Couper des arbres, de manières à ne pas gêner les patients de l’hopital. Certaines missions devenaient ridicules, surtout à mes yeux. Kyoren ne comprenait pas comment des shinobis qui eux étaient éduqués dans l’art du combat, pour la protection des civils de Konohas devait s’abaisser à couper et trancher des arbres car ils « gênaient » les patients. Ce n’était pas un boulot pour des machines à tuer, pour des soldats prêt à combattre à tout moments. Ce genre de choses le décourageait la majorité du temps, l’Hyuuga ne comprenait pas comment cela pouvait arriver, c’était complètement ridicule et stupide à la fois. Malgré toutes ces plaintes, le Genin ne pouvais rien changer avec le grade qu’il possédait. Et comme si cela ne suffisait pas, avec la force que l’adolescent possédait même un Chunnin ne gaspillerait pas son temps à l’écouter. Cela revenait à la raison pour laquelle il avait choisit d’entrer l’académie.

Bien entendu, le jeune homme aux pupilles blanches comptait voir ma mère, mais dans ce monde maudit, sans puissance on n’avait aucun contrôle, rien à dire. La puissance, le chakra, la violence. C’était donc ça la réalité de ce monde. S’il voulait avoir ce qu’il recherchait, l’Hyuuga se devait de devenir puissant d’écraser tout ceux sur son chemin, de se hisser au sommet en prenant appui sur les carcasses de ses défunts alliers. Aucune pitié, aucune chance. Un sentiment de dégoût s’emparait de lui. Il n’aimait pas cette idée, mais avait-il le choix ? Non, il devait continuer et y réfléchir bien plus tard.


Ayant finit cette longue réflexion, il se trouvait en face de l’hôpital. Cet endroit était plutôt grand et impressionnant. A l’entrée, des piliers blancs de marbre soutenaient la terrasse de l’une des multiples chambres. Au vu de la taille de la terrasse, sûrement un endroit de choix, pour le Kage ou les membres du conseil. Les portes à l’entrée étaient faites à partir de vitre, laissant l’intérieur du bâtiment visible. Bien que cela paraissait dangereux au Genin, il devait se rappeler que peu de civils avaient la même vue du monde que les ninjas de Konoha. Poussant la porte, le jeune homme fit attention d’utiliser la poignée, pour ne pas laisser ses empreintes sur la vitrine de la porte. Entrant, il nettoyait ses pieds avant de toucher le carrelage à l’intérieur de la battisse. Levant calmement ses pupilles, il observait ce qui se passait. Bon nombre de personnes marchaient dans les couloirs, leur corps connecté à un câble, lui-même connecté à une sorte de longue cane métallique qui les suivait partout où ils se dirigeaient. Avançant vers l’acceuil, Kyoren prit la parole.


¤ Je suis là pour couper les arbres ¤


La jeune femme l’observa d’un œil surprit, restant immobile quelques secondes.