Naruto Teki Sanctuary
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 #~. _*~. Les Larmes sont la défaite du Corps contre le Coeur .~*_ .~# [PV]

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Naku Shinkoku
Chuunin de Kumo
Naku Shinkoku

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Date d'inscription : 22/05/2009

#~. _*~. Les Larmes sont la défaite du Corps contre le Coeur .~*_ .~# [PV] _
MessageSujet: #~. _*~. Les Larmes sont la défaite du Corps contre le Coeur .~*_ .~# [PV]   #~. _*~. Les Larmes sont la défaite du Corps contre le Coeur .~*_ .~# [PV] Empty2009-06-02, 21:13






¸,ø¤º°`°º¤ø,¸Les Larmes sont la défaites du Corps contre le Coeur °º¤ø,¸¸,ø¤º°`

,o¤º°______.Chapitre 1: L'ascension de la Sorgue ._____°º¤o,



C’est cette douce élégie didactique qui l’eut conduit en ces lieux sibyllins, que Diable avait-il à faire dans un endroit si équivoqué… Tant d’ambigüité hantait l’esprit du prêtre schismatique, son passé était si distant, sa vie étant si plate que même les flots auraient pût couler dessus. Il arqua un rictus ambivalent, allant en contradiction avec le tumulte cérébral qui causait sa perte et s’asseyait sur un rocher de taille moyenne, tout du moins, assez grand pour qu’il arrive à se poser dessus. Il leva son regard cabalistique vers les cieux nébuleux, tant de sang avaient coulés sur ses belles prunelles neuves. Si ses frigides rétines faisaient abstraction à toutes émotions du faite qu’elles reflétaient une lumière décadente et funeste, elle n’en reflétait pas du tout les allégories de l’œil scintillant de larmes du Névrosé en ces temps mélancoliques de son ancienne vie. Avoir le mal de vivre, voilà une sensation bien pointilleuse que supportait en constance cet homme, Lawrence Promess', toutes ces allégories ou autres maximes exigeant de vivre au jour le jour n’étaient que Baliverne ! Comment peut-on vivre si l’on à même pas de jour devant nous et que notre Utopie est si absurde qu’elle est illégitime ?! Nos rêves à chacun sont réalisables, si l’on s’en donne les moyens… Mais faut-il avoir la capacité de se les donner.

En étant sûr de sa propre mort, le monde se révélant être une alchimie faisant abstraction à sa chimère que de penser survivre en tant qu’être humain. Pour cela, faudrait-il déjà en être un. Et quand à lui, il était indubitablement certain qu’il n’en était pas un. Toute sa vie, il fût admonesté de vivre en tant que personne dite ‘Valable’, et jeté sur l’humus comme un Chien qu’on laisserait juste le temps d’une escapade, celle-ci pour Lawrence durant une vie entière… Cette languissante similitude qu’il eu sentit lorsqu’on lui eu dit « Ryusei, tu es un grand garçon maintenant. », il la sentait si bien que cela fût suffocant à la dernière fois qu’on lui réitéra cette affirmation désopilante. Ayant rejailli exécration et antagonisme, on le considérait comme un Jinchuriki… Le pouvoir en moins. Mais bon, Aujourd’hui était une autre journée, que dire, c’était une journée si fantasmagorique qu’elle paraissait promesse de rencontre ! L’hélianthe abrupt s’accompagnait de diverses couleurs plus chatoyantes et bigarrées les unes que les autres, s’écrasant en éclat de fumée rosâtre sur les cheveux du Neurasthénique. Autant de songes a déplorer faisait pleurer le jeune garçon, son œil larmoyant se refermant doucereusement tout prenant le soin de rompre les gouttelettes du brume sépulcrale qui avait tant de fois couler, toutes et aucunes étant contracter en un axe de résonnance principale…

Tout en plissant chacune des commissures de ses lippes, il réussi tant bien que mal a arquer un léger rictus sur ses lèvres sveltes et gracies, tel une abnégation providentielle, il se serrait l’étau qui lui servait de cœur et se mît à folâtrer, seul, face à la nitescence opaque qui trônait en ces lieux agrestes qui érigeait face à lui un espace amphigourique et apocalyptique se contrastant aux entrées de ce lieux qui étaient contrairement à cet espace avancé : Un lieu des plus cénobites. Cette bénédiction céruléenne à laquelle il fût offert, n’était que de courte durée. Tout comme sa vie prenant les devants de ses décisions, ses humeurs prenant les devants de son caractère, ainsi désarmant sa contorsion buccale exprimant sa joie intempestive et Charivarique, pour se faire lacérer par les flots des tumultes de ses songes acrimonieux. Que dire de cette âme qui pontifiait l’éphèbe corporelle de cette entité fourbe et inavouée. Pour mourir, il faut déjà avoir vécu, mais être mort tout en vivant, c’est une autre chose bien plus étrange qu’une luminescence paradoxale subjuguant les ombrages annuelles des habitués de cette vie perpétuelle et infaisable. Conciliant ses antécédents comme vain et impétueux, il avait gardé cette partie de sa mémoire comme enfoui en une partie se grossissant presque à longueur de journée, et étant invivable. Inéluctablement fini, cette journée s’en allait dans l’incandescent horizon, présent de dédain et d’émanation incoercible.

« La vie est comme les amies, l’on en découvre la véritable utilité que lorsque celle-ci disparaît. »


Cette mélopée qui bruissait un vague bruit de métal se frétillant sur le sol rédempteur et auguste était agréable à ouïr, la seule saugrenuité récurrente qui déplu au psychosé fût juste cette sorgue inexhaustible qui envahissait ces spectacles naturels pourtant si simple et si seigneuriale. Les douceurs opaques virevoltaient au gré des aléas des grandes pouces arborescents se balançant de gauche à droite déclinant leurs multiples frondaisons opalescentes, reflétant leur nitescence sur l’humus conceptuel de cet espace. S’octroyant à une réalité terriblement manifeste, les herbages s’oscillaient voluptueusement à rythmes de fumées évanescentes qui s’évadaient fugitivement vers l’Olympien firmament abstrus. Fumée s’éclipsant des braises coruscantes d’une cigarette allumée pour détendre une Nervosité envahissante, aux lacunes des ris se trouvaient en chaque inspiration des souffles éphémères : Quelques hérésies exhalées s’envolant en même temps que chaque aspiration s’ondoyait gracieusement aux rythmes des bourrasques téméraires et dissolues. En contradiction, à cette élégiatique thrène qui semblait inonder les bourdonnements des feuilles se frottant durablement sur les faibles écorces des branches le portant… Chacune de ses émulations impérieuses allant se faire accroitre par les dérivées sempiternelles des particules d’air se bousculant aux nuées orgueilleuses créaient un sifflement aigre et tintamaresque.



Dernière édition par Lawrence Promess' le 2009-10-13, 12:09, édité 1 fois
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Kotori Ayuna
Juunin de Kumo
Kotori Ayuna

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MessageSujet: Re: #~. _*~. Les Larmes sont la défaite du Corps contre le Coeur .~*_ .~# [PV]   #~. _*~. Les Larmes sont la défaite du Corps contre le Coeur .~*_ .~# [PV] Empty2009-06-06, 19:46

Un soleil capricieux dans un vaste paysage. Comment penser qu’un village se trouvait non loin de cette plaine désertique ? Un sourire adressé au vent qui caressait sa peau pour lui prodiguer une protection contre une quelconque tristesse qui illuminait ses yeux d’une sagesse évanescente. La mélancolie du Bonheur à porter de main qu’elle n’avait plus qu’à tendre. Cependant, avait elle raison de le faire ? Décidemment, elle semblait ne pas pouvoir oublier cet être disparu dans les limbes. Ses souvenirs paraissaient l’envelopper dans un linceul sibyllin, dont elle ne pouvait se soustraire si aisément.
Pourtant, Ayuna n’était pas une de ces victimes du destin, elle possédait toujours son libre-arbitre, les délices de la vie étaient toujours accessibles à ses frêles mains… seulement si la demoiselle choisissait de saisir ces occasions qui se présenteront à elle. Les portes du paradis ne lui étaient pas fermées définitivement pour son impuissance désarmante, elle n’avait rien pu faire pour le sauver… elle n’avait rien pu faire pour tenir sa promesse…
Il lui avait manqué ce savoir qu’elle avait acquit aujourd’hui. Ayuna aurait peut être pu le sauver, et sentir ses mains poser sur sa taille encore une nouvelle fois. Ne pas se languir de sa présence dans de vains espoirs qui l‘avaient précipité dans la déchéance humaine.
Soupirant de lassitude, en quelques secondes, la demoiselle venait de se faire happer par les ténèbres qui l’appelaient sans cesse telle une mère voulant couver son enfant d’une aura protectrice, lui offrant mille baisers touchant son cœur pour mieux la voir plier l’échine. Les lamentations des vivants étaient un requiem pour les morts… La mort serait son ange gardien.

Tout du moins, c’était ce qu’elle avait cru… Au final elle voulait survivre en ce bas monde et ne laisser personne abattre sa faux sur sa nuque. Ces chaînes faites de regrets ne devaient pas faire de sa vie une servitude éternelle. Ayuna n’avait aucune raison de se damnée plus qu’il n’était nécessaire. La jeune femme avait mis beaucoup de temps à s’en rendre compte, mais quelle importance désormais ? L’essentielle c’était qu’elle ait ouvert les yeux. L’erreur était humaine, et le principal était d’apprendre de ses fautes. La douce devait cesser d’être une réprouvée, elle seule pouvait changer sa condition d’un battement de cils.
Le dos droit et un visage marqué par la détermination, la demoiselle donnait l’impression de défier les divinités. Qu’importe les épreuves qu’elle subirai, rien ne l’empêcherait de se relever dignement. Cette allégorie éphémère de la bravoure était certaine d’avoir vécu les moments les plus sombres de sa vie, face à la perte de son aimé alors qu‘elle entamait à peine son adolescence. Dorénavant, elle devrait montrer sa force de caractère, et ne pas oublier ce qu’elle avait été… C’était son identité, Ayuna ne pouvait pas se renier ainsi, ni ses amis qu’elle avait connu à Konoha, ni son père, ni Argo… Un passé encré dans son organe vital à l’encre de chine. Alors qu’elle avait maintes fois désiré l’oubli… Une position bien lâche, et cette dernière se rendait compte seulement maintenant.

L’astre lumineux éclairait ses traits angéliques, ne faisant qu’accentuer son regard ébène. Malgré ses songes, l’ombre qui habitait ses prunelles n’avait pas disparut bien que voilée par un sourire chaleureux à l’adresse du soleil. Comment imaginer une vie aussi froide et sombre que la nuit, où seules les étoiles pouvait éclairer son chemin ? Aucune lune pour vous bercer ou vous guider, aucune de ces luminescentes lucioles pour réchauffer votre cœur meurtri. Une perle de cristal roulant sur ses pommettes et qui disparut bien vite dans un élan de persévérance. Ayuna devait arrêter ses pleurs et se remémorer inlassablement de cet enfant malicieuse qu’elle avait été, apportant un baume au cœur des personnes auxquelles, elle avait tenue. Néanmoins, malgré sa détermination, ce vide qu’elle supportait depuis quatre ans semblait toujours aussi profond que rien ne semblait pouvoir le combler. La haine, l‘allégresse, la tristesse, la mélancolie, le désespoir paraissaient être des sentiments incapable de remplir cet abysse.
Entendant un rire dans le lointain, la demoiselle sentit une envie aussi brusque que persistante de compagnie. Il était inutile s’abandonner sur des souvenirs perdus dans les tréfonds de son âme, refaisant surface dès que le Diable le voulait, emprisonnant son essence dans une valse douloureuse.

D’un pas rapide et aussi léger que le vent la Kunoichi renonça à sa solitude, recherchant pour la première fois un échange. Changer d’air, délaisser ses pensées ténébreuses. La vision d’Argo se détournant d’elle avec ce sourire si chaleureux envahissant son esprit avant de s’évanouir dans le néant de ses songes. Ses talents de Shinobi la conduisant vers cet homme lorsqu’il prononça ces quelques mots qui semblaient se laisser ballotter au gré du vent telle des notes de musiques dont le seul spectateur était cette voûte céleste. Une cigarette entre les mains, Ayuna afficha un sourire amusé malgré qu’il n’y ait aucune raison apparente.
Entreprenant de ses doigts fins de prendre ce cylindre et de le mettre entre ses lèvres, la demoiselle s’assit avec souplesse sur le même rocher que son futur interlocuteur, abîmé par les âges, le temps annihilait vraiment chaque chose.

-Fumer tue, on ne vous l’a jamais dit ?

Un sourire amusé à son adresse, son regard redevint très vite sérieux. Inhalant cette fumée opaque d’une façon si naturel que l’on pouvait penser que la demoiselle était une habituée de cette douce drogue. Certes, ce n’était pas la première fois qu’elle y touchait, mais c’était en de rares occasions. Seulement lorsque ses pensées se bousculaient trop vite dans son esprit perclus par les séquelles de son histoire.
Un amusement éphémère, la demoiselle se rappelait parfaitement de la première fois qu’elle avait touché ce malheur incitant des dépendances. Loin de l’avoir consumé, Ayuna s’était amusée à provoquer cette personne, en la détruisant devant ses yeux. Ce jour là, une colère noire avait animée son Senseï. La demoiselle revoyait encore ces images, aussi nettement que sur une photographie. Cette insouciance lui manquait terriblement. Mais pouvait elle y revenir ? La réponse était bien sûr négative, et la douce le savait parfaitement.
Revenant dans le présent, la demoiselle posa ses bras sur ses genoux, le regard perdu dans le lointain, l’horizon semblait ne jamais finir. A la fois, loin et proche, on pouvait contempler chaque détails que le ciel leur offrait. Cependant, il restait inaccessible pour quiconque… Telles les mémoires dans le cœur des gens, les détails brillants dans l’esprit de chacun, mais impossible d’y poser le bout des doigts.

-Parfois, on n’a pas besoin de perdre un ami pour savoir qu’on tient à lui, ni pour savoir ce qu’il nous apporte.

Une voix douce, coulant dans l’air du vent, laissait entrevoir une fragilité apparente sur son fin visage. Pourtant ses prunelles dégageaient une détermination brûlante, voilée par une douce mélancolie. Un sourire tendre ornant ses traits l’embellissant imperceptiblement. Comment imaginer qu’elle n’avait pas encore la majorité, alors qu’elle paraissait être une véritable femme, une fleur épanouie dans la douleur ?
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