Docteur Souken m'entendez-vous? [entrainement]

Sujet: Docteur Souken m'entendez-vous? [entrainement] 2009-08-23, 01:49

Ce matin là, lorsque je me suis réveillé, j'eus une irrépressible envie d'aller m'entrainer avec mon nouveau jouet. Depuis que j'en avais fait l'acquisition, je ne pouvais plus penser à autre chose. Malgré la montagne de travail qui m'avait été confiée en prévision de la future invasion de Taki, il m'était désormais impossible de me défaire de l'emprise que ce pantin de bois avait sur moi. Lorsque je fus complètement extrait de mon excès de torpeur, c'est-à-dire après une bonnes d'étirements en tous genres, je suis allé me chercher à manger dans le frigo, car mon ventre, après une bonne nuit de sommeil, criait famine. Lorsque tous mes petits rituels du matins furent achevés, je pus enfin me laisser complètement succomber à l'appel de ma marionnette. Elle était là, sur les quelques planches de bois qui me servaient en de rares occasions de bureau. Je sentais qu'elle m'appelait, qu'elle avait besoin de moi. Aussi, je décidai de répondre à ses prières en allant la secourir.

Les différents mécanismes qui l'animaient me subjuguaient complètement. Plus je contemplait cette arme, et plus je désirai en créer une. Mais, mes compétences ne touchaient que le domaine de la ferronnerie, et avec le peu de temps qu'il me restait avant l'invasion du village de Taki, je ne pouvais me permettre de perdre mon temps inutilement. C'est donc pour cela que j'ai décidé d'apporter à ce pantin de bois une touche personnelle. Mais avant tout chose, il me fallait connaître parfaitement le fonctionnement des équipements déjà présents un peu partout dans cette marionnette. Et après quelques petits coups de tourne-vis, de marteaux bien placés et de nombreuses échardes retirées de mes pauvres doigts, j'étais enfin parvenu à accéder à une curieuse petite trappe qui dissimulait une sorte de mécanisme dès plus étranges.

Première mauvaise manipulation! *Bling Blang Crac* Une gerbe de senbons vinrent se ficher dans le mur qui était à l'opposé en fracassant sur le chemin une bouteille d'huile. Décidément, cette petite merveille recélait bien des surprises, j'espérais seulement ne pas en être la victime. Après de nombreuses tentatives, et quelques allez-retour pour récupérer et replacer les senbons, je parvins enfin à commencer à comprendre comment fonctionnait l'engin. Une sorte de vérin pneumatique était actionné par une faible pression, ce qui enclenchait toute série de petits appareils, qui eux-même en activaient d'autres pour enfin projeter un certain nombre de senbons. Il m'avait fallu tout de même deux bonnes heures avant de percer le secret de cette machine, mais j'y étais enfin parvenu. Fier de ma toute nouvelle découverte, je me suis ensuite penché sur la création d'un autre appareil qui se baserait sur le même genre de mécanisme. Il était temps pour moi de partir pour l'armurerie du village ; il me semblait évident d'y trouver de quoi réaliser une copie de l'engin.

Dernière édition par Zomeru Souken le 2009-09-11, 12:59, édité 1 fois

Chaque fois que je voulais me rendre à l'armurerie du village, il me fallait emprunter le même chemin. Toujours j'étais contraint à user d'un long et lugubre couloir ; ce dernier était dans un bien triste état, les briques qui semblaient autrefois peintes d'une couleur ocre étaient pour la plus grande partie fissurées et craquelées. Dans ce même couloir, je croisais toujours les mêmes visages, toujours les mêmes regards vaniteux et suffisants. Jamais bonjour, jamais au revoir. Jamais le moindre petit sourire, même bref ou dissimulé, juste de la haine. Vivre dans un village pareil n'avait rien d'agréable, néanmoins il m'assurait une bonne protection et était devenu mon foyer. Tout cela pour en venir à un point, le court trajet qui séparait ma chambre de l'armurerie était dès plus pénibles, il était donc hors de question pour moi de faire d'innombrables allez-retours entre eux. Il semblait doit évident que tout le travail que j'allais accomplir en cette si belle journée se déroulerait à l'armurerie.

Dès que je fus enfin sur place, l'endroit que je chérissais tant était méconnaissable. Je l'avais rangé de fond en comble la veille et pourtant, il y régnait un chaos inexpugnable. Comment étais-je sensé fabrique un nouvel équipement dans un désordre pareil? Il était clair qu'avant de commencer à copier l'appareil, il me faudrait déjà trouver les pièces nécessaires. Et vu leur taille, il m'était tout simplement impossible de les trouver dans l'était actuel des choses. Ni une, ni deux, je me mis au travail. J'étais passé maître dans l'art du rangement et du ménage, et après quelques coups de balais bien placés, et d'innombrables armes rangées et nettoyées, j'étais enfin prêt à pouvoir passer à l'action.

Il me fallut tout de même trente bonnes et longues minutes que pour pouvoir enfin mettre la main sur un simple tournevis, durant lesquelles je dus fouiller méticuleusement chaque tiroir de chaque armoire, puis chaque étagère et chaque bureau avant de me rendre compte que j'en possédais déjà un sur moi. Amusé par cette petite mésaventure, mais aussi assez contrarié par mon excès d'inattention, je me mis gaiment au travail, en commençant par extraire du bras de mon pantin le boitier qui lui permettait de projeter des senbons. Un "CRAC" sourd retentit, et je vis avec stupeur et non sans quelques regrets que je venais de briser une partie de l'avant bras de mon pantin.

Quelques minutes plus tard, et de nombreuses perles de sueur dégoulinant de mon front, je m'évertuais à essayer de recoller les morceaux. J'étais forgeron et pas charpentier que diable! Il n'étais pas dans mes habitudes de faire attention à ne pas briser un morceau de fer en miette. Pot de colle à la main, je tentais tant bien que mal de faire tenir les différentes parties brisées de ma marionnette, en prenant soin de ne pas lui causer encore plus de dégats. Lorsque toutes les parties furent enfin soudées en elles, je pris soin de replacer la pièce que je souhaitais ardemment copier à sa place ; et pour plus de sécurité, je disposais par dessus de nombreux bandages, un peu comme ceux qu'on place sur les blessés pour stopper un saignement. Ce petit pantin pouvait s'estimer heureux d'avoir été l'objet de tant de soin car après tout, il n'était qu'une arme parmi tant d'autre, il n'avait donc rien de quelque chose d'irremplaçable. Mon claver terminé, je suis retourné dans mes appartements pour m'y reposer un peu après tout ce temps gâché.

Obtenu:

Citation :

Tireur de dards

Le bras de la marionnette s’ouvre pour laisser s’échapper un mitraillage de senbons dans la direction de l’adversaire. Il s’agit d’une attaque ciblée, qui ne détient pas les propriétés propres des senbons par rapport à la vitesse.
Pc : 20
Pv : 45

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Coût : au choix …
- 10Pt RPs
- 700Ryos
- 1entraînement ‘Création’ (2posts minimum)

Sujet: Re: Docteur Souken m'entendez-vous? [entrainement] 2010-09-13, 02:45

Citation :: °¤ Evaluation ¤°

>> Les critères à l'obtention de ce jouet ( comme tu le dis si bien xD ) ont été respectés, cependant au niveau du contenu cela aurait pu être davantage approfondi.
Assez bon dans l'ensemble, hâte de voir ton style s'épanouir car il semble encore bien emprisonné dans sa cage la ! Allez bordel lache toi ! >__<

5 points + Objet validé