Rencontre innatendue...

Invité

Il faisait nuit noire sur les terres fertiles du pays du Riz. Un homme poussa la large porte qui servait d'entrée de l'auberge. En y pénétrant, il sentit les douces effluves des odeurs qui s'échappaient des cuisines. D'un pas leste il se dirigeait en direction du comptoir, regardant le décor autour de lui. Les murs étaient faits d'un bois lourd et très foncé, typique du pays. Les tables étaient couplées deux par deux en face du comptoir. Sur la droite des tables se trouvait un court escalier de bois lui aussi, permettant d'accéder à l'étage supérieur. Les informations principales des lieux étaient enregistrées dans l'esprit du jeune serviteur d'Orochimaru. Vega s'accouda au comptoir et enleva lentement son masque d'argent de sa main droite. Son visage fin était à découvert, quiconque aurait l'audace d'y toucher sans son autorisation se classerai automatiquement dans le rang de ses ennemis, peut importe de qui il s'agisse. Ses yeux gris se dirigèrent vers le barman. Celui-ci avait l'air d'un vieil homme de par sa coiffure négligée. Ses cheuveux noirs retombaient le long de son visage, raides comme de la paille. Si l'on ne l'aurait pas sût propriétaire de cet établissement, sûrement l'aurons nous prit pour un dément, fou ou autre dérangé... L'attention de cet homme fut attirée par ce regard insistant. Voyant cela, notre protagoniste s'adressa à lui d'une voix forte et précise.

"Un verre de Nanchô s'il vous plait... Non... Mettez-m'en deux..."

Le barman répondit au Toreador d'un hochement affirmatif de la tête, puis disparut dans l'arrière salle. La porte d'entrée se rouvrit une seconde fois, laissant entrer une charmante demoiselle. Ses cheuveux d'un brun extrêmement foncé donnaient de la profondeur à son regard d'azur... Ce même regard se posa sur les yeux de notre jeune homme. Celui-ci lui equiça un fin sourire, puis détourna sa vue afin de la concentrer sur les deux verre qui arrivaient. Le vieil homme les déposa à sa gauche, puis lui fit un clin d'oeil complice avant de se pencher à son oreille.

"Hum... Vous ne m'avez pas dit que vous serez accompagné. Et mon petit doigt me dit que vous aurez beaucoup de chance si vous arrivez ne serais-ce qu'à obtenir son accord pour déguster cet alcool que vous avez servi... Même moi j'en perdrai la tête..."

"Si votre petit doigt vous dit ça, vous savez où vous pouvez vous le coller... Histoire de changer à vos habitudes, je présume..."

Le barman se tût aussitot. Bien qu'il fut énervé de par la réaction de son interlocuteur, il savait que c'était lui qui avait poussé le bouchon un peut trop loin... Quoiqu'il en soit, la femme tant attendue s'approcha du jeune Sanshoûo qui fit signe de lui baiser la main, puis esquiva avec un autre geste tout à fait similaire. Des conversations s'échangèrent, les deux personnes souhaitaient se tester mutuellement. Le toreador finit par donner l'un des verres à la jeune femme. La tradition exigeait qu'ils soient bus d'un trait afin de ne pas garder le goût trop longtemps en bouche. Ceux-ci s'exécutèrent. Malgré la haute concentration d'alcool, aucun picotement désagréable ne se fit sentir à l'intérieur de sa bouche. Au contraire, un parfum exotique envahis son esprit. Laquelle? Il ne saurait vous la dire. C'est ce genre de goût que l'on ne ressent qu'une fois dans sa vie... Plus on cherche à deviner duquel il s'agit, moins on trouve... Dix minutes plus tard, notre protagoniste goûtait une autre saveur. Quoique l'on puisse imaginer, celle-ci était toute aussi exotique que la première... Les lèvres de la jeune femme étaient fraiches et sublimes. Les deux amants s'embrassaient les yeux fermés au niveau du bar, faisant toute l'attention des tables environnantes. Certains clients étaient choqués, d'autres jaloux... Certains civils dont le taux d'alcoolémie dépassait facilement le gramme cinq se levèrent. L'un d'eux fit l'exploit formidable de marcher jusqu'au bar et s'adressa au nouveau couple.

"Hey vous... C'es... C'... C'est pas des..... .... ... MANIERES ! On... On est dans... Un bar, ici !"

Pour ne pas abîmer son visage, Vega se saisit de son masque. Il lacha sa conquête qui le tenait par le bras afin de le retenir d'en venir aux mains. Le Sanshoûo s'arma de son masque de fer et asséna un violent coup de tête à son adversaire qui tomba raide sur le sol. Probablement son taux d'alcool ne lui avait pas permit de supporter le choc. La brune lui asséna une giffle et s'en alla en courant.

*Ca en fera une de moins...*

Le ninja masqué saisit le corps inerte de l'ivrogne par les jambes et le tira machinalement vers l'extérieur. Il avait plut dans l'après midi. Le sol était marécageux, comme la plupart du temps dans ce foutu pays. Sans un bruit, il continua de trainer son homologue quelques mètres plus loin en direction du bord de la falaise. La taverne était située sur un pic surmontant toute la vallée qui s'offrait à ses pieds. Une rivière située en contrebas avait permit il y a des millions d'années de creuser cette dite vallée. Vega arriva au bord du gouffre. Derrière-lui des gens commencèrent à essayer de les retrouver. L'alcoolique était prêt à faire le grand saut. Notre protagoniste n'aurait plus qu'à lui asséner un dernier coup de pied pour qu'il chute. La mort serait certaine... L'Aubere culminait à plus d'une centaine de mètres au dessus du cours d'eau. Le corps allait être parfaitement introuvable en cas de problème... Du moins, ce qu'il en reterait. Probablement allons-nous retrouver des morceaux de son corps un peut partout sur les berges. Le moment fatal approchait. Vega arma son pied quand un bruit se fit entendre. Quelqu'un était dans les parages... Le toreador se mit en garde et s'écarta du bords... La pénombre ne permettait de distinguer que très difficilement les deux personnages. Seuls les yeux argentés de l'homme masqué luisaient dans la nuit noire...

Sujet: Re: Rencontre innatendue... 2009-02-24, 17:29

Un soir, alors que la forêt s’était déjà endormie, je m’étais rendu dans une auberge se situant dans la région des rizières. Ma journée avait été longue et les chambres qui étaient à ma disposition dans l’antre du Serpent ne me plaisaient pas beaucoup. Les seules compagnes que j’acceptais d’inviter dans mon lit étaient de merveilleuses créatures et non ces femelles rats aux ventres obèses. Je m’étais réveillé une seule fois en compagnie d’une clandestine et cela m’avait amplement suffit. Il était préférable de se rendre dans une de ces auberges pour y passer une nuit un peu plus appréciable. Je marchai donc dans la direction d’une auberge qui était réputée pour avoir des lits très confortables. Avoir des draps blancs dans lesquels je pouvais tranquillement m’enfoncer était un de mes caprices que je ne manquais pas d’exécuter. Les nombreuses guerres que j’avais connu m’avaient fais comprendre l’importance d’un lit dans lequel on pouvait s’endormir sans penser aux nuisibles ou encore aux parasites. Mes journées étaient suffisamment dures pour que le soir venu je ne devais pas encore me battre pour défendre mon territoire.

Après environ dix minutes de marche, j’arrivai enfin à l’auberge qui semblait bien mouvementée pour un lieu de paix et de sérénité qui était le soit disant paradis des dormeurs. Enfin, j’étais un peu trop fatigué pour refaire toute la route pour retrouver mon harem animal et je décidai tant bien que mal à me rendre dans cet établissement. Lorsque les lumières qui sortaient des fenêtres me permirent de mieux voir le bâtiment, je pus contempler une bâtisse typique du pays du riz au bois grossier mais quand même chaleureux. J’entrai par la porte grande ouverte et accédai à un restaurant. Quelques tables chavirées, des chopes par terre laissant couler le précieux liquide sur le parquais et l’aubergiste chamboulé trahissaient l’évidente bagarre qui venait d’avoir lieu. L'homme, regardant le chef d’œuvre de ses clients, jurait sans arrêter. Je me faufilai alors entre les décombres jusqu’à arriver au comptoir pour me prendre une chambre.

Bonjour, ça serait pour prendre une chambre bien confortable pour pouvoir y passer une bonne nuit, dis-je calmement tout en posant mon coude sur le comptoir.
Je n’ai pas le temps, désolé, mais après ce qui vient de se passer, je ne peux pas m’occuper des clients. Il faut que je range et que je m’occupe de cette racaille !
De la racaille… Et bien, contre quelque chose en retour, je peux aller m’en occuper à votre place…
Sérieusement ?!
Non… dis-je en souriant.
Et bien… C’est bien dommage ! Si vous l’auriez fais, je vous aurais refilé ma meilleure chambre et ça gratuitement !

Fatigué, tout ce qui m’importait c’était une bonne nuit de sommeil et le seul moyen pour avoir accès à une chambre était d’allé faire un tour expliquer les règles de le bonne conduite à tous ces bagarreurs. Je montrai mon accord à l’homme d’un signe de la tête et je partis vers la sortie. Lorsque je fus dehors, un homme passa à côté de moi et entra dans l’auberge tout en criant « qu’il » allait « le » balancer du haut de la falaise. Super plan, une bagarre qui allait se finir en homicide. Enfin, si je ne mêlai pas mon grain de sel à tout ça. Si je m’occupais de cette affaire, je pourrais en plus d’avoir une chambre avoir peut être une petite prime. Alors à la recherche des hommes, je me dirigeai vers la falaise. Celle-ci n’était pas bien loin de l’auberge, il ne me fallut que deux minutes de marcher pour y arriver. Une fois sur les lieux, je pus rencontrer d’autres hommes qui criaient à quelqu’un qui se tenait sur le bord de la falaise d’arrêter. A coté de lui, se trouvait un homme allongé qui lui était tenu par le col par le futur meurtrier qui s’apprêtait à le balancer dans le vide.

Cette bagarre avait définitivement mal tournée. Je ne savais pas quelle avait été son origine mais j’étais persuadé que ce petit « échange » au bord ce cette falaise était un peu exagéré. Un ivrogne qui avait surement insulté un autre ivrogne et ils s’étaient tous les deux battus. Mais, la bagarre ayant mal tournée et un homme étant hors service, son adversaire avait voulu en finir définitivement avec lui. C’était un classique, des hommes imbibés de liqueurs ou de saké se lançant chopes et bols aux visages et quelques insultes au passage, était le quotidien des bars. Mais là, ce qui était en train de se passer était bel et bien exagéré et il fallait y mettre fin. Bien sûr, moi-même je fus étonné de cette réaction plutôt inhabituel de ma part mais la fatigue me poussait à faire des choses que moi-même je n’essayais pas de comprendre. Tout ce que je voulais, c’était mon lit et j’étais prêt à tout pour y accéder même devenir quelque de lucide et de juste. Dormir, c’était tout ce qui m’importait. Revenant à la réalité, je me dirigeai vers l’individu qui était prêt à lancer son petit compagnon dans le vide.

Écoutes mon gars, on est tous fatigué et je pense que ce que tu es en train de faire là n’est pas quelque chose de bien. D’accord que tu es en colère, mais est ce une raison pour balancer ce pauvre bougre au fond de ce trou ?... Lâches le veux tu.

Spoiler:

Invité

Vega en était arrivé à cette situation. Pourquoi avait-il fait ça? Sûrement les gens autour de lui croyaient qu'un conflit allait dériver au meurtre. C'était la plus plausible des choses qui pourrait arriver, étant donné que c'était la réalité. Cependant, la réalité était le domaine de notre protagoniste. Du moins la modifier... Pour la première fois de sa vie, le jeune Illusioniste allait effectuer un genjutsu de masse. Plusieurs personnes allaient être touchées au même moment. Soit, ce ne sont que des civils, il n'y aurait aucun problème à les embrigader dans cette illusion. Cependant il y avait un ninja avec eux... Un des nombreux serviteurs d'Orochimaru, tout comme lui... Alors que tout le monde hurlait pour éviter le massacre, Vega fit mine de se pencher pour donner le coup de grâce à la victime. A partir de ce moment là la réalité allait bifurquer dans deux sens: celui de l'illusion et celui de la vérité....

[Illusion: Vue par les civils]

L'homme masqué saisit sa victime par le col et la releva du sol d'une force incroyable. Son regard se tourna vers les quelques civils qui hurlaient de laisser cet ivrogne en vie. De sa main droite, il retira tout aussi lentement son masque. Son visage avait changé totalement: des cernes énormes formaient des poches sous ses yeux. Des rides semblables aux écorces d'un arbre venaient vieillir le beau visage qu'ils avaient pût voir auparavant. Ses longs cheuveux blonds étaient tout aussi secs que le foin qu'ils donnaient à manger à leurs bêtes. Ses yeux étaient d'une couleur rouge démoniaque... Il n'avait absolument plus rien a voir avec l'être qu'il était autrefois, malgré une frappante ressemblance. La démence au regard, il soulevait à présent le corps inerte de l'alcoolique de sa main gauche, comme si celui-ci ne pesait absolument rien. Sa victime était à présent pendue par le cou au dessus du vide. Un sourire malsain ornait le visage du jeune Sanshoûo. Ce sourire ne manqua pas de créer une cohue parmi les clients de la taverne, dont la plupart étaient de la famille du malchanceux. Quelques intrépides se mirent à avancer en sa direction. Le toreador les menaça en relachant l'un des doigts qui maintenaient sa prise. D'une voix puissante et menaçante, il les mit de suite au courant...

" Si l'un seul de vous ne bouge que d'un pas, je le lache... Et vous n'aurez que toute votre vie pour regretter votre héroïsme si pressant..."

Une femme se mit à pleurer. Etant donné son âge, ce fut sûrement celle du pendu. Son voisin vint la réconforter en la prenant dans ses bras. L'un des autres homme dissimula quelque chose dans son dos. Vega restait impassible. Plusieurs minutes s'étaient écoulées depuis le début de l'illusion. Soudain, l'un des hommes se rendant compte de ce "qui se passait" se mit à réagir. Il courut droit devant lui afin de venir en aide à l'ivrogne. La punition allait être donc appliquée... Dès le premier pas, comme il l'avait dit, le jeune démon lacha la main de l'homme qu'il tenait à moitié. Celui-ci tomba dans les abysses de la montagne. Un long cri de haine et de désespoir sorti de la foule. Le courageux asséna un puissant coup de pied frontal en plein torse du tueur qui chuta de la falaise. L'histoire se stoppa ici... L'utilisateur du genjutsu était déjà trop loin pour savoir ce qui s'était passé ensuite...

[Réalité: vue par Zolf]

Le jeune Torero empoigna l'alcoolique par la veste et le tira le plus rapidement qu'il pût en contrebas. De sa main libre, il fit signe à son confrère d'Oto de le suivre. L'agresseur et sa victime parcoururent ainsi facilement cinq cent mètres jusqu'à arriver dans un coin si isolé que l'on n'entendait plus la cohue de la scène occasionnée par le genjutsu. Il fallait l'avouer, sur ce coup le jeune Chûnin d'Oto avait été d'un des sadismes les plus cruels. Mais il n'avait pas tant le choix: c'était le moyen le plus approprié pour se sortir de cette impasse... Vega lacha sa victime sur un tas de feuilles d'arbres et commença à le fouiller. Il ouvrit sa veste et inspecta chaque recoin, chaque poche, chaque portefeuille. Puis il continua en regardant cette fois à l'intérieur de son pantalon, puis de ses chaussures... Rien ! Nada ! Enervé de la récompense de cette action, il envoya la chaussure qu'il avait dans la main valser dans un buisson. Il n'avait pas arrêté de surveiller cet homme durant tout son séjour à l'auberge. L'alcoolique avait pourtant tout: le cigare, le costume et les chaussures... Mais un costume dans un pareil état ne vaut plus rien... Aucun bijoux ni objet de valeur... Le shinobi du village caché d'Oto se pencha, ramassa un cailloux de par terre et commença à effectuer quelques marques sur le costume de sa victime quand il vit quelque chose briller a l'intérieur de la veste qu'il avait commencé a déchirer. En s'y attardant un peut plus, il se rendit compte qu'il s'agissait d'une petite chaine. Notre protagoniste s'en empara, la mit dans la poche de son pantalon et se retourna en direction de son confrère d'Oto:

"On devrait s'en aller d'ici pour le moment..."

Peut-être n'avait-il tout simplement pas de question. En tous les cas, le jeune Sanhoûo se mit à se diriger au sud de leur position. Un petit sentier menait à une vaste clairière dans laquelle se trouvait une grande chaumière éclairée par la lumière d'un feux crépitant à l'intérieur... Vega ouvrit la porte de ce qui s'avérait être une chaleureuse petite taverne et retira son masque. Le style était tout à fait semblable à celle de la falaise, mis à part la taille beaucoup plus petite ainsi que la disposition des meubles. Les deux étaient affiliées, mais celles de la coline étant beaucoup trop grande, elle avait fini par faire trop d'ombre à celle-ci pour qu'elle soit reconnue. Notre protagoniste était un habitué de celle-ci. Du moins il y était déjà venu plusieurs fois auparavant avec son sensei l'ors de leurs entrainements, ce pourquoi il pouvait prétendre connaitre assez bien la région... Du moins cette petite portion du territoire que comptait le pays du Riz. L'utilisateur du genjutsu s'assit à une table et commanda un Wiski (faute faite exprès, on est dans Naruto ><). Cette boisson était tout aussi exotique que celle qu'il avait commandée auparavant, à croire qu'il aimait cela... Pendant que le serveur était avec eux, il se tourna vers son camarade et lui proposa une boisson.

"Tu veux quelque chose? Je t'offre ma tournée... Commençons les présentations... Sanshoûo Vega, serviteur d'Orochimaru... Ninja de rang 2..."

Le ninja aux cheuveux blonds tendit une poignée de main amicale à son compagnon dont il ignorait encore l'identité. Il espérait avoir une réponse de celui-ci car il n'aimait pas se dévoiler ainsi.

Citation :: Nom: Jigoku Shiryoku
Traduction: Technique de la vision de l'enfer
Description: L'utilisateur piège son ennemi en lui montrant une illusion dans laquelle il voit une chose qui lui est insupportable, ce qui l'immobilise.
Effet : Inflige 10PV de dégâts et Immobilise pendant une action. [Civils]
Pc : 25

Sujet: Re: Rencontre innatendue... 2009-02-25, 10:23

Qu’allait-il se passer maintenant ? Cet homme sur le bord de la falaise, l’autre homme allongé qui était prêt à faire le grand saut et toutes ces personnes qui ne cessaient de chahuter. Un joyeux bordel qui commençait sérieusement à m’énerver. Je ne savais pas ce qui me retenait de tout faire péter autour de moi sans faire aucunes distinctions entre innocents et coupable. Surement ce petit morceau de métal sur lequel était gravée cette petite note. Maintenant, tant que j’étais pas dans le pays du riz, mes pieds et mes mains étaient liés et je n’avais pas le droit de faire sauter quoique ce soit. Même pas le responsable de tout ce chahut. Bien sûr, le coupable devait être puni mais, je n’avais pas vraiment un quelconque droit de juridiction avec mon rang de chuunin. Jouer les juges et m’occupaient des sentences n’étaient pas dans me cordes.

Mais, il semblait qu’une solution à ce problème était enfin apparue. Le responsable de tout ça avait enfin décidé de faire quelque chose. Lorsque celui-ci s’avança, je pus l’apercevoir grossièrement mais mon regard fut plus attiré par les rayons de la lune qui se reflétaient sur le masque qu’il portait. Un homme masqué, qui par-dessus le marché avait réussit à rendre fou toutes ces personnes. Lorsque j’étais arrivé dans le pays du riz et que j’avais passé les formalités, on m’avait parlé de personnes particulières qui arrivaient à manipuler les pensées des autres. C’étaient des ninjas comme moi sauf qu’ils étaient spécialisés dans un domaine appelé « genjutsu » qui était l’art de l’illusion et de la manipulation des esprits. Et il semblait bien que cet homme était lui aussi un illusionniste. Toutes ces personnes étaient semblaient-elles sous l’influence d’une de ces illusions.

Cet homme, d’un geste de la main, me fit signe de le suivre et nous nous enfonçâmes tous les deux dans un bois. Derrière moi, j’entendis des cris de terreur ainsi que de nombreux bruits de mouvements. Toujours en notre compagnie, l’ivrogne encore étourdi était traîné par l’autre ninja qui voulait surement s’éloigner le plus possible de la falaise. A environ un demi-kilomètre de la falaise, nous nous arrêtâmes dans un lieu peu éclairé et recouverts de nombreux feuillages. Il lâcha sa victime sur le sol et commença à le fouiller sans aucune gêne. Il semblait être à la recherche de quelque chose qui pourrait lui rapporter quelques sous. Mais, le butin ne fut pas très abondant. Fouillant les nombreuses poches et la veste, il montrait quelques signes de déception face à ce petit trésor un peu fade. Mais à force de chercher, il finit enfin par trouver quelque chose. Une petite chaînette en or que le ninja fit disparaître dans sa poche avant de me faire part de ces plans. Il voulait tout simplement s’en aller.

Nous nous dirigeâmes ensuite vers une petite auberge qui m’était inconnue. Bien que de taille inférieur à l’autre auberge, celle-ci m’attirait d’avantage que l’autre bâtisse. Une sorte de village aux façades décorées par de nombreuses fleurs qui dansaient sous la brise nocturne. Quelques fenêtres desquels sortaient les lumières intérieurs. Nous pénétrâmes dans le bâtiment et débouchâmes une fois de plus sur une salle dans laquelle se trouvaient des tables, un comptoir et un aubergiste. A part nous, il y avait que deux autres personnes qui parlaient autour d’un verre au fond de la salle. Le ninja voleur et moi nous nous assîmes à une table. Mon nouveau compagnon, bien qu’un simple malfrat, eut la délicatesse de me payer un verre. Bien sûr, je ne savais pas pourquoi je l’avais suivi mais, ce qu’il avait fais sur la falaise m’intéressait et je voulais en savoir un peu plus sur lui. Et cela ne tard pas à vrai dire. Il m’apprit qu’il se dénommait Sanshoûo Vega et qu’il était comme moi un serviteur d’Orochimaru ayant le même grade.

Je pense que je vais prendre… Un petit mélange entre du thé vert et un peu de saké. De quoi me réveilleur et m’apaiser… Alors comme ça, tu es toi aussi un serviteur de notre Seigneur. Si tu ne m’avais pas dis ça, je t’aurais pris pour un bandit des grands chemins. Enfin… Ce n’est pas totalement faux.

Mes propos, bien que surement blessant, ne traduisaient que le fond de ma pensée au sujet de cet homme qui avait dépouillé sans aucunes gênes ce pauvre bougre qui cuvait. Ce n’était pas très classe de la part d’un ninja de se rabaisser au rang d’un simple détrousseur. Mais, il semblait bien que cela ne dérangeait pas ce Vega qui n’avait surement pas assez de fierté pour ne serait-ce avoir un semblant de classe envers ses victimes. Mais il était quand même intéressant puisque sa technique était une nouveauté pour moi. J’avais entendu parler des personnes comme lui mais je ne pensais pas que la manipulation des esprits était quelque chose de si amusante. Enfin, j’avais eu suffisamment de cours pour acquérir la technique pour se libérer de ces illusions. Bien que je n’étais jamais passé à la pratique, la facilité que j’avais eue pour apprendre la « libération » de ces sorts me permettait d’avoir confiance en moi.

Ce que tu as fais tout l’heure, c’était du genjutsu si ne me trompe pas. C’est quelque chose d’intéressant... Enfin, cette chose à était amusante un temps mais, elle m’a vite lassée… A part ça, je crois qu’il serait poli que je me présente. Je me nomme Zolf J.Kimbly et je suis un ninja servant le Serpent… Au fait, que s’était-il passé dans ce bar ?

Sujet: Re: Rencontre innatendue... 2010-09-09, 19:46

Citation :: °¤ Evaluation ¤°

Kimbly =) Ca change de rythme là >.<, une mélodie trop hachée, les pâtes à la bolo c'est bon, c'est excellent même, mais il ne faut point en abuser ! Essaye de valser avec les mots, imagine que tu enlaces délicatement la hanche gauche d'une magnifique femme et vous dansez dansez dansez .. sans vous arrêter ! Je suis sure que la lecture ne pourra être qu'agréable.

Dommage qu'il est disparu, j'aurais aimé voir jaillir de partout de la bonne sauce tomate bien fraiche !

5 points de RP