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| ~¤ Au devant de Dieu [PV: Miharu] | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: ~¤ Au devant de Dieu [PV: Miharu] 2008-09-27, 14:06 | |
| •·.·´¯`·.·•¸.´) Au Devant de Dieu (`.¸•·.·´¯`·.·• (`.¸)•(¸.´ Un pur Hasard? `.¸)•(¸.´)
Encore une journée monotone qui venait de commencer pour lui .. Mais qui se terminait pour les autres habitants du village de Konoha no Kuni. Naku n'avait plus que faire de ses journées, à part s'entraîner seul dans un endroit isolé, rongé par les remords de son passé. Le passé, qu'il lui manquait, ces bons moments avec son maître, les moments où il n'était pas seul, mais qui pouvait encore l'aider afin de sortir de cet état de tristesse perpétuelle, une envie qu'il ne pouvait expliquer qu'en quelques mots: Ne plus être seul. Il ouvrit les yeux tout doucement, ses yeux délicatement caressés par les rayons chauds du soleil couchant de l'horizon. Les bras soutenant sa nuque se tendirent d'un coup, quelques craquements se faisant entendre par les articulations engourdies par un sommeil prolongé, un puissant bâillement s'en suivi, montrant un état de fatigue de la part du Chûunin qui demeurait immobile. Couché sur une haute branche d'un grand arbre, il observait le feu d'artifices de couleurs que donnait les feuilles lorsqu'elles étaient reflétées par le soleil. L'hiver approchait, et la nature changeait, laissant quelques couleurs chaudes embellir la jungle de mère Gaïa. Naku se releva d'un coup, frottant sa veste verte un peu sale, il attrapa la branche sur laquelle il venait de piquer un somme avec l'aide de ses deux jambes et se balança d'un coup, dans la foulée, il enchaîna d'une retournée acrobatique avant de retomber de manière très souple sur le sol. Ses entraînements l'aidait assez bien, sa condition physique entretenue au quotidien, il ne perdait en rien ses compétences acquises par le passé, faisant de lui un ninja régulier et bien en forme. Il esquissa un sourire lorsque ses pensées se tournèrent vers son maître, Kuraï. Un grand homme paraît-il, mais n'étant pas moins d'un voleur et un Nuke-Nin, un ninja traître et sans honneur. Malgré cela, Naku le considéra comme un père pendant toute son enfance ainsi que son adolescence. Pendant ces quelques instants de nostalgie et de manque, quelques perlées brillantes coulent le long de ses joues .. Des larmes. Tristesse? Sans doute. Bonheur? L'on ne pouvait dire, la reconnaissance que le Chûunin exprimait envers son maître pour s'être occupé de lui, pour lui avoir enseigné les arts ninjas, c'était un merci infini qu'il aurait pu donner à son maître défunt.
La journée se finissait, le soleil se couchait au loin. Le jeune homme passa une main dans sa chevelure ivoire avant de se retourner d'un pas lent. Il leva un bras, et enchaina d'un autre geste. Il répétait son Taïjutsu une énième fois dans sa vie, poussant les mouvements appris jusqu'à la perfection. Il n'existait aucun des mouvements que Naku appris qu'il ne connaissait pas parfaitement, calculant jusqu'à la trajectoire-même de chacun de ses coups, c'est un entraînement surréaliste en mémoire de son maître auquel il s'adonnait. N'importe quel autre Ninja exécutant chaque frappe du mieux qu'il le pouvait, rares étaient cependant les shinobis spécialistes du corps à corps sachant exécuter de tels mouvements avec autant de précision et de puissance que Naku. À nouveau un mouvement bien connu qui demandait une parfaite concentration pour notre protagoniste, mais exécuté avec tant de légerté et de perfectionnisme que la moindre erreur se révélait invisible. Un ample mouvement circulaire des deux bras, suivi d'un coup de pied parfaitement dosé et maitrisé par notre jeune homme qui prit plusieurs secondes, contractant tous ses muscles au plus haut point, afin de monter sa jambe jusqu'à son plus moyen, et de la redescendre avec tant de légerté que l'ascendance de ce même membre. Un silence total régnait en ce lieu, seul Naku se permettant de faire quelques rares bruits venant troubler la paisible ambiance si rare de ce milieu connu de nombreux ninjas de Konoha, chacun d'eux ayant au moins fais un entrainement ici, c'était quotidiennement que Naku venait s'entraîner ici depuis plusieurs années maintenant, n'ayant pas changé de terrain après le décès de son maître, c'est bien par respect et mémoire que son Kohaï demeurait ici. Le jeune homme à la chevelure d'ivoire prit une profonde inspiration avant d'amener ses deux mains jusqu'à son torse, paume contre ses pectoraux, les yeux fermés, il économisait son énergie et récupèrait, le peu de gestes qu'il venait de faire étant exécutés à la perfection, c'est un effort considérable, même drastique qui s'exécutait sur tous les muscles de son corps. Ce dernier était couvert de sueur, le peu de lumière reluisant sur le liquide rejeté par son organisme lors d'un effort considérable de l'anatomie, Naku avait maintenant parfaitement récupéré de la répétition des quelques puissants coups qu'il venait d'exécuter.
Un autre exercice incroyable qu'il était entrain de réaliser. De manière renversée, la tête en bas, Naku tenait l'équilibre sur un des trois imposants troncs des environs. Aucun mouvement ne pouvait être perçu, notre jeune Chuûnin se voyait être littéralement immobilisé, tel une balance en parfaite proportion des deux de ces côtés, il ne bronchait pas. Mais l'exercice drastique de notre adolescent était loin d'être fini. Il baissa doucement les bras, les biceps de ses deux membres, et même le tout de ses deux bras tremblant comme des feuilles. Ses muscles étaient poussés au-delà des limites admises par l'anatomie d'un humain normal, mais Naku lui .. Ne s'imposait pas de limites. Restant quelques instants dans cette position assez exigeante pour l'ensemble des muscles du jeune homme, il remonta ensuite, aussi lentement qu'il était descendu jusqu'à la dite position. "Chute Faciale" ou "Pompes." Adoptée par Naku, et optimisée par son maître de manière étonnante, l'exercice très physique consistant à tenir en poirier sur un objet quelconque, et a effectuer l'exercice de base dans cette position. Certes très éprouvant, mais permettant par le développement des muscles de faire des actions qui n'auraient pas été possible sans cet exercice exigeant. Soudain, ses bras lâchèrent! Il ne tenait plus le coup! En un instant il se rattrapa de peu d'une roulade mal effectuée sur le rondin, le tout sur un plan vertical. Il tomba de tout son poids sur le sol, épuisé. Son entraînement trop intensif, il en exigeait trop de son corps, ne dormant qu'une ou deux heures par jour et s'entraînant le reste du temps, c'était un véritable exercice animal et démoniaque des plus conséquents. La fatigue avait eu raison de lui, malgré toute la volonté possible qu'il mettait, il avait atteint ses limites physiques -qui se révélaient pourtant être immensément hautes!- Quelques instants après sa chute, il se releva avec un peu de mal et frotta son visage égratigné une petite blessure s'étant formée sur sa joue, une perlée de transpiration sur le front, il s'adossa au rondin planté dans le sol et souffla un grand coup. Naku était exténué de son entraînement, mais c'était pour son maître. Il n'aurait même pas pensé à lui, il voulait devenir aussi fort que son sempaï et le venger, tels étaient ses objectifs. La route serait très longue et ne faisait que commencer, mais à peines ses pensées envolées qu'il commençait déjà à somnoler, ses yeux se fermant doucement, l'emmenant vers les bras de Morphée .. Dans les contrées des Rêves ..
.o°' Sempaï .. '°o.
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| | | Asauchi Miharu Ex-Hokage
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| Sujet: Re: ~¤ Au devant de Dieu [PV: Miharu] 2008-09-29, 22:06 | |
| - Spoiler:
Chapitre 1 : Au-devant de Dieu... « Tel une brise blanche à travers l'obscure tempête » ------------------------------------ La nuit avait détrôné les éclats étiolés de l'aube au terme du crépuscule. L'astre des nuits avait pris place au summum de la voûte céleste. Les éclats d'argent et d'opale de la mère lunaire et de ses bienveillants rayons venaient se déposer sur le monde en une caresse evanescente et ésotérique perpétuelle, qui n'aurait de cesse de perdurer jusqu'à ce que les lueurs de l'aube s'emparent à nouveau des hauts territoires des cieux. L'encre avait badigeonné le plafond de ce monde d'une couleur obscure d'une profondeur abyssale aux reflets bleus magnifique, dévoilant une toile absorbante aux couleurs de ténèbres des plus plaisantes. Une brise doucereuse venait bercer quiconque se heurtait à l'inéluctable contemplation de cette fresque naturelle produite par la nocturne, où seule la lune parvenait à se frayer un chemin à travers la pénombre du domaine des dieux. La nocturne portait la couronne de la domination du monde, du haut de l'apogée de son règne intangible. La fraîcheur était de rigueur, et il n'eut pas été étonnant de voir quelques flocons de neige venir percer la noirceur aérienne de leur présence nouvelle. Le souffle du clown de Konoha se changeait en un panache de fumée blanche à chaque respiration, aussi succinte et saccadée soit-elle, laissant dans son sillage un mince nimbus immaculé à l'existence evanescente qui n'attendait qu'une fraction de seconde avant de s'éteindre dans les profondeurs de minuit. Sa silhouette immaculée semblait fendre la nuit, comme une présence fantômatique au travers des sombres décors alentours. La cape d'opale qui masquait son corps fin et longiligne flottait au gré du souffle du vent que sa course dynamique et enthousiaste galvanisait, laissant le tissu vagabonder autours de son propriétaire, comme animé d'une volonté propre. Il avait toujours aimé errer au travers de la forêt lorsque le sommeil avait emporté ses pairs dans un sommeil réparateur, traversant le silence et l'immobilisme de son passage fugitif. Il n'était qu'un esprit éphémère, un souffle d'argent pourfendant les lois régissant le monde de sa présence furtive et passagère. Il se sentait libre, tandis que le vent battait avec fougue contre ses habits, enveloppant le blanc seigneur de ses bourrasques accueillantes mais néanmoins rudes. Voguant dans les airs avec célérité et légereté, prenant son envol tel l'oiseau de nuit au blanc manteau, il sentait que rien ne pouvait le retenir, et se voyait empli d'un bien-être subjuguant qui ne pouvait que l'inciter à perpétuer ces gracieuses promenades nocturnes au fin fond des bois. Tel un félin, il escaladait les hautes cîmes des arbres les plus ancestraux de l'étendue sylvestre avec souplesse et agilité, plein d'un entrain qu'il n'était pas capable de ressentir en lui en d'autres circonstances. II se sentait maître de la nocturne, de la terre et du ciel, traversant chacun d'entre eux au fil de ses acrobaties incontrôlées et incessantes, ne se lassant pas d'enchaîner les figures les plus invraisemblables dans la danse effrenée qu'engendrait sa progression à travers bois. Pour l'occasion, il avait pris la peine de chausser son masque d'ANBU, que son visage n'avait plus arboré depuis quelques temps maintenant. Il n'en avait guère eu l'opportunité; c'était donc l'occasion ou jamais d'à nouveau revêtir ce visage factice afin de se livrer à ses vagabondages aléatoires au creux des domaines luxuriants de Mère Nature. Au-devant de sa face trônait donc le masque d'argent qu'il avait chaussé au préalable, richement travaillé et finement ciselé dans un matériau d'une grande pureté. L'agrément de fourrure blanche qui l'ornementait ne pouvait que contribuer à la dissimulation de l'identité de l'Opalin, qui disparaîssait presque entièrement sous le voile de sa tenue de soirée pour le moins atypique. Seul le bas de son visage transparaîssait à intermitence de cet amas de parures diverses, dont le seul point commun était leur teinte blanche d'albâtre absolument parfaite.
Il trônait présentement au plus haut sommet du plus haut des chênes millénaires surplombant de sa grandeur magnificente l'entiereté des territoires forestiers abordant l'enceinte du village de la feuille. Son ombre blanche semblait pouvoir gratter le ciel du haut de son être tant la hauteur qu'il atteignait était proche des sombres nimbus parsemant de leur présence cotonneuse le royaume soumis à la clarté lunaire. Il ne pouvait s'empêcher de laisser son regard parcourir le village qu'il protégeait, cette demeure où désormais il était réellement chez lui... L'endroit où il pouvait se laisser aller au repos, enfin. L'ombre d'un sourire parcourut ses lèvres fines sous le voile de son apparat alors que le vent venait se heurter à sa présence intrusive dans les hautes strates, lui murmurant dans son souffle brutal en ces hauteurs de quitter les lieux s'il ne souhaitait pas en être balayé. Même si défier les cieux lui aurait paru intéressant d'un point de vue expérimental, il n'était pas là pour ça, et voulait simplement se laisser bercer par sa course véloce et effrenée. Et il repartit, éclair blanc sortant de l'épaisseur des tréfonds enténébrés tandis que l'heure du crime passait au fil des secondes silencieuses. Bondissant dans le vide et subissant une chute vertigineuse au point de voir sa vie défiler devant lui alors que son corps frêle approchait inéxorablement du sol, il se rattrapa aux branches d'un arbre pour traverser la forêt avec une vivacité inouïe, gonflé à bloc par le sentiment de légereté qui emplissait son âme. C'est au cours de cette danse entre la vie et la mort au creux des ombres qu'il finit par atteindre les trois troncs, errant au hasard sur une route qu'il écrivait de seconde en seconde. Sa silhouette indistincte aux contours changeants dûs à son blanc manteau perpétuellement agité par les zéphyrs se laissa aller à une pause impromptue à la découverte de la silhouette d'un individu lambda gisant non-loin d'imposants mégalithes de pierre, dont l'un n'était déjà plus qu'un cadavre brisé par ce qu'il devinait être l'entraînement persistant de celui qui reposait à ses pieds. Il s'était approché avec un calme et un silence contrastant radicalement avec son comportement épiléptique des instants précédents, sa frénésie se retrouvant latente au creux de son être. Il posa la main sur le fourreau soigneusement récuré du wakizashi qu'il portait sous la cachette de ses habits. Il ne pouvait que se montrer vigilant face à cette présence douteuse, mais s'intéressait non sans un certain scepticisme à la présence ici de ce quidam adepte de la sieste sylvestre à la belle étoile... ----------------------------------- Konoha ~ En sautant dans le vide |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ~¤ Au devant de Dieu [PV: Miharu] 2008-09-30, 16:29 | |
| •·.·´¯`·.· •¸.´) Au Devant de Dieu (`.¸ •·.·´¯`·.· •(`.¸) •(¸.´ Rencontre Fantômatique `.¸) •(¸.´) L'astre lunaire trônait en toute magnificence au summum de la voûte céleste. Le croissant de lune dégageant quelques lumières fantastiques sur le monde de Konoha, à présent dans les bras de Morphée où les ténèbres régnaient en rois, les ombres étaient devenues une chose commune en ces lieux de couleur encre. Il était tard, un air frais pouvait se faire sentir, ne laissant que les plus frileux dans le désarroi des douceurs de minuit. Mais qui pouvait donc se balader à cette heure tardive? Personne évidemment, mais c'était dans l'obligation que lui imposait son organisme que Naku choisi l'un des trois troncs pour piquer du nez. Quelques flocons de neige s'étaient laissés tombés dans l'immense crinière immaculée qui composait sa masse capillaire. Pris d'un froid, il écarquilla doucement un œil .. Il ne percevait rien dans ce monde à présent gorgé d'ombres, où le noir régnait en maître. Naku ne bougeait pas d'un poil, laissant son unique prunelle ouverte, visant à s'habituer au peu de lumière présente dans les environs. Il ne lui fallu que peu de temps avant d'être complètement éveillé, mais un état anormal faisait place dans son corps. Malgré son état d'éveil total, la fatigue le pesait encore, et la douleur musculaire encourue le forçait presque à ne plus bouger aucun membres pendant quelques jours. Ce n'est que quelques minutes plus tard qu'il fut pris de stupeur. Un individu masqué, tel un fantôme, s'approchait de lui. Était-il mort? Ou son heure avait-elle sonnée? Il n'en savait rien. Pour lui, le seul fait pouvait s'expliquer par son décès prématuré en un jour d'hiver, ou les rêves l'avaient encore envahis, mais rien de réel ne pouvait subsister en ce moment-même. L'on pouvait distinguer une silhouette semblable à celle d'un lion, une longue crinière d'ivoire trônant sur le crâne de son possesseur se laissait balader, dansant au gré des mouvements de son propre organisme. L'individu lambda tenait en sa main droite, une courte pièce de fer aiguisée. Naku avait compris, c'était la mort elle-même qui venait se charger de lui, couper le fil de sa vie grâce à son divin coutelas .. Tant bien que mal, il tenta maintes fois d'utiliser la force de ses bras pour se soulever et prendre appuis sur le tronc où il avait proclamé sa sieste inopinée, mais en vain. Ce n'est qu'après quelques minutes et maints efforts drastiques que notre Sibyllin enténébré parvint à se hisser jusqu'au-dessus de la pièce de bois. Il s'accouda avec beaucoup de mal sur l'imposant tronc, complètement penché sur son côté droit, il ne parvenait plus à tenir debout tellement la fatigue l'avait envahi, mais ce sont également ses douleurs musculaires qui rentraient en compétition avec l'état d'asthénie qui régnait dans son organisme. Ses yeux se fermaient tous seuls, ses jambes propres ne tenaient plus non plus. Ce n'était qu'avec sa volonté légendaire qu'il tenait debout, le commun des mortels n'ayant pu se relever suite au labeur enduré, son entrainement psychique n'avait pas servi à rien, il réalisait de véritables prouesses mentales. Lentement, il tourna ses prunelles vers la silhouette d'ivoire qui s'approchait de plus en plus, et c'est sans même le son de la voix qu'il lui adressa la parole.
¤ Es-tu venue me prendre? Annonciatrice de la fin? ¤
¤ T'abandonnes déjà? ¤
Il entendit une voix assez familière. Rapidement, il tourna sa tête dans différentes directions, c'était belle et bien la voix de son défunt maître Kuraï. Était-il encore en vie? Comment pouvait-il communiquer avec lui? Aurait-ce été l'imagination débordante du Chuûnin qui lui aurait joué quelconque tour morbide? Des bribes de souvenirs. Il se rappelait simplement de son passé, des durs entrainements, de la vie vécue avec son père adoptif. Son regard se perdait dans l'immensité du ciel, il ferma ensuite les yeux, se remémorant le peu dont il se souvenait afin d'affronter le pire ennemi que chaque homme sur terre craignait plus que tout : La Mort. C'était belle et bien de la provocation pure et dure qu'il se jetait, car malgré la détermination inébranlable dont il faisait preuve face à l'état d'apathie physique dans laquelle il était plongé. Naku lâcha prise sur la bûche de bois, il tenait debout -Enfin il essayait, quelques pertes d'équilibre le faisait tituber.- C'est alors qu'il avança face au personnage inconnu, avec la ferme intention de le renvoyer d'où il venait, même la mort ne pourrait l'arrêter. Cela, même son sempaî le savait mieux que lui, cet homme qui ne reculait devant rien. Il avait inculqué cette discipline à son disciple, ne jamais baisser les bras. Mais contre la pire des choses sur terre, qui pouvait gagner? Il ne distinguait plus le rêve de la réalité tellement son état physique se voyait pesant. C'était un véritable Maëlstrom de pensées, de souvenirs et de rêves qui faisait place dans sa tête. Des voix, des images, des murmures, complètement chamboulé. C'était inconscient et épuisé qu'il s'avançait, rien au monde ne pouvait l'arrêter, pas même le diable. Goodbye Halcyon Days.
Dernière édition par Jigoku Naku le 2009-01-20, 19:18, édité 1 fois |
| | | Asauchi Miharu Ex-Hokage
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| Sujet: Re: ~¤ Au devant de Dieu [PV: Miharu] 2009-01-10, 13:48 | |
| Seules les alizées et les bourrasques peuvent unir les âmes au-delà des horizons et des montagnes qui y dépeignent un relief déchiqueté. Ce vent qui réunit, comment le nommer? Nul moyen de l'appréhender, puisqu'il n'est possible que de distinguer ses atours tandis qu'il voltige gaiement autours de nos silhouettes respectives, à la manière d'un témoin furtif de cette rencontre encore bien peu animée. Virevoltant alentours, quelques feuilles semblent vouloir décorer les environs de leurs couleurs échauffées, arc-en-ciel automnal balbutiant autours des deux personnages hors normes réunis en ce décor désuet par un concours de circonstances tout ce qu'il y a de plus futile. Un face à face novateur, qui, bien qu'il n'aurait jamais dû avoir lieu, ne manquerait assurément pas de donner le jour à quelques étincelles d'envergure. Il est bon de se laisser aller à croire que les rencontres et séparations ne sont jamais le fruit d'un hasard abstrait, notion inventée par l'Homme pour justifier ce qu'il est incapable de comprendre et de concevoir. Tout cela, dans le fond, n'est que pures paroles; pourquoi ne pas laisser les théories vaseuses au placard le temps de discerner les conséquences d'une telle mise en scène? Le fait que ces deux opalins en viennent à se fixer en chiens de faïence de la sorte n'était probablement en rien une coincidence, mais bel et bien un nouveau coup du destin, flux immuable qui n'avait de cesse de se jouer de l'Humanité afin de distraire un panthéon miséricordieux. Dévisageant cet illustre inconnu d'un oeil scrutateur au-travers de l'impénétrable rempart que constituait son masque, représentatif d'une appartenance à l'unité de traque du village, Miharu ne pouvait guère qu'attendre que celui-ci s'exprime; tout simplement parce qu'il considérait qu'il n'avait pas à le faire en premier, cet individu s'étant pour lui dressé sur son chemin et devant de fait offrir les premiers mots d'un possible dialogue. Restait à voir ce qu'il pouvait bien avoir d'intéressant à dire, si tant est qu'il possédait une telle chose. Advienne que pourra; il était pressé de voir ce qu'allait psalmodier cet énergumène.
Ah... Il n'avait que trop changé depuis la dernière fois qu'il s'était nanti de cette face artificielle,ô combien symbolique de son ancien titre de saltimbanque. Tel le Clown Blanc courant après l'Auguste... Et il avait ainsi fini par le devenir, douce ironie des choses. La feuille était devenue branche, écorche, sève, racine... Pour enfin devenir le coeur du gigantesque arbre symbolisant Konoha, porteur en son sein de myriades de lueurs étincelantes d'espoir en ses incalculables feuilles. Il était l'Empereur Blanc. Asauchi Miharu, Rokudaime Hokage. Ce nom avait beau ne pas être le sien, auto-attribué, il avait tout de même fini par s'en accomoder. Il n'avait guère le choix, de toute manière, et puis qu'importe... Les noms ne sont au final qu'un insigne futile. Ce qui compte, n'est-ce point qui nous sommes réellement? Une théorie établie par un esprit dissipé, etheré, qui se laisse aller à la tendresse venteuse de ce clair de lune propice aux rencontres. Il avait bien changé, en si peu de temps... Il ne parvenait toujours pas à comprendre et à lier les deux moitiés de sa propre individualité. Cet ancien lui, et lui-même tel qu'il était actuellement... Le jour et la nuit, le soleil et la lune, l'éclat irradiant de la lumière et les méandres entravants des ténèbres... C'était totalement dépourvu d'une quelconque analogie. Il fallait donc estimer en toute simplicité que le fait d'avoir vu son coeur et son caractère bridés durant tout ce temps avait renforcé celui qu'il était au plus profond de son être, libérant son comportement intrisèque lorsque le carcan de son inémotivité avait volé en éclats dans un fracas mirobolant. Il était lui, mais autre également. Il était deux, mais un parallèlement. Il n'était plus mais existait toujours. Un bien curieux état de fait s'éperdant dans les songes transis de l'incandescent opalin, tandis que la chape de fumée de sa cigarette s'élevait en volutes paresseuses jusqu'aux cieux lointains. Chaque soupçon, aussi léger soit-il, de cet amas intangible s'élevait vers les strates obscurcies comme une promesse supplémentaire d'un avenir radieux, éclatant de la pureté prospère et utopique d'un monde meilleur. Décidément... Sa mentalité s'était totalement transfigurée depuis la dernière fois que cette face factice avait submergé ses traits de son argent scintillant et de son riche ouvrage. Belle allégorie que celle consacrée à l'homme aux deux visages...
« Tu crois vraiment que j'ai que ça à foutre, gamin? » répliqua-t-il avec ironie et malice, curieux de la réaction de celui qui, pour lui, n'était rien d'autre qu'un total anonyme. Peu importe de qui il s'agissait, il ne manquerait pas pour autant de l'accabler de son insolence coutumière, avec tout ce qui y a trait. Et pas de considération pour les possibles conséquences; le sort en est jeté, et advienne que pourra. Une philosophie des plus primaires mais néanmoins tellement efficace qu'il est bien logique de croire qu'il est judicieux de la suivre, et à raison. Chacun ses principes. En outre, sa phrase exhibait pleinement à quel point il appréciait, malgré sa jeunesse de vingt-huit printemps à peine, s'appuyer sur son âge dans la manière dont il pouvait s'adresser à ses différents interlocuteurs. En un sens, ce jeunot semblait lui ressembler, aussi bien sur les plans physiques que psychologiques. Il avait l'impression de se discerner en nonobstant une poignée d'années écoulées, se replaçant au sein de cet engrenage abscons qu'était l'unité Racine, sous les ordres de Danzou; Cette crinière d'opale le troublait. Les mèches de sa propre masse capillaire oscillaient vainement sous le couvert facétieux de ce masque rieur de saltimbanque, insoupçonnable dans l'épaisse fourrure qui s'y adjoignait élégamment. Cet adolescent pouvait-il soupçonner l'identité du propriétaire de ce faux faciès? À en juger par ses dires, il était plus rationnel d'élaborer une quelconque divagation de la part de son esprit, torturé d'une affliction venimeuse issue d'une fatigue excessive à l'achèvement d'un excès déraisonnable de trésors de prouesses physiques. Sa tenue débraillée ne pouvait qu'inspirer son usure présente, justifiant ses dires illogiques avec une perspicacité certaine. Il était vrai que, nanti de sa parure immaculée, le seigneur tenait bel et bien de l'ordre des incarnations spectrales. Les fins filaments de chakra qu'il exhalait s'additionnant avec frivolité à son apparat trompeur transcendaient son existence et en faisait un apôtre de l'illogisme. Un fin sourire discret ornementait ses traits laborieusement visibles, tandis que, rieur, il destinait son regard scrutateur à la voûte divine et à sa populace stellaire.
« Petit... Tu penses donc que les vertus de cette tendre lune sont gite pour la mélancolie des âmes? » rétorqua-t-il secondement, absorbé dans une contemplation nostalgique de la nocturne matriarche, son regard délavé étiolant son éclat coruscant dans le faisceau élégique de ce doux astre. La nuit était d'une somptuosité majestueuse, s'éxonérant de toute entrave à toute la quintessence de sa sublimité envoûtante. Un maléfice extatique se serait-il donc glissé au sein obscur de cette nuitée paisible? La fumée s'entrelaçait en de délicates arabesques dans les entrailles de ce ciel épuré, s'enivrant de sa noirceur bénédictine... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ~¤ Au devant de Dieu [PV: Miharu] 2009-01-25, 09:32 | |
| Un peu d'air que diable, de l'oxygène pour cette âme perdue dans la fatigue et l'effort désuet d'un entrainement quotidien. Une journée monotone et apathique pour l'Opalin, mais si habituelle qu'il qualifiait son existence de dépourvue de futur depuis quelques semaines, il ne faisait que la même chose de ses après-midis. La porte de la puissance, située sur la balcon immaculé ou mène les marches d'efforts de la vie d'un Shinobi. Naku devait faire honneur à son nom hérité, fièrement porté depuis lors. Lui aussi, il irait frapper aux portes du Paradis, mais peut-être que les anges rejetteraient l'incoercible, trop peu pur que pour un monde parfait. Il vivait comme un brouillon, une simple rature. Tel l'aveugle dépourvu de cette canne d'ivoire lui permettant d'avancer, la jeune feuille de Konoha ne pouvait plus progresser dans sa propre vie sans convictions, sans personne pour le guider. Des sentiments et des émotions indescriptibles. Ce spectre trônant en son front, était-ce la concrétisation de cet amour inconnu pendant des années, ce manque et ce besoin qu'il ne reçut jamais. C'était peut-être, sa libération. Que veux-tu accomplir sur ton chemin, si même ce sentier abouti dans un cul de sac? On dira que ce sont le rythme de tes pas qui bercent ton existence, et que si tu trébuches, ce sont simplement certaines expériences désagréables de la vie. L'esprit humain reste troublé, comme incompatible avec certaines choses de cette existence. Vivre sa vie à fond et ne se soucier de rien était-elle la meilleure solution? La vie était-elle le bonheur en elle-même? Naku n'en avait rien à faire de cela, tout ce qu'il voulait, c'était ce dont il avait besoin pour vivre pleinement chaque seconde. Un repère, un point pour le guider. Malgré les années, il était resté ce bambin perdu et affectueux, électrisé par tant de mal teintant le fil qui manipule son âme... Le Chuunin observait ce spectre saltimbanque à l'identité inconnue. Dans les abysses les plus profondes, les illusions de notre monde réel déteignent-elles toujours sur les enfers?
Quelque vents doux et agréables qu'étaient les Zéphyr, caressant chaque recoin de l'être se dressant sur sa route éternelle. Un ou deux tourbillons venant chatouiller la masse capillaire d'ivoire de notre Protagoniste éclairé par cet astre lunaire omniprésent en cette nuit où les ténèbres sont rois. Une ambiance chaleureuse mais pourtant si froides, seules quelques effluves de la nature automnale se laissant aller dans cette bise nocturne. Une fin de journée sublime, peut-être était-ce la fin d'un jour, mais sans doute pas celle d'une vie. La crinière du Soleil va effacer les pas sur la Neige, seul les ambitions peuvent triompher sur le passé. Aller de l'avant, ne jamais se retourner, ne jamais regretter. Voilà qui pouvait être bien dit, mais était-ce clair dans l'esprit de l'Opalin? Sans doute que non, trop entêté pour quoi que ce soit, il méritait juste qu'on le laisse avec ses songes, morose comme il est. Naku regarda à nouveau cet individu sépulcral à ses iris d'encre, que pouvait-il bien faire ici? Était-il toujours de ce monde, où bien était-il en compagnie du plus farfelu des personnes des contrées du Feu? Quelques personnes pouvaient se vanter de connaître ce beau ciel clair, Miharu... Un jour, individu lambda et rayonnant, idôlatré par de nombreuses personnes ayant accès à ses divines paroles de Rokudaime Hokage. Un autre, amnésique et niais, comme il se devait de l'être depuis le début de son existence. Cet homme masqué lui ressemblait, en effet. On pouvait, en ces jours étranges et infinis; trouver Naku triste, ou gai. Deux êtes changeants... pour une destinée changeante, dites-vous? Le Crocodile tituba, et ferma doucement les yeux. Une perte d'équilibre conséquente suite à son état apathique forcé et journalier, il avait fourni trop d'efforts en peu de temps, il tomba à la renverse.
°¤° Je pige rien à c'que tu dis, le clown. °¤° Fit-il consciemment après l'analyse des propos de son interlocuteur. Quel hasard, Naku l'insultait de clown, alors que cet individu portait ce même titre de saltimbanque quelques temps plus tôt. L'opalin n'avait pas idée à qui il s'adressait, il n'avait jamais parlé à un Kage de la sorte et de toutes manières il s'en foutait. Trop fatigué que pour penser quoi que ce soit. Avec étonnement, on pouvait maintenant observer une scène insolite: Le Chuunin n'était point entrain de somnoler, mais bien entrain d'allumer une cigarette. Les premières bouffées furent vite recrachées en quelques nimbus anarchiques, la fumée blanche se dispersant au gré dans danses des vents tourbillonnants. Il reprit une bouffée de ce poison ivoire qui, avec rapidité, se retrouva dans ses poumons. Douce clope au milieu de la nuit après un énorme exercice, il était vraiment digne de son maître, pas de doute. Naku ne savait plus esquisser ne serait-ce qu'un unique mouvement, un épuisement si fort le parcourait que même la sève pourpre parcourant ses veines se laissait gaiement observer à quelques endroits de son corps trop donnés. Les performances athlétiques du jeunet ne cessaient de croître, dans quelques temps il deviendrait un puissant maître de corps à corps, il en avait une ferme conviction... Sans doute avait-il encore beaucoup de choses à vivre, cette nuit aux allures sépulcrales factices et transparentes n'était pas là pour tromper ses songes si sains, mais bien pour changer sa destinée. Ce clown à la crinière blanche peu distincte, était sans doute comme lui. Dans l'échange de paroles, Naku ouït une dénomination peu convaincante, telle que... Gamin. Pour lui, qui pouvait-être le plus gamin de virevolter dans la nature en pleine nuit, son visage arborant de ces masques sibyllins, tapis dans l'ombre pour observer le monde? L'incoercible aux multiples facettes avait oublié la présence de cet être troublant et méconnu, appréciant la dernière cigarette qui lui restait. Il observait ces quelques cirrus empoisonnés s'évanouir dans la magnificence de cette nuit novatrice... |
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Nombre de messages : 1167 Village : Kiri 4ever!!! Date d'inscription : 30/12/2008
| Sujet: Re: ~¤ Au devant de Dieu [PV: Miharu] 2010-09-09, 19:49 | |
| - Citation :
°¤ Evaluation ¤°
J'avais suivi ce topic avec attention, étant donné que c'est toujours agréable de vous lire.
Naku =) Normalement, tu n'es pas sensé récupérer les points de Naku, étant donné que tu abandonnes le personnage et non parce qu'il est mort ... Humph, je suis pas partisante des exceptions même si j'en fais ( ok je sors >>> xD ) Etant donné qu'il y a peu de posts, je te les accorde
Très bel échange, cependant et je m'adresserai surtout à toi Naku, va falloir que tu essayes de prendre ton propre chemin. Tu écris très bien en dépit de quelques fautes qui trainent étrangement à certains endroits ( faudrait peut être te relire ), tu sembles trop t'appuyer sur les textes de Miharu .. On retrouve les mêmes expressions, très souvent répétées au fil des paragraphes, voire des topics. Je ne sais pas si ca dérange ton partenaire de RP .. mais pense à trouver ton propre "style", ya trop de "copies"
Miharu =) J'attends impatiemment tes futurs RPs, ca commence à manquer ^^
Naku : 6 points / Miharu : 6 points |
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| Sujet: Re: ~¤ Au devant de Dieu [PV: Miharu] | |
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| | | | ~¤ Au devant de Dieu [PV: Miharu] | |
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