• Doux souvenirs... [RP solo, Terminé]

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Il était tard. Bien trop tard. J'allais me faire engueuler en rentrant , c'était sur, inévitable. 'Chier. Encore se faire crier dessus par sa femme adorée. Puis après, elle me giflerait. Puis elle deviendrait toute blanche. Et finirait par fondre en pleurs. Bon prince, je la consolerai. Ouais, des fois, j'ai pas d'chance. Mais c'était quiand même une belle soirée, avec les anciens de l'équipe Ino-Shika-Cho. Le bon temps. Les bonnes vieilles discussions autour de nos missions quand on avait encore du duvet sur le visage et des ambitions de tafiolles. Du sake à volonté; enfin, jusqu'a ce qu'il y en ait plus quoi. Et nos escapades dans les maisons closes d'Iwa no Kuni... Mais je m'égare. Pardon ma femme, heureusement que tu ne m'entends pas penser. Notamment cette misson ou j'ai gagné ma première cicatrice, trophée que j'ai exihibé avec arrogance a mon retour. Une embuscade non prévue, et je me suis attiré ridicule et honte. J'ai juré de me racheter; et j'ai réussi. Des années de vadrouilles et de missions, d'éclats de rire et de ripaille. Un lien serré. Indestructible.

Je marchais à travers la ville endormie, ou je titubais; quitte a etre en retard et à se faire remonter les bretelles jusqu'aux prémolaires, autant trainer encore un peu. Ca et là s'égaillaient les derniers fêtards imbibés, parfois plus que moi, si c'était possible. Mais après des années de beuveries dans des tarvernes plus ou moins crasseuses qui se trouvaient sur notre route, avec l'équipe Ino-Shika-Cho, nosu tendant leurs bras et posant sur nous leurs yeux larmoyants, nous empéchant ainsi de refuser d'entrer et d'ingurgiter un litre ou cinq de sake bon marché, je tenais suffisament bien l'alcool, plus que le commun des mortels, et d'ailleurs, j'avais toujours sur moi un petit flacon de cet élixir de mon invention. Je l'avais élaboré après une cuite monumentale, quand j'avais émergé de ma gueule de bois, soixante-douze heures plus tard. Au bout d'une semaine de travaux acharnés, j'étais sorti avec une éprouvette d'un truc marron avec un demi-sourire aux lèvres - chose rare témoigant d'une immense liesse intérieure. Depuis, je pouvais boire tant que je le désirais, a condition d'avaler une dose de ce produit avant toute beuverie. L'inconvénient était... Le goût. Un truc immonde, aberrant, un produit qui, quand il vous frappe les papilles, vous force à comprendre que Orochimaru existe et que s'il avait pu être une potion, ce ne serait pas un poison, ni un antidote, ni quoi que ce soit mais cette mixture imfâme. En attendant, c'était bel et bien efficace. Je me suis toujours inquiété du fait qu'ilé tait possible que seul le goût soit à l'origine de son effet; un foutu effet placebo : "un produit aussi mauvais est forcément efficace".

La nuit était déja bien avancée et dans quelques heures céderait sa cape d'obscurité au jour. Je me suis toujours senti chez moi dans la nuit; était-ce l'omniprésence de l'ombre? Parfois je me prenais a croire que j'étais un nuage de nuit ayant pris forme humaine. Loin, beaucoup plus loin, étaient mes frère de brume. Haut dans le ciel, caressant la lune et les étoiles, les cachant pour mieux profiter d'elles et de leur lumière douce et diffuse, égoïstes, voulant la garder pour eux, la cachant à nos yeux hébétés de pauvres bouts de chair. Un jour, surement, je les rejoindrai. Une citation me vient à l'esprit et je la notai avec un kunai, qui étincela dans la nuit et la clarté des astres, sur l'écorce d'un arbre.

"Peut-être que je vais mourir un jour. Peut-être que je devrais enlever le "peut-etre" dans ma phrase précédente."

Oui, cela était sur en réalité. Et... j'avais cessé d'avoir peur depuis longtemps. Je décederai, et de chair je redeviendrai ombre, je redeviendrai brume, et ainsi je rejoindrai mes frères, tout là-haut.

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Sur de telles pensées, je rangeai mon kunai et continuai mon chemin vers ma maison. Je commençais déjà à dégriser... Je décidai d'aller manger des ramens chez le grand, le génial, l'inqualifiablement génialissime Ichiraku, que le monde entier nous envie, et pas seulement pour ses ramens, mais aussi pour sa filles aux atouts de serveuse indéniables... Mais je m'égare une fois de plus ! Je suis sûr qu'Orochimaru vil serpent lui-même recherche depuis des années la recette de ces fameux ramens. Mais nous shinobis du village de la feuille, nous avons toujours été là pour protéger cette recette d'une valeur inestimable, et nous serons toujours là pour protéger les trésors des habitants de Konoha ! Je souriai, signe que j'étais encore en fait complètement bourré. Je me rendis plus ou moins prestement chez notre restaurant de ramens international, m'asseyai, et commandai la plus grande portion que je pus trouver sur la carte. Ichiraku-sama me demanda si je voulais du sake, mais je refusai et demandait plutot de l'eau. Etonné, il me proposa de m'offrir la boisson mais je lui assurai que je ne désirais plus d'alcool pour ce soir. Il sourit et aquiesca.

J'appréciais la compagnie du restaurateur. C'était un de ces hommes qui diffusaient autour d'eux une aura. Une aura d'apaisement, de calme, de détente. Sourire toujours au lèvres, il acceuillait chacun avec cordialité dans sa modeste échoppe et prenait souvent un verre avec les quelques tardifs qui venaient manger un bon vieux bol de ramens chez lui, quelque soit l'heure du jour ou de la nuit, sauf le matin avant 11 heures et le dimanche en journée, ou simplement discuter de tout, et de rien avec lui. Toujours pret et serviable, Ichiraku était un de ces hommes d'exception qui n'étant pas ninja, avaient néanmoins un rôle essentiel dans le village, aussi important qu'un shinobi; car jamais les armes, les ninjutsus et le sange ne pourraient rempalcer la chaleur et l'amitié qu'il offrait à brassées a chacun. Je dégustai mes ramens lentement, appréciant chaque arôme, chaque parfum; et entre chaque bouchée, je parlai, parlai encore avec cet homme exceptionnel. Je fus presque peiné lorsque j'eu finis mon bol et avalé toute goutte de sauce, que je payai et saluai Ichiraku et sa fille aux courbes si agréables. Je soupirai et me glissai de nouveau dans la nuit et le sommeil de la ville.

Je m'allongeai sur le toît d'un batiment élevé pour mieux observer les cieux, lorsque j'entendis des cris dans la rue. Je me penchai au bord du bâtiment, et observai la scène. Un hoberau dégenillé apostrophait un type qui me semblait être un juunin. Je le connaissais de vue et de réputation : il s'agissait de Ishimaru Masaki, connu comme un malade mental avéré et un pyromane taré. Ce dernier semblait d'ailleurs passablement éméché... Je tendis mieux l'oreille :

- Excusez moi monsieur, t'as pas cent balles ?
- Putin d'merde tu t'fous d'moi? Pourquoi foutre?
- C'est pour me chausser monsieur ! S'il vous plait, juste sandales !
- Ah des conneries de sandales...Articule merde !
- Votre generosité sera récompensée...
- Mais qu'est-ce que j'en ai carrer !
- Ah vous savez pas ce que vous manquez !!
- Si, je vais vous manquer de respect si vous continuez.
- Mais...
- Et si tu continues j'te tabasse pendant un heure, ce qui fait environ 3600 claques TTC. Ok?
- Euh je crois que j'vais y aller monsieur...
- Katon, KARYUU ENDAN !!

Le type venait de se faire griller vif. Bon, c'était pas bien méchant, il garderait le lit deux jours et serait sur pied. Mais quand même... Une épilation intégrale en quelque sorte. Ce Masaki était vraiment cinglé. Je devrais me méfier de lui à l'avenir.

Il était temps de rentrer.

Sujet: Re: • Doux souvenirs... [RP solo, Terminé] 2010-09-09, 20:08

Citation :

°¤ Evaluation ¤°

Si tu veux toi aussi te faire une épilation totale, sonne à ma porte

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Au moins, avec toi c'est clair " ca c'est fait " comme dirait l'autre.

Même si le contenu prête à sourire, il y a pas mal de fautes. Ca se voit que tu ne te relis pas

Citation :

"et le sange ne pourraient rempalcer la chaleur et l'amitié qu'il offrait à brassées a chacun."

Pense à "travailler" ton expression au passage. Le passé simple est rarement utilisé pour des descriptions, utilise plutot l'imparfait. Après, tu fais comme tu veux.

Masaki dépoilu, c'est à voir.

2 points de RP