Le noir et le blanc

Sujet: Le noir et le blanc 2009-10-10, 23:43

* Du bruit ?*

Kenshin ouvrit soudainement et entièrement les yeux. Il était assit sur une des chaises de sa cuisine, dans une position qui montrait qu'il y avait bel et bien dormi. Il redressa sa tête et grimaça en constatant l'engourdissement de sa nuque qui avait dû rester ainsi une bonne partie de la nuit. Il y passa sa main pour se masser et pu constater avec surprise qu'il avait du sang sur la main. Son premier reflex fut de regarder s'il était blessé quelque part, mais il repensa rapidement à sa mission de la veille, et n'eut plus besoin de chercher l'origine du sang, ça n'était pas lui qui portait cette blessure.

Il entendit à nouveau du bruit qui correspondait à l'agitation de personnes pressées qui devaient se rendre à leur travail. Kenshin comprit alors qu'il se réveillait bien tôt par rapport à son habitude, et effectivement le soleil était tout juste levé. Cependant, cela ne le dérangeait pas car, aujourd'hui, il avait rendez-vous avec un jeune genin pour son entrainement. C'était la première fois qu'il se soumettait à cet exercice étant, en général, plutôt assigné aux missions de haut rang qu'à la formation de ninjas. Il ne souhaitait pas contester cette requête qui lui avait été adressé car son supérieur, dans la Racine, lui avait donné son approbation. Mais il ne pouvait afficher un grand sourire pour autant. Cette journée allait être longue et il allait falloir être patient. Sans compter que, pour l'élève, avoir un professeur inexpérimenté dans les techniques d'apprentissage et qui ne ressentait pas d'émotions particulières, pouvait être un certain handicap.

Préférant ne plus essayer d'imaginer ce à quoi pourrait ressembler ce genin, Kenshin ôta son uniforme de combat, et se rendit dans la salle de bain pour y faire le nécessaire, et surtout se débarrasser de ce sang, qui pourrait inquiéter son élève. Il apprécia l'eau chaude de la douche qui acheva de le réveiller. Il ne lui restait alors plus qu'à enfiler un kimono, qu'il avait une nouvelle fois choisi noir, étant donné qu'il n'avait que peu de choix, et à prendre un peu de matériel nécessaire à un entrainement convenable. Car, bien qu'il ne puisse appliquer les méthodes qu'on avait utiliser sur lui à la Racine pour le former, Kenshin comptait bien faire de ce genin un vrai ninja. Ainsi, il plaça dans une sacoche de nombreux kunaïs, un même nombre de shurikens, accrocha le tout à sa ceinture, et y ajouta ses deux sabres, comme à son habitude. Enfin, il attacha ses cheveux derrière sa tête et franchit le seuil de sa porte pour se rendre au point de rendez-vous. Celui-ci avait été fixé par lui-même, tout comme l'heure, dans le but de pouvoir tester son apprenti avant de lui enseigner quoi que ce soit. Il ne savait pas réellement quels exercices lui soumettre pour cela, car à chaque fois lui revenait en tête ceux qu'il avait personnellement enduré, mais il voulait se rapprocher le plus possible des conditions de l'examen de chuunin, qu'aurait à subir son élève, et la forêt s'y prêtait à merveille. Ainsi, il se dirigeait vers le lieu d'entrainement dit des "trois troncs", qui permettrait de réaliser un bon entrainement, et ce quelque soit l'affinité du genin. En effet, on pouvait y retrouver plusieurs types d'environnements tels que la forêt, la clairière ou encore une rivière, qui rendait donc possible l'utilisation de tout types de jutsus.

Cependant, Kenshin se devait de ralentir le pas pour s'y rendre, car, bien qu'il ai fixé le début de son entrainement à sept heures précise, il s'était réveillé une heure et demi plus tôt, et il ne lui en fallait pas le quart pour se rendre sur place. Il prit donc le temps premièrement de marcher, ralentissant ainsi significativement son allure, mais aussi d'aller boire un thé, en passant par le quartier commerçant, chose qu'il n'avait pas faite depuis longtemps. Il emprunta donc la passerelle de Konoha pour passer du quartier résidentiel à l'endroit où il trouverait de quoi satisfaire son envie. De là il pu brièvement admirer la rivière qui glissait doucement en-dessous du pont, et qui paru l'apaiser, bien qu'en apparence son expression n'ai pas changé de la matinée. Il était donc désormais en direction de l'échoppe où il se rendait à chaque fois pour ce genre d'envie, le restaurant d'Ichiraku. Bien qu'il trouvait l'endroit habituellement trop fréquenté, il pensait ne pas être dérangé cette fois-ci à une heure aussi matinale, et redoutait d'ailleurs qu'il ne soit fermé, ce qui aurait contraint Kenshin à changer d'expression, pour quelques secondes en tout cas. Heureusement, voyant au loin le restaurant ouvert, il reprit confiance et força le pas pour le rejoindre. Comme il le pensait, personne n'avait encore passé commande, il en profita donc pour s'installer sur un siège, et passer la sienne au propriétaire des lieux qui, malgré sa mine enjouée, peinait à se réveiller. Ses yeux étaient à peine ouverts et il mit plus de temps qu'à l'habitude avant de parvenir à préparer le thé. Il le servit finalement à Kenshin qui s'en saisit et le bu sans plus attendre. Le parfum était doux et la chaleur apaisante. Kenshin appréciait mais ne parvenait pas à en profiter plus longtemps. En quelques gorgées il eut terminé. S'accompagnant d'un bref "Au revoir" il jeta de la monnaie sur le comptoir et s'en retourna en direction des trois troncs.

Une dizaine de minutes plus tard il atteignit le point de rendez-vous et, comme il le pensait, n'y trouva personne. Cela n'était pas étonnant étant donné qu'il devait avoir près d'une demi-heure d'avance. Il décida donc de ne pas s'inquiéter plus que cela et de profiter de son avance pour rattraper une partie du sommeil qu'il n'avait pas eu la nuit précédente. Il s'adossa contre un des trois troncs qui donnaient leur nom au lieu, et, posant la main sur la poignée de son katana, il s'assoupit.

Sujet: Re: Le noir et le blanc 2009-10-13, 01:41

Un cauchemar. Se réveillant en sursaut, le jeune Kyoren tremblait de tous son corps. Sur sa joue, une perle de sueur serpentait le long de sa joue s’enjouant de sa douce peau. Les pupilles blanchâtres du jeune homme exprimaient une peur, bien qu’il paraissait aveugle avec des yeux possédant une teinte pareille. Regardant et scrutant sa chambre, il soupirait, fermant par la même occasion ses yeux. Sortant de son lit, il entendit son ventre gargouiller, mettant les pieds dans ses pantoufles, il se tira dans la cuisine. Attrapant un morceau de pain qui traînait, il ouvrit le frigidaire, sortant de la viande qu’il mit dans el pain avant de se jeter dessus comme un affamé. Déchirant un morceau de pain avec ses dents, il ouvrit de nouveau le frigidaire sortant une bouteille de lait. Buvant, une gorgée, il remarqua un papier sur la porte de l’appareil. Lisant celui-ci, il reconnu la note qu’il s’était faite la vieille pour se rappeler de sa futur rencontre avec son futur sensei. D’ailleurs, il n’avait pas eu la chance de reconnu son nom, il savait juste que l’homme était un Jounin. Le meeting était tôt, dans une heure à sept heures précises, voilà pourquoi, son réveil était mit pour si tôt. Une petite colère contre cet inconnu grandit en Kyoren avant de se dissiper lorsqu’il vu l’heure. Il lui restait à peine une heure pour se préparer, traverser le village et arriver à l’endroit convenu à temps. Jetant tous dans l’évier, surprit par cette nouvelle. Se mettant sous l’eau chaude, il n’eut que peu de temps pour s’en enjouer convenablement. S’habillant, il remarqua finalement qu’il lui restait une demi-heure environ. Attrapant, une pomme, il enfila son haut blanc avant de sortir de son appartement qu’il ferma à clé. Marchant calmement, il croqua un morceau de sa pomme sans trop se soucier du reste du monde. Habitant sur une rue très bruyante pendant la journée, il ne revenait que tard le soir. Il y avait un bon nombre de restaurants et de magasins dans le coin, et quelques bars aussi comme si se n’était pas assez. De toutes manières le jeune homme, personnellement se moquait complètement de cela, vu qu’il profitait de sa vie. Enfin pas complètement, vu que maintenant, il avait du se lever aussi tôt, et se préparer pour ce rendez-vous quelque peu aléatoire, du moins pour l’Hyuuga. Il ne lui fallu qu’environ une vingtaines de minutes pour traverser le village et se trouver dans la forêt.

S’avançant tel un félin qui venait d’humer sa proie à l’instant, il se projetait d’arbre en arbre en direction des Trois Troncs. Son museau frémissait, odorant l’arôme frisquet de l’amas de bois qui l’entourait. Kyoren se sentait quelques peu calme, lorsqu’il arpentait ces lieux, une connexion avec la nature ? Qui sait ? Sortant en bondissant au-dessus d’un buisson, la lumière l’éblouissait quelques secondes avant qu’il ne puisse rétablir un contact visuel convenable. Un homme apparu devant ses yeux, adosser contre l’un des troncs, il semblait endormit. Une longue chevelure rougeâtre qui descendait le long de son dos. S’avançant vers la personne qu’il espérait serait en charge de son apprentissage, il en fit pas attention à ses mouvements. Prenant la parole, sa main se dirigea vers l’épaule de son Sensei comme pour le réveiller.

« Excusez-moi, êtes vous en attente d’un Genin ?»

Alors que sa phrase finissait, sa main vit alors touché l’épaule droite de l’énergumène.

Sujet: Re: Le noir et le blanc 2009-10-17, 19:02

*Une voix ?*

Cela devait faire à peine une demi-heure que Kenshin s'était assoupit mais il se sentait vraiment bien, reposé et détendu. Sa petite marche pour venir jusqu'au trois troncs, et le thé qu'il avait prit en venant, devaient sûrement y être pour quelque chose. Cependant, ce ne fut pas cet état de bien-être qui le sortit de son sommeil mais une question qui lui fut adressée, et une main qui s'était posée sur son épaule. Il se trouvait bête de s'être fait surprendre ainsi, puisque on aurait pu l'assassiner sans même qu'il s'en rende compte. Mais il ne pensait pas être en danger. En effet, qui aurait choisit d'aller toucher sa victime pour lui dire de se réveiller avant de le tuer ? Conscient de cela, il analysa, avant d'ouvrir les yeux, la question qu'on lui avait posé :

- Excusez-moi, êtes vous en attente d’un Genin ?

La voix était celle d'un jeune homme, sans aucun doute, et ne laissait paraitre aucun sentiment de haine. De plus, la formulation de la question était très élégante, cette personne devait donc avoir une certaine éducation qu'il laissait transparaitre volontiers en présence d'un inconnu. Durant les quelques secondes où Kenshin pensa à cela il ne prêta pas attention au contenu de la question, et ce fut bien cela qui le réveilla. Son premier élève était visiblement arrivé, et son professeur était lamentablement endormi. S'il l'avait pu, Kenshin se serait certainement sentit honteux. Il fini donc par ouvrir les yeux afin d'observer celui qui s'était avancé pour le réveiller. Kenshin comprit alors, avant même de lui avoir parlé, que la formation serait délicate, étant donné que le premier élève qu'on lui assignait était un Hyuuga. Cela allait grandement réduire le champ d'action de Kenshin qui pensait plutôt faire un court simple sur la maîtrise d'un Jutsu élémentaire et non celle d'une pupille héréditaire. Au-delà de ses yeux blancs et insondables, ce jeune homme était plutôt basic, encore que ses cheveux parurent un peu plus court que ceux portés habituellement par les Hyuugas. L'ayant ainsi inspecté, Kenshin fixa son élève un instant puis redirigea son regard vers la main qui tenait son épaule. Le jeune homme s'empressa alors de se retirer afin de laisser son professeur se relever. Ce que Kenshin fit sans plus attendre en s'appuyant sur sa propre main. En regardant ainsi le jeune homme, Kenshin n'avait pas voulu paraitre sévère ni donner l'image d'un tyran, mais il tenait à instaurer un certain climat de respect entre les différents statuts que représentaient les deux hommes, malgré une faible différence d'âge. Une fois debout, Kenshin pu constater qu'il était à peine plus grand que son élève, ce qui le mettait un peu mal à l'aise compte tenu de la relation qu'ils devaient avoir. Cependant, il n'était plus dans son caractère d'être sympathique et prévenant, et dans cet entrainement, s'il y avait bien une chose dont il était sûr, c'est qu'il allait lui en faire baver.

Lorsqu'il fut sur ses pieds, la première chose qu'il fit fut d'incliner sa tête à différent degrés de sorte à ce qu'on entende sa nuque craquer. Sa position plus que rugueuse pour dormir l'avait une nouvelle fois engourdi. Une fois fait il passa ses mains sur son ventre pour replacer son kimono qui s'était déformé lorsqu'il était adossé au tronc. Enfin, tout en posant sa main gauche sur un de ses sabres, il se tourna vers son supposé élève et lui dit :

- J'attend effectivement un Genin, et j'espère sincèrement que ce soit toi, de sorte à ce que nous puissions enfin commencer l'entrainement. Dans tous les cas, je me présente : Kenshin Ryosuke, juunin de Konoha.

Il n'avait pas parlé vite, mais ses mots n'avaient qu'une faible intonation, comme si le vide qu'il exprimait par l'expression de son visage pouvait se transposer dans ses paroles. Il fixait patiemment le jeune homme, essayant de percer ce regard plus blanc que la neige qui aurait parfaitement sied à Kenshin, tant il paraissait vide. Ces yeux étaient fascinant mais ne reflétaient rien. C'était comme plonger dans le plus profond des océans et nager inlassablement sans jamais en voir le fond. Tous les horizons étaient semblables et rien ne semblait pouvoir les troubler. Ainsi, Kenshin attendait.

Sujet: Re: Le noir et le blanc 2009-10-23, 01:05

Lorsque qu’il eu terminé sa phrase, une sensation étrange s’empara de mon être me faisant frissonner. A ce même moment ma main venait d’entrer en contact avec le tissu qui couvrait le corps de l’homme à la longue tignasse enflammée. Bien entendu, lorsque j’eus remarqué le crâne de mon, je l’espérais, sensei qui se mouvait alors en direction de ma façade je pris alors peur, tremblant quelque peu. Un sentiment indécis me possédait, je sentais une fluctuation étrange en cet homme. La longue touffe qui avait auparavant bloquée ses pupilles s’écartait au fur et à mesure qu’il redressait son coup pour avoir la possibilité d’apercevoir son interlocuteur c’est-à-dire moi. Bien que je savais maintenant que je n’aurais jamais du faire ce simple contact avec l’énergumène en question. Malgré cela, mon corps refusait de se mouvoir, ne me permettant pas de m’écarter de cet homme dont la dangerosité grandissait en moi à chaque seconde passante. Finalement alors que ses mirettes fixaient les miennes, je parvins alors à me détacher, reprenant mon souffle et libérant mon cœur de cette étreinte de frayeur. Mon cœur fut alors capable de reprendre un cour stable, et correcte alors que ma respiration, elle se calmait finalement après une telle surcharge d’aura de soumission. Je devais reconnaître que, à l’instant précis, je ressentais ce tremblement qui caractérisait une peur constante. Moi qui au début avais eu peur due à sa jeunesse, ne comprenais pas d’où venait ce sentiment actuel. Quelque chose au plus profond de mon être me prévenais, m’alarmant, comme si j’avais en moi cet unique et rare sixième sens.

Volonté ? Je n’en possédais plus une goutte, mon cœur battait créant un champ de tambour surprenant. L’idée simple de rencontrer ces pupilles une nouvelle fois m’apeurait. Il fut alors sur pied et de nouveau son regard scruta mon corps entier m’analysant tel un rat de laboratoire. Malencontreusement cela me rappela mon unique rencontre avec le chef des Hyuugas un certains Hiashi. Je n’avais pas eu « l’honneur » de faire sa connaissance personnellement, mais son regard m’écoeurait, me donnant envie de lui sauter à la gorge, comme un prédateur sur du gibier frais. Cet air hautin, ces manières de noble coincé.

Tous cela me donnait un mal de ventre inexplicable. Je ressentais donc cela une fois de plus, car malgré tous, Hiashi m’apeurait. A quoi pensais-je ?! Je me devais de me ressaisir au plus vite, j’étais un Hyuuga, un membre du clan des génies, comme l’était les Uchiwas auparavant. J’étais un adolescent, sûr, mais je n’en restais pas moins un shinobi diplômé de l’académie. Je possédais ce magnifique Byakugan et rien que cela me plaçait au-dessus de nombreux nouveaux promus. Je devais me distinguer pour monter de grade, me montrer capable de soutenir ce titre. Si j’y parvenais j’aurais l’occasion d’apercevoir ma vraie mère pour la première fois depuis ma naissance. Voilà une raison pour laquelle j’avais décidé de ne point abandonner. Relevant mon crâne tel un forcené, cette fois-ci je présentais un visage courageux et surtout décidé. Il fallu alors quelques secondes pour voir mon futur Sensei approuver à ma demande. Il se présenta alors. La seule chose qui me réconforta fut le fait de voir qu’apparemment nous avions environ la même taille. Finalement, il n’avait pas l’air aussi grand et puissant que je le pensais.

« Je crois bien être le Genin que vous recherchez. »

Disais-je alors, prenant la parole de nouveau évitant de trop hésiter lorsque je m’exprimais en sa direction. Il avait parlé d’un entraînement et ce mot me fit trembler. Que me préparait-il ? Des images apparaissaient dans mon esprit et mon cœur manqua un battement. Je ne savais pas pourquoi, mais je me doutais que cette journée n’allait pas être de tout plaisir. Pour finir sur une belle note je reprenais la parole.

« Je suis Hyuuga Kyoren, tout nouveau Genin promu. »

Ces derniers mots, venaient d'enclancher le dangereux processus qui allait sûrement suivre.

Citation :: Désolé de l'attente j'attendais l'inspi.

Sujet: Re: Le noir et le blanc 2009-10-24, 12:34

Kenshin n'avait pas eu à attendre si longtemps avant que le jeune homme devant lui, qui paraissait angoissé au point de ne plus respirer, ne se ressaisisse et prenne la parole :

- Je crois bien être le Genin que vous recherchez.

Son regard était résolument différent de celui qu'il affichait au moment où Kenshin s'était relevé. Il semblait perdu dans ses songes, comme si la rencontre d'une personne plus haut gradée que lui lui rappelait des images traumatisantes, l'empêchant ainsi de se concentrer. Mais ses paroles étaient nettement plus affirmées, plus décidées à affronter cette rencontre comme un homme le ferait. Ainsi, il ne tarda pas à reprendre la parole sans une once d'hésitation :

- Je suis Hyuuga Kyoren, tout nouveau Genin promu.

Cette réplique confirma la couleur de ses pupilles, qui laissaient entendre de manière évidente le clan auquel il appartenait. Mais, pour Kenshin, cette annonce tomba comme une impitoyable déception, car, même s'il savait au fond de lui que ce genin ne pouvait être autre qu'un Hyuuga, il continuait tout de même à l'espérer. En effet, au-delà de la complexité que représente le travail d'un apprentissage de techniques héréditaires comme celles-ci, premièrement, il n'en connaissait que peu, son champ d'action allait donc être limité. Mais surtout, il n'appréciait pas d'être en contact avec un membre d'un clan aussi influent dans Konoha, ce qui lui aurait, sans aucun doute, amené des problèmes si par "hasard" il venait à lui arriver quelque chose durant l'entrainement, chose que Kenshin redoutait fortement. Il se demandait alors pourquoi l'entrainement de ce genin si particulier n'avait pas était confié à un membre de son clan qui, étant coutumier du fait, aurait pu lui apprendre des techniques plus ou moins secrétes en fonction de son niveau. Plus il se posait cette question, plus Kenshin en venait à la conclusion qu'on avait voulu le tester, et que le plus ou moins bon état du jeune homme à la fin de son entrainement serait le principal critère de réussite. Bien évidement, et encore une fois selon Kenshin, on lui avait confié un élève aussi particulier dans l'unique but de l'irriter.

Cette paranoïa ne s'installa que quelques secondes, mais durant cette courte période le visage de Kenshin n'avait toujours pas essayé d'esquisser une ride ou même un haussement de sourcil, qui aurait pu montrer la brève anxiété qui s'était emparée du juunin. Celui-ci pensait maintenant à tout autre chose, et allait annoncer à son tout premier élève comment il allait être testé avant de pouvoir être entrainé :

- Bien, jeune Hyuuga, avant toute chose sache que je ne suis pas quelqu'un qui te laissera ton quart d'heure tranquille pour pouvoir déjeuner ton casse-croute à midi. Tu es en entrainement en tant que genin, ton rôle est de travailler et de travailler encore.

En disant cela, Kenshin repensait à la philosophie qu'arborait sans cesse sa mère, et dont il était si fier : "Il y a les génies, il y a les nantis, et il y a le travail. Et nous nous sommes le travail." Il se voyait cependant mal dire cela à un Hyuuga, qui avaient plutôt la réputation d'appartenir autant aux génies qu'aux nantis, encore que Kenshin ne sache dans quelle branche du clan ce jeune homme était né.

- Ainsi, même s'il est normal que tu souffre, car on n'apprend rien sans douleur, je ne veux pas t'entendre te plaindre. Si tu dois t'arrêter, alors arrêtes-toi, mais ne pleures pas après cela en voyant tous tes petits camarades de l'académie déjà chuunin. Je te le dis clairement, mon objectif est de te préparer à ton prochain examen, et en tant que Hyuuga j'espère que tu auras le talent mais aussi le mental nécessaire à la réussite. Quoi qu'il en soit, j'espère que tu n'avais pas prévu de rentrer chez toi pour le gouter car, aujourd'hui, crois moi, tu vas en baver.

Fier de sa tirade qui, du moins il l'espérait, allait faire germer un stress déroutant dans le corps du jeune homme, Kenshin prit le temps de se repositionner bien en face de celui-ci. Une main sur la poignée d'un katana, l'autre ballante mais visiblement rigide, il n'avait toujours pas quitter le regard blanc qui s'opposait à lui. Il n'avait également pas oublié d'attendre quelques secondes avant de reprendre la parole, de sorte à chambouler davantage le genin.

- Bien, maintenant que les choses sont claires entre nous, nous allons pouvoir attaquer les choses sérieuses. La première partie de ton entrainement consiste en un test disons ... de "survie". Je veux que tu te rende dans cette forêt, et que tu avances jusqu'à ne plus voir ces trois troncs. Dès que cela sera fait, tu auras seulement sept minutes pour trouver une cache. Cet endroit doit répondre à trois critères que tu ne devras jamais oublier. Premièrement, il doit te permettre d'éviter d'être une cible trop évidente pour tes éventuels agresseurs, qu'ils soient humains, animaux ... ou autre. Ensuite, il doit te permettre de surprendre l'ennemi si par hasard il passait par là, tu dois donc occuper un point stratégique de la zone. Enfin, il ne doit pas être isolé de toutes ressources, n'oublies pas que tu as des besoins primaires, et qu'un être humain ne passe pas plus de trois jours sans boire. N'oublies pas également que tu as en toi un outil très utile pour cette première phase de ton entrainement.

Kenshin fit alors une courte pause car, bien qu'encore une fois il n'ai pas parlé vite, il n'avait pas l'habitude de parler autant, il voulu donc reprendre un peu son souffle. Il espérait également que, et bien qu'il ai donné quelques détails majeurs dans cette présentation, le jeune homme parviendrait à réaliser la complexité de la mission qui lui était donné. Il y avait de nombreuses conditions à sa réussite, plus ou moins introduites dans le discours de son sensei, et ne pas les comprendre résulterait à la mort dans le cas d'un exercice réel.

- Tu sais désormais tout ce que tu as besoin de savoir ... à toi de jouer.

Sujet: Re: Le noir et le blanc 2009-11-01, 04:13

Écoutant avec attention les mots qui provenaient de la gorge de son Sensei, le jeune homme commençait à se demander s’il allait survivre jusqu’à l’heure du déjeuner. Les mots que le Jounin prononçait ne lui apportaient aucun réconfort, bien au contraire, une peur continuait de grandir en lui à chacun de ses mots. Travailler, encore et encore, c’était son boulot de Genin d’après son Sensei. Cela ne plaisait pas le moins du monde l’Hyuuga qui exprima une minuscule grimace sur el coin de ses lèvres. La manière dont le Ryosuke s’exprimait commençait à titiller le jeune adolescent. Pleurer, se plaindre ? Kyoren n’était pas de ce genre, mais il n’allait pas laisser les Genins de sa génération le surpasser. Ci cet énergumène croyait apprendre quelque chose au nouveau promu, ils e plantait le doigt dans l’œil jusqu’au trou des fesses. Plus que du stress, une petite quantité de colère s’était formée dans l’esprit du shinobi aux pupilles blanchâtres. Se n’était que des mots qui allaient le pousser à se surpasser dans un futur proche. Fixant toujours l’homme dans les yeux, il écoutait de nouveau cette voix qui l’irritait après à peine cinq minutes de conversation. Bien que la conversation n’était allée que dans un seule t unique sens. De toutes manières, le Jounin semblait se moquer de ce que le Genin pouvait bien avoir envie de dire.

Enchaînant donc rapidement sur cette tirade qui avait eu l’air longue, il s’exprima un peu plus longtemps que la fois passée. Il parla donc de l’épreuve qui allait suivre. Un test de « survie » que l’Hyuuga allait devoir enduré, et bien entendu, une fois de plus Kyoren n’était pas content. Trouver une cachette comme disait son entraineur ne serait pas aussi facile que cela semblait. La forêt qui les entourait, aussi vaste qu’elle était ne possédait que peu d’endroit qui permettrait au jeune homme de se cacher. Malgré le fait qu’il avait une maitrise du Henge, ce Jutsu demandait une perfection extrême pour doubler un Jounin. Le jeune prodige produisit alors un soupir. Que faire ? Il devait déjà partir de là, s’exécuter et y réfléchir un peu plus tard. Au pire, par chance, il trouverait une bonne cachette en s’enfuyant loin de sa position actuelle. Donc le premier but devait être accompli avant toutes autres choses. Lorsque la dernière phrase fut prononcée, il s’échappa d’un bon atterrissant sur un arbre pas loin d’où-y-il se trouvait auparavant. Continuant sur cet élan, il s’enfonçait dans la forêt jusqu’à ne plus voir les trois troncs où son Sensei se trouvait. Son premier but était donc accompli. Il devait d’abord utiliser l’outil dont l’énergumène parlait. Joignant ses mains, il produisit un seul et unique signe qui lui permit de concentrer son chakra, expulsant celui-ci en direction de son crâne. Rapidement, des nerfs apparaissaient sur son visage, déformant sa peau, comme s’il venait d’injecter de l’eau dans ses veines. Ouvrant ses pupilles, une nouvelle perspective du monde s’offrait à lui. Il voyait tous, presque tous du moins.

« Maintenant, un lieu stratégique… »

Finissant ces mots, il s’enfonça un peu plus dans la forêt. Par contre, pour un seul instant, il en oubliait presque ce test. Le fait de s’enivrer de chaque mouvement de la nature lui procurait une telle joie. Que ce soit des fourmis aux écureuils, il apercevait le monde entier, les flux d’énergie de chakra que même les bêtes sauvages possédaient, sans savoir en faire usage. Souriant, il fut ramené à la réalité quand son esprit eu la brillante idée de lui rappelé que sa « survie » dépendait de son Sensei. S’arrêtant, il atterrissait devant un arbre vieil arbre. Sautant de branche en branche, il se cachait sur le haut de l’arbre avant de produire plusieurs signes. Se changeant alors en écureuil, il restait cacher.

Citation :: Action : Byakugan.
Action II : Henge -> Écureuil.

Pv : 115
Pc : 100 – 20 - 5 [+5Pc Bykugan] = 70

Sujet: Re: Le noir et le blanc 2009-11-01, 13:27

A la plus grande surprise de Kenshin, qui prenait son élève pour un enfant tout juste sortit de l'académie, et qui donc aurait fait dans son pantalon plutôt que d'obéir à son senseï, le dit élève ne se démonta pas une seule seconde et partit, dès que Kenshin eu terminé sa phrase, en direction de la forêt, et ce d'un bond pour le moins impressionnant. Kenshin avait également pu remarquer, avant que le jeune homme ne s'échappe, que celui-ci avait réagit, même discrètement, à ce qu'avait pu lui dire son senseï. Il avait montré tantôt une certaine haine, qu'accompagnait de manière évidente cette grimace tirée du bout des lèvres, tantôt du doute, ou du désespoir peut-être. C'était le soupir qu'il avait émit qui introduisit en Kenshin cette idée de désespoir, et cela l'inquiéta particulièrement. Comment un ninja pouvait-il être efficace dans ce type de situation s'il n'avait pas de motivations, pas d'envie de survivre ? Et ce fut bien l'enchainement rapide de bons de la part du genin qui rassura Kenshin quant à son mental.

Lui ayant accordé sept minutes pour se cacher, Kenshin patienta debout, fixant la forêt, en espérant que le genin ne faillirait pas à cet exercice qui pouvait paraitre ridicule pour un entrainement mais qui était de très loin nécessaire à la survie d'un ninja dans des conditions réelles. Pour tout autre élèves il serait partit discrètement à leur poursuite pour voir de quelle manière ils faisaient leur choix dans ce nouvel environnement. Mais pour Kyoren, il y aurait eu trop de risques que Kenshin soit découvert lorsqu'il activerait son byakugan. Cependant, ces sept minutes ne furent pas une perte de temps pour le juunin qui pu faire plusieurs hypothèses quant aux déplacements du genin. D'après la distance qu'il parcouru en un seul bond, en prenant en compte sa détermination, qui ne le ferait donc pas douter et lui permettrait d'avancer le plus vite possible, et tenant compte du fait qu'il devait faire une pause pour activer le byakugan et observer les environs, Kenshin pu supposer un emplacement probable du genin, en admettant qu'il ai avancé toujours tout droit. Cette hypothèse était pour Kenshin certaine, étant donné que le premier objectif de Kyoren devait être de trouver une cachette et non de couvrir sa course.

Une fois le délai arrivé à son terme, Kenshin, avant de s'aventurer lui aussi dans la forêt, joignit ses mains et fit apparaitre un clone. Ainsi, il pourrait partir à la poursuite de son élève exactement comme il l'entendait, en étant vu. Imitant ensuite au mieux les déplacements de Kyoren, d'après le calcul qu'il avait pu réaliser, il pénétra dans les bois. Il se rendait toutefois bien compte que ses bonds étaient malgré lui un peu trop longs par rapport à ceux supposés du genin. Son clone était à plusieurs mètres de lui, mais toujours visible, sautant lui aussi de branches en branches. Continuant à avancer car ne pouvant savoir combien de bonds Kyoren avait ainsi pu réaliser, Kenshin jeta un bref regard en arrière et pu se rendre compte qu'il ne voyait plus les trois troncs, or, cela était une des informations qu'il avait donné à son élève il y avait de cela peu de temps. Il cessa donc sa course et se posa sur la branche d'un arbre massif le plus délicatement qu'il put.

Pensant que le genin suivrait les paroles de son sensei à la lettre Kenshin retourna sur ses pas et observa le sol où il espérait trouver des marques de chaussures appartenant à son élève. Il n'aurait pas été ridicule d'en trouver étant donné que le jeune Hyuuga devait se concentrer quelques instants pour pouvoir observer les environs avec sa pupille. Et, avançant d'un ou deux arbres, il pu effectivement apercevoir un léger renfoncement de la terre, qui ne laissait pas définir avec exactitude la personne qui l'avait laissé, mais qui indiquait bien que quelqu'un était passé. Ne voyant pas d'autres marques sur le sol, Kenshin remonta un peu plus dans l'arbre où il s'était arrêté. Pensant que son élève voudrait jouer au plus malin avec lui en usant de son byakugan à tout bout de champ pour changer sa position en fonction de celle de son senseï, Kenshin décida de monter au plus haut d'un arbre et de se concentrer quelques instants pour pouvoir déceler l'utilisation de chakra si intense que représente le byakugan. Son clone en fit de même, car bien que n'étant pas disposé à ressentir le chakra comme l'original, il aurait parfaitement pu, par hasard, apercevoir le genin dans la forêt.

Et, à la grande surprise de Kenshin, ce ne fut pas son clone qui trouva le Kyoren, mais ce fut bien lui qui en avait révélé la position. En effet, en regardant sur quel arbre grimpait son clone, Kenshin pu apercevoir à son sommet une sorte de flou, comme une perturbation causée par du chakra. Il fit alors s'arrêter son clone dans son ascension, et retourna aux branches inférieurs de sorte à ne plus pouvoir être vu par son élève. Il prit ensuite le temps d'observer plus en détail le phénomène. Cela ressemblait fort à un genjutsu d'apparence et, se concentrant au mieux, Kenshin parvint enfin à déceler précisément la forme humaine cachée sous ces vibrations de chakra. Il laissa donc son clone reprendre son ascension. Mais il pensait qu'il avait déjà était découvert, et que le genin ne voulait pas réagir en attendant que son senseï n'apparaisse. C'est pourquoi il décida tout simplement d'attraper ce qui semblait être un écureuil sous cet amas de chakra, pour le faire réagir. Et au moment où son clone commença à le saisir, il le sentit glisser et pu voir le genjutsu se dissiper. Voyant ainsi le genin à découvert, Kenshin n'avait plus de raisons d'employer un clone, il le fit donc disparaitre et retourna au sommet de l'arbre où il jeta à son élève :

Bien que je m'attendait à un endroit où tu pourrait plus facilement te nourrir, je dois admettre que la rivière n'est pas loin, et que des marcheurs ne risqueraient pas de te découvrir. Je considère donc cette première épreuve comme réussie, bien que pas parfaitement réussie.

Ne voulant pas que son élève puisse réagir à ses paroles, et voulant garder un rythme soutenu dans son entrainement, Kenshin reprit aussitôt :

Bien, maintenant que tu as vu comment tu te cacherais, nous allons passer à la seconde partie de l'exercice de survie, qui mérite d'après moi plus son nom. Cette fois-ci, c'est toi qui va devoir me trouver. Retourne aux trois troncs et quand tu y seras compte cinq minutes. Pars alors à ma recherche. De plus, je t'impose un handicap que je saurais parfaitement si tu as respecté ou non. Tu n'auras le droit qu'à sept secondes d'utilisation de ton byakugan. Non pas que j'ai peur que tu me trouves, mais en conditions réelles, tu dois bien penser que tu n'es pas le chien renifleur de ton équipe. Certes tu peux retrouver l'adversaire plus facilement, mais tu es également un combattant, et à ce titre tu ne peux te permettre d'user trop de chakra. Aussi, pour cette partie, tu devras te servir de tes yeux.

Terminant avec un léger sourire, Kenshin fit quelques bonds afin de mettre pied à terre. Une nouvelle fois, il avait fait son discours d'une seule traite ne permettant pas à son élève de pouvoir poser quelque question que ce soit. Il devait comprendre, rapidement, et faire avec ce qu'on lui avait dit. Puis, une fois qu'il aurait du temps pour réfléchir, comme c'était le cas avec les cinq minutes accordées, il devait se poser des questions, si toutefois il en avait. Il était la seule personne qui pourrait l'aider dans cette épreuve. Ce n'était alors plus son seul don héréditaire qui lui assurerait la victoire, mais bien ses talents de ninja. Et c'était bien cela que Kenshin voulait développer en lui, car on ne devenait pas un chuunin sans avoir comprit cela. Puis, voyant son élève disparaitre dans la forêt, le juunin ressauta sur une branche et fonça d'arbre en arbre, bien plus rapidement qu'il avait pu le faire pour poursuivre le genin.

Spoiler:

Sujet: Re: Le noir et le blanc 2009-11-12, 03:06

Atterrissant dans une sorte de vol plané prolongé la fine silhouette du jeune Hyuuga atterrissait au niveau des trois troncs d’une manière convenable et bel et bien calculée. Les instructions qu’il avait reçues de la part de son Sensei avant de s’éclipser de l’arbre centenaires étaient mémorisées comme il se devait. Soupirant quelque peu il s’arrêtait calmement, ne bougeant pas trop pour éviter de manquer un battement de cœur vu qu’il était déjà essoufflé, Kyoren se redressait brusquement. Ses mains sur ses hanches, son torse fut tiré vers l’arrière histoire d’étirer ses muscles avant la course folle qui l’attendait. Bien entendu, il se doutait très bien que trouver son Sensei ne serrait pas de tous repos, mais il espérait quand même ne pas trop en souffrir. Bien entendu, il comptait trouver cet énergumène au plus vite pour éviter de perdre trop de temps qui lui aurait servit à apprendre des Jutsus familiaux. L’Hyuuga dressa son donc crâne attentivement observant la situation actuelle calmement et activement. Pliant lentement ses jambes, l’articulation de ses genoux était surplombée par son poids, mais cela ne le gênait point, son corps avait prit l’habitude de ce genre de pratiques depuis son plus jeune âge, malheureusement ou heureusement, il cherchait encore à savoir si le résultat lui convenait ou pas. Le Genin contracta ses muscles avec force, sans trop y penser, quelques nerfs futiles et stupides apparaissaient brusquement. En un clin d’œil, son corps se retrouva au-dessus du fleuve qui le séparait lui et les trois troncs de la forêt où devait ce trouvait son maître. Aussi loin que ce saut paraissait pour un humain des plus normal, autant cela paraissait si simple pour ce Genin à ce demander à quoi la longueur du saut d’un Jounin ressemblait. Touchant le sol de ses sandales en plastique bleu, Kyoren leva sa tête en direction des ténèbres de la brousse avant de s’y engouffrer sans perdre une seule seconde. Son but était de prendre la direction de l’arbre centenaire où il avait prit la forme d’un écureuil auparavant pour se cacher de son Sensei il y avait quelques minutes de cela. D’ailleurs cette tentative piteuse de se camoufler dans une forêt telle que celle-ci n’avait pas exactement réussie. Son Sensei l’avait aperçu très vite et s’était empressé de l’attraper et de le forcer à reprendre une forme normale. La perfection de ce Henge no Jutsu était maintenant sur la liste du jeune Genin. Même s’il ne possédait pas ce fameux Byakugan, ce Dojutsu héréditaire de sa famille, l’Hyuuga se doutait qu’après un certains temps et à un certains niveau, les shinobis avaient les capacités nécessaires pour déceler le vrai du faux, le Henge tout comme le Bushin n’étaient des techniques infallibles. Cela, il l’avait apprit à un certains prix, celui du ridicule. Bien que le Ryosuke l’avait bien et bien complimenté sur son choix du lieu et de sa forme prise, Kyoren se doutait qu’il aurait bien pu trouver quelque chose de bien plus convenable. Se trouvant sur une branche, le jeune homme en position, son corps avait prit cette forme que prenait un crapeau lorsqu’il était assit. Se propulsant, son corps traversa l’air fusant sur plusieurs mètres vers une autre des grosses branches. Atterrissant de toute sa masse, quelque chose ne semblait pas correcte. A peine arrivé, il redressa son crâne, il sentit alors quelque chose bouger en dessous de lui. Une explosion suivit alors le surprenant. Sautant quelque peu histoire de se rattraper sur une autre branche, sa main fut celle qui profita de tous cela pour s’accrocher à une autre des grosses branches d’un des multiples arbres de la forêt. Une explosion retentissait une fois de plus, enflammant son bras gauche qui souffrait maintenant de nombreux maux. Se laissant tombé, il atterrissait au sol violemment cette fois-ci. Roulant sur l’herbe pour calmer le choc de ce vol plané et forcé, le jeune homme s’adossait finalement contre un des multiples troncs, se mordant la lèvres inférieure.

« Merde… »

Levant son bras au même niveau que ses yeux, le jeune homme l’examina avec attention. Quelque peu brûler, ce n’était pas ou du moins ne paraissait pas aussi grave que cela. Malgré cela, la douleur restait présente et forçait l’Hyuuga à montrer quelques grimaces de souffrance. Levant son bras encore sain, le jeune homme attrapa celui-ci et le mordit violemment, à pleines dents, déchirant un morceau de tissu de son haut. Attrapant le tissu, il l’attacha autour de sa main de manière à calmer ses maux. Se redressant, il comptait agir par le sol cette fois-ci. Se redressant, il se tourna alors et agissait calmement. Quelques minutes passèrent environ trente, voir quarante où le jeune homme avança tout en tentant de trouver cet homme qui n’était autre que son Sensei. Kyoren se doutait bien qu’il serait dur de trouver cet homme, mais s’il ne continuait pas, il ne serait pas capable de continuer pour devenir un Chunnin comme il le voulait si fort dans son cœur. Se redressant calmement, il s’étira, il n’avait pas fait de pause depuis son début aux notes explosives. D’ailleurs ils e demandait si d’autres types de pièges l’attendait. Il se doutait bien que son Sensei était au courant et sûr que le jeune homme n’allait pas éternellement continuer à pied après avoir subit ses assauts préparés au préalable. Soupirant, il repensait, il n’avait droit qu’à sept secondes du Byakugan, il allait donc observer avec ses yeux nus. Il fallait dire malgré ce Dojutsus, les shinobis normaux et d’autres clans possédaient des yeux bien plus capables que ceux du clan des nobles. Avançant calmement, il sentit quelque chose sur son pied, ou sa cheville pour être précis un fil qu’il avait encore du mal à voir. Un bruit se fit entendre et de nombreux kunais apparaissaient fonçant sur lui. Tentant d’esquiver il bougea vers l’arrière et fut touché pas un autre fil qui lui causa de tomber. Les premières armes blanches fusèrent au-dessus de lui, il avait eu de la chance. Se redressant, il vit une vague venir vers lui. Sautant rapidement, Kyoren en esquivait la majorité, mais une des lames déchira son bas, coupant sa cuisse quelque peu. Atterrissant au sol, il regarda la blessure, trop minime pour s’en préoccuper il allait sûrement arrêter de saigner sous peu.

« Tsss… »

Reprenant son chemin il observait calmement. Il ne pouvait pas simplement se jeter dans le vide en espérant d’avoir autant de chance qu’il en avait eu pour l’instant. Cherchant dans l’herbe et un peu partout, il trouvait donc un rocher plutôt gros environ de la même taille que son poing. Jetant l’objet en question un bruit d’enclenchement résonnait alors, laissant une nouvelle vague de kunais voler en direction du morceau de roche sur lequel les objets métalliques étaient renvoyés vers une autre direction. Il en pouvait pas continuer de cette manière, en aucun cas il en trouverait son Sensei. Cherchant de nouveau, il trouva donc un autre morceau de roche. Utilisant le Kinobiri, il montait sur un arbre calmement. Trouvant la roche la plus grosse, il jettait le rocher… Rien aucune explosion. Sautant sur la branche il répéta l’opération quelques fois de plus. Il semblait que son Sensei avait mit les parchemins explosifs que sur une seule zone et les pièges au sol sur une autre. Se redressant, il comptait passer par les arbres de nouveau. Après une vingtaine de minutes, il arrivait dans une zone plutôt claire. Avançant calmement, c’était le moment d’user de son Byakugan. Après plus d’une heure et demi d’attente il se décidait finalement. Prit par la fatigue et le manque de patience il agissait. Avec quelques signes, ses yeux devenaient bien plus contrastés et précis. Les nerfs autour de ses mirettes pompaient le chakra ainsi qu’un peu de son sang. Observant calmement la zone, il regardait attentivement. Il aperçu alors quelque chose bouger, mais par manque de chance ses sept secondes étaient finie. Respectant les règles il décrochait de son Byakugan calmement sans trop se forcer. Calculant la direction que la chose avait prise ainsi que le temps pour la rattrapée il prit la direction voulue, toujours en espérant trouver son Sensei. Alors qu’il avançait, il sentit un fil de plus, mais cette fois-ci une cloche sonna alors comme pour donner une alerte. Il ne savait pas ce qui l’attendait un piège de plus ? Restait à savoir.

Citation :

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Sujet: Re: Le noir et le blanc 2009-11-21, 18:25

Filant plus vite que jamais dans les bois de Konoha, Kenshin avait déjà en tête la manière dont il pourrait forcer son jeune élève à se dépasser pour le retrouver. La sacoche qu'il avait remplit de kunaïs et de shurikens avant de sortir de chez lui, lui servait finalement, comme il l'avait prévu, à piéger le genin. En plus de cela, de nombreux parchemins étaient déjà installés dans son sac, tout comme une bobine de fil couramment utiliser par les ninjas pour confectionner leurs embuscades. Et c'était bien cela que Kenshin avait prévu pour Kyoren, de nombreux obstacles qu'il lui faudrait éviter s'il voulait arriver entier jusqu'à son sensei. Kenshin voulait lui montrer que durant son examen de chuunin il aurait à faire à des ennemis sans pitié et qui seront moins gentils dans la préparation de leurs pièges que Kenshin. De plus, ce type d'entrainement allait bien au-delà de l'examen. En effet, ce jeune Hyuuga serait sans nul doute amené à faire partie de missions de haut voire très haut niveau, et sans un entrainement approprié il pourrait fortement regretter le temps où il étudiait à l'académie. Kenshin voulait donc que, sans le tuer, ses pièges puissent amener Kyoren à réfléchir sur la manière de distinguer un piège sans ses pâles pupilles qui ne seraient pas toujours là pour l'aider, et qu'il prenne donc conscience de la notion de prudence dans un monde ninja où chaque instant d'inattention est une opportunité pour un ennemi qui en veut à votre vie. C'est pourquoi Kenshin dissimulait pour commencer, dans un premier périmètre, des parchemins explosifs sur les plus grosses branches qu'il put trouver sur son chemin. Il les disposait de sorte à ce que, si Kyoren venait à en déceler un premier, il soit contraint d'atterrir sur un second. Les parchemins que Kenshin utilisait étaient identiques à ceux qu'il aurait employé en mission, c'est pourquoi il redoutait tout de même que son élève ne puisse il laisser des plumes.

Mais il avait bon espoir que le genin soit assez prudent pour éviter des pièges aussi rudimentaires, qui restaient néanmoins efficaces. Ses douze parchemins étant maintenant répartis sur une surface plus ou moins large qu'il avait estimé être celle où Kyoren passerait pour s'enfoncer dans la forêt. Kenshin pouvait donc désormais s'attaquer à une partie plus délicate à mettre en place mais tout aussi efficace. Pour pouvoir réaliser cette partie il dû continuer un peu sa course, de sorte à atterrir dans un second périmètre, encore plus enfoncé dans la forêt. Sur cette zone, un peu moins large car elle englobait en partie la première, comme si Kenshin ne voulait pas que son élève s'échappe, il disposa des kunaïs reliés par un fil très fin qui longeait les arbres pour finalement être tendus au pied de ceux-ci. Ainsi, si quelqu'un venait à pousser en marchant le fil qui était placé entre deux arbres, et qui était en partie dissimulé par la végétation au sol, il activerait le piège qui correspondait à un tir de trois kunaïs ou de trois shurikens. Kenshin, toujours dans l'espoir de pousser le genin dans ses retranchements, essayait de couvrir une large zone tout en répartissant les pièges deux par deux, de sorte à ce que si le jeune Hyuuga bondissait pour éviter une première attaque, il soit tout de même touché par une seconde. Ceci l'amenant à ne jamais relâcher sa vigilance. A nouveau douze pièges furent placer avec le plus grand soin dans cette seconde région de la forêt. Cela faisait alors précisément onze minutes que Kenshin s'efforçait de placer autant de pièges le plus rapidement possible, sans pour autant bâcler sa préparation et en prenant en compte le fait de devoir ne pas prendre trop de risques avec son élève.

Et ce fut à cet instant qu'une première explosion retenti au loin, accompagnée d'une seconde peu de temps après. On put voir les oiseaux quitter les lieux en toute hâte à cause du bruit sourd qui persistait par résonance. On put également voir se dessiner un léger sourire sur le visage de Kenshin qui se réjouissait de voir que ses petites embuscades étaient bel et bien efficaces. Mais il ne fut que de courte durée car il ne lui fallut pas oublier que si une première explosion se faisait déjà entendre cela voulait dire que son élève était en réalité tout proche et que par conséquent Kenshin se devait de terminer la pose de ses derniers pièges. Ceux-ci n'en étaient pas réellement car il n'avaient pas vocation à blesser le genin mais plutôt à indiquer sa position. De plus, comme Kenshin était un peu pressé, il fit un signe de main et invoqua cette fois-ci deux clones pour l'aider à les disposer. Ils se mirent donc à trois, sur un nouveau périmètre qui englobait cette fois-ci les deux précédents, à nouer au pied des arbres les mêmes fils qu'auparavant mais en y accrochant non plus des kunaïs ou des shurikens, mais des petites clochettes, qui indiqueraient à Kenshin ou à ses clones, où se trouvait le jeune Hyuuga.

Cependant, au bout d'une demi-heure où le genin n'avait toujours pas montré le bout de son nez, Kenshin, ne voulant pas user son chakra inutilement, fit disparaitre ses clones, sans oublier pour autant qu'il aurait fait un bien piètre éducateur s'il n'avait pas continuer à surveiller les lieux. Il se hissa donc sur une des plus hautes branches de la zone qu'il avait couvert de clochettes et fit de nouveaux signes de ses mains pour prendre la forme d'un écureil tout comme l'avait fait son élève un peu plus tôt. Kenshin s'était alors dit qu'il ne resterait pas longtemps ainsi car Kyoren voudrait probablement vite en finir avec cette épreuve ridicule, mais il y resta en réalité une nouvelle demi-heure, se demandant si son élève était mort ou bien simplement très prudent. Et au bout de cette demi-heure de pure silence et d'une attention extrême portée aux moindres mouvements de ces lieux, Kenshin pu enfin entendre se hisser d'entre les arbres le délicat tremblement d'une clochette, qu'il put évidement situer très rapidement. Il brisa donc son genjutsu et partit à tout allure en direction du piège où Kyoren devait se trouver. Cette position n'était pas très loin et Kenshin put effectivement voir le jeune homme tout près des arbres où était tendu le fil. Il l'interpella, du haut d'un arbre mais, comme il n'avait pas cherché à le prendre par surprise, Kyoren ne fut absolument pas perturbé par la présence soudaine de son seinsei. Kenshin ne manqua également pas d'observer des pieds à la tête le corps du jeune homme qui avait une main visiblement brulée, et par conséquent pansée, et une entaille sur la jambe :

- Kyoren ! Je crois qu'un débriefing s'impose vu l'état dans lequel tu es. Retournons aux trois troncs que je t'explique ta situation plus en détails.

Il n'avait pas attendu de réponse de son élève, ni même d'éventuelles contestations si par exemple celui-ci ne pouvait plus courir. Kenshin avait commencé son entrainement en étant dur et il tenait à le rester autant que possible. Il fila donc à travers les arbres, à une allure modérée pour que le genin puisse le suivre. L'anbu regardait de temps en temps si celui-ci était bien derrière lui et put se rendre compte que, sans un mot, il allait au plus vite. Ils ne leur fallu donc pas longtemps pour retraverser la rivière qui séparait la forêt de la petite plaine où étaient installé les trois troncs, et là, alors que Kyoren s'installait en tailleur pour pouvoir reprendre sa respiration, Kenshin, sans plus attendre, lui fit un récapitulatif de cette première partie de l'entrainement :

- Bien, plusieurs données m'indiquent que tu as en partie échoué dans la tâche que je t'avais confié. Il s'agit de tes blessures et du temps que tu as passé en forêt. En effet, tu es resté plus d'une heure dans la forêt à ma recherche, et ceci me montre bien que tu as prit le temps d'étudier chaque zone dans laquelle tu mettais les pieds avant d'y pénétrer. Cependant, tes blessures me disent que c'est à cause de l'activation d'un premier piège que t'es mit à agir ainsi. Tu as cru que je te demandais de me retrouver tout bêtement dans la forêt, comme si nous faisions une ridicule partie de cache-cache. Mais mon but par ces exercices était bien plus profond que cela. Tu devais apprendre à te cacher, à être là où on ne t'attend pas, là où ton ennemi ne t'attend pas, pour l'attaquer, mais aussi pour l'éviter. Tu devais apprendre à repérer rapidement, sous la pression, chaque recoin du lieu où tu dois agir, savoir où tu pourras te cacher bien sur, mais aussi où tu pourras trouver de quoi boire, de quoi manger. Tu as choisit pour tout cela de te mettre en hauteur, ce qui est une bonne idée en soit, mais rapidement limitée si tu es forcé d'utiliser une métamorphose pour rester caché. Comme tu as pu le voir, un œil entrainé peut facilement venir à bout de tes jutsus alors que toi tu n'auras même pas idée d'être vu. Méfie-toi des hauteurs. Certes au somment d'un arbre on ne te voit pas, mais les branches vu d'en haut sont un obstacle tout aussi redoutable à ta vision des choses en bas. Ensuite, avec le deuxième exercice, tu devais apprendre te déplacer sans tes pupilles. Je tenais vraiment à ce que tu comprennes que, comme je te l'ai dit tout à l'heure, dans les équipes où l'on t'assignera, certes tu seras un atout incontestable pour se repérer dans n'importe quel environnement, mais tu seras aussi et surtout un admirable combattant doté de pupilles incroyablement efficaces au combat. Tu ne peux donc pas te permettre d'user tout ton chakra dans le repérage. Garde bien en tête que la plupart des ninjas n'ont pas tes yeux, et qu'ils arrivent pour autant aussi bien, voire mieux, à se sortir de situations terribles où toi tu n'aurais pas hésiter à utiliser sans conditions le byakugan. Mais, même si tu as dû avant de réagir être victime de plusieurs de mes pièges, je suis heureux que tu sois enfin parvenu, en te concentrant, à te mouvoir comme n'importe qui d'autre. N'oublie pas, pour l'examen chuunin entre autres, que l'endurance est une qualité essentielle chez un ninja lorsqu'il est en mission, et que, durant un combat, il y a certes la technique qui compte énormément, mais on ne peut utiliser sa technique sans chakra.

Kenshin espérait que tous ses mots résonneraient en Kyoren aussi nettement qu'il les disait, qu'il se graveraient même en lui. Et, avant de le laisser parler car il pourrait sans doute avoir des remarques à faire, Kenshin ajouta :

- Il ne me reste maintenant qu'un seul exercice à te faire subir aujourd'hui, un duel contre moi. Ne te braque pas tout de suite en te disant que tu n'as aucune chance, je ferais en sorte que tu en ai. Mais avant de t'expliquer tout cela plus en détails, as-tu des questions à me poser ?

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Sujet: Re: Le noir et le blanc 2010-01-08, 16:24

[en cour]

Sujet: Re: Le noir et le blanc 2010-01-27, 16:44

Spoiler:

Kyoren eu évidemment une foule de questions à poser à son senseï, notamment quant à la manière de choisir un emplacement idéal pour établir son campement. Car, après avoir repensé à son choix de dissimulation, il se rendit rapidement compte qu’il ne pouvait pas rester très longtemps sous forme d’écureuil et que, comme cela était d’ailleurs arrivé, il pouvait facilement être repéré par quelqu’un d’un niveau supérieur au sien ou de suffisamment concentré. Kenshin lui confia alors que sur des terrains qui s’y prêtaient, il préférait s’installer dans les grottes qui étaient pratiques à tous point de vue, à condition d’être suffisamment spacieuses pour pouvoir faire un feu sans trop de nuisances. Les autres questions de Kyoren concernaient le duel à venir. Il ne savait pas quel handicap pourrait s’infliger son senseï pour retomber au niveau de son élève. Kenshin lui répondit rapidement car, voyant que le jeune Hyuuga tenait désormais une respiration stable, il voulu commencer le combat sans plus attendre. C’était selon lui le meilleur moyen pour un éducateur de montrer à ses disciples ce qu’un ninja de plus haut niveau était capable de faire. Certes leur apprendre des techniques par des entrainements était essentiel, mais quelle motivation pouvait être suffisamment puissante pour donner envie à ces jeunes d’apprendre ces techniques, si ce n’était celle de pouvoir les utiliser plus tard. Et il allait de soi que des genins ne pouvaient avoir l’occasion d’assister régulièrement à des duels de ninjas.

Kenshin annonça donc à son élève comment se déroulerait le petit combat qu’ils allaient mener. Son premier handicap tenait premièrement dans le fait que le but ne serait pas d’affaiblir l’adversaire jusqu’à ce qu’il abandonne, mais de planter un kunaï, placé sur un des trois troncs, au pied de la rivière séparant la zone de la forêt. Il y aurait donc bien un combat pour être le premier à réaliser cette mission, mais pas d’objectif de mise à mort de l’opposant, qui aurait évidemment avantagé Kenshin, et qui aurait été assez compromettant pour l’avenir de Kyoren. De plus, Kenshin n’aurait le droit d’utiliser qu’une seule main lorsqu’il entrerait en contact avec son élève, et ne pourrait pas dépasser une limite placée à quinze mètres du bord de la rivière. Il ne pourrait donc remporter la victoire qu’avec un lancer adroit. Kyoren parut tout de même assez peu confiant quant à l’issu du duel. Il imaginait ne pas même pouvoir atteindre le tronc où se trouvait le kunaï tant Kenshin serait rapide. Il choisit donc de ne pas faire de remarques particulières à son senseï concernant la difficulté de l’exercice mais n’en pensait pas moins pour autant. Kenshin, lui, espérait que son élève serait assez courageux pour tout donner dans ce combat, même s’il pensait échouer de toutes les manières car, et il pensait le lui dire à la fin, on ne peut pas gagner si on commence un combat en se voyant le perdre.

Le match ne dura que quelques minutes. Kyoren s’était finalement décidé à se battre à son maximum mais n’avait pas prévu que son senseï jouerait sur la défense du kunaï et non sur la vitesse pour le récupérer et atteindre la victoire. Ainsi, lorsque Kenshin donna le départ, tous deux se précipitèrent vers le tronc, courant plus vite que jamais. Kyoren, ayant vu que son sensei était bien plus rapide que lui, avait lancé un de ses kunais pour le ralentir un peu. Ce fut le bon moment pour Kenshin qui profita de cette légère baisse de vitesse de son élève pour prendre largement le dessus. Il arriva en premier aux troncs mais choisit de défendre le kunai plutôt que de mettre fin au combat. Kyoren l’avait alors attaqué de plein fouet avec son byakugan activé, essayant de profiter du handicap de défense de son sensei. Mais la différence de niveau restait trop évidente et Kyoren voulu tenter le tout pour le tout. Il activa son Hakke Shô Kaiten et tourbillonna de manière incessante en étant proche de Kenshin. Celui-ci profita alors tout simplement du manque de réactivité de son élève qui était littéralement dans sa bulle, prit le kunai planté sur le tronc et se dirigea sans crainte d’être arrêté vers sa limite où il pourrait lancer l’arme.

Malgré la poursuite de Kyoren qui s’était rendu compte de son erreur, Kenshin pu finalement mettre fin au combat. Le jeune Hyuuga était assez déçu de perdre aussi bêtement car il savait qu’il aurait pu tenter d’autres coups plus réfléchis pour déstabiliser son maitre. Celui-ci ne manqua pas de le lui signaler et lui donna également d’autres conseils quant à l’utilisation de ses armes ou de parchemins, qui permettaient de construire une stratégie quand le niveau de son opposant était trop élevé par exemple. Kyoren accepta avec joie les paroles de Kenshin qui lui permettaient de se rendre compte de ses erreurs et de voir que le niveau d’un ninja n’était pas seulement déterminé par les techniques qu’il pouvait maitriser. La fin de journée ne tarda alors pas et Kyoren remercia son sensei pour cette courte formation qui lui avait apprit non seulement à se débrouiller sans ses pupilles blanches mais aussi à être plus attentif aux détails qui pouvaient avoir toute leur importance en combat. Les deux hommes se quittèrent donc naturellement, avec l’idée de se revoir bientôt pour plus d’apprentissage pour l’un, et celle du plan à établir pour sa prochaine mission pour l’autre.

Sujet: Re: Le noir et le blanc 2011-05-05, 22:13

Bonjour jeunes gens !

Petit rp assez amusant, et je regrette qu'il ne soit pas plus abouti. Mais c'est ainsi !

Je rappelle que les critères sont :
♠ Orthographe,style
♠ Mise en page, enchainement des paragraphes et du rp
♠ Type de rp, objectif, mise en abyme du personnage,
♠ Cohérence avec le personnage, évolution de son Récit

KENSHIN RYOSUKE
Six publications

Je n'ai rien de particulier à dire, ton écriture est fluide, tu uses habilement des images... Bref, je prends plaisir à parcourir les lignes qui sont de ta main. Kenshin reste Kenshin, vide mais prudent, un vrai ninja comme on les aime. Je salue tes qualités en tant qu'enseignant, d'ailleurs. J'aime beaucoup le principe d'inclure des illustrations dans le rp, ça égaye un peu, c'est plaisant.
Pour les points négatifs, je dirais qu'il y a quelques fautes, notamment avec l'accord des P.P ; relis-toi je pense... Mais c'est surtout histoire d'avoir quelque chose à dire Razz

C'est notre lot à tous, les fautes.
Et après, c'est mon point de vue, je suis pénible avec ça mais... L'italique à haute-dose ça me bousille les yeux xD

POINTS ACCORDES : 14 POINTS

KYOREN HYUUGA
Quatre publications

Bonjour, enchantée !
Je découvre ton personnage, aussi suis-je encore bien curieuse à l'idée de savoir qui il est (même si je doute d'avoir un jour des réponses, puisque tu n'es pas parmi nous "-"). Cela mis à part, il y a plusieurs petites choses à revoir :
Parfois, tes phrases n'ont pas de sens (Participe présent sans verbe actif ?), et beaucoup de fautes d'inattention qui traînent. Je pense qu'il faut que tu te relises plus attentivement.
En revanche, tu fais des efforts pour faire avancer le récit et c'est tout à fait louable.
La mise en forme est bonne, mais si je puis me permettre, essaye d'aérer un peu tes paragraphes (parfois, ça fait un peu bloc...).

POINTS ACCORDES : 7 POINTS

VALIDE