Une visite, un repos, une retrouvaille

Sujet: Une visite, un repos, une retrouvaille 2009-03-29, 19:58

-Ta mission est simple, tu dois escorter un homme jusque dans le pays du vent. Il souhaites rentrer chez lui, avec un ninja pour le protéger des brigants. Rien de bien compliqué, et tu seras seule. Je ne pense pas que de la compagnie sera nécessaire. Tes soins seront utiles, on ne sait jamais, et en plus de cela, tu pourras refaire le paysage si tu le souhaites.

Enkara n'avait rien a dire. De toutes manières, la Kage donnait les ordres, et elle, devait les exécuter. Par chance, tout allait bien. Une simple mission d'escorte, rien de bien compliqué. Après avoir reçue la fin des consignes, elle acquiesça d'un signe de tête, et disparu. Elle avait une journée pour se préparer, et demain matin, au petit matin, elle commencait la marche avec sa cible. Suna... elle se souvenait encore de cet inconnu, Akira Kenjiro, qui l'avait invitée après une brève rencontre. D'ailleurs, si Enkara avait eut cette mission, elle pensait que le desti voulait qu'ils se revoient encore une fois. Cela faisait déjà plus d'un mois, a quelques jours près, et elle ne l'avait pas oublié. Le soir même, elle vérifia son sac. Parchemins, kunai, et tout le tralalala habituel. De bonnes heures de marches, donc une bonne nuit de sommeil. Donc, elle avala un petit quelques chose, et se coucha sans tarder.

Au petit matin, elle prit son petit déjeuner, vérifia encore une fois son sac, et se positionna devant la porte du village. Départ prévu pour 7h15, alors présente a 7h14. D'ailleurs, l'homme était là.

-Ah, enfin te voilà, j'ai cru que tu ne viendrais jamais.

Cet homme, de plus de 60ans, avait une grande bouche, et la jeune femme masquée fut un peu surprise. Il lui parlait comme s'ils se connaissaient depuis des années, et Enkara ne se géna donc pas pour lui répondre de la même manière.

-Il est 7h14 vieil homme. Venir en avance pourquoi? le Départ est a 7h15. Parlons en marchant, elle attendit quelques secondes, maintenant, il est l'heure.

Sans plus attendre, elle passa devant lui, et ouvrit la voie. Derrière elle, le vieil homme suivait, sourire aux lèvres.

-Je suis content d'être tombé sur une personne de caractére. Je ne vais pas m'ennuyer.

-Qu'on discute ne me dérange pas, mais si nous avons un soucis, je donnerais les ordres.

Au final, le courant passa assez facilement. Bien que la konoichi soit froide et plutot secréte, ils discutèrent de tout et de rien. Après une bonne journée de marche, où le vieil homme avait bien marché, elle accorda une nuit de repos. A cet age, fallait pas trop sauter ce passage, et en tant que médecin, elle le savait bien. Encore dans les terres connues, Enkara se permit une petite nuit, sur le qui vive quand même. Au matin, nouveau départ. Après midi, le desert. L'homme connaissait bien ce milieu, et Enkara le suivit, écoutant ses conseils pour vaincre le soleil, le sable, et autres ennemis. Mais cette nuit là......

La nuit avait été mouvementée. Enkara avait un peu refait le decors, et soigné quelques blessures. Ces deux ninjas, aux identités inconnues avaient bien faillit la mettre hors jeu. Heureusement que sa combativité avait une forte influence sur elle, et qu'elle n'avait pas baissé les bras. N'ayant pas assez de chakra pour tout soigner, elle avait privilégié sa cible, pour ne faire que des bandages sur ses propres blessures, pas très graves pour le moment. De plus, en cas de soucis, il fallait qu'elle puisse garder suffisamment d'énergie pour pouvoir attaquer. Ensemble, ils continuèrent leur chemin jusqu'au village du vieil homme. Il vivait dans une sorte de maquis perdu dans le desert, a moitié enfoncé sous terre. Voila, tout était fini.

-Etes vous vraiment en sécurité ici?

-Oui, ne t'inquiétes pas belle enfant, je ne risque rien ici, je suis plus que caché.

Pour être caché, il l'était.

-Je souhaiterais vous demander un renseignement avant de vous quitter.

-Tu m'as sauvé, je te dois bien ça.

-Je voudrais me rendre a Suna, pour rendre visite a quelqu'un, mais, c'est par ou?

-Ah, désert...quel bordel hein? Tu y seras dans moins d'une heure, si tu suis cette direction.

-Merci.

Sur ce, elle suivit la direction donnée par cet homme, et avanca le plus vite possible. Le soleil tapait fort, et Enkara vidait son eau rapidement. Vivement qu'elle arrive. Bientot, une sorte de flanc, de colline de roches se dessina dans une tempéte de sable. Sans peur, elle traversa cette sorte de tempéte, et atteint les parois. Immenses. Voila le qualificatif de ces murs naturels. Infranchissables. Enkara avanca lentement, a découvert, souhaitant se faire intercepter par un ninja. Ce fut vite le cas, et bientot deux ninjas l'encerclaient.

-Vous étes? Et pour quoi?

Voix froide, directe, séche.

-Fumei, je cherche Akira Kenjiro.

Après quelques regards, un troisième ninja debarqua de nul part, et recu l'ordre d'aller le chercher.

Sujet: Re: Une visite, un repos, une retrouvaille 2009-03-29, 20:51

Je venais de me mettre à table, prêt à commencer ce repas que mon père m’avait préparé, quand quelqu’un cogna à la porte. Déposant mes ustensiles avant d’aller répondre, j’ouvris grand la porte pour ensuite m’engouffrer dans le cadre de la porte pour me retrouver face à face avec cet homme. Les mots déboulèrent, par la suite, de ma bouche et il entendit:

-Je peux vous aider?

C’était un des ninjas qui protégeait les portes de la grande muraille naturelle qui entourait Suna. Il avait l’air très pressé et tout ce qui me dit fut :

-Une personne vous demande.

Me demandant qui pouvait bien vouloir me voir, j’allais chercher quelques effets personnels avant de suivre le guide qui était venu me chercher. J’aurais très bien pu terminer mon repas avant d’aller voir cette personne, mais cette manière d’agir ne me ressemblait pas. C’était peut-être un message très important qu’il avait à me transmettre et je ne pouvais pas me permettre de la faire passer après mes besoins personnels. Mon repas n’allait pas se sauver tout seul, donc je pouvais être certain qu’il allait être encore là à mon retour. Avant de quitter définitivement la maison familiale, je saluais mon père et lui expliqua très brièvement la raison de ce départ si soudain. Il comprit très rapidement et me promis qu’il ne toucherait pas à mon assiette. Après qu’il m’ait dit cela, je le quittais pour sortir à l'extérieur.

Le chemin ne fut pas très long et la raison fut très simple, j’habitais tout près des portes d’entrée de Suna. J’y étais donc arrivé en à peine quelques secondes et mon invité se trouvait toujours là, à entendre ma venue. Je pris le temps de bien regarder la personne qui se trouvait tout en bas de moi et qui attendait d’avoir l’autorisation pour pouvoir entrer. Cette autorisation ne pouvait que lui être donnée par moi et elle le savait bien. Après avoir terminé de le regarder de la tête au pied, je la reconnus tout de suite. Ce masque que je détestais tant ne pouvait qu’appartenir à une seule personne et cette personne ne pouvait qu’être Fumei. Avec grande joie, je demandais à mes confrères d’armes d’ouvrir les portes et je sortis pour aller la rejoindre.

-Alors, après un mois, tu as finalement accepté mon invitation, Fumei?

Ça m’avait pris un certain temps avant de repenser à cette invitation que je lui avais faite, il y avait de cela plus d’un mois. Je lui avais dit qu’elle serait la bien venue ici et je ne lui avais pas menti. Je sortis donc quelques documents et lui remis en main proche. Elle se devait de s’enregistrer si elle voulait entrer ici. C’était seulement une question de sécurité, rien de plus.

-Tu n’as qu’à signer ces simples papiers Fumei et tu pourras entrer. Tous les visiteurs doivent faire cette démarche, alors ne le prend pas mal.

Lui dis-je avec un petit sourire charmeur. Après que tous les papiers aient été remplis, je les remis à la personne qui s’occupait de ce genre de paperasse. Ce même homme repartit aussi tôt et elle pouvait désormais marcher, en ma compagnie, dans les rues de Suna. Je l’accueillais donc à entrer et j’ouvris la marche pour la diriger dans ce monde qui lui était totalement inconnu.

Les maisons se succédèrent les unes après les autres et même s’ils se ressemblaient tous, on pouvait les différencier grâce à un petit détail qui leur était unique.. Mais pour une personne n’ayant jamais mis les pieds ici, ces petits détails pouvaient sembler invisibles. Une fois arrivé chez moi, j’invitais Fumei à entrer et au même moment, je demandais à mon père de préparer une autre assiette. Il se leva donc sans attendre et fit ce que je lui avais gentiment demandé.

-Fumei, après un tel voyage j’espère que tu as faim?

Sujet: Re: Une visite, un repos, une retrouvaille 2009-03-30, 10:56

Enkara attendait, ce qui lui paru une éternité. C'était seulement a ce moment là, lorsque le ninja s'envola pour aller chercher Akira, qu'elle se montra impatiente. Etrangement, il lui tardait de le revoir. Durant toute sa mission, elle avait tout fait pour penser a autre chose, et a présent, elle ne pouvait s'empécher de reflechir a sa propre reaction lorsqu'il arriverait. Elle se sentait observée, et n'aimait pas ca. Elle aurait bien voulu leur demander de regarder ailleurs, mais les ninjas se devait de la surveiller. Cette attente, aussi longue que l'éternité, s'acheva lorsque la porte s'ouvrit sur un homme. Ou plutot, un jeune homme, qu'elle reconnu au premier coup d'oeil. Akira. Il était la, devant elle, et il s'approchait. Un vent balayait le désert, inlassablement aux yeux de la jeune femme, et lui soulevait sa cape.

-Alors, après un mois, tu as finalement accepté mon invitation, Fumei?

Un bonjour? Pensez vous. Mais, ce qu'il venait de dire, avait le même sens. Enkara savait que bien des personnes, lorsqu'elles voulaient dire bonjour, utilisaient une sort de pique.

-Tu n’as qu’à signer ces simples papiers Fumei et tu pourras entrer. Tous les visiteurs doivent faire cette démarche, alors ne le prend pas mal.

Elle detestait la paperasse. Elle leva son visage vers lui, tout en s'emparant des papiers. Lui, souriait. Pas le sourire moqueur, mais plutot avec un sourire charmeur. L'avantage qu'elle avait, c'était que elle, pouvait sourire sans qu'elle le voit. D'ailleurs, en voyant ce joli sourire, elle sourit timidement sous son masque. Au fond d'elle, son coeur battait rapidement. A la fois contente de le revoir pour une raison qu'elle ignorait, elle était aussi partagée avec l'angoisse, et la decouverte de l'inconnu. Bon, elle rempli les papiers, et les rendit a son inconnu. Après cela, elle pouvait passer les portes sans problèmes, suivant gentiment son guide. Ils passérent devant plusieurs maisons, qui paraissaient, aux yeux de la konoichi, identiques. Evidemment, elles ne devaient pas l'être, sinon rentrer chez sois devenait un vrai casse tête. Ah, elle allait oublier. Elle n'avait encore rien dit depuis le debut.

-Au fait, bonjour a toi L'Inconnu.

Pourquoi le nommait elle ainsi. Simplement parce qu'elle ne le connaissait pas encore comme elle le voulait. Et puis, c'était ainsi qu'elle aimait l'appeler. Une sorte de surnom. Enkara en donnait pas mal, tels que, idiot, stupide, inutil.... Mais lui, avait eu droit à L'Inconnu. Bientot, ils arrivaient devant une maison, de laquelle Akira poussa la porte. Il entra le premier, suivit timidement par la ninja de Kumo. Elle était chez lui, dans sa demeure, dans ... dans ..... dans sa maison quoi. A l'interieur, s'était propre, et surtout, il y avait un homme. Il mangeait. A cet instant, Enkara se sentit un peu déplacée. Porter ce masque avait souvent pour effet de causer des soucis. Histoire de politesse et tout le tralala. Mais rien a faire, elle ne le retirerait pas. C'était elle, et elle seule, qui décider ou pas de l'oter.

-Bonjour Monsieur. J'espere ne pas vous déranger.

Visiblement, non, puisque Akira demandait deja a son père de lui préparer une assiette.

-Fumei, après un tel voyage j’espère que tu as faim?

Faim! Oula que oui, une faim de loup. Elle pouvait manger deux cuisse de poulet sans soucis (je sais pas si pour toi c'est beaucoup, mais pour moi oui). Seul problème. Premièrement, elle mangerait seule, hors de question de montrer son visage. Ensuite, elle aurait bien aimé prendre une douche ou un truc du genre, car le sable s'était infiltré partout, et ca la gratter. Et ensuite, elle aurait apprécier se soigner discrètement. Utiliser ses dernières forces pour faire un jutsu, un bandage, et dormir comme une marmotte!!!

-Faim, oui, mais Akira, tu sais bien que je ne mange en compagnie de personne....

HRPG: Possible ou pas de continuer dans ta maison, plutot que de faire ca aux portes du village?

Sujet: Re: Une visite, un repos, une retrouvaille 2009-03-30, 14:41

Comme à son habitude, elle m’avait appelé l’inconnu, ce qui m’avait dérangé sur le moment, mais que j’avais rapidement laissé de coté. J’aurais préféré qu’elle m’appelle par mon prénom, mais elle aimait mieux m’appeler ainsi et si c’est ce qu’elle voulait vraiment, je n’allais pas perdre mon temps à essayer de lui faire changer ce petit détail. Peut-être que plus tard j’allais me réessayer à lui faire remplacer cet « inconnu » par « Akira », mais ce moment n’était pas encore arrivé. Nous nous étions dirigés vers la seule demeure de tout ce village qui m’appartenait en partie puisque mon père en était le propriétaire depuis toujours. Ce n’était peut-être pas ce genre de maison ou tous les ornements étaient en argent et que la porcelaine servait de vaisselles tous les jours, mais au moins, on y vivait bien, à l’abri de toutes les colères de mère nature. Fumei allait certainement apprécier elle aussi, sans aucun doute.

Nous y étions arrivés depuis un petit moment et j’avais même invité cette jolie dame à venir partager ce repas avec nous, mais même si elle avait accepté, la suite de ses paroles m’avait déçu quelque peu. Elle refusait catégoriquement d’enlever ce fameux masque qui ne faisait qu’amplifier ce mystère qui se cachait derrière lui. Ma soif de connaître ce visage qui se cachait derrière ce morceau de bois était inimaginable. L’idée de lui arracher ce masque de son visage m’avait traversé l’esprit, mais je savais que ce n’était pas une chose à faire. Je ne pouvais pas la forcer à faire une chose qu’elle n’était pas encore prête à faire. Même si ce mystère s’était presque emparé complètement de mon être, je devais être compréhensif et attendre le moment qui n’était décidément pas encore arrivé. Je me dirigeais donc vers ma chaise et m’y assis. Je pris ensuite l’assiette de Fumei et la porta jusqu’à elle.

-tiens Fumei. Il y a une autre petite table dans la pièce d’à côté, alors ne te gêne pas pour l’utiliser.

Après lui avoir remis son assiette, je me retournais vers mon assiette et commença à déguster ce délicieux repas que mon père avait fait.

-Mon fils, je dois dire que ton amie est un peu spéciale. En plus, ce masque me rend un peu mal à l’aise.

-Ne t’inquiète pas pour cela père. Fumei est une personne qui peu paraître très mystérieuse et étrange, mais elle est une perle au plus profond de son être. J’ai appris à la connaître la première fois que je l’ai rencontré et d’après ce que j’ai pu voir, lorsque j’ai été la rejoindre aux portes, elle n’a point changé. Et j’espère aussi, père, que cela ne te dérange pas que je l’aie apporté ici?

-Non. Ça me fait toujours plaisir de rencontrer tes nouvelles amies.

Je savais bien que ça ne lui dérangerait pas, mais malgré tout, je lui avais demandé son accord. Sa réponse ne me surprit pas et nous continuâmes à manger, après ce bref moment de pause. Je prenais soins de jeter quelque petit coup d’œil en direction de la pièce où j’avais envoyé Fumei. Je voulais voir si tout allait pour le mieux pour elle et d’après ce que je pouvais voir, tout semblait être parfait. Elle avait même commencé à manger et elle n’avait pas l’air de détester cela. Je retournais donc à mon assiette pour terminer les quelques petits morceaux qui étaient restés dans celle-ci.

Le repas venait tout juste de se terminer et mon père s’était déjà levé pour ramasser les assiettes et les verres qui trainaient sur la table. Je le regardais faire un moment et me leva à ma tour pour me diriger vers la pièce où avait mangé Fumei. Sans la regarder, je lui lançais :

-Alors bien mangé Fumei?

Je ne l’avais pas regardé dans les yeux, car je me doutais bien qu’elle avait enlevé son masque, mais malgré tout, je voulais connaître ce secret qu’elle cachait et sans plus attendre, je levais les yeux, un peu, pour tenter de voir ce qu’elle voulait tant cacher.

Sujet: Re: Une visite, un repos, une retrouvaille 2009-03-30, 15:09

Enkara fut un peu soulagé de voir qu'une table était disponible dans la pièce d'a coté. Akira lui donna son assiette, et la kunoichi s'installa rapidement. Elle avait faim. Elle ota son masque, le posa a ses cotés, et se mit a manger goulûment. Elle ne savait pas exactement ce que c'était, mais c'était bien bon. Elle prit quand meme le temps de savourer, et au moment ou elle eut finit son assiette, et qu'elle s'apprétait a ramener tout ceci a l'évier, Akira fit son entrée. Elle tenait dans une main son assiette, et de l'autre son masque. De profil, elle n'osait plus bouger. Du coin de l'oeil, elle vérifia que le regard du jeune homme restait vers le sol. Paralysée un instant, elle reflechit a toute vitesse. Une petit blague pour détendre l'atmosphère et Enkara utilisa un Henge no jutsu. Après tout, quoi de mieux pour cacher son apparence? Un peu de fumée, et surtout, une nouvelle apparence. Transformée en un garçon, elle sourit en coin en se tournant vers Akira. En principe, il n'avait pas du la voir entièrement, ou du moins, c'était e qu'elle espérait. Mais bon, elle visait juste en général pour ca. Blond, les cheveux en bataille, les yeux marron, elle avait prit l'apparence d'un ninja de Kumo.

-Voila plus de 10ans que je porte ce masque L'inconnu, je sais comment garder le secret qui se cache derrière. Tu es bien curieux je vois. Merci pour se repas, c'était très bon.

Elle lui tendit la vaisselle, toujours ce petit sourire en coin. N'ayant pas assez d'énergie a dépenser inutilement, elle remit son masque, et "lacha" sa technique aussitot. Cela ne se voyait peut etre pas, mais elle était obligée de faire un effort assez important pour se tenir droite. Une griffe sur son ventre l'attirée a se tenir courbée, tandis qu'une coupure dans le dos la tirait et la brulait.

-J'ai une question, est ce que je pourrais... abuser de votre gentillesse a tout les deux, et... enfin je....j'ai besoin de....

Et voila que la jeune ninja n'osait pas demander de l'aide, du soutient. Oui, fière comme un lion, elle n'osait jamais vraiment demander un toit ou de l'aide. Elle avait toujours voulu montrer qu'elle était forte et capable de se defendre seule. Mais bon, là, il fallait vraiment qu'elle panse ses blessures et qu'elle prenne une douche, avant de reprendre des forces. Quelques peu vider de son énergie, elle se devait de lui demander de l'aide. Détournant la tête durant sa demande, elle n'osait pas finir sa phrase. En plus, le regard que lui lancait Son Inconnu la perturbait. Il avait les iris verts, percant, mais si doux a la fois.... grrr, si elle le regardait, elle allait se montrer toute douce. Fallait pas.

Au fond d'elle, elle ressentait encore cette joie d'etre avec lui, mais toujours aucunes explications venait expliquer pourquoi. Elle était incapable de se l'expliquer, et ressentir se sentiment si agreable et doux l'énervait. La colére, la haine ou la rancune se controlait, mais ca, cette "joie", elle n'y parvenait pas. Quelle horreur. Ne plus être maitre de ses sentiments l'agaçait.

-... enfin, si cela ne te génes pas, bien sur.

La, et seulement la, elle se mit a fixer les yeux du jeune homme.

Sujet: Re: Une visite, un repos, une retrouvaille 2009-03-30, 23:11

Mais qu’elle fut ma surprise de la voir arriver tout près de moi, assiette dans une main et son masque dans l’autre. Mon regard se porta sur ce fameux masque qui n’était plus à la place où je l’avais toujours vue. Elle devait l’avoir enlevé pour manger et maintenant que cette chance m’avait été offerte, je ne pouvais me permettre de la manquer cette fois. Je levais donc complètement ma tête et mes yeux se possèdent sur ce mystère qui allait bientôt être résolu, mais malheureusement, tout ce que je pus voir fit une mince parcelle de son visage. Je fis quelques pas de coté pour améliorer la vision que j’avais, mais elle avait découvert mon plan et d’un simple geste, elle venait d’utiliser sa technique de métamorphose pour fuir une nouvelle fois mon regard. Je n’allais décidément jamais réussir à voir ce foutu visage et c’est ce qui m’enrageait le plus. Je n’avais pas l’habitude d’abandonner aussi facilement et même si cette fois encore, elle avait réussi à se cacher derrière ses nombreuses facettes, j’allais parvenir un jour à passer outre ces défenses. Ce n’était qu’une question de temps et elle le savait aussi bien que moi. Après avoir fait cette petite démonstration, elle s’empressa de remettre son masque et je repris au même moment l’assiette qu’elle s’était servie pour se nourrir.

Mes yeux étaient remplis de colère et Fumei pouvait très bien voir ce sentiment qui bouillait en ceux-ci. Cette tentative manquée avait fait remonter ce sentiment en moi et même si je pouvais paraître fâcher contre Fumei, ce n’était pas réellement le cas. Ce n’était pas après elle que j’étais fâché, mais après ce secret qui s’entêtait à rester caché. Il allait me rendre fou s’il continuait à agir avec mes nerfs de cette façon. À chaque fois que j’étais sur le point d’enfin découvrir ce qui était enseveli depuis tout ce temps, il réussissait toujours à me fuir. Il aimait bien ce pouvoir qu’il avait sur moi et il aimait bien s’en servir pour me garder près de lui. Temps que son plan fonctionnerait comme il le voulait, tout allait marcher comme sur des roulettes, mais ce qu’il ne connaissait pas de moi encore allait bientôt percer sa carapace et à ce moment, aucune fuite n’allait lui être possible. Mon regard colérique changea complètement pour laisser place à un sentiment tout à fait différent. Ce n’était plus de la colère qui régnait en mes iris, mais bien de la détermination. J’allais remporter ce combat coute que coute. Il allait y avoir qu’un perdant et ce perdant se trouvait devant moi.

Un nouveau souffle avait rempli mon corps et maintenant plus rien n’allait m’empêcher d’atteindre mon but. Mon égo continua d’augmenter de plus en plus au son des secondes qui sonnaient sur l’horloge qui était accrochée dans la pièce. Je n’avais pas l’habitude d’avoir un égo démesuré, mais quand il s’agissait d’effectuer ce genre de défis, cette transformation s’effectuait toujours en moi. J’étais perdu dans mon monde et Fumei avait décidé de m’en faire sortir en me pensant, encore une fois, une de ces fameuses questions.

-J'ai une question, est ce que je pourrais... abuser de votre gentillesse a tous les deux, et... enfin je....j'ai besoin de.... ... enfin, si cela ne te gènes pas, bien sûr.

Jamais je n’aurais pu poser une question aussi claire que cela (ironique ^^). Elle m’avait demandé quelque chose, mais le problème était qu’à aucun moment, elle ne m’avait dit ce qu’elle voulait vraiment que je lui permette. Cette question était incompréhensible et c’était le cas de le dire. Elle avait bafouillé à plusieurs reprises et le résultat final n’avait pas été très clair. Je tentais donc du mieux que je le pouvais d’y répondre malgré tout, mais la réponse que j’allais lui donner risquerait de ne pas être celle qu’elle attendait. Je me lançais donc en ajoutant une pointe d’humour pour essayer de détendre l’atmosphère.

-Non non cela ne me dérange pas. Tu peux aller voir l’éléphant rose qui vole dans le jardin si tu veux.

Ma phrase, non plus, n’avait aucun sens, mais grâce à elle, j’espérais faire voir à Fumei, que la question qu’elle m’avait posée ressemblait à la réponse que je venais de lui donner. Elle était incompréhensible et j’espérais qu’elle allait comprendre le message que je venais de lui envoyer.

Sujet: Re: Une visite, un repos, une retrouvaille 2009-03-31, 10:57

Enkara vit le regard de Son Inconnu changer du tout au tout, enfin, presque. Gentille comme tout, il répondit a sa question....

-Non non cela ne me dérange pas. Tu peux aller voir l’éléphant rose qui vole dans le jardin si tu veux.

Oula, elle ecarquilla les yeux un instant.

*Un éléphant rose volant dans le jardin? Mais de quoi parle t il?... Il n'a peut etre pas comprit ce que je lui demandais....*

-Vous avez un jardin? c'est super, je le verrais demain, parce que en fait, la tout de suite, j'aurais besoin de .... ben de .... comme la dernirèe fois sauf qu'il n'y a pas de lac.... donc une.... douche... oui, j'ai du sable partout et ca gratte.... et en plus.....ma mission m'a demandé un effort, et je suis... un peu.... fatiguée.... et euh... est ce que je peux dormir ici ce soir?

Voila, dans un seul souffle, elle avait balancé sa dernière phrase. C'était fait, c'était dit, le plus dur était passé. Toujours devant le jeune homme, debout, droite, elle ne savait pas exactement ce qu'elle devait faire ou dire de plus. Si elle pouvait trouver un manuel qui explique comme reagir dans des situations embarrassantes, elle l'aurait probablement acheter, lu et appris par coeur. Et oui, la kunoichi ne savait pas beaucoup vivre en communauté. Pour certains, demander un toit, de l'eau, un lit, un calin, un bisou, ou revoir une personne, leur était facile. Alors que pour elle, les choses faciles étaient plutot du genre, soigner, eclater tout sur son passage d'un coup de poing, repousser les hommes trop collants, manger penarde et rien devoir a personne. Aujourd'hui, elle fournissait un grand effort. Elle entrait chez un HOMME, et demander a dormir et se laver chez LUI!

Mais bon, elle savait qu'elle pouvait lui faire confiance pour beaucoup de choses. Oui, parce qu'en se qui concernait son histoire de masque, il cherchait sans cesse a lui "arracher" du visage. D'ailleurs, elle avait dans l'idée de lui dire pourquoi et comment tout ceci lui était venu. Peut etre comprendrait il, et peut etre accepterait il de cesser cette chasse.

Sujet: Re: Une visite, un repos, une retrouvaille 2009-03-31, 23:12

Mon éléphant rose avait fait réagir Fumei et juste à voir la façon dont elle me regardait maintenant, je me doutais bien qu’elle avait bel et bien reçu le message. Enfin, je l’espérais. Mais tout se confirma lorsqu’elle me reposa sa question avec beaucoup plus de clarté cette fois. Ses phrases étaient encore un peu saccadées et elle les coupait en bafouillant un peu, mais au moins, c’était très clair. Après cette épreuve qui lui avait semblé si pénible, je compris enfin ce qu’elle voulait vraiment de moi. Un immense sourire se dessina sur mon vissage en signe d’acceptation et même si je n’avais encore rien dit, ce petit signe avait répondu à sa question. Mais même si la présence de cette dame sous mon toit me faisait le plus grand des plaisirs, je ne pouvais prendre cette décision seul. J’appelais donc mon père qui apparut dans la pièce quelques secondes plus tard.

-oui mon garçon?

-Père je vous demande la permission que cette charmante personne puisse passer une nuit sous notre toit.

-Je ne sais pas si nous allons avoir asse de place pour tout le monde, mon gars. Cette maison n’est pas immense et en ce moment, toutes les chambres sont déjà occupées.

Mine désappointée, je me retournais vers Fumei pour lui annoncer la mauvaise nouvelle. J’aurais tant aimé qu’elle puisse rester un peu plus longtemps et comme elle me l’avait dit elle-même, elle était épuisée. Mais mon père avait raison et même si j’avais voulu inventer des endroits à coucher, je n’aurais pas pu. Il y avait toujours le garde mangé ou l’ont pouvait trouver beaucoup trop de place, mais ce n’était pas l’idéal pour coucher une invitée.

-Je suis vraiment …

Le début de ma phrase s’éternisait et finit par s’échouer sans entendre la fin. En même temps que je lui parlais, je tentais de lui trouver, tant bien que mal, un endroit qui allait lui permettre de demeurer ici une nuit de plus. Mon cerveau cherchait à toute allure quand tout à coup, une idée me frappa de plein fouet. Je venais de trouver l’idée parfaite et sans plus attendre, je me retournais, sourire aux lèvres, vers mon paternel.

-Mais père, tu oublies un endroit certes.

-La chambre dans le font du corridor là-bas.

-Mais cette chambre c’est la tie…

Fiou, j’avais réussi à l’empêcher de dire ce dernier mot qui aurait tout fait échouer. Je savais très bien que cette chambre était la mienne, mais Fumei, n’était pas obligée de le savoir elle. Sans plus attendre, je me retournais et m’approchai de Fumei. Je me penchais sur elle et lui chuchota :

-J’ai trouvé la chambre parfaite pour toi.

Après lui avoir dit cela, je me relevais et l’emmena jusqu’à la fameuse pièce.

Cette pièce était tout simplement magnifique. Il y avait des ornements un peu partout et quelques tableaux, représentant le paradis terrestre était accroché par-ci par-là. Il y avait aussi un très grand lit et un petit bureau aussi. Toute la pièce était éclairée par une immense fenêtre qui trônait fièrement sur le mur du fond. Il y avait aussi une autre porte un peu plus loin qui cachait la chambre de bain. Tout était là pour passer une très bonne nuit. Après lui avoir fait visiter rapidement la chambre, je me retournais vers elle et lui fit entendre ces quelques murmures.

-J’espère que tu vas t’y plaira.

Après avoir dit cela, je lui laissais la chambre et sortie pour la laisser un peu seule. Aussitôt le cadre de la porte passé, mon père était là tout au fond du corridor et me faisait signe d’aller le voir un peu. C’est ce que je fis sans plus attendre.

-C’est bien gentleman de ta part de lui laisser ta chambre, mais maintenant, où tu vas dormir toi?

-Je trouverais bien un endroit où dormir. Que ce soit un petit coin ou un fond de garde-robe, je trouverais bien quelque chose pour passer la nuit à l’abri.

Sans rien ajouter, mon père me fit un petit sourire en coin et disparut dans la pièce d’à côté.

Sujet: Re: Une visite, un repos, une retrouvaille 2009-04-01, 12:00

Enkara, rouge sous son masque après avoir fait sa demande, attendait une réponse, positive si possible. Oh, visiblement, il n'y avait pas de place....mais en fait si, ils avaient oubliée une chambre au fond de leur demeure.

-J’ai trouvé la chambre parfaite pour toi.

Pas compliqué pour elle. Il lui fallait un lit, cela suffisait pour dormir. Mais Enkara comprit alors pourquoi il lui avait dit cela. Lorsqu'elle entra dans la pièce, elle découvrit alors un autre univers. Des tableaux qui lui rappelait sa chute d'eau a Kumo, et plein d'autre paysage décoraient les murs, tandis qu'une grande fenêtre tronait sur le mur du fond. Elle apercu un porte, dans la chambre. Mais avant qu'elle n'ai eut le temps de demander ce que c'était, que Son Inconnu la devançait. C'était une salle d'eau. Elle allait pouvoir prendre une douche et se coucher dans la foulée. En un éclair, après lui avoir chuchoté quelques mots, il disparu. Enkara commenca par la chose le plus important, faire seule, le tour de cette chambre. Il y avait une odeur. Pour étre sur qu'elle ne rêvait pas, elle retira son masque, et huma l'air. Elle ferma les yeux et marcha. Cette odeur était particulière, ou peut etre familière. Elle se pencha sur le lit, et posa son nez contre les draps. Elle sourit.

*Quel idiot.... ou bien quel jeune homme extraordinaire...*

Elle se redressa, oubliant tant bien que mal la douleur qui parcourait son corps. Dans une poche de son gilet, elle sortit une racine de plante, et la macha, macha. Avec ca, la douleur serait moins forte. Cependant, elle n'avait pas beaucoup de temps, parce que c'était aussi une sorte de drogue, et bientot, elle serait un peu dans le "pâté". Elle retira son gilet, ses gants, ses bottes, son haut, et son pantalon. Elle entra dans la salle de bain, et se dénuda entièrement. Un bandage faisait le tour de son corps. Fait a la va vite le soir après la bagarre, il ne servait pas beaucoup. En meme temps, faire un bandage pour protéger une plaie dans le dos pas facile. Le ventre encore, ca allait, mais le dos fallait etre quand meme doué pour faire ca correctement. Etrangement, il était toujours facile de prendre soin des autres que de sois même, Enkara la première "Ce n'est rien de grave" disait elle toujours de ses blessures. Bref, elle retira ses bandages, et posa sa main sur la plaie du ventre. Elle puisa ses dernière forces, et soigna entièrement cette blessures. Pour le dos, elle ne pouvait pas encore. Mais pour l'heure, une douche. De l'eau... oui de l'eau!!!! Apres tant de temps dans le désert, elle était contente de pouvoir passer son petit quart d'heure sous la douche. L'eau chaude lui brula le dos, mais elle s'en moquait un peu, parce qu'elle se lavait!!! De plus, le sable la grattait. Elle frotta bien ses cheveux, et tout le reste de son corps. C'était bon. Elle stoppa l'eau, sortie de là, s'enroula dans une serviette qui pendait là, essora ses cheveux, et retourna dans la chambre. La plante faisait son effet. Ses yeux n'étaient plus vraiment en face des trous, et la douleur avait diminué de deux. Elle s'essuya rapidement et...... se retrouva comme une idiote. Elle s'assied sur le lit, dos a la porte, et souffla.

-Je rêve, je suis nue dans une chambre, enroulée dans une serviette, et j'ai laissé mes fringues, et mon matériel de soin, en bas, dans mon sac! Mais qu'elle idiote! Je peux pas descendre comme ca pour recupérer mes affaires! Pourtant, je dois bien me faire un bandage avant que je ne tombe de fatigue!

Effctivement, elle était vraiment comme une idiote, coincée. Elle reflechissait a quand et surtout et comment elle allait recupérer ses affaires. Une blessure ne devait pas rester sans soin, ou c'était l'infection assurée. Surtout dans une telle chaleur.

HRPG: Ahah, a toi!

Sujet: Re: Une visite, un repos, une retrouvaille 2009-04-01, 14:20

La journée avait considérablement avancé et l’astre solaire avait continué sa route dans le ciel et était sur le point de rentrer chez lui pour aller faire un petit sommeil qu’il avait bien mérité. Tout ce qui restait du passage de cette journée fit une couleur orangée qui balayait l’immense désert. Les gens étaient, pour la plupart, rentrés chez eux pour profiter pleinement de leurs proches devant un délicieux repas, qui leur avait été préparé.

Pour ma part, je faisais un peu exception à la règle, puisque je n’étais pas en train de manger, mais bien en direction de cette cachette secrète où j’aimais bien aller parfois lorsque le soleil était sur le point de nous souhaiter bonne nuit. Enfin, ce n’était pas vraiment une cachette puisque cet endroit n’était nulle autre que le toit de ma maison. De là-haut, je pouvais entièrement voir le désert et à cette heure de la journée, mère Nature en mettait plein la vue à tous ceux qui prenaient le temps de regarder. Je venais de prendre la petite échelle qui était accotée sur le côté droit de la maison.

Elle était faite d’un bois bien noble, tel l’érable. Il n’y avait rien d’extraordinaire chez elle, c’était une simple échelle. Je m’approchais donc tout près d’elle, prêt à m’exécuter et à effectuer cette ascension que j’avais faite si souvent. Un pied au dessus de l’autre, j’emboitais chaque barreau comme s’ils n’existaient pas. Ils avaient l’air être nombreux, mais cela n’empêcha en rien le ninja que j’étais d’atteindre les hauteurs. Une fois les pieds bien en équilibre sur le toit, je me dirigeais en son centre et malgré tous mes efforts pour ne pas faire trop de bruit, toutes personnes qui se trouvaient dans la maison pouvaient entendre quelques craquements provenir du toit, suivit de quelques pas courts et puis ensuite plus rien.

Tout était redevenu normal et plus aucun son ne provenait de là haut. Je pris donc position sur la corniche du toit et laissa mes pieds balancer dans le vide. Ma tête s’était relevée et mes yeux contemplaient maintenant les dernières lueurs orangées du soleil. En pleine contemplation devant cette fin de journée, je plongeais ma main dans ma poche et y ressortis un petit instrument de musique. À chaque fois que je venais ici, je profitais du moment pour développer un peu plus cet art, mais pour tout avouer, je n’étais pas très habile dans ce domaine et même si j’avais déjà passé des centaines d’heures à pratiquer, j’avais réussi à apprendre une seule musique.

Donc, sans plus attendre, je me mis à la jouer cette musique, puisque c’était la seule que j’allais être capable de jouer jusqu’au bout. J’eus aussi une courte pour pensée pour mon invitée. J’espérais que tout allait pour le mieux pour elle et qu’elle se sentait bien dans la chambre que je lui avais prêtée. Elle allait certainement se rendre compte que cette chambre était la mienne, mais si elle ne fouillait pas trop, tout allait se passer comme je l’avais espéré. Après ce court moment d’égarement, je me mis à jouer de cet instrument que je venais de porter jusqu’à ma bouche.

Spoiler:

L’environnement s’alluma aussitôt et la musique se mélangea à l’atmosphère qui régnait déjà. Les brindilles se mirent à danser et les quelques rares nuages qui passaient au dessus de ma tête, me félicitèrent. Le vent arriva en plusieurs petites rafales et leurs applaudissements ne cessaient d’augmenter. Il avait l’air de bien aimer ce chant que j’avais appris de mon père. Personne d’autre que lui ne m’avait entendu la jouer auparavant, mais maintenant quelle était à quelque mètre en dessous de moi, elle allait pouvoir profiter de ce spectacle, si elle prêtait bien l’oreille à cette mélodie ensorceleuse. Cette musique n'avait rien de très spécial pour une personne inconnue, mais pour moi, elle prenait tout son sens quand je commençais à la jouer. C'était une sorte d'hymne à la femme qui m'avait enfanté et maintenant qu’elle n'était plus de ce monde, c'était la seule façon pour moi de la rejoindre, dans l'au-delà. De la remercier et de lui démontrer tout l’amour que je lui portais. Mon père me l’avait montré pour cette raison et même si ce n’était pas le cas, j’en avais décidé ainsi. Le tout était tout simplement parfait et ce toit allait certainement être mon nouveau lit pour cette nuit, qui était sur le point de se montrer le bout de son nez .

Sujet: Re: Une visite, un repos, une retrouvaille 2009-04-01, 15:14

Enkara, toujours ennuyait par ca bétise, cherchait une solution. Peut etre allait elle attendre que tout le monde s'endorme avant d'aller chercher son sac, ou peut etre qu'elle dormirait d'ici là, et qu'elle demain matin elle se reveillerait dans ce lit, les draps un peu tachés. Ca l'enervait. Elle se leva du lit, elle s'approcha du bureau. Il était propre, bien rangé, mais plein de tiroirs l'appelaient! Comment résister a cette envie si forte de fouiller! Ah, la curiosité, quel defaut, et elle le reconnaissait. Elle pensa a leur rencontre, celle avec Akira. Depuis le debut, comme beaucoup de personne, il se demandait ce qui se cachait sous ce masque. Jamais il ne l'avait forcée, jamais il n'avait joué le vis. De ce fait, elle ne fouilla nul part, et ne toucha a rien. Bien sur, elle n'était sur qu'a 99% que c'était sa chambre, mais le dernier pourcentage ne comptait pas. Après tout, cette odeur, ces tableaux, ce monde.... Le toit craqua. Un ninja curieux? Ou bien une amoureuse qui vient voir son bien aimé? Enkara avanca jusqu'a la fenêtre, sur le qui vive, et ecouta avec attention les bruits. En realité, cela devait être Son Inconnu. Bientot, les pas stoppèrent, tandis qu'une douce mélodie s'envolait dans la nuit. C'était le son d'un instrument de musique, qu'il avait l'air de maitriser. Elle s'appuya sur le rebord de la fenêtre, et ferma les yeux. Elle plongea dans la mélodie, et tenta de comprendre le sens de celle ci. Après quelques secondes, elle souleva ses paupières.

*Je trouve ca triste... Pourquoi est il si mélancolique? Je viens peut etre au mauvais moment. Pourtant, il me paraissait heureux tout a l'heure*

Elle ne savait pas exactement la signification de cette musique, mais pour elle, cela avait un sens triste. Elle n'aimait pas ce genre de chansons, qui avaient tendance a faire remonter de vieux souvenirs. Mais il était trop tard maintenant. Ils étaient là. Elle reprit sa place, sur le lit, dos a la porte, les jambes repliées sur la poitrine, les bras enroulés autour. Et voila, que la jeune kunoichi se perdait dans ses souvenirs. Les fois où elle avait du fuir pour survivre, les fois où elle avait dù tuer pour garder sa fierté, toutes les fois ou elle avait pensé trouver ses parents, et la première fois où... où elle avait mis ce masque. Depuis ce jour la, elle ne l'avait pas enlevé. Elle ne voulait pas que les gens voit son visage, ce monstre qu'elle était. Encore se reflexe pour se rassurer... elle passa sa main sur ce tatouage, au niveau de son rein droit. Peut etre avait elle peur qu'il ne s'en aille. Origine inconnu, elle le portait depuis toujours. Encore un mystére qui tournait autour d'elle. La mélodie continuait son chemin, a perturber son esprit, lorsqu'elle revint subitement a la realité. La douleur se sentait encore, et il y avait encore du bruit dans le salon. Il lui était donc toujours impossible de descendre chercher ses affaires, et la fatigue, plus la plante parviendraient bientot a l'achever.

Bon, il fallait garder les yeux ouverts, et donc trouver une solution. Elle se redressa rapidement, et posa franchement sa main sur le premier tiroir du bureau. Elle cherchait quelque chose. Elle voulait un papier, et un crayon. Il fallait qu'elle s'occupe encore un peu. Elle fouilla sans fouiller (oula, c'est du lourd là), jusqu'a enfin trouver ce qu'elle voulait. Une jolie feuille de papier blanc, et une mine. Elle revint a sa place, croisa les jambes, et se concentra. Elle commenca par tenir la feuille en hauteur, et par tracer une sorte de forme un peu ovale. Elle se laissa guider par sa main et marqua plusieurs petits traits comme ca, comme des repaires. Au bout de quelques minutes, une chevelure se dessina, un peu en bataille, puis un menton. Deux formes pour les yeux, un emplacement pour la bouche et un cou. Elle affina ses tracés, en accentua certains, et précisa son dessin. C'était un homme, plutot jeune, a l'air trsite. Cheveux en pagaille il avait un regard percant. Ni ronds, ni en amendes, ses yeux étaient tout de meme très accrocheurs. Ses lèvres, de taille moyenne, ne souriaient pas. Il avait l'air si triste. Elle lacha un instant son crayon, et recula son papier. Eclairée par la lune, Enkara était parvenu a dessiner.... Akira. Elle ne le comprit qu'a cet instant. Mais il n'était pas fini, pas totalement, il manquait des détails. Reprenant son travail, elle patientait en meme temps.

Sujet: Re: Une visite, un repos, une retrouvaille 2009-04-01, 16:12

Cette musique me berçait et j’espérais que ma mère entende bel et bien ce que mes oreilles entendaient elles aussi. Ce n’était pas une musique triste, bien au contraire. Cette musique portait en son cœur, mes souvenirs heureux passés. Aucune haine ni peine ne régnait en elle et à chaque fois que cette musique s’emparait de moi, un sentiment de bien être régnait autour de moi. Le visage de ma mère apparaissait devant mon regard et je pouvais presque y toucher. Je passais parfois des heures à lui jouer ce morceau qu’elle adorait par-dessus tout. C’était une nouvelle sorte de langage que nous avions développé entre nous et nous pouvions nous dires tout et n’importe quoi sans que personne puisse rien entendre. C’était le bonheur total et aucun moment de me vie ne s’approchait aussi près de ce sentiment si intense que je ressentais lorsque je jouais de cet instrument.

Après avoir parlé avec ma mère pendant deux heures déjà, la communication entre la terre et l’au-delà se brisa. Il était temps que je me repose un peu, mais avant de fermer les yeux, je devais aller voir mon père. Je ne l’avais pas vue depuis un moment et je me demandais où il pouvait bien être. Il avait l’habitude de participer à cette discussion familiale, mais cette fois, il n’était pas venu. Je redescendis du toit par la même échelle qui m’avait servi pour y monter. La nuit était tombée depuis un moment déjà et le vent s’était quelque peu refroidis, mais rien pour m’empêcher de dormir à l’extérieur.

La chaleur du sable réchauffait quand même beaucoup l’environnement. Je marchais en direction de la porte d’entrée pour ensuite pénétrer par celle-ci pour entrer dans la maison. Mon père était assis à la table à manger et lisait un petit livre décoré d’une page couverture de couleur rouge. Je m’approchais quelque peu de lui, mais il ne broncha même pas. Il avait l’air un peu trop concentré dans ce livre à mon gout, mais au moins, je n’avais pas de crainte à me faire et je continuais ma route jusqu’à la chambre de notre invitée. Une fois en face de ma porte de chambre, je cognais à trois reprises, attendant un petit peu entre chacun de mes coups. Une fois son accort donné, j’ouvris la porte tout doucement.

La pièce n’avait aucunement changé, si ce n’était bien sûr la présence de cette femme qui était couchée sur le lit. Elle avait dû prendre sa douche puisqu’elle portait toujours sa serviette qu’elle avait enroulée autour d’elle. Il y avait aussi une feuille de papier qu’elle avait trouvée. Mais de ce que je pouvais voir, elle avait écrit quelque chose dessus. Je m’approchais donc de cette feuille un peu plus et regarda le message qu’elle y avait déposé, mais à ma plus grande surprise, ce n’était pas des lettres qu’elle avait dessiné, mais bien un dessin.

D’un coup d’œil rapide, je pus en déduire qu’elle avait dessiné une personne. Il y avait des yeux, une bouche, des cheveux. Il y avait tout ce qu’il fallait pour former un visage digne de ce nom. Mais après avoir regardé à plusieurs reprises cette feuille de papier, je me rendis compte que ces traits que je voyais là ressemblaient beaucoup aux miens. Je me faisais peut-être des idées, mais pour le moment, c’est ce dont je pensais. Je me risquais donc à lui demander si ce dessin qu’elle n’avait à première vue pas encore terminé était bien mon portrait.

-Il est magnifique ce dessin, Fumei. Il me fait pensé à mon portrait tu ne trouves pas?

Dis-je avec un petit sourire. J’avais même pris cette feuille et l’avait mise à côté de mon visage pour qu’elle puisse bien comparer. Il ne restait plus qu’à attendre le verdict de la spécialiste.

Sujet: Re: Une visite, un repos, une retrouvaille 2009-04-01, 17:07

Elle dessinait encore, lorsque quelqu'un vint frapper a la porte. Un peu longue a reagir, elle conna son accord, avant même de porter son masque a son visage. Ouf, juste a temps, elle se cacha derrière son masque. De l'autre coté de la porte, Akira. Il jeta un coup d'oeil, comme s'il voulait vérifier que rien n'avait disparu, avant de venir un peu plus proche d'elle. Rouge ecarlate sous son masque, elle allait enfin pouvoir lui demander ce service tant obsédant, celui de récupérer son sac. Elle avait un peu de mal a tenir debout, mais s'efforcait de rester droite. Sur le lit, elle avait laisser sa feuille de dessin choir, pas encore tout a fait terminé. Il avancait encore vers elle....en fait non, c'était vers le lit. Il prit alors la feuille de papier su laquelle elle avait dessiné, et l'analysa. Enkara mit un peu de temps avant de reagir. En fait, elle n'aimait pas beaucoup montrer ses dessins. Depuis toute petite, elle devait dessiner regulièrement, mais personne n'avait jamais vraiment eu l'occasion de voir ses coups de crayons. Sauf peut etre, sa mère adoptive.

-Il est magnifique ce dessin, Fumei. Il me fait pensé à mon portrait tu ne trouves pas?

En même temps qu'un sourire, il disposa la feuille a coté de son visage, pour aider la kunoichi a faire une comparaison. Evidemment qu'elle le savait! Elle aussi l'avait remarqué! Elle effectua un grand pas en avant, et s'empara de son dessin. Elle recula. Encore un compliment qui la fit devenir encore plus rouge, et la rendit un peu agressive.

-Non, il ne te ressemble pas. Dans la pénombre on croirait, mais non, c'est ... je ne sais pas qui c'est, je l'ai inventé.

Elle se laissa tomber sur le lit, et cacha sa feuille de papier sous l'oreiller. Plutot que de se relever, elle resta assise, un peu n'importe comment, et prit une profonde inspiration. Elle fixa longuement Son Inconnu, vérifiant les derniers details pour son dessin par la même occasion, et posa enfin sa question.

-Tu pourrais me rendre un service... encore une fois..... j'ai oublié mon sac en bas... j'ai toutes mes affaires dedans, j'en ai vraiment besoin rapidement....et euh... en fait..... comment dire..... je crois que... aussi.... j'aurais besoin de toi après....

La fin de sa phrase etait presque inaudible. Mais la, demander ca a quelqu'un était plus qu'un effet! Fallait dire aussi, que la plante qu'elle avait machée juste avant, avait un effet inibitoire, qu'Enkara s'efforcait de contrer. Elle detourna son visage une fois sa demande finit, comme pour fuir son regard. Pourquoi avait il cet effet sur elle? Elle qui avait tant de bouche, elle qui avait tant l'habitude de se défendre et de s'eloigner des hommes. Là, elle avait l'impression d'être toute faible, toute fragile devant lui. Par chance, il était honnéte, et elle pouvait lui faire un minimum confiance. Mais bon, c'est vexant, c'est génant.

Sujet: Re: Une visite, un repos, une retrouvaille 2009-04-01, 17:44

Le dessin resta à peine quelque seconde à côté de mon visage avant de le voir s’envoler dans la main de Fumei. Elle avait même tenté de me faire croire que ce dessin ne me ressemblait pas, mais au fond de moi, je savais qu’il y avait un point de mensonge dans ce qu’elle venait de me dire. Ce n’était pas bien mentir et elle le savait autant que moi, mais dans certaines situations, c’était plus fort que nous, nous tentions de fuir la réalité en exposant l’irréalité. Ce genre de comportement arrivait très souvent lorsqu’on avait un ressentiment pour une personne. On se mettait alors à refuser la réalité et c’est exactement ce qu’elle tentait de faire. En plus avec tout ce baffouillement, elle ne faisait de confirmer ce que je savais depuis un petit moment. Si je collais toutes les pièces du casse-tête ensemble, je pouvais voir ce sentiment qui régnait en elle. Elle était amoureuse de moi et le doute était de moins en moi présent dans mon esprit. Moi aussi je l’aimais bien et maintenant que j’en étais sûr, j’allais pouvoir espérer être un peu plus que son ami. Elle me fit la demande aussi d’aller lui chercher ses choses qu’elle avait laissées en bas. Sans rien lui répondre, je me retournais et me dirigeais vers la porte. Avant de quitter, je me retournais vers elle et d’un regard transperçant, je lui dis :

-Es-tu vraiment certaine de ce que tu as avancé par rapport à ce dessin? Je doute que tes paroles reflètent ce que tu ressens vraiment.

Sans m’attarder dans la chambre, je la quittais pour aller chercher ce sac qu’elle m’avait demandé. En plus, ce moment de solitude allait lui permettre de mieux réfléchir aux sentiments qu’elle ressentait envers moi et même si elle tentait de refouler ses sentiments, un jour ou l’autre elle ne pourrait plus les empêcher d’agir. L’amour était le sentiment le plus puissant de ce monde et encore personne n’avait été capable de le retenir, comme elle tentait de le faire. Elle avait peut-être de la volonté, certes, mais son mur n’allait pas pouvoir tenir éternellement. En plus, si je lui démontrais à mon tour que les sentiments qu’elle ressentait étaient réciproques, elle n’allait plus pouvoir les nier.

Son sac était maintenant entre mes mains et il ne me restait plus qu’à lui rapporter pour compléter cette mission qu’elle m’avait confiée. Elle devait avoir toute une confiance en moi pour me demander d’aller chercher ses effets personnels sans avoir peur que je ne fouille là dedans. Elle devait assez me connaître pour savoir que jamais je ne lui ferais cela et même si se cachaient des centaines de ryos, elle savait qu’ils seraient en sécurité entre mes mains. Je remontais l’escalier une seconde fois et me dirigeais vers ma chambre.

Elle n’avait toujours pas bougé d’un pouce et elle avait l’air d’être perdue dans ses pensées. Son passé venait peut être de l’appelé, mais à travers son masque, il n’était pas très facile de voir quoi que se soit. Je ne fis que déposer son sac à ses côtés et pris place, moi aussi, tout près d’elle.

-Voilà ton sac Fumei.

Sujet: Re: Une visite, un repos, une retrouvaille 2009-04-01, 18:59

Spoiler:

Demande faite, que Son Inconnu partait déjà en mission. Mais bien entendu, il ne pouvait pas partir sans lancer une petite phrase perturbante.

-Es-tu vraiment certaine de ce que tu as avancé par rapport à ce dessin? Je doute que tes paroles reflètent ce que tu ressens vraiment.

*Je doute me dit il? Mais de quoi il se méle. J'ai dessiné un inconnu qui lui ressemble, et alors?*

Enkara réagisait un peu comme une enfant. C'était la seule manière pour elle de se protéger: l'innocence de l'enfant. Les pas du jeune homme retentissaient dans les escaliers, tandis qu'Enkara repensait a ce qu'il venait de lui dire. Que voulait il dire par là au final? Enkara était vraiment nule en sentiments, mais alors vraiment a la rue. Une véritable enfant! Elle ne savait pas trop ce qu'elle ressentait, ce qu'elle pensait, ce qu'elle éprouvait. Elle pouvait juste affirmer qu'elle était bien avec lui. D'ailleurs, Akria n'avait du disparaitre que quelques minutes, alors que pour elle, cela avait paru une éternité. Elle n'avait pas bougé d'un pouce, perdue dans ses pensées, lorsque Son Inconnu revenait avec ses affaires.

-Voilà ton sac Fumei.

A ses cotés, il avait prit place, attendant les nouvelles instructions. Elle mit un peu de temps a reagir, toujours un peu sonnée par la plante. Elle plongea sa main dans son sac, et s'apprêtait a sortir son boxer en dentelles noires, lorsqu'elle fixa Son inconnu.

-Attend moi là.

Rien de plus. Il devait juste attendre. Elle poussa la porte de la salle de bain, enfila son sous vêtment, et revint, enroulée dans la serviette, s'assoir la ou elle était. Elle fouilla encore dans son sac, et en sortit des bandages, accompagnés d'une fiole, d'un petit pot en terre et d'une sorte de coton. Elle les disposa a coté du jeune homme, correctement bien alignés dans un ordre précis. Elle plongea dans le regard du ninja, et montra du doigt, un par un, les ustensiles qu'elle venait de déposer.

-Le premier est un fort désinfectant liquide, que tu mettras sur le coton. Le second aide a la cicatrisation et les bandages, et bien, pour faire un bandage.

En pensant a ce qu'elle allait faire, elle rougissait déjà. Elle lui tourna le dos, lentement, et recroquevilla ses jambes vers elle, contre sa poitrine. Hésitante, elle respira fortement, un coup, deux coup, trois coup, et d'une main, dénoua le noeud de sa serviette, et la laissa sur le sol. Dans son dos, elle avait reçu un coup de katana, qui l'aurait probablement coupé en deux, mais qu'elle avait évité de justesse par une eqsuive. Elle ne portait que son sous vêtement noir et son tatouage. Elle se sentait mal a l'aise, mais se devait de faire soigner cette blessure. Elle posa sa tête sur ses genou, et regarda devant elle.

-Tu commences par appliquer le désinfectant, en frottant légèrement. Ensuite, tu mettras l'espece de pate, sur tout le long de la plaie, et tu feras un bandage bien serré. Dans deux jours, on ne verra plus rien.

Elle serra fortement ses genou contre elle, afin d'être sur qu'on ne verrait rien de son corps. En temps normal, elle aurait demandé a l'hopital de son village de lui prodiguer des soins, mais là, elle n'avait pas trop le choix que de lui demander à lui. Elle attendait de sentir les doigts de Son Inconnu sur elle. N'importe qui qui aurait fait ça, aurait son destin tout tracé. La mort. Quiconque la touchait, devait mourir. D'un geste lent, elle porta sa main a son masque, et le carressa un moment. Sans savoir pourquoi cette envie lui prenait, elle se contenta de l'écouter. Dans un mouvement lent, elle tira dessus, et l'ôta. Elle le déposa sur le sol, juste a coté d'elle. La, elle pouvait sentir toute les odeurs, et sentir aussi, la fraicheur de l'air sur son visage. Quelques mèches de cheveux tombaient sur son visage, chatouillant son cou. Dos a lui, elle ne risquait rien, d'autant plus qu'il ne tenterait pas de la voir. Pas maintenant.

-Tu ne trouves pas que le destin est étrange parfois? Cela fait deux fois qu'on se voit... deux fois que je me retrouve dans une situation génante. La dernière fois tu étais blessé, la c'est moi. Un coup on se voit dans mon pays, un coup dans le tien... c'est tellement etrange, tu ne trouves pas?

D'un ton doux et calme, voire même endormi, elle partageait avec lui, les questions qui se bousculaient dans sa tête.

Sujet: Re: Une visite, un repos, une retrouvaille 2009-04-01, 22:47

Les situations sont parfois si étranges. On rencontre une personne un jour et l’autre jour d’après, ce sentiment nous envahit tel ce précieux liquide qui coule dans nos veines. Elle ne faisait pas partie de ma patrie, mais pourtant, il y avait quelque chose en elle qui m’attirait au plus haut point. Quoi exactement? Je n’étais pas en mesure de répondre à cette question. Je savais bien que j’avais développé quelque chose envers elle et ce sentiment, que je ressentais lorsque je me trouvais à ces côtés, ne mentait pas. C’était peut-être ce côté si mystérieux qui m’attirait le plus après tout. Ce masque qui m’avait caché la réelle beauté de cette femme qui était assise là, en train de fouiller dans ce petit sac que je lui avais amené. Pourquoi avait-elle décidé de porter ce masque? Avait-elle peur des hommes au point de ne pas vouloir d’identité lorsqu’elle se retrouvait en leur présence? Où tout simplement était-ce à cause qu’elle voulait attendre la bonne personne? Se faire aimer pour ce qu’elle était à l’intérieur d’elle et non juste à cause de son physique?

Tant de mystère était caché en elle. Elle était comme un trésor qui n’avait jamais été ouvert par personne. Elle semblait si innocence, tel un enfant. À ce moment précis, aucune malice ne se dégageait d’elle. Elle avait décidé de se laisser aller et de me faire confiance. Elle avait même pris le temps d’aller enfiler une nouvelle paire de sous-vêtements et elle était revenue aussitôt, m’expliquant maintenant ce que j’allais avoir à faire. Les instructions avaient été très claires et même un enfant aurait pu exécuter ce traitement. Juste le fait de me le demander à moi me prouvait si bien sa bienveillance et la confiance qu’elle me faisait maintenant. Sans perdre trop de temps, je me retournais et pris la petite fiole qu’elle avait sortie. J’en versais par la suite une petite partie sur ce coton et lorsque tout fut prêt, je m’y lançais. Je déposais tout doucement mon autre main, à plat, sur le magnifique dos de Fumei. Sa peau était si douce que je craignais un peu de nuire à une si belle harmonie en lui infligeant l’aspect corrosif de ce désinfectant.

Mais elle me l’avait demandé et je me devais de lui faire. Mes yeux quittèrent le petit coton imbibé de désinfectant et allèrent se poser sur cette blessure. Mon cerveau s’arrêta soudainement et à la seule vue de cette cicatrice, des souvenirs noirs me revinrent en mémoire. Comment de tels souvenirs pouvaient apparaître dans un moment comme celui-là? On était si bien ensemble et rien n’entravait ce qui allait suivre, mais il fallait que le tout soit gâché, par ces souvenirs de l’enfer. Suite à une telle vision, mon dos se mit à bruler de plus en plus. Cette douleur était centralisée en plein milieu de mon dos et montait tout près de ma colonne. Je savais très bien que ma cicatrice se trouvait exactement là, donc cette douleur ne pouvait provenir que de là. J’avais vécu le même sort que Fumei, mais ce sort m’avait traumatisé complètement.

Je ne supportais pas de voir de telles blessures, sans que ces souvenirs affreux ne reviennent me hanter. J’eus un moment d’hésitation et tout ce que je voulais faire maintenant était de me sauver loin de cette blessure qui m’avait fait si mal. Je voulais tout oublier et ne plus jamais avoir à faire avec ça. Mais je ne pouvais partir comme ça, laissant Fumei seule. Je devais tenter de me contrôler du mieux que je le pouvais. Je savais très bien que ces souvenirs étaient passés, mais ce passé-là faisait si mal. Comment pourrais-je continuer ce que j’étais en train de faire, sans que mes souvenirs me fouettent sans cesse? Ils étaient toujours ancrés en moi et peu importe ce que je pouvais faire pour m’en débarrasser, ils réussissaient toujours à revenir, dans les moments ou je ne les attendais pas. Ils étaient comme des parasites qui se nourrissaient de ma peur. Je savais bien que tant que cette peur me rongerait, je ne serais jamais tranquille. Mais j’étais seul dans ce combat et l’ennemi était beaucoup trop puissant pour moi. J’avais beau résister de toutes mes forces, je ne réussissais pas à remporter ce combat.

Ma main toujours posée sur son dos, je pus ressentir quelque chose d’étrange. Une force se transférait en moi et ce pouvoir si nouveau avait l’air de provenir de Fumei. Elle possédait en elle cette force qui allait m’aider à remporter ce combat contre le mal. Plus ma main restait sur sa peau et plus je pouvais sentir mon corps s’emplir de cette énergie dévastatrice. Celle-ci se mélangea à mon énergie pour ensuite créer une immense explosion à l’intérieur de mon univers et lorsque tout fit terminer, je rouvris mes yeux et tout ce que je remarquais était le néant. Il n’y avait plus aucun souvenir de mon passé, plus aucune douleur atroce dans mon dos. Le combat venait de se terminer et pour une fois, j’avais remporté ce combat. Mais cette bataille, je ne l’avais pas remporté seul. J’avais eu de l’aide et cette aide se trouvait assise devant moi. Elle avait été cette force qui m’avait permis de repousser les envahisseurs une bonne fois pour toutes. C’était enfin terminé, tous mes tourments étaient disparus. Pour combien de temps exactement? Je ne pouvais le déterminer, mais une chose était sûre, ils n’allaient pas revenir d’aussi tôt.

-Tu ne trouves pas que le destin est étrange parfois? Cela fait deux fois qu'on se voit... deux fois que je me retrouve dans une situation gênante. La dernière fois tu étais blessé, la c'est moi. Un coup on se voit dans mon pays, un coup dans le tien... c'est tellement étrange, tu ne trouves pas?

Dans ce qu’elle avait dit, une chose était vraie, le destin était quelque chose d’étrange, mais de très puissant aussi. Si le destin avait choisi de nous mettre sur le même chemin, c’est à cause que nous devions, un jour ou l’autre, nous rencontrer. Il n’y avait aucun doute là-dessus.

Ma petite crise était passée maintenant et j’espérais que ça n’avait pas trop paru. Même si le combat s’était déroulé dans ma tête, elle l’avait peut-être ressenti quand même. Je tentais donc de faire comme si rien ne s’était passé et j’appliquais enfin le désinfectant sur ça plait. Cette blessure ne me faisait plus peur et tout cela, je le devais à Fumei.

-Le destin est une chose très étrange, mais oh que puissant. Il est le père de tous les pères et la route principale de tous les chemins. Si nous sommes ici aujourd’hui, c’est que c’était écrit dans le grand livre de notre destin. Dans la vie, il n’arrive rien pour rien et j’y crois fermement. Chaque personne que nous rencontrons nous apporte quelque chose, que ce soit en bien ou en mal. Notre rencontre m’a apporté que du bien et à jamais, je t’en serais reconnaissant.

Sujet: Re: Une visite, un repos, une retrouvaille 2009-04-02, 09:49

Lorsque Enkara avait posé sa question sur le destin, elle avait eu l'impression de le sortir d'un trou. Comme s'il avait été abscent le temps d'un souffle. Il avait a peine posé sa main sur elle, qu'il avait "disparu". Peut etre avait il peur lui aussi? Peur du sexe opposé! Non, il ne fallait pas prendre son propre cas pour une généralité. Il devait réver, ou simplement penser. Mais il reprit ses esprit, et comença son travail d'aide soignant. Enkara sentit une première main se poser sur elle. Elle eut un frisson, qui lui parcouru le dos, avant de descendre tout le long de son corps. Elle fut surprise par cette sensation. C'était malgré tout agréable. Personne n'avait touché son dos, sauf bien sur, les médecins de Suna. Mais sincérement, cela n'avait rien a voir. Sa main, douce, chaude, et si délicate la faisait frissonner de partout. Par contre, quand elle sentit le coton imbibé se poser sur sa plaie, elle serra les dents, fortement. Même si elle avait mâché cette fichue plante calmante, elle ressentait quand même la douleur. Et puis fallait dire, qu'un désinfectant sur une telle plaie, ne pouvait que se sentir! Mais il devait le faire bien comme il faut pour tout bien laver. Elle se contenta donc de serrer les dents, tout en écoutant la voix de Son Inconnu. Se concentrer dessus l'aider a oublier tout ses picotements.

-Le destin est une chose très étrange, mais oh que puissant. Il est le père de tous les pères et la route principale de tous les chemins. Si nous sommes ici aujourd’hui, c’est que c’était écrit dans le grand livre de notre destin. Dans la vie, il n’arrive rien pour rien et j’y crois fermement. Chaque personne que nous rencontrons nous apporte quelque chose, que ce soit en bien ou en mal. Notre rencontre m’a apporté que du bien et à jamais, je t’en serais reconnaissant.

Elle réfléchit un instant sur ce qu'il venait de dire. Après un instant, elle en conclu qu'elle n'était pas tout a fait d'accord avec lui. Elle desserra sa machoire et articula quelques mots saccadés.

-Le destin...Il est... peut être écrit, mais en tout cas... je suis libre de le suivre ou pas. Je t'ai sauvé la vie une fois... peut être que tu aurais dû... mourir... mais j'étais là, et... j'ai contré le destin...

Cette idée lui arracha la gorge, et le coeur. Mourir... elle ne serait surement pas là a cette instant.

-Alors comme ca, je t'apporte des choses positives? Je... vais être honnéte avec toi, Mon Inconnu... maintenant, tout de suite... toi non. Tu me fais mal a vrai dire....

Elle ricana doucement. Comme un petit rire retenu. En l'espace d'une seconde, elle avait presque rit, et elle avait avoué avoir mal! Chose qu'elle n'admettait jamais, même a elle même. Bientot le supplice serait finit. Mais qui disait supplice finit, disait aussi seule dans la chambre. Enfin, pour l'heure il était là, juste derrière elle, et comme un bouclier, elle se sentait protégée. Elle avait l'impression de ressentir un sentiment encore inconnu. Peut etre etait ce ca l'impression de se sentir plein d'attention. Il était attentionné, et prenait soin d'elle. Venant de sa part, elle serait restée là des heures, sans bouger.

Enfin, il retira se fichu coton bourré de ce désinfectant brûlant. Elle se décrispa lentement. Il ne restait plus que la pate cicatrisante, et le bandage. Ce rêve allait il bientot s'achever?

-C'était il y 10ans. J'étais encore une enfant, disons heureuse. Mes parents m'aimaient, et tout allait bien...

Enkara commencait lentement, le récit de sa courte vie. Il voulait savoir pourquoi elle portait ce masque sur son visage? Alors elle lui dirait. Cela ferait disparaitre un mystére qui planait autour d'elle, et peut etre aussi, qu'elle garderait pour ce soir, Son Inconnu plus longtemps auprès d'elle. Elle qui était toujours si forte, avait enfin l'occasion de faire confiance a une personne, et de se reposer sur ses épaules. Relâcher toute cette pression, et se sentir soutenue sans efforts. A vrai dire, elle se sentait bizarre, et ce n'était pas a cause de la plante mâchée l'heure d'avant.

Sujet: Re: Une visite, un repos, une retrouvaille 2009-04-02, 14:52

Elle avait une vision du destin bien différente de moi. Elle, elle pensait que le destin pouvait être changé à notre guise, mais pour moi, c’était tout le contraire. Le destin était une marque indélébile de notre vie. Toutes les actions que nous effectuons avaient été précédemment déterminées et écrient dans cet immense livre. Par exemple, ce moment ou elle m’avait sauvé la vie. Elle aurait très bien pu me laisser mourir là, au bout de mon sang, mais elle avait décidé de me soigner. Cette décision qu’elle avait prise était déjà déterminée à l’avance et même si elle croyait qu’elle avait changé le cours de son destin en choisissant cette option, ce n’était nullement le cas, mais peu importe, je n’allais pas partir un débat là dessus. Il y avait quelque chose de bien plus important que le destin, il y avait Fumei.

Les soins étaient presque terminés, mais ce passage du désinfectant l’avait quelque peu fait souffrir et je m’en étais bien rendu compte, lorsqu’elle s’était crispée la première fois que j’avais mis ce coton sur sa peau. Ce sentiment de brulure et de picotements ne devait pas être des plus agréables et ayant tendance à pousser un peu trop mes entrainements, des fois, il m’était souvent arrivé de devoir me rendre à l’hôpital pour me faire soigner de petites écorchures et blessures. Je savais donc que les produits désinfectants qu’utilisaient les médecins n’étaient pas des plus agréables.

J’avais donc tenté de faire de mon mieux pour diminuer cette douleur qu’elle ressentait. Mais ce n’avait pas été des plus facile puisqu’à chaque application, le liquide s’étendait dans la plait sans que je puisse le contrôler. Il y avait même un petit coulis qui s’était amusé à parcourir sa blessure, mais j’avais réussi à éviter le pire en la stoppant au quart du trajet. Elle avait hâte que cette partie du traitement soit terminée et lorsque j’eu enfin terminée avec ce coton, elle s’était décrispée, signe que la douleur qu’elle ressentait avec disparus. J’étais ensuite passé à la pommade qui ne lui infligea rien de bien dérangeant et pour ce qui était du bandage, ça ne sert en rien d’en parler.

Tout était terminé maintenant et le tout avait été fait du mieux de mes capacités. Je ne savais pas si j’avais, fais, tout parfaitement, mais j’avais suivis les instructions de Fumei, donc je ne pouvais m’avoir trompé. Elle se lança ensuite dans ce que j’attendais depuis un bon moment. Je ne la connaissais pas aussi bien que je le voulais et maintenant notre passé s’élèverait au gout du jour et plus aucun secret n’allait pouvoir rester caché bien longtemps. Elle débuta donc la première, nous faisant reculer d’une dizaine d’années dans le passé.

Elle avait pourtant bien commencé, mais dans la formulation de sa phrase, quelque chose présageait une suite un peu moins joyeuse. Elle m’avait parlé de ses parents et du fait qu’ils l’aimaient. Elle venait aussi de me dire qu’à ce moment-là, sa vie était remplie de joie et qu’elle ne pouvait qu’être heureuse, mais je ne connus pas la suite tout de suite, ayant décidé de prendre une petite pause comme si ce qu’elle allait m’annoncer par la suite allait être des plus difficiles à dire et à avouer.

Je m’approchais donc d’elle un peu plus et entoura un de mes bras autour d’elle, comme pour la réconforter dans ces moments si ardus. Je voulais aussi lui dire que je serais avec elle et cela, peu importe ce qu’elle allait me dévoiler. Je ne voulais pas la laisser seule dans cette épreuve et comme elle m’avait aidé un peu plus tôt pour ce combat que j’avais remporté, je voulais faire de même et participer à son combat.

-Poursuis ton récit Fumei, je t’écoute, ne t’inquiète, pas.

Je voulais qu’elle sache que j’étais là à côté d’elle et que mes oreilles étaient grandes ouverts. Je voulais en quelque sorte être son écoute, cette personne qui allait pouvoir l’aider si jamais le besoin s’en faisait ressentir.

Sujet: Re: Une visite, un repos, une retrouvaille 2009-04-02, 16:11

Enkara sentit la froide pommade sur son dos. Bientot, elle l'aida a faire le bandage, et chacun fit sa partie. Elle devant, et lui derrière. Il avait été délicat et doux, et malgré la douleur que lui avait causé le désinfectant, elle n'avait rien sentit. La tête posée sur ses genou, elle avait entreprit son récit biographique. Elle avait marqué une pause, un peu longue, certes, mais elle respirait profondément et se concentrait. Elle ne devait pas bafouiller. C'est alors qu'elle sentit quelque chose se coller contre elle. Elle se rédit un peu, surprise de voir qu'il s'agissait de Son Inconnu. Il avait posé son bras autour d'elle, comme pour la réconforter. Elle saisit la serviette et tout en se relevant, se cacha la poitrine. De l'autre main, elle s'empara de son masque, et l'enfila de plus bel. Il l'avait soignée, certes, mais elle ne montrerait pas son visage. Elle jeta un bref coup d'oeil sur lui, et prit son sac avec elle en allant dans la salle de bain. Elle regarda avec attention son bandage, et enfila un tee shirt et un pantalon pour dormir. Près du corps, il était confortable pour dormir, mais aussi efficace quand il s'agissait de se battre. Toujours prudente, elle ne savait pas ce qu'il pouvait lui arriver. En revenant dans la chambre, elle rangea ses affaires, et revint s'asseoir. Ou plutot, elle s'allongea sur le ventre, sur un coté du lit, comme pour lui laisser une place, et regarda Son Inconnu.

-Bon, et bien vu que tu souhaites savoir la suite, je vais la partager avec toi, Mon Inconnu. Il y a 10ans, j'ai quité ma famille, et je me suis enfuis. Ne me demande pas pourquoi, ce n'est pas le sujet. Pendant pas mal de temps je suis restée seule, et j'ai du apprendre a vivre seule. Et etant une fille, je ne t'apprends rien en te disant que j'ai eu pas mal de soucis. Et une fois, j'ai faillit... comment te dire.... moi j'ai faillit perdre quelque chose, mais lui a perdu la vie en contre partie. Je n'avais pas le choix, a toujours vouloir me débrouiller seule, je me retrouvais seule et devant les soucis, j'étais seule aussi. C'était lui ou moi. J'ai vite réflechis et voila, je suis devenu un monstre à partir de ce jour là. Les monstres, on les cache vois tu. Et puis, au moins, je suis sure que personne ne pourrait me reconnaitre. Et au moins, le seul qui verra mon visage, sera soit un homme mort, ou alors un homme malchanceux... sur lequel j'aurais jeté mon dévolu...

Elle ricane timidement, tout en fermant les yeux petit a petit, mais sans dormir. Plus que jamais, elle était fragile. Armes posées plus loin, gants, bottes et armure rangés, elle paraissait... humaine. Mais avec lui, cette sensation la dérangeait de moins en moins. Elle serra l'oreiller contre sa tête.

-Ton lit est bien je trouve. Tu vas dormir où? Il est hors de question que tu dormes dehors ou dans la cave. Si tu veux, j'ai de quoi dormir par terre. Je m'installe a coté de ton lit, et tu retrouves ton dû? On peut faire comme ça.

Elle rouvrit un oeil, histoire de voir si au moins, il l'écoutait. Pourquoi avait elle changé de sujet? Parce qu'elle était comme ca. Il voulait savoir pourquoi ce masque, elle lui avait brièvement raconté, et voila. Elle n'allait pas lui déballer sa vie non plus. Elle était peut etre "droguée", mais elle se contrôlait encore un minimum. Elle se surprit à avoir des idées folles! Oui, des idées folles! Mais bon, dans l'élan, elle ne pu se retenir. Probablement parce qu'au fond d'elle, elle le voulait vraiment.

-Et, Mon Inconnu, mon prénom n'est pas Fumei, je m'appelle Enkara... Kara pour les intimes, mais j'ai pas d'intimes.

Elle sourit tristement sous son masque. Seule sa mére adoptive la nommait ainsi, et personne d'autre ne le faisait. Elle ferma son oeil, et empécha une goutte salée de perler sur sa joue. Ce soir, elle ne dormirait pas sur ses gardes, ce soir, peut etre qu'elle ne dormirait pas seule, ce soir, elle était protégée, ce soir, elle était bien, et heureuse.

Sujet: Re: Une visite, un repos, une retrouvaille 2009-04-02, 17:11

Plus elle me racontait son histoire et plus j’apprenais à la connaître. D’après ses dires, elle n’avait pas vécu une vie très facile et la raison de la présence de ce masque s’était éclaircie considérablement dans ma tête. Il s’était passé quelque chose avec un homme et depuis ce moment là, elle avait perdu toute confiance en elle et toute identité. Elle s’était cachée derrière ce masque pour être oubliée des autres et pour errer comme un fantôme, à tout jamais. Elle ne s’était pas éternisée sur le sujet et avait été directement au but.

Elle ne m’avait pas dit exactement ce que cet homme lui avait fait subir pour la changer autant, mais je savais très bien qu’il devait lui avoir fait subir les pires supplices. Elle avait été obligée de se défendre et le résultat final l’avait complètement transformé. Elle se sentait comme un monstre même si c’était loin d’être le cas. Elle ne s’était que défendue d’un monstre et rien de plus.

Après tout, ce n’était nullement elle le monstre, mais cette personne qui lui avait fait subir tant de supplices. Ses gestes avaient transformé la vie de cette petite fille, qui à l’époque n’avait qu’une dizaine d’années, et maintenant, elle vivait dans un monde de cachette et de fuite. Moi aussi, lorsque j’étais encore très jeune, avais dû fuir Suna pour ma protection, mais à côté de ce qu’elle avait dû vivre, ce n’était surement rien. Elle devait souffrir énormément en son cœur, mais cette douleur, elle tentait de le garder enfermé en elle et de ne pas le laisser sortir.

Après ce très court moment à parler de son passé, elle changea complètement de sujet, comme pour fuir cette réalité qu’elle tentait tant bien que mal de vaincre. Elle avait tourné la conversation complètement et maintenant il était raison de moi. Du lieu où j’allais dormir cette nuit. J’aurais tant aimé qu’elle puisse continuer son récit, mais elle en avait décidé autrement. J’aurais pu bien sûr insister un peu, mais elle avait pris sa décision et j’allais lui laisser du temps pour me remettre de ces souvenirs qui devaient lui être si douloureux. Je répondis donc à sa question :

-Il est hors de question que mon invitée dorme par terre sous mon toit. Si je t’ai prêté ce lit, c’est pour que tu puisses l’utiliser et tu n’as pas fait tout ce trajet pour passer une nuit à dormir sur le plancher. Ce lit est assez grand pour accueillir de nombreuses personnes.

Fumei avait prit un coté du lit tendis que l’autre coté était complètement libre. J’en profitais donc pour m’étendre à mon tour à ces côtés, regardant de mes yeux le plafond qui s’instillait de mille feux à cause de la lueur de la lune qui pénétrait dans la chambre. Un petit courant d’air avait empli aussi la pièce rendant l’environnement un peu plus frisquet. Un long moment de silence s’était installé lorsque tout à coup, Fumei m’indiqua enfin son vrai nom. Elle portait le nom d’Enkara et celui-ci eut un peu de difficulté à remplacer l’ancien, puisque j’étais maintenant habitué à l’appeler par son pseudonyme. Ça allait me prendre un certain temps, mais j’allais réussir sans aucun doute.

-Enkara? Voilà enfin le vrai nom de celle qui est devenue pour moi cette personne à qui je dois tant.

Je me retournais ensuite pour la regarder directement dans les yeux. Une sorte de chimie se propageait entre nous et à travers ces yeux, je pouvais voir le paradis qui y régnait.

-Tu sais Fumei…ehhhhh pardon Enkara, cette nuit est prédisposée à de nombreux changements. En toi se cache le joyau que j’ai perdu. Au commencement, celui-ci était brut et sans éclat, mais avec le temps, j’ai appris à te connaître et ce joyau s’est métamorphosé en un diamant des plus purs. Il a été poli avec délicatesse et maintenant qu’il brille de toute sa splendeur, il a su m’emprisonner de ces liens indestructibles.

J’étais à mon heure poétique et cela paraissait un peu trop dans les paroles que je lui disais. Mais lorsqu’on ressentait un tel sentiment, il fallait choisir les bons mots et donc laisser la parole du cœur s’exprimer. Elle était tout simplement splendide et même si ce masque cachait son visage, je pouvais tenter d’imaginer le tout quand même.

Sujet: Re: Une visite, un repos, une retrouvaille 2009-04-02, 17:48

Enkara se sentait toute bizarre. Akira la fixait, et elle ne savait pas quoi faire, mis à part fermer les yeux. Elle écouta alors, les yeux fermés, l'excuse que le jeune homme trouva pour rester auprès d'elle.

-Il est hors de question que mon invitée dorme par terre sous mon toit. Si je t’ai prêté ce lit, c’est pour que tu puisses l’utiliser et tu n’as pas fait tout ce trajet pour passer une nuit à dormir sur le plancher. Ce lit est assez grand pour accueillir de nombreuses personnes.

Une invitée? C'était elle qui s'était invitée toute seule. Elle lui avait un peu voler son lit. Mais d'ailleurs, Akira aimait son lit. Ou bien alors, il ne souhaitait pas rester avec son lit, mais avec elle car il s'allongea a coté de la jeune femme masquée, et regarda le plafond

-Enkara? Voilà enfin le vrai nom de celle qui est devenue pour moi cette personne à qui je dois tant.

Pourquoi lui devait il tant? Enkara ouvrit les yeux perplexe. Elle l'avait certes soigné, mais elle l'avait également blessé! Ou bien peut etre ne parlait il pas de ça. Mais avant qu'elle ne puisse réfléchir jusqu'au bout, il commençait déjà à parler. Encore des questions sur elle?

-Tu sais Fumei…ehhhhh pardon Enkara, cette nuit est prédisposée à de nombreux changements. En toi se cache le joyau que j’ai perdu. Au commencement, celui-ci était brut et sans éclat, mais avec le temps, j’ai appris à te connaître et ce joyau s’est métamorphosé en un diamant des plus purs. Il a été poli avec délicatesse et maintenant qu’il brille de toute sa splendeur, il a su m’emprisonner de ces liens indestructibles.

Enkara écarquilla les yeux. Elle n'avait jamais entendu une personne lui parler ainsi, et se retrouva idiote. Il parlait d'un diamant? De liens? Enkara ne savait pas exactement comment prendre la chose, ou plutôt, elle ne voulait pas la prendre comme il se devait. Non, il ne voulait pas dire ça. Elle aurait aimé se redresser, prendre son sac, et dormir sur les toits. Mais aussi fatiguée, vidée de son énergie, et droguée, elle n'irait pas plus loin que le bout du lit.

*C'est une déclaration d'amour?... il est fou!*

Il fallait trouver quelque chose a dire, et au plus vite avant que... avant . Elle ne savait pas, mais il fallait le faire avant. Ses paroles, a la fois tellement douces a entendre, tellement agreables, lui faisait du bien. Mais d'un autre coté, ca la rendait nerveuse et perdue. Fallait toujours qu'elle se mette dans des situations embarrassantes.

-Et, Mon Inconnu, je ne comprend rien de tout ce que tu me racontes. Je suis complétement épuisée. Nous sommes quitte maintenant. A ton tour, tu m'as soignée, tu ne me dois plus rien.

Il n'y avait sans aucun doute, aucun rapport, mais au moins, ca s'éloignait du sujet qu'il venait de lancer. Elle ferma de nouveau les yeux. Les paroles qu'il venait de prononcer n'arrétaient pas de passer dans sa tête. Liens indestructibles... Elle pensait à son regard, tellement accrocheur, sa voix si douce, son odeur si apaisante.... Elle se ressaisit brutalement en realisant qu'elle pensait a lui.

*Pourquoi toutes ces pensées boudu! Fichue plante!*

Pourquoi luttait elle contre tout ses sentiments? Elle ne savait pas exactement. Elle savait juste qu'elle avait peur. Et guidée par la peur, elle devenait méfiante, fuyante, craintive et parfois même agressive. Et actuellement, elle se laissait guider par cette peur si forte.

Sujet: Re: Une visite, un repos, une retrouvaille 2009-04-02, 18:27

-Et, Mon Inconnu, je ne comprends rien de tout ce que tu me racontes. Je suis complètement épuisée. Nous sommes quittes maintenant. À ton tour, tu m'as soignée, tu ne me dois plus rien.

Ne comprenait-elle vraiment rien à ce que je venais de lui avouer ou refusait-elle seulement d’y croire vraiment. Il y avait un sentiment si fort entre nous deux que je ne pouvais penser que le sentiment que je ressentais pour elle n’était pas réciproque. Ou peut-être me faisais-je tout simplement des idées. Non! Non! Cela ne pouvait pas être le cas. Je chassais rapidement cette idée de ma tête, avant qu’elle me fasse sombrer vers le mensonge de cette pensée si saugrenu.

Depuis le moment où elle avait mis les pieds en cette demeure, elle m’avait envoyé de trop nombreux signes pour croire que tout cela n’était qu’éphémère. Son passé l’avait fait souffrir certes, mais elle se devait de ne pas rester ancrée dans ces souvenirs passés et de continuer d’avancer. De se libérer de ses chaines qui la retenaient et qui l’empêchaient de vivre sa vie au maximum. Je voulais l’aider à passer par-dessus cela et c’est ce que je m’empressais de faire.

-Tu sais Enkara, moi aussi je suis longtemps resté emprisonné dans mes souvenirs passés. Ils m’empêchaient même d’avancer dans la vie et de me surpasser. Mais j’ai trouvé le moyen de me libérer de mes chaines et maintenant je suis complètement libre. Mais je n’aurais pas réussi à me sortir de là, si j’étais resté dans mon coin, à me battre seul contre mes démons. J’ai puisé cette force qui me manquait, en une personne que je ne connaissais pas vraiment, v’là un mois. Mais cette personne a appris à me faire confiance et aujourd’hui elle est ici à mes côtés. C’est de toi que je parle Enkara. Tu es cette personne qui m’a aidé à combattre mes monstres passés. Sans toi je n’y serai jamais arrivé. Tu vois, à deux nous sommes encore plus forts que tout seuls.

Après avoir dit cela, je me levais et m’assis sur le dos du lit, dos à Enkara. J’enlevais mon chandail et le laissa tomber sur le sol, à côté de mon lit. Une immense cicatrice apparut donc devant les yeux de cette femme au masque. Cette cicatrice n’était pas très belle et semblait un peu trop profonde à mon gout. Là se trouvaient les douleurs de mon passé, ce passé qui m’avait empêché si longtemps de me prendre complètement en main et d’avancer dans la vie.

-Tu voix cette cicatrice, Enkara? Elle était la raison principale de tous mes tourments avant que je te rencontre. Pendant des années, elle m’avait empêché de voir dans l’avenir et à cause d’elle, j’étais resté coincé dans ce passé qui me tenait prisonnier. Quand j’ai vu cette blessure semblable dans ton dos, ces souvenirs sont aussitôt revenus me hanter et j’ai succombé un moment à cette peur qui s’était emparée de moi. Mais j’ai pu puiser en toi, cette force qui m’a permis de les combattre et de les repousser complètement. Quand je te dis que seul, il y a certaine épreuve que tu ne peux pas surpasser, c’était une vérité pour moi.

Voilà! Le pire avait été fait. Je venais de lui montrer cette cicatrice qui m’avait enchainé pendant toutes ces années. Jamais de toute ma vie je n’aurais eu le courage de la montrer à qui que ce soit, mais elle m’avait aidé à me sortir de ce mauvais pas et elle se devait de connaître tout le bien qu’elle avait fait pour moi.

J’espérais juste maintenant que le petit récit de ma vie, que je venais de lui dévoiler, allait l’aider à rompre ses chaines avec son passé et à vivre complètement. Cela avait été le principal but de tout ce récit et maintenant que c’était fait, il ne restait à attendre sa réaction. À voir si elle avait réussi à joindre ce que je lui avais dit avec ce qu’elle ressentait. Après tout, c’était à elle de faire les premiers pas. Je ne pouvais pas les faire à sa place. Après ce long discours, je me recouchais aux côtés d’Enkara et replongeais mes yeux dans les siens.

Sujet: Re: Une visite, un repos, une retrouvaille 2009-04-03, 12:09

Elle continuait d'avoir les yeux fermés. Akira lui parlait de son passé et visiblement, lui aussi pas mal eu de soucis. Mais au fond d'elle, elle était persuadée que les meilleurs ninja avaient dû passer par des moment difficiles. Peut etre qu'un jour serait elle elle aussi une sorte de ninja réputée après tout?! Bref, le sujet n'était pas là.

-Tu sais Enkara, moi aussi je suis longtemps resté emprisonné dans mes souvenirs passés. Ils m’empêchaient même d’avancer dans la vie et de me surpasser. Mais j’ai trouvé le moyen de me libérer de mes chaines et maintenant je suis complètement libre. Mais je n’aurais pas réussi à me sortir de là, si j’étais resté dans mon coin, à me battre seul contre mes démons. J’ai puisé cette force qui me manquait, en une personne que je ne connaissais pas vraiment, v’là un mois. Mais cette personne a appris à me faire confiance et aujourd’hui elle est ici à mes côtés. C’est de toi que je parle Enkara. Tu es cette personne qui m’a aidé à combattre mes monstres passés. Sans toi je n’y serai jamais arrivé. Tu vois, à deux nous sommes encore plus forts que tout seuls.

Mais pourquoi parlait il d'elle? Que venait elle faire dans cette histoire? L'avait elle vraiment aidé? Pourtant, elle n'avait rien fait de bien spécial qui aurait pu l'aider a combattre ses démons? Si? Mais de quoi? Elle le sentit bouger dans le lit. Elle s'empressa de soulever ses paupières, vérifiant qu'il ne s'en allait pas a cause d'elle. Non, rien a craindre, il avait juste enlevé son chandail, dévoilant on dos.

-Tu voix cette cicatrice, Enkara? Elle était la raison principale de tous mes tourments avant que je te rencontre. Pendant des années, elle m’avait empêché de voir dans l’avenir et à cause d’elle, j’étais resté coincé dans ce passé qui me tenait prisonnier. Quand j’ai vu cette blessure semblable dans ton dos, ces souvenirs sont aussitôt revenus me hanter et j’ai succombé un moment à cette peur qui s’était emparée de moi. Mais j’ai pu puiser en toi, cette force qui m’a permis de les combattre et de les repousser complètement. Quand je te dis que seul, il y a certaine épreuve que tu ne peux pas surpasser, c’était une vérité pour moi.

Enkara l'avait déjà vu lors de la première rencontre, aux cascades. Elle aurait voulu lui poser la question ce jour là, mais n'avait pas été aussi déplacée. Et maintenant, c'est lui, de lui même, qui avait choisi de partager ce secret. Rien qu'a voir cette cicatrice, Enkara pouvait bien deviner qu'il avait faillit perdre la vie. Aussi marquée, elle semblait vraiment profonde. Dommage que ce jour si, elle n'avait pu être la pour le soigner. Elle lui aurait effacé toutes traces. Elle hésita un instant, mais se laissa guider, et tendit sa main vers lui. Elle s'arrêta tout près de sa peau, et après un instant de dernière réflection, posa le bout de son index sur le haut de la cicatrice. Aussi lentement que doucement, elle fit glisser son doigt tout le long de la marque. Une question lui brulait les lévres. Cependant, elle ne devait pas lui poser. Il avait probablement fait un effort important pour faire cà, alors lui en demander plus n'était pas correct. Surtout que elle, n'avait même pas le courage de faire la moitié de ce que lui faisait. Elle laissa tomber sa main sur le lit une fois qu'elle eu fini de toucher cette longue marque. Depuis quand n'avait elle pas touché une peau? La dernière fois qu'ils s'étaient vu, elle ne l'avait meme pas touché, et la dernière personne touchée, remontait a bien 10ans. Il fallait qu'elle se rende a l'évidence: elle éprouvait des sentiments aussi forts que sincères a son égard. Akira se ralongea sur le lit, et se tourna vers elle. Il la fixait droit dans les yeux.

-Je ne suis pas sur de comprendre Bel Inconnu....

Elle souleva sa main, doucement, et l'approcha du visage du jeune homme. Il la regardait encore, sans rien dire. Elle s'arrêta le temps d'une seconde, avant de reprendre ce qu'elle avait entreprit. Elle attrapa une méche de cheveux bruns, et joua avec. Petit a petit, elle en vint a poser sa main dans sa tignasse toute en pagaille.

-Je ne suis surtout pas sur de pouvoir t'apporter ce que tu attends de moi... et je ne veux pas te décevoir

Ah, la deception. Enkara détestait decevoir les gens qu'elle appréciait. Se sentir mal a l'aise après... elle n'aimait pas ça du tout. Alors elle préférait ne rien faire, pour etre sur de pas décevoir en faisant quelque chose de travers.

Sujet: Re: Une visite, un repos, une retrouvaille 2009-04-03, 19:12

-Je ne suis pas sûr de comprendre Bel Inconnu....

Elle s’efforçait tant bien que mal de comprendre les paroles que je lui avais dit, mais mes sentiments avaient peut-être trop poussé la chose à un point tel que j’étais le seul à comprendre ces magnifiques paroles que j’avais eu le courage de lui avoué. Mais ce qui se passa par la suite me fit un peu douter de ce que je venais de penser. Elle avait approché sa main près de ma tête et après un très court moment d’hésitation, elle se lança et empoigna une de me mèche de cheveux. Elle joua avec elle pendant un moment pour ensuite laisser tomber cette mèche rebelle pour ensuite s’emparer de toute ma chevelure.

Elle y passa sa main avec une telle délicatesse qu’elle causa quelques frissons qui parcoururent tout mon corps. Pour une fois, elle avait pris l’initiative. Ne comprenait-elle vraiment pas ce que j’essayais de lui dire? D’après son dernier geste, j’en doutais beaucoup. Elle avait peut-être enfin réussi à comprendre l’amour qui s’était développé entre nous et après s’être rendu compte qu’elle ne pourrait battre cette force invincible, elle devait avoir compris qu’elle ne pourrait cacher au fond d’elle ce sentiment qui était rendu, tout simplement, trop fort et trop gros pour le balayer simplement avec notre volonté. Mon sourire avait continué d’illuminer, de toute sa splendeur, la pièce, continuant d'éclairer presque la totalité de la chambre dans laquelle nous étions. Elle était là, couchée à mes côtés et moi aussi j’étais là. On se saurait cru dans un rêve, mais cette fois, ce rêve était devenu réalité. Jamais je n’aurais pu espérer mieux.

Sa main continua de se promener sur ma tête. Le silence dans cette pièce faisait amplifier ce sentiment d’être seul au monde. Juste nous deux, un à côté de l’autre. J’aurais pu rester couché de la sorte pendant toute ma vie que ça ne m’aurait point dérangé. Mais Enkara, n’avait pas l’air d’être de ce même avis. Après ce silence qui m’avait paru trop court, elle me dit de sa voix si charmante :

-Je ne suis surtout pas sûr de pouvoir t'apporter ce que tu attends de moi... et je ne veux pas te décevoir

Comment pouvait telle pensée de la sorte? Je savais que l’amour était un sentiment trop puissant parfois qui pouvait même nous apeurer. Mais dans cette peur se cachait une force formidable. La force d’être uni pour toujours à la personne qui l’on aimait. Mais Enkara avait l’air d’avoir beaucoup de difficulté à voir ce côté de la médaille et c’était mon devoir que de lui montrer ce qu’était réellement l’amour. Je me lançais donc, espérant pouvoir l’aider à régler cette peur qui s’était développée en elle.

-Mes attentes dis-tu? Et bien tout ce que je veux de toi c’est que tu laisses parler ton cœur. Que tu lui donnes la permission d’agir et de ne pas refouler ce sentiment qui te fait peur.

Après lui avoir dit cela, je pris sa main dans la mienne et l’apporta jusqu’à mon torse. Je la déposais ensuite sur celui-ci et enveloppa sa main de la mienne. Elle pouvait ressentir mon cœur qui battait le tempo de l’amour. Le tout résonnait dans mon torse et se propageait dans tout mon corps, ainsi que dans son bras.

-Ouvre ton cœur à cette mélodie et tu comprendras tout ce qui t’était muet auparavant.

Je m’impressionnais moi-même à parler de cette façon. Jamais je n’avais découvert ce talent et il y fallut un moment comme celui-là pour qu’il se décide à ressortir du lot. Pourtant, je ne m’étais jamais entrainé à ce genre de choses et malgré tout, je me trouvais quand même assez doué. J’espérais juste maintenant qu’elle allait aimer elle aussi.

Sujet: Re: Une visite, un repos, une retrouvaille 2009-04-06, 17:15

Enkara laissa tomber sa main. Elle se laissait tomber dans le sommeil, lorsque la voix du ninja la ramena a la realité une nouvelle fois.

-Mes attentes dis-tu? Et bien tout ce que je veux de toi c’est que tu laisses parler ton cœur. Que tu lui donnes la permission d’agir et de ne pas refouler ce sentiment qui te fait peur.

Oui, jusque là, elle arrivait a entendre ce qu'il disait, comprendre, était une autre chose. Subitement, elle ouvrit les yeux, en sentant la main d'Akira saisir la sienne. Sans rien lui demander, il lui avait pris pour la mettre sur sa poitrine. En temps normal, elle lui aurait probablement coupé les deux mains. Mais là, rien ne lui permettait de lui faire du mal.

-Ouvre ton cœur à cette mélodie et tu comprendras tout ce qui t’était muet auparavant.

Alors là, c'était trop. Elle accepta d'écouter son coeur, et celui ci lui disait qu'une chose: dort, ou tu vas mourir de fatigue et demain tu oublieras tout. Ou bien peut etre que c'était sa raison... Peu importe, puisqu'au final, elle n'arrivait pas a suivre le fil de la conversation correctement, ou plutot elle ne voulait pas le suivre. Elle ne tenta pas de retirer sa main de son torse, et se contenta juste de refermer les yeux.

-Si tu continus de dormir a m'emêcher....euh... non.... si tu me laisses pas dormir, tu risques.... un sale coup. Demain verra tout ca...

Elle porta sa main de son torse jusqu'a sa bouche, posant ainsi ses doigts sur ses lèvres.

-Chut...

Bon, peut etre que les mots n'étaient pas correctement placés ou utilisés, mais il avait surement du comprendre qu'elle souhaitait dormir. En plus de cela, c'était la parfaite excuse pour echapper a ce piège, et oublier durant la nuit. Mais une chose était sur, elle n'avait jamais vu un garcon autant s'agripper. Il était très courageux et elle appréciait beaucoup cette qualité qu'il possédait. Elle n'avait jamais était aussi proche de quelqu'un. Elle était allongée a coté de lui, tandis que sa main était posée sur son torse. C'était bien plus que de la confiance, cependant, elle ne se sentait pas préte a l'admettre. Cette fois ci, la fatigue c'était emparée d'elle jusqu'au bout. Elle dormait deja bien. Il pouvait continuer son discours, qu'elle n'entendrait rien et s'il se sentait offensé, et bien il se trompait totalement. Elle fuyait peut etre juste ce qui lui faisait peur. Rien de plus.