Posant sa main droite sur le tronc d’un arbre sur son chemin le jeune Kyoren poussait de sa main dans la direction voulu, c’est à dire vers l’avant. Un pas, puis un autre qui surpassa l’autre se dirigeant vers un terrain quelque peu vague. Finalement, une lumière déboucha, éblouissant les yeux du jeune garçon, le jeune Hyuuga, qui malgré son nom de famille ne maitrisait pas encore le pouvoir obtenu par ce clan d’où de nombreux génies provenaient. Le Byakugan, ce dojutsu l’un des rares d’ailleurs, qui permettait à ses possesseurs d’apercevoir tous ce qui se passait sur 350 degrés, laissant un point mort dans leurs dos. Pour cette raisons, la vue des membres étaient quelques peu bases et faibles comparés à une personne normale. Ce n’était pourtant pas le Dojutsu que le jeune homme était donc venu apprendre seul ici. Levant son bras couvert de bandages, le soleil touchait ses pupilles, piquetant quelque peu. Finalement, lorsque sa vue eu été adapté à la concentration de lumière, il aperçu l’endroit recherché. Se trouvant aux trois troncs, ce terrain d’entrainement paisible, le jeune homme espérait pouvoir s’entrainer tranquillement sans avoir à subir les bruits du village. S’avançant calmement, il observait le terrain calmement, sans exécuter aucun mouvement inutile. Le jutsu qu’il allait tenter de maitriser était le Kinobiri, qui allait finalement lui permettre de marcher sur une surface dure et le plus souvent sur un arbre. Pour ce faire, il devait bien entendu se concentrer pour être capable d’exécuter cette technique qui était quand même de bas niveau. La théorie allait donc devenir la pratique. Bien entendu Kyoren se doutait qu’il allait devoir apprendre à contrôler son chakra s’il voulait vraiment être capable de doser cette substance de manière à tenir horizontalement sur une surface verticale. S’il devait atteindre ce niveau de concentration, il devait d’hors et déjà se mettre dans une position difficile qui le forcerait à garder ses sens actifs à tous moments. Marchant droit vers les trois troncs au milieu du terrain, il fixait son but d’un air sérieux.

Posant une main sur le haut du tronc central, il leva la jambe opposé et la posa sur le haut aussi avant de pousser. Son corps se propulsant dans les airs, comme poussée par une catapulte de faible manufacture. Il atterrissait, les deux jambes droites, se tenant debout sur le haut de l’objet de bois qui supportait son poids maintenant. Le jeune Hyuuga comptait utiliser la technique de concentration qu’il avait apprise l’académie lors d’une de ses punitions. En posant une feuille sur son front, il devait concentrer son chakra sur celle-ci de manière a bouger la feuille verte. Malheureusement à l’instant précis, il ne possédait pas cette feuille, et surtout étant paresseux à l’instant, il en comptait pas descendre du tronc pour en chercher une.En imaginé une semblait être la meilleure solution pour l’instant. Un feuille, minuscule, verte telle l’herbe et la forêt qui entourait le village. Verte, légère, comme une matière étrangère au monde humain, à toute la destruction et la douleur qui l’entourait. Un seul et unique lien un seul but, lentement s’étirant vers un but commun. Un seul et unique signe. Les doigts majeur et index du jeune homme se levaient pointant vers le ciel, laissant le reste de ses mains dans une position qui pourrait être qualifié d’enlacée. Inspirer, expirer, c’était la première méthode qui lui avait été apprise lors de son séjour à l’académie ninja. Le chakra était produit à la base par la fusion de l’énergie corporelle d’un corps calme et posé ainsi que l’esprit d’un être capable de se concentrer. Un corps saint et un esprit saint permettaient un meilleur contrôle. C’est en continuant comme cela, qu’après quelques secondes, Kyoren décida de bouger son chakra de manière à mieux le contrôler. C’était un liquide que son corps contrôlait et bougeait à sa guise, chaque canal de chakra lui obéissait donc. La concentration se fit au niveau de front, avec une vitesse constante, lente, mais sûr. Finalement, il poussait, rendant son front collant, du moins il espérait. Il devait imaginer, de la colle sûrement, ou une substance visqueuse, quelque chose qui restait collé presque tous le temps une fois touchée. Pour se faire, une meilleure technique était demandée, du moins au niveau de la pratique. Soupirant quelque peu ses jambes se pliaient, laissant son corps se cambrer, comme un loup assit sur son popotin. Se laissant aller vers l’avant, il atterrissait dans un bruit produit par son poids. Enlevant ses sandales bleues en plastique, il regardait le bas de ses pieds. La concentration était facile seule, sûrement qu’un tir groupé entre maîtrise et pratique marcherait bien mieux. Levant son pouce droit, il croquait sa peau avec adresse avant de laisser le membre dessiner le signe du village qui était sur son bandeau frontal sur le plat de ses pieds. Ayant finit sa besogne, il sentait maintenant à tout moment ce liquide rouge coller à la plante de ses pieds.