Une Visite Difficile [Mission]

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Comment ne pas profiter d’une petite matinée d’automne pour tenter de se balader en ville et d’apprécier une petite promenade dans cet air froid, voire glaciale ? Beaucoup auraient simplement répondu « Très peu pour moi, merci ». Mais ce n’était pas le genre de cet homme de se laisser arrêter par le Vent qui soufflait sur la Terre ou par le temps qui menaçait minute après minute. C’est pourquoi, après avoir enfilé son kimono sombre mais l’avoir réarmé d’une écharpe teinture bleue des abysses océaniques, notre jeune garçon qui avait depuis un moment dépassé la trentaine se lançait seul et sans compagnie dans la Grande Place qui se trouvait face au Temple de Glace, monument historique de Kiri No Sato qui continuait à braver la brise ambiante avec une fierté certaine. Pourquoi donc craindre de s’aventurer dans le froid et en proie aux premières maladies venues, alors qu’il était l’Allié du Vent et l’Ami de la Musique ?
Ecoutant cette délicate mélodie qui circulait d’une oreille à l’autre pour se mélanger et s’enlacer dans la masse grise et bête qui lui servait de cerveau, notre ami Arane se laissait porter par les éléments, empruntait une rue au hasard, marchant comme s’il glissait comme de l’eau dans le lit d’un ruisseau ; nul besoin d’avoir de route ou d’itinéraire lorsque l’on marche pour le plaisir de marcher. Les feuilles dansaient avec lui, son esprit voguait sur des flots lointains et inconnus pendant que le paysage continuait sa glaciation millénaire, toujours endormie dans la même Brume, devenue si familière avec notre Shinobi du Village. Il connaissait maintenant tous ces éléments par cœur et ne les craignait pas : il aimait la fraîcheur de l’air qui lui apportait la Nature Invisible, appréciait les caresses timides mais bien réelles des gouttes que le Ciel lui accordait lors d’une pluie fine, et se fondait bien volontiers dans cette masse nuageuse qui semblait se dresser de terre comme des fantômes, mais ayant pour unique but de jouer avec les jambes des rares passants dans le quartier. Portant ses yeux au sol, notre bonhomme levé de bon matin donnait des coups de pieds dans ce sol impalpable, comme pour espérer en faire partir la fumée : le comportement d’un enfant jouant à donner des coups dans l’eau en pensant pouvoir être plus fort que quelqu’un. Mais pourquoi l’adulte devait-il laisser place aux obligations et au Devoir, alors que ses souvenirs de jeunesse et ses envies d’enfant n’avaient pas été accomplis et demeuraient encore si proches de lui… . Miséricorde ! Il aurait aimé être Peter Pan et partir errer tel un éternel gamin, à s’amuser et à n’assumer aucune responsabilité. Lui pensait les choses ainsi : imaginez la réaction du Conseil des Anciens au Temple ! Comment, Bonté Divine, avaient-ils pu commettre l’erreur de choisir un Ninja infantilisé comme Seigneur du Pays et Meneur d’hommes de guerre ? Ils devaient avoir fait une erreur dans leur calcul. Et pourtant, Arane Tashira n’avait jamais été détrôné de ses fonctions, ni de ses engagements. Il avait totalement réussi ses dernières missions, avait fait avancer la situation économique catastrophique qui avait touché ces terres pendant plusieurs années – mais pour l’instant, tout semblait aller du mieux qu’il pouvait. Et c’était bien grâce à cette ambiance plus sereine et propice que notre Seigneur de Village n’était enquis à se promener, afin d’aérer ses méninges et de les montrer à l’air libre, les laissant souffler et respirer de ce vent frais avant de se cloîtrer dans un Bureau ridicule et étouffant. Souriant à cette pensée, il préférait ne pas avoir à aborder ce sujet ; après tout, il s’agissait là de l’Alchimie de la Vie. Un échange contre un autre – un Mal pour un Bien – sa lassitude administrative pour le Bienfait des habitants du Pays de l’Eau. Bien maigre sacrifice, pour le résultat magique que cela proposait. Martyre où il n’avait pas eu le temps de réfléchir, la réponse était évidente et ne demandait pas de réflexion. Aucune vie ne vaut celle de millions, bien qu’une vie n’est de base pas de prix.

Mettant un court terme à sa marche qui s’était considérablement prolongé, notre personnage porta sa main gauche à ses massifs écouteurs, les abaissant pour regarder autour de lui, dans l’espoir de reconnaître quelque chose. Ayant abaissé ses écouteurs, il remarqua que les lieux étaient étonnement silencieux et inquiétants, bien que son walkman laissait un bruit de fonds complètement contradictoire avec l’atmosphère qui régnait ici. Cela faisait bientôt trois ans qu’il était devenu Mizukage, et bien qu’il venait souvent rendre visite à sa famille, il avait presque oublié dans quelles terres il avait grandi et évolué. Réajustant ses écouteurs, il tourna sur lui-même au son de la musique qui guidait de nouveau ses pas et emprunta la deuxième ruelle à gauche.
S’engouffrant dans les petites rues des quartiers du Bas-Village, notre individu errait sans se préoccuper de ce qui l’entourait. Il savait que les coins étaient mal famés, mais ne le craignait pas. A vrai dire, il serait surprenant de voir ces quartiers vides. Même à cette heure bien nouvelle. Et n’y portant aucune attention, notre Shinobi de Kiri continuait à erreur, tournant dans tous les sens sans vraiment connaître sa position, ni sa direction.

Au dessus de lui, la brume commençait à s’agiter sur les toits. Une ombre furtive passa d’un toit à l’autre, son ombre se noyant pendant quelques secondes dans celle du Mizukage, puis s’engouffrant dans le brouillard environnant, sans laisser de traces derrière. Quelques secondes plus tard, une canette tombait au sol, un son métallique brisant presque le calme des lieux, apportant une sensation frileuse et inquiétante dans l’espace. Mais rien ne pouvait stopper ce rythme de pas, calme, serein et sans crainte. Il fallait avouer que le casque énorme que portait le membre de la Famille Tashira sur les tympans avait certainement de quoi le rendre sourd depuis longtemps ; étonnant qu’il ne le soit pas, d’ailleurs.
Tombant soudainement face à lui, un corps tomba du toit et s’effondrait dans un lourd fracas au sol, sans autre mouvement. Surpris par un tel choc sonore et physique, Arane laissait tomber d’un coup de paume son walkman autour de son cou et se jetait vers le corps inerte, y posait une main au niveau du pouls. Agité, mais bien là : l’homme n’était pas mort, ce qui était un soulagement. Mais quelque chose était quand même surprenant. Le mystérieux personnage semblait être en âge mur et d’une stature non reprochable ; que pouvait-il bien faire aussi tôt réveillé et en train de se promener sur les toits ? Une ombre se levait dans son dos, alors que le pouls de l’homme allongé semblait s’accélérer.

Un sourire naquit sur les lèvres du jeune espiègle. Encore une journée originale et agitée en perspective … .

~~ Fûûton ! Daïtoppaaa !! ~~

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Techniques Apprise:

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Frappant l’homme qui brandissait vers lui un bâton bien armé, il récupérait le bout de bois pour le lancer derrière lui ; l’arme nouvelle alla faucher le mystérieux ennemi qui s’était fait passer pour évanoui jusque là. Le ramassant dans les dents, il vola en arrière avant même qu’il ne puisse porter le moindre coup. Un troisième homme se jetait au corps-à-corps, feintant au dernier instant pour tenter une balayette qui aurait pu mettre notre ami blondinet à terre. Un léger saut en avant suivi d’une roulade au sol, ce qui lui permettait d’éviter de justesse la frappe qui lui arrivait au niveau du torse. Se relevant pour faire face à l’ensemble de ses adversaires, le Mizukage passa une main sur ses cuisses afin de les dépoussiérer, et réajusta son kimono noir avant d’observer les tenues et les manières de ses opposants. L’air serein, le visage couvert à 70%, le corps robuste et protégé de vêtements de combat, il ne s’agissait pas là de simples passants sans intérêts, qui aient décidé de s’en prendre au premier pékin venu dans leurs quartiers. Ils connaissaient la finesse de l’Art Shinobi et savait en exploiter les atouts. Bref, ce n’était pas de pauvres brigands qui s’étaient trompés de personne. Quelqu’un cherchait à l’évaluer et à savoir de quoi notre ami était capable. Souriant à cette idée, une main blanche vint gratter un début de barbichette noire qui poussait ça et là sur son menton. Un petit jeu qu’on voulait lui jouer ? Intéressant… . Après tout, il n’avait rien contre un peu d’exercices, et trouver le responsable permettrait de savoir si son esprit était assez fin et affuté pour déjouer certains pièges. Leur adressant son sourire éternel et confiant, il caressait son pommeau d’un air coquin, tandis que ses yeux présentaient notre Seigneur des Eaux sous un nouveau jour : un être malicieux, qui voulait laisser de côté ses idéaux et ses principes, dans le seul but de s’amuser et de voir si ceux qui s’avançaient pour y participer en valaient le coup. Laissant là son épée, il n’y toucherait pas pour ce combat ; ni aux autres armes dont il disposait. Si ses capacités au corps-à-corps étaient assez bonnes, il n’avait pas besoin d’en arriver à trancher des gorges et à transpercer des corps. Il saurait alors malaxer son chakra et user de ses techniques traditionnelles pour vaincre l’adversité.
Dans cette fine ruelle où la brume semblait prendre plaisir à glisser dans une course de bobsleigh, nos trois individus à l’identité encore douteuse formait maintenant un arc de cercle face au guerrier qui restait impassible mais motivé et agité dans son cœur. Que valaient-ils, que voulaient-ils, qui étaient-ils !! Il voulait une réponse à ces questions, mais il voulait également se distraire avant tout, et pour cela, il comptait bien sur les compétences de ces étrangers pour le divertir un instant. De la présomption et de l’arrogance ? Ce n’était pas vraiment son genre, et si c’était l’impression que cela laissait aux fantômes spectateurs de Kiri No Sato, lui ne ressentait que l’adrénaline et l’excitation qui allait et venait en lui comme une décharge électrique dans ses membres. Un petit test ? Un peu d’action ? Allez, venez, je ne suis pas échauffé. Et de toute façon, il n’est pas dans mes intentions de vous éliminer. Certains montreraient moins de compassions à conserver des énergumènes aliens en vie, mais lui n’était pas un sans cœur. Il ne se priverait pas pour autant de tester ses nouvelles techniques en constatant un peu les dégâts qu’il pouvait effectuer et les contres qu’il pouvait réaliser.

Les deux sur les côtés se rapprochèrent des murs pour se fondre dans la brume et disparaître dans un instant. Celui qui était resté face à lui effectuait soudainement une pointe de vitesse vers son adversaire, sautillant dans tous les sens afin de masquer sa stratégie. Plissant ses yeux couleur de glace dans la nuit neigeuse, notre Arane Tashira prenait la précaution de se baisser en avant pour éviter les nombreux senbons qui arrivaient vers lui. Pas mal comme technique, mais ce n’était guère le plus préoccupant ; le corps ennemi arrivant à distance de corps à corps, il sauta pour éviter le coup de pied que le Mizukage lui préparait, puis profita de son arrivée au sol pour lancer un crochet sur le côté gauche, qui ne tarda pas à être bloqué par le Leader du Village. Saisissant le bras, il s’empara de l’adversaire pour le lancer au loin, ce qui n’empêcha pas ce dernier de rebondir sur le mur et à profiter de l’élan pour se jeter à même le corps afin d’attraper son adversaire. Audacieux, mais ridicule à souhaits ! On ne fait pas un assaut aussi direct sans craindre d’avoir droit à un retour de bâton assez violent. Se positionnant de profil, sa main droite allait caresser le pommeau de son katana à garde en fleur de nénuphar, se préparant à dégainer et à infliger une belle patate à bout portant. Mais avant que l’homme ne soit à portée, des ombres surgirent alors du sol. Une technique Doton ?! Dans le Village, il n’y en avait que peu, capables d’avoir cette affinité ! Le temps qu’il reporte son regard sur la fusée qui se propulsait sur lui, elle était déjà à portée et le choc les poussait tout deux en arrière, faisant lâcher prise au Mizukage sur son Toushuu. Atterrissant au sol avec fracas, le blondinet aux écouteurs repoussait celui qui lui collait au corps. Se relevant et se plaçant en garde simple, son regard couleur argent et bleu de l’océan fixait avec réflexion et perplexité l’ensemble qu’il avait sous les yeux. Autant de monde, avec un utilisateur de l’affinité Terre … . Décidément, la journée allait être intéressante. Souriant à cette idée, il fit légèrement craquer ses doigts et glissa une main dans sa manche droite, ses doigts caressant le petit boitier qu’il avait avec lui. Augmentant le volume de son walkman et sélectionnant une nouvelle playlist, il mettait maintenant celle qui lui donnerait le plus de motivation à revenir à ses anciennes méthodes de combat et à s’entraîner avec un groupe qui ne semblait guère amical, ni très en accord avec la loi. Quoi qu’il en soit, l’agression à son encontre valait déjà un aller simple vers la prison pour un ou deux jours. Mais une petite correction corporelle, comme le lui avait enseigné son Maître, avait toujours l’avantage de marquer les esprits.

~~ Voyons voir comment vous gérez vos affaires … . Vous connaissez un peu Nightwish ? ~~

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Les adversaires continuaient à émerger du sol, sans vraiment que l’on sache où se trouvait le vrai. La situation devenait complexe car une attaque surprise était à envisager de tout côté, et il restait encore ces deux hommes qui avaient disparu un peu plus tôt dans le brouillard. Avec un peu de chances, l’un d’eux serait le Doton-Man. Mais il fallait croire que notre Mizukage au sourire espiègle et mystérieux ne se laissait pas embobiner par quelque chose d’aussi futile que la crainte et le doute. Il était maintenant patient et immobile, mais cette lueur dans ses yeux montraient la sérénité et le calme qu’il venait d’atteindre en un rien de temps. Une différence de comportement, pourtant injustifiée. Si ce n’était par cet air de musique qui pouvait être perçu par toutes les oreilles présentes dans cette petite ruelle, malgré les énormes écouteurs trônant sur la tête de notre Seigneur du Pays de l’Eau. Notre ami n’avait pas pour habitude de se livrer à tel acte de sauvagerie lorsqu’il entamait un combat au corps-à-corps, mais il avait maintenant envie de se livrer à ses propres souvenirs et d’agir comme il le faisait, étant enfant. Sa musique envahissant ses tympans, son esprit et peu à peu son âme, face à l’ennemi se trouvait maintenant un homme qui ne semblait pas réaliser ce qui l’entourait, alors que son visage restait caché par sa chevelure abondante et dorée ; seul ce sourire étrange et presque inquiétant naissait avec narcissisme sur les lèvres du Seigneur du Pays de l’Eau. Il ne pouvait plus vraiment attendre, il était pressé et n’avait qu’une limite de temps restreinte pour faire ce qu’il avait à faire… .

Avant même que l’ennemi ne bouge, l’ombre du Mizukage disparaissait pour reprendre forme humaine – et encore, car elle semblait plus barbare et sauvage sous la montée d’adrénaline pour ses opposants – sous les défenses de son premier adversaire qui lui avait jusque là fait perdre son sabre Toushuu. Le frappant du coude dans le plexus solaire, il ne laissait pas le temps à celui-ci de grogner tout en valdinguant en arrière qu’il quittait la vue de tous ceux présents à nouveau. Sous cette vitesse, la chose serait réglée en peu de temps, et se précipitant vers le second adversaire, seule sa musique semblait encore présente, dansant entre les personnes et glissant entre leurs membres sans que l’on ne puisse l’attraper. Et au milieu de ce spectacle, accompagnant cette mélodie, l’homme devenu Lion, celui au surnom de Flèche de Glace, courrait avec empressement et plaisir incontrôlable, frappant à répétition et à mains nus sans vraiment regarder quels dégâts il occasionnait. Effectuant un rotation sur lui-même, il frappait violemment l’homme qui se trouvait face à lui en lui décollant une baffe de la main droite, et évitait le coup de massue en baissant la tête, relevant son pied pour attraper la mâchoire adverse et la défoncer brutalement. Pivotant sur sa position, il s’évanouissait derechef pour attraper la jambe d’un malheureux et le faire tourner, le jetant finalement contre un mur : le pauvre homme disparut après s’être éclaté le dos sur la façade dure comme de la pierre. Pendant quelques courtes minutes, cette danse parut s’abattre sur les étrangers comme une cascade de coups sans contrôle. Un véritable Démon blond avec de la musique ! Le Mizukage ne manquait pas à sa réputation.
Dérapant sur le sol terreux, notre homme la tête baissée attendait un instant, laissant le vide sonore s’installer entre lui et les hommes qui se trouvaient toujours à terre. Rien ne bougeait, jusqu’à ce qu’Arane Tashira relève la tête, l’air bête et passant une manche sur son front en sueur.

~~ Pfiou ! Une bonne course et quelques coups de poings dès le matin, ca a de quoi vous étaler un homme comme un rien ! ~~

Cela était certes vrai, mais si lui devait souffrir d’une fatigue musculaire, ceux qui se trouvaient étendus par terre devaient trouver cette matinée bien plus fatigante que lui. Avoir encaissé cette avalanche de frappes et de coups n’avait pas été de tout plaisir, et il apparaissait évident qu’à cette heure, ils n’étaient plus en état de combattre… pour la plupart.
Sortant du mur comme un fantôme traversant les murs d’un château, une dernière silhouette se dégageait, kunaï en main et ciblait notre homme de son arme, avec la ferme intention de le blesser. Il avait eu recours à ses techniques de Doton pour tromper la vigilance du Kage jusque là, mais tout cela n’aurai servi à rien s’il ne pouvait pas enfin lui porter un coup. Le kunaï se rapprochait de la nuque, tranchant l’air et sifflant presque dans un son inquiétant. Plus que quelques centimètres. Mais alors que l’arme allait s’abattre, celle-ci fut comme stoppée par un mur invisible, que l’on ne pouvait voir à l’œil nu. Ebahi par le phénomène, l’homme qui avait mit tant d’efforts dans ses manœuvres pour piéger le Leader des Forces de ce Village Caché en restait pantois, ne pensant même pas à reprendre couvert dans le décor et s’y cacher. Une force venait l’envelopper doucement, le saisissant à la gorge et au poing, alors qu’un courant d’air froid glissait autour de sa taille pour l’empoigner et le tirer de son mur. Une technique Fûûton ! Elle était maintenant si forte et chargée de chakra que l’on pouvait voir le Vent devenir compact, provenant des mains mêmes du Seigneur de l’Eau. Tournant autour de ses paumes, un doux courant d’air semblait rester esclave de sa volonté et lui obéir sans la moindre réserve. Fabuleux spectacle, pour quelqu’un qui n’avait qu’un faible niveau en Ninjutsu … . Mais il n’aurait pas eu le temps de voir la suite, alors que la puissance de la technique l’arrachait soudainement du mur et le projetait à terre, le gardant prisonnier de cet air froid et le soulevant comme il le souhaitait, lui faisant perdre tout mouvement et le rendant à la merci du Fûûton Master. Un fin sourire se glissait délicatement sur le visage doux et généreux de notre blondinet aux folies combattives.

Une Visite Difficile [Mission] Mizukagepensif2aqueux

Une Visite Difficile [Mission] Mizukagepensif2aqueux

~~ Vous devez être ce petit groupe de malfaiteurs, qui ont pillés les boutiques, ces derniers jours. Je ne peux pas vous laisser faire ça … Trop de personnes dépendent de moi … ~~

Mais éveillé par un cri bestial qui venait à l’opposé de la ruelle, la force physique de la technique mit K.O. le prisonnier avant même qu’il n’ait pu répondre, alors que le Mizukage faisait volte-face à l’un des tabassés, qui venait de se dresser et courrait maintenant avec fureur vers son adversaire, un couteau vulgaire à la main. Fronçant les sourcils, notre homme n’était plus d’humeur à jouer et souhaitait maintenant mettre un terme à ce combat inutile et gagné d’avance : il était venu dans ce quartier pour une visite, et non pour livrer bataille à des gredins sans intérêts ! D’autres pouvaient s’en chargeaient. Son visage s’imprégnant d’une expression des plus colériques et des plus désinvoltes, il s’emparait de son Katana qui se trouvait juste là et dégainait l’arme, laissant la lâme doucement monter au dessus de sa tête, puis visant presque le sauvage qui se ruait sur lui. Son chakra enrobant son corps, son sabre parallèle au sol et au dessus de sa tête, pointant l’ennemi, il restait là à attendre la venue de l’homme qui ne semblait plus avoir contrôle de son corps. Pauvre être. Accablé par la vie, tu t’es réfugié dans le vandalisme et dans la misère la plus profonde… . Puisse la Justice comprendre ta douleur et te pardonner tes péchés, aussi nombreux ou futiles soient-ils. Quant à moi, je ne fais que mon Devoir. Et de surcroît, je suis pressé. Odori Boufuu !! Danse de la Tempête !!!

***

S’étant assuré que les canailles étaient bien ligotés, il vérifiait qu’elles étaient bien toutes assommées et plus en état de nuire. Puis, après avoir fait un honorable paquet de tout ce peuple, il effectua un Bunshin qui resterait là pour les garder jusqu’à l’arrivée de la patrouille de rue.
Repartant à ses occupations, il n’eut en fait qu’à tourner sur la gauche deux rues plus loin pour arriver à sa destination. Les lieux ne donnaient pas très bonne mine, mais il les connaissait par cœur, y ayant souvent vadrouillé lorsqu’il était enfant. Réajustant son kimono et vérifiant qu’il n’y avait pas de saleté, il fixa la porte de bois pendant un court instant, réfléchissant à ce qu’il devait dire en rentrant. Il ne venait pas assez souvent pour être très bien accueilli, mais il n’aurait qu’à subir les remarques de Anuki, sans plus. La vieille Gabateo n’était pas rancunière, et elle adorait le voir lorsqu’il venait lui rendre visite. Soupirant finalement pour frapper contre la porte, il attendit un court instant pour entendre la faible voix féminine autoriser l’inconnu à rentrer dans sa demeure. Il poussa la porte.

~~ Tadaïmaaa ! Maman ? C’est Arane, je suis rentré ! ~~

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Technique Apprises:

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Citation :: Mission Terminée

Sujet: Re: Une Visite Difficile [Mission] 2009-08-22, 08:07

Evaluation

Oui, je sais, y a comme un air de déjà vu avec ce titre... Bon =3

En une phrase : ça se lit d'une traite ! Par l'intermédiaire d'une simple visite à la famille d'Arane, on entre dans un combat qui coule comme du miel, et donc les passes sont rythmés par chaque musique de début de post. Cette mission est absolument à lire avec les chansons, pour ne pas perdre une miette du spectacle qui se joue ici. On pourra peut-être me trouver un peu trop élogieux, mais n'empêche, last of the wilds va effectivement bien avec le combat... Surtout quand le passage calme du milieu apparait quand le courant d'air saisit le doton user, et que la musique reprend juste avant d'entendre le hurlement de l'assomé ^^ J'ai vu le combat dans ma tête, et j'ai vu arane entrer chez lui à la fin, quand on entend plus que le clavecin =3

Bref, bref, je m'égare. Il y a tout de même quelques bémol, des fautes qui auraient pu être évitées, comme par exemple :

Arane Tashira a écrit:: D’autres pouvaient s’en chargeaient

Je pense que ces menues fautes sont passés à la trappe sous le compte de la fatigue. =3

Bilan :
- 10 Points + les trois techniques validées
- Bonus de la mission : 4 Points + 500 Ryos

Voilà =3

Spoiler: