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 Passage au Rang 3, combat à mort.

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Zolf J.Kimbly
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Zolf J.Kimbly

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MessageSujet: Passage au Rang 3, combat à mort.   Passage au Rang 3, combat à mort. Empty2009-06-18, 12:58

Cette journée allait être ancrée dans ma mémoire, cette journée allait surement être l’une des plus importante de ma vie et elle allait peut être aussi être ma dernière journée. Car en ce jour tamisé par d’épais nuages gris, j’allais tourner une page de mon existence, j’allais passer l’une des étapes les plus importante de ma vie de ninja, j’allais passer l’épreuve qui déterminerait si j’étais apte ou pas à passer de rang. Si celle-ci serait un succès, j’aurais alors l’honneur d’être promu au troisième rang mais, si celle-ci se solderait par un échec, je ne pourrais payer que par ma vie. Même si j’étais confiant en mes capacités, je savais que le niveau des Hommes de ce pays était bien plus supérieur à celui des personnes que j’avais combattu auparavant. Ces ninjas sortaient de l’ordinaire, ils n’avaient rien avoir avec ces piètres soldats ou chasseurs de primes, ils étaient de véritables machines de guerre. J’avais pu voir à maintes reprises de quoi ils étaient capables, ils pouvaient parfois être décevants, comme mes anciens adversaires, parfois digne de moi, ou parfois effrayant, comme Orochimaru. Et, maintenant que je m’étais fait une réputation dans ce pays, je ne pouvais que m’attendre à faire face à un redoutable adversaire et pour une fois dans ma vie, je craignais cette rencontre car, je pouvais aussi bien tomber sur quelqu’un de mon niveau que sur quelqu’un de terriblement fort. J’espérais ne pas avoir à faire avec quelqu’un comme le Serpent. Mais, après avoir bu un peu du thé que je m’étais préparé, mes craintes s’envolèrent. Après tout, je n’étais pas un débutant. Et loin de là ! Si j’avais survécu à toutes ces guerres, ce n’était pas grâce à de la chance, il fallait l’avouer, même si le fait de m’auto-gratifier me déplaisait, j’étais quelqu’un de redoutable voir même de dangereux. Il fallait que je fasse honneur à mon titre de démon, non ?

Et après avoir achevé cette petite introspection qui m’avait valu un bon quart de ma matinée, je me décidai enfin à sortir de mon trou, le ventre vide. Je n’avais pas réussi à manger quoique ce soit, j’avais été bien trop préoccupé par ce combat et, maintenant que j’avais retrouvé mes esprits, mon estomac ne tarda pour me rappeler que j’avais failli à ma tâche quotidienne et sans plus attendre, je me dirigeai vers une petite bourgade dans laquelle, je pris une dizaine de minute pour savourer un copieux petit déjeuner. Et une fois que j’eus mangé à ma faim, je repris ma route en direction de l’antre est, lieu où j’allais devoir me battre contre un ninja de Rang 3 qui n’allait surement pas me livrer sa place sur un plateau d’argent. Car, même si cela pouvait paraître hors du commun, mon épreuve était d’affronté un Jounin du village qui si mourait serait remplacé par moi ou si abandonnait me donnerait sa place avant de payer sa défaite de sa vie. C’était bien la première que je voyais une telle épreuve mais cela ne me dérangea pas du moins car je partis aussi de cette façon de voir les choses. Les forts n'occupent que très peu de places et la seule façon de les rejoindre est d’en déloger un. Et c’était ce que j’allais faire. Il n’y avait pas d’autre moyen pour passer au Rang 3, il me fallait récupérer la place de mon adversaire qui sans doute n’était pas prêt à me laisser. J’en aurais fait de même. Mais comme en ce jour j’avais la place de celui prêt à passer l’épreuve, je n’avais aucune pitié pour ce ninja à qui je n’allais pas faire le moindre cadeau. La pitié n’avait jamais eu sa place dans ma vie et dans ce pays, elle n’avait pas sa place non plus. Les faibles se font écraser par les forts, ici, il n’y avait pas d’autres philosophie de la vie.

Nous y voilà enfin…

Maintenant, après une vingtaine de minutes de marche à travers les forêts du pays du riz, je me trouvais en haut des escaliers de la cachette nord. Il n’y avait personne à l’extérieur et, sans doute, il ne devait pas avoir grand monde non plus à l’intérieur. Après tout, même si un tel combat pouvait attirer quelques uns, il semblait qu’il serait un peu plus convivial. A part moi, mon adversaire et l’examinateur, je ne voyais pas qui il pouvait avoir d’autre. Surement pas des spectateurs, les ninjas d’Oto formaient un cercle bien trop restreints et protégés. Et après m’être certifié que ce combat ne tournerait pas au spectacle, je descendis les marches de l’antre. Je m’enfonçai dans un couloir sombre jusqu’à apercevoir au loin la lueur d’une pièce éclairée. Et lorsque je me trouvai face à cette porte grande ouverte, je vis à l’intérieur une pièce qui m’était totalement inconnue. Enfin, si on pouvait qualifier cet endroit de pièce. Car, face à moi, se trouvait d’autres escaliers qui montaient jusqu’à l’extérieur et, au bout de celui-ci, je pus apercevoir le ciel. Une fois que j’eus gravi les marches, je me retrouvai dans une sorte d’arène qui devait faire une trentaine de mètres de diamètre. Un lieu bien insolite mais cela ne m’étonna pas. Après tout, j’avais marché pendant tellement de temps qu’il ‘était tout à fait normal que je débouche sur un lieu comme celui-ci. Après la forêt dans laquelle se trouvait l’entrée de l’antre, il y avait une immense clairière où je n’avais jamais mis les pieds mais de là à penser qu’il y avait une arène comme celle-ci ! Enfin… Maintenant que j’étais là, l’heure n’était plus à se stupéfier devant un tel panorama. En haut d’une sorte de gradin, je pus voir un homme qui ne pouvait être personne d’autre que l’examinateur. Et, derrière lui, il y avait quelqu’un d’autre. Etait-ce celui que j’allais affronter ?
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MessageSujet: Re: Passage au Rang 3, combat à mort.   Passage au Rang 3, combat à mort. Empty2009-06-19, 01:47




Le paysage peut être déroutant, n’est ce pas ?

Dans cet antre aux résonnances démoniaques et aux ombres plus que douteuses, une voix simple et confiante s’élevait d’outre-tombe comme pour réveiller les morts et faire appel à leurs puissances. Un Spectre ? Un provocateur ? Difficile à déterminer, en particulier lorsque l’on connaît l’atmosphère qui englobe l’univers du Pays des Rizières. On aurait d’ailleurs du mal à croire qu’un si charmant pays couvre dans ses entrailles un Mal que le Diable en personne n’aurait osé mettre au Monde. Et encore, ce n’était que le début. Après des années de recherches et de fouilles, de conquête et de prise de force, de jeu politique et de détournement en tout genre, dans quel trafic mystérieux et glauque les dirigeants du Village Caché du Son n’avaient-ils pas volontairement trempés, afin de tester l’adversité afin de mieux la manipuler ? Il faut se laisser penser que le Danger est en fin de compte là où on s’y attend le moins… dans son dos, le plus souvent.

S’extirpant de l’ombre dont il venait de tirer profit pour faire son entrée, bien que n’ayant pas visé l’aspect psychologique ou théâtrale de la chose, le binoclard aux cheveux gris faisait maintenant surface, se séparant volontairement de sa zone ombragée qui jusque là lui avait fourni un espace de fraîcheur et de tranquillité. Mais il était grossier de faire attendre un invité, surtout lorsque ce dernier avait lancé une demande des plus particulières et des plus osées, par la même occasion. Qu’un simple Shinobi de Rang 2 fasse une requête d’évaluation pour passer au niveau au dessus, voila que l’on trouvait certains cas à Oto No Kuni de personnages ayant des trippes. Jusque là, seul le Maître Reptilien des lieux avait ce genre de pouvoir, circulant dans les rangs, examinant l’état de ses troupes et les sujets qu’il considérait comme les plus importants ou les plus intéressants. Dès lors, il décidait alors seul de ceux à qui il donnerait une chance de trouver une raison à leur existence ; les autres resteraient de simples pions ne méritant pas la valeur de Ninjas, mais qui sauraient toujours être utiles sur l’Échiquier de la Vie. Après tout, si Orochimaru-Sama était le Roi, et que son fidèle Bras-Droit était la Reine, il restait encore le besoin d’avoir quelques pions, cavaliers et tours pour déclencher une bonne guerre. Car guerre il y aurait bien ; tout cela n’était plus qu’une question de temps… .
Ayant ainsi entamé la conversation, celui qui se faisait connaître comme le Larbin préféré du Seigneur Sombre prenait place sur cette scène d’acte, au centre de cette pièce de théâtre, afin d’incarner son rôle d’adversaire et d’arbitre. Portant sur le personnage qui avait fait son entrée quelques secondes plus tôt un regard des plus investigateurs, son esprit ne cessait de s’émoustiller à l’idée de tenter le combat et de voir jusqu’où certains hommes étaient prêts à aller pour accéder au plus haut degré de méchanceté. De plus, le visage de cette personne ne lui était pas du tout inconnu. Ayant déjà fait preuve de quelque talent qu’il avait retenu jusqu’à caché, il s’était fait malgré tout un début de réputation qui n’était pas des plus désagréables aux yeux du Second du Son. Grâce à sa malice et à ses talents d’espions et d’infiltré, notre jeune ami à la chevelure assez longue et fouettant l’air avait déjà pu rassembler bien des informations depuis qu’il avait reçu cette note demandant un examen de passage pour un niveau supérieur. Non pas que le Seigneur du Pays des Rizières était occupé – bien que ce soit vraiment le cas – c’était encore et toujours cette audace que de défier l’ordre naturel des choses qui avait tout changé et avait attiré l’intérêt de Kabuto. Ayant fait traîné les procédures et n’ayant pas particulièrement cherché pour un homme souhaitant perdre son temps avec un Rang 2, il s’était lui-même fourni en détails et informations concernant le Ninja qu’il allait affronter en cette douce matinée. Capable de créer des bombes de par la présence de sceaux sur certains de ses membres, voila une chose qui avait attirée l’excitation de notre scientifique fou, marchant sans relâche sur les traces de son Maître et Professeur. Un don nouveau et intéressant ? Voila un sujet qu’il alignerait volontiers sur sa table d’opération afin de l’ouvrir et de l’examiner. Après tout, il y trouverait bien certains aspects qui agrandiraient sa culture et son désir de pousser ses recherches.

Toisant donc le bonhomme qui venait de poser pied dans cette arène et, qui sait, dans sa propre tombe, il prenait une pause détendue, une main allant se mettre sur sa hanche droite et le faisant se pencher légèrement sur le côté, pendant que l’autre main allait titiller ces lunettes rondes qui ornaient son visage d’une façon assez savante et qui avaient la fâcheuse tendance à cacher ses yeux emplis de vice et de frissons. Allez, voyons voir ce que cache Oto dans son ventre, et à quels petits démons elle donne naissance afin que nous les manipulions à noter guise. Un sourire entre la provocation et la pleine satisfaction, la lumière qui venait éclairer les lieux cachait en partie son visage et se reflétait dans ses lunettes tandis que cette même voix revenait à l’assaut, afin d’encourager la prise d’actions, et ce de façon rapide.

Hé bien ! Tu voulais montrer ton niveau, non ? Montres moi donc ce que tu as dans le ventre … .


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Zolf J.Kimbly
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MessageSujet: Re: Passage au Rang 3, combat à mort.   Passage au Rang 3, combat à mort. Empty2009-06-22, 11:14

Lorsque venue de nulle part, une voix qui ne m’était pas étrangère s’éleva dans les airs, comme le chant d’un glas, je réalisai qui serait mon adversaire. Cette intonation à la fois froide et pleine de malices n’était pas celle d’un bâtard ninja qu’on qualifiait aussi de pion mais celle d’un des ninjas les plus terrifiants après le maître Orochimaru, son fidèle bras droit et dévoué larbin, Kabuto. Il m’était arrivé de le rencontrer lorsqu’au début de ma carrière, j’avais été à la recherche d’une mission mais à l’époque, je n’avais vu qu’en lui qu’un minable bureaucrate parmi tant d’autres qui cachait sa frustration derrière ses ridicules lunettes rondes mais, avec le temps, la réputation de ce soit disant bureaucrate m’avait permis de comprendre qu’il n’avait rien d’ordinaire. Ce médecin fou était le bras droit du seigneur des rizières, il était loin d’être celui que j’avais imaginé, il était vraiment dangereux… Mais, malgré la crainte qui naquit en moi, j’affichai la même expression, celle d’un monstre assoiffé de sang, lorsque je me retournai en direction des escaliers desquels j’avais émergé plutôt pour voir arriver mon adversaire. Des ténèbres de la pente sortit le chouchou du Serpent, vêtu de ses habits quotidiens et ayant toujours sur son nez ces lunettes au style dépassé. Et, lorsque je fus certifié que cet homme était bien Kabuto, ma crainte s’envola, balayé par une bourrasque d’excitation. Pourquoi ? Et bien, maintenant que je me trouvais face à mon adversaire, les craintes préliminaires avaient laissé leur place à la grande joie d’enfin savoir que celui que j’allais affronter était à ma hauteur. Enfin, je savais pertinemment qu’il avait quand même une légère avance sur moi mais, cela ne fut pas un souci car je comptais ramener avec mon futur rang quelques blessures de guerre en guise de trophées. Et je ne m’inquiétais pas sur ce point là car, ce fut la certitude de savoir que je n’allais pas ressortir ici en un seul morceau qui m’aida à faire face à celui qui dans quelques instants serait soit ma victime, soit mon bourreau. Lorsque Kabuto prit place, à quelques mètres de moi, les yeux masqués par les reflets de ses verres et affichant un large sourire, je ne pus que lui renvoyer la balle en affichant à mon tour le même sourire à la fois plein d’insolence et de joie. Avec grâce, je retirai mon chapeau blanc et l’envoyai plus loin, sur un tapis d’herbe. Petit frère de la victime de cette fou furieuse que j’avais croisé quelques temps plus tôt, l’attention que je lui portais était grande était donné qu’il ne me restait plus que lui. Il n’était pas question de l’abîmer, il m’était bien trop ardu d’en trouver dans ce pays ! Et une fois que je fus prêt, je lançai un ultime regard à mon adversaire, juste pour le prévenir qu’il n’avait pas à faire avec un des pions du maître. Et lorsqu’il m’adressa cette parole, ce serait ma réponse qui clôturait nos présentations.

Et bien j’imagine que si tu arrives à me battre, tu te feras une joie de me disséquer, non ?... Mais, pour ça, il faudrait que tu en finisses d’abord avec moi…
finis-je.

Je savais bien qu’user de tels propos face à ce ninja ne ferait qu’accentuer son envie de me massacrer et c’était que j’attendais de lui car si d’aventure il lui arriverait de se retenir, il ne ferait que m’offenser. Durant toute mon existence, je n’avais jamais essuyé une seule défaite, j’avais toujours été triomphant de mes adversaires et, si en ce jour cet individu devrait faire preuve d’une quelconque retenue lors de cette bataille, il n’y aurait pas pire offense. Même si je n’étais qu’un être fourbe sans aucune droiture, j’avais tout de même mon honneur. Assassiner une personne sans qu’elle ne s’en rende compte ne me gêner pas, tuer plus faible que moi non plus mais, même si tout se tournait vers l’hypothèse que j’étais un être sans honneur et sans principes, je ne pouvais supporter d’être face à un adversaire obligé de ne pas se déployer totalement de peur de me tuer. Cela serait un affront trop grand pour moi, homme qui depuis toujours n’avait cessé d’enchaîner de cuisantes victoires qui avaient bâti tout le long de ma vie ma réputation de démon indétrônable. Je m’étais fait à ce titre et je ne tenais surtout pas à le perdre. Et, même si c’était ce binoclard qui remporterait la bataille, je comptais bien lui en faire quand même voir de toutes les couleurs. La défaite n’est pas une mauvaise chose quand après la bataille, l’adversaire ne s’en tire pas en un seul morceau. Par le passé, énormément d’Hommes étaient devenus des héros par leurs défaites et cette loi s’appliquait à tout le monde, même aux fourbes dans mon genre. Par la suite, je réajustai comme il le fallait mes gants de cuir blanc avant de commencer le combat. Tout était prêt maintenant, c’était là que tout allait se jouer.

Allons-y alors.

Pendant que je ne lâchai pas du regard cet homme aux chétives allures, mes mains s’étaient occupaient d’aller chercher dans ma sacoche recouverte par mon manteau une des mes précieuses aiguilles. Cela faisait bien longtemps que je ne les avais pas sortis, depuis ma rencontre avec ce barbare. Elles avaient dû s’ennuyer pendant tout ce temps où enfermées dans ce petit sac, elles avaient patiemment attendu l’arrivée d’un jour comme celui où elles s’enfonceraient dans la chair d’un adversaire pour ensuite exploser. Et c’était maintenant qu’elle allait pouvoir enfin libérer cette frustration d’avoir été oubliée au fond de cette pochette pendant si longtemps. Une fois qu’elle fut bien en évidence, avec autant de facilité que d’habitude, grâce à mon pouvoir, je transformai cette innocente aiguille juste bonne à jouer le rôle d’un cure dent en une petite bombe prête à exploser. Et sans plus attendre, j’envoyai l’aiguille en direction de mon adversaire. Il ne restait plus que moins d’une seconde avant qu’elle n’atteigne sa cible, elle allait bientôt s’enfoncer la chair tendre de ce toubib pour ensuite éclater.



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MessageSujet: Re: Passage au Rang 3, combat à mort.   Passage au Rang 3, combat à mort. Empty2009-06-23, 02:20



Voila qui semblait être une bonne introduction à l’épreuve de force qui allait suivre. Ayant déjà eu l’audace de demander une sorte d’examen de passage, mais qui ne s’achèverait certainement pas là selon les idées machiavéliques et vicieuses de notre Serpent à Lunettes, il était maintenant doté d’un répondant qui n’était pas si mauvais. Relevant le défi malgré l’apparition du Serviteur d’Orochimaru, il ne présentait pas de signes d’inquiétude ou de peur. Il paraissait même impatient. Voulait-on avoir une petite démonstration de la Cour des Grands ? Ce genre de convoitise, d’avarice … hantait-elle tous les Shinobis souhaitant aller plus haut ? Tant mieux … ce genre de graine est de celles qui ne cessent de grandir, créant de multiples fleurs aux caractéristiques différentes : la cruauté, la malice, l’avidité, l’orgueil… . Autant de Fleurs du Mal qui ne cessent de pousser et qui souhaitent être admirées et exploitées. C’était ces fleurs que son Maître cultivait dans son Jardin, dans son Village Caché, où il engrangeait les informations et le pollen de ce Mal qu’il pouvait par la suite utiliser au maximum. En utilisant ces personnages qui germaient dans ce Monde maudit, il pouvait alors découvrir de nouveaux talents et pouvoirs, qui pouvaient par la suite être multipliés par ces sentiments de fierté et d’égoïsme. Être son assistant était un moyen comme un autre de pouvoir apprendre à ses côtés et de poursuivre dans ses recherches personnelles. Après tout, où était la place d’un assistant, si ce n’est auprès de son patron ? Et profitant de ces cours et laissant germer en lui les fleurs viscérales de l’Avarice et de la Gourmandise, Kabuto se contentait de réajuster ses lunettes pour apprécier la vue sur le spectacle, admirant le rôle de chaque acteur et la destinée tragique de chaque pion dans un gloussement de satisfaction.

Lorsque ce jeune homme était venu à lui, il s’attendait à quelqu’un de prétentieux et de fier. Et en ces points, il n’avait pas tout à fait tord. D’ailleurs, lorsque son adversaire eut fini de l’interpeler, notre ami aux intentions maléfiques ne répondit en rien et ne changea pas de mine. Il avait déjà dit ce qu’il avait à dire, et attendait maintenant de l’action afin de pouvoir tester ce nouveau phénomène humain. Serait-il à la hauteur de ses attentes ? De toute façon, ce jeune garçon l’avait bien dit : s’il ne lui plaisait pas, il le tuerait et pourrait alors examiner son corps – s’il parvenait à faire des efforts intéressants, pourquoi ne pas laisser un sujet expérimental en vie un peu plus longtemps afin de voir si ses capacités s’amélioreraient. Lorsqu’il mourrait, car il le ferait bien d’une façon ou d’une autre, l’excitation que procurerait son autopsie n’en serait que plus délectable. Il commencerait d’abord par utiliser les grandes techniques basiques de la chirurgie : en ouvrant le torse. Après tout, si quelque chose d’anormal devait y figurer, il le trouverait rapidement. Par la suite, une analyse de sang et un examen des sceaux qu’il portait afin de commencer à percer le mystère d’une journée. Enfin, il finirait par ouvrir le cadavre sous toutes ses coutures sans regard pour le respect d’un mort, et recoudrait tout cela pour l’inclure à sa collection de macchabées. N’est ce pas là un bon planning ? Et pensant à ces petits plaisirs qu’il s’accordait à chaque travail personnel, il s’en léchait les lèvres à l’avance, ne pouvant plus supporter l’attente d’examiner ce nouveau cas. Il faudrait d’ailleurs lui attribuer un numéro ; ne restait plus qu’à voir s’il méritait de l’attention, ou ressortirait par la porte de derrière, avec les ordures ménagères… .
Continuant à déblatérer sans vraiment se mettre en route, notre analyste et médecin commençait à se poser des questions quant aux capacités de son adversaire à pouvoir tuer par la parole et l’ennui. Mais visiblement, le personnage qui venait de mettre en retrait son couvre-chef (drôle de geste, d’ailleurs) semblait prêt à passer aux choses sérieuses – et le premier cure-dent du combat sifflait dans les airs. Un simple bâtonnet pour faire face ? A quoi jouait-il ? Avait-il tellement confiance qu’il en oubliait les spécialités de son adversaire ? Kabuto était un professionnel de l’espionnage et de l’infiltration ; avoir des informations sur ses adversaires était son métier, sa façon de vivre. Rien pour lui n’était un mystère, ne lui restait plus qu’à utiliser ses infos pour mieux vaincre son adversaire. Et dans le cas présent, le fait que son ennemi soit un maniaque de la transformation explosive n’était pas quelque chose de drôle. Autant éviter tout contact étranger qui soit trop agressif pour la peau, on ne sait jamais. Conservant son sourire et sortir son paquet de cartes à couleur orangée, il tira trois cartes il les coinça entre son pouce et son index. Pliant les cartes, celles-ci sous la pression partirent contre le vent, plates comme des pièces de monnaie et allèrent s’empaler sur l’objet pointu qui le prenait pour cible. Faisant contrepoids sur la pointe de l’objet, ce dernier perdit de son équilibre dans sa trajectoire et s’alourdit, pointant vers le sol et tombant lourdement sur le sol, restant à deux bons mètres de sa cible. Son éternel rictus sur les lèvres, il était temps de s’amuser un peu plus.

Si c’est vraiment tout, je pense que ta place n’est pas auprès de Maître Orochimaru … . Il faut parfois savoir garder sa place et laisser faire les autres… .

R
ehaussant ses lunettes rondes comme à son habitude, un léger flash lumineux contre le verre cachait pendant un très court instant le regard malicieux et vicelard qui se cachait derrière. Pour l’instant, rien de bien inquiétant. Mais il allait falloir le tester sous tous les angles. Envoyer un simple senbon était certainement une technique pour tester la réactivité de son adversaire. On veut jouer à la souris ? Mauvaise idée face à quelqu’un qui a marché dans les ombres pour manger à mains nues l’Obscurité en personne.
Marchant à pas lents et réguliers dans la direction du saboteur, le Juunin Spécial au service du Seigneur du Pays des Rizières laissait son poing être englobé par un flux de chakra constant et stable. Tendant ses doigts, il présentait face à lui sa main comme s’il s’agissait du plus tranchant des sabres.

Maintenant … vois un peu comment on joue dans la Cour des Grands …
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Zolf J.Kimbly
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MessageSujet: Re: Passage au Rang 3, combat à mort.   Passage au Rang 3, combat à mort. Empty2009-06-23, 09:12

La sentence allait tomber, le senbon allait bientôt toucher sa cible. Ce Kabuto, bras droit du Serpent, était un des ninjas les plus redoutables du pays du riz mais, serait-il capable de résister à mes bombes ? Sa chair tendre se sentait-elle prête à encaisser les violentes explosions qui lui causeraient brûlures et plaies ? Sans doute, puisqu’il ne réagit pas lorsque d’un geste sec, j’envoyai l’arme dans sa direction. Fendant les airs silencieusement et à grande vitesse, l’aiguille fut malheureusement détournée de sa trajectoire par une simplette carte qui l’envoya s’étaler sur le sol. Le tour que venait de jouer Kabuto fut des plus surprenants mais surement pas des plus déroutants. Je n’avais en effet pas prévu qu’il contrerait mon arme d’une manière aussi extravagante et simple mais, je n’allais surement pas m’arrêter à là. Je n’avais pas prévu de faire exploser ma bombe habituellement, j’avais préféré opter pour le fait de la laisser s’enfoncer dans la chair de mon ennemie avant que des mes mains, je ne l’active. L’aiguille ne fut donc que détournée et elle alla se reposer par terre, comme un simple morceau de métal pour le moment. Elle attendrait le moment propice où m’adversaire pour goûter de ses flammes. Et en parlant de mon ennemi, qui sans doute devait en connaître suffisamment sur moi, était en avantage en plus de son talent. Qu’avais-je pour moi durant cette bataille à part mes propres capacités ? Rien d’autres, il fallait l’avouer, sur ce coup là, mon désavantage était voulu. Il semblait bien que par ce combat, je devais plutôt voir une sorte d’exercice de survie mais, survivre n’était surement pas mon objectif en ce moment car tout ce qui m’intéressait, c’était de tuer. Survivre était la notion des faibles. Dans une bataille, survivre ne voulait dire gagner mais simplement restant en vie même en tant que perdant. Et moi, la défaite me dégoutait trop pour que je ne m’abaisse au simple fait de rester en vie face à ce médecin fou. Derrière ses lunettes, ses yeux de meurtriers exhibaient son envie de m’ouvrir et bien que ce qui m’arriverait après ma mort ne m’intéresse guère, je n’avais pas envie de terminer sous le scalpel de ce Kabuto.

Et lorsque le silence fut brisé par cette remarque des plus désobligeantes, je m’abstins de lui répondre. J’aurais bien souhaité lui faire un commentaire sur les liens bien trop porches qu’il avait avec notre Maître mais, il était quand même préférable de ne pas transformer en haine la rivalité que ce combat avait crée entre nous. Même si à l’origine ce combat devait être à mort, je doutais fort qu’à la fin de celui-ci, un de nous deux sorte de cette arène entre quatre planches. Et puis, nous représentions tous un deux un trop grand intérêt pour le Serpent qui n’apprécierait surement pas d’apprendre que nous serions entretués. Même si mes attaques avaient pour but de tuer, je savais pertinemment qu’il serait capable de les contre voir même de s’en remettre. Après tout, n’était-il pas le médecin le plus doué de tout le pays ? Un bras en moins ne lui présenterait aucun soucis, il n’aurait qu’à farfouiller parmi ses cobaye pour se dégoter un membre tout neuf. Au même moment où je me mis à songer à ses membres, je le vis les recouvrir de son chakra qui forma bientôt des sortes de gants. Même si sur le coup cela me fascina, je compris rapidement qu’entre ses mains, ce jutsu ne devait surement pas être innocent. Et rien qu’à voir la mine qu’il affichait, je compris qu’il n’y avait aucune bonne intention au sujet de qu’il me réservait. Comme moi, cet homme n’avait rien d’un ange et n’était pas qu’un pitoyable diablotin, il était de la race des démons, cela se voyait dans ses yeux. Nous deux, nous n’avions aucune difficulté à tuer, nous n’étions pas ronger par les regrets et nous n’aspirions pas à un avenir radieux. Si comme moi, pour lui l’enfer était son paradis, nous ne pourrions que bien nous entendre. Mais pour le moment, l’heure n’était pas à la fraternité mais à celui qui mettrait son adversaire hors d’état de nuire en premier. Et lorsqu’il me lança une autre de ses remarques, je ne pus m’empêcher de le répondre cette fois ci.

Tu te dis faire partie de la cour des grands, hein ?... Ne vieillis pas trop vite, il semble que ta mémoire soit déjà touchée.


Et sans plus attendre, lorsque le ninja fut à côté de l’aiguille qui était posée sur le sol, je plaquai mes mains l’une contre l’autre. Lorsque Kabuto avait contré l’aiguille, celle-ci s’était placée entre nous deux à deux mètres de lui. Et lorsqu’il s’était mis à marcher dans ma direction tout en parlant, il avait recouvert la distance qui le séparait de la petite arme qui maintenant était à ses pieds. Sans plus attendre, la réaction ne tarda pas et l’aiguille disparut dans une explosion mineur qui même si n’avait rien de spectaculaire, toucherait quand même mon adversaire. Je ne m’attendais à le voir volter dans les airs tout désarticulé mais, je savais bien que la surprise du choc serait bien plus grande que les dégâts. Il n’aurait surement que quelques basiques brûlures qui ne le poserait sans doute aucun problème mais, néanmoins, cela me laisserait le temps de préparer discrètement ma prochaine action. De ma main droite, tandis que mon adversaire était occupé, je sortis un autre senbon qui cette fois ci alla dans ma manche. Mais avant de cacher l’arme, j’avais pris de soin en quelques rapides mouvements d’y placer un autre sceau et de l’activer. De la même famille que la technique précédente, celle-ci était tout de même bien plus redoutable. Maintenant que j’avais montré à mon adversaire de quoi j’étais capable en commencement bien entendu par mon assaut le plus faible, je lui réservais une tout autre attaque cette fois ci bien plus dévastatrice. Lame-Sanglante, mon adversaire qui surement depuis le temps avait gouté au scalpel de Kabuto, avait lui aussi ressenti l’attaque que je réservais à son bourreau. Mais ce barbare avait eu la chance d’y survire grâce à la solidité incroyable de son corps et comparé à lui, le médecin n’était qu’un frêle enfant de cœur. Maintenant, il ne me restait plus qu’à attendre.

Alors, surpris ?...



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MessageSujet: Re: Passage au Rang 3, combat à mort.   Passage au Rang 3, combat à mort. Empty2009-07-08, 00:41



Les paroles de notre ami à lunettes avaient sonné dans les lieux comme l’annonce du glas de son adversaire dans d’atroces souffrances. Notre ami n’était pas un sadique né, … mais il avait appris à le devenir. Et face à cet homme qui semblait doté d’une grande fierté et d’un ego des plus nobles, il n’y avait nul doute que l’une des façons de le déstabiliser était de lui démontrer que chaque tentative serait vaine et sans effets. Et même s’il y avait déjà quelques dégâts possibles, montrer que rien ne l’affecterait serait un véritable plaisir pour les yeux. Continuant sa marche lente et rythmée, chacun de ses pas semblait être l’annonciateur de l’Apocalypse et de ses Anges de Mort se rapprochant à chaque seconde de leur cible. Ses talents ? Il les connaissait amplement ; les informations qu’il avait sur lui ne lui permettait plus de douter de quoi que ce soit. Mais cela restait de la théorie, et il était parfois absolument nécessaire de mettre en place la pratique pour avoir une idée claire et nette de ce à quoi on faisait face. Avoir stoppé ce missile de simples cartes avait certainement eu son petit effet, puisque notre ami à queue de cheval ne semblait pas renchérir derrière les dires de notre binoclard. Paarfait, les premiers symptômes de doute et réflexion sceptique se marquaient inconsciemment sur les crispations de son visage. Notre adversaire serait-il déjà dérouté de voir sa première entreprise réduite à l’inutilité ? Et ce n’était qu’un début – car c’était toujours ainsi que débutait les combats. On commençait à voir les prémices d’un combat intéressant, puis les échanges s’intensifiaient jusqu’à ce que l’on arrive à l’apothéose du concert où la musique effrénée et endiablée des cris et des échanges d’acier montent à la tête et enivrent les combattants. Ayant déjà longuement analysé le comportement humain sous toutes les coutures et dans chaque direction, il n’y avait maintenant plus de mystères dans chaque décision, chaque réaction que l’être humain marquait sur son visage ou dans ses gestes. Et pour l’instant, cette attitude que semblait afficher le terroriste aux bombes personnelles présentait qu’il était plus que réticent à la vision d’un échec aussi rapide et facile dans la première offensive. Il fallait maintenant garder cette tension, qui marquait la différence entre ces deux hommes. Le nouveau, qui souhaitait s’intégrer dans la Cour des Grands. Cependant, il ne s’agissait pas d’une cour d’école, mais davantage de l’un des étages des Enfers où les Monstres se mélangeaient et s’affrontaient dans une joute sans merci.
Continuant sur son avancée, sa jambe gauche approchait progressivement de la bombe jusque là neutralisée, et sans en prendre conscience, ou le mimant, notre serpent à lunettes affichait toujours ce sourire, même à l’instant où la bombe explosa sous les ordres de son maître artificier. Soulevant un léger regard vers l’ennemi alors que l’explosion éblouissait déjà la silhouette de son corps, le vent souleva un épais nuage de poussière alors que la fumée déclenchée par l’explosion emportait son corps et le noyait dans une masse compacte et grisâtre. Et sous le son frappant et violent de la bombe qui retentissait dans les lieux, un vent violent vint souffler quelques secondes le terrain, s’en suivant d’un silence des plus mortuaires. Suite à pareil souffle, peu de chances que notre ami s’en sort indemne et frais comme un gardon.

La suite du spectacle serait certainement plaisante, … mais pas pour tout le monde. Car alors que notre ami aux joujoux explosifs semblait fier de sa réussite et commençait déjà à s’affairer pour la suite, à supposer qu’il y en ait une. Si son regard se portait vers la position de l’ennemi, il aurait certainement alors pris plaisir dans l’accomplissement de sa tâche. Cependant, rien n’était plus beau qu’un spectacle – celui d’un homme à la chevelure blanche qui s’extirpait de la masse nuageuse, avec ce même sourire niais et malicieux, celui d’un homme qui sortait d’une explosion peu dévastatrice mais conséquente malgré tout. Celui d’un homme qui continuait à avancer, bien que boitant très légèrement. Mais malgré cette blessure qui semblait en fin de compte très superficielle, il se retirait de l’ombre … pour faire de nouveau marche vers son ennemi en pleine forme. Sa main redevenue normale, elle quittait sa couleur verte alors que sa jambe … ne semblait souffrir d’aucune égratignure. Ayant profité des dommages infligés sur le terrain et de la couverture que la poussière lui avait accordée, il en avait profité pour se soigner du peu de dégât que l’on lui avait fait subir. Une technique des plus simples, consistant à manipuler les cellules mortes avec son chakra afin de venir aux soins des blessures légères. La déflagration n’avait pas été lourde, et une technique de soin aussi basique montrait la banalité de l’assaut. Il n’y avait guère de quoi fouetter un chat ; ce qui expliquait la présence de ce sourire sur les lèvres de notre ami.

Pas mal. Mais parfois, la pratique est plus sage que la théorie. Et il me fallait un échantillon de la déflagration que tu pouvais engendrer … . Pas terrible … .

S
on sourire s’élargit, alors que le nuage le dissipait dans son intégralité. Et avec un air amusé et satisfait, notre scientifique fou mais novice vis-à-vis du Seigneur-Dieu des lieux laissait se dévoiler derrière lui deux nouvelles figures qui montraient toutes leurs malices dans un visage identique. Alors qu’un rat fouillait dans l’herbe environnante et se noyait dans la masse terreuse et camouflée qui s’étendait sur le sol. Des clones,… . Où pouvait bien se trouver le vrai, maintenant ? Fixant leur adversaire commun du même regard amusé et vicelard, il n’y avait pas de quoi être rassuré par la présence du mystérieux scientifique en compte multiple. D’autant qu’il n’y avait aucune information sur la consistance ou non de ces clones. Ce qui changeait radicalement la donne, et alors que les trois adversaires se mettaient à courir simultanément vers leur cible sans la moindre attente ou réflexion, Kabuto préparait déjà de nombreuses malices dans son sac, prêt à démontrer sa faiblesse au jeune qui avait jusque là pris trop d’assurance… .


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Zolf J.Kimbly
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MessageSujet: Re: Passage au Rang 3, combat à mort.   Passage au Rang 3, combat à mort. Empty2009-07-09, 15:05

Etre un artiste, qu’est que cela pouvait bien vouloir signifier ? En général, on m’avait toujours dis que les artistes étaient des créateurs. De leurs mains habiles, étaient modelées diverses statues sensuelles, étaient peintes de luxuriantes toiles ou encore étaient écrites d’envoutantes symphonies… Moi, je n’avais jamais conçu l’art comme unique adepte de la création car si on pouvait s’émerveiller devant un tableau, une sculpture, un opéra ou autre enfant de l’art, on était tout aussi capable de s’extasier face à la destruction. Mon art, c’était celui de détruire. Bien que certains voyaient cela comme une forme de barbarisme et de simplicité d’esprit, moi, j’y trouvais un plaisir proche de l’extase. Et je plaignais ceux qui n’arrivaient à saisir cette forme d’art, je les plaignais d’être incapables de voir dans la mort et la destruction une autre forme de beauté. Et si certains osaient clamer que j’étais un pauvre fou et solitaire, avant de les transformer en un de mes chef d’œuvres, je leur posai toujours cette question : « Et pourquoi la Déesse du Chaos est-elle une femme dont la beauté n’a d’égale ? ». Et toujours, avant de voir leur corps se faire déchiqueter par les explosions, je pouvais lire sur le visage de ces septiques un soupçon de doute, offert par leurs clairvoyances de condamnés. Là était la preuve que mon art dans toute sa beauté, ne pouvait être apprécié du peuple lorsque le glas sonnait son heure. J’étais donc le seul à pouvoir apprécier cette beauté tout en appréciant ma vie guidé par la mort elle-même. Et en y repensant, on pouvait même voir que la Faucheuse elle-même était une artiste. Pourquoi se diraient certains ? Et bien, si celle-ci n’était pas une adepte de l’art, pourquoi s’embêterait-elle à diversifier ainsi la mort ? Pourquoi ne ferait-elle pas mourir tous les êtres vivants de la même façon ? Certains y verront un caprice, d’autres un hasard mais moi, je n’y voyais que le soin que prenait cette artiste à rendre unique chacune de ses œuvres… Et comme la mort, j’étais un artiste unique et détesté car, ce style n’était réservé qu’à cette éternelle entité au divin devoir. Moi, on me caractérisait comme un meurtrier, comme un démon mais parfois, il m’arrivait de penser qu’en fin de compte, juste par le simple fait de partager le même art que la Mort, je pouvais me placer au même rang qu’elle, à mi-chemin entre le statut de dieu et de mortel.

Mais une fois de plus, j’étais le seul à apprécier mon art. Et même si par la légère explosion que je venais de produire je n’avais montré qu’un échantillon de mon art, Kabuto, qui était ressorti du nuage de poussière intact, ne semblait aucunement impressionné. L’explosion ne l’avait pas touché du moins, la partie de son tibia dénudé ne présentait aucunes blessures. Les vêtements déchirés et légèrement brûlés me firent tout de même comprendre qu’il avait été blessé mais la lueur verdâtre autour de sa main qui se dissipait trahit sa récente action médicale. Je l’avais bel et bien touché, mais celui-ci, grâce à son talent, avait réussi à faire disparaître les dégâts que j’avais occasionnés. Sa réputation le précédait, il était en effet quelqu’un au potentiel incroyable ! Mais, moi qui connaissait parfaitement le degré de mes explosions, je savais aussi qu’elle n’avait pas été d’une ampleur saisissante et, les soins qu’avaient dû se prodiguer Kabuto n’avait surement pas dû être extraordinaires mais le peu qu’il venait de faire avait quand même attiré mon attention. Mais résisterait-il à mes autres chefs d’œuvres ?... Et tandis qu’il se rapprochait, je restai immobile à le fixer, le regardant créer deux clones. Ses images, d’une perfection sans faille, me fit perdre le fil et je perdis de vue l’original. Et pour être franc, ça ne sentait vraiment pas bon. Si le ninja médecin s’était caché parmi ses doubles, c’était parce qu’il n’était pas prêt à jouer carte sur table et ça, ça me déplaisait. Même si moi aussi j’étais amateur de coups fourrés, je n’aimais pas en être la victime. Je me voyais plus du côté du trompeur que de celui du trompé, c’était dans ma nature. Et quand je voyais se rapprocher cet être démoniaque, me transperçant de son regard et souriant, je me sentais comme un rat pris dans sa cage qui ne pouvait que regarder son bourreau l’amener à sa propre mort. Mais je n’étais pas un rat ordinaire, j’avais en ma possession de quoi me faire sortir de ma cage et je comptais user de cet avantage. Tout ce que j’avais à faire, c’était de plaquer mes mains contre le sol et ce fut ce que je fis. Mon chakra fut délivré de mon corps et alla inonder le sol et une fois qu’il fut fin prêt, j’ajoutai un soupçon de mon sang qui s’en alla avec mon énergie. Tout était prêt, il ne restait qu’à enclencher le mécanisme. Je le fis. Le sol, sous les pieds de Kabuto et de ses clones se fit soulever par une violente explosion dont l’ampleur fut bien différente. Une bonne partie de l’air de combat éclata. Mon art avait une fois de plus fait ses preuves. Une immense explosion dont le ninja médecin n’avait pu échapper. Moi, caché par la poussière et la fumée, j’ouvrais mon âme à cette destruction, j’en savourai la moindre seconde.

Voilà mon art !
Hurlai-je.

Et si mon ennemi pensait que je n’allais me limiter qu’à ce simple tour de passe-passe, il se fourrait le doigt dans l’œil bien comme il le fallait ! Mon explosion avait bien sûr causait énormément de dégâts mais, si je m’arrêtais à ça, mon adversaire aurait alors tout le loisir de me démembrer. Kabuto était un humain tenace, cela se voyait dans son regard que même la pire de mes explosions ne le ferait reculer de seulement quelques centimètres. Et là on ne pouvait parler de détermination car chez lui, il y avait quelque chose de plus fort. Un peu comme moi ou encore un fauve qui tant qui n’a pas sa proie sous ses crocs ne cesse de la traquer même si pour cela il doit la poursuivre jusqu’aux portes de l’enfer. Et dans ce jeu où on ne savait pas qui était la proie et qui le prédateur, on essayait chacun d’arrêter l’autre mais du moins, ce fut moi qui menait la danse, si on pouvait le dire comme ça. Et, craintif de se faire surprendre par mon ennemi qui pouvait sortir de cette fumée pour m’attaquer, je décidai d’en sortir pour me placer un peu plus loin, à l’extérieur de la zone sinistrée. Mais au passage, je pris soin de créer un clone de brouillard qui même si ne tromperait pas mon adversaire, me permettrait tout de même de le distraire quelques instants. L’image prit alors ma place, au milieu de la poussière tandis que moi, je m’étais réfugié quelques mètres plus loin tapi dans l’ombre d’un arbre scrutant la zone de mes yeux ors. J’attendais, c’était maintenant à mon adversaire de jouer. Mais, allait reprendre l’avantage ?



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MessageSujet: Re: Passage au Rang 3, combat à mort.   Passage au Rang 3, combat à mort. Empty2009-08-06, 19:18



Lorsque l’on a des projets ou un désir, il est nécessaire de me mener à bien pour que l’on arrive à ses fins. Echouer entraîne trop souvent souffrance et désespoir. Mais lorsque ce sont ces mêmes objectifs qui sont tenus en joue, quoi de plus jouissif que de constater sa pleine réussite. Quand on appartient à l’Ombre et que l’on vit dans le néant, rechercher le Bonheur se rattache à voler celui des autres ; soit pour être leur égal, soit pour se satisfaire pleinement de cette action sadique. Que ce soit volontairement ou non, l’Homme est destiné à décevoir son prochain et à tout lui voler dans le but de se réconforter lui-même. La Race Humaine est si faible et forte à la fois. Elle ne possède rien, ne sait pas se défendre face à l’adversité préparée, mais est si douée pour briser les espoirs et rêves des autres.

Mais c’est justement là que l’on peut trouver tout son plaisir. Dans cette fine frontière entre la Force et la Mort, il y a tant de personnes qui se tentent à jouer de cela, et si peu qui en ressortent. S’étant lui-même enfoncé dans les extrêmes limites sans jamais en ressortir, notre jeune binoclard n’y avait trouvé là que sa raison de vivre, et un moyen encore plus propice à atteindre ses objectifs diverses. Vivant entre les vivants et les morts, touchant à tout ce qui les concernait, il aimait prendre sans donner en échange et ne jouissait maintenant d’une plus grande puissance que pour la mettre davantage sur la balance et en obtenir encore plus. Il n’y avait que plaisir et résultats probants, satisfactions et avancées dans ses recherches, aussi nombreuses et obscures qu’elles soient. Avec son Maître Orochimaru, massacrer des innocents était un parfait moyen de se charger en cadavre de tout type et de se délecter des résultats de ses travaux manuels et sanglants. Pourquoi vouloir quitter ce laboratoire si intéressant, abandonnant là ces analyses et ces observations qui faisaient maintenant de lui un virtuose sur l’anatomie et la connaissance du corps humain ? Rencontrer son Seigneur Serpent était décidément l’une des choses dont il aurait le plus de mal à se défaire, et il saurait retarder l’échéance le plus tard possible. Sans doute venir aux besoins de ce Village Caché était-il une façon pour lui de témoigner sa reconnaissance envers l’Ancien Sannin de Konoha. Mais si en ce jour, il était venu pour établir un passage de grade pour un jeune prétentieux, cela n’était sans doute pas sans quelque intérêt pour sa propre personne. Il avait déjà entendu parler de Kimbly, et c’était avec curiosité qu’il s’était soumis à ce test. Il voulait voir jusqu’où ce nouveau jouet pouvait encore marcher, et quelles limites auraient sa fidélité envers Orochimaru. Mais il se devait de l’admettre aussi, un peu de mise en jambe n’était pas de refus. Terroriser son adversaire, lui prouver à plusieurs reprises que toutes ses tentatives étaient vouées à l’échec, … c’était là sa drogue personnelle, sa façon de prendre plaisir à toute action, de profiter des autres afin de s’offrir un bon spectacle où lui seul pourrait rire.
Sa première stratégie était déjà en place bien avant que le combat ne progresse. Sous le nuage de fumée qui avait dévoilé ses sosies déjà réalisés, notre serpent à lunettes avait attendu un instant afin de voir quelle serait la réaction de son opposant. Ce dernier, entraîné dans une torpeur artistique, vociférait comme un possédé tout en s’affairant à tout faire sauter, les trois figures disparaissant dans un nouveau nuage de fumée, alors que tout semblait n’être qu’Apocalypse et destruction dans cette zone proche. Technique intéressante et dévastatrice, bien qu’elle soit ici inutile : ce garçon avait des techniques intéressantes, mais ne savait pas s’adapter à ses adversaires. Et pendant que le scientifique fou admirait la scène hors du champ d’action, il prenait également plaisir à se fondre dans la brume poussiéreuse, se rapprochant de son ennemi pour constater de ses activités. Un Clone du Brouillard et un repli stratégique ? Pas mal, comme tactique : poser un piège pour prendre du recul par la suite et analyser la situation.

Cependant, il faut parfois intégrer dans les calculs les plus simples un élément qui a toute son importance : l’inconnu. Car lorsque l’on ne connaît pas les compétences de son ennemi, tout peut venir de lui. Et lorsque trois clones apparaissent sans autre signe qu’un vulgaire rat qui se défile avant que ca barde … comment se méfier du rat ?
L’explosion soufflant violemment le terrain et cachant en grande partie ses occupants, notre savant taré sous son camouflage de rongeur suivait sa cible sans se faire repérer. Slalomant dans les herbes hautes, Kabuto s’assurait maintenant un camouflage parfait et sans risque. Après tout, en restant à bonne distance tout en ne perdant pas de vue sa cible, comme échouer dans son entreprise ? Une fois que le dénommé Kimbly eut pris ses positions et dispositions, notre rat fit le contour et attendit d’être à quelques mètres de son objectif pour reprendre sa forme réelle. Le temps que le ‘POUF’ fasse effet, il se retrouvait déjà sur son ennemi, sa main bleutée par un flux de chakra venant frapper l’épaule de son adversaire avec fermeté et dureté, sans pour autant que son corps ne le touche ; ce qui n’en fut pas de même pour le flux de chakra qui coupa à travers la chair sans pour autant laisser du sang couler. N’attendant pas de réaction et se retournant pour asséner un coup de pied dans les côtes du Chuunin qui fut quelque peu repoussé, il débusquait un senbon qu’il projetait dans la direction du clone, ne se souciant guère de ce que ce dernier pouvait maintenant bien faire… . Ayant achevé son intervention, il montrait à jour son sourire sarcastique et cruel, réajustant ses lunettes et posant son regard affamé sur le rongeur qui tentait de concurrencer une couleuvre.

Une démonstration bien décevante de ta part … . Je suis Kabuto, Bras Droit d’Orochimaru et l’un des meilleurs agents infiltrants parmi les Cinq Grandes Nations. Se faufiler sur un champ de bataille revient pour moi à marcher tout droit dans un couloir sans me faire de souci !

Se rapprochant de l’homme à terre avec un air narquois et son bras s’armant de plus bel d’un faisceau de chakra prêt à le trancher en deux. Avec cette arme, il pouvait lui passer à travers le corps et lui sectionner d’un coup chaque organe se trouvant sur le passage. Il achèverait ici et maintenant ce test idiot qui lui faisait visiblement perdre son temps, et il récupérerait le corps qu’il pourrait utiliser à bon escient par la suite. Mais le sujet était trop intéressant, et ses capacités à faire sauter les environs étaient plaisantes. Il fallait encore analyser ses capacités et voir comment il pouvait être utile aux desseins des Seigneurs d’Oto.
Avec cette même fascination gravée sur son visage, le Savant Fou à lunettes reculait maintenant de quelques pas et amenuisait la lâme qui illuminait sa main droite. Il avait envie de jouer … alors pourquoi ne pas le faire ?


Nous allons nous amuser … . Je te laisse trois chances pour m’avoir de façon assez surprenante. Tu viens d’en perdre une, et pour punition, ton épaule gauche semble légèrement inutilisable. Je te laisse deviner ce qui arrivera si tu échoues aux autres tentatives. Sur ce, je te souhaite bonne chance !



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Zolf J.Kimbly
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MessageSujet: Re: Passage au Rang 3, combat à mort.   Passage au Rang 3, combat à mort. Empty2009-08-16, 17:47

Lorsque l’Homme atteignit le sommet du monde en haut duquel il trôna sur toutes les autres espèces, celui-ci ne prêta plus attention à ceux qui vivaient en aval. Il était devenu l’espèce dominante et cela après une longue et terrible guerre qui coûta bien plus au monde que ce qu’il avait à offrir. Des forêts entières furent rasées pour bâtir d’immenses cités de pierres et de métal, des animaux furent massacrés soit pour le simple besoin de se nourrir, soit pour imposer une quelconque dominance ou encore par simple plaisir. Et alors que l’Homme guettait son empire, riant au nez des autres vivants, il ne se doutait pas encore que le terrible raid qu’il avait mené allait lui coutait cher. Car en ce monde il y a une chose qui est indéniable c’est que l’existence vacille sur une cordelette et qu’il suffirait d’une anodine poussette pour que celui-ci fasse une méchante chute. Et lorsque l’Homme se rendit compte que par sa présence il menaçait cet équilibre, la cordelette sur laquelle reposait le monde commençait à déjà trop danser… Moral de cette histoire : un jour où l’autre on finit toujours par dominer mais cela à quel prix ?...

Pour en revenir à ce combat, je ne pouvais affirmer que je ne m’étais que trop bien fait avoir. J’avais vu en ces trois clones une fin bien trop rapide à ce combat et je n’avais pas eu l’intelligence de penser que mon adversaire s’était joué de moi. Ce ninja de renom ne s’était pas que caché entre deux images, il avait fais preuve d’une plus grande sournoiserie en laissant non pas ses deux mais ses trois images tromper ma vigilance et profiter de ma bêtise pour s’avancer jusqu’à moi comme un rat – avec l’apparence qui allait avec – pour m’attaquer. Mais seul bémol à ce petit plan, même si je ne l’avais vu qu’au dernier moment, j’avais quand même réussi à dénicher sous ce pelage sombre la véritable identité du rongeur qui ne tarda pas à retirer son manteau de chakra pour bondir sur moi. Mais alors que le ninja médecin allait abattre sa main recouverte d’un gant de chakra sur moi, je ne pus que laisser les choses se faire, du moins, ce fut que je laissai paraître car après que Kabuto eut réglé son compte à ce qui me représentait et qu’il eut parlé, sous ses yeux surement ébahis mon corps inerte se transforma en homme de bois. Mon adversaire avait bien joué, il fallait l’avouer. Mais en tant que gentleman, je n’avais pu permettre une défaite aussi rapide et je n’avais qu’eu le choix d’user d’une des nombreux techniques ninjas pour m’échapper de cette mauvaise passe. Et en plus d’avoir réchappé entier de cette courte interaction, j’avais repris l’avantage car à peine quelques millisecondes après la découverte de l’homme de bois, j’avais de nouveau repris part au combat, en surgissant de nulle part pour frapper mon adversaire. Enfin, le fait de décrire cet assaut comme simple attaque serait une simplification outrageante car étant conscient du potentiel du bras droit du Serpent, je ne m’étais pas limité qu’à une banale attaque de front qui m’aurait coûté bien trop chère, j’avais joué sur la subtilité et avais fais preuve d’une plus grande sournoiserie. Lorsque j’avais laissé ma place à l’homme de bois, j’avais instinctivement sorti de ma sacoche un objet qui pourtant ne m’était pas habituel : un fumigène. Et une fois que l’épaisse fumée mauve avait inondé le pauvre ninja, d’un geste vif, je m'enfonçais dans cette brume pour aller attaquer mon adversaire qui avait tout à craindre de moi. Car à peine avais-je fini d’envoyer le fumigène distraire le ninja médecin, j’avais crée le dernier de mes chefs d’œuvre, cette innocente pierre rouge aux allures de rubis. Cette minuscule pierre allait s’infiltrer au plus profonde de l’être de Kabuto, elle allait s’immisçait à même son sang et allait ensuite brûler le savant fou de l’intérieur.

Ce cristal destructeur était ma dernière création dont l’existence même n’était possible que grâce à ce précieux liquide qui s’écoulait dans mes veines. Mais l’occasion de l’utiliser m’avait toujours manqué jusqu’à ce jour où à quelques mètres du ninja médecin je me préparais à incruster dans sa chair mon chef d’œuvre qui n’allait par tarder à ne plus faire qu’un avec ma victime. Tel était ma passion, j’adorais faire des pitoyables insectes humains des œuvres d’art pour redonner un peu de bon goût à notre morne existence. Et malgré une légère admiration pour le bras droit du Serpent, je ne pourrais que d’avantage l’apprécier que lorsqu’il se recroquevillerait de douleur pendant que ma pierre lui rongerait l’intérieur. Depuis le début du combat, cet homme n’avait cessé de se jouer de moi en évitant chacune de mes attaques mais cette fois ci, il était fais et ne pouvait qu’encaisser… Et lorsqu’enfin je pus atteindre sa chair pour y poser la pierre rouge qui s’y incrusta aisément, je pus jouir pendant quelques instants d’une prochaine félicité. La pierre était désormais en lui, il n’avait eu aucun moyen d’esquiver mon attaque et il ne restait plus qu’à attendre quelques secondes pour que la bombe de sang ne fasse effet. Et pendant ces quelques secondes d’attentes, je profitais pour décoller ma main de l’épiderme du ninja docteur et me poster à un mètre de mon adversaire qui sans doute n’avait pas encore compris ce que je lui avais fais. L’action avait été des plus rapides mais aussi des plus discrètes. Ce brouillard mauve, mes quatre images et moi qui étais arrivé jusqu’à lui couvert par les deux précédents facteurs faisaient de cette équation une réussite totale. Mais quand même conscient du potentiel de mon adversaire, je restai sur mes gardes, attendant l’instant où le silence présent serait bouleversé par les cris de douleurs de mon adversaires.

Et maintenant que je pouvais profiter d’un court moment de paix, je repensais aux paroles de cet homme. Ces mots avaient été emplis d’arrogances et pour ça il en avait payé le prix cher. Kabuto était un homme puissant, je ne pouvais que l’avouer mais malheureusement, celui-ci croyait bien trop fort en son grand potentiel. Certes il avait bien joué il y avait peu mais il n’avait vu en moi qu’un simple pion qui ne pourrait lui rivaliser mais maintenant que j’avais réussi à glisser dans son corps mon petit cadeau, j’attendais de voir quelle serait sa réaction. Hurlerait-il à la mort ? Non car même si je ne le connaissais que peu, je savais que ce n’était pas son genre car il était de la trempe des guerriers, il n’avait rien à craindre ni de la douleur ni de la mort. J’avais plus à craindre de le revoir apparaître indemne que de l’entendre hurler sa douleur car même si tout concordait pour qu’il n’ait pu échapper à mon piège, je ne pouvais pas écarter la possibilité d’avoir échoué. Mais je ne pouvais non plus éternellement supposer, je devais en avoir le cœur net et d’un instant à l’autre, une réponse à mes interrogations allait m’être fournie…



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MessageSujet: Re: Passage au Rang 3, combat à mort.   Passage au Rang 3, combat à mort. Empty2009-08-20, 04:14



Bien ! Très bien, c’est intéressant !! Tu as pu regagner la chance que tu venais de perdre ! J’avoue être des plus surpris par ce geste, mais totalement conquis par la même occasion !

Le binoclard contemplait au sol le bout de bois qui venait d’apparaître, alors que son coup était censé avoir porté ses fruits. Mais si tel était le cas, il n’y aurait visiblement pas de seconde fois pour aujourd’hui. Il devrait certainement prendre plus au sérieux cet adversaire qui visait si ardemment le niveau supérieur. Et bien soit – cela faisait peut-être trop longtemps qu’il n’avait pas lui-même joué avec un brin plus de passion. Cette fois-ci, le challenge fixé en valait la peine, et la partie serait certainement plus drôle, étant donné le petit deal qui avait été dressé par les deux hommes. La partie de chasse allait pouvoir commencer. Mais la cible de la Couleuvre serait-elle un alligator … ou un lapin ?
Le combat commençait donc sur une tournure intéressante, mais Kabuto n’avait guère le temps de se satisfaire de la présence d’un adversaire qui en valait la peine pour une fois. Trop se satisfaire avec ce genre de petit détail pouvait emporter à deux ouvertures : à l’extasie et à l’envie insatiable de se battre toujours plus loin et plus violemment, mais surtout au risque de se laisser emporter par la passion et de perdre toute attention et concentration ; chose si vitale lors d’un affrontement à mort. Il fallait donc garder toute son attention sur les évènements à venir. Si s’échapper était alors possible pour notre jeune ennemi, il fallait bien voir qu’une contre-attaque était évidente. Se préparant à cette éventualité, le cerveau frénétique et vicelard de notre ami aux cheveux gris rentrait de nouveau dans une logique complexe et profonde. Certes, il n’avait pas la stratégie de son adversaire qui semblait avoir le dessus concernant les stratégies militaires. Cependant, il avait l’avantage qu’on le lui connaissait que peu. Il y a en effet un élément qu’un homme pouvait utiliser à son escient pour renverser la vapeur, et Kabuto au Sourire malicieux était le mieux placé pour le connaître. Le cerveau a un mécanisme, basé entre la réflexion intensive et la réflexion réactive ; lorsque le sujet est mené à rude épreuve, la réflexion réactive était celle qui prenait le dessus, afin de parer aux principaux problèmes qu’affrontait l’homme. Il s’agit alors là de parades, d’esquives, de réactions vives et souvent plus spontanées que de mouvements préétablis et choisis. Bref – lorsque ces mouvements sont enclenchés, le cerveau met tout en œuvre pour réagir à temps et sauver le corps. Et c’est là que cela devient intéressant. Car si la réflexion d’un homme est supérieure, si la combler par des réactions singulières qui empêchent toute attaque est faite, il n’y a alors que peu de chances que même avec son intelligence et son génie, il ait le temps d’exploiter ses facultés. Et c’était là le grand atout de notre Bras Droit et Second du Village Caché du Son : en frappant avec sa vitesse et ses pièges habituels, il était alors capable de bloquer le temps de réflexion pour surprendre et étonner d’autant plus tôt ce Chuunin un brin trop entreprenant. Et là également, il n’allait pas falloir attendre pour conserver cet avantage. Aussi, ne pas attendre le prochain mouvement pour continuer sur les surprises ne serait pas une erreur, en l’occurrence. Entamant ses premiers signes, il ne perdait pas pour autant son attention sur les évènements autour. Il n’y avait que peu d’arbres dans le coin, et notre homme devait rester dans les parages pour faire usage de cette technique de Kawarmiri No Jutsu ; si tronc d’arbre il y avait là, tronc d’arbre devait avoir disparu ailleurs… . Alors que notre Juunin Spé à la coupe fougue et à l’esprit fugace continuait sur ses signes, il fut légèrement surpris par l’explosion qui se produisit non loin de lui … mais ne put retenir un sourire presque heureux et coquin. Une bombe fumigènes ? Cela n’allait que faciliter son plan pour se tirer d’une mauvaise blague.

En quelques secondes, l’action allait très rapidement se dérouler. En moins d’une minute, l’attaquant se jetait vers sa cible afin de lui placer une nouvelle bombe, très certainement. Mais sous le contact physique des deux corps, l'image de Kabuto sembla se brouiller … et s’évaporer en un rien de temps, laissant probablement bouche bée notre artificier qui manquait là une affaire en or. Mais le plus surprenant était bien de savoir la raison de cet échec. Et en réponse à cela, notre Juunin Spé qui venait de faire usage d'une technique des plus classiques pour s'en sortir afin de se transporter à l'extérieur du nuage de fumée se mettat à courir, afin de s'éloigner de la masse opaque et peu accueillante. Ayant foncé droit devant lui en espérant ne pas être pris, ce qui semblait étrange avec sa vitesse, le tyran aux desseins bien sombres s’extirpait donc loin de la brume, et se retournait pour s’assurer que le nuage était toujours bien en place.
L’astuce de cette masse violette avait de nombreux avantages, mais également de lourds inconvénients. En effet, si les actions à l’intérieur étaient faites de façon surprise, elles restaient alors coupées du Monde réel, et ce qui s’y passait était alors un vrai mystère. En s’extirpant des lieux tout juste après son embrument et en laissant de quoi faire croire à sa présence, Kabuto gagnait là l’initiative qu’il aimait à conserver pour déstabiliser son adversaire. Profitant du temps qu’il avait de libre, il consacrait ce dernier à sa prochaine stratégie qui serait bien assez intéressante et sublime, en particulier lorsque le Chuunin verrait que ses dernières actions n’avaient été que du vent dans l’immensité du néant. Toujours ce même sourire sadique, qui attendait que le nuage de fumée pourpre se disperse … .

Et bien mon ami, que fais-tu seul dans cette masse inutile ? Nous sommes pourtant vingt à t’attendre et à t’entourer – alors quel sera ton prochain mouvement ?

E
t alors que le vent ambiant semblait repousser les effets de la grenade fumigènes, une vingtaine de Kabuto attendait patiemment de voir leur cible, l’encerclant entièrement et de tout côté. Mais où est l’authentique, mon ami ?


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MessageSujet: Re: Passage au Rang 3, combat à mort.   Passage au Rang 3, combat à mort. Empty2009-08-26, 13:21

Alors que le rideau mauve se faisait emporter par les vents, je restais toujours immobile attendant de voir le sort qu’avait été réservé à mon adversaire. Durant mon attente silencieuse, aucun cri ne vint briser ce calme parfait, peut être avais-je encore failli… Alors que cette hypothèse m’était parue impossible, désormais je songeais de plus en plus à la possibilité que Kabuto avait réussi à se défaire de mon piège. Après tout, il n’était pas impossible qu’il ait réussi à éviter mon attaque car même si j’avais la situation en ma faveur, le potentiel de mon adversaire aurait pu être assez grand pour réussir à esquiver mon attaque. Tendant toujours l’oreille pour essayer de percevoir le moindre son, je scrutai cet épaisse fumée mauve à travers de laquelle je commençais à de nouveau apercevoir la zone où devait se trouver mon adversaire, prêt du clone de bois. Mais à ma déception, là bas, il n’y eut que cet homme de bois qui gisait inerte sur le sol, le visage recouvert de poussière. Prêt de lui, recouverte de terre, je reconnus ma pierre de sang qui commençait à se dissoudre lentement, s’écoulant à petit flot sur le sol. En plus de n’avoir pas touché mon adversaire, celui-ci avait réussi à se volatiliser. Qu’allait-il se passer maintenant, Kabuto allait-il profiter de la situation pour m’attaquer ? Je ne le savais pas encore et je craignais que d’une minute à l’autre, je ne le vois bondir sur moi, tranchant ma chair de ses gants de chakra. Donc prêt à toutes sortes d’assauts, je gardais mon attention à son summum, stimulée par les battements de plus en plus rapides de mon cœur qui malgré le sang qui y circulait n’arrivait plus à reprendre un rythme normal. Peut être avais-je peur ? D’après ce qu’on m’en avait dis, la peur arrivait toujours lorsque l’on se sentait impuissant et menacé mais jamais je n’avais connu quelque chose de semblable. Mes efforts avaient été moindres mais néanmoins, j’étais essoufflé. Je sentais perler sur mon visage de minuscule gouttes de sueurs froides, plus rien n’allait. Cela ne faisait plus aucun doute, j’étais terrorisé et j’en avais honte. Mais comme tout bon soldat, je mis en application un petit exercice que l’on nous avait appris pendant la guerre, autant pour calmer notre peur que notre envie de sang. Je n’avais jamais eu l’occasion de l’essayer pour le premier cas de figure et je craignais que comme pour la seconde, cette technique ne faillit. Mais plus déterminé que jamais, je fermai les yeux quelques secondes, me concentrant sur mon pouls et ma respiration. De longues et calmes inspirations, de profondes expirations. Et peu à peu, je sentis que mon corps reprit le dessus sur cette bête émotion qui avait failli me faire perdre le fil du combat. Et tandis que mon cœur s’efforçait de retrouver un rythme normal, je me levai tout en ouvrant de nouveau les yeux, pour faire face à un terrible spectacle, celui qui aurait pu rendre fou un ninja sans expérience mais pas moi…

Et bien mon ami, que fais-tu seul dans cette masse inutile ? Nous sommes pourtant vingt à t’attendre et à t’entourer – alors quel sera ton prochain mouvement ?

Kabuto se tenait partout autour de moi, me fixant de ses yeux froids et avides de sang. Comme à son habitude, il gardait sur le visage son sourire sournois. J’étais cerné mais pas menacé. Car même s’ils auraient été le double, cela n’aurait rien changé à la situation. Le ninja médecin avait usé d’illusions pour me tromper mais je voyais clairement dans son jeu. Cette technique qui était basée sur le fait de tromper l’adversaire n’avait aucun effet sur moi car j’avais autant le pouvoir d’y résister que d’en réchapper. Même si les genjutsus étaient un domaine dans lequel je m’aventurais peu, j’avais néanmoins les capacités pour résister à ces images trompeuses. Kabuto se trouvait parmi ces images mais d’un instant à l’autre, il allait se faire débusquer. Sans lâcher du regard cette immense foule fictive, je collai mes mains l’une contre l’autre pour ensuite former ce signe qui allait bientôt me permettre de faire disparaître cette armée. L’index et le majeur relevés, tandis que les autres doigts étaient abaissés, je fis circuler mon chakra partout dans mon corps, desserrant peu à peu les liens entravant de cette illusion. Et lorsqu’enfin, avec une invisible brutalité, je me libérai du genjutsu de mon adversaire, je pus l’apercevoir clairement, non loin de moi, à une dizaine de mètres, qui n’arrêtait pas de me fixer. Un calme noir flottait sur l’arène, la bataille s’était quelques instants arrêtée. La comparaison assez forte pour illustrer cette partie du combat serait sans aucun doute l’œil d’un cyclone. Car après pluies et vents, vient un calme éphémère qui ne trompe que les inexpérimentés. Kabuto et moi restions face à face sans bouger, attendant que l’un de nous brise le calme de l’œil pour de nouveau nous plonger dans la violence du cyclone. Et si entre nous il y avait quelqu’un qui ne devait surtout pas reprendre l’initiative, c’était sans aucun doute mon adversaire dont la vitesse était un atout bien trop puissant. Lorsqu’il s’était jeté sur moi après avoir laissé sa couverture animale, j’avais été trop surpris par sa vitesse pour que maintenant j’attende bêtement qu’il me frappe. Mais conscient que toute tentative d’attaque physique était vouée à l’échec, je me mis à réfléchir sur une éventuelle stratégie de combat pour toucher le Bras Droit du Serpent. Mais conscient que je n’avais toujours pas rétorqué aux propos de mon cher compagnon, je m’empressai de lui répondre.

Pour le moment, je ne sais pas encore ce que je vais faire de toi, tu es plus dur que tu en as l’air mais je ne désespère pas car tôt ou tard, j’arriverais à venir à bout de toi… dis-je avec une tinte de détermination dans la voix.

Maintenant que j’avais achevé de dire ce qui me pesait sur le cœur, je sortis d’une de mes poches un autre senbon qui n’allait pas tarder à me servir. Soigneusement, je le fis danser entre mes doigts et d’un mouvement rapide, je le projetai vers Kabuto. Ce ninja médecin qui croyait beaucoup en ses capacités allait être privé de ses deux sens majeurs. Lorsque l’aiguille arriva à quelques mètres de sa cible, avec précocité, elle explosa avant même d’avoir transpercé la chair tendre de ce blanc-bec. Mais l’explosion n’avait rien d’ordinaire, cette fois ci elle n’avait pas pour but de blesser, sa force résidait dans sa façon d’éclater. L’explosion, peut ordinaire, produisit une immense lumière accompagnée d’un bruit sourd qui allait aveugler mon adversaire tout en le rendant sourd. Avant que l’objet n’éclate, à une seconde prêt, j’avais simplement fermé mes yeux et bouché mes oreilles. Certes le bruit m’avait quelque peu déstabilisé mais comparé à ce qu’il en était de mon adversaire qui avait perdu son sens de la vue et celui de l’ouïe, j’avais de quoi prendre une large avance.


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MessageSujet: Re: Passage au Rang 3, combat à mort.   Passage au Rang 3, combat à mort. Empty2009-08-30, 19:43


Suite à ce rapide échange de coups et d’esquives, le duo s’était maintenant séparé pour que chacun puisse prendre ses distances et préparer son prochain coup. Face à la stratégie de l’ennemi, il n’y avait pas de doute qu’il savait utiliser ses artefacts de façon judicieuse et avait de grandes connaissances en matière de combat. Mais le binoclard de service avait déjà fait démonstration d’une vitesse qui était assez importante pour pouvoir s’échapper à temps de l’influence de son adversaire. En contrant leurs assauts respectifs, nos deux combattants avaient fait là une belle démonstration des capacités des Serviteurs du Serpent Blanc. Si ce dernier avait l’opportunité d’observer cette scène belliqueuse et agitée, il serait assez satisfait de voir que ses éléments faisaient preuve de zèle dans leurs bonnes œuvres.
Après s’être écarté du No-Mans Land créé par le Chuunin, Kabuto avait parfaitement conscience qu’il jouait dans le jeu de l’adversaire ; ce dernier jouant avec des bombes qui pouvaient être lancées sur une longue portée, il ne jouait pas la bonne carte. Mais sa vitesse lui donnait confiance, et il avait encore sa ruse pour contrer les projets de l’ennemi. Jusque là, il avait aisément pu éviter les tactiques piégées adverses et même parfois retourner ses atouts à son avantage. Aucun dégât dans les deux camps, mais la chose ne saurait tarder, car s’il fallait en croire le déroulement des combats traditionnels, on allait progressivement entrer dans la phase des rehaussements de niveaux. Les techniques seraient bientôt plus brutales, et la retenue ne serait plus d’actualité. Et prévoyant déjà d’entrer en phase dans ce registre, notre ami aux desseins des plus vicelards s’apprêtait dorénavant à passer à l’étape suivante. Si pour l’instant ce jeune homme avait réussi la première case d’évaluation – à savoir la survie -, il était important qu’il puisse attaquer tout en étant innovant et efficace à la fois. Chose peu évidente, surtout lorsque jusque là, on a davantage joué la carte « Parade-Réaction ». Il lui était primordial de prendre le dessus sur son adversaire et de mener l’offensive ; auquel cas, il ne serait absolument d’aucune utilité pour le Maître Orochimaru, qui aimait les hommes entreprenants et déterminés. Subir l’action de l’ennemi, même si cela était pour réagir plus rapidement, ne revenait qu’à jouer dans la paume d’un marionnettiste et ne figurer que comme personnage secondaire dans une pièce de théâtre. Cela, notre individu au borsalino beige et blanc avait certainement perçu ce détail désormais, et son regard cruel et fusilleur présentait une détermination qui montrait son impatience. Peut-être allait-il cesser de prendre son adversaire pour une plaisanterie de la part de son Seigneur, et entamerait-il l’examen avec plus de sérieux ? Toujours était-il que son regard montrait des traits caractériels très intéressants pour le Docteur Scalpel qui se tenait face à lui. Qu’il fasse engagement de volonté et de plaisir ; qu’il donne un échantillon de ce que les combats lui avaient enseignés au lieu de jouer au chat et à la souris. Ses lèvres humides d’excitation, le Second du Village ne pouvait se retenir, l’attente était trop longue. Cela faisait bien trop longtemps qu’on lui avait demandé de participer à pareil exercice, et il avait grand besoin de se dérouiller les jambes et le reste de ses articulations. C’est pourquoi il n’aimait pas être pris à la légère : mais il ne laisserait également pas ses émotions prendre le dessus sur son esprit calculateur et cynique… .

Son âme noire entra en communication avec ses noires intentions, alors que notre chirurgien-légiste prévoyait déjà ses prochaines actions à deux tours d’intervalles. Il avait en rayon et en connaissance presque toutes les techniques de celui qui lui faisait face, et il savait pertinemment que pour ne pas se faire prendre au piège, il allait être nécessaire de se laisser prendre quelques fois dans le danger de l’action. Restant néanmoins calme, on pouvait lire sur son visage une expression des plus tordues qui soient : il attendait une occasion pour appliquer sa stratégie préférée – faire croire à l’ennemi que sa réussite était grande, tandis qu’il passait par derrière, infligeant de lourds dégâts. A la vérité, il aurait volontiers fait cela à l’instant, si son adversaire ne semblait pas vouloir prendre les devants.
Entamant les hostilités en faisant disparaître les illusions qui se tenaient là à la disposition du Medical Ninja, il continua sa lancée avec un senbon destinée à œuvrer contre son ennemi. Attaque bien futile, mais qui révèlerait sans le moindre doute une technique des plus redoutables. Il fallait donc la prendre en considération malgré sa facilité d’esquive. Evitant tout contact avec le projectile pour qu’il ne subisse pas les déflagrations de cette bombe volante, notre collègue à lunettes prenait donc le temps de s’écarter du lieu de l’explosion avant que ce dernier n’arrive. Il ne s’attendait certainement pas à la surprise, ni aux effets de cette stratégie, et la déflagration vint lui sonner les tympans, pendant que ses yeux, pourtant cachés derrière ses lunettes rondes, se trouvaient éblouis par l’assaut lumineux. Une bombe flash … . Cela ne figurait pas dans la liste de son matériel et son utilisation était très subtile : notre cher Kimbly commençait enfin à marquer quelques points utiles pour son passage de grade. Et l’effet de surprise était assez impressionnant pour que Yakushi Kabuto ne bouge pas pendant quelque secondes. Mais s’il était sûr que son adversaire n’était pas atteint par ce subterfuge, il souriait malgré tout de cette situation embarrassante. Une excellente idée, mais qu’il fallait exploiter plus à son avantage. Car s’il ne profitait pas de l’avantage pris ici même, il allait donner l’opportunité à son adversaire de pallier sa cécité et sa surdité. Le tout maintenant était de ne pas se retrouver à court, et de mettre le laps de temps qu’il avait à son profit.

Effectuant une série de signes basique mais rapide, notre Expert en Laboratoire entrait dans la partie avec finesse et malice. A peine avait-il achevé cette suite de mouvements de mains qu’une dizaine de copies, ou guère moins, de son être apparaissait à ses côtés. L’ensemble de ses êtres souriant avec une immense satisfaction, ils ne seraient pas aussi faciles à détruire que pour la technique précédente ; car si leur vie était aussi éphémère qu’un papillon, un papillon a le temps de s’envoler pour ne pas être attrapé par le félin. La fuite ? Ne soyons pas grossier ; il s'agissait là d’un repli stratégique, et se mêlant les uns les autres, le groupe se sépara en plusieurs groupes, se dispatchant dans tous les sens, dissimulant le véritable Juunin Spécial parmi les autres. Il ne voyait certes plus, mais il pouvait désormais bénéficier des informations que ses clones lui donneraient. Afin de prévoir une marge d’erreur dans ses calculs, il était bon désormais de se mettre à distance et de courir sans relâche pour s’assurer qu’il ne pouvait pas targueter le bon. Ce qui devenait chose facile.
Prenant donc une bonne distance face à son ennemi du jour, il attendait que sa vue revienne et collectait les informations qu’il obtenait grâce à ses Bunshins. Si le Chuunin rentrait en action, il n’aurait aucun mal à agir afin de contrer la stratégie adverse. Et avec ce qu’il percevait de par ses doubles, il avait déjà une bonne idée ; une stratégie qu’il ne tarderait pas à appliquer avec ruse et malice… .




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MessageSujet: Re: Passage au Rang 3, combat à mort.   Passage au Rang 3, combat à mort. Empty2009-09-06, 16:24

La bataille durait et il n’y avait toujours pas eu de perte hormis peut être la vitalité dont j’avais dû me séparer pour créer quelques uns de mes chefs d’œuvre. A part cela, rien d’autre, Kabuto et moi étions extérieurement intacts. Pas de sang écoulé, pas d’hématomes formés, plus de brûlures présentes, ce n’était qu’un mauvais présage. Car d’expérience je savais que les batailles qui duraient n’étaient jamais plus que la prolongation des pertes dans chacun des camps. Des fronts repoussés, des tranchées gagnées puis perdues, rien mis à part des morts supplémentaires, voilà ce qu’étaient les batailles sans fins. Tout bon militaire savait qu’une guerre bien menée ne devait jamais durer car aussi grande pouvait être une puissance de feu, elle n’était jamais infinie. Avoir des poings solides ne sert à rien si l’on rencontre un mur, on aura beau frapper, nos os auront cent fois le temps de se briser avant de voir la pierre se fissurer. Voilà comment je voyais les batailles interminables, juste un mauvais présage qui ne promettait vraiment rien de bon pour chacun des camps surtout aux assaillants. Car résister est bien moins éreintant qu’attaquer. J’avais connu ce genre de guerre, je savais bien quel enfer on vivait pendant ces périodes où le temps n’était plus. Les journées s’enchaînent, les morts s’entassent, les munitions disparaissent, le moral chute, la raison fuit à petit pas… Et si ce combat devait alors prendre une tournure de ce genre, je serais alors à la merci de mon adversaire qui sans l’ombre d’un doute avait une réserve de chakra bien plus importante que la mienne. Puisque depuis le début du combat j’avais été celui qui s’était le plus donné, il était tout à fait normal de me retrouver avec moins d’énergie que mon ennemi qui, semblait-il, attendait le moment où mes forces me manqueraient. Ce vil serpent me scrutait de son regard vide, attendant patiemment que je m’épuise.

Et même si j’avais réussi à ressaisir l’avantage lorsque je l’avais aveuglé, sa réaction l’avait alors mis hors de danger. Au milieu de ces clones, Kabuto jouissait d’une sécurité déconcertante. Cloitré dans ce bunker illusoire, il attendait que la vue lui revienne. Encore un facteur qui allongeait notre combat. Mais je décidai alors de profiter de cette félicité pour jouer à mon tour une de mes cartes maîtresses. Tout d’abord, d’un geste assuré, je créai moi aussi quelques clones de brouillard puis je m’accroupis, posant ma main sur le sol et profitant des quelques secondes qui me restaient pour prendre un peu de repos. Je sentais que tout était propice…

[Passage développé dans le prochain post]

Et alors que l’effectif de mes troupes était nettement inférieur à celui de mon adversaire, je gardais tout de même l’avantage. Kabuto avait espéré me tromper en levant cette armée de chakra mais moi aussi j’avais répondu à cet étrange ultimatum qui annonçait une guerre non matériel. Sur un total de quatorze, seuls deux étaient consistants, drôle de façon de voir une guerre. Dans ma jeunesse j’avais eu l’habitude de livrer combat au milieu d’humains faits de chair, d’os et de sang et de les voir tomber mais avec l’âge, j’avais appris à mener des combats bien plus réfléchis. On ne se saisissait plus d’armes blanche pour trancher la chair adverse, on le trompait, on le manipulait mais le résultat était souvent le même… Dans ce pays, les Hommes étaient experts en ce genre de combat, ce qui me plaisait assez pour ne pas me faire regretter la belle époque où les cadavres méconnaissables de mes anciens ennemis s’entassaient derrière moi. Désormais, je n’avais plus affaire à de pitoyables insectes mais à de vraies machines de guerre qui tout comme moi avait de quoi faire pâlir le plus vaillant des soldats. Et celui qui se trouvait maintenait face à moi, au milieu de ses doubles, était l’un de ceux dont j’estimais avoir des points communs. Kabuto semblait pensé comme moi, comme Orochimaru, comme un démon. Il n’hésitait pas à me manipuler, j’en faisais autant mais nos potentiels respectifs nous permettait toujours de déjouer les pièges adverses. C’était peut être pour ça que ce combat n’en finissait plus, nous étions sur un pied d’égalité.


Spoiler:

Citation :
Je te propose un petit système, avec mes clones, on est 5. Tu lances un dés, l'original est le numéro 1, le dés décidera de celui que tu attaqueras. Si tu fais 1 tu tapes l'original, le 2, 3, 4 et 5 les clones et le 6 c'est un bonus qui te permettra de frapper le vrai. Je te propose ça car étant donné que tu ne peux pas déceler qui parmi mes clones est le vrai, ( comme moi ) et que tu as majoritairement des attaques ciblées, je te propose d'user de ce système pour un peu plus de réalisme Wink

PS : cela se fera pour chacune de tes attaques.
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MessageSujet: Re: Passage au Rang 3, combat à mort.   Passage au Rang 3, combat à mort. Empty2009-09-14, 21:36



Après ce délicieux tour de passe-passe, notre cher Kabuto aux Milles Ruses avait enfin pris l’avantage, ou tout du moins, avait comblé l’écart qui existait entre lui et cet homme qu’il avait été chargé de tester. Pour l’heure, il se devait d’admettre qu’il répondait aux critères qui étaient attendus de sa part. Et c’était une bonne chose : Seigneur Orochimaru serait sans doute heureux d’apprendre qu’il pourrait compter sur un élément compétent et efficace. Bientôt, ce personnage serait de nouveau mis à l’épreuve, mais face à des dilemmes certainement plus sérieux. Car le Monde était cruel, et les plans de notre Maître des Jutsus étaient innombrables et plus vicieux et osés les uns que les autres.
Mais il était absolument nécessaire de voir si ce personnage pouvait s’habituer à toutes les situations auxquels il était confronté. Après tout, se sortir de toute complication était des plus utiles, puisqu’il fallait réchapper à l’ennemi pour continuer à accomplir ses méfaits et à gravir les échelons dans l’escalade de la méchanceté et d’une renommée plus noire que jamais. En utilisant tous les pièges et toutes les techniques les plus viles qui existent, les Ninjas de l’Ombre au service du plus puissant Shinobi de tous les temps démontraient un Art qui était des plus redoutables : celui de mettre à mort toute personne leur faisant face et la capacité de réussir toutes les atrocités qui étaient possibles et imaginables sur cette Terre. Si Zolf J.Kimbly avait pu jusque là démontrer sa passion pour les explosions et ses astuces nombreuses, il ne montrait pas pour autant tout son potentiel : chose qu’il valait mieux faire pour atteindre le niveau au dessus. Mais avec l’épreuve que lui préparait notre Couleuvre à lunettes, nos deux hommes auraient largement de quoi se départager et de voir qui excellait dans l’Art du Combat. Mais il n’y avait nul doute pour Kabuto qu’il parviendrait à confondre son compagnon de Village dans le piège machiavélique qu’il s’apprêtait à lui tendre. Pour l’heure, il était temps de préparer cette mise en scène. Kimbly s’était affairé de son côté et paraissait fin prêt. Bien que ne subissant de façon secondaire les dégâts de la Bombe Flash utilisée plus tôt, notre binoclard-Ninja n’avait pas pour autant recouvert toute sa vue, ainsi que son ouïe. Pour l’instant, les informations que ses clones lui accordaient étaient intéressantes, et la création de clones de la part du Shinobi de Rang 2 laissait sous-entendre qu’il prévoyait bien d’agir rapidement et avec du soutien. Il ne fallait pas lui laisser le temps de procéder comme il l’entendait, et les Jumeaux de notre redoutable Yakushi Kabuto formaient soudainement un arc de cercle dans leur course pour tous se rejoindre en un point et se précipiter à vive allure vers leur cible.

Le groupe restant uni et serré les uns aux autres, discerner le véritable Second d’Orochimaru-Sama allait être une véritable énigme pour l’instant. Profitant du couvert que lui accordaient ses semblables, le plus terrifiant chirurgien du Pays alignait sur ses lèvres un sourire accompli et satisfait : plus que quelques mètres et il serait en contact avec son adversaire, afin de lui porter un coup fatal. Cherchant dans sa sacoche un objet qui allait lui être fort utile, il se retrouva à exécuter une nouvelle série de signes qui restait à l’abri de tous, caché par ses créatures. Bientôt, le coup final serait terrible et la victoire de notre ami aux Milles Ruses serait complète. La course continuait et il ne restait qu’un très faible intervalle entre les deux groupuscules. Il n’y avait guère de doute que le Bomberman ne tarderait pas à entrer en action, et ferait certainement sauter les environs sur une surface impressionnante, afin d’éliminer les clones et leur patron en une seule offensive : ne pas le faire aurait été un sacré désavantage, car face à ces énergumènes fonçant face au danger, il se trouverait en grand danger… .

Alors que le groupe semblait être en pleine concentration, la figure pâle mais déterminée de Kabuto sortit soudainement du groupe, se détâchant de l’ensemble et lançant à tout va une série importante de senbons en direction des nombreuses copies qu’avait pu former jusque là l’adversaire commun. Ayant bien pour but de profiter de sa vitesse et de son esprit calculateur pour supprimer l’atout qu’avait sur lui l’ennemi, il mettait un terme à la vie futile et factice des doubles qui allaient bientôt s’évanouir au contact des armes pointues et pourtant aussi fines que des cure-dents. Le groupe se dispatchait, alors que le chaos le plus total semblait entourer Kimbly.
Quel piège pouvait bien préparer notre binoclard vicelard … ?




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MessageSujet: Re: Passage au Rang 3, combat à mort.   Passage au Rang 3, combat à mort. Empty2009-09-19, 16:29

Avant que mon adversaire ne lance l’assaut, alors que nous étions logés derrière des murs illusoires, j’avais pris soin de jouer, à l’insu de Kabuto, un coup d’avance. L’homme fatigué que j’avais voulu être avait profité de son jeu pour laisser couler dans le sol rude son chakra, imprégnant chaque mètre cube de terre de son énergie. La tâche n’avait pas été facile, et n’aurait sans doute pas pu être possible si l’autre combattant n’avait pas été momentanément paralysé par ses handicaps. Car cette technique ne me nécessitait pas simplement une grosse quantité de chakra mais aussi une félicité pendant laquelle je pouvais laisser couler à petit flots mon énergie dans ce sol encore inoffensif.

Les pétales de flammes se reposaient en effet sur un habile mélange de mes connaissances et capacités. Ce sceau que je venais de poser par terre, parfaitement invisible pour un œil distrait, refermait en lui une terrible puissance. Chaque grain de terre qui m’entourait, chacun pierre, chaque roche et bien encore avaient été possédés par mon pouvoir qui impatiemment attendait le bon moment pour faire surface. Tout autour de moi, le sol était parcouru par une violente énergie qui tentait contre le temps de rester au sein de son éphémère réceptacle. Mais jusqu’à qu’en ce calme illusoire allait-il durer ? Moi-même je ne pouvais le savoir, je ne pouvais plus que patienter et voir mon adversaire se faire brûler par les flammes de mon enfer.

Et lorsqu’enfin les troupes de Kabuto se mobilisèrent, donnant vie à ces simples illusions qui jusque là s’étaient juste données la peine de fixer chacun de mes mouvements, je pus moi aussi me mettre en position. Tandis que l’original se rapprochait de moi, toujours camouflé par ses doubles, je restais quiet, gardant un total contrôle sur mon être, qui plutôt, m’avait fait faux bond. Voir ces neuf soldats courir vers moi ne me fit pas tressaillir, j’optai pour une option bien plus plaisante. Dans une série de gestes vifs, j’envoyai cinq senbons sur cette petite armée qui perdit alors cinq de ses soldats. Puis d’un mouvement rapide, je lançai contre le sol un autre fumigène qui ne tarda pas pour me noyer dans une nouvelle fumée violâtre tandis que j’entendais filer à travers les airs des armes familières qui allèrent détruire chacune de mes copies. Le médecin fou m’avait puérilement imité ou peut être l’avais-je simplement devancé, du moins, le résultat fut le même pour chacun des camps, les effectifs avaient chutés.

Et enfin, dans un majestueux son, le sol se souleva brusquement. D’abord, la bataille fut dérangée par un bruyant craquement du sol puis s’en suivit un déluge de flammes qui enveloppa toute la zone qui m’entourait, zone où se trouvait Kabuto et le reste de ses troupes. L’enfer avait avalé ces âmes démoniaques qui n’avaient leur place qu’ici bas, parmi les flammes qui en ce moment étaient sans doute en train de ronger la chair pâle du Bras droit du Serpent tandis que ses doubles se faisaient dissoudre par une insupportable chaleur. A l’intérieur de l’œil de ce cyclone de feu, je savourais une fois de plus l’instant présent qui m’invitait à jouir des crépitements du feu que continuait toujours de subsister.

Lorsque pour la première à Yuki j’avais usé de ma technique, je n’avais pas été déçu par ses résultats mais en serait-il de même en ce jour ? Car si tout au long de cette bataille j’avais retenu une chose, c’était que celui que se trouvait face à moi n’était pas un ninja de basse catégorie comme j’en avais eu maintes fois l’occasion de rencontrer. Kabuto n’était vraiment pas quelqu’un à prendre à la légère, il était le mal incarné. Et j’aimais ça…


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MessageSujet: Re: Passage au Rang 3, combat à mort.   Passage au Rang 3, combat à mort. Empty2009-09-24, 09:51

Les dégâts qui allaient être infligés lors d’un simple examen de passage avaient de quoi être affolants. Car alors que l’on s’était installé dans un coin relativement tranquille, éloigné des populations et noyé dans le calme, voila que nos deux énergumènes de foire avaient du débarquer d’on ne sait où, laissant tout exploser et disparaître en fumée en un temps record. Il était peut-être temps que les Compagnies de Déboisement fassent appel aux techniques secrètes Ninjas afin de faciliter le travail, car dans le contexte actuel, jamais un combat n’avait-il autant martyrisé le paysage et ses environs. Dans ce duel, ce face-à-face où nos deux protagonistes s’échangeaient techniques sur techniques, combos sur enchaînements, il semblait que le Temps préférait retenir sa respiration pour n’en manquer une miette et garder, gravé dans son Bois, le passage illustre et épique des deux combattants. Fallait-il être assez fou, pour se pousser aussi loin et pour tenter si audacieusement d’ôter la vie à autrui ? Seul la Race Humaine était capable d’une pareille démence, et pourtant elle était si belle et si noble dans cette entreprise… . Certainement la raison pour laquelle elle figurait sur cette planète comme l’espèce dominante.
Quoi qu’il en soit, s’il y avait bien là une chose à observer dans cette danse apocalyptique et explosive, c’était bien la malice et l’acharnement que portaient les deux Shinobis d’Oto No Sato dans les coups qu’ils portaient conjointement, et la virtuosité qu’ils employaient en faire ainsi. Déballant stratégies sur tactiques, faisant usage de tous les stratagèmes possibles et imaginables, chacun espérait neutraliser l’adversaire et lui porter un coup fatal dans son prochain mouvement. Pièges et ruses n’étaient maintenant que tradition, et notre Couleuvre soumise au Serpent Blanc savait grandement qu’elle ne devait pas prendre son adversaire à la légère. Mais un reptile resterait toujours fidèle à lui-même, même dans des situations inquiétantes : sournois et vigilant – rapide et foudroyant … .

En déployant tout d’abord ses troupes qui s’étaient éparpillés sur le terrain afin de perdre le réel Yakushi Kabuto dans leurs rangs, nos clones s’étaient par la suite rapidement rassemblés, et avaient usés de vitesse afin de se propulser vers l’ennemi, dans le but unique et ultime de le prendre par surprise et de lui infliger un maximum de coups avant que tout cela ne vienne à dégénérer. Il ne s’agissait pas ici de mettre l’ennemi à terre et de lui trancher la gorge – bien que l’opportunité d’avoir un nouveau cadavre sous la main afin de pouvoir exploiter ses capacités était bien plus tentant que l’on ne pourrait le penser. Mais non, restons brave et courtois. Après tout, mordre quelqu’un dans son sommeil afin que le venin vienne glisser dans ses veines et asphyxier ses organes internes était un spectacle bien plus réjouissant que celui de voir un homme qui restait étendu à terre, soumis à la puissance de l’Homme aux Verres de contact. Avec ce même sourire, il avait accepté de mettre en pratique l’une de ses stratégies préférées, bien qu’il eut souhaité ne pas avoir à utiliser autant de chakra. Mais le Chuunin était à un niveau bien plus élevé qu’attendu, et il méritait bien que l’on lui prouve son impuissance avec un pouvoir bien plus grand et plus spectaculaire… . Il n’y avait que comme cela que l’on parvenait à motiver les troupes : en les battant à plates coutures pour qu’ils se lancent de nouveau dans une quête de puissance acharnée et digne de servir les desseins du Maître des Lieux. Bientôt, une nouvelle graine serait plantée, afin de donner une plante aussi venimeuse et agressive que les autres. Cette simple pensée suffit à Kabuto pour sourire de ce même rictus narcissique et mettre en place le plan qu’il avait élaboré avec un génie hors du commun.
Pendant qu’il œuvrait à se rapprocher de l’ennemi, il n’y avait que peu de doute que notre homme se décide à ne rien faire, et son activité à placer un nouveau sceau au sol ne faisait qu’en révéler les prochains évènements. Les techniques de Kimbly se basant sur l’explosion, il semblait certain qu’il ne changerait pas de mode pour les prochains assauts, et il était maintenant temps de prendre cela en conséquence. Mais ces données étaient déjà bien imprimées dans le cerveau de notre vicieux bionoclard : raison pour laquelle il avait du préparer ses plans à l’abri des regards. Aidé par ses clones, il s’était empressé de sortir d’un de ses nombreux rouleaux, le déployant rapidement et invoquant un objet dont son fétichisme était encore de nos jours indescriptible de passion. Saisissant le cadavre et y apposant une technique qui lui permettait de le contrôler comme bon lui semblait, il pouvait alors faire croire que sa présence était toujours d’actualité dans le groupe de sosies. Un habile stratagème qui lui avait permis de s’extirper de la masse et de se transmuter derrière l’arbre où les récents conflits avaient commencés, en échangeant sa place avec celle d’une branche morte au pied du végétal. Une première stratégie venait de se dresser, qui allait sans le moindre doute porter ses fruits pour la prochaine offensive.

Le Bomberman passant à l’offensive, il semblait évident qu’il n’allait pas faire de cadeau. Le Piège devait donc être crédible, et c’était bien dans ce but que notre ami avait fait bouger son cadavre ambulant vers les clones, commençant leur neutralisation, afin de marquer sa présence … ou tout du moins le faire croire. Zolf Kimbly ne restait pas non plus en reste, traquant de ses senbons les clones qui restaient encore sur le terrain. Mais comment se douter avec assez de certitude que le véritable ennemi se tenait à quelques mètres, juste derrière lui, embusqué derrière cet arbre que notre Artificier avait utilisé en couvert bien plus tôt dans ce combat ?

Il était plus que temps de passer à l’action et de ne laisser aucune chance au personnage d’agir trop vite. Profitant de la concentration que notre homme semblait mettre sur la réalisation finale de son Art, la Couleuvre glissait subtilement derrière lui, allant se placer dans son dos afin de lui porter un coup auquel il ne s’attendrait certainement pas. Arrivant tout juste derrière lui, il œuvrait avec un silence tel que son adversaire n’aurait pu le repérer qu’avec un œil dans le dos.
C’était au moment où il allait appliquer une nouvelle technique que la scène implosait en lambeaux, la terre se relevant et se soulevant sous l’impact et emportant avec elle tout élément décoratif des lieux. Et bien … le paysage aurait bien souffert, pour un simple examen de passage. Mais c’était une bonne nouvelle, car cela signifiait que notre homme se donnait à fond. Il méritait probablement bien ce grade qu’il convoitait tant. Mais là n’était pas vraiment la question pour l’instant : Kabuto se devait de reconnaître une sacrée chance, ou encore une bonne étoile flottant au dessus de sa tête. S’il n’avait pas effectué ce mouvement d’infiltration, il aurait surement enduré ce que ses clones et son cadavre devaient être en train de déguster … à savoir très peu de plaisir, mêlé à de la terre et à un goût d’explosif. Remarquable ! Etudier ces mains serait un bonheur sans égal sur sa table d’autopsie. Mais il était temps de répliquer, car l’explosion venait de s’attendrir et il ne fallait pas perdre l’avantage trouvé. Frappant nettement mais sèchement à l’arrière de la tête de notre individu, Kabuto lui infligeait là une technique qui lui permettrait de prendre un peu de repos et de pouvoir enfin en caser une sans que les déflagrations des explosions ne couvre sa voix.

Yare, yare ! Je dois te féliciter pour les craintes que tu as su m’apporter. Jusque là, je n’avais jamais mis autant de temps pour atteindre mon adversaire. Tu es donc un individu de taille, je me dois de le reconnaître… .

Le corps ennemi étant tombé au sol, cette réussite était surement du à un coup de chance. Mais il y avait derrière un calcul bien élaboré. Car en faisant exploser l’endroit, Kimbly devait certainement avoir pensé qu’il s’épargnerait bien des tracas à trouver le bon Myope ; mais par sa dernière technique qui avait tout dévasté, il avait également détruit ses propres clones, ce qui l’avait privé certainement d’un soutien important. Même s’il avait fait usage d’une bombe fumigène, il avait simplement suffit que notre homme se place derrière lui avant que le nuage ne se déploie sur son intégralité. Se déplacer également après ou même pendant la technique aurait été trop dangereux, même pour l’Artificier – Kabuto n’aurait donc pu manquer sa cible, qui ne pouvait pas être un clone ou une autre sorte de piège. Le Kawarimi était également impossible avec un décor en train de souffrir le martyre ; ou c’aurait été se jeter dans son propre piège… .
Le cadavre étant retombé au sol, il était maintenant évident que le véritable Kabuto était celui qui venait de porter un coup fatal à son ennemi. Par cette technique, il l’empêcherait de bouger et de pratiquer tout Jutsu avant un petit moment, instant qu’il mettrait certainement à profit pour discuter et pour se soigner… .

Pourquoi cherches-tu tant à devenir plus fort ? Est-ce personnel, ou est-ce bien un attachement profond à Orochimaru-Sama … ?

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MessageSujet: Re: Passage au Rang 3, combat à mort.   Passage au Rang 3, combat à mort. Empty2009-09-24, 15:10

Et ma bataille s’acheva. Les flammes s’estompèrent, balayées par un vent divin et le silence tomba. Alors que je pensais avoir refermé la gueule de l’enfer sur le Bras droit de mon maître, celui-ci était apparu là où j’étais le plus vulnérable. Tel un serpent tapis dans les fourrées, Kabuto s’était rapproché de moi, couvert par mes propres attaques. Il avait rampé silencieusement à travers les explosions, bravé l’enfer et s’était suffisamment approché de moi, sa victime, pour me mordre. Sa morsure m’avait touché de plein fouet, je m’étais effondré, paralysé. Face contre terre, mangeant de la poussière, je me retrouvais totalement soumis aux volontés d’un médecin fou qui demeurait prés de moi et qui me caressait d’un regard envieux et curieux, qui me faisait froid dans le dos. S’imaginait-il déjà en train de lacérer ma jeune chair d’une froide lame, fouillant dans les moindres recoins de mon corps à la recherche de mes secrets ? Si c’était cas, j’étais donc condamné à une mort lente et cruelle, une mort qui m’était amplement mérité mais qui ne m’allait pas. Je m’étais déjà imaginé tomber sur les champs de bataille, mais les morts auxquelles j’aspirais étaient nobles. Mais à vrai dire, je n’étais pas en position du choix, je n’étais plus qu’un cadavre vivant, un pauvre paralysé devenu jouet de mon adversaire. Il ne me manquait plus que les fils, reliés à moi par des crochets enfoncés dans ma chair, pour faire de moi un parfait petit pantin qui obérait alors aux moindres caprices de ce ninja dont la sadisme n’avait pas de limites. Qu’allais-je devenir ?...

Pourquoi cherches-tu tant à devenir plus fort ? Est-ce personnel, ou est-ce bien un attachement profond à Orochimaru-Sama … ?

La question tomba sur moi comme une guillotine qui coupa net mon emportement. Je me voyais témoin de ma dissection et n’arrêtais d’imaginer le pire. Mais mes craintes se volatilisèrent lorsque les propos du médecin atteignirent mon conscient. Celui-ci ne semblait plus tenir à ses premières intensions, il me donnait l’impression de porter un intérêt à mes objectifs. Mais pourquoi ? Je ne le saurais sans doute jamais… Mais je laissai mes interrogations de côté et je me mis à songer, malgré mon état, à une réponse censée.

Le but de ma recherche de puissance ?!... Ah ah ah !... On ne me l’avait jamais demandé…
dis-je tout en peinant pour faire face à Kabuto. Une raison simple, mon but est de voir le monde brûler, pourquoi ? Ne me le demande pas… Le chaos, voilà mon objectif !... Mais je suis conscient que par mes propres moyens je n’arriverai à rien, il me faut pour cela un soutien, un étendard sous lequel combattre mais surtout une puissance hors du commun. Et c’est ici que je compte trouver cette puissance, voilà pourquoi je me retrouve ici aujourd’hui, tel un chien galeux, soumis à ta volonté !... m’exclamais-je, enfin tourné vers mon adversaire.

Mes propos avaient été conquis par mon indignation, c’était pour cela que je m’étais brusquement arrêté. Je décidai de mettre un frein à l’excédant de rage que créer mon état. Je restai alors quelques secondes silencieux, gardant sur le visage un air de dépit. Et lorsqu’enfin je repris ma volonté à deux mains, je continuais ce petit discours que j’avais si brutalement avorté.

Orochimaru, toi ou encore Oto, vous n’êtes peut être que des pions que me sont bien utiles mais je reste néanmoins fidèle envers le village et vous. Je suis un chien qui n'a qu'un seul maître, mais qui ne se prive pas de tracer sa propre route. Mais je reviens toujours là où on m'a accueilli et je ne mords pas la main qui me nourrit. Tel est l'ampleur de ma fidélité... Et après une courte pause. Je recherche la puissance, parce que tel est le but de mon existence, je ne suis qu’une arme qui doit toujours s’améliorer. J’ai été crée dans l’unique but de détruire et je m’en satisfais et essaie de remplir mon devoir le mieux que possible… Et puis, cela ne me déplaît pas d’être ainsi, la puissance n’était-elle pas jouissive ? Demandais-je tout en souriant. Nous cherchons tous à nous surpasser, mais pourquoi ? Je ne crains que même si j’ai une réponse à mon avide soif de puissance, celle-ci ne soit faussée… Mais ce qui est sûr, c’est que j’ai un objectif et je ferais tout pour l’atteindre, finis-je avant de m’effondrer, exténué par les efforts que j’avais du fournir pour réussir à exprimer correctement malgré la paralysie.
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MessageSujet: Re: Passage au Rang 3, combat à mort.   Passage au Rang 3, combat à mort. Empty2010-09-13, 07:18

Citation :

°¤ Evaluation ¤°

> Tout simplement super. Un topic important qui aboutit enfin !
Tu y as mis du cœur et tu mérites le grade tant convoité.

Kabuto =) merci pour ta généreuse participation.

> Très bon combat, à la fois instructif et plaisant à lire.

Arrow 16 points chacun // Kimbly validé en tant que rang 3 d'Oto ^^
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MessageSujet: Re: Passage au Rang 3, combat à mort.   Passage au Rang 3, combat à mort. Empty

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