Pour une fois que l'encre sert... [ Pv : Yabaku Ushobi]

Sujet: Pour une fois que l'encre sert... [ Pv : Yabaku Ushobi] 2008-12-20, 16:11

Un soleil éclatant, un ciel bleu dégagé et aucun signe de dégradation dans les environs. Ce jour là, Kimbly s'était rendu dans un des lieux du pays d'Oto qui était le moins connu. Tout à l'est, au centre de la grande forêt, se trouvait une des caches secrètes du grand serpent. Cette immense forêt était l'endroit parfait pour y établir une planque. Personne n'osait s'aventurer dans le coin et de vieilles légendes planaient au dessus des environs: cette forêt était maudite. Pourquoi ? Personne ne le savait, il y avait bien longtemps que ces anciennes histoires avaient été perdues. Mais tout le monde avait encore peur de cet endroit mais plus personne ne savait pourquoi. En tout cas, la peur avait empêché les curieux de s'aventurer dans les environs de la cache et les grands secrets du pays avaient pu y rester bien au chaud. Mais maintenant, les lieux étaient presque abandonnés. Il n'y avait plus beaucoup de monde qui y venait, elle était plutôt éloignée de la capitale et sa position n’était plus très favorable pour certaines opérations. Cet endroit isolé était parfait pour Kimbly qui commençait à en avoir marre de la foule qui avait été constamment autour de lui. Son petit séjour à la capitale avait été plutôt dur pour lui. Nombreuses furent les situations où il avait failli s'attirer des ennuies en faisant exploser quelques imprudents. Il avait eu des ennuies avec les autorités et pour préserver sa liberté, il avait préféré s'isoler un du monde pendant quelques temps. Lorsqu'il avait entendu parler de ce lieu maintenant vide, il avait immédiatement fait ses affaires pour y aller.

La marche avait été longue et durant presque toute une matinée il ne s'était pas arrêté. Sous les grands arbres il ne faisait pas trop chaud et maintenant qu'il était midi, il s'arrêta enfin pour pouvoir prendre un déjeuner bien mérité. Un morceau de pain, un bout de pâté et une gourde d'eau. Il festoya seul autour de son buffet qui fut rapidement vidé. Il ne s'attarda pas trop longtemps pour digérer et il reprit la marche après quelques minutes. Il continua pendant encore une bonne heure jusqu’à enfin apercevoir son but. A bout de souffle, exténué et dépourvu de toute ambition, il arriva enfin à destination. C'était une grande bâtisse faîte de bois et elle se trouvait au centre d'une clairière qui était parsemée de quelques jeunes arbustes. Le bâtiment qui était du style antique était somptueusement décoré par de nombreuses peintures faîtes sur les murs extérieurs. Orochimaru s'était surement fait plaisir lorsque cette cachette avait été construite mais le temps et l'usure rongeait cette grande baraque qui n'avait surement pas reçu de visiteurs depuis des lustres. Certaines peintures commençaient à disparaître et le bois était partiellement dévoré par les termites qui s'étaient déjà attaquées au quart du bâtiment. Il s'avança alors et gravit les marches qui menaient à la porte d'entrée. L'escalier grinça sous chacun de ses pas mais les vieilles marches réussirent tout de même à porter son poids jusqu'en haut de la montée. Il était juste en face de la porte d'entrée.

Enfin arrivé... Cet endroit va être parfait pour pouvoir prendre un peu de bon temps sans être dérangé.

Après toutes ces labeurs, après cette longue matinée de marche qui l’avait tant fatigué il était enfin arrivé. Il ne savait toujours pas quand il allait partir mais pour le moment ce qu’il l’intéressait le plus c’était de visiter cette endroit qui avait été abandonné il n’y avait pas si longtemps. Le bâtiment devait surement être vide mais peut être qu’il tomberait sur quelque chose qui avait malencontreusement été oublié sur place. Il poussa les portes qui elles aussi grincèrent et la lumière du jour entra dans la pièce. Le vent se souleva et la poussière qui était posée sur les meubles restants se souleva. L’homme reçut alors une vague de poussière en plein dans le visage. Aveuglé et ne s’arrêtant pas de tousser, il redescendit les marches pour s’éloigner un peu de toute cette poussière. Il était de nouveau en bas des marches et continua de tousser. Mais il s’arrêta net pour se relever et regarder l’endroit par où il était arrivé. Il n’était plus seul, il avait senti comme une présence. Peut être qu’il ne s’agissait que d’un animal, ou peut être pas…

Je ne suis pas le seul à être venu ici on dirait.

Invité

Il laissait glissé ses doigts pâles le long du mur sablé et poussiéreux des lieux. Pourquoi avait-il était ici? Il l'ignorait, mais il en avait rêvé, il avait vue ses murs à travers des yeux flous et incertain d'un homme dans un rêve. Était-ce un piège envoyé par les desseins d'un être maudit? D'un envoyé du village de Kiri encore à ses trousses? Ou bien es-ce simplement une vision, le genre de vision que l'on ne peut réellement expliquer l'origine. L'endroit était comme il avait été la première fois, poussiéreux, noir, sombre et repoussant. Il comprenait maintenant pourquoi peu de gens n'osait s'y approcher, trop peur de se faire avaler par un serpent affamer de pouvoir et de sang. La seule lumière que donnait ce lieux morbide était quelques lampions presque éteint qui donnait davantage un semblant de lumière qu'une réel lumière. C'était bel et bien cette endroit, le même endroit qui cause la frayeur des habitants du coin. Le repère était entouré d'une foret que la plupart qualifiait de maudite, de ténébreuse. Alors qu'il marchait dans les couloirs, Yabaku se demandait davantage la raison de sa venue en se lieux maudit. Venir ici à cause d'un rêve... à quelque part ce n'était pas très intelligent, mais quelque chose le poussait à venir ici.

Alors qu'il trainait deux cadavres attachés à des bandes de soies, ses bras devenaient peu à peu douloureux, là où ses tatouages étaient, là où le parasite de chakra s'était installé dans chacun de ses bras. La douleur était intense, tout comme la sueur qui coulait le long de son bras, mais il ne cessait de marché devant lui afin d'atteindre la salle principale, là où il ferait sa présentation devant un petit publique invisible. Pourquoi était-ce de plus en plus douloureux? Devrait-il faire examiner ses bras par Orochimaru? Es-ce que le parasite continue de prendre de plus en plus de son énergie? Ou bien es-ce simplement qu'il est en colère, qu'il souhaite quelque chose? Maudit soit ce rituel qui le rendit plus fort, mais plus faible à la fois. Plus faible car il ne peut plus utilisé ses bras, plus faibles car il est esclave de sa volonté de croissance et d'évolution, cette même volonté qu'il partage. C'était donc la malédiction de son clan, une malédiction de génération en génération à cause des erreurs passé. Il était aussi plus fort... plus fort à cause de son jutsu unique et héréditaire, plus rusé. Plus aucune force, la douleur est bien trop fort. Yabaku s'accota doucement contre le mur poussiéreux qui salit son manteau de soie noir. Une certaine sueur coulait sur son visage, mais cela ne l'aurait aucunement empêché de se battre seulement, se reposé... un peu.. ne... ferait pas de tord. Lorsqu'il sentit ses forces revenir peu à peu, il continua sa marche dans le repère en tirant derrière lui le cadavre d'une femme et d'un homme déjà en train de se décomposer et sentir la mort.

Yabaku s'était fait attaquer par ses deux ninjas et il n'avait pas pu les garder en vie. Bien qu'il aurait voulu les garder prisonniers, Yabaku les tua et se préparait maintenant à leur faire faire la dernière danse de leur vie-morte. Ainsi, peut-être ils seront plus heureux dans l'au-delà qu'en gardant les souvenirs d'une défaite honteuse. Il atteint finalement la salle dont il avait rêvé la nuit passé. Continuant de tiré les cadavres jusqu'au milieux de la pièce, Yabaku s'assit doucement sur le sol poussiéreux tout en agrippant le shamisen sous sa chevelure de soie noir qu'il posa sur ses genoux. Les bandes de soies qui liait lui et les corps restait solidement enroulé aux membres, venant terminer sous les manches de Yabaku. Une main blanchâtre sortit de la longue manche, venant saisir son pic de fer à sa ceinture, pic servant à joué l'instrument à corde asiatique.

Yabaku commença donc sa cérémonie. Il débuta donc la mélodie en jouant l'instrument à corde avec une certaine habilitée tout en contrôlant les bandes de soies qui lui servaient de moteur à ses bras sensé être inaptes à bouger. Sa mélodie, lugubre comme l'endroit semblait toutefois faire bouger les cadavres qui semblaient bouger à l'aide des bandes de soies contrôlées par le shinobi d'Oto. Les cadavres semblaient bougés sèchement, les mouvements aucunement fluide, plutôt robotique puisque Yabaku n'est aucunement un marionnettiste. Les cadavres, peu à peu, semblait suivre la danse, valsant main dans la main, tournoyant dans leur valse morbide.

Le regard gris de Yabaku lui était plutôt porté sur l'instrument, plus concentré à joué qu'à faire dansé les cadavres. C'était de l'art pure, une vrai merveille aux yeux de Yabaku. Bien sûr, un être stupide serait outré mais Yabaku trouvait cela noble de faire dansé les morts plutôt que de les faire enterrer dans l'irrespect. C'était... une vision différente de la chose.

C'est là qu'il entendit quelqu'un s'avancer dans le repère. Yabaku ne réagit pas. Il continua de jouer et d'effectuer sa danse. Il ne cherchait pas à être subtile. Confiant de lui, Yabaku laisserait avancé l'être malchanceux d'être venu. Peut-être deviendra-t-il le troisième cadavre de cette danse macabre, ou bien simplement sera-t-il spectateur de son chef-d'œuvre. Ou encore, est-il la source de sa vision précédente.
Il esquissa un sourire dans le coin de ses lèvres pâles et violettes, la plaque d'Oto scintillant dans la noirceur.

L’étrange bruit venait de l’intérieur, un bruit de mouvement qui n’était pas vraiment celui d’un animal. Des frottements et des pas à l’intérieur de cette grande bâtisse qui était censé être vide depuis bien trop longtemps. Lui, qui espérait trouver la paix dans cet endroit, allait surement être déçu par la rencontre inattendu d’un autre visiteur. Mais, qui à par lui pouvait bien trouver un intérêt à venir dans un tel endroit ? Plus personne ne faisaient escale par là, ils avaient trop peur de cet endroit et de ces histoires. Se pourrait il que cet étranger serait un ennemie ? Un autre ninja qui se reposerait dans la pénombre du bâtiment attendant le meilleur moment pour le tuer ? Ou encore était-ce un de ces chasseurs de primes inconscients qui en voulait à Kimbly juste pour arrondir leur fin de mois… Ou tout simplement un autre ninja du pays du riz qui était venu trouver refuge dans cet endroit espérant lui aussi être à l’abri des regards des autres ou peut être pour les fuir… Il retourna alors à l’entrée de la cache et s’y arrêta un moment pour mieux analyser la salle. Il n’allait surement pas se lancer dans un piège comme le dernier des imbéciles, il préférait une entrée un peu moins mouvementée sans armes sortants de nulle part ou encore de pics sortant des murs. Il jeta un œil sur le sol poussiéreux qui ne trahissait aucune marque de mécanismes mais juste des empreintes de pas et d’autres traces plus suspectes. Il se baissa pour mieux voir ces traces et à sa grande surprise, il vit un peu de sang. Il toucha le liquide avec son doigt et sentit que celui-ci était encore chaud. L’hypothèse du ninja ennemie et du chasseur de prime était désormais écartée mais une autre idée lui vint à la tête.

Qui à part un meurtrier viendrait trouver refuge dans un tel endroit ? Kimbly devait surement être tombé dans le repère d’un monstre assoiffé de sang qui espérait que jamais on ne trouve les corps dans cette cache oubliée. Après chaque meurtre, tirant les corps inertes de ses victimes à travers la salle, il les amenait dans le sol pour découper les cadavres pour pouvoir mieux les cacher. N’était-ce pas un peu tordu ? En tout cas c’est que qu’aurait fait Kimbly si il n’était pas doté de ses talents. Lui, il aurait tout simplement fait sauter les corps et laisser les morceaux de chairs carbonisés sur place. Ils finiraient surement par être dévoré par des prédateurs. Enfin, il entrait encore dans l’un de ses fantasmes qui pouvait coûter la vie à la première personne qui croiserait son chemin. Mais il y avait bien longtemps qu’il avait abandonné ce genre de chose et la tuerie gratuite était pour lui désormais quelque chose d’inutile. Il ne voulait plus être comparé à l’un de ces fous tuant pour le simple plaisir, maintenant il tuait lorsqu’il y avait quelque chose à gagner ou si le poussait à bout. A part toutes ces folles idées, il devait avoir le cœur net par rapport à cette histoire. Il entra alors dans la salle et suivit les traces. Il longea un long couloir éclairé par des faibles lanternes et s’arrêta devant une porte fermé derrière laquelle devait surement se trouvait cet étranger et les corps. C’était le moment de vérité.

Il posa sa main sur la porte et sentit encore la chaleur de la main de cet étranger qui était arrivé peut être une dizaine de minutes avant lui. Il se recula un peu et se taisant, il écouta attentivement tous bruits qui sortaient de cette pièce. Des bruits de pas et des frottements se firent de nouveau entendre. Kimbly, sur ses gardes, tira lentement la porte pour ne laisser qu’une mince ouverture. Il regarda à l’intérieur de la pièce et vit un homme au visage caché par l’obscurité qui exécutait une étrange dance. Un rayon de lumière qui s’était reflété sur une plaque de métal que portait l’homme atteint les yeux de l’espion et l’éblouit. Cette plaque de métal était un bandeau ninja familier à l’autre ninja, c’était le bandeau d’Oto… Kimbly lui ne portait presque jamais son bandeau, il le gardait toujours dans sa poche au cas où il devait s’identifier. Ne cherchant pas vraiment le combat, il se décida d’entrer dans la pièce en mettant bien en évidence son bandeau. Et ce fut qu’il fit après avoir ouvert la porte rapidement tout en mettant bien en évidence la preuve de son appartenance au village du son. Il entra dans la petite salle au milieu de laquelle se trouvaient les deux cadavres qu’il avait soupçonné la présence. Un homme et une femme qui avaient surement connu une mort violente selon l’état de leurs corps. Quant à l’autre homme, qui lui était encore vivant, il s’était arrêté fixant Kimbly. Un homme qui devait peut être avoir la vingtaine mais donner un âge précis à cette personne mystérieuse était une tâche trop dur pour le pauvre homme fatigué par son voyage. L’écarlate rangea alors son bandeau tout en s’avançant lentement vers les deux corps. Il s’accroupit à côté d’eux pour mieux les analyser et après avoir regardé attentivement les cadavres tout en sifflotant, il relava la tête dans la direction du leur meurtrier et il lui dit avec un grand sourire sur le visage.

C'est du bon boulot dit donc... Tu ne te fatigues pas trop lorsqu'il s'agit de tuer. Un bon travail digne d'un des pions d'Orochimaru tu ne trouves pas ? Pour ma part je les aurai faits péter...

Citation :: °¤ Evaluation ¤°

Dommage, cette échange aurait pu aboutir à quelque chose d'intéressant, donc difficile de "juger" le contenu
Cependant, Kim, je remarque que tes rps sont de mieux en mieux structurés, tu continues de progresser et c'est tant mieux.
Je soulignerai ici surtout la répétition incessante du verbe avoir, essaye de varier au mieux les tournures de tes phrases, variant le vocabulaire ( etc .. )
Sinon, à part quelques fautes, pas d'autres remarques

Yabaku =) aurais tu disparu ?

Yabaku : 2 points / Kimbly : 4 points