Orochimaru traversait l'océan, accompagné de son fidèle serviteur Kabuto. Oh mon dieu, comment une scène peut-elle oser être d'une picturalité si pauvre ? Le regard perdu dans le vague de l'eau, le bateau semblait fendre doucement les vagues, laissant les marins assister au doux spectacle d'une mer calme...

Pourtant, des cris vinrent briser cette apaisante douceur, des cris de marins qui prévenaient le navire de l'arrivée imminente... de pirates !
A quel code obéissaient-ils? Dans tous les cas, c'était pour eux une grande erreur d'être sorti en mer ce jour là, le temps n'étant en rien clément, et encore plus stupide d'avoir attaqué le bateau d'Orochimaru.

L'un d'entre eux jeta son dévolu (un grappin de fortune) sur le bateau, et suivit de ses compagnons grimpa dans le bateau, jetant un coup d'œil rapide sur l'équipage. Les toisant du regard, il ne pouvait que rire face à une femme, ou plutôt, Orochimaru sous le Henge d'une femme, le genre de folie de transformiste désagréable.
Braillant comme un sauvage, il s'adressa à l'ensemble des passagers du bateau, qui quant à lui ressemblerait surement bientôt à un charnier de chaire brûlée.

"Qui est le capitaine du navire ?! Qu'il vienne ici et choisisse son sort : s'il décide de mourir, ses matelots auront la vie sauve, et pourront s'ils le souhaite rejoindre nos rangs. Autrement, nous vous tuerons tous, à l'exception du capitaine qui sera sauf et pourra rejoindre la côte !"

Orochimaru s'avança et prit la parole avec assurance.

"C'est expéditif, non ? J'aime ce choix que vous laissez aux matelos, c'est brave, plutôt romanesque, assez fin pour s'inscrire dans une sorte de légende... Hein ? Pas mal."

Il marchait vers l'homme qui devait certainement être le chef du groupe.

"Je suis le capitaine du bateau, laissez les autres passagers de ce simple navire de transport, et tuez moi..."

Annonçait avec faiblesse le capitaine du bateau qui venait de sortir du poste de pilotage à l'arrière du bateau.

Tandis que le ciel devenait obscur, Orochimaru arborait un sourire innocent plein de démonie. Il fit un signe au capitaine, assez compréhensible pour que le capitaine retourne s'installer dans sa cabine.

D'un pas lent, il s'avança vers le capitaine adverse qui arborait alors un sabre tout en braillant au serpent blanc déguisé en femme de reculer. Mais cette femme n'était pas de celles qui obéissent, ni de celles qui ne savent se défendre. Tout en marchant lentement, il laissa au capitaine faire le premier pas d'une danse macabre. Il prit le temps d'activer un nouvel Henge pour ne ressembler maintenant qu'à un Blond efflanqué. Dans un geste souple, il le désarma, en frappant le pommeau vers le ciel. La lame fit en l'air un bref vol, qui permit à Orochimaru d'armer un coup de pied changeant la trajectoire de la lame pour lui faire transpercer la cuisse du Pirate. Kabuto, pendant ce temps, utilisa le Shunshin pour apparaitre derrière un duo de pirate et leur assener un double coup de coude.





Cette brève démonstration faite, ils avaient déjà attiré la crainte et le respect de la majeur partie de l'équipage.

"C'est une technique de ninja, de Taijutsu... Mais vous autres ne pouvez pas comprendre l'étendue de ce genre de pouvoir..."

Leur chef au sol, les pirates se résignèrent aussitôt, tel est surement le code des pirates. Il le prirent sur leurs épaules et se dirigeaient vers leurs bateau, quand Orochimaru adressa un regard à Kabuto, qui fit aussitôt disparaitre le ninja qui réapparut derrière les pirates.

"Je suis désolé, mais vous n'irez nulle part..."

Son regard était froid, ses mots coupants comme le Fuuton.

"Que ?!"

Ne parvinrent qu'à dire les ninjas abasourdis par une telle vitesse de déplacement.

"Nous avons besoin de chair, nous avons besoin de sang, nous avons besoin de vos vies...

Servez notre maitre Orochimaru et vous resterez en vie. Autrement, seule la mort vous attendra et étendra son bras lourd sur vos âmes perdues aussitôt que vous avez décidé d'attaquer ce bateau..."

Kabuto avait lancé cette rengaine, le regard vers le ciel, le poing armé vers son coeur comme un piètre acteur, ne laissant aux autres entrevoir qu'un œil empli d'ambition et de vice.

"Nous avons une fierté, un honneur, espèce de..."
Lança un homme qui se précipita, cimeterre à la main, sur Kabuto.

Kabuto fit volte face et, les mains emplies du chakra des medical-nin, coupa la main du pirate qui ne pouvait plus désormais tenir sa cimeterre, son bras en charpie.

"Ton bras n'est pas perdu pour autant, car mon maitre saura vous donner de la force... Vous pourriez être les Pirates d'Oto, et si vos corps sont assez forts, vous pourriez même porter un pouvoir qui vous garantira la suprématie sur les mers... Imaginez... Un pouvoir illimité, une immortalité, vous seriez de véritables démons..."

A ces mots, les pirates semblèrent déjà plus à l'écoute.

"Très bien, voyons déjà combien vous êtes..."

Nombre aléatoire (8,15) :

10

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