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 Les psy sont tous des cons [RP Solo]

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Kuro
Rokudaïme Raïu
Kuro

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Date d'inscription : 25/07/2008

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MessageSujet: Les psy sont tous des cons [RP Solo]   Les psy sont tous des cons [RP Solo] Empty2009-05-14, 17:22

Spoiler:
Les psy sont tous des cons.

C’est ce qu’avait toujours pensé Kuro et ce qu’il penserait sans doute à jamais puisque il ne refouterait jamais les pieds là dedans. Déjà, on l’avait obligé à y aller pour lui faire faire un bilan psychologique complet pour son dossier, il n’y serait jamais allé de lui-même de toute manière. Ce n’était pas comme si ça les intéressait vraiment de savoir si il avait des troubles psychologiques ou si il avait peur du noir ou faisait une fixation sur sa mère. Il était presque sur même que personne ne lierait ce foutut rapport et qu’en fait, c’était juste pour le faire chier. Si il tenait la personne qui avait eut la brillante idée de lui faire cet ultimatum – à savoir soit t’y va et on en parle plus, soit t’es démis de tes fonctions et jeté en tôle où tu passeras quand même chez le psy -, il lui ferait profondément regretter ce geste.
(Ayons une courte pensée pour Takeo Kikuta, celui qui avait eut cette sublime idée et qui se marrait bien dans sa tour rien qu’en imaginant la situation dans laquelle était son subalterne adoré…)

~*~


14h00.
L’heure à laquelle avait lieu la consultation avec le psychologue s’occupant des dossiers psychologiques des shinobi de Kumo. C’était un homme que l’on pouvait dire mentalement blindé. Il avait vu tellement d’énergumène défiler dans son bureau que plus rien ne semblait l’étonner, et il connaissait le monde ninja presque aussi bien que si il en était un lui même. Il le fallait lorsque l’on était le psychologue le plus connu d’un village où les trois quart de la population faisait partie de cette caste – qui lui rapportait un bon gagne pain d’ailleurs, les subventions étaient très intéressante et les cas toujours impressionnant (les sociologues étaient également très utiles aux psy, mais on ne le dira jamais à haute voix, question de fierté de psy).

Son cabinet était parfaitement bien situé, en plein centre ville, non loin du temple du Raïkage, parfait pour les consultations. Son bureau quand à lui était simple mais spacieux et lumineux aux teintes acacia. La porte était pile en face du large bureau en acajou, et à droite de celui-ci se trouvait le sacro saint divan de psychanalyse que possédait tout bon psychologue de ce nom. Il était aisé de comprendre où on se trouvait une fois la porte passée, et c’était si avant on avait loupé le panneau « Cabinet du Docteur Treud », la secrétaire du cabinet et la salle d’attente.

Il y avait un certain nombre de catégorie dans lesquelles il s’amusait à placer ses patients pour passer le temps entre deux consultations – et qu’il reprenait dans son livre en 5 tomes « Traumatismes, Etre Shinobi jusqu’au bout du Kunaï » (et qui est devenu le livre de référence de toute une communauté de psychologue travaillant dans le milieu).
La catégorie la plus courante était celle des ‘traumatisé de l’enfance’ : des orphelins rescapés d’un massacre sanglant et flamboyant qui avaient finis par haïr le – voir les - responsable de tous leurs maux et ne parlaient que de vengeance à tout bout de champ.
Les inconscients :
Ceux qui c’étaient retrouvés là par hasard et avaient cru que être ninja c’était trop cool et super hipe, et qui finalement se retrouvaient avec des traumatismes à ne plus savoir qu’en faire, et qui se vouaient- en désespoir de cause - corps et âme à un métier où ils risquaient leurs peaux à chaque coin de rue pour protéger leur village.
Dans cette dernière catégorie on pouvaient également regrouper les petits jeunes issus des clans shinobi qui reprenaient fièrement le flambeau de leurs patriarches en le haïssant cordialement au passage – la dernière partie étant en option. C’était les suiveurs ou encore les fiers – fiers de leurs clan/don/famille/village (rayé la mentions inutiles).
Et il restait encore beaucoup d’autres catégories : les ‘j’ai tout perdu’ – ceux qui avaient perdus des êtres chers et leur avaient promis monts et merveilles auquel les pauvres petits se raccrochaient comme des moules à leurs rochers - ; les désespérés – qui n’avaient plus rien à perdre…les plus dangereux bien souvent - ; les psychopathes purs qui prenaient vraiment du plaisir dans la mort des autres – dont on rajoutait souvent les adjectifs de sadiques/névrosé/psychotique ou autres joyeusetés.

C’était d’ailleurs surtout sur ce cas que notre Docteur Treud, psychologue clinicien nin-spécialiste, 45 ans, marié avec deux enfants, allait se pencher avec son prochain patient d’après le peu d’information qu’il avait sur lui. Le dossier qu’on lui avait remit et où était compilé les informations de tout genre étaient on ne peut plus…mince.
La plupart des informations identitaires étaient remplit de jolies X et le reste était on ne peut plus vague. Il n’y avait qu’un nom et un âge approximatif avec la photo d’un jeune emo et des informations anatomiques peu utile – sauf si le garçon faisait un complexe sur sa taille. Pas de famille. Pas d’histoire. Le néant absolu.
En bref, le patient serait donc un pigmé gothique sortie tout droit du néant intersidéral qui avait l’air aussi agréable à vivre que sa belle mère et son adolescent de fils.

La séance allait être intéressante. Ou pas.
Le Docteur Treud, assit dans son confortable fauteuil en cuir noir – avec roulette – attendait le patient Kuro en s’occupant en relisant le dossier du dit patient. De temps en temps, le psychologue regardait son horloge analogique – les tic-tac incessant agaçaient beaucoup les shinobi avait il remarqué – en soupirant intérieurement tout en gardant son calme. Beaucoup de ses patients assignés arrivaient en retard en espérant que cela ferait passer la consultation plus vite. Lui il s’en fichait, il était payé à l’heure, qu’elle soit occupé ou non, et il devait dans tous les cas rester une heure et demi pleine avec chaque patient.

Il avait l’habitude.
Il sortit son calepin de consultation et commença à griffonner dessus avec son stylo bic noir. Il n’avait jamais été très doué dans le dessin lorsqu’il était jeune, mais depuis ses études, il avait pas mal progressé : c’est fou ce que des heures d’ennuis à écouter des professeurs endormant pouvait être utile pour d’autre chose – dessiner par exemple. Et même aujourd’hui ça servait à passer le temps lorsqu’un patient arrivait en retard – ou lorsqu’ils étaient ennuyant…

15H05.
On toqua à la porte. Le psychologue sursauta malgré lui en raturant d’un trait épais le visage qu’il avait le plus réussit. Il soupira devant son dessin gâché puis avec l’air le plus aimable possible il lança un fort « entrez ! » en rangeant d’une main habitué les nombreuses feuilles encombrées de dessins divers qui s’étaient éparpillées malgré lui sur son bureau.

« Excusez moi, Treud-sama, mais votre…hum…patient viens d’arriver…je crois… »

Le susnommé Treud-sama, releva la tête vers son assistant avec une mine interrogative. Shun Seichi, ninja de garde le lundi et vendredi devant sa porte au cas où – les cas que vous préfériez ne jamais connaître et qui c’étaient jetés sur leur thérapeute sous un coup de folie…- n’était pas habitué à ce genre de phrase sibylline, il était plutôt respectueux et sûr de lui, tout ce qui ne se reflétait pas dans la dernière phrase qu’il avait prononcé. Treud, Sigmund de son prénom, avait l’habitude de décortiquer chaque petit changement de comportement chez son entourage. Une habitude particulièrement agaçante pour le dit entourage mais difficile à réprimé lorsque cela faisait toute notre célébrité.

Et puis il comprit le…problème lorsqu’il vit le patient en question.
Un chien. Un espèce de gros chien noir qui c’était planté devant la porte et regardait dans sa direction le faciès incroyablement expressif pour un canidé. Ça ressemblait à de l’agacement…ou bien de la rage…ou les deux. Expressif mais pas très clair. Il n’était pas un thérapeute pour chien après tout…

Gêné, le psychologue se releva avec dignité de son siège, en s’adressant à Shun.

« Laissez le rentrer. » Il s’adressa à Kuro – car ça ne pouvait être que lui – « Auriez vous l’obligeance de…prendre votre forme humaine, s'il vous plait ? »

Il sentait que la séance allait être longue.
Il regarda une nouvelle fois son patient.
Très longue même.
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http://www.sanctuary-no-teki.com/dossiers-de-kumo-f172/dossier-c
 

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