[entrainement] Souvenir de jeunesse.

Sujet: [entrainement] Souvenir de jeunesse. 2010-01-14, 06:58

Mon cher journal,

Aujourd'hui, c'est mon premier jour en tant que genin du village. J'ai réussi l'examen qui m'avait été fait passé par un juunin de la Racine, et me voilà donc enfin ici, faisant mon premier pas dans le vaste monde du ninja. Je vais lentement te conter toute ma journée, en prenant le plus grand soin à tacher de n'omettre aucun détail : qui sait, peut-être qu'un jour, lorsque je serai plus vieux, je prendrai à certain plaisir à te relire. Bref, je m'égare. Tout commença en début de journée. Alors que je m'étais réveillé une fois de plus aux aurores, un drôle de personnage vint frapper à ma porte pour finalement la passer outre sans même l'avoir déverrouillée. Je dois t'avouer que de voir un homme masqué surgir à moitié en plein milieu de ma chambre sans aucun avertissement m'avait tout retourné. Seuls sa tête et son torse sortaient du sol, ce qui m'avait alors traîtreusement arraché un petit cri de surprise, car jamais de ma vie je n'avais vu pareille spectacle. Je suis sûr que cet homme, qui s'avérait être en réalité celui qui allait être mon examinateur du jour, avait pris un plaisir malsain à me surprendre de la sorte. M'informant à la va vite du prochain lieu où nous allions êtres amenés à nous revoir ainsi que de l'heure pour laquelle je devais m'y rendre, il me jeta presque au visage un rouleau dans lequel étaient contenues toutes les informations relatives au programme de la journée.

C'est ainsi que, ayant été honteusement réveillé par un être dont le vice et la perversion n'avaient pas d'égal, je dus faire un effort presque surhumain pour me libérer de l'emprise qu'exerçaient sur moi mon lit et ma couette. Ne tardant pas à rejoindre le confort que m'offrait généreusement ma salle de bain, j'y ai tout d'abord allumé le chauffage pour un peu réchauffer l'atmosphère glaciale que venait d'instaurer la présence de mon examinateur, pour ensuite prendre un bon bain ô combien chaud et rassérénant et de ce fait commencer en beauté le début de cette longue et belle journée. Inconscient de la durée et de la difficulté que représentait l'exercice que j'allais bientôt devoir passer, je pris le temps de préparer deux œufs au plat ainsi que trois fines tranches de porc grillé. Et c'est en plein petit déjeuner que j'eus l'idée d'ouvrir le rouleau que m'avait confié le drôle de personnage, pour finalement regretter amèrement de ne pas l'avoir fait plus tôt. Il était inscrit dessus qu'il me fallait être aux trois troncs à huit heure du matin précise, le problème étant qu'à l'heure qu'il était alors, il ne me restait pas moins de quinze minutes pour m'y rendre. Surpris par une aussi mauvaise nouvelle, je me suis levé instinctivement de ma chaise, renversant par la même occasion la table sur laquelle je mangeais ainsi que ton me repas sur le sol. N'ayant pas le temps nécessaire pour tout nettoyer, je dus très rapidement enfiler une sorte de short noir ainsi qu'une chemisette blanche avant de sortir de mon minuscule appartement.

Me dirigeant le plus rapidement possible au point de rendez-vous, je tentais de ralentir le stress qui montait peu à peu en moi en sautant de façon assez acrobatique par dessus les toits de Konoha. Malgré mon retard, j'étais contrains de sortir du village par sa seule et unique porte, ne voulant pas tenter de prendre un raccourci en me jetant par dessus une de ses murailles. Si j'avais été attrapé à faire une pareille exaction, j'aurai été sévèrement puni par le conseil du village et aurait accumulé un retard encore plus lourd et pesant que celui que j'avais actuellement. Je soupçonne les deux gardiens de la porte du village de s'être moqués de moi lorsqu'ils me virent courir comme un dératé à travers le pas de cette dernière. Mais n'ayant pas eu le temps de m'en assurer, je me suis concentré sur la vitesse à laquelle j'avançais, priant de toutes mes forces de ne pas mettre en colère celui qui allait être mon examinateur. Les arbres de la forêt du pays du Feu me permettaient d'avancer plus vite en sautant de branche en branche et en me fatiguant moins que si j'avais eu à courir à même le sol, et je pense même que ce facteur fut celui qui a été déterminant dans le fait que je pus miraculeusement arriver au point de rendez-vous avec pas moins de deux minutes d'avance.

Sujet: Re: [entrainement] Souvenir de jeunesse. 2010-01-14, 07:49

Je ne sais pas vraiment pourquoi je te parle de ça, mais je t'ai promis de tout te raconter en détail, et je vais tout faire pour tenir fidèlement parole. Celui qui s'était infiltré traîtreusement chez moi plus tôt dans la journée m'attendait déjà aux trois troncs, adossé nonchalamment à celui que se trouvait au milieu de deux autres. Son attitude n'avait alors pour moi rien de celle que ce doit d'avoir un ninja digne de ce nom : il n'en avait ni l'apparence, ni même le comportement. S'il n'avait pas porté son masque d'anbu à l'effigie d'un tigre, rien chez lui n'aurait pu m'indiquer d'une quelconque façon qu'il eut été un shinobi de Konoha. Il fit mine de ne pas m'avoir remarqué jusqu'à ce que les coups de huit heure eurent retentis. Pas un petit bonjour, ni même un salut. Il me traita avec la même indifférence qu'avec celle qu'on témoigne envers un animal de compagnie. J'avais le sentiment qu'il allait tout faire pour me faire échouer à cet examen, en usant de ses tours de magie assez singulier pour me distraire ou tout simplement m'humilier. C'est ainsi que, inquiet de mon succès prochain lors de cet épreuve, j'ai osé un simple petit « Bonjour sen.. », avant d'être brusquement coupé par ce dernier qui me fit taire en levant la main au ciel. Mais pour qui se prenait-il? Traiter les gens de la sorte était tout bonnement inhumain, avait-il conscience du mal qu'il me faisait en m'insultant de cette manière?

Incapable de percevoir son visage à cause du masque qu'il portait, je devais me contenter de tout faire pour contenir ma colère en attendant qu'il se mette à parler. Tout à coup, alors qu'il m'avait habitué depuis une bonne dizaine de minutes à un silence très artificiel, il me dit à parler d'une voix grave et imposante. Une voix qui me fit tressaillir sur place tant elle semblait puissante. « Tu as jusqu'à dix-huit heure précise pour apprendre et maîtriser parfaitement la technique que je vais t'enseigner. Si tu échoues, tu devras abandonner ton apprentissage à la Racine et aller étudier sur les bancs de l'académie du village. C'est bien compris? ». Cet homme venait à nouveau de jeter un froid chez moi, un froid aussi glacial et pénétrant que la lame d'une épée, un froid qui en moins de deux secondes avait complètement gelé mes ardeurs. Ne sachant quoi lui répondre, je me suis contenté d'un simple « Oui » sur un ton franchement hésitant, qu'il s'empressa de surenchérir par de longues et pénibles explications. « Je vais t'apprendre la technique du Dan'ryoku, une technique qui devrait te permettre de ramollir temporairement la constitution de tes os et t'offrir ainsi une plus grande mobilité. Pour être sûr que tu me comprennes bien, je vais parler lentement, mais ne comptes pas sur moi pour réitérer mes propos. C'est compris? »

Cette fois, il ne prit même pas la peine d'attendre ma réponse et continua son long discours que je pris la peine de retranscrire rapidement sur un parchemin que j'avais apporté avec moi. Comme un enfant à l'école, je notais du mieux que je pouvais le moindre de ses dires, cherchant à tout prix à ne manquer aucun mot, aucune syllabe qui aurait pu m'être utile pour ce qui allait être un long et fastidieux entrainement. Lorsque ce fut fait, je ne pris pas la peine moi non plus de m'adresser à mon examinateur ni même de le remercier, m'attelant directement à la tâche pour ne pas gâcher d'avantage de mon précieux temps. Positionné en plein milieu de la petite clairière, à seulement une vingtaine de mètres de celui qui aurait rêvé être à cet instant loin d'ici, je me suis mis à malaxer consciencieusement mon chakra pour ne pas le gaspiller dans des efforts inutiles. Pour un aspirant ninja, je pense que je me suis plutôt bien débrouillé lors de ma première tentative : enfin je crois... Mais les faits étaient là, je m'étais écroulé sans raison apparente au sol, sans même comprendre ce qui m'arrivait. Malgré moi, j'avais complètement ramolli mon tibias gauche, ce qui me fit brusquement basculé dans cette direction, sans aucun moyen de me rattraper ou d'amortir la chute.

Sujet: Re: [entrainement] Souvenir de jeunesse. 2010-01-14, 08:47

Mon premier réflexe fut de hurler de douleur. Bien que n'en ressentant aucune, quelque chose en moi m'avait poussé à pousser un terrible hurlement : un simple réflexe d'enfant sans doute. Mais j'ai une excuse valable, du moins je le pense, je n'ai encore que huit ans, et à cet age là, beaucoup passent le plus clair de leur temps à pleurer dans les jupes de leur mère. Moi je me contente d'exprimer ma surprise à l'aide d'un simple petit cri perçant. Malheureusement pour moi, je ne connaissais pas le moyen de solidifier mes os, il m'était impossible de contrer les effets de cette technique actuellement, ce qui me plongea alors dans un vaste et profond désarroi. Qu'allais-je bien pouvoir faire? Il était clair qu'il me serait impossible de compter sur les précieux conseils de mon examinateur, et à vrai dire, il en était hors de question : c'était bien à cause d'un de ces dernier que je m'étais retrouvé dans une pareille situation, si je n'avais pas bêtement suivis ses instructions, tout se serait déroulé radicalement différemment. Craignant d'être l'innocente victime d'un de jeux malsain auxquels se livrait mon sensei du moment, je relus le plus lentement possible mes notes en y cherchant quelques explications sur ce qui venait de se passer.

Visiblement, j'avais mal réparti mon chakra dans tout mon corps, ou plutôt, je n'étais pas parvenu à maintenir ce flux de façon homogène partout, et ma jambe gauche en reçu une quantité supplémentaire qui s'était échappée d'autre part. Conscient de cette erreur, j'espérais ne plus bêtement la refaire puisque je disposais désormais d'une expérience en la matière. Et c'est ainsi que, allongé par terre car j'étais encore incapable de me tenir sur mes jambes, je me suis mis à malaxer mon chakra pour en répartir une petite quantité dans l'autre jambe. Cela me paraissait être une assez bonne idée puisque de toute façon, mais si cette tentative se soldait par un échec, perde le contrôle d'un autre membre inférieur ne serait pas trop grave puisque de toute façon, je ne disposais plus du maniement de l'autre. C'est alors que, ayant pris la précaution de ne pas sacrifier trop de mon énergie dans un nouvel essai qui se solderait inévitablement pas un échec, j'ai recomposé les signes pour utiliser cette fameuse technique. Cette fois, rien de fâcheux ne semblait s'être produit. Cependant, rien d'intéressant ne semblait s'être produit non plus. La quantité de chakra que consommait cette technique était vraiment énorme, bien plus en tout cas que ce que j'avais imaginé. Et c'est ainsi que, fier de ce constat, j'ai continué à m'exercer à la pratique de ce jutsu sur mes jambes jusqu'à ce que les douze coups de midi sonnent.

J'avais alors compris les bases de cette technique, il ne me suffisait plus qu'à en maîtriser tous les aspects. Ayant consommé la plus grande partie de ma réserve de chakra, manger un des sachets que m'avait confié mon examinateur devint une réelle bénédiction. Certes sont goût était plus que médiocre, mais l'important pour moi était de rapidement pouvoir retourner à l'entrainement. Je suis persuadé que cet homme avait empoisonné par ration, car à moins de dix minutes après l'avoir ingéré, je fus pris d'une furieuse et irrépressible envie d'aller aux toilettes. Inutile de te raconter les détails, tu imagines la suite hein? Un vrai carnage chez mère nature. Plus tard, quand mes petits enfants viendrons s'entrainer ici, ils se diront « Tient, pépé Hanafubuki est passé par là... ». Bref, pour en revenir à mon apprentissage aussi long qu'ennuyeux, une fois mes maux d'estomac passés, je pus m'y remettre de plus belle, continuant sans relâche de l'expérimenter sur les différentes parties de mon corps. Mes deux jambes y étaient déjà passées, et il m'était à nouveau impossible de me déplacer. Un certain nombre de mes vertèbres, que j'avais ciblé par accident lors d'une de mes précédentes tentatives, furent elles aussi touchées, amplifiant encore la difficulté de la tâche. e ne pouvais alors conter que sur les muscles de mon dos ainsi que mes faibles abdominaux pour me soutenir dans une position assise sur le sol, car je me disais qu'il me serait difficile mais aussi ridicule de s'entrainer allongé sur le sol.

Sujet: Re: [entrainement] Souvenir de jeunesse. 2010-01-16, 00:51

Plus l'heure avançait, et plus il m'était difficile de me concentrer : je craignais plus que tout à ce moment-là de la journée l'échec, qui se serait immédiatement traduit par mon expulsion de la Racine ainsi que mon entrée dans l'académie de Konoha. Il était hors de question que je baisse les bras en me résignant à subir les mêmes leçons que les apprentis du village et en m'auto-convainquant que cela n'était pas si grave, qu'un grand nombre de bons éléments ressortaient de cet établissement. Maître Danzô est tout pour moi, et le restera pour toujours. Je dois redoubler de travail et de rigueur si je veux pouvoir espérer le servir correctement un jour tu sais? Je ne sais pas vraiment pourquoi je te parle de ça, mais tu vois, il est notre guide à tous dans l'organisation, et il ne voue sa vie qu'à la protection et à la sauvegarde du pays du Feu. Je rêve de pouvoir un jour être un homme tel que lui. Mais aucune importance, je te raconterai ça un autre jour. J'étais de plus en plus nerveux à l'idée de rater cet examen, et mon contrôle du chakra s'en trouva largement affecté. C'est ainsi que sans savoir pourquoi, alors que je pensais fiévreusement à ce que pourrait être mon première jour à l'académie des ninjas du village, mon flux d'énergie devint incontrôlable et je sentis alors mes deux mains vibrer sous la pression et la concentration trop intense de cette dernière en elles.

Les veines de mes bras devinrent alors de plus en plus apparentes, et je pouvais même voir leurs contours se dessiner à la surface de ma chair. Les pulsations de mon cœur étaient même devenues perceptibles dans ces dernières, passant de la simple petite gène à une terrible douleur à force d'efforts et de tentatives inutiles. Mes limites atteintes, je ne pouvais plus me servir de mon chakra sans risquer d'en souffrir encore d'avantage. Exténué par tous les efforts que j'avais alors fourni jusque-là, je ne pus retenir bien longtemps mes paupières qui étaient déjà à moitié fermées tellement j'étais fatigué. Tombé lentement en arrière, je suis alors entré dans le monde des songes pendant de longues et interminables minutes. Le rêve que je fis alors fut des plus troublant : je me retrouvais seul, perdu dans une salle d'un blanc éclatant et à la taille démesurée. Je n'eus alors pas trouvé la force de faire un pas dans ce vaste espace inconnu, et, complètement immobiles, mes membres se mirent à fondre à la façon des ailes d'Icare. Mes jambes et mes bras ayant disparus, il ne me restait plus que mon buste pour me soutenir et mes yeux pour pleurer. Tout à coup, alors que le restant de mon corps avait commencé à lentement fondre également, une vive douleur me ramena à la réalité. Mes yeux enfin ouverts, je pus voir le pied de mon examinateur trancher l'air pour se loger entre mes côtes.

Un râle de douleur sortit alors du plus profond de mes entrailles, déchirant les airs ainsi que mes propres tympans. Je ne comprenais pas pourquoi cet homme s'était adonné à un tel excès de violence, mais lorsque je vis que le soleil avait déjà commencé à se coucher, tout devint presque instinctivement clair. Je ne savais pas combien d'heures ou de minutes il me restait. Aussi, en me relevant tant bien que mal avec une virulente douleur au ventre, je me remis à l'entrainement dans l'optique de réussir ce maudit examen. Il ne fallait surtout pas que je perde à nouveau le contrôle de mon chakra, il fallait à tout prix que j'y parvienne, sinon quoi, j'allais tomber encore une fois dans les pommes, et me réveillerait certainement longtemps après la fin de cet entrainement. C'est ainsi que je me mis à le malaxer assez longtemps, cinq bonnes minutes environ, pour finalement user de mon jutsu sur mes deux jambes. J'avais appris plus tôt dans la matinée qu'il n'était pas nécessaire de consommer une trop grande quantité de chakra, sauf si je voulais terminer en véritable mollusque. Jusqu'à présent, tout ce passait correctement, les os de la partie inférieure de mon corps étaient devenus un peu plus mou, mais toujours suffisamment que pour me permettre de rester debout. Curieusement, et à ma grande surprise, mes bras se ramollirent eux aussi quelque peu, suivis de près par mes côtes que je pouvais à présent sentir bouger en moi. C'est alors que je me mis à courir dans tous les sens, un large sourire aux lèvres : j'avais finalement réussi à utiliser correctement cette technique. Bon et bien voilà, maintenant je vais te laisser, je dois continuer de m'entrainer un peu à son utilisation avant d'aller me coucher. À demain.

Sujet: Re: [entrainement] Souvenir de jeunesse. 2010-01-16, 17:44

RP Terminé:

Citation :: Technique demandée:
Rang B:
Nom :Dan'ryoku no jutsu
Description :L’utilisateur se voit doté d’une plus grande souplesse, pratique pour éviter les coups. Ses os deviennent mous, mais gardent une rigidité suffisante pour lui permettre de rester maître de son corps. Il est capable de marcher, de parer les attaques, mais ne peut en aucun cas lancer une contre-attaque.
Effet :Peut servir d'esquive spéciale. Double la résistance passive, dans la limite d'une augmentation de 15 points, et empêche d'utiliser un taijutsu pendant 2 tours.
Coût : 50 PC
PS: Si je dois faire plus pour l'obtenir, je le ferai^^.

Sujet: Re: [entrainement] Souvenir de jeunesse. 2010-09-13, 07:05

Citation :: °¤ Evaluation ¤°

Fu =) Si le fait que ce soit qui valide pose problème, fais le moi savoir
Je passe le relais à Tilika >

--

Pas besoin de faire plus, le contenu et la qualité sont là pour permettre la validation officielle de cette technique

10 points + technique validée