en Europe et aux états unis : Grimper au mur comme une certain homme-araigné ultra connu …

En quelques minutes, il fut arrivé à sa cache. Y pénétrant, il se rassit au même endroit que la dernière fois, se calant tranquillement le dos au mur derrière lui. Il revit avec ravissement l’inscription qu’il avait lui-même gravée quelques semaines auparavant : les deux ‘R’ qui formaient sa marque. Devant lui, maintenant, il y avait le village caché de la feuille. Il était maintenant 11h du soir passées, mais l’agitation était encore puissante. On voyait toutes les principales artères éclairées comme en plein jour. Des gens vaquaient à leurs occupations, ou alors se payaient une bonne soirée avec l’argent gagné pendant la journée. En deux mots comme en cent, ils s’amusaient paisiblement.

Et c’est ainsi que le Razorback finît sa nuit, dans la tiède douceur de son petit creux de montagne, à observer les autres et à méditer sur son propre futur. Un passant qui scruterait dans sa direction ne verrait que deux yeux d’un bleu pur fixer le village sans ciller … Une vision effrayante, quand on sait combien sont superstitieux les shinobis.
Le Razorback ne descendit de son perchoir qu’au petit matin. Encore une bonne nuit de passée, somme toute.

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Une grande rue, elle se prolongeait sur une centaine de mètres. Elle devait peut être faire un ou deux mètres de large mais il n'y avait pas assez de place pour que deux personnes puissent marcher côte à côte. Le long de ce couloir désert, on pouvait juste entrevoir des murs sales qui eux aussi semblaient se prolongeaient sur une distance assez longue. Kiba se trouvait seul au milieu de cette rue et face à lui, il y avait le couloir qui se prolongeait. Il en était de même pour le couloir dans son dos. Du vide devant, du vide derrière, du vide partout. N'ayant pas vraiment d'autres choix, Kiba se décida à ouvrir la marche à tout une patrouille invisible qui semblait le suivre à la trace. Une mauvaise impression d'être suivi par quelque chose d'indéfinissable, quelque chose d'inexistant. Sentant comme une pression de plus en plus forte sur tout son corps, kiba décida alors de fuir en courant le plus vite possible vers l'autre bout du couloir. Mais plus il se rapprochait de l'extrémité de la ruelle, plus il découvrait une nouvelle partie de celle ci qui ne semblait pas avoir de fin. Ce chemin était infini et Kiba était condamné à courir sans jamais s'arrêter. Mais brusquement il chuta. Allongé par terre, il sentait comme une force qui grimpait le long de sa jambe et qui se dirigeait vers sa tête. Il cria mais aucun son de ne sortit de sa bouche et progressivement tout devenait de plus en plus sombre autour de lui. Mais alors que l'obscurité commença à l'absorber et à l'étouffer, il se réveilla dans son lit en plein milieu de la nuit.

Le souffle irrégulier et le visage mouillé, Kiba se leva et se dirigea à sa fenêtre où il avait une vue de la petite rue qui emmenait tout droit vers l'immense bâtiment dans lequel l'Hokage passait la majorité de son temps. Un vent glacé caressa son corps chaud et vivement le jeune homme rentra dans sa chambre pour retrouver la douce chaleur. Au pieds du lit, Akamaru dormait profondément. Après ce qu'il venait de rêver, Kiba n'avait plus envie de se rendormir et il décida d'aller faire un petit tour dehors histoire de se changer les idées. Il ne savait pas vraiment où il pourrait aller mais ce qui était sûr c'est qu'il n'allait pas déranger le chien paresseux juste pour aller faire une petite promenade. Il enfila rapidement quelques vêtements qui traînaient ici et là et sortit par sa fenêtre en direction du grand bâtiment rouge. Sautant de toit en toit, Kiba se rapprochait plus rapidement des quatre grands visages des anciens kage du village. En dessous de leurs visages paisibles se trouvait le bâtiment principal des ninjas. Lorsqu'il arriva enfin à la dernières maison avant le QG du village, Kiba remarqua au loin un homme qui semblait regarder étrangement la façade de la montagne. Kiba jeta alors un œil sur la paroi et vit à sa grande surprise une personne qui se trouvait dans une petite crevasse.

Une garçon dans cette crevasse à cette heure ? C'était quand même un peu louche et Kiba voulait absolument tirer cette affaire au clair. Mais il n'y avait qu'un seul moyen pour avoir le cœur net sur ce qui se passait: Kiba devait escalader toute la paroi pour arriver jusqu'à la crevasse mais aussi à ce mystérieux personnage qui regardait fixement tout le village endormi. Pour arriver jusqu'en haut, il n'avait pas d'autres choix que de courir le long de la falaise pour arriver jusqu'au trou où Kiba trouverait peut être une petite place aux côtés de cette personne qui avait prise place dans ce petit trou dans la montagne. Le chunnin fit un bond et atterrit sur un mur du bâtiment rouge et après un autre bond, il se retrouva au pieds de la falaise. Il se frotta les mains en guise d'encouragement et commença alors l'escalade de la paroi rocheuse. Il fonça à toute allure vers le haut de la montagne et au bout d'une bonne dizaine de minutes et après de nombreux accidents qui faillirent lui couter la vie, Kiba se retrouva dans cette paroisse aux côtés de cette personne qui était un garçon vêtu d'une armure noire. L'Inuzuka prit tout d'abord place silencieusement et après un petit moment de gêne, Kiba décida de prendre la parole pour briser cette vitre invisible qui séparait ce personnage loufoque vêtu d'une armure en pleine nuit et la noctambule qui cherchait son sommeil.

-Euh, salut moi c'est Kiba. J'espère que je ne te dérange pas trop. Ça va comme tu veux ? dit calmement tout en se reculant bien dans la paroi pour pouvoir se mettre à l'aise.

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Comme à son habitude, le Razorback avait préféré passer la nuit juché sur son perchoir plutôt qu’enfoncé dans ses couettes. L’ascension était devenue, avec l’habitude, une véritable partie de plaisir pour lui, même sans utiliser de chakra pour se scotcher à la paroi. Bon, il avait arrêté ses folies (sauter de plusieurs mètres pour atteindre une prise pas plus grosse qu’un paquet de mouchoir …), mais avait renoncé à utiliser du chakra pour assurer son maintient. Une sorte d’honneur personnel, étant donné que personne n’était sensé le voir monter la falaise.

Il avait donc prit place, comme chaque soir (ou presque !) qu’il passait au village, dans la petite niche située entre deux visages massifs sculptés dans la roche, à 250m d’altitude. Mais ce soir ci promettait d’être différent : il venait de repérer un type étrange qui scrutait dans sa direction. Tiens, le premier qui pense à lever les yeux ! Les minutes passaient, et l’homme en bas, perché sur le toit de la tour du Hokage, ne cessait de zieuter dans sa direction. Etrange. S’il l’avait repéré, il serait peut être venu voir de quoi il retournait. Mais non, il se contentait de le fixer.

Le reste du village était globalement calme, en omettant les quelques groupes qui sortaient se balader et parlaient bruyamment, certainement éméchés par l’alcool. Les magasins étaient tous fermés, à cette heure : presque 1h du matin. Les saouls rentraient finir de cuver leur alcool chez eux, les derniers patrons de commerce, ayant terminé leurs comptes journaliers, sortaient de leur boutique pour la refermer ensuite sur eux, les enfants dormaient, les parents prenaient du repos mérité après une journée d’efforts, … Bref, la vie était en mode ‘ralentit’ pour presque tous …

Le temps était doux, même si un vent frisquet venait rafraîchir un peu le mercure. Le soleil était couché depuis un bon moment maintenant, et seules quelques étoiles et l’embryon de lune de la nuit venaient éclairer le vaste paysage. Quelques torches, quelques lampes, par ci, par là, émettaient une lumière brève et très compartimentée, dans telle ou telle pièce qui nécessitait un éclairage un peu plus intense que ce que les seules lumières nocturnes pouvaient offrir. Le ciel était globalement dégagé, et très peu de nuages venaient le tacher. Si la lune n’était que peu visible, c’est parce qu’on était dans une phase où on ne la voit que part quartiers. Mais ces basses considérations n’entraient pas en compte pour le Razorback : son casque, composant essentiel de son armure intégrale, lui offrait une parfaire vision nocturne, qui s’ajustait rapidement aux divers changements de lumière. Pour lui, ce spectacle nocturne aurait aussi bien pu se passer en plein jour, sauf qu’il voyait les couleurs avec une tonalité verte majeure.

Alors qu’il regardait encore l’homme debout sur le toit de la tour, faute d’autre occupation, et n’ayant rien de spécial à faire pour se triturer l’esprit, Rekhyt vit un petit homme sauter de toit en toit en direction de la tour. Apparemment, il avait aussi repéré l’homme stoïque, et allait à sa rencontre. Mais, bizarrement, sa tête a suivi la trajectoire du regard de l’homme, et s’est posée sur le Razorback. Dans la nuit presque noire, on ne pouvait distinguer que les deux yeux bleu acier lumineux de son casque. Certainement, ce petit homme allait venir le rejoindre, parce qu’il s’escrimait actuellement à grimper la falaise. Comme Rekhyt, sans chakra. Et comme Rekhyt, de nombreux ratés, la première fois. Mais il parvint rapidement au sommet. Et, comme prévu, s’installa aux côtés du Razorback. Etonnant : c’était le premier à avoir la présence d’esprit de lever les yeux, et le premier à fournir l’énergie nécessaire pour grimper à ses côtés.

Quand l’autre est arrivé, Rekhyt constata que ce n’était qu’un adolescent. Pff, pas digne d’intérêt, finalement. Et celui-ci se posa tranquillement, comme de rien n’était, en se lovant bien en fond de la cache. On voit tout de suite ceux qui se sentent chez eux partout !

Euh, salut moi c'est Kiba. J'espère que je ne te dérange pas trop. Ça va comme tu veux ?

Quoi ? Il lui adressait la parole, en plus ? Rekhyt avait espéré un jeune homme calme et aussi distrait, en ce moment, que lui. Mais non, il venait de tomber sur un jeune type presque imbu de lui-même, qui prenait ses quartiers dans SON perchoir, et qui entamait la conversation comme s’il était un ami de l’académie. Et pourtant, il ne l’avait jamais vu. Un petit présomptueux.

Kiba, et alors ? Si tu viens pour faire du bruit, tu peux repartir aussi sec. Je viens ici pour être au calme. Pourquoi es tu monté ?

Mais alors qu’il questionnait ce jeune adolescent, il se questionnait lui-même. Une vague impression de déjà vu planait dans sa tête … Voila ! On l’avait affecté, il y a peu, à une équipe de ninja. Et cette tête là … Il l’avait déjà vue, oui, c’était dans les membres de l’équipe. Bon, peut être vaudrait il mieux se montrer poli, en fin de compte, avec celui qui serait son coéquipier lors de missions futures ? Non, ce qu’il faut, c’est le tester, pour voir de quoi il retourne. Pour voir s’il a du cran, et du potentiel. Le Razorback ne voulait pas d’équipiers empotés. Ce type là allait devoir faire ses preuves pour être considéré comme un ami.

Ainsi, le temps que l’autre réponde à sa question, il préparait mentalement toute sorte de mini épreuves, de questions alambiquées, de petits tests, logiques, pratiques, physiques, ou mentaux. Il voulait cerner les possibilités de son interlocuteur. Ce dernier se montrerait il à la hauteur ?

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Au milieu de la nuit, dans une grotte du mont hokage, deux personnes allaient se rencontrer dans des conditions plus qu'étrange. Kiba qui avait lutté comme une bête pour escalader cette paroi, était désormais dans dans une petite grotte dans laquelle se trouvait une autre personne qui semblait être ici depuis plus longtemps que lui. Kiba cherchait toujours une place un peu plus confortable car on ne pouvait pas vraiment dire que ça l'amusait d'avoir des roches qui lui rentraient dans les fesses. Au bout de quelques secondes, il réussit à se terrer dans un petit trou et pouvait enfin admirer la magnifique vue sur le village. On n'apercevait pas grand chose à part quelques bâtiments encore éclairés. Rien de vraiment spécial. Les paroles de l'adolescent avait retenti dans la petite grotte mais il n'avait toujours pas entendu la réponse de cet mystérieux personnage qui se planquait au fond d'une grotte au milieu de la nuit. Kiba ne savait plus pourquoi il était venu ici car il commençait à se rendre compte qu'une personne qui se planquait dans une falaise au milieu de la nuit n'était surement pas net. Mais puisqu'il était là, il ne pouvait plus s'en aller. Aucun excuses ne pourraient passer et cette personne qui comprendrait surement les intentions de Kiba se vexerait. Et ce n'était vraiment pas le but de l'adolescent de se faire un ennemi. Maintenant qu'il était dans cette galère, il devait faire avec. Mais c'est alors que cette personne qui pendant un instant était resté dans le silence se décida. Il tourna tout d'abord la tête scrutant Kiba qui ne put qu'apercevoir à travers les ombres ces yeux qu'il avait remarqué plus bas. Ce ne fut qu'après un moment durant lequel cette personnage regarda Kiba qu'elle répondit.

-Kiba, et alors ? Si tu viens pour faire du bruit, tu peux repartir aussi sec. Je viens ici pour être au calme. Pourquoi es tu monté ?

Ces mots transpercèrent Kiba comme des lames. On ne pouvait pas vraiment dire que cette personne qui passait ses nuits au fond d'un trou avait un don pour s'adresser au gens. L'expression joviale qui se reposait sur le visage Kiba disparut pour laisser place à une expression de surpris mélangée à un peu de honte. Lui qui était venu voir ce que cette personne pouvait bien faire dans cet endroit en plein milieu de la nuit venait de se faire jeté. Mais même si ses mots furent plus que piquants, Kiba n'abandonna pas espoirs face à ce mur qui ne faisait que rejeter toute sociabilité. Kiba ne savait plus où se mettre pour le moment car il hésitait à sérieusement partir ou encore à persister en restant aux côtés de cet autre noctambule. Après un petit instant de réflexion durant lequel Kiba se posa de nombreuses questions sur cette curieuse situation, il décida enfin de toujours rester avec cet homme qui lui ne semblait pas accepter la présence de l'adolescent. Mais si on veut atteindre ses buts dans le vie il faut savoir persisté. Une expression que Kiba se répétait souvent et qui malheureusement faisait cliché. Mais bon, il pensait la même chose que tout le monde, et après ? Kiba devait surement ressembler à un vieux radoteur en ce moment. Intérieurement il luttait contre l'opinion que ce faisait de lui même. On ne pouvait pas dire que pour le moment il ressemblait à une personne avec elle on aimerait engager une conversation. Mais rapidement, il se secoua la tête pour se remettre les idées en place ce qui lui permettrait de trouver une réponse à la question de cet homme. Il ne pouvait pas lui annoncer qu'il était venu pour rien car il passerait encore plus pour un idiot. Essayant de formuler une belle petite phrase, Kiba commença à parler.

- Pour te dire, j'ai aperçu tes yeux au loin et je me suis demandé qu'est ce que ça pouvait bien être et j'ai alors décider d'escalader la montagne pour te rejoindre. Je sais que je dois surement te déranger mais je voulais avoir le cœur net sur ce que j'avais vu et maintenant que je me retrouve avec toi dans cette petite grotte, j'aimerai en savoir plus sur toi. Maintenant je te retourne la question, toi, que fais tu ici en plein milieu de la nuit ?

Maintenant, Kiba avait inversé les rôles. C'était à son tour de posait les questions. Bien que l'histoire de cette étrange personne ne le fascinait pas tellement, il voulait juste à son tour entrer dans le rôle de l'interrogateur. Rien de spécial juste un petit délire à lui. Cela ne changerait surement pas grand chose à la vie de Kiba qu'il apprenne ou pas ce que cet homme faisait ici en pleine nuit mais vu qu'il n'avait rien de mieux à faire, il se contenta de ça. Un petit glacé souffla alors sur les deux noctambules mais ce fut surement Kiba qui en ressentit le plus les effets. Lorsqu'il s'était vêtu pour sortir, il n'avait pas prévu de se rendre dans une grotte du mont hokage pour taper la discute avec quelqu'un. Le vent s'infiltra alors dans son tee-shirt portant l'emblème de son clan et de légères mains froides caressèrent alors son torse ne lui apportant surtout pas une douce sensation de sensualité mais plutôt une horrible sensation d'inconfort. Mais maintenant qu'il avait engagé la conversation avec cet homme, Kiba n'avait plus d'autres choix que de rester ici et il devait supporter le souffle glacé de la nuit. Se rappelant alors d'une chose anodine, Kiba reprit rapidement la parole.

- Au fait, comment tu t'appelles ? demande t-il à cet homme qui ne cessait de le regarder.

Spoiler:

Pour te dire, j'ai aperçu tes yeux au loin

La bonne blague ! Voir deux points bleus dans la nuit, ça file les chocottes à la plupart des gens … Mais lui, non. Un bon point. Bon, après, il parle, il parle, beaucoup pour ne rien dire. Et si j’avais été un ennemi ? Il serait déjà mort. C’est vrai, c’est louche, un type seul dans la nuit, recouvert d’une armure noire, avec ses seuls yeux perçant les ténèbres. Alors, pourquoi se croit il tant en sûreté ?

… Maintenant que je me retrouve avec toi dans cette petite grotte, j'aimerai en savoir plus sur toi. Maintenant je te retourne la question, toi, que fais tu ici en plein milieu de la nuit ?

Hmm, il veut en savoir plus sur moi ? Soit, je vais l’informer, lui dire tout, lui avouer ma vie, lui confesser mes péchés, lui déclarer mes intentions, lui ouvrir mon âme … !

Eh ! bien, je suis sortit prendre l’air.

Quand le Razorback dit qu’il veut informer quelqu’un, c’est généralement de la même qualité que maintenant. Jamais il n’avoue tout. Une partie seulement de la vérité. Ça s’appelle mensonge par omission, mais qui ira vérifier ?

Au fait, comment tu t'appelles ?

C’est qu’il est têtu le petit. Va falloir le calmer rapidement. Phase test 1 : le mettre en difficulté. Première sous partie, le déstabiliser mentalement :

Je suis … ton coéquipier …

Au moment où il prononçait ces paroles, il injecta de son chakra dans son armure. L’effet, vous le connaissez : il se rendit invisible. Mais il ne fit très progressivement. C’est seulement quelques secondes après avoir terminé sa phrase qu’il fut totalement invisible à l’œil nu. Seuls ses deux yeux bleus éclairaient encore la scène de leurs feux purs. Puis le chakra, atteignant les verres du casque, les fit disparaître eux aussi. La petite cache devint totalement noire comme de l’encre de chine, et seuls le vent sifflant sur la montagne et les quelques bruits épars de la nuit pouvaient informer les êtres vivants du coin qu’ils n’étaient pas morts. Sous partie 1, réussie.

D’un coup, réapparaissant derrière l’Inuzuka, Rekhyt fit coulisser son long sabre devant la gorge du shinobi. Son visage passant juste au dessus de l’épaule de Kiba, il approcha l’arme si près qu’une très fine entaille apparut, émettant un fin rai de sang chaud coulant le long du cou du shinobi. Le but du Razorback n’était pas de le blesser, mais de lui faire peur, de le faire paniquer, de le pousser à réagir, de voir comment il se sortirait d’une telle impasse.

… ou ton futur bourreau ? Toi seul décidera te la sentence. Prouve moi ta puissance, et peut être que je serai ton allié. Prouve moi ta faiblesse, et sois sûr de mourir ici et maintenant. Que feras tu ?

Ces quelques mots susurrés doucement à l’oreille de Kiba étaient faits pour lui donner la chair de poule. D’ailleurs, Rekhyt sentit l’autre frissonner. Mais de là à dire que ça venait de sa menace, ou du vent, il ne pouvait le savoir : le jeune shinobi était sorti presque sans rien, et, à cette altitude, l’air était très frais.

Qu’allait faire l’Inuzuka pour se sortir de là ?

Invité

Cet homme devenait de plus en plus louche. Il était resté immobile lorsque Kiba termina son petit discours. Il pensait surement que Kiba était totalement fou de venir le rejoindre en ce lieu en pleine nuit alors qu'il ne le connaissait même pas. Mais en ce moment même Kiba se le demandait lui aussi. Il ne savait plus pourquoi il était venu ici mais il savait qu'il devait y rester de peur de vexer cet homme qui lui paraissait prendre de plus en plus goût à cette petite discussion entre eux. Il lui répondit tout naturellement qu'il était venu ici pour prendre l'air mais ça ne tenait pas vraiment la route. Une personne normale qui veut prendre l'air en pleine de va pas faire de l'escalade ! Cette pensée hantée Kiba et il commençait à vraiment se remettre en question à propos de sa petite visite à cet étrange homme vêtu d'une armure aussi noire que la nuit. Il lui annonça tout simplement qu'il était son coéquipier. Kiba n'avait toujours pas eu son prénom et son nom mais au moins il savait qui était son coéquipier. Ce n'était pas si mal de le rencontrer par le pur des hasards au moins ça l'éviterait de lui courir derrière.

Mais alors que tout semblait s'éclairer pour ce jeune garçon, son coéquipier commença à rendre cette rencontre encore un peu plus tordu. Peu à peu son corps commença à disparaître pour enfin atteindre sa tête qui disparut elle aussi à son tour laissant Kiba seul dans cette grotte. Mais il n'était pas seul, Kiba savait que cet homme n'était pas parti, tout d'abord, il n'avait aucun intérêt à s'en aller mais surtout mais si Kiba ne pouvait l'apercevoir, il aurait énormément de bruit pour redescendre la paroi avec son armure. Tout ce que son coéquipier cherchait à faire était de disparaître Kiba pour surement le déstabiliser. Mais par manque de pot, il se trouvait face à un Inuzuka. Bien qu'il sentit une odeur de métal dans l'air, Kiba ne put la détecter tellement elle était forte. Il ne savait pas où était précisément cet homme mais ce qui était sûr c'est qu'il n'avait pas quitté la grotte. Pour le reste, Kiba préféra se reposer son ouïe hors du comun. Un humain ordinaire n'aurait rien entendu tellement les déplacements de cet homme en armure était discret mais il faisait autant de bruit qu'un enfant pour Kiba.

Étant doté d'affinités propres aux canidés, l'ouïe de Kiba lui permettait de suivre tous les mouvements de son coéquipier qui lentement faisait le tour de l'adolescent pour ensuite se glisser dans son dos. Kiba se laissa faire. Il ne cherchait pas à montrer ses capacités à cet homme. Il préférait rester silencieux faisant semblant de le chercher. Il entendit une lame sortir de son foureau et quelques secondes après il sentit le froid glaciale de l'acier posé sur sa gorge. son coéquipier ne s'arrêta pas à là et collant la lame sur le coup de Kiba, il fit couler un filet de sang. Il se rapprocha et commença alors à parler. Ses mots étaient des menaces qui étaient censées effrayés Kiba mais celui ci savait qu'il n'avait rien à craindre de cet homme là. Si il était de Konoha, il était un ami et jamais un membre de Konoha oserait faire du mal à un autre de ses frères. Bien que l'exemple d'Itachi ou d'Orochimaru prouvait le contraire à Kiba, celui ci préférait croire avec obstination à ses valeurs. Il leva sa main et posa son doigt sur la lame la repoussant lentement.

- A Konoha, ce n'est pas dans nos principes de s'attaquer à nos frères... Si tu es bien du village, je n'ai rien à craindre de toi. Dans ce cas, je sais que tu n'oseras pas aller plus loin car ce n'est surement pas non plus dans tes principes de blesser un de tes frères. Mais si tu es un ennemie, et bien je remets ma destinée entre les crocs d'Okami... Mais bon, je pense que je n'ai pas tort à ton sujet, n'est ce pas Rekhyt ?

Flippant. Ce gosse était tout bonnement flippant. D’abord, dans la noirceur, il n’avait même pas remué, alors qu’il était sensé se pisser littéralement dessus. Rekhyt avait imité les pas lents d’une personne qui se déplace lentement, alors qu’en fait il était venu se positionner d’un coup derrière le Inuzuka. Mais là, pas moyen de savoir si ce dernier l’avait repéré, ou s’il était tombé dans le panneau. Le fait est qu’il n’a pas montré le moindre signe d’inquiétude, ou d’affolement. Quel sang froid ! Tenir ainsi tête à un meurtrier potentiel ? Il fallait du cran, ce qui confirmait déjà la première pensée qu’avait eut de lui le Razorback, quelques instants plus tôt, quand Kiba lui avait simplement annoncé qu’il était venu pour trouver l’origine de la lumière qu’il avait aperçue en bas.

Il avait fait cliqueter sa lame contre le fourreau, ce qui avait produit, même s’il était infime, un grincement. Ne sachant pas que Kiba était doté d’une telle ouïe, Rekhyt ne s’en était pas formalisé. Appliquer proprement la lame contre la gorge de l’autre avait ensuite relevé du jeu d’enfant. Les paroles qu’il avait ensuite émises lui étaient venues instinctivement, sans même vraiment y réfléchir. Mais, Kiba, contrairement aux attentes, parla d’une voix carrément normale, et totalement dépourvue de peur.

A Konoha, ce n'est pas dans nos principes de s'attaquer à nos frères... Si tu es bien du village, je n'ai rien à craindre de toi …

Tu me déçois beaucoup, Kiba. J’espérais plus de mon futur coéquipier. Et si je n’avais pas été de Konoha ? Si j’avais été un espion ? Tu serais mort bêtement …

Dans ce cas, je sais que tu n'oseras pas aller plus loin car ce n'est sûrement pas non plus dans tes principes de blesser un de tes frères. Mais si tu es un ennemi, et bien je remets ma destinée entre les crocs d'Okami...

Tu ne sais rien de moi. Tu ne peux me juger à mon appartenance au village. J’ai fait des choses … que tu ne peux même pas imaginer. (cf. : voir tous les futurs posts de ma mafia ) A l’avenir, ne te fonde plus sur la bonne foie, mais sur la logique et la raison.

Rekhyt avait murmuré, mais Kiba, imperturbable, continuait toujours de parler :

… Mais bon, je pense que je n'ai pas tort à ton sujet, n'est ce pas Rekhyt ?

Ah, là, bien joué, Kiba. Il devait être au courant qu’il avait été lui aussi affecté à une équipe, et en avait déduit que je ne pouvait être autre que Rekhyt Razorback. Un bon point de noté : réflexion

Eh ! bien, je vois qu’on ne peut rien te cacher, petit. Mais tu fondes trop d’espoir en l’être humain. Sois plus réaliste, à l’avenir. Maintenant, suis moi.

Juste après avoir terminé la plus longue phrase de la soirée, il fit un bond en dehors du perchoir, et entreprit de grimper la falaise, aidé par du chakra qui le collait à la paroi. Il se rendait sur le sommet du mon Hokage, et voulait tester les capacités du jeune Kiba dans un petit combat sans enjeux. Maintenant que l’autre l’avait identifié comme son officiel coéquipier, inutile de continuer la mascarade.

Le deuxième test allait commencer.

Invité

Rekhyt sembla surpris par le sang froid que venait faire preuve Kiba. Celui ci grâce à son ouïe avait suivi les moindres mouvements de son coéquipier. Une fois qu'il eut prononcé ses mots, la lame qui avait offert une légère résistance lorsque Kiba la poussa se décolla alors. Cette fois ci c'était rekhyt qui avait décollé sa lame. Il parla ensuite comme pour commenter chacune des paroles de Kiba. Il lui reprocha son trop grand attachement aux principes qu'il avait fondé et lui laissa penser qu'il n'était pas un saint. Même si Rekhyt semblait d'un tout autre point de vue que l'Inuzuka, Kiba avait tout de même fois en l'unité de son village et il continuerait quand même à porter une grande confiance envers tous les autres ninjas.

Mais ce qui était sûr c'était que si à l'avenir, une autre personne se glisserait dans le dos de Kiba, celui ci ne se laissera plus faire. Bien que le petit jeu qu'il avait joué avec Rekhyt était à double tranchant, il voulait savoir quelles étaient les limites de cette personne. Il venait d'en apprendre un peu plus sur son coéquipier mais lui il semblait ne pas en savoir assez sur Kiba et lui proposa alors une toute autre tâche. Cette fois ci, Kiba avait au moins la certitude qu'il pouvait avoir confiance en cet homme. Bien qu'il fut mis en garde par Rekhyt, Kiba préféra nier les propos péjoratifs que son compagnon venait de l'avouer sur lui même. Bien qu'il aurait dû être attentif à ce que venait de dire cet homme, Kiba n'y prêta qu'une légère attention.

Si il venait de lui avouer une face de sa personnalité et qu'il lui avait mis en garde contre celle ci, c'est qu'il devait attacher une certaine importance en cet adolescent qui pourtant ne devrait pas l'intéresser. Il ne préféra tout de même pas s'avancer sur ce terrain là avant d'en savoir un peu plus sur cet autre ninja qui était prêt à faire une tout autre activité. Rekhyt bondit hors de la grotte et s'accrocha à la paroi pour de nouveau escalader celle ci. Il avait invité Kiba à en faire de même. Il n'avait pas vraiment le choix...

- Bon, si c'est la course que tu veux faire, je suis partant. dit il tout en se levant.

Kiba sauta à son tour hors de la falaise mais alors qu'il allait tomber dans le vide, il s'accrocha de justesse à une roche qui dépassait. Celle ci commença à ce craqueler mais d'un geste rapide, Kiba s'élança vers le haut et grâce à son chakra se fixa à la paroi. Il regarda alors rekhyt qui se trouvait un peu plus haut et qui lui aussi regardait Kiba. L'adolescent attendait devoir ce que son compagnon allait lui réserver.

Trop dispersé …

Telle fut la pensée du Razorback quand il vit Kiba manquer de se casser la figure après avoir agrippé de peu une prise qui allait s’effondrer. Alala, cette tête en l’air … et dire qu’il va falloir que je fasse équipe avec lui !

Ils continuèrent leur ascension vers le sommet de la montagne. Ils y furent en moins de deux minutes. Arrivés en haut, Rekhyt s’écarta de la falaise, et avança un peu plus sur le terrain plat qui s’offrait à eux. Il y avait largement assez de place pour se faire un petit combat tranquille.

Le Razorback se tourna enfin vers Kiba, qui venait à peine de le rejoindre, vu qu’il avait pris du retard. Sans passer par des détours compliqués :

Faisons un match

On se serait cru dans un jeu vidéo, mais non, il n’y avait strictement rien d’informatique dans le périmètre. Rekhyt voulait bien se battre contre Kiba.

Ca me permettra de mieux te connaître, et en même temps d’évaluer tes capacités. Je sais que normalement, c’est le travail du Sensei, mais je veux me forger ma propre opinion de toi … Je te laisse débuter.

C'était clair, net et précis, et ça ne demandait pas plus d'explications que ça.

Spoiler:

Invité

Rekhyt démarra l'ascension de la falaise. Celui ci se déplaçait très rapidement sur la paroi rocheuse qui de temps en temps s'effondrait sous le poids de son corps. Avec son armure, il n'arrangeait pas vraiment les choses et la fragile falaise s'affaissaient sous chacun de ses pas qui prenaient forme dans l'épaisse roche qui n'était plus qu'un simple bout de pâte à modeler. Rekhyt courait vers le sommet du mont et il arriva rapidement à destination. Durant toute sa course effrénée, Kiba préféra rester en bas pour analyser ce qui en était de ses mouvements. Mais maintenant il devait arrêter de mater et devait se lancer à son tour dans cette petite ascension.

Il fit un bond et sauta en face de la grotte pour atterrir sur l'autre extrémité de celle ci. Il avait sauté du bas de la grotte pour y atterrir en haut. Ce n'était pas vraiment logique mais Kiba qui fut amusé par la situation retrouva rapidement son calme pour qu'il puisse à son tour atteindre le sommet dans les plus brefs délais. Étant un Inuzuka, la manière de se déplaçait de Kiba n'était pas tout à faire ordinaire mais elle n'en était pas pourtant inutile. Il ne lui fallut qu'à peine une minute pour arriver au sommet. Cette fois ci il avait stoppé ce petit jeu et avait sérieusement grimpé cette falaise. Ses griffes lui furent d'un grand secours pour cette situation.

Une fois arrivé en haut, Kiba se retourna un petit moment pour regarder en bas. Il était monté vachement haut et une simple chute pouvait lui être fatale. Il poussa un petit gloussement de peur et se retourna vers son coéquipier qui s'était mis en garde. Il lui proposa de lui aire un match pour pouvoir analyser son style et ses techniques mais cela n'enchanta pas vraiment le jeune garçon qui n'était en compagnie de son chien qui lui se trouvait en avale surement en train de roupiller sous un arbre. Après tout à cet heure il n'avait pas grand chose d'étonnant au fait qu'Akamaru dormait. Et puis un chien n'était doté de talents naturels pour l'escalade. Kiba se mit à son tour en garde.

- Je veux bien faire un petit combat contre toi mais je te garantis rien vu qu'Akamaru est resté en bas. N'en profite pas trop sur mon petit handicap, enfin essaie tout de même de donner le meilleur de toi. J'essayerai d'en faire de même. dit il calmement tout en levant son bras pour préparer une attaque.[/color]

Pour ne pas trop commencer violemment Kiba sortit juste un petit shuriken qu'il avait emmené avec lui comme à son habitude et le fit tournillé entre ses doigts durant l'espace d'une seconde. Il le prit fermement dans sa main droite et d'un geste ample et rapide, il lança le disque de métal dans la direction de Rekhyt. bien qu'il savait que cette attaque ne lui apporterait pas grande chose dans ce combat, il ne voulait pas vexer son coéquipier en lui renvoyant la balle du premier assaut.

Rekhyt se demandait si son compagnon de fortune avait des envies suicidaires. En même temps, il se penchait affreusement vers le vide, et, à cette hauteur, le vertige peut faire tomber n’importe qui, même quelqu’un de bien entraîné. Alors un adolescent au sortir du lit, ça a de grandes chances de basculer. Mais non, finalement, ce dernier n’avait pas ressentit le choc et était resté maître de ses sensations.

Je veux bien faire un petit combat contre toi mais je te garantis rien vu qu'Akamaru est resté en bas. N'en profite pas trop sur mon petit handicap, enfin essaie tout de même de donner le meilleur de toi. J'essayerai d'en faire de même.

Oh, dommage. Il faudra donc que je teste à fond ses capacités une autre fois. Bon, on va s’en tenir aux réflexes sommaires, donc.

Déçu, mais pas dupe, Rekhyt se doutait qu’en pleine nuit, à froid, sur le haut d’une falaise, il ne pouvait laisser s’exprimer tout le talent de son nouvel adversaire. Mais il aurait tout de même bien voulu mettre un minimum de niveau dans ce petit combat. Mais bon, la vie est comme ça, on n’y peut rien …

Si, ‘on y peut’. Un jour, JE déciderai de ma vie. Je serais maître de mon destin.

Et voila, encore son côté fataliste qui redémarre. Quand va-t-il l’oublier ? Peut être jamais, ou jusqu’au jour où il l’aura accompli. Son but : conquérir la mort, être maître de la vie. Maintenant, reste à savoir s’il y arrivera …

Mais là n’est pas l’intérêt ! Pour en revenir au combat, le jeune Inuzuka venait de sortir un shuriken de sa poche. Il le maniait adroitement, semblait il. D’un mouvement fluide et précis, il le lança. Mais c’était d’une lenteur … affligeante ! Un nouveau né l’aurait esquivé.

Mais Rekhyt n’était pas un nouveau né. Il était pire. Il l’attrapa au vol comme si c’était un simple frisbee, et le fit tourner entre ses doigts gantelés. Bien aiguisé, mais sûrement même pas assez pour entailler sa magnifique armure.

Si tu fais ça en combat … Tu meurs. Ne me ménage pas. Au contraire, fais tout ton possible. Même sans ton chien. Attaques moi comme si tu voulais ma mort.

Puis, lisant dans le regard de son partenaire, il poursuivit :

Ne t’inquiètes pas, même si tu me fais mal, je ne serais pas vexé. Premièrement, il n’y a personne ici, à part toi et moi, pour le voir. Et deuxièmement, si tu me bats, même sans ton chien, c’est que tu es vraiment fort. Et j’aurai alors une haute estime de toi, au contraire d’être vexé. Alors, maintenant, frappe !

Il finit sa phrase en se mettant en garde, invitant Kiba à relancer une offensive. Vivement que le jeune homme lui montre ses talents de virtuose. Serait il un taijutsu spé, un ninjutsu spé, ou peut être un genjutsu spé ? C’était la première des questions que se posait le Razorback. D’autres, innombrables, suivaient, mais toutes n’avaient pas un rapport immédiat avec l’action actuelle. C’est ça, un esprit multi taches.

Maintenant, la balle était dans le camp de l’Inuzuka. Quand allait il attaquer ?

Invité

Le shuriken qu'avait lancé Kiba fut facilement attrapé par Rekhyt. Il s'en saisit en plein vol avec une certaine facilité. Kiba ne l'avait pas lancer de toutes ses forces mais le fait qu'il s'était saisi d'un shuriken en plein montrait bien qu'il avait un certain talent dans l'art du combat. Un ninja normal n'aurait pas été capable de rattraper cette arme. Il l'aurait évité sans difficulté mais pour la rattrapait il fallait tout de même avoir un certain talent...

Il sembla déçu du fait que Kiba ne pourrait se donner à fond dans ce combat car celui ci n'était malheureusement pas en compagnie de son chien qui lui aurait été surement utile durant sa confrontation contre cet adversaire qui semblait bien prometteur. Mais il craignait tout de même ce petit duel car il n'avait jamais testé un vrai combat sans son chien. Akamaru avait toujours était avec lui et à ses côtés durant toutes ses batailles mais il fallait bien qu'un jour il se retrouve seul et ce moment c'était ce jour. Il devait se battre sans son chien.

Rekhyt qui tenait maintenant le kunai dans ses mains lança un petit commentaire à Kiba. Il lui rabâcha ce que tout le monde lui disait. Son manque de sérieux durant les combats lui coûteraient la vie un jour ou l'autre mais il s'en contre fichait car il ne vivait qu'au moment présent sans jamais se soucier de qu'il pouvait bien lui arriver le lendemain. Il adorait les surprises et chaque jour pour lui était un cadeau qui lui faisait toujours plaisir.

Rekhyt semblait vraiment prendre l'Inuzuka pour un gamin qui avait peur du combat car celui ci le demanda de ne pas ménager ses coups. C'était vexant, mais Kiba ne souhaita pas relever ce petit commentaire qui n'aurait surement pas plus à quelqu'un d'autre. L'adolescent bien que très vif n'avait pas "le sang chaud" et ne s'énervait que très rarement. Une qualité qu'on lui rappelait souvent mais qu'on rapprochait encore plus à sa grande paresse...

- Si tu veux vraiment voir de quoi je suis capable, tu risque d'être servi. annonça t-il assez haut pour son adversaire puisse bien l'entendre.

Il se mit avec hâte en position d'attaque et regarda très rapidement autour de lui. le sommet du mont était plat mais était tout de même parsemé de roches qui ressortaient du sol. Kiba savait ce qu'il allait faire et espérait bien que cela marcherait. Mais bon, il ne savait pas de quoi était capable son adversaire. Le seul moyen de savoir vraiment ce que valait cet homme était de le pousser dans le retranchement de ses limites. Mais, où étaient ses limites ? ...

Il fit un bon en avant et fonça en direction de Rekhyt. Celui ci devait se trouvait à peut être sept ou huit mètres de Kiba et la distance ne fut pas bien longue pour être parcourue. Mais Kiba ne courait pas vers son adversaire mais plutôt dans la direction de la petite roche qui devait faire un bon soixante dix centimètres de haut. Kiba passa rapidement à côté du ninja et prit élan sur la roche qui ne se trouvait même pas à un mètre de celui ci. Il fit un saut dans les airs le dos tourné à Rekhyt et fit un salto arrière pour frapper la tête du ninja avec sa jambe droite. Une seule seconde s'écoula...

Spoiler:

Spoiler:

Comment régler un combat vite fait, bien fait !

Enfin, il attaque !

Le combat, le moment de vérité par excellence. C’est là qu’on voit ceux qui savent survivre, et ceux qui ne savent pas. En un instant, l’esprit du Razorback s’était mis en action, ses neurones s’étaient éveillés, ses pensées lentes avaient reçu un coup de jus qui leur permettait maintenant de fournir des informations à une vitesse folle, de se connecter entre eux, de former un réseaux immensément puissant et avec un potentiel affolant. Une information donnée par l’un était répercutée par tous les autres, amplifiée, modifiée, remodelée, remaniée, améliorée, pour, finalement, donner une image complète, une pensée construite, un son clair, … c’est ça, un cerveau : un immense réseau de connexions. Celui du Razorback venait à l’instant de se mettre en marche grâce à un petit agent chimique au pouvoir démentiel : l’adrénaline.

De même pour ses muscles : alors qu’ils étaient froids et ankylosés par leur position inchangée depuis plusieurs heures, ils furent réchauffés et remis en état en quelques fractions de secondes. Alors que quelques instants auparavant, les cellules musculaires étaient en régime faible, ne consommant presque rien, ne réclamant de ressources que pour leur unique survie, pour leurs besoins les plus primaires, pour faire fonctionner toute la machinerie habituelle de n’importe quelle cellule, là, grâce à l’action de l’agent miracle qu’est l’adrénaline, de l’augmentation soudaine des battements de cœur, et des impulsions électriques émises par le cerveau, organe central de commandes, ces cellules se sont mises à produire à grande vitesse de l’énergie, nécessaire aux diverses contractions futures. Et là, en un instant infime, ces usines sont redevenues opérationnelles

Le cerveau ayant rétabli ses connexions, certains neurones envoient, via la moelle épinière, toute une série de brèves décharges électriques dans tout le reste du corps, pour remettre ce dernier en état de marche. Tous les tissus musculaire, tous les tendons, toutes les cellules, tous les organes, les uns après les autres, répondent à l’appel. Le cœur est le premier : sa cadence de battements augmente à une vitesse folle, et son élasticité se décuple soudainement. Ainsi, plus de sang passe plus vite dans le cœur, le débit augmente de manière démentielle. Puis, c’est au tour des poumons d’accélérer. Leur capacité augmente, et le nombre de respirations par seconde s’affole. Imaginez que si on étalait vos poumons sur le sol, ils prendraient autant de place qu’un terrain de tennis … En réponse à l’afflux toujours plus important de sang frais enrichi en oxygène, le reste des organes et tissus du corps voit aussi son activité augmenter de manière exponentielle.

A ça vient s’ajouter le petit ingrédient miracle : l’adrénaline. Un bref coup lâché dans le sang, et tout est boosté. Le cœur bat plus vite encore, les poumons prennent à chaque fois plus d’air, et l’activité globale augmente d’un cran supplémentaire. C’est là qu’on aperçoit les individus qui y mettent du leur : l’adrénaline leur donne un pouvoir démentiel par rapport à ceux qui n’en ont pas …

… et c’est cet ensemble de réactions en chaîne qui permit au Razorback de se tenir prêt au moment de l’assaut de Kiba. L’attaque avait été rapide, l’Inuzuka avait du vécu, c’était sûr. Il courait droit sur Rekhyt. Tactique un peu trop simpliste … Même dans cette pleine nuit noire, Rekhyt voyait comme en plein jour, grâce à son magnifique casque qui lui permettait de filtrer le peu de lumière ambiante pour l’amplifier et l’ajuster à la vue du porteur. L’objet parfait, en somme. Et qui lui permettait de voir les moindres détails de la scène.

Kiba, la tignasse en arrière due au vent créé par sa vitesse fulgurante, les yeux plissés dans l’effort qui lui permettait de passer de l’immobilité à l’action, les lèvres étrangement retroussés, des ongles ressemblant plus à des griffes qu’à des ongles humains, les vêtements fouettés par le déplacement dans l’air, fonçait à vive allure. Dans son regard, on lisait une détermination nouvelle. Peut être que ce qu’avait dit Rekhyt tout à l’heure l’avait vraiment atteint ? Il fallait l’espérer, parce que l’attaque précédente, lors d’un match à mort, c’est se condamner immédiatement.

Il se rapprochait, encore et toujours. La maigre demi seconde qui lui fallu pour arriver semblait durer une éternité pour un Razorback dopé à l’adrénaline concentrée. Tiens, pas bête, ça. Pourquoi ne pas créer un médicament de combat qui doperait à fond ses capacités mentales et physiques ? Oui, il y avait du potentiel à exploiter. Mais, bien entendu, le corps de l’utilisateur en sortirait affaiblit, n’étant pas fait pour dépasser ses limites … Oui, il devait y avoir des inconvénients, certainement graves, à l’ingestion d’un tel médicament, mais, après tout, il existe bien des cas où, lorsque sa vie entre en jeu, on peut être amenés à utiliser de tout pour se sortir d’affaire. Oui, décidément, il y avait une piste à explorer ici, certainement pour son organisation … Le trafique de produits dopants, un bon filon en devenir.

Perdu dans ses pensées, Rekhyt venait à peine de voir que Kiba avait dévié de sa trajectoire initiale pour se déporter sur sa droite. Comment ça ? Au moment où le Razorback se tournait pour chercher à comprendre, il se prit un violent coup dans l’arrière du crâne, largement amorti par l’incomparable armure. Kiba venait de faire un saut arrière pour lui lancer sa jambe dans la figure. Et rapide, le bougre ! Si seulement l’armure n’avait pas été là, quels dégâts aurait il subit ? Mais, heureusement, il ne la quittait presque plus, et disposait de sa protection à plein temps. L’attaque ne lui fit donc pas plus de mal qu’une égratignure sur le gros orteil gauche. Autant dire, quasiment rien.

Au moment même où il sentit le choc, il injecta du chakra dans la zone de son armure qui avait récupéré le coup, et des piques se formèrent. La technique du Hérisson ! Elle consiste à injecter une faible dose de chakra dans certaines parties ciblées de son armure, parties qui se muent en sortes de piques longs de plusieurs dizaines de centimètres, prêts à perforer tout ce qu’ils touchent. Ces piques, contenant le chakra enflammé du Razorback, brûlent, en plus de le transpercer, le malheureux qui ose s’y frotter. Et c’est exactement ce qui se passa dans ce cas : le pied de Kiba se prit de plein fouet une longue pointe enflammée. Cette dernière, se rétractant enfin sous l’impulsion du Razorback, Le pied de Kiba fut libéré.

Profitant qu’il était encor en l’air, à cause de son attaque, Rekhyt se tourna d’un mouvement vif, et, sans mudras préalables, lança un Katon, Endan ! pleine puissance en direction de son adversaire. En l’air, déstabilisé, récemment empalé, brûlé à souhaits, qu’allait bien pouvoir faire le jeune Inuzuka contre cette répartie si rapide ?

Mais là ne s’arrêtait pas la contre attaque du Razorback. En utilisant toute sa pleine vitesse, il se déporta sur le côté, prépara son poing, concentra du chakra dans sa main. Les pores de sa peau n’arrivaient presque plus à tenir, sous la pression. Enfin, au moment il sentit que tout allait lâcher, il précipita son poing fermé droit sur Kiba. Pile au moment de l’impact, il relâcha tout le chakra accumulé droit vers le flanc du shinobi. L’affolante puissance se déversa à travers sa peau, et vint frapper Kiba avec une puissance inouïe. Sauf erreur, l’énergie dégagée entraînerait le jeune shinobi dans le vide, à quelques mètres de leur petit plateau … Comment ce dernier allait il se sortir de ce pétrin ? La chute en elle-même serait mortelle, et les dégâts subis par Kiba lui empêcheraient sûrement tout mouvement rapide et coordonné. Confronté à un funeste destin, l’homme sait il faire la part des choses et renoncer à son orgueil pour demander de l’aide ? C’est ce qu’on verra bien pour Kiba, jeune et fougueux shinobi de la feuille.

Spoiler:

Invité

Son coup retentit sur l'armure mais à peine son pieds allait-il être retiré que des pointes sortirent de l'armure de son coéquipier et ces même pointes transpercèrent le pieds de Kiba. Il n'eut pas le temps de se dégager et Rekhyt d'un geste ample l'envoya dans les airs. Tout en composant une série de signes à une grande vitesse, il projeta une boule de feu qui percuta Kiba de plein fouet mais rekhyt ne s'arrêta pas à là et comme posséder par l'âme d'une bête assoiffée de sang et drogué par l'adrénaline, il frappa Kiba avec son poing et l'envoya dans le vide.

L'inuzuka chuta mais avant qu'il ne puisse toucher le sol pour s'écraser comme une crêpe, il se rattrapa sur la paroi et planta ses griffes dans la pierre. Il ralentit sa chute sur quelques mètres détruisant ses doigts peu à peu en se dégradant dans la roche mais à dix mètres du sol, il se décrocha et tomba par terre.

Il était mal en point mais avait réussi à survivre à sa chute qu'il l'avait bien amoché. Ridiculisé, déshonoré et insulté par Rekhyt Kiba rassembla le peu de force qui lui restait pour se lever et s'en alla discrètement. Il avait trop honte pour faire face à cet homme qui l'avait écrasé, tout ce qu'il pouvait faire c'était de s'en allé pour un voyage.

En pleine nuit, Kiba pensa ses blessures comme il le put, réveilla Akamaru et s'en alla sans rien dire à personnage. Il n'avait pas déserter, il était tout simplement parti pour faire un voyage qui le renforcerait et lui permettrait de devenir un véritable ninja. Il était décidé, il devait devenir plus fort...

[ Désolé du maigre post mais je n'avais pas la tête à faire ça ] > tu dois me comprendre ( j'espère...)

RP Terminé !

En attente de notation ...

Invité

(je me permets de réouvrir ma biche, faut bien s'amuser un peu)

(HRP) Suite de La traque de Yamato (HRP)

Celà faisait maintenant quelques jours qu'Oterashi Kazuya avait complètement disparu de la circulation. Parfaitement fondu dans la population, l'assassin s'était fait oublier des services spéciaux de Konoha qui avaient failli le coincer à cause de Maria, cette jolie brune qui avait grillé sa couverture plus ou moins volontairement.
Cet avertissement sans frais avait résolu Kazuya à pratiquer une opération sans improvisation, avec tactique et minutie. Yamato ne lui échapperait pas.

Au gré des maigres rencontres faites dans les bars à saké, le nuke nin du village de la cascade avait ouï dire que le jeune Inuzuka, dernière personne avec qui Yamato Tenzo a été vu, serait affecté à la même équipe qu'un certain Razorback. Diverses choses se disent au village de la feuille au sujet de ce chuunin un peu particulier. Pour la plupart des gens, ce n'est qu'un petit prétentieux bavard qui n'a encore rien prouvé, pour d'autres, notament dans les réseaux plus undergound, Razorback serait mouillé dans des affaires pas très claires.
Quoi qu'il en soit, Kazuya n'avait vraiment que faire de la réputation d'un shinobi comme lui, il le cherchait juste pour collecter quelques informations sur Kiba Inuzuka, et par conséquent sur Yamato Tenzou.

Lorsque le Nuke Nin, toujours vêtu de sa tenue de fermier des hautes rizières, grimpa le Mont Hokage à la recherche de ce mystérieux chuunin, il ne pu s'empecher d'avoir un pincement au coeur en croisant la face sculptée du Shodaime. Quel leader d'homme ! quelle autorité ! Le plus sévère des Hokages, l'homme qui mit un clan et un pays à sa botte, sans parler d'Uchiha Madara. Le Shodaime était un chef de guerre et un modèle d'autorité, instransigeant et fort, le genre de personnes qu'adorait Kazuya. En comparaison le Sandaime n'était vraiment qu'un faible pensa le nuke nin.

Plus il avançait du haut plateau, plus un bruit de coups se faisait fort et il entendit bientot une chute de pierre. Un rictus traversa son visage mais il ne souhaitait pas en savoir davantage, il fallait avant tout rester à l'abri des ennuis. Il poursuivit son chemin pour finalement appercevoir un shinobi de taille moyenne, wakizachi sorti du fourreau, l'air fier dans le vent.

"Oh oh... quel style... il se prend vraiment pour quelqu'un celui là..." se dit Kazuya, amusé par la posture de l'inconnu.

Son déguisement et l'attitude qu'il adoptait étaient parfaits, il était depuis longtemps passé maitre dans l'art de l'infiltration derrière les lignes ennemis et c'est en toute serenité qu'il s'approcha de l'homme.

"Êtes vous Razorback-san ? Vos amis de l'auberge du Hanzô m'ont parlé de vous.... et de vos... activités. Ne vous alarmez pas, je suis juste interessé, je travaille pour des gens influents vous savez..."

Visiblement l'homme que Kazuya prenait pour le Razorback sortait tout juste d'un combat et conservait un air belliqueux. Le nuke nin n'y avait pas preté attention, il était très calme et pacifique. Restait à savor s'il s'agissait de la bonne personne et si l'appat allait marcher...

Fier de la puissance de son coup, qui avait envoyé valdinguer Kiba à une bonne dizaine de mètres de là, Rekhyt se pencha vers le vide, prêt à récupérer son coéquipier dans le besoin. Par ce coup, il voulait juste faire comprendre à son adversaire la nécessité de compter sur ses alliés. En l’occurrence, demander de l’aide au Razorback. Il n’y avait rien d’insultant à cela. Pourtant, contre toute attente, Kiba résolut le problème de lui-même, en s’accrochant comme il pouvait à la paroi rocheuse.

Rekhyt le vit partir, se tenant les côtes meurtries, la démarche fuyante, les mouvements frénétiques et précipités. Un élan de culpabilité le prit : il n’aurait peut être pas du taper si fort … L’autre avait prit la fuite sans demander son reste, et Rekhyt en était bien navré : même si sa puissance actuelle n’était pas la meilleure qui soit, il avait un potentiel latent énorme, qui ne demandait qu’à être exploité. Vraiment, dommage.

Mais bon, s’il avait ainsi disparu, c’est sûrement qu’il ne méritait pas d’être l’équipier du Razorback, et ce dernier se mit à contempler la lune énorme qui le surplombait de sa magnificence, perdu dans ses pensées. Il hésitait entre culpabilité et lâcheté. Comment justifierait il le fait d’avoir faire disparaître un héritier du clan Inuzuka ? Personne ne le croirait …

Il était resté là, planté à fixer l’astre lunaire, quand il perçut la présence d’un type louche. Qu’est ce qu’un homme normalement constitué viendrait faire à cette heure ci, à cet endroit ci … ? Et, qui plus est, un fermier des hautes rizières ? Vraiment pas net ce type. Et il s’approchait de lui !

Le Razorback en armure noire dans la nuit noire retint un hoquet de surprise. Jusqu’alors, lorsqu’il revêtait son armure sombre, personne n’osait s’approcher de lui la nuit. Il était fuit de ceux qui ne le connaissaient pas. Et ce soir, Kiba, qui était alors un parfait inconnu, venait l’aborder. Et maintenant, ce type là … Vraiment suspect cette affaire. De l’extérieur, on ne distinguait que ses deux yeux bleu acier, et tout le monde faisait bien soin de s’éloigner rapidement de ces yeux malsains. Mais ce gus là s’approchait, encore et toujours …

"Êtes vous Razorback-san ? Vos amis de l'auberge du Hanzô m'ont parlé de vous.... et de vos... activités. Ne vous alarmez pas, je suis juste intéressé, je travaille pour des gens influents vous savez..."

Je ne suis personne, je n’ai pas d’amis, et je ne fais aucune activité, quelle qu’elle soit … !

Mais une pointe de curiosité le perçait. Bien qu’étrange que fut son costume, il lui avait tout de suite parlé de points précis, et avait parfaitement ciblé ses centres d’intérêts. Il avait du faire des recherches sur lui, ou alors il était payé pour le suivre. Mais si c’était le cas, pourquoi l’aborder ? Sa couverture serait grillée. Donc, plusieurs solutions : c’était un abruti fini qui avait eu de la (mal)chance en trouvant le bon sujet, ou c’était un espion des services secrets de konoha venant l’interroger, sûrement accompagné d’alliés cachés dans l’ombre, ou, enfin, c’était un bandit qui lui proposait, après s’être informé un minimum sur lui, de faire des affaires … Dans le premier cas, le tuer derrière un buisson serait souhaitable, dans le deuxième cas il vaudrait mieux nier tout en bloc et ne pas se montrer coupable, et dans le dernier cas … s’informer lui-même des intentions de son interlocuteur. En résumé, il ne savait que faire …

Je ne sais pas de quoi vous voulez parler …

Dit il, afin de gagner du temps. Cette phrase ne l’impliquait en rien, et elle lui permettrait de vérifier, à l’aide de son casque aux pouvoirs surprenants, si quelqu’un était dissimulé dans les buissons environnants, bien que ceux-ci ne fussent pas courants au sommet d’un promontoire rocheux …

Son but actuel : déterminer laquelle des trois solutions convenait à cet étrange gus.

Rekhyt se rapprocha encore de l’homme. Ils étaient maintenant à quelques dizaines de centimètres l’un de l’autre. Il attendait une réponse du type, qui lui permettrait de faire pencher la balance pour l’une ou l’autre des hypothèses. Sa dernière phrase lui turlupinait l’arrière du crâne : ‘je travaille pour des gens influents vous savez...’ Etait ce vraiment une information, ou était ce un piège pour le faire se dévoiler en flagrant délit ?

Soudain, son examen minutieux du lieu lui indiqua une présence furtive. Un être caché. Utilisant du chakra pour se fondre dans l’environnement. Sans les magnifiques dons de son casque, il n’aurait pu le déceler. Il passa la tête sur le côté de celle de l’autre, dans une posture quasi lèvre à oreille :

Si cet homme est avec toi, dis lui de sortir de sa cachette. S’il ne l’est pas, alors tu ferais mieux de nous faire partir rapidement d’ici, sans quoi il nous sautera dessus à la moindre occasion.

Spoiler:

Invité

(HRP) Je poursuis volontiers ce RP car il est plaisant mais il est dommage que tu axes tant sur ton équipement Hi Tech... peu concordant avec l'univers de Naruto et surtout non validé par les admins. Tu t'es auto approprié cette armure et le tralala dans des posts RP sans l'aval des admins. Quoi qu'il en soit je poursuivrais sans sourciller et en acceptant cette quincaillerie de rêve (HRP)

Kazuya Oterashi en avait croisé des types bizarres, des assoifés sanguinaires, des politiciens exhaltés, des combattants hautains... mais au beau milieu de la nuit, un Chuunin qui se prend tellement au sérieux ne manqua pas de l'estomaquer.
Reckhyt Razorback... petite frappe puante du milieu à l'égo démesuré...

"Je ne suis personne, je n’ai pas d’amis, et je ne fais aucune activité, quelle qu’elle soit … ! "

Eh ben, quel ton sec et expéditif : Kazuya pouvait comprendre qu'un tel type soit agacé de se faire déranger dans une quelconque activité nocturne mais il ne pouvait s'empecher de penser qu'une telle réaction était inconvenante pour un agent du milieu.
Car oui, en assassin minutieux, le Nuke-Nin de Taki s'était rencardé sur les fréquentations de Yamato, le menant à Kiba et donc à Razorback. Ce dernier commençait à se faire un nom dans le monde underground du Pays du Feu mais il restait un petit trafiquant de second ordre. Reste qu'il était un Chuunin très talentueux et un informateur potentiel de grande valeur.

"Je n'ai qu'à supporter son ton hautain... après tout il finira bien par tomber sur plus fort que lui et il apprendra l'humilité."

Dans sa gestuelle, bien qu'il niait toute relation avec les sous entendus de Kazuya, le Razorback semblait méfiant et... il cherchait à gagner du temps. Vêtu étrangement d'une armure sombre et d'un casque assez massif, il semblait scruter les environs, payant plus attention au décor qu'à l'assassin déguisé en fermier en face de lui.
Le plan du nuke nin était d'amener Reckhyt à lui donner quelques informations tout en mesurant son degré de loyauté au Pays du Feu. Après tout, on peut être un shinobi fidèle et faire quelques traffics pour arrondir ses fins de mois... dans le cas contraire, il s'agissait d'une bonne opportunité d'avoir un informateur valable infiltré au coeur de la mécanique ninja de Konoha.

Aussi, Kazuya reprit la discussion avec un air de conciliateur :

"Il est inutile de nier Razorback-san, je ..."

Son interlocuteur lui coupa la parole, lui murmurant à l'oreille qu'ils étaient observés ... Maria ? La fille aux cheveux roses et les Forces Spéciales qui l'avaient retrouvé ? qui ? ...
Le regard bienveillant de Kazuya changea instantanément. Il était rompu aux arts de l'infiltration et comptait parmi les meilleurs. Si on avait pu le tromper sans attirer sa vigilance, le type était très doué. Mais comment un Chuunin comme Razorback avait-il pu déceler sa présence ? drole de gars...

Sans broncher et à la limite de la moquerie vu les dernières réponses du Razorback, Kazuya s'entéta dans son rôle de simple fermier proposa une réponse stupide.

"Je ne sais pas de quoi vous voulez parlez... je voudrais juste m'entretenir avec vous pour savoir si nous pouvons faire un échange de bons procédés. Vous êtes puissant et respecté, on m'a dit que vous êtes l'homme qu'il me faut pour un petit travail. Mon patron paye bien... très bien..."

Evidemment Kazuya n'oubliait pas l'individu caché à une quinzaine de mètres, il parlait très doucement pour être inaudible de l'homme. Depuis que Razorback lui avait indiqué sa position, il avait lui aussi remarqué sa présence et ne le lachait plus. S'il continuait à jouer la comédie, il était prêt à fondre sur son adversaire avec ses réflexes assassins... Maintenant tout dépendait de la réaction de Reckhyt. Il avait besoin de lui pour se rapprocher de Kiba ou peut-être directement de Yamato !

Citation :: °¤ Critères d'Evaluation ¤°

style, orthographe, soin
type de RP ( relationnel-combat )
enchaînement des RP
vue d'ensemble

°¤ Evaluation ¤°

Han Rekhyt ! J'ai cru que tu allais encore te faire un RP en solo >__< ! ( mais tu sembles bien plus douer pour ce genre de RP ^^, tu en as tellement fait ! Je t'interdis de RP seul à partir de maintenant ! ( >>>> [ ] )
Tu penses réellement ce que tu dis en parlant de la qualité médiocre, que c'est baclé ? Je ne trouve pas. J'aime ton style bien à toi, ta qualité rpique, la façon de penser de ton personnage, ta philosophie et l'approche que tu mets en valeur dans tes RP. Même si sur la fin, ils sont moins longs, ils sont efficaces et concis, ne te préocupe pas de la quantité ! Un échange se mesure à la globalité, à une vue d'ensemble ^^

Kiba =) tu sembles avoir trouvé chaussure au pied en RP(ant) avec Rekhyt. Tes RP sont mieux écrits, plus fluides. Tu es bien plus à l'aide qu'avant en tout cas.

10 Points pour Kiba / 11 pour Rekhyt