Un étrange bruit, des bruits de pas dans l'appartement de la kunoichi appartenant au groupuscule secret de Danzô. Secret, car tout le monde ignorait l'identité des shinobis de la Racine, jusqu'aux propres membres pour beaucoup d'entre eux. Il faisait nuit en ce mois d'Hiver. Il faisait froid, la pluie n'avait cessé de tomber sur la Terre depuis plus de trois semaines, les éclairs blancs chutaient violemment eux aussi sur le sol, le brisant par endroit, chercher à frapper au centre de la Terre, là où ce n'était que de la lave en fusion. Jamais le tonnerre n'avait été si puissant, jamais les éclairs n'avaient été si nombreux à marteler la planète. On parlait d'un phénomène météorologique grave, car même dans les pays les plus secs comme celui du vent il pleuvait. C'était étrange, très étrange. Quoi qu'il en était, Komaï se tenait allongée sur son lit, les yeux fermés, la respiration habituelle. Elle était plongée dans un grand rêve du quel elle fut sortit par instinct, devant les étranges bruits qui provenaient du jardin qui bordait sa maison. Les volets et les rideaux étaient ouverts, elle pouvait donc voir si quelqu'un s'approchait de sa demeure. Malheureusement, il n'y avait pas qu'un seul bruit, ou plutôt, il se déplaçait très rapidement. Un coup de tonnerre frappa la terre quand les bruits s'accentuèrent au niveau de la porte de la jeune femme. Komaï ne bougeait toujours pas, attendant la réaction du shinobis, lame dégainée en dessous de la couette, prête à recevoir avec politesse le gêneur. La fréquence d'arrivée des éclairs ne faisait qu'augmenter alors que les bruits s'étaient totalement arrêtés. Le souffle court, la membre de cette fameuse Racine préféra attendre pendant quelques minutes, plus s'écoula une heure entière, puis deux. Jusqu'à ce que le bruit revint alors de l'entrée de derrière, qui donnait à son jardin. Cette fois-ci, quelqu'un poussa délicatement la poignée. Komaï s'était déjà positionné près du mur de l'escalier. Elle pourrait frapper avec aisance, en prenant par surprise sans risquer de contre-attaque. La lame collée contre sa tête, elle voyait clairement une main pousser la porte lentement, avec une grande discrétion. Malheureusement pour lui, Komaï n'était pas du genre à laisser les gens entrer gentiment chez elle et repartir en un seul morceau. Pénétrer chez un shinobis en pleine nuit, sans permission avec un chakra dégageant de la haine était passible de mort immédiate pour la jeune femme. Elle allait bondir en voyant que le voleur s'était arrêté, mais quelque chose l'en dissuada. Même pas trente secondes plus tard, l'homme re claqua brutalement la porte. Il était partit ? A peine venait-il de claquer brusquement la porte que Komaï se dirigea en courant vers cette porte. Derrière, elle pouvait ressentir deux chakra différents, dont un qui était très noir. Alors que la chasseuse arrivait à quelques mètres de la porte, celle-ci éclata entièrement. Bras devant la tête, Komaï se protégea des débris tout en essayant de voir ce qu'il pouvait bien se passer. Devant elle, un homme de dos, un shinobis de Konoha. Devant ce dit homme, un autre personnage vêtu d'un ensemble de bandage noir. Cet homme était vraiment très étrange. Deux secondes s'écoulèrent avant que les vêtements du torse de l'homme qu'elle voyait du dos ne craquent et tombe. Sur son dos se dessina alors une marque que Komaï redoutait. Cette marque venait d'être faite avec du sang. Le sang de cet homme de Konoha. La chasseuse ne voyait que cette marque, elle l'obsédait. L'un de ses compagnons venait de recevoir une grave blessure, mais Komaï était éprise d'un sentiment qu'elle n'avait pas ressentit depuis son entrée dans la Racine. Ce sceaux était le symbole du clan Gekkô...ou plutôt... De la branche maudite de ce funeste clan. Le compagnon de l'Anbu tomba lentement au sol, du sang ne cessait de couler de cette marque. A présent, vu que la direction de son regard n'avait pas changé malgré la chute du shinobis de la feuille, Komaï avait en ligne de mire l'espèce d'homme enroulé avec une bande noire. Seul ses deux yeux étaient visibles, et ils n'avaient rien de rassurants. Les pupilles étaient entièrement blanches, alors que le fond lui aussi était noirs, tout comme ses habits. Elle avait perdu absolument tous ses sens, à l'exception de la vue. L'homme en noir approchait pas a pas d'une Anbu tétanisée. Une fois à sa hauteur, l'homme fit ressortir de bouche de ses bandages sans pour autant montrer ses lèvres. Il ouvrit la bouche qu'il plaça au dessus de la gorge de Komaï. En aspirant, une substance immatérielle de couleur blanche s'extirpa du corps de Komaï. Commençant à réagir, elle sentait une immense douleur face à cette technique. La colère s'empara peu à peu d'elle. Comprenant pourquoi cet homme et cette marque étaient apparus, la foudre se mit à circuler autour du corps de la chasseuse. Un fil de foudre partit en direction de l'homme en noir qui d'un saut repartit dans le jardin. Puis, avec une voix terriblement grave, la « créature » prononça quelques mots.

« Hanoko ! Je suppose que tu sais pourquoi je suis là ? La branche maudite des Gekkô ta jugée apte à rejoindre leurs rangs. Le contrat qui nous unifiait à vous est terminé »

« Dois-je donc comprendre, esclave d'Etsyukô, que le dirigeant du clan Gekkô est mort ? »

« Ouuuuuiiiiii hahaha ! De la main de mon maître »

L'homme en noir s'esclaffa de joie alors que la chasseuse attrapa la lame de son katana pour fondre sur cet homme. Une fois à son niveau, elle lui planta avec rage son katana dans la gorge. Le rire de l'homme s'arrêta une fois pour toute, elle venait de la tuer pour les tristes paroles qu'il venait de prononcer. C'est ce que Komaï crue, mais l'homme en noir lui attrapa le poignet d'une main et serra son étreinte jusqu'à ce qu'elle lâche la lame. De son autre main, une fois la lame lâchée, il s'en saisit et la lança au sol. Sa force était incroyable. Hanoko s'écrasa sur le sol en regardant son adversaire. C'était une scène pitoyable. Elle avait tenté en vain de sa calmer sur l'un des esclaves d'Etsyukô, le leader de la branche maudite du clan Gekkô.

L'histoire du clan Gekkô naquit avec deux frères. L'un sa maria avec une jeune femme tout à fait normale, alors que l'autre se maria aux crimes, délits et recherches interdites en tout genre. Cet homme nommé Etsyukô était devenu un démon. Il s'était servi de la nécromancie pour former sa puissance alors que l'autre shinobis ne se basa simplement que sur le ninjutsu. Les deux frères ne faisaient que de ce livrer la guerre, jusqu'à ce que la puissance de la branche Noraï ne finisse par surpasser celle des Gekkô. Ayant voué toute sa vie au clan Gekkô, et luttant pour la survie de ces membres, Senkosenfu, le dirigeant du clan Gekkô s'était lui aussi à réaliser des expériences. Ils développèrent tous deux des kinjutsu incroyable. Tous deux acquirent... l'Immortalité. Seul Senkosenfu pouvait tuer Etsyukô, et seul Etsyukô pouvait tuer Senkosenfu. Des dizaines et des dizaines d'années plus tard, la banche Gekkô réussi à enfermer toute la branche Noraï dans un endroit que seul Senkosenfu connaît. Pour ne pas être achever, la branche Noraï conclu un pacte. Qui était que si un jour Senkosenfu mourait, la guerre reprendrait.

« Esclave moi ? Non, vous vous trompez lourdement sur mon compte Ha...no...kooo. Je suis le vétéran numéro onze. J'ai été envoyé ici pour vous recruter et donc extraire la partie Gekkô de votre corps afin de laisser la partie Noraï. Je ne vous tuerais pas. Quel honneur aurais-je à faire cela, vous êtes une Gekkô, mais pas une pure sang. »

A ces mots, le vétéran posa une main sur son torse et tira plusieurs bandages pour y voir une énorme cicatrice portant le numéro onze. Etsyukô avait le don de nommer ses serviteurs par ordres de puissances. Plus le numéro était élevé, plus il était fort. Alors que Komaï était encore au sol, l'homme en noir se mit à partir en lui donnant rendez-vous dans un mois. Le moment où il viendrait la chercher. L'homme s'enfonçait lentement dans le sol en ayant les yeux fermés. Il retournait à l'endroit où ses pères les avaient enfermés. Malheureusement pour eux, la colère de la chasseuse ne faisait que monter. Elle se saisit de son katana, y concentra une grande puissance électrique et frappa l'homme en noir avant qu'il ne disparaisse. Ces hommes ne craignaient pas d'être dépecés, mais ils craignaient le ninjutsu. Face à une telle puissance d'attaque, une sorte d'explosion se fit sentir et l'homme s'envola au loin. Blessé face à cette attaque surprise, il tenta de s'enfuir vers les visages de pierre des Hokages. Malheureusement pour lui, la vitesse de l'Anbu avait décuplé. La colère quadruplait la force mentale d'un shinobis. « Tu vas regretter le jour ùu tu as été ressuscité, le seul à pouvoir me commander au sein du clan Gekkô est Hayate lui-même. » A ces mots, Komaï refrappa avec son épée de foudre, l'homme était mal en point. Ces deux attaques lui faisait verser beaucoup de sang. Ils ne pouvaient verse du sang qu'avec du chakra. En posant son pied sur la poitrine de la jeune femme, il réussit à la repousser.

« Fuuinjutsu : Kyokô no Jitama »

L'homme tendit la main et une sorte de point noir s'y concentra, comme si une boule de foudre noir s'y formait. C'était une attaque crée par les serviteurs de cet enfoiré d'Etsyukô. Un rayon noir partit alors de son index vers Komaï qui utilisa sa foudre pour contrer le coup. Les deux partis usaient sur leurs forces pour repousser l'attaque de l'autre. Finalement, c'est la chasseuse sous le manque cruel de force qui céda. Elle avait une sorte de tout petit trou dans 'épaule droite, mais cela n'allait sûrement pas l'empêcher de combattre cet homme aussi répugnant qu'un rat d'égout. La rage de l'Anbu ne faisait que monter, chaque assaut était de plus en plus puissant, l'homme le voyait bien. Il avait réveillé une colère trop longtemps endormie. La puissance de la jeune femme était incroyable, elle dégageait une énorme quantité de chakra sans que sa réserve de chakra ne baisse grandement elle aussi. Lançant un nouvel assaut, elle esquiva une autre attaque du vétéran puis avec force plaça son avant bras sous le cou de l'homme avant de le fixer contre l'un des visages de pierre des Hokages. Elle allait vraiment tuer cet homme. Une main vers le ciel, Komaï invoqua la foudre de lui prêter sa force afin de mettre un terme à ce combat par la mort de cet homme, elle lui implorait de condamner cet homme. Qu'il meure ! Cependant, l'homme immobilisé récitait une sorte d'incantation dans une langue inconnue. Un éclair blanc tomba en même temps qu'un rayon noir. Les deux entrèrent en contact et se mirent à former une tornade qui descendait vers les deux adversaires. La puissance des deux attaques combinées étaient incroyable. Le choc fut rude. Le dessus du visage de pierre explosa, entraînant ses occupants dans une grande chute vers la Terre ferme. Les deux adversaires en chute libre s'extirpèrent des décombres eux aussi entrain de chuter. Hanoko n'avait pas dit son dernier mot. Les deux adversaires étaient en sang, mais Komaï avec son épée de foudre continuait à trancher avec rage l’homme qui semblait déjà hors d’état de nuire. Cependant, son objectif n’était pas de la blesser, mais de le tuer. Avant de toucher le sol, elle plaça son adversaire en dessous d’elle et planta la lame de son sabre en plein dans son torse. La chute provoqua une énorme explosion, car la chasseuse avait également consommé une énorme quantité de chakra dans cette attaque finale. Sa rage retomba alors que son ennemi devenait poussière. Le combat ayant attiré la foule, Komaï se télé porta comme elle savait si bien le faire.