un entrainement sensei? [pv akira]

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Cela faisait plusieurs jours que je m’entrainais au suiton, en attendant une mission qui ne venait pas. Encore aujourd’hui, je me dirigeais vers le parc de la rivière pour poursuivre mon entrainement où je l’avais laissé hier. J’avais choisi de m’entrainer au parc, plutôt que de me rendre dans une oasis parce que, justement, cela faisait plusieurs jours que je n’avais pas eu de mission et je me disais que je pourrais être convoqué par le kazekage d’ici peu. Je ne pouvais donc pas vraiment m’absenter du village. De toute façon, la technique que je m’efforçais de maîtriser en ce moment ne demandait pas d’eau au préalable alors je n’avais pas vraiment besoin d’une étendue d’eau. Je trouvais simplement cela plus simple de commencer à s’entrainer près de l’eau avant d’utiliser la technique dans un environnement sec.

Une fois dans le parc, je ne perdis pas de temps à contempler la beauté des lieux. Je pris tout de suite la direction d’un des palais administratifs qui se trouvait à l’autre bout du parc. Dans ce coin reculé, je pouvais avoir la paix pour m’entrainer tranquillement. La plupart des civils qui venaient au parc ne prenaient pas le temps de venir dans cet endroit et les shinobis s’arrêtaient pour la plupart au niveau des serres. J’étais venue m’entrainer là souvent et je n’avais jamais croisé bien de monde. Quelques passants venaient parfois, mais ils ne s’attardaient pas quand ils comprenaient que j’étais une kunoichi en plein entrainement. La majorité des civils du village ayant peur de s’approcher de trop près et de recevoir une de mes attaques par erreur.

Aujourd’hui, cependant, quelqu’un semblait être venu dans cette partie de parc avant moi, recherchant sans doute lui aussi la paix relative de cet endroit. M’approchant un peu du banc où était allongée cette personne, j’avais la ferme intention de l’inciter à partir. Quand je fus assez près, je reconnus toutefois mon supposé sensei. Je ne comprenais toujours pas ce que Yuko-chan, qui me suivait de près, pouvait trouver à cet homme, mais j’allais peut-être pouvoir le découvrir aujourd’hui. Cette rencontre inattendue serait peut-être l’occasion idéale pour voir si Kenjiro-san avait vraiment ce qu’il fallait pour être mon sensei. M’approchant encore un peu de lui, je me dis que la meilleure façon de le savoir était de lui demander un entrainement.

-Kenjiro-sensei, je suis surprise de vous rencontrer ici. Je m’attendais à pouvoir être seule pour m’entrainer un peu, mais puisque vous êtes là peut-être me ferez-vous l’honneur de m’aider dans mon entrainement? Vous m’avez proposé, il y a quelque temps déjà, d’être mon sensei et, depuis, nous nous sommes recroisés quelques fois, mais vous ne m’avez encore rien appris.

J’aurais eu envie de l’insulter un peu, mais j’avais depuis longtemps appris que plus on était gentils avec les gens, plus on arrivait à obtenir ce qu’on voulait d’eux, exception faite bien sûr des grosses informations qui nécessitaient d’être extirpé par la torture, alors là, pas besoin d’être gentils, la méchanceté était même un must.

Observant un peu Kenjiro-san, je me demandais ce que cet être arrogant pourrait bien m’apprendre. Je l’avais déjà vu faire étalage de sa maitrise de la terre et du vent, mais mon élément à moi c’était l’eau. Peut-être serait-il capable de m’aider le jour où j’aurai découvert quel autre élément j’étais en mesure de maîtriser, mais je n’étais pas encore rendue là. En attendant, il restait quoi? Il ne semblait pas particulièrement doué en taijutsu et je n’avais pas très envie d’apprendre l’invocation. Pas la même que lui en tout cas. Enfin, c’était lui le sensei, à lui de voir donc ce qu’il pouvait m’apprendre. Avec un peu de chance, il serait en mesure de m’apprendre au moins un truc qui me serait utile.

Sujet: Re: un entrainement sensei? [pv akira] 2011-01-22, 17:41

Comme il faisait bon se reposer suite à une semaine bien remplie en mission et en quête de toute sorte. J’aurais très bien pu poursuivre sur ma lancée, mais quelque chose me disait que j’avais besoin d’une petite journée de congé et fallait dire que le Kazekage en personne m’avait incité, d’une manière quelque peu draconienne, à prendre une journée de repos complet. Il était vrai que ces derniers jours, mon corps et même mon esprit avaient été mis à rude épreuve et même si j’avais été blessé assez gravement lors de ma précédente mission, j’avais insisté auprès du chef du village caché du sable à poursuivre mon travail et à retourner sur le terrain. Y ayant réfléchis un moment, il m’avait accordé ce que je venais de lui demandé et de ma prochaine mission, il m’avait convié à me rendre au parc de la rivière pour une mission de la plus haute importance. Acceptant sur le champ, la mission qu’il venait de me confier, je m’étais rendu aussitôt à l’endroit entendu pour prendre contact avec la personne avec qui j’allais devoir faire équipe.

Gaara-sama ne m’en avait pas dit d’avantage sur ce qui m’attendait, mais j’étais tellement content qu’il me partir en mission que je ne lui avais pas demandé de plus amples informations. Sourire aux lèvres, j’avais fait route jusqu’au parc de la rivière et comme je connaissais très bien cet endroit, pour y avoir été très souvent, je l’avais rejoins en quelque minutes seulement. Faisant maintenant face à ce vaste étendus qui caractérisait si bien le parc de la rivière, je décidais de me rendre à mon endroit préféré et optant pour un endroit paisible où se trouvait un magnifique arbre sous lequel se cachait un banc de parc, je m’y installai attendant avec une impatience visible celui ou celle qui allait bientôt se présenter à moi.

Après un moment de patience, une force inconnue m’envahissait complètement et me faisant sombrer dans un sommeil réparateur, je m’assoupissais sur le banc qui m’empêcha de gouter la terrible saveur d’une chute quelconque. En oubliant complètement ma mission, ma fatigue effaça de ma mémoire ce qui venait d’arriver dans la dernière heure et préférant laisser mon corps se reposer, il me libéra de toute crainte qui aurait pu m’empêcher de récupérer comme il se devait. Mais après seulement trente minutes, une voix pénétra mon esprit ensommeillé et me ramenant à la réalité, je me réveillai en sursaut, surpris de m’être endormis aussi rapidement en oubliant ce qui importait le plus, ma mission. Ne pouvant cacher ce qu’elle avait elle-même vu, je me retournai en direction de celle qui m’avait réveillé et une fois mon regard dans le sien, je reconnus aussitôt, Takara-chan, avec qui j’avais eu le plaisir de participer à quelques missions.

M’ayant pris au dépourvu, je ne pouvais pas refuser ce qu’elle venait de me demander, mais comme j’avais été mis sur une autre mission je ne pouvais pas accepter tout de suite de l’entrainer. M’apprêtant à lui répondre, les souvenirs de ma précédente conversation avec le Kazakage me revinrent en mémoire et à ce moment-là, je compris toute l’histoire. S’il m’avait demandé de me rendre ici, ce n’était pas pour m’envoyer en mission, mais bien pour être l’entraineur de cette chuunin. Depuis le début, il n’avait jamais désiré m’envoyer sur une mission plus dangereuse et je le voyais bien maintenant. S’il m’avait demandé de me rendre ici, c’était pour me reposer et en me confiant cette mission, il combinait une mission peu exigeante et un moment de détente certain.

Ayant déjà accepté cette mission, je me levais, afin de faire face à mon élève et plongeant mon regard dans le sien, je m’interrogeai sur la technique qu’elle allait bien pouvoir apprendre de mon enseignement. Car de ce que j’avais pu voir de mes propres yeux, elle ne maitrisait pas le fuuton et encore moins le doton et tout ce qu’elle connaissait étais l’affinité d’eau, qui m’étais complètement inconnue. Si je ne pouvais pas lui apprendre aucune des techniques de mon panel d’affinité, j’allais devoir revenir aux bases de ce qu’était un ninja. Misant sur des techniques un peu plus avancés quand même, je lui demandais :

-Connais-tu la technique du déplacement instantané ou encore de la substitution?

Même si pour moi, ces deux techniques étaient devenus quelques choses de très simple à exécuté, une kunochi un peu moins expérimentée pourrait retrouver dans celles-ci un certain défi, car même si elles peuvent sembler simple au premier abord, il en est tout autre quand le moment était venu de les apprendre. Il ne restait maintenant qu’à savoir si elle maitrisait déjà ces techniques.

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Kenjiro-sensei semblait d’accord pour m’apprendre une technique ou deux, mais je voyais dans ses yeux qu’il cherchait quoi m’apprendre. Il était aussi conscient que moi qu’il ne pouvait pas m’aider côté ninjutsu. Cependant, après quelques secondes de questionnement, il avait fini par trouver quelque chose que je ne connaitrais peut-être pas. Effectivement, je n’avais pas encore appris le Kawarimi et le Shunshin. Il s’agissait là de techniques de base, qui me seraient certainement très utiles. Finalement, le fait d’avoir cet incompétent comme supposé sensei aurait au moins une utilité. Il ne pourrait surement rien m’apprendre d’autre que ces deux techniques, mais c’était déjà sa de pris.

-Je dois avouer que je ne connais malheureusement ni l’une ni l’autre de ces techniques sensei.

Après m’être inclinée légèrement, je repris.

-Il est vrai que le Kawarimi et le Shunshin sont deux techniques de basses qu’il ne me ferait pas tort d’apprendre, aussi vous serais-je reconnaissante si vous acceptiez de me les enseigner.

Nouvelle révérence.

J’avais déjà vu un ennemi utiliser le kawarimi, alors je savais son utilité en combat. Le shunshin, quant à lui, restait plutôt théorique dans ma tête. Ne voyant pas très bien l’utilisation possible du shunshin, je voulais commencer par apprendre le kawarimi, mais je voulais connaitre les deux techniques. Je choisis donc de faire part, indirectement, de ce souhait à celui qui allait m’apprendre ces techniques.

-J’ai déjà lu sur le kawarimi, aussi je crois qu’il me serait plus facile de commencer par cette technique avant
de m’attaquer au shunshin. Cependant, vous êtes le sensei, aussi, si vous croyez plutôt que nous devrions faire le contraire, j’obéirai.

Troisième révérence.

Je commençais à avoir un peu trop l’habitude de faire la révérence et j’abusais peut-être parfois légèrement de cette forme de politesse. Cependant, certaines personnes appréciaient ce genre de marques de respect et, connaissant l’arrogance de Kenjiro-san, je ne crois pas me tromper en affirmant qu’il était ce genre de personne. Si cela pouvait le pousser à m’apprendre de nouvelles techniques, il n’y avait pas de mal à courber l’échine devant lui. Il y avait longtemps que j’avais appris à faire semblant de respecter les autres, même si ce n'était pas ressenti.