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| Jokaku No Ikusa (Bataille du fort) | |
| Auteur | Message |
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Anûko Yazanho Bras droit du Mizukage/Epeiste légendaire de la Brume
Nombre de messages : 90 Age : 33 Village : Kirigakure-no-Sato Date d'inscription : 01/05/2008
Fiche Ninja PV: (370/370) PC: (520/520)
| Sujet: Jokaku No Ikusa (Bataille du fort) 2009-02-19, 03:14 | |
| - Spoiler:
Nom : Jokaku No Ikusa Traduction : Bataille du fort Type de mission : Balayage Lieu : Plage de Mizuumi No Sato
Description : Plus à l’Ouest de la plage a été érigée un fort de défense, surplombant la côte et pouvant observer la mer afin de repérer toute arrivée ennemie de ce côté-ci de la mer. Plusieurs hommes s’y trouvent, et entre autres, des Shinobis ayant organisés ce soulèvement et cette prise en otage du Pays entier. Même si le débarquement principal n’a pas lieu ici, il serait plus que bon de prendre d’assaut cette place forte. En la neutralisant et la rasant, nous gagnerons sur deux points : l’ennemi ne se doutera pas du véritable débarquement qui s’opère au Nord de l’île. De plus, la destruction de ce fort laissera entrevoir l’intervention d’une force armée bien plus terrifiante que l’ennemi ne l’aurait cru. Si tout se déroule bien, ce sera une première et grande victoire dans cette reconquête légitime.
Objectif : Infiltrez vous en douce et rasez le fort. Composition de l’équipe : Equipe de Chuunin + Equipes d’Epéistes et de Juunins Spé Récompense : 10 000 Ryos. Spécial : Attention. Il y a beaucoup d’hommes et cette forteresse a été dite imprenable. Méfiez vous à ne pas vous faire tuer car vous serez de votre côté en nombre limité. HEURE : 23h46Lorsqu'on est sous l'eau à quatre mètres de profondeur, on n'entend rien. Pas un bruit. Alors que vous marchez tout au fond, le silence qui vous entoure est tout aussi oppressant que l'immense vide bleu qui s'étend à perte de vue. Parfois, vous percevez les petits bruits que font les bulles en sortant de votre appareil à oxygénation artificielle lorsque vous expirez, et ces bulles vous chatouillent le visage en parcourant le chemin pour remonter à la surface. Vous avez envie de faire comme elles, de quitter ce lieu hostile pour respirer de l'air, pourvu qu'il ne soit pas en boîte, mais vous ne pouvez pas, car votre mission vous ordonne d'être discret. Ces bulles sont votre seule compagnie. L'espace autour de vous est tellement gigantesque, tellement infini, que vous avez soudainement l'impression de n'être qu'une poussière qui va bientôt se faire écraser par le néant. Oppressant, dérangeant... Vraiment très désagréable... C'était ce que ressentait Anûko Yazanho en cet instant précis. Ses bras flottaient le long de son corps, et il avançait lentement comme s'il était au ralentit, ses longs cheveux voletant derrière lui. Chaque geste qu'il faisait pour arracher un pied du sol, l'avancer, puis le poser un peu plus loin, semblait lui coûter un grand effort.
Son visage était à moitié caché par un gros appareil gris qui servait à respirer sous l'eau... Appareil que le vendeur lui avait vendu à prix d'or un mois auparavant... Bref, Anûko jeta un regard derrière lui. Ce sentiment de gêne et d'oppression était de plus en plus pesant à mesure qu'il progressait. Maintenant qu'il y pensait, il n'avait jamais particulièrement aimé se retrouver sous l'eau. C'était un lieu hostile où l'homme n'a naturellement pas sa place, un lieu ou il ne peut pas vivre. Pendant un instant, il pensa qu'il était seul, perdu dans un abîme infini de flot bleu, trop silencieux à son goût. C'est avec une légère panique qu'il pensa soudainement aux camarades qui le suivaient de près. Le suivaient-il toujours ? Et s'ils se séparaient ? Mais cela n'avait aucune importance, car tous étaient des Shinobis expérimentés qui savaient parfaitement se débrouiller seuls. S'ils avaient été choisis pour cette mission, ce n'était pas pour rien. Il les vis alors derrière lui. Ils étaient cinq à le suivre, et avaient laissé les mètres les séparer un peu. Le premier se trouvait à un mètre derrière, et le dernier devait être à une vingtaine plus loin... Celui-ci n'était qu'une forme sombre et inquiétante dans la teinte bleue qui recouvrait tout.
Cela faisait déjà un petit moment qu'ils marchaient ainsi au fond de l'eau, mais celui-ci avait commencé à remonter en pente douce. Au bout d'un certain temps, ils se retrouvèrent à une profondeur de trois mètres, et la plage n'était plus très loin à présent. Des poissons de taille diverses passaient entre eux sans peur. Mais Anûko, lui, craignait ce qu'ils allaient trouver derrière la plage. Il espérait que le fort, ou plutôt le bunker, ne serait pas trop bien gardé, afin d'en finir au plus vite. Cette opération n'était qu'une diversion afin que leurs ennemis ne sachent pas qu'un véritable débarquement allait bientôt avoir lieu au nord. Kiri menait cette fois une offensive de grande envergure contre les envahisseurs. Lentement, très lentement, Anûko Yazanho se laissa remonter à la surface. Il y avait des vagues maintenant qui passaient à un mètre au-dessus de leurs têtes. Le Shinobi sortit alors la tête hors de l'eau. Il faisait déjà sombre au-dehors, ce qui faisait qu'on le remarquerait moins qu'en plein jour. Il entendait le fracas des vagues, à quelques mètres devant lui, et se laissait bercer sur elle alors qu'elles commençaient à se former. Il étaient juste derrière l'endroit ou l'écume commence à se former pour créer une déferlante. Là, l'eau était encore un peu calme.
Un léger clapotis derrière lui indiqua clairement que ses coéquipiers avaient eux-aussi sortit la tête hors de l'eau. Loin en face de lui se tenait une grande falaise, et il percevait dans la nuit de petites lumières loin derrière, et en conclu que le fort devait se trouver là-bas. Il inspecta les alentours, et conclu qu'il n'y avait personne sur la plage. Alors, avec cette même lenteur presque exaspérante, avec précaution, le Shinobi se laissa déporter par une vague vers la plage, et en sortit avant d'être pris dans le rouleau. A présent, il était accroupi sur le sable mouillé. Il faisait parfaitement nuit, et les étoiles brillaient au-dessus de leurs têtes. Anûko tenait un kunai dans sa main droite, prêt à toute éventualité. Le silence régnait avec l'assurance d'un Seigneur. Seul le fracas des vagues venait le troubler. Il n'y avait pas une bribe de vent. Le calme absolu, la sérénité. Le Shinobi regarda autour de lui, et il n'y avait effectivement personne. En face, une falaise s'élevait. Elle surplombait la plage, en faisant un lieu reclus et pas très disposé au tourisme. Avec une vitesse caractéristique des Shinobis de grade Jounin et plus, Anûko se précipita vers la falaise, sans un bruit, sans déplacer le moindre mouvement dans l'air. Il s'adossa à la paroi de la falaise, et attendit que ses compagnons l'eurent rejoins avant de se mettre à chuchoter.
"Il va nous falloir un petit moment pour escalader cette falaise... La base que nous devons attaquer, j'emploierai à présent le terme bunker pour mieux le définir, se trouve un peu plus à l'Ouest de notre position. Vous avez dû voir de petites lumières en arrivant, c'est là-bas que nous allons. Leurs équipes de surveillance surveillent tout l'horizon, mais la falaise nous a offert un angle mort idéal pour ne pas être repéré en sortant de l'eau. Dès que nous aurons terminé cette escalade, on fonce directement vers la cible. Il y a une petite forêt juste avant, on pourra s'y arrêter pour élaborer très brièvement notre plan d'attaque. Vous avez quelque chose à dire avant de commencer ?" ------------------------------------------- PS: c'est pas moi qui ai décidé, mais cette escalade doit durer 1 tour à elle seule |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jokaku No Ikusa (Bataille du fort) 2009-02-19, 11:38 | |
| Lentement, l'eau se mouvait à l'extérieur, fraîche et nocturne, la faible lumière de la lune reflétée sur les remous incessants du liquide bleu foncé. Les rares nuages masquaient de temps en temps le satellite céleste, faisant alors des bancs d'obscurité, traversant tout aussi lentement le paysage. Les vagues au bord du rivage étaient douces et limpides, et rien n'indiquait la présence d'une demie douzaine de shinobis, cachés sous l'eau.
Shimizu suivait le premier de peu, un air stoïque et concentré était dessiné sur son visage. Tout autour d’eux, il n’y avait qu’un bleu profond et immense, peuplé de rares herbes aquatiques, se balançant au rythme des courants. Le sable était calme, et l’on pouvait deviner la faible lumière qui traversait la couche d’eau extérieure, se reflétant langoureusement sur le sol. Des petites bulles perlaient à la surface de la mer, faible indicateur de présence humaine. Shimizu tourna lentement sa tête vers la droite, lorsqu’un petit poisson traversa son champ de vision. Ce devait être l’un des seuls à ne pas dormir en ce temps. Il continua son tour de vue, distinguant sous l’eau ses camarades. Il revint au chef de file, dont les cheveux dessinaient une fresque étonnante. Le pied de Shimizu entra en contact avec le sable, et une nuée de ces grains s’envolèrent à son contact. Ses habits de cuir noir se balançaient eux aussi, et sa capuche pour une fois repliée laissait transparaître des cheveux d’un jaune ambré, peu longs. Il respira un grand coup. Le stress était intense, même pour lui. Les bulles remontèrent le long de son visage, et il les suivit quelques instants de vue, remontant vers le haut. Il ne trouvait pas la situation réellement dérangeante, même si il n’était pas à l’aise. C’était la première fois qu’il était envoyé à ce genre de mission.
Le chuunin perçut alors un léger mouvement devant. L’épéiste tourna la tête. Shimizu hocha la sienne, comme pour dire que tous étaient là. L’équipement qu’il avait emporté ne l’aidait pas dans sa progression, et ses habits étaient lourds, chargés d’eau. Il avançait difficilement, même si ce devait être le cas de tout le monde. Il continua son pas lent et long, ne tournant que quelques fois la tête, afin de s’assurer que tout le monde suivait. Ses gants étaient libres, ne tenant aucune arme. Son sac avait été imperméabilisé, et ses armes étaient toutes rangées dedans. Ce n’était pas lui qui portait les explosif. Son masque à oxygénation artificielle n’était pas des plus confortables, aussi il s’efforçait de ne pas se fixer dessus. Peu à peu, la pente remontait, et ses pas se firent plus lents, plus rudes. L’eau en haut n’était plus très lointaine. Ils arriveraient bientôt. Le jeune chuunin ressentit son ventre se serrer. Il avait peur de deux choses. Que la mission échoue en premier, et que tous meurent bêtement ici. C’aurait été un énorme gâchis que de tous les envoyer à la mort. Même si tous avaient été formés pour des missions de ce type. Il ne devait pas flancher. Pas ici. Il ne devait pas se détourner de ce qu’il avait fait jusqu’ici. Toute la traversée sous l’eau n’était qu’un début, annonciateur de nouvelles plutôt mauvaises, dont la difficulté, et la souffrance. Mais il ne devait pas s’arrêter là. Tout ce qu’il avait fait depuis la mort de ses parents ne devait pas être vain. Il devait continuer son chemin, ne pas repenser au passé, se fixer le futur, il ne devait pas retourner en arrière, mais toujours regarder devant. Il ne devait pas abandonner. Si près d’un but. Un but comme celui-ci, de plus, il ne pouvait pas se permettre de flancher, de se lasser aller. Il devait rester concentré, jusqu’au bout. Et alors lorsque tous seraient morts, et qu’enfin l’explosion retentirait dans la sombre nuit, il pourrait. Mais pas avant. Surtout pas. Se laisser perturber pour une chose pareille avant une mission de ce rang, c’était se promettre la mort. Et ça, il ne pouvait pas se le permettre.
Shimizu se concentra sûr l’eau, cette fois bien proche. A quelques mètres de lui, les remous provoqués par les vaguelettes donnaient des impulsions dans l’eau, faisant se balayer les pans des habits du chuunin. Ses cheveux aussi, étaient balayés par l’eau. L’eau se fit moins présente et plus claire. Indistinctement, il se rassura. Il savait que ce qui les attendait au-delà de l’eau serait bien plus pire que ce qu’ils avaient pu endurer. Les vagues se firent plus intense, et les pas de Shimizu s’accélérèrent. Peu à peu, le sable qu’il élevait en frappant le sol de ses pieds se dispersait moins, et s’accentuait. Les remous étaient forts. L’épéiste en face de lui sortit la tête de l’eau, et Shimizu aperçut quelques lumières. Alors qu’il avançait, celles-ci furent masquées par un élément sombre. Il se dépêcha alors de remonter les quelques mètres restant, et lorsque sa tête sortit de l’eau, il aperçut enfin clairement de quel élément il s’agissait. C’était une falaise. Le premier était arrivé, le second aussi, les autres ne tarderaient pas. Il fut emporté par les vagues, avant de se séparer d’elles afin de ne pas être pris dans le retour. Il se laissant marcher le long de la berge, avant de s’agenouiller sur le sable. Cette épreuve l’avait épuisé. Il arracha le masque à oxygénation et ouvrit son sac. Il le rangea dedans et sortit une ceinture, à laquelle étaient fixés huit kunais. Il l’attacha à sa taille, et observa les lieux. Tout était calme. L’on entendait que le bruissement des vagues ... Ce bruissement ne s’arrêtait pas. La falaise qui surplombait le lieu était abrupte. Assez, mais trop peu pour empêcher des shinobis de l’escalader.
Il s’approcha rapidement du rempart de pierre, tout en observant le ciel. Il sourit à la lune. Elle était belle. Mais il ne devait pas se laisser distraire. Son attention se reporta donc sur le juunin. Celui-ci attendit que tout le monde soit sur la plage, avant de chuchoter.
"Il va nous falloir un petit moment pour escalader cette falaise... La base que nous devons attaquer, j'emploierai à présent le terme bunker pour mieux le définir, se trouve un peu plus à l'Ouest de notre position. Vous avez dû voir de petites lumières en arrivant, c'est là-bas que nous allons. Leurs équipes de surveillance surveillent tout l'horizon, mais la falaise nous a offert un angle mort idéal pour ne pas être repéré en sortant de l'eau. Dès que nous aurons terminé cette escalade, on fonce directement vers la cible. Il y a une petite forêt juste avant, on pourra s'y arrêter pour élaborer très brièvement notre plan d'attaque. Vous avez quelque chose à dire avant de commencer ?"
Shimizu ne dit rien, et acquiesça avec un hochement de tête. Il était temps. |
| | | Zabuza Momochi Juunin Spécial de Kiri/Epeiste légendaire de la Brume
Nombre de messages : 75 Village : Kiri Date d'inscription : 15/06/2008
Fiche Ninja PV: (395/395) PC: (485/485)
| Sujet: Re: Jokaku No Ikusa (Bataille du fort) 2009-02-19, 18:04 | |
| Un cortège d’élite pour une mission d’exception Zabuza se mouvait parmi les shinobis de son village désignés pour attaquer la cible adverse. L’eau était glacée en cette période de l’année, et le démon de Kiri, qui avait privilégié la mobilité au confort, commençait vraiment à risquer l’hypothermie. En effet, il était équipé d’un maillot noir moulant, de son plastron d’épéiste et du pantalon réglementaire pour se protéger des morsures de l’hiver. Et ce n’était pas ses gants et ses sandales ninja qui allaient améliorer sa condition. Cependant il se fichait éperdument de son état physique du moment, à vrai dire il ne se rendait même pas compte qu’il avait froid ou qu’il marchait sous l’eau depuis déjà près d’une heure. Non, il n’était obnubilé que par une chose : La mission. Ses camarades devaient probablement eux aussi avoir cette même fixation mais ils ne la ressentaient certainement pas de la même manière car le détenteur du hachoir de Kiri ne connaissait pas la peur ou le doute en de telles circonstances… Au contraire il éprouvait de l’envie, de l’excitation à tel point que s’en était presque jouissif. Bien sûr il n’en laissait rien paraître. On lui avait appris qu’un shinobi se devait de masquer ses émotions en permanence et Zabuza n’était pas du genre à enfreindre ce principe. Néanmoins il savait comme tout le monde qu’il se tramait quelque chose d’exceptionnel : Le fait qu’un village ninja prenait d’assaut un pays entier était un évènement rare à tel point que le démon de Kiri n’avait connu cela que lors du coup d’Etat qui avait saigné à blanc le pays de l’eau plus de dix ans auparavant. Certes les raisons et la forme qu’arboraient les deux guerres étaient bien différentes l’une de l’autre mais dans chacun des cas le but était le même : Mettre à genoux une nation, un peuple, une culture bref… une part de ce qui composait l’humanité ! Rien ne pouvait faire plus plaisir à notre shinobi d’élite sanguinaire qui s’était employé toute sa vie à effacer toute trace de cette humanité, qui le répugnait tant, autour de lui.
Oui… Décidément aujourd’hui était un grand jour, un jour merveilleux et unique puisque le fait d’envoyer non seulement un duo d’épéistes légendaires, force ultime du village de la brume, en plus d’un régiment d’élite de membres de ce même village relevait véritablement de l’exception. Zabuza n’avait personnellement connu cette unification entre ces types de divisions si distinctes que deux fois auparavant alors que pourtant il était certainement celui ayant la plus grande expérience du combat, avec Anûko, au sein de cette troupe de choc. Cette pensée grisante mettait le démon de Kiri en ébullition et il s’efforça de se changer les idées en se remémorant la chronologie des fait qui l’avaient amené à se retrouver dans un endroit si particulier à cette instant précis. Dès le retour de sa dernière mission la nuit passée, le Mizukage l’avait fait mander d’urgence. En arrivant au temple encore baigné dans la brume, il avait retrouvé Anûko et un groupe de ninjas puis son unique supérieur, c'est-à-dire le chef du village, lui avait expliqué la situation à savoir que l’île des lacs, un fief du pays de l’eau, était tombée aux mains de déserteurs. Le blondinet prétendument plus rapide que la foudre avait eu une sale mine tout le long de sa tirade. Il avait probablement été tiré de son sommeil par cette nouvelle inquiétante et n’avait pas pu finir sa nuit… Pauvre chou... Néanmoins cela ne l’avait pas empêché d’envoyer Zabuza et les autres à l’attaque d’un obscur bastion ennemi dont il semblait lui-même tout ignorer. Dans la minute qui suivit, ils étaient en route afin de prendre le large en direction du lieu providentiel, théâtre de toute cette agitation. Toutefois leur embarcation ne les avait pas emmenés directement à bon port par soucis de discrétion. Arrivée à quelques kilomètres à des côtes, la fine équipe avait du finir le trajet à pied, d’abord en nageant puis en marchant sur le fond des abysses. Et maintenant elle n’était plus qu’à quelques mètres du rivage… Enfin !
Les vagues agitaient le sable qui tapissait les récifs dans un mouvement régulier et doux, presque soporifique. Les poissons illuminés ponctuellement par l’éclairage lunaire et les trainées de bulles argentées dégagées par l’appareil à oxygénation du démon de Kiri ne faisaient qu’accentuer cette vision onirique. Tout évoluait au ralenti, paisiblement jusqu’au moment où deux bruits sourds retentirent : Deux des frères d’armes de Zabuza, Anûko lui-même puis un chunnin dont notre homme ignorait jusqu’au nom, venaient d’émerger, leurs têtes perçant le voile translucide tour à tour. Le détenteur de Kubikiri Houcho fut alors tiré de sa torpeur par ces sons. Il était content puisqu’enfin parvenu à se calmer grâce au monde étrange que lui avait livré l’océan. Mais notre shinobi allait devoir quitter cet univers pour rejoindre celui de la surface où l’attendait deux de ses compagnons et où les autres n’allaient pas tarder à le rejoindre. Lorsqu’il sortit enfin le corps de l’eau, il se réfugia sous le flanc protecteur d’une falaise où étaient déjà placés ses comparses. Zabuza avait toujours froid mais moins que tout à l’heure, la température relativement élevé pour la saison de l’air ambiant allait peu à peu le réchauffer il le savait. En même temps qu’il profitait d’une douce brise le séchant, l’épéiste ne perdit pas une miette de la stratégie que proposait son alter-ego tout en fixant les petites lumières, symbole de civilisation, qui se dessinaient à l’horizon. Il ne trouva rien à redire et se contenta d’ouvrir sa sacoche étanche recelant le parchemin d’invocation de son épée légendaire, objet bien pratique pour la transporter, en y piochant plusieurs paires de microphones dont il distribua à chacun un exemplaire, geste qui signifia son approbation vis à vis plan.
- Spoiler:
Je me joins à vous si ça dérange pas ^^ J'ai l'autorisation de Arane
Dernière édition par ° Zabuza Momochi ° le 2009-04-27, 17:56, édité 6 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jokaku No Ikusa (Bataille du fort) 2009-02-20, 19:46 | |
| C’était une journée banale, comme toute les autres. La pluie, le vent et toutes les intempéries ordinaires de Mizu no Kuni s’abattaient sur Kiri. De plus, il y avait toujours cette brume ubiquiste, semblant ne vouloir en aucun point se détacher du sol. La journée tirait à sa fin, et le ciel s’assombrissait déjà. Bref, une journée des plus habituelles se terminait.
La seule chose qui pouvait rendre cette journée un temps soit peu remarquable, c’était que Taiki et son équipe de chuunins, Shimizu Kiyoi, Hyouri et Eyaliant Ryuunato, étaient théoriquement en permission. En quelques mots, ils pouvaient faire ce que bon leur semblait, excepté le cas improbable où il y aurait une urgence, ou quelque chose du genre. Mais, soyons réalistes, quelles chances infimes ce cas a-t-il de se produire ? Pratiquement aucune, et une journée de pure oisiveté s’était déroulée pour ceux qui la désiraient oisive, comme Taiki. Il avait, selon lui, assez travaillé pour toute une vie, et méritait bien son repos. Ses élèves pouvaient faire ce qu’ils voulaient, ils étaient libres eux aussi, et, après tout… il s’en foutait un peu. Non pas qu’il n’aimait pas son équipe, mais une flemme incommensurable s’était emparée de lui… Cependant, cette fainéantise allait devoir disparaître rapidement, mais cela, le juunin ne le découvrit qu’un milieu de soirée.
Vers neuf heures du soir, le palladium était affalé dans son divan favori, sirotant un cocktail de sa composition. Les pieds posés sur la table basse, il se la coulait douce, profitant des derniers instants de sa journée, qui, hélas, n’allait plus durer indéfiniment... Et il ne croyait pas si bien penser… Brisant la quiétude de la pièce, trois coups secs se firent entendre, venant de la porte d’entrée. Taiki poussa un grand soupir, posa son verre et se dirigea, non sans rechigner, vers la source du trouble. Devant sa porte était fiché un shinobi, probablement du grade chuunin, qui affichait un air grave. Son bandeau un peu trop serré et sa veste légèrement de travers indiquaient qu’il s’était très probablement dépêché pour arriver devant l’antre de l’abscons. A voir son expression, on aurait cru qu’il y avait un problème majeur, et Taiki craignait les paroles qu’il allait bientôt entendre.
« Kuroda Taiki. Vous êtes réquisitionné d’urgence pour une mission de haute importance. Veuillez vous rendre immédiatement au temple du mizukage. Vos équipiers vont être ou sont déjà prévenus. »
Et voilà, la fin de journée du juunin était fichue en l’air. Une urgence ? Mais bien sûr… Que se passait-il ? Un petit genin s’était perdu dans les montagnes bleues ? Une équipe de nuls était en train de se faire mettre en pièces par des nuke-nins ? Ou une bêtise du genre ? Cherchant plus de précisions, le palladium voulut ouvrir la bouche pour demander plus de renseignements, mais le type qui était en face de lui avait subitement disparu. Bon, ben Taiki allait devoir s’exécuter…
Une fois arrivé au temple, l’abscons retrouva son équipe, le mizukage, et deux personnes inconnues. Une fois que le juunin eut rejoint le petit groupe, le chef du village de Kirigakure no Sato prit la parole pour tenter d’éclairer les shinobis sur la raison de leur présence et de cette convocation si brusque.
Quand il eut fini son discours, Taiki sentit la flemme qui était déjà en lui s’accentuer encore plus. Alors, comme cela, des nuke-nins s’étaient emparés d’un pays dont il ne connaissait même pas l’existence, et c’était eux qui étaient recrutés en cette heure tardive pour tenter de reprendre le pays au griffes des déserteurs… Ils devaient s’approcher en douce d’une forteresse dite imprenable et la réduire en cendres, rien que ça… Hé bien, ça promettait. Taiki prit une cigarette, l’alluma et tira un petit coup pour rester plus ou moins zen…
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Ils étaient maintenant en file indienne sous l’eau, à approximativement cinq mètres de profondeur, voire un tout petit peu moins. Tout avait été si soudain : l’arrivée d’un nouveau membre de l’équipe – aux airs de tueur, soit dit en passant -, la petite embarcation dans laquelle ils avaient traversé une grande partie du chemin, puis le "débarquement" en plein milieu de l’étendue aqueuse, pour plus de discrétion, et maintenant l’approche furtive du fort… Le juunin se demandait bien ce qu’il faisait là. Mais il ne fallait pas se déconcentrer sur la mission qui leur avait été assignée, et il se devait de la réussir avec brio, pour sa satisfaction personnelle et pour son village…
Après un petit moment de marche sous-marine dans un milieu totalement silencieux, la petite équipe arrivait bientôt à destination. Autour d’eux, ils pouvaient observer la faune et la flore marine, qui ne semblait pas réellement dérangée par le passage des septs intrus. Taiki se trouvait au milieu de la petite procession, progressant à pas prudents sur le sable immergé. Son appareil à respiration artificielle collé sur le visage, dont on lui avait fait prêt quelques temps plus tôt pour la mission, le dérangeait quelque peu, mais il était vraiment pratique. Comme chaque membre de l’équipe en était équipé, il permettait une discrétion optimale, et une plus grande chance de prendre l’ennemi par surprise.
Enfin, l’équipe émergea de l’immensité marine, et, tour à tour, les shinobis allèrent se mettre à l’abri des regards indiscrets, sous la gigantesque fallaise qui surplombait la plage sur laquelle ils avaient débarqué. Enfin, lorsque tout le monde fut arrivé, l’un des personnage qui semblait hiérarchiquement le plus important donna ses instructions. Tout le monde approuva, et l’un des deux autres que Taiki ne connaissait pas distribua des microphones à tout le monde. Ils pourraient ainsi rester en contact en permanence.
Pour éviter de garder des vêtements trempés, Taiki fit circuler une très légère quantité de chakra de nature katon tout autour de son corps, pour tenter de se réchauffer un tout petit peu. Ceci fait, il se tourna vers l’impressionnante falaise qui se trouvait devant lui.
* A nous deux, ma grande…*
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| | | 412|879|61.4 Oi-Nin de Kiri/Chasseur de Déserteur
Nombre de messages : 162 Village : Village caché de la Brume Date d'inscription : 24/05/2008
Fiche Ninja PV: (361/385) PC: (190/435)
| Sujet: Re: Jokaku No Ikusa (Bataille du fort) 2009-02-20, 23:04 | |
| Heure: 23h50 L'exploitation de cette grande menace doit se faire au mieux. Tashiro se trouvait dans la tour de la forêt Noire de Kiri. Mais hélas, cette soi-disant grande réunion servant à féliciter aux mieux les rescapés des examens de sélections ne pouvait durer. Enfin juste pour lui, il fallait qu'il parte. On lui avait confié une mission de grande importance. Elle devait avoir lieu dans une autre contrée de Kiri no Kuni. D'après ses souvenirs, elle devait au moins réunir de grands ninjas du village, voir même les plus puissants parmi tous. Il s'était douté qu'il devait être certainement le dernier à arriver sur les lieux. La nuit était déjà tombé quand l'Oi-nin était sorti de la tour. Il n'avait toujours pas revêti ses vêtements et son masque qu'il avait précautieusement caché dans la forêt. En dessous d'un arbre, dans un tronc à l'abri de tout regard ou alors de vole. Il était arrivé sur les lieux et s'était vite changé. Prenant bien soin de prendre son sabre sur le manche gauche. Il ne lui restait plus que le masque qu'à poser sur son visage. Le tenant dans le creux de la paume de sa main, il se demandait s'il allait vraiment y aller. En regardant l'intérieur de cette surface de bois, il se remémora sa rencontre avec cette curieuse Jounin du village, lors de la dernière nuit dans le village près du temple du Mizukage. Mais maintenant, cela faisait bien déjà plusieurs jours qu'il ne l'avait plus revu. Il approcha alors le masque près de son visage et l'attacha pour ne pas qu'il tombe. Il était fin prêt. Rien ne pourrait maintenant l'arrêter. Si cette mission réunissait tant de ninjas de grandes renommés et de capacités hors normes, c'était qu'elle était cruciale pour le village. Il fouilla dans sa poche gauche et retira le papier qu'il avait plié en quatres. Sa mission, ou plutôt leur mission consistait à mettre en pièces un fort. Gardé par des ninjas venant d'un autre endroit, d'un autre pays pour envahir le village qu'est celui où il se situe actuellement. Bizarrement ou tout simplement, étrange, le Mizukage n'avait pas fais appel à lui pour s'entretenir avec lui. Mais il devait bien avoir ses raisons. De toute façon, il avait l'habitude de ce genre de boulot. Alors accepté n'aurait fait que de rajouter un poids de plus parmi sa liste de mission encore en cours. Le lieu de cette mission, Mizuumi no Kuni. Une île du pays qu'il ne connaissait pas très bien. La mission devait se déroulait dans la nuit, ou d'après lui, cela serait beaucoup plus logique. Il regardait vers le Nord. La nuit était bien tombée mais le vent était très glaciale. Encore plus qu'à ses habitudes. Si le temps était si rude alors l'eau du pays le devait être encore plus. Mais sans perdre de temps, il se mit alors à courir à grande vitesse vers le grand large de l'île.
C'était bien ce qu'il pensait. Les vagues étaient déchainés. Et de l'autre côté, il pouvait apercevoir un petit bout de terre auquel il ne pensait pas un jour posé ne serait-ce un seul pied dessus. A en lire son papier, ce fort était un endroit stratégique pour le pays. Croire qu'il allait traverser cette flotte immonde et glaciale à pied? Impensable. A la nage? Encore beaucoup moins. Il allait se téléporter jusqu'à l'autre terre, et plus concrétement sur la falaise qui s'y tenait. Mais le seul problème qui demeurait, était l'emplacement du fort. Il ne pouvait se risquer de les prévenir avec sa présence et de faire échouer la mission. Certes le Shunshin allait être de grande aide mais il fallait qu'il se positionne dans un endroit précis. Il ne pouvait se rendre n'importe où. Et bien, il fallait tenter le tout pour le tout. Il joigna ses deux doigts, en positionnant son bras à la perpendiculaire de son menton, tandis que de son bras gauche, lui tendu vers la mer. A savoir ce qu'il faisait? Aucune idée, certainement des capacités de ninja spéciale. D'un coup, sous le coucher de soleil, il disparut sans laisser de trace. Enfin bien sûr, ses traces de pas sur le sable étaient visibles mais furent effacer par l'eau qui ne cessait de remonter. Au bout de plusieurs secondes, il se retrouva sur un rocher. Enfn, lui ne le savait pas mais nous, on pouvait bien le voir. Il rouvrit les yeux et détendit ses bras. Cette masse glissante et dur, il ne povuait rester longtemps dessus, car il pouvait se faire emporter par les forts courants. Il jeta un coup d'oeil en face de lui et aperçu la falaise qui se trouvait à plusieurs centaines de mètre de sa position. Et lui qui ne voulait pas nager, il allait être servi. Quel temps de chien, il aurait tout fait pour ne pas mouiller ses cheveux orangées mais la situation l'en imposait. Il détestait ça, à un tel point qu'il ne fit pas attention que sans même s'en apercevoir, il posa un pied en avant, avant de tomber dans l'eau. L'eau était froide mais il devait atteindre un peu de fond s'il voulait essayer de stabiliser la température de son corps. En dessous, la mer était beaucoup plus calme. L'oi-nin ne pouvait ressentir le contre courant. Il nagea pendant plusieurs secondes avant de remonter à la surface des dizaines de fois. Quand enfin, il pu aboutir à son périple de grande échelle. Il se trouvait sur les récifs et s'était entaillé la cuisse. La falaise était immense. Il déchira un bout de tissu de sa cape encore humide et l'enroula autour de sa cuisse pour empêcher le saignement de grande durée et qui pourrait lui coûter la vie. Mais un hic vint le surprendre. Il n'avait pas remarqué la présence des autres ninjas de Kiri qui se trouvait à côté de la paroi de la falaise. A priori, ils avaient déjà dû établir une stratégie sans sa présence. Dans le lot, dans cette nuit si sombre, il ne voyait pas très clairement. Mais assez pour reconnaître l'arme gigantesque du démon de Kiri. D'ailleurs, qu'est-ce qu'il faisait ici? Réclamait-il plus de sang qu'il ne lui en fallait? Peu importe, les trois autres personnes restaient encore un mystère pour lui.
Dans sa volonté d'aller voir ce qu'ils avaient déjà fait, il avait oublier de remettre correctement sa cape qui était au sol. Car après l'avoir déchirée, il n'avait même pas remarqué son absence sur ses épaules. Il l'a prit et l'attacha autour de son coup. Il partit à la rencontre du groupe et vit alors les trois personnes distinctement. A son arrivée derrière eux, ils avaient cru ne serait-ce que pendant une seconde que l'ennemi les avaient repêrés. Mais non, c'était lui. Il reconnut de suite l'homme avec son visage taillé par le temps et l'expérience, le bras droit du Mizukage. Il avait déjà vu son profil dans les dossiers des Oi-nins ou plutôt sa photo et son identité. Mais jamais il n'aurait pensé qu'il soit ne pas photogénique. Mais avec l'ajout de ce grade, cet homme faisait aussi parti de l'élite du village qui comprenait les épéistes de Kiri. Alors, pour cette mission, il y avait deux épéistes du village caché de la Brume et deux ninjas aux allures différentes. L'un caché avec une capuche et l'autre qui avait un regard perdu et qui précédemment, avait utilisé une technique tout autour de son corps pour peut-être le réchauffer. Mais il n'avait pas fait attention aux gamins qui se trouvaient avec eux. Il se demandait bien ce qu'il pourrait dire car ils le regardaient tous. Même derrière cette façade, il était intimidé. Il s'avança alors pour ne se trouver qu'à trois pas du groupe d'assaillants nocturnes. Puis s'arrêta d'un coup dans un élan à allure lente. Il regarda alors chaque tête, chaque visage du groupe. Tournant sans cesse ce visage sans expression, ne laissant que deux fentes terrible à scrutés. Laissant apparaître cette fissure en forme de toile d'araignée sur son masque, il les analysait. Mais même avec ce rang, les épéistes de Kiri étaient en quelques sortes les plus gradés après lui mais le réel meneur du groupe devait être le Bras droit du Kage, Anûko Yazanho et non le démon de Kiri qui par le passé avait trahi le village. Il ne lui portait aucune confiance. Il s'éclaircissa alors la gorge et prit la parole dans ce calme ténébreux et morbide"412-879, voici comment je me nomme. Je ne vais pas y aller par quatres chemins. Notre stratégie pour abattre ce fort doit être minutieusement bien établie, dans quel cas, nous courons tous à notre perte. La Fort se trouve vers l'Est comme j'ai pu le remarqué. Mais je dois d'abord savoir vos identités avant de commencer réellement la mission, je ne voudrais pas avoir de problèmes d'incohérence entre nous." |
| | | Hyouri Chuunin de Kiri
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| Sujet: Re: Jokaku No Ikusa (Bataille du fort) 2009-02-21, 14:52 | |
| - Quand le jour se lèvera je deviendrai le ciel, et je deviendrai la mer. Et la mer viendra m'embrasser pour que je revienne. Rien ne pourra plus m'arrêter maintenant car je n'ai plus rien a perdre. Fixant la mer, je me demande si je reviendrai un jour. Y-a-t'il un espoir pour moi, après tout ce qui a été dit et fait ? N'importe quoi à n'importe quel prix, tout le butin d'une vie gâchée … tout ça pour quoi ? Le monde lui a fermé ses yeux, sa foi fatiguée, bien mince et usée par tout ce que nous aurions pu faire et que nous n'avons pas fait; et tout ce qui aurait pu être. L'océan me tire étroitement et me murmure à l'oreille la destinée que j'ai choisie. Tout devient clair : les courants ont leur parole, le temps se dessine tout près et m'enlève, me fait disparaître. Je descends de la terre ferme jusque dans les bras des profondeurs. Et j'y prendrai ma place. Dans les grandes profondeurs … Je peux toujours te sentir, même si je suis si isolée du monde. Maintenant et ici, nos ailes de cire semblent avoir fondues. Et nous sommes seulement arrivés. Ma foi fane au loin. Rien ne peut m'arrêter maintenant. Je me fous de tout car rien ne m'attend là-bas. Rien ne peut m'arrêter maintenant. Je n'ai plus rien à perdre. Il n'y a rien à perdre, quand personne ne connait votre nom. Il n'y a rien à gagner, même les jours ne semblent pas changer. -
Hyouri se trouvait au fond de l'océan, par une nuit glaciale. Elle était vêtue de son habituelle robe, de ses bottes et de sa perche, attachée dans son dos. La Chuunin se trouvait équipée d'un appareil de respiration artificielle, conçu pour respirer de manière confortable sous l'eau. Appareil peu agréable d'ailleurs, mais très pratique pour ce genre de mission où la discrétion est capitale. Pourquoi diable se trouvait-elle à un endroit pareil en pleine nuit ? Revenons un peu en arrière pour éclaircir la chose. L'équipe numéro un de Kirigakure no Sato était en permission. La journée de la demoiselle s'annonçait donc tranquille, c'est pour cela qu'elle en profita pour rester chez elle et se reposer : l'accumulation de fatigue provoquée par les nombreuses nuits sans sommeil aurait sinon eu raison d'elle. Mais malheureusement, cette soirée ne fit pas exception à la règle : ne parvenant pas à s'endormir, elle s'affala dans un fauteuil, tête courbée en arrière, bras ballants, attendant que l'aube vienne remplacer l'obscurité de la nuit. C'est alors qu'on vint toquer à la porte du domicile d'Hyouri. Cette dernière se leva nonchalamment de son réceptacle et alla ouvrir. Qui donc cela pouvait-il être, à un moment avoisinant les onze heures du soir ? Un homme, essoufflé mais non moins professionnel et sérieux, se tenait à la porte. La demoiselle aux cheveux verts l'interrogea du regard et arqua un sourcil, et l'homme à la solde du village de Kiri prit la parole. Un air grave s'empara de son visage :
« Hyouri, Chuunin de l'équipe numéro un de Kiri no Kuni, vous êtes réquisitionnée pour une mission de haute importance. Veuillez vous rendre au Temple du Mizukage dans les plus brefs délais. Vos équipiers et votre senseï sont déjà ou vont être prévenus. »
Voilà qui s'annonçait intéressant. L'homme s'en alla une fois sa prise de parole achevée. Hyouri prit sa perche Kali Yuga dans l'entrée, accrocha sa sacoche à son flanc et prit un de ses fameux cachets pour le moins douteux. Il n'était pas question ici de pilule dopante ou autres, mais de médicament ayant pour but de stimuler la mémoire de la personne qui l'ingère. Une fois rapidement préparée, la Chuunin se rendit au Temple du dirigeant du village. Y étaient déjà des personnes familières, les membres de son équipe, et d'autres personnes plus haut gradées encore. Le Mizukage prit alors la parole et expliqua le principe de cette fameuse mission aux shinobis présents. Le but était donc de prendre une place forte occupée par des Nuke-Nins s'étant emparés de Mizuumi no Kuni. Et ne rien laisser derrière eux. Tout raser, exterminer, balayer. La forteresse est dite imprenable et le cortège sera en infériorté numérique. Dire que cette mission est risquée serait un doux, très doux euphémisme …
Revenons maintenant au présent. Les cheveux et les pans de la robe d'Hyouri flottaient au rythme de l'onde glacée. De la surface, la mer que les shinobis traversaient par le fond semblait déchainée, ravagée par les vagues. Mais dans les profondeurs, l'agitation se calmait pour laisser place à des remous bien plus calmes, apaisés. Le bleu obscur de l'eau s'étendait à perte de vue autour d'eux, les enfermant sous une masse lourde et oppressante où le silence est roi. Aucun son, une faible lumière provenant du clair de lune à la surface se diffusait avec douceur au cœur de l'onde. Une sensation à la fois écrasante, spéciale mais non pour autant désagréable … Le plus dérangeant était surement l'effet produit par l'appareil de respiration aquatique. L'homme n'est pas fait pour la vie sous-marine à la base de toutes manières. C'est alors que la jeune fille leva ses yeux écarlates vers le ciel : la surface se faisait de plus en plus proche au-dessus de leurs têtes au fur et à mesure que les ninjas du village de la brume sanglante avançaient vers la rive, la terre ferme. Peu à peu, les hommes se trouvant devant-elle à quelques mètres d'intervalle dans la file indienne sortirent de l'eau et se mirent à l'abri du champ de vision des occupants du fort, c'est-à-dire sous l'imposante falaise qui s'offrait à leur vue. Le tour d'Hyouri vint et elle les imita. C'était manifestement la seule représentante de la gente féminine dans le groupe … Situation quelque peu intimidante. Elle arracha son appareil respiratoire et le rangea dans la sacoche accrochée à son flanc droit et détacha sa perche de son dos. Lorsque tous les ninjas se furent extraits de l'eau, deux des hommes prirent la parole successivement :
"Il va nous falloir un petit moment pour escalader cette falaise... La base que nous devons attaquer, j'emploierai à présent le terme bunker pour mieux le définir, se trouve un peu plus à l'Ouest de notre position. Vous avez dû voir de petites lumières en arrivant, c'est là-bas que nous allons. Leurs équipes de surveillance surveillent tout l'horizon, mais la falaise nous a offert un angle mort idéal pour ne pas être repéré en sortant de l'eau. Dès que nous aurons terminé cette escalade, on fonce directement vers la cible. Il y a une petite forêt juste avant, on pourra s'y arrêter pour élaborer très brièvement notre plan d'attaque. Vous avez quelque chose à dire avant de commencer ?"
"412-879, voici comment je me nomme. Je ne vais pas y aller par quatre chemins. Notre stratégie pour abattre ce fort doit être minutieusement bien établie, dans quel cas, nous courons tous à notre perte. La Fort se trouve vers l'Est comme j'ai pu le remarqué. Mais je dois d'abord savoir vos identités avant de commencer réellement la mission, je ne voudrais pas avoir de problèmes d'incohérence entre nous."Le silence revint au sein du groupe. Il fallait donc escalader cette immense falaise pour atteindre le fort... Hyouri leva les yeux vers cette dernière. L'homme nommé 412-879 venait de demander aux shinobis de décliner leurs identités. La jeune fille brisa le calme qui était de nouveau de la partie pour prendre la parole :« Hyouri, de l'équipe de Chuunins numéro un. » |
| | | Aisubân Civil
Nombre de messages : 74 Village : Oto no Sato Date d'inscription : 26/07/2008
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| Sujet: Re: Jokaku No Ikusa (Bataille du fort) 2009-02-24, 13:13 | |
| Eyalian Ryuunato, toujours comme d'habitude dès qu'il n'arrivait pas à dormir, n'ayant jamais eu vraiment besoin de sommeil, cela faisant une qualité pour un ninja dans notre monde. En tous cas, il s'entrainait à la fluidité et à la puissance de ces coups avec acharnement sur des marionnettes incrustés au sol et fait d'un bois extrêmement solide pour supporter les coups. Une salle grande avec plusieurs marionnettes, c'était l'idéal pour s'entrainer même seul... Encore une chose qui tracassait énormément l'esprit du jeune Chuunin, promu il y encore peut de temps. Il désirait quelque chose encore plus fort que de n'être plus seul, c'était d'être encore plus fort, même la mise à l'apprentissage d'un nouveau Taijutsu, plus connu à Konoha no Sato, il n'avait pas plus de puissance qu'avant, il voulait tant s'améliorer, devenir si fort qu'on remarque enfin sa vrai valeur et sa vrai force. Il c'était même juré qu'il serait capable de faire un pacte avec le diable si c'était pour avoir plus de puissances, n'importe qui ferait l'affaire, tant qu'il pouvait devenir plus fort pour pouvoir faire revenir son ancien sensei qui avait rejoint les rangs d'Orochimaru, Otokage et un terrible personnage.
Enfin, il allait boire un verre, avec une serviette autour de son cou lorsque quelqu'un vint toquer à sa porte. Eyalian se demandait vraiment qui cela pouvait bien être et se décida à aller ouvrir sans trop d'envies particulières un peut curieux c'est vrai. Quand la porte fut ouverte, c'est la silhouette d'un Anbu qui se fit entrevoir avec son masque sur son visage, cachant ce dernier.
- Eyalian Ryuunato ?? Vous avez été désigné vous et votre équipe par le Mizukage pour faire une mission de la plus haute importance. Vous devez vous rendre au plus vite au temple du Mizukage sans perdre de temps.
Une fois le message transmit, le ninja disparut dans une nappe de fumée, pressé le monsieur. Eyalian referma sa porte rapidement, alla éteindre les lumières de la salle d'entrainement, prit quelques affaires nécessaires et son sac avec un peut de provisions. Il prit également son sabre de feu, katana forgé de la main de maitre par un forgeron réputé, présante dans sa famille depuis des générations, moins vieux que le Chukuto Reiki, qu'il ne prit pas pour cette mission. Aussitôt près, ayant toujours ses affaires ensemble dans une armoire pour avoir tous sous la main, il sortit de chez lui très rapidement, fermant sa porte à clef et sauta sur les toits aux alentours pour y arriver plus vite, étant le meilleur raccourci pour y parvenir en moins de temps possible. Une fois arrivé au temple, arrivant quelques peut en avance sur les membres de son équipe, ayant déjà son sensei et sa coéquipière, manquant le dernier qui ne tarderait pas à arriver. Le mizukage expliqua rapidement la situation, précisant bien que Mizuumi no Kuni avait été attaqué, surement ravagé et pillé également. Cela donna l'air d'une mission intéressante quand il remarqua la présence de Zabuza Momochi, un épéiste de Kiri No Sato, le bras-droit du mizukage et également épéiste qui viendront se joindre aux auspices, ainsi qu'un Oi-nin apparemment. En plus de cela, la mission qui leur avait été désigné serait de s'infiltrer dans un fort dit imprenable avec en plus de cela, de la compagnie, ce qui fit sourire légèrement d'excitation du jeune chuunin. Tous le groupe partit en direction de ce dernier avec chacun un masque de respiration artificielle, reçu en cadeau pour la mission. Heureusement que Eyalian avait enduit ses lames d'une résine sépciale anti-rouille au cas où, car l'eau était réputé pour ne pas être bonne pour les objets métalliques. Une fois sous l'eau, Eyalian se déplaçait à la vitesse des autres, avançant doucement, silencieusement et avec attention. Une fois arrivé à destination, ils sortirent tous de l'eau un par un et enlevant leur masque, Eyalian l'enleva à son tour pour l'attacher à sa ceinture, à sa gauche plus exactement, a côté de sa sacoche et attendit la fin de prises de paroles des ninja présents, parlant après Hyouri.
- Eyalian, Chuunin également de l'équipe numéro 1 de Kiri.
C'était partit, la mission pourrait enfin commencer. Il était près à tous, avec un lance-pierre dans sa sacoche qu'il avait confectionné minutieusement chez lui au cas où pour faire diversion. |
| | | Anûko Yazanho Bras droit du Mizukage/Epeiste légendaire de la Brume
Nombre de messages : 90 Age : 33 Village : Kirigakure-no-Sato Date d'inscription : 01/05/2008
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| Sujet: Re: Jokaku No Ikusa (Bataille du fort) 2009-02-24, 19:33 | |
| L'équipe était au grand complet. Composée de six hommes, chacun se tenait prêt au pied de l'imposante falaise inondée de la lumière de la lune. Cette mission comportait de grand risque, et ce n'était pas une randonnée pédestre qu'ils allaient entamer. Leur mission consistait tout simplement à faire le ménage. Tout simplement ? Ce n'était pas une vulgaire bâtisse qu'ils allaient attaquer mais bien un vaste bâtiment solidement gardé, un fort aux allures de bunker. Face à eux se trouvaient certainement quelques dizaines de Shinobis fortement armés, mais de leurs côtés ils avaient deux Chuunins, un Jounin, l'un des meilleurs Oi-Nins que l'on puisse trouver au village, et deux Épéistes. Tous étaient parfaitement préparés à cette mission. Pour ses autres missions, Anûko ne s'était jamais encombré avec ses armes, mais là il avait à sa disposition de quoi mener une petite bataille. Chaque Shinobi de ce groupe possédait des capacités qui leur seraient utiles ici. Quand était-il de leurs ennemis ? Étaient-ils préparés à ce genre d'offensive ? S'ils étaient très bien préparés, la petite équipe de Shinobi risquait d'avoir du mal à mener à bien cette mission... Non, à quoi pensait-il ? Il n'y avait aucun problème, tous étaient prêts et connaissaient les risques qu'ils encouraient et franchissant cette falaise. Il s'étaient entrainés au combat depuis leur plus jeune âge. En attaquant cette base, tous les regards du pays se tourneront vers eux, sans remarquer que le véritable débarquement avait lieu ailleurs. Ils devaient détruire toute résistance. Pas de survivant. C'était là une mission d'assassinat et pas une promenade. Les risques étaient réels, et ils devaient faire vite. Si ceux qui se trouvaient dans le fort envoyaient un message au pouvoir central des envahisseurs, ils seraient vraiment en difficulté et risquaient d'avoir des renforts sur le dos. C'était un fait à ne pas ignorer.
Anûko Yazanho avait gardé son masque à oxygénation artificielle collé contre sa bouche et son nez, et celui-ci étouffait légèrement sa voix. Les autres ne l'avaient pas imité et l'avaient retiré. S'il ne l'avait pas rangé, c'est parce qu'il existait un risque que, une fois à l'intérieur du fort, leurs ennemis tentent de les gazer... Dans ce cas, Anûko sera protégé, mais il ne voulait pas passer pour un paranoïaque en demandant à ses coéquipiers de le garder, et puis c'était un outil plutôt désagréable à porter... Les cheveux de l'Épéiste perlaient à grosses gouttes en tombaient devant son visage.On percevait toujours à travers la lueur bleue de ses yeux, semblables aux abysses de l'océan avec une petite note électrique. Il fronçait les sourcils et réfléchissait. Il ne savait absolument pas par ou commencer, n'avait aucune idée de comment ils allaient procéder pour cette attaque. Ses vêtements étaient trempés et collaient à son corps glacé. Cette eau était loin d'être chaude et avait gelé chaque millimètre de son corps. Le bon côté des choses était que cette escalade allait les réchauffer un peu. Anûko pensa qu'ils auraient tout simplement pu utiliser une technique de déplacement instantané pour monter au sommet... Mais s'il y avait des équipes de surveillance, ils couraient à leur perte. Il fallait escalader avec discrétion pour ne pas être repéré, car ils ne devaient pas être aperçu avant d'être entré dans le bâtiment. Zabuza donna à chaque membre du groupe des microphones qui leur permettraient de communiquer à distance. Excellente initiative, fit-il remarquer à son coéquipier. Lui n'y avait pas songé. Contrairement aux dires du Oi-Nin, le fort se trouvait à l'Ouest, et non à l'Est. Lorsqu'ils arriveront tout en haut de la falaise, ils se précipiteront directement vers la forêt. La porte principale était certainement fortement gardée, il leur faudra donc contourner par derrière, où il y aura certainement une porte secondaire.
Le Shinobi rangea dans l'étui de sa jambe gauche le kunaï qu'il tenait toujours en main, puis examina la surface d ela falaise. Celle-ci n'était pas lisse, mais offrait de nombreuses fissures et rocher, ce qui leur permettrait de prendre des appuis pour grimper. Il plaça le microphone dans son oreille, le fixa le mieux possible, puis se tourna vers le Oi-Nin. Il lui donna son nom et son rang, puis regarda sa montre étanche. Il était 23h55. Il était temps d'y aller. Faisant un signe aux autres Shinobis de le suivre, il plaça son pied dans une fissure, se cramponna avec sa main au-dessus de lui, et se tracta à un mètre au-dessus. Lorsqu'il fut assuré que les autres le suivent, il entama l'ascension de cet immense rocher. Sans doute aucun membre de ce groupe ne possédait la capacité de se rendre invisibles, ce qui était bien dommage. Car une fois arrivés tout en haut, ils seront exposés aux regards attentifs des probables équipes de surveillance. Pourquoi ne pouvaient-ils pas utiliser la technique du camouflage dans la brume ? Anûko y avait longuement songé... S'ils utilisaient maintenant cette technique, leurs ennemis sauront que quelque chose se prépare, et redoubleront dès lors de prudence et d'effectifs. Il était impossible que la brume s'abatte aussi brutalement que la créait cette technique... Alors que là, leurs ennemis ne se doutaient de rien, et leur vigilance était au minimum. C'était parfait. Tout en montant, Anûko s'assurait de la stabilité de ses appuis, et il sentait le froid grandir à mesure qu'il grimpait. Il entendait un étrange sifflement, vingt mètres plus haut, qui indiquait qu'il y avait du vent là-bas. Cette falaise leur avait donc fait barrage, mais il entendait de grandes rafales là-bas. Au moins, le vent emporterait leurs odeurs vers l'océan, et non pas en direction du fort. Lentement, les Shinobis effectuaient leur ascension vers le sommet. |
| | | PNJ Kiri Admin
Nombre de messages : 1167 Village : Kiri 4ever!!! Date d'inscription : 30/12/2008
| Sujet: Re: Jokaku No Ikusa (Bataille du fort) 2009-02-24, 20:22 | |
| - Spoiler:
Ordre de posts: Anûko - Kyoi - Zabuza - Taïki - 412 - Hyouri - Eyalian Rappel des "équipes" si besoin : Anûko, patron pour Zabuza et 412. Taïki, patron pour Kyoi, Eyalian et Hyouri. Bonne chance. C'est parti. Quel froid on peur ressentir lorsque l’on se trouve sur une falaise à observer l’horizon. L’air est frais, mais non vivifiant, car c’est presque un vent mortuaire qui s’élève sur les roches aiguisées de la côte, qui vient caresser et titiller là le pauvre homme de garde. Quel merdier, que de perdre à la courte paille le soir où la nuit s’annonçait être la plus glaciale ! Il avait certes l’habitude, venant des montagnes, mais cette fois, il devait bien avouer qu’il avait sacrément dégusté. Ayant subi les blagues de mauvais goût d’un enfoiré du campement, ce Shinobi à l’œil unique et à la chevelure noire comme les abysses de la mer portait son regard presque vide de motivation vers le paysage lointain. Rien d’intéressant, si ce n’était cette petite lune qui préférait rester timide derrière quelques nuages brumeux. Et les houles de la mer ne faisaient que répéter ce train-train lassant d’avant en arrière, offrant au sable de la plage une couette blanche à chaque passage, comme pour le protéger de la température hivernale qui arrivait du large. Ô vent agressif, certes, nous avons pris ce petit pays par la force. Mais est-ce vraiment une raison pour nous lancer tous tes malheurs ? Et préférant laisser vaquer sa colère dans une bourrasque frisquet, les grommèlements du garde se perdaient au loin dans les roches de la falaise… .
¤
Se levant, il s’étira bruyamment, sans vraiment se gêner. Pourquoi ne briserait-il pas le silence horripilant de ce tas de cailloux désert ? Il voulait rentrer et prendre sa revanche au jeu. Il y avait perdu la moitié de sa solde, et c’était en punition à une rixe qu’il avait du subir l’épreuve de la courte paille, alors qu’il avait déjà eu cette charge la veille. Ca lui apprendrait certainement … la prochaine fois, il ferait tout autant d’aller égorger l’homme dans son sommeil et de reprendre ce qui était sien. Connard, va … ! Laissant craquer sa colonne vertébrale en arque boutant son dos, il porta ses yeux sur la blancheur ronde qui s’extirpait enfin de l’ombre, histoire de faire office de lumière pendant la nuit. Et au son de l’eau, il dévisagea de nouveau les flots.
~ Que … ?! ~
Avait-il vu une ombre ? Que pouvait donc être cette fantaisie là ? Il y avait quelqu’un qui cherchait à lui faire une mauvaise blague, ou souhaitait se moquer de lui alors qu’il avait déjà assez dégusté depuis la veille ? Serrant les dents et crachant un juron inaudible, il débusqua son arc et craqua une de ses précieuses allumettes de nuit pour en avoir le cœur net. Quitte à ce qu’il y ait quelque chose, autant que ce soit un animal comestible qu’il puisse se rassasier pendant l’attente. Mais mieux valait agir avant qu’un tigre ne vienne goûter ses mollets. Ces saloperies sont tellement imprévisibles… . Et allumant la poix qu’il avait mit de côté pour le signal d’alerte si inutile, il banda l’objet et décocha. Ses oreilles percevant le sifflement de l’arme aller se perdre dans le gouffre, ce n’est pas vraiment ce qu’il entendit qui le fit presque bondir, mais bel et bien ce qu’il fut presque sûr d’entrevoir. Depuis quand la roche brillait-elle à la lumière et possédait-elle la carrure d’un homme ? Qui était là ? En quelques secondes, il était évident qu’il n’était plus temps d’agir et qu’il valait mieux se dépêcher. Car si un homme était bel et bien là, mieux valait se tenir sur ses gardes. Détachant une nouvelle flèche, il la banda pour viser le vide, et ses yeux s’assombrirent devant le sérieux qu’il apportait à sa tâche… .
~ Oy ! Qui c’est, avant que je le dégomme ? ~
Il attendit. Rien, pas un son. C’était donc pas un de ses collègues, car l’homme aurait prit la menace au sérieux. Et sans vraiment tirer sa flèche, il fit un bond en arrière pour se rapprocher de son feu, et laisser l’extrémité de l’arme tremper dans le feu de son petit camp de nuit. La poix prenant de nouveau feu et s’enflammant avec une vivacité dévoreuse de chair, il se pencha presque en arrière et banda son arc, visant la Lune. Il devait avertir le Fort par la flèche de feu. Ne restait plus qu’à tirer pour donner l’alerte … . - Citation :
- PV : 30
PC : 50 |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jokaku No Ikusa (Bataille du fort) 2009-02-27, 18:22 | |
| Le jeune chuunin observa quelques instants les autres membres du groupe. Jusque là, tout s’était bien passé. Le vent continuait de souffler, et les cheveux du chuunin battaient de leur eau glacée ses épaules. Ils étaient sur la berge. Ses deux coéquipiers, leur sensei, les deux épéistes, et un Oï-nin. Hm. La tâche ne devrait pas être si rude que ça, mais peut-être sous-estimait-t-il leur ennemi. Dont ils ne connaissaient rien, d’ailleurs. Si ce n’est qu’ils se sont retranchés dans un fort aux allures de bunker. Le combat allait être rude, surtout si ils se faisaient repérer avant le moment prévu. Dans cet éventuel cas, ils étaient bloqués. Mais cela n’arriverait pas. Ces shinobis n’étaient pas là pour rien. Ce n’est pas des personnes inoffensives. Ils sont là pour mettre fin à ce point stratégique. Par tout les moyens possibles.
Shimizu rejeta un œil vers la mer, dont l’eau salée était agitée. Le vent fort balançait les pans lourds d’eau du manteau du jeune shinobi, qui laissaient perler les gouttes d’eau dessus, glissant et venant s’écraser à ses pieds. Des fines particules aquatiques voletaient, créant une pseudo brume humide. D’un geste lent, notre homme remit sa capuche sur son visage, et, une nouvelle fois, ses yeux écarlates se plongèrent dans le noir. Le meneur n’avait pas enlevé son masque. Sûrement pour se protéger des gaz. Le second épéiste leur fournit des micros, que Shimizu attacha à son cou. Il observa de nouveau la falaise. L’immense paroi de pierre était une étape pour l’escalade, qu’ils se devaient de passer. Là-haut, ils devaient faire au plus vite pour se réfugier dans le proche bois. Il devrait sûrement y avoir des sentinelles, en haut des murs ennemis. Ce cas devait être paré, et il connaissait un moyen fort sûr. S’infiltrer restait le maître mot, ce n’était pas un assaut frontal, tout ce qu’il y aurait de plus bête. C’eût été une stratégie bête et stupide. A moins que cela ne soit une diversion, mais la personne qui s’osait devant les portes du bunker avait une longueur de vie considérablement réduite. Et puis, ils verraient plus loin, si besoin est. Poussant sur ses jambes trempées, le jeune au visage ombré se releva, et jeta un nouveau coup d’œil vers la grande étendue bleutée. Les vagues agitaient sa surface parcourue de frissons de lumière blafarde. Le sable humide s’imprégna des pas du chuunin lorsque celui-ci avança vers la falaise.
La masse surplombant la mer était sombre. L’ascension n’allait pas être de tout repos, puisqu’en supplément, leurs mains humides ne les aideraient pas. Il réfléchit quelques secondes, observant l’épéiste qui commençait à grimper. Il baissa sa vue vers le sable, et il ne prit pas plus de temps. Il s’accroupi, il plongea ses mains dans le sable. Il se releva, et celles-ci avaient maintenant une fine couche de ce sable, encore sec. Certes la sensation n’allait pas être des plus agréables, mais il ferait place à l’efficacité. Il enjoignit donc ses camarades, en glissant sa main dans une légère fissure. Son pied se contenta d’une proéminence, et ses muscles se remirent à travailler. Poussant sur les jambes, se tractant des bras, la montée se fit longue. Arrivé à mi-chemin, il s’arrêta quelques secondes, afin d’observer derrière lui. De cette hauteur, le spectacle n’en était que plus beau. Le vent était plutôt calmé, la masse de pierre les couvrant temporairement du souffle irrégulier. Reprenant son ascension, glissant sa main ici, posant son pied là, la distance les séparants de la plaine devenait moindre. Relevant la tête, une petite gouttelette tomba sur sa joue. Ainsi, il était rassuré de voir que l’épéiste était toujours là. Il se secoua la tête, observant de nouveau le shinobi au dessus de lui. La montée se faisait un peu plus lente, une légère fatigue se laissant transparaître. Le jeune homme ne s’arrêta pas pour autant, et bientôt, le haut fut à portée de main.
Là, ayant atteint le haut il observa les lieux. Plutôt calme. Alors qu’il s’apprêtait à avancer, tapis dans l’ombre, il manquât de se faire percer la peau. Le trait siffla à ses oreilles, et il arrêta son geste. Une sentinelle. Bien ce qu’ils redoutaient. Déjà, les autres commençaient à atteindre le sommet. Il ne devait pas réfléchir, car il venait de bander son arc d’une flèche enflammée, qui se dirigeait précisément ... Vers le fort ! Agissant au plus rapide de sa force, il se dégagea du léger buisson qui le couvrait, et toujours restant dans l’ombre, il joignit ses deux mains, ne laissant pas le temps à son adversaire pour réagir. Ses deux yeux s’illuminèrent dans la sombre nuit. L’adversaire se verrait lui-même dans son propre feu, la flèche plantée en son cœur, les flammes léchant son corps, et dévorant ses habits, tandis que le sang coulerait de ses narines et de sa bouche, et crachant et soufflant, sa respiration se ferait saccadée, et, tandis que le corps brûlant de flammes vives et chaudes, attaquant sa chair donnant une odeur des plus désagréables, sa tendre peau léchée par les flammes illusoires, il se consumera seul, dans la tendre nuit noire.
Apparemment, il avait fait effet. Les yeux de sang se radoucirent, et tandis que l’ennemi serait paralysé, les shinobis pourraient agir. Toujours en position, ne relâchant pas son étreinte, les mains jointes, il était concentré, et fit un signe de tête rapide pour dire aux autres qu’ils devaient en finir avec ce gêneur. - Citation :
- Pv : 160
Pc : 310 - 30: 290
- Spoiler:
Shikumi no jutsu : Vision funéraire précoce
L’utilisateur montre une illusion à son ennemi dans laquelle il voit sa propre mort, le paralysant.
30 PC, inflige 20 PV de dégâts mentaux, et immobilise durant deux actions.
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| | | Zabuza Momochi Juunin Spécial de Kiri/Epeiste légendaire de la Brume
Nombre de messages : 75 Village : Kiri Date d'inscription : 15/06/2008
Fiche Ninja PV: (395/395) PC: (485/485)
| Sujet: Re: Jokaku No Ikusa (Bataille du fort) 2009-03-02, 12:55 | |
| Une chute malencontreuse
Zabuza Momochi attendait avec ses coéquipiers déjà sortis de l’eau que le reste du groupe les rejoigne. Quatre autres personnes firent tour à tour leurs apparitions : Trois d’entre eux étaient avec lui depuis le départ de Kiri et un dernier, Oi-nin de son état, avait choisi une route différente mais apparemment tout aussi humide au vue de l’aspect de ses vêtements… Pfff ces chasseurs de déserteurs… Ils ne faisaient décidément jamais rien comme tout le monde. Se croyaient-ils au-dessus commun des ninjas de par l’énorme autonomie que leur conférait leur statut si particulier ? L’épéiste n’en avait pas la moindre idée et il n’avait jamais vraiment eu l’occasion d’en discuter avec les intéressés. Il fallait bien dire que bavarder avec ces types-là était aussi facile que de sympathiser le démon de Kiri. Peu importait au fond. Du moment que le ninja au masque si redouté par les traîtres au village ne s’était lui aussi pas fait repérer, Zabuza se fichait éperdument des raisons qui l’avait poussé à agir ainsi. Il prit simplement la décision de satisfaire sa demande en se présentant sommairement puis en adjoignant quelques directives faites sur mesure pour son interlocuteur car les Oi-nins n’avaient pas pour réputation d’être des experts en combat direct. En revanche ils étaient les maîtres de l’infiltration et du pistage. Le juunin spécial avait d’ailleurs subit le même type d’entrainement qu’eux afin d’acquérir sa discrétion légendaire, et il en avait appris assez pour savoir que 412-879 était un allié bien plus précieux dans le dos de ses amis qu’en première ligne.
« Zabuza Momochi, septième épéiste de la brume… Matricule 412-879, il serait appréciable, comme tu n’aimes visiblement pas trop voyager en notre compagnie, que tu restes en retrait du groupe afin de couvrir nos arrières et d’effacer les traces potentielles que les moins expérimentés d’entre nous pourraient laisser derrière eux. Un manque de rigueur ne pardonne pas lors de ce genre de mission… Nous te contacterons par microphones si ta présence sur le front devient nécessaire. »
Le démon de Kiri enchaina alors sa tirade par l’ascension de la falaise qu’Anûko et Shimizu avaient déjà débuté, sans même prendre le temps de laisser au traqueur une chance de répliquer à sa requête. Le gros rocher sombre devait avoisiner les cent mètres de hauteur et Zabuza y grimpait le plus rapidement possible, assurant à chaque nouveau déplacement ses prises dans les interstices de cette masse gigantesque qui surplombait l’océan. Ses gants de ninjas lui assuraient une bonne adhésion et protégeaient ses mains d’éventuelles coupures. De plus son immense épée, pour l’instant scellé dans un parchemin d’invocation bien à l’abri, n’écrasait pas ses épaules et son dos ce qui lui octroyait une liberté de mouvement des plus appréciables. Enfin, cerise sur le gâteau, le fait de pratiquer un exercice physique l’avait réchauffé pour de bon. Tout se passait pour le mieux dans le meilleur des mondes en somme.
Heureusement pour l’épéiste légendaire, l’ennui mortel qu’il ressentait en de pareilles circonstances s’estompa bien vite. Une flèche, visiblement tirée depuis le sommet de la falaise, venait de frôler de peu le jeune ninja qui le précédait. Ce dernier s’était alors empressé de terminer son ascension, et il se retrouvait maintenant hors du champ de vision de Zabuza, toujours cramponné à la surface rocheuse verticale. Le détenteur de Kubikiri Houcho était persuadé que Shimizu était allé faire la peau de la sentinelle archer. Il devait, lui aussi, lui rendre une petite visite et le plus rapidement possible car on savait rien des capacités de l’ennemi. Un chunnin ne ferait peut-être pas le poids. Hélas il restait plus d’une dizaine de mètres à parcourir avant d’atteindre le haut de la falaise. L’escalader de façon conventionnelle allait être bien trop long. L’ogre du brouillard opta donc pour une nouvelle stratégie. Malaxant son chakra, il s’accroupit sur la paroi, collée à elle par la seule puissance de l’énergie ninja qui circulait dans ses pieds. Puis il prit une impulsion et se mit à courir le long du versant tout en gardant les bras raides et en pliant le buste afin de longer le plus possible la paroi rocheuse. Zabuza augmenta ainsi considérablement sa vitesse de déplacement, dépassant Anûko à toute allure pour aller soutenir le chunnin. En quelques secondes, il atteignit le sommet. Ce qu’il vit alors l’interloqua quelque peu : Shimizu, immobile, formait un sceau avec ses mains face à un garde au regard empli de peur qui pointait une flèche enflammée en direction du fort ennemi pour avertir de la présence des intrus. Cependant ce dernier ne tirait pas, apparemment paralysé par une technique de genjutsu. Le juunin spécial eut alors le réflexe dans lancer deux kunais : Le premier sectionna le fil bandant l’arc de la sentinelle ce qui fit tomber mollement par terre son signal d’alerte rudimentaire, et le second vint tout bêtement se planter dans la gorge de celui qui avait voulu l’utiliser. Zabuza bondit ensuite en sa direction, l’attrapa par le col de son vêtement, et le balança du haut de la falaise en prenant soin de retirer l’arme de son gosier au passage. Le pauvre homme, qui se retrouvait dans le meilleur des cas avec les cordes vocales tranchées s’il n’était pas mort sur le coup, effectua une chute vertigineuse le plus silencieusement du monde. Le démon de Kiri ne put s’empêcher d’esquisser un léger sourire derrière son masque de bandelettes en imaginant la tête que faisaient ses autres compagnons en voyant ce corps dégringoler de la falaise qu’ils étaient justement en train d’escalader.
Une fois que l’euphorie de ce moment bien sympathique se fut estompée, l’épéiste légendaire éteignit la poix du défunt garde et récupéra son autre kunai planté non loin de là dans le sol. Il adressa ensuite en murmurant de sa voix angoissante une de ces remarques chaleureuses, dont il avait le secret, au chunnin imprudent qui était à l’origine de toute cette agitation.
« Fais attention la prochaine fois… La cible s’apprêtait à gueuler comme un bœuf à cause de ton genjutsu, et ses copains auraient pu tout comprendre de la situation même sans le signal d’alarme… Met toi à couvert maintenant…»__________________________________________________________________ Action 1 : Kinobori (pour escalader plus rapidement la falaise à la fin du post) Action 2 : Lancers de Kunais (2)
PV : 395 PC : 485 -2 = 483
- Spoiler:
PS : Comme Tashiro est absent pour le moment, j'ai un inventé un prétexte bidon pour le laisser en stand-by donc on peut zaper son tour jusqu'à ce qu'il revienne.
Dernière édition par ° Zabuza Momochi ° le 2009-04-27, 17:59, édité 7 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jokaku No Ikusa (Bataille du fort) 2009-03-03, 17:55 | |
| Maintenant que le groupuscule d’élite choisi pour accomplir la tâche qui leur incombait, les présentations se faisaient. Taiki savait déjà que l’un des trois shinobis qui accompagnaient l’équipe n°1 était Anûko Yazanho, dont le nom était notoire parmi Kiri, étant l’un des sept épéistes légendaires de la brume. Pourtant, Taiki n’aurait su placer ce nom sur ce faciès, lequel lui était auparavant inconnu.
Il y avait aussi un homme au visage masqué, qui, d’après les déductions du palladium, était soit un ANBU, soit un oi-nin. Cependant, il portait lui aussi un katana. Etait-ce aussi une de ces sept armes de légende, qui font la fierté du village de la brume sanglante ? Ou était-ce une arme "commune", sans passé, servant juste à trancher les artères des ennemis de son possesseur ? Le juunin n’était pas assez expert en armes pour reconnaître celles qui valaient le détour, mais l’arme qui pendait à la ceinture de l’individu ne ressemblait pas à une arme de seconde main…
Il y avait encore une personne. Taiki ignorait aussi le nom de ce quidam, mais sa mine sévère, sa grande taille et sa carrure n’étaient pas communes. Il devait aussi s’agir d’une personne haut placée dans la hiérarchie de Kiri. La mission requérait des shinobis d’élite… Mais alors, pourquoi avoir envoyé une équipe de chuunins ? Non pas que leur sensei doutasse des capacités de ceux-ci, mais le risque de mort était assez élevé dans ce genre de missions… Etait-ce pour leur faire acquérir de l’expérience ? Ou était-ce pour leur faire faire le sale boulot ?
Mais, tandis qu’il se posait ces quelques questions, les deux shinobis dont il ignorait l’identité s’étaient présentés. L’un avait une dénomination des plus étranges et des plus mystérieuses : 412-879. Quel étrange code se cachait derrière ces nombres ? Il était étrange qu’il ne donne pas son nom, étant donné qu’aucun des sept shinobis présents n’étaient ses ennemis, mais il semblait vouloir garder cette information secrète. Etrange, pensa Taiki. Le second des deux étaient un autre célébrissime épéistes : Zabuza Momochi. Cette dénomination n’était pas non plus inconnue au juunin, et, si l’on en croyait la légende, cet épéiste manierait une lame plus grande qu’un homme, et plus dangereuse qu’un zanbato. Autant dire que ça expliquait les muscles que devait se taper celui-ci…
« Je suis Taiki Kuroda, juunin. Je suis aussi le senseï de ces trois chuunins. »
En parlant, il les désigna chacun de la tête, en leur adressant un petit sourire. Il ne savait pas s’ils appréhendaient la future bataille du fort, mais leurs visages ne laissaient rien transparaître.
L’ascension du roc allait commencer. Tour à tour, les shinobis s’agrippèrent à la paroi, et se hissèrent vers le haut de la falaise. Après trois personnes, Taiki fourra sa main dans une cavité de la roche. Celle-ci était très légèrement humide, mais ce n’était rien comparé à Taiki. Heureusement pour lui, ses gants ninja lui permettaient une préhension plus aisée. Il commença donc son ascension, derrière Zabuza. Puis, dès qu’il le put, il se décala légèrement vers la droite. Si quelqu’un chutait, autant éviter qu’il n’en entraîne quelques autres dans sa chute…
Lorsque Taiki fut arrivé à la moitié de sa progression, une flèche enflammée passa en sifflant sur sa gauche et alla se planter en contrebas sur la plage. Tentant de rester le plus furtif possible, Taiki se plaqua contre la paroi, et ses mouvements se firent plus discrets. Il entendit une voix provenir d’en haut, vague, mais sur le ton de l’avertissement. C’était sûrement l’un des gardes. Alors que le juunin se demandait comment la situation allait évoluer, il vit une des silhouettes se mouvoir rapidement et atteignant le sommet. Un autre se mit à sa poursuite avec célérité, dépassant celui qui le précédait. Taiki décida d’aller prêter main forte à ses compagnons et força l’allure. Mais une dizaine de secondes plus tard, une masse sombre apparut au dessus du ravin, et tomba. Le palladium sauta sur le côté pour l’esquiver. Etait-ce l’un des leurs ? Non, sûrement pas. Ils étaient à deux,et,excepté si une foule de leurs ennemis se trouvait en haut, ils n’avaient quasiment aucune chance de mourir…
Arrivé en haut, le spectacle le rassura quelque peu. Il trouva Shimizu, Anûko et Zabuza, en bonne santé, apparemment. Ils avaient donc réussi à éliminer la sentinelle en toute discrétion. Tant mieux. La vraie mission allait maintenant commencer…
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| | | PNJ Kiri Admin
Nombre de messages : 1167 Village : Kiri 4ever!!! Date d'inscription : 30/12/2008
| Sujet: Re: Jokaku No Ikusa (Bataille du fort) 2009-03-24, 01:14 | |
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Pas de réponse… . Il allait lâcher sa flèche, et mettre un terme à un effet bien gênant : soit il achevait un doute, soit il avertissait ses compagnons qu’un personnage semblait vouloir faire le malin en cette soirée. Il ne fallait pas jouer au plus fin avec lui, car même s’il n’était pas vraiment Ninja, il valait déjà bien un guerrier. Bandant son arc un peu plus fort, ses doigts quittaient doucement la corde afin de libérer son carreau. Son corps frissonna tandis que son bras s’amollissait et ses sens semblaient disparaître. Ses yeux écarquillés, la sueur commençait à couler abondamment sur son front tandis que son cerveau se trouvait prit dans une tempête qui lui brouillait ses pensées et l’entraînait progressivement dans l’ombre. Il venait bel et bien de décocher sa flèche, mais son corps se trouvait paralysé, ne pouvant bouger d’un pouce ; et son arc s’étant détendu, la flèche enduite de poix retombait au sol, effleurant au passage les vêtements que portaient notre ami … y apportant chaleur et flammes. Ne pouvant toujours pas bougé, son esprit commençait à s’emballer ; ce ne pouvait être une crampe ! Il n’avait presque fait que bouger dans cette nuit glacée ! Mais bien qu’il aurait voulu que ce soit le cas, le temps n’était plus à la réflexion, car son corps devenait soudainement mélange de peau grillée et d’odeur de cochon fumé, se transformant en une véritable torche. Affolé, sans savoir comment réagir, ses yeux s’écarquillèrent soudainement sous un choc profond en pleine poitrine. Fixant horrifié son torse, il s’agissait de sa flèche ! Sa propre flèche, qu’il n’était pas parvenu à tirer quelques secondes auparavant ! Cette nuit ne devenait que cauchemar, alors que son esprit s’enflammait aussi vite que son enveloppe charnelle. Lui grimpant à la gorge, les chatouilles que ces flammes souhaitaient lui accorder ne lui apportaient que davantage de souffrance, tandis qu’une désagréable sensation lui touchait les iris et le nez, comme un picotement aïgue qui le saisissait d’un coup d’un seul. Il saignait ! De tous ses orifices faciaux ! C’était un véritable enfer, et dans cet instant de panique, la seule chose qu’un homme pouvait possiblement faire était de hurler pour sa vie ; de hurler pour son désespoir et son incompréhension. De hurler sous la Lune. L’instant d’après, il se tenait debout, ses mains autour de sa gorge, ses yeux en larmes et son front en sueur. Que s’était-il passé ? Que pouvait donc être cet effet qui était venu lui apporter une vision si chaotique de son avenir ? Derrière lui, un bruit de pas accéléré, mais pas le temps de prendre conscience de ce que c’est : sa dernière vue sur ce monde fut de constater que son arc était tranché par une arme de petite taille, mais visiblement bien assez efficace, tandis qu’un objet venait se planter dans son cou. Un râle accompagna sa tête qui bascula en arrière, tandis qu’il s’étouffait avec son propre sang. Quel goût infect d’ailleurs. Etonnant que ses dernières pensées soient celles-ci. Il eut cependant la chance de ne pas constater qu’il était saisi par le corps et jeté dans les crevasses au-delà des rochers, ne ressentant plus le choc de son corps entrant en pleine collision avec les bans de sable… .
Au loin, les deux gardes de services sur ce pan du mur restaient tranquilles, regardant les étoiles. Encore un peu plus de lassitude en cette douce nuit, accompagné d’un vent glacial qui rendait la situation bien moins apaisante. Il n’y avait rien à faire, comme d’habitude, et la seule chose qui apporterait le sourire ce soir serait l’idée que la relève se ferait dans moins d’une semaine. Crachant au dessus de la palissade, l’un des gardes grogna, mais le second l’ignorait. Il tournait maintenant le dos à l’horizon et examinait la structure qu’il avait déjà construite il y a de nombreux jours. Après un travail laborieux, un repos bien heureux ? Et puis quoi encore … . Ils n’avaient pas arrêté les entraînements physiques et les tours de garde pour autant. Et même si cela restait moins martial que ce que le « Prince » avait exigé, cela n’en restait pas moins chiant à faire chaque jour. Et portant son regard sur les cinq murs qui composaient cet édifice de taille moyenne et au standard assez banal pour une fortification de bois en forme hexagonale, il ne pouvait que souhaiter rentrer le plus tôt possible dans le petit bâtiment au fond, qui était celui des couchettes et du casse-croute. Ils devaient être une quinzaine dans ce fort improvisé, mais eux deux ne faisaient encore partie que des sous-fifres ; il n’oserait jamais se retourner contre ceux qui dormaient à l’heure actuelle … ou pas. Se faisant interpelé par son compagnon, ce dernier se plaignait de l’absence de nouvelle de l’émissaire qui faisait le tour des rondes afin de voir si chaque avant-poste allait bien. Sans vraiment répondre, le penseur d’un soir reporta son attention vers les collines non loin qui menaient vers la plage par une falaise escarpée. Que l’émissaire donne des nouvelles ou non, cette soirée serait comme chaque autre nuit … . En tout cas, il l’espérait… .
Et au loin, les étoiles brillaient … .
- Spoiler:
Premier homme => Mort - Citation :
- Il faudra deux actions pour atteindre le pied des remparts au prochain tour.
Le fortin se trouvant à l'autre bout du terrain se trouve encore à une action de distance: il a 100Pv.
- Citation :
- Tagame, niveau Genin
Force : 5 Résistance : 10 Réflexion : 10 Mental : 10 Vitesse : 15
PV : 75 Pc : 100
Toutes techniques Katon jusqu’au rang A - Citation :
- Burumo, niveau Genin
Force : 10 Résistance : 5 Réflexion : 20 Mental : 10 Vitesse : 5
PV : 75 Pc : 150
Toutes techniques Suiton jusqu’au rang A
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| | | Hyouri Chuunin de Kiri
Nombre de messages : 38 Age : 30 Village : Kiri no Kuni Date d'inscription : 26/10/2008
Fiche Ninja PV: (160/160) PC: (190/190)
| Sujet: Re: Jokaku No Ikusa (Bataille du fort) 2009-03-31, 18:02 | |
| - Je semble habillée de tous les anneaux des fatalités passées. Et pourtant, je ne les sens pas. Si fragile, pourtant si rusée, je continue à voir ses mains chaudes et froides qui pressent mes tempes et ma poitrine. Je suis toutes les choses en ce monde, et encore plus, dans un solennel hypnotique. Je suis baignée dans la possession. Difficile de dire ce qui a attisé mes doutes, immuable et folle attraction. Sculpte mon nom sur mon visage pour que je puisse un jour me reconnaître ! Il règne en moi comme un culte de la terreur. Je ne laisserai pas ce sentiment monter en moi ! Je suis un esclave et je suis un maître. Pas de retenue ni de sentiments inutiles. J'existe à travers mon besoin de rendre service au village que j'habite. Elle est quelque chose en moi que je méprise plus que tout. Elle n'est pas réelle. Je ne veux pas qu'elle le soie. Dites-moi qu'elle ne l'est pas. Pourtant, ma douleur et ma peine sont bien réelles. Un accroc dans ma gorge m'étouffe, me déchire en pièces. Je ne serais pas indéfiniment insensible. Non, je ne veux pas être ça. Se faire voler de l'argent, des objets, ou quelque bien matériel, ce n'est pas important. C'est récupérable. Par contre, il est beaucoup plus grave de perdre sa sensibilité et ses sentiments humains, ou bien sa mémoire. Car pour parvenir à combler le vide de mon âme, il me faut rencontrer quelqu'un dont le cœur est aussi creux que le mien. Autant dire que ce n'est pas gagné. -
Le groupe entier était arrivé. Anûko Yazanho, épeiste de la Brume; Zabuza Momochi, épeiste qu'on ne présente même plus; 412-879, un Oï-Nin; et mon équipe, composée du senseï Kuroda Taïki et de mes équipiers Shimizu Kiyoi et Eyalian Ryuunato. Le cortège au complet se devait de grimper l'imposante falaise noire qui se dressait devant lui, pour atteindre le fort qui se trouvait à son sommet. Il fallait manifestement faire des efforts, et Hyouri était quelque peu à la traîne. Il faut dire qu'elle avait été enrôlée en quelque sorte à son insu dans cette mission de la plus haute importance. C'est ainsi qu'elle se retrouvait là, à devoir grimper cette chose. Elle tâta furtivement la roche : elle était glissante et humide. Elle sortit alors une paire de gants, ce qui faciliterait déjà l'ascension. Mais son idée était autre que de l'escalader avec la seule aide de ses mains : Hyouri détacha la perche qui tenait attachée dans son dos pour la saisir de ses mains et apposer ses pouces sur les deux pierres bicolores en son centre. Elle exerça une légère pression et l'arme se scinda en deux parties distinctes en son centre, pour laisser place à deux lames. Elle planta avec force une lame, puis l'autre dans la paroi, et tâcha de trouver des prises faciles pour apposer ses pieds. Hyouri n'avait que rarement été quelqu'un de chanceux. Pourtant elle le fut à cet instant-là : pour peu qu'elle se trouvât dans une cavité de la paroi, bien protégée de tous dangers, elle sentit quelque chose de chaleureux siffler, puis une masse lourde tomber derrière elle. Elle bascula rapidement sa tête en arrière, ses longs cheveux émeraude fouettant l'air. C'était un cadavre ! Ses compatriotes auraient alors déja entammé le travail; et elle ne vit qu'un seul équipier derrière elle. Elle était en retard, et ne pensait pas une seconde qu'il pouvait s'agir d'un de ses acolytes.
Une fois arrivée sans trop d'encombres en haut de la falaise, elle retrouva ses équipiers. Tous en bonne santé, c'était une bonne chose. Elle imbriqua de nouveau les deux lames ensemble pour reformer Kali Yuga, la perche, et la replaça dans son dos. Se dressait plus à l'avant ledit fort. Assez impressionnant. Dépourvue de mémoire mais dotée d'une excellente vision, Hyouri vit au loin, au pied du rempart, deux gardes. Moins impressionnants. Elle préferait, et jugeait bien mieux de laisser un de ses nombreux compagnons s'en charger, pendant qu'elle reprit sa position.[C'est nul, désolée.] |
| | | Anûko Yazanho Bras droit du Mizukage/Epeiste légendaire de la Brume
Nombre de messages : 90 Age : 33 Village : Kirigakure-no-Sato Date d'inscription : 01/05/2008
Fiche Ninja PV: (370/370) PC: (520/520)
| Sujet: Re: Jokaku No Ikusa (Bataille du fort) 2009-04-14, 21:12 | |
| Il n'avait pas donné son nom à l'Oi-Nin masqué, car celui-ci l'avait certainement déjà vu dans un quelconque registre des forces du village. Mais aussi, Anûko avait sentit que cet homme là n'aimait pas particulièrement le travail de groupe, et ne l'appréciait peut-être même pas lui... Cela risquait de compromettre légèrement l'efficacité de leur travail... Le visage ruisselant, les cheveux humides tombant lourdement sur sa nuque, le Shinobi grimpait toujours lentement mais surement la grande falaise qui les séparait du Fort. Il avait toujours son masque sur la bouche et le nez, avec en plus un microphone offert quelques minutes auparavant par Zabuza. Sa courte épée se balançait à sa taille, accrochée à l'une de ses trois ceintures de fer ouvragé, laissant s'échapper un étrange filet bleu sur son chemin. L'ascension des Ninjas avançait, toujours plus haut. Ils n'avançaient toujours pas en file, mais dans un ordre moins organisé, un peu comme lorsqu'ils s'étaient trouvé sous l'eau un peu auparavant. Assurant chacun de ses appuis, il était le premier dans la montée abrupte, mais le dénommé Shimizu finit par le dépasser. Il fallait dire que l'Epéiste prenait tout son temps, les articulations engourdies par un passage trop prolongé sous les eaux obscures de l'océan. Et en effet, ils avaient tout leur temps. Le véritable débarquement n'aura lieu que dans longtemps encore.
Pendant qu'il grimpait, Anûko songeait à ceux de cette équipe dont Shimizu prenait la tête dans la montée. Il ne connaissait parmi eux que Zabuza, pour avoir été son acolyte lors d'une précédente mission. Ce Démon de Kiri, détenteur lui aussi de l'une des Sept Epées Légendaires, aurait du l'accompagner lors de la capture de Taiyou no Shiomizu. Mais finalement trop occupé, Anûko avait dû s'en charger seul, ce qui ne fut pas un mal étant donné que cette mission demandait de ramener vivant la cible, alors que Momochi Zabuza l'aurait éliminé sans hésitation. Finalement, il avait réussi seul cette mission. Quelques jours auparavant, le Démon de Kiri l'aida à ramener le calme dans le port de Katuga où avait régné une véritable anarchie. Ensemble, ils avaient éliminé les chefs des groupes meurtriers sans grand mal. Anûko avait même été surpris qu'on envoi deux des Épéistes se charger d'une telle mission... Et cette fois encore, il se retrouvait avec ce Zabuza. Avant la capture de Taiyou no Shiomizu, juste après une réunion chez le Mizukage, ce dernier lui avait confié une mission secrète à long terme, qui consistait à surveiller les agissements de Momochi Zabuza. Car cet homme représentait une menace potentielle pour la sécurité de Kiri-no-kuni, et il revenait à Anûko de garder un œil sur lui, et de le stopper si nécessaire. Pendant cette mission, il allait donc encore devoir veiller sur les agissements de ce fou sanguinaire... Alors qu'il ne restait que cinq mètres avant le sommet, Shimizu disparu par dessus la corniche. Il y eut alors un grand bruit, et un feu sembla s'allumer. Un garde ?? Avant qu'il n'ai pu faire quoique ce soit, Zabuza le dépassa à son tour et franchi lui aussi le haut de la falaise. Il y eut deux petits bruits secs, puis un corps sombre apparu et tomba pour frôler de peu le Shinobi aux yeux bleus. Celui-ci cru d'abord que c'était là un membre de l'équipe, mais il entendit juste au-dessus de lui les voix de Zabuza et Shimizu. Apparemment, le Chuunin avait lancé un Genjutsu contre la sentinelle qui allait donner l'alerte, mais le Démon de Kiri était intervenu à temps pour empêcher le pauvre garde de hurler de frayeur devant une quelconque hallucination. Anûko se hissa pour se retrouver à leurs côtés. A présent qu'il se trouvait là, il voyait parfaitement le Fort et ses quelques lumières, un peu plus loin, et tout le paysage. Le vent soufflait fort ici en ajoutant un froid encore plus glacial que celui qui régnait cinq mètres sous l'océan... Les trois hommes attendirent encore une minute que tous les membres du groupe les aient rejoins, puis Anûko Yazanho partit en tête sans ajouter mot. Zabuza avait bien rattrapé le coup en achevant immédiatement le garde qui, même sous un Genjutsu, aurait pu lâcher sa flèche enflammée. Si cet homme avait réussi à donner l'alerte, toute l'opération serait tombée à l'eau.
Le Fort se trouvait encore bien loin, et sans doute était-il bien gardé. D'une vitesse régulée de manière à ce que les Chuunins puissent le suivre, Anûko courait sur l'herbe glaciale en direction d'une petite forêt peu boisée sur la droite du bâtiment. Le paysage était escarpé, avec des dunes, de grands rochers, mais pourtant de l'herbe subsistait. Zabuza sur ses talons, les bras flottant derrière lui librement, il se rapprochait de la forêt. Alors, en portant son attention sur l'une des lueurs du Fort, le Shinobi distingua une minuscule forme sombre. Une autre sentinelle. De là, il ne pouvait les voir. Au bout de quelques minutes, l'équipe atteignit la petite forêt, et Anûko en profita pour prendre un chemin légèrement contourné, de manière à ne pas arriver de front devant la grande porte. Au bout d'une certain temps, il distingua la sentinelle qu'il avait aperçu juste avant, plus un autre garde. Tout deux montaient la garde tranquillement sans se douter que le malheureux moment de leur mort se rapprochait rapidement... Alors, sans même attendre les autres membres de son équipe, Anûko forma un bref symbole de ses deux mains, et utilisa la technique de déplacement instantanée pour se retrouver directement derrière les deux hommes, entre eux et la grande porte. Il avait bien choisi son timing, car tous deux venaient de reporter leur attention vers le côté de la falaise, et Anûko avait justement fait un léger détour par le bois. Silencieusement, le Shinobi leva ses deux mains, utilisant une technique qu'il n'avait eu l'occasion d'utiliser que très rarement. Il sentit l'eau monter à travers la terre et entre les fissures de la roche. Elle remontait à toute vitesse vers lui, jusqu'à s'extraire du sol aux pieds des deux gardes. En double, cette technique était très difficile à effectuer. Une seconde plus tard, les deux gardes se retrouvèrent pris dans deux prisons sphériques aqueuses dont la surface se mouvait légèrement. Ils étaient fait comme des rats. Anûko Yazanho attendit alors que quelqu'un de son groupe arrive pour les achever à travers leur prison d'eau, qui allaient de toute manière les noyer rapidement. HEURE : 0h03- Spoiler:
Shunshin no Jutsu Technique de Déplacement Instantané Technique permettant de se déplacer sans que l'adversaire ne parvienne à vous suivre des yeux. Les intérêts d'un tel jutsu sont divers : - Si votre Vitesse dépasse la réflexion de l'adversaire, vous pouvez le surprendre en vous déplaçant de façon invisible. Le bonus procuré n'est effectif que si vous avez l'initiative (en début de combat), en ajoutant +5 en Réflexion si vous tentez de piéger l'adversaire et de l'avoir par surprise. - Vous pouvez utiliser le Shunshin pour esquiver un jutsu ciblé. - Le Shunshin peut servir pour combler un manque de vitesse en ajoutant +5. - Pour finir, le Shunshin peut servir d'esquive classique. Chaque effet ne peut (pour chacun) n'être utilisé qu'une fois par combat ! Cout : 10PC
Nom :Suitenhoufutsu Ne Nécessite pas d'eau au préalable. Description: Cette technique est l'un des jutsu préféré des utilisateur suiton, à la fois puissante, utilisable dans plusieurs endroit, et discrète, elle confère à l'utilisateur de cette dernière une quantité assez importante d'eaux souterraine, cela peut prendre du temps, mais le résultat est satisfaisant. Par cette intermédiaire même dans une foret ou autre terrain non rocheux, le shinobi peut extraire l'eau devant son ennemi pour l'emprisonner directement dans une prison aqueuse ou l'utilise en guise de jutsu offensive pour compléter son parchemin de technique utilisable dans divers terrain. Grâce à une incantation suivi d'une composition de signes l'utilisateur de suiton peut aisément remonté l'eau vers l'extérieur d'un simple geste de main. -PC: 20 - Immobilisation de l'adversaire : Pendant 2 Tour. Provoque l'effet "Noyade". - Permet : La création ou l'extraction d'eau pour deux techniques qui en nécessitent beaucoup.
PV: 370 PC: 520-10-(20*2) = 470
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| | | 412|879|61.4 Oi-Nin de Kiri/Chasseur de Déserteur
Nombre de messages : 162 Village : Village caché de la Brume Date d'inscription : 24/05/2008
Fiche Ninja PV: (361/385) PC: (190/435)
| Sujet: Re: Jokaku No Ikusa (Bataille du fort) 2009-04-14, 22:32 | |
| C'était quoi tout ce bordel? Le démon de Kiri lui avait demandé de rester en retrait. Couvrir leurs arrières et faire disparaître les corps des victimes à chaque passage. Il était vrai que les Oi-nins aimaient particulièrement travailler en solo. L'épéiste n'avait pas tort. 412 préférait être seul. Il valait toujours mieux que le travail soit fait correctement par soi-même. Qu'être bacler par les autres et ainsi, faire échouer la mission. Les autres ninjas avaient déjà gravis la grande falaise. Ils y avaient mis pas mal de temps. Quoi de plus normal, puisque le temps n'était pas clément avec nous. Il laissait à désirer. Etant le seul à être en bas, il ne pouvait qu'essayer de réfléchir seul. Il avait croisé les bras et s'était adossé contre la paroi glissante de la falaise. Mais au bout de quelques minutes, ne sachant pas ce qui se passer en haut. Une flèche en feu vint se planter juste devant lui. Puis par la suite, se fit engloutir par les vagues. Il jeta un bref regard vers le haut entendit une voix un peu gaillarde et de paysan. D'où il venant lui? Les autres s'étaient-ils fait repêrés? Son assurance et son instint lui disaient que non. Etant aux côtés de deux épéistes de Kiri et d'une fine équipe. La mission ne pouvait échouer. Il fallait absolument mettre hors d'état de nuire cette invasion qui avait que trop durer. Il relacha ses membres et réféchit à la façon dont il allait monter cette obstacle. Utiliser le Kinobori ou monter comme un singe? Etre ridicule ou professionnel? Peut importe, puisque derrière son masque, un sourire vint le faire changer les idées. Il leur pouvait paraître très sérieux et froid derrière ce masque, mais en réalite, il était très chaleureux. Puis au moment où il posa sa main droite sur une pierre dont il pouvait se maintenir. Il entendit comme une lourde charge arriver droit sur lui. Ou plutôt tomber de la falaise. Sans voix, juste le bruit de ces vêtements au timbre du vent. Il se mit de suite sur le côté et aperçu une masse noire fondre vers le bas. En touchant la roche en bas, un bruit sourd et horrible retentit sans pour autant faire un boucan. Alors c'était le premier qu'il fallait qu'il fasse disparaitre hein? Cela ne l'amusait pas beaucoup de faire disparaitre des corps car jusqu'à maintenant, il n'avait pu faire disparaitre aucun corps. Il l'avait laissé cette tâche à ses coéquipiers quand il faisait équipe avec eux. Il relacha alors sa prise sur la roche et alla vers le corps pour identifier en vitesse sa mort. En faite, il ne restait pas grand chose, il avait les membres brisés et des os déplacés. La tête ensanglantée ainsi que la nuque qui formait presque un angle de 90°. Il est horrible ce mec, en plus il ne sentait pas la rose. D'après sa, il ne pouvait pas voir comment ses coéquipiers s'en étaient débarasser. Le type était tellement amoché qu'il ne pouvait faire le même travail qu'un médecin légiste. Il s'accroupit alors sur le corps et retira un Senbon. Cet ustensile, il le lança un peu plus haut sur la falaise. Pour le corps, et bien il le traina sur le côté. De façon à coller carrément le corps sur la paroi. Il prit deux autres Senbons de sa sacoche. Il souleva le corps avec unne consternante facilité de sa main gauche, ou ce qu'il en restait. Il planta son premier Senbon dans le cou qui derrière, se planta à la paroi. Puis le second, le planta dans le corps. Ainsi, il était maintenant accroché à la paroi. Et de cette façon, ses amis ne pourraient pas le voir. Il était pas très satisfait de son travail mais c'était mieux que rien. Il grimpa alors la falaise avec les moyens du bord. Il n'avait pas envie d'utiliser son chakra et puis, il avait tout son temps. Les autres faisaient leur travail tout en haut. Lui, il avait juste à surveiller. Il arriva alors tout en haut au bout d'une demi heure. Beaucoup n'est-ce pas? Et bien, pas pour lui. Une fois arrivé en haut, il put percevoir le fort qui se trouvait à plusieurs kilomètre d'ici. Visible avec les torches allumées. Il était vraiment immense. Rien de comparable à un simple fort. Non, celui-ci était vraiment gigantesque. Il comprenait pourquoi le Mizukage avait fait appel à une telle équipe de choc, car cela allait s'avérer très difficile. En tout cas, une fois en haut, il vit un petit rocher et posa ses fesses dessus. Il ne voulait pas les suivre, ou tout du moins pour l'instant. Puis se mit à réfléchir**Si jamais on l'attaque comme sa, c'est mort. Mais si jamais on utilise la discrétion c'est pas mal. Alors que si on n'y va bourrain, c'est bien. Je vais les laisser faire et voir leur réaction** De cette petite analyse, il se remit alors debout et souffla un bon coup derrière son masque. Il se mit alors à courir vers le petit bois, suivant instinctivement les traces de ses frères d'armes. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jokaku No Ikusa (Bataille du fort) 2009-04-19, 17:40 | |
| Le chuunin avait acquiescé lorsque l'épéiste l'avait sermonné, car il avait trop compté sur une aide extérieure. Si jamais personne n’était arrivé à temps, l’ennemi aurait crié. Et le fort alerté. Il aurait fait échouer la mission. Il aurait pu faire tuer ses camarades, si il n’avait pas quelqu’un, derrière lui. Il fallait qu’il sache se débrouiller, au cas où l’adversaire était trop résistant. Il aurait pu être la cause d’un accident grave. Il aurait pu porter sur ses épaules le fardeau qu’est plus de cinq morts. Il releva la tête dans la nuit sombre et fraîche. Aucune odeur, si ce n’est celle de la mer. Suivant ses compagnons, il serra vers la forêt, pour se camoufler avant l’attaque. L’Oï nin était toujours en retrait. Les pans de cape encore trempés de Shimizu se balançaient doucement au rythme de ses pas accélérés. Derrière lui, la mer, laissait entrevoir une étendue de reflets bleu clair, éclairés par la lune blanche, en partie masquée par des bancs de nuages sombres. L’eau salée donnait un goût désagréable dans la bouche du shinobi. Il n’y faisait guère attention, car l’immense bunker qu’était le fort attirait ses deux yeux. Les murs de béton, gardés par des sentinelles, semblaient impossibles à défaire par le feu. L’explosif en leur possession était-il assez puissant pour pulvériser un tel retranchement. Et eux, seraient-ils assez pour infiltrer cette base avancée, éliminer les gêneurs, et poser la bombe. Et encore, il fallait fuir, si l’on ne voulait pas mourir dans l’explosion. Si l’on ne l’était pas avant. Shimizu chassa ces pensées sombres de sa tête. Ils n’avaient pas été choisis par hasard. Un groupe d’élite, pour une mission d’élite. Un groupe capable de faire sauter un bunker. C’était ce groupe.
L’herbe était humide. Le sable froid, et les pierres aussi. Le chemin n’était pas plat, et Shimizu eut de nombreuses occasions de se cacher. Cependant, il essaya d’être le plus rapide et discret, utilisant les bosses de terre et les rochers un peu trop gros pour se faufiler dans l’ombre. Le chuunin ne faisait attention qu’a où il marchait, et à la vue de l’adversaire. Pour l’instant, aucune forme sombre ne trahissait une sentinelle. Il sauta par-dessus une branche un peu grosse, lorsque son pied se prit dans une racine. Il manqua de tomber, s’écrasa tout de même au sol, pour se relever, un kunai en main. Il espérait de tout son cœur que personne ne l’ai ni vu, ni entendu. Il sectionna net la racine, mais garda en main le couteau tranchant. Il avança dans l’ombre, son manteau l’aidant dans sa tâche. Une fois arrivé à un point non loin du reste de la troupe, il s’arrêta pour observer la cible. Deux gardes, juste devant. Il observa encore le bâtiment, faiblement éclairé par quelques lampes. Il joignit ses mains, au cas où l’ennemi un peu trop rapide les aurait vus. La forêt offrait un bon couvert. Il s’apprêtait à avancer vers le groupe lorsque l’un des épéistes disparu dans un nuage de poussière. Shimizu se jeta sur le côté, derrière un rocher imposant pour observer la prise de risque. L’action se déroula très vite, à un tel point que ce n’était pas une réelle prise de risques. Voyant que les lumières éclairaient bien trop l’immense bâtiment, le chuunin resta en arrière, toujours les signes composés. Aucun bruit ne parvint, si ce n’est quelques glouglous étouffés.
Shimizu avança encore un peu dans l’ombre, caché par un arbre. Les branches mortes manquèrent de se briser dans un claquement à son passage, mais il fut si précautionneux que même la mousse humide ne frissonna. Il se glissa jusqu'à un avancement toujours caché dans l’ombre, les mains n’ayant pas bougé. Il hésita quelques secondes à aller achever les malheureux en train de s’étouffer, mais il préféra ne pas bouger, pour couvrir ceux qui seraient repérés. Le chuunin observa le haut des murs. Pour l’instant personne en vue. L’intérieur était sûrement infesté de gardes de nuit. Si il y avait une chose à éviter c’était les alarmes. En quelques secondes, par une inattention, vous pouvez vous retrouver avec toute la garnison sur le dos. Ne restait qu’à mourir avec la bombe. Son œil rouge reluisait presque avec la lumière blanche que dégageait toujours la lune, en plein milieu de la nuit. L’action avait commencé. Et elle allait prendre une tournure intéressante. |
| | | Zabuza Momochi Juunin Spécial de Kiri/Epeiste légendaire de la Brume
Nombre de messages : 75 Village : Kiri Date d'inscription : 15/06/2008
Fiche Ninja PV: (395/395) PC: (485/485)
| Sujet: Re: Jokaku No Ikusa (Bataille du fort) 2009-04-26, 16:18 | |
| Le calme qui précède la tempête
Les autres ninjas avaient enfin rejoint Zabuza Momochi et le jeune chunnin au sommet de la falaise. Leur première cible avait été éliminée sans encombre. Le juunin spécial ne se faisait pas trop de souci pour les traces qu’ils avaient laissées derrière eux dans la précipitation. Une soubrette d’élite, en l’occurrence l’Oi-nin qui le suivait de près, aurait tôt fait de nettoyer leurs saletés. Il était soulagé d’être entré dans le feu de l’action, sa soif de carnage allait enfin pouvoir être étanchée. Les arbres presque entièrement dépouillés de la forêt surplombant une mer d’huile, qu’il allait bientôt traverser avec ses compagnons, semblaient lui indiquer de leurs branches sinueuses le chemin à suivre pour satisfaire ses envies de meurtres. S’élançant vers cette dernière dans une voie déjà tracée par son équipier Anûko qui se mouvait à toute allure, le corps athlétique de Zabuza était illuminé par l’éclat de cette saloperie de lune qui offrait certes une vision bien poétique mais manquant cruellement de discrétion pour quiconque voulant infiltrer un bastion ennemi. Le démon de Kiri pesta derrière son épais masque de bandelettes… Pourquoi fallait-il que la nuit soit si claire ce soir ? Néanmoins il devait faire avec, et espérer que le temps se couvre. De toute façon notre homme et le reste du groupe ne resteraient à découvert qu’un court moment, entre l’instant où ils avaient posé le pied sur le sommet de la falaise et celui où ils entreraient dans la forêt entourant le fort.
Après avoir fini sa course en longeant l’océan sur un paysage aride dépourvu de tout endroit pour se cacher, Zabuza pénétra enfin dans la jungle protectrice à la suite de Shimizu et du bras droit du Mizukage. Les végétaux, qui la composaient, étaient encore plus laids de près qu’ils l’avaient eu l’air de loin tout à l’heure. Ils ressemblaient véritablement à des poireaux gigantesques desséchés. Comment pouvait-on vivre dans un pays avec une flore pareille ? Et surtout comment pouvait-on en arriver à déclencher une guerre pour entrer en sa possession ? Le septième épéiste légendaire ne comprendrait décidément jamais cet enfoiré d’Arane Tashira ainsi que tous les hommes qui, comme lui, se battaient uniquement pour quelques hectares de terre afin de montrer aux autres à quel point ils étaient puissants. En effet, cette mission au fond n’avait pas d’autre intérêt que celui d’éviter au village de Kiri de perdre la face en abandonnant un pays mineur à une bande de dégénérés. Tout ceci n’était donc qu’une simple question de prestige, d’honneur. Pfff… L’honneur, quel principe ridicule ! Aux yeux du démon du brouillard, il n’était source que de bêtise, de raisonnements idiots et par dessus tout il avait cette fâcheuse tendance à raccourcir considérablement l’espérance de vie d’un ninja. Le détenteur de Kubikiri Houcho allait tout de même se battre pour reconquérir ce misérable fief portant le sceau du pays de l’eau, mais certainement pas afin d’en assoir un peu plus la suprématie. Non, il agirait ainsi simplement parce que cela l’amusait et le divertissait. Cette bataille constituerait un avant-goût de sa future revanche sur Kiri.
L’esprit embrumé par ses rêves de vengeance, Zabuza Momochi ne vit même pas le chunnin imprudent, qui le précédait, chuter malencontreusement sur une racine avant de se rattraper d’une façon des plus acrobatiques. Cela valut d’ailleurs bien mieux pour celui-ci. Soudain les deux hommes esquissèrent un mouvement de recul avant de stopper net, un dixième de seconde après qu’Anûko ait procédé de même. Ils venaient tout deux d’apercevoir deux sentinelles, gardant l’immense bâtiment qu’ils allaient entièrement devoir raser, à une vingtaine de mètres de leur position. Avant que le ninja d’élite n’ait eu le temps de décider de quoi que ce soit sur la stratégie à adopter, le protecteur de Kiri avait disparu de son champ de vision pour réapparaître derrière le binôme ennemi tout en les immobilisant par noyade grâce à la technique du Suitenhoufutsu. Zabuza constata que ce jutsu était loin de faire preuve d’une discrétion exemplaire mais il fut bien obligé de reconnaître que ce dernier était efficace. En tout cas si l’équipe se faisait repérer, ce serait la faute d’Anûko pas celle du gamin qui avait affronté l’archer sur la falaise. D’ailleurs où était passé ce pignouf ? Lorsque l’épéiste légendaire le repéra enfin, planqué par un arbre voisin, notre homme fronça les sourcils ce qui accentua son air sévère naturel. Alors cette tanche voulait laisser les grands se taper tout le boulot ? Ça n’allait certainement se passer ainsi. Surgissant dans le dos du chunnin incompétent, Zabuza profita du fait que la situation était relativement sous contrôle pour rapprocher ce moins que rien du rang de presque rien.
« Alors gamin… Tu poses encore des problèmes… Tu préfères te terrer dans ton trou, plutôt que d'agir, en te disant qu’au moins tu peux pas être blâmé si tu fais rien… Minable. Cette réaction est encore pire que la précédente… Prends ton kunai et dépêche-toi de les achever si tu veux pas que je t’enterre pour de bon… »
_____________________________________________________________
- [action 1 et 2] : Traversée de la forêt pour atteindre le fort
Pv : 395 Pc : 483
Dernière édition par Zabuza Momochi le 2009-06-15, 20:30, édité 1 fois |
| | | PNJ Kiri Admin
Nombre de messages : 1167 Village : Kiri 4ever!!! Date d'inscription : 30/12/2008
| Sujet: Re: Jokaku No Ikusa (Bataille du fort) 2009-05-20, 12:37 | |
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Il n’avait fallu que très peu de temps pour que la situation change et évolue. Après une courte course, il semblait que la troupe kirienne infiltrait commençait déjà à se mettre en route et à se diriger droit vers son objectif d’éradication. Que dire d’autre que de l’empressement et de l’acharnement ne sont jamais les bonnes solutions. Mine de rien, un homme était déjà mort, ayant été exécuté en un temps record, et deux nouveaux étaient maintenant prisonniers dans un filet d’eau des plus épais et lourds, ne pouvant plus bouger et semblant être des proies à la Grande Faucheuse. De leurs côtés, les forces d’Intervention de l’Ombre se déployaient tel des vautours cernant leurs cibles prises par le couperet de la Mort, attendant impatiemment de pouvoir fondre sur les restes et de s’en repaître. Un seul semblait faire preuve d’autant de zèle, s’étant presque jeté à l’assaut, et trônant maintenant presque fièrement avec une malice et une détermination brillant dans ses yeux noirs comme deux étoiles brûlant dans l’infini sidéral qui submergeait le Ciel au dessus de leurs têtes malheureuses. Maintenant que les deux gardes de ce côté de la forteresse semblaient neutralisés pour de bon, il semblait plus propice de pénétrer à l’intérieur du fort et d’y faire ses bonnes œuvres. Mais que le reste du groupe ne suive pas, cela restait encore un mystère. Cela présenté ainsi, rien ne pouvait dire que Dame Prudence était mauvaise, et que leur attente était injustifiée. Car bien que les hommes de Kiri soient jusque là parvenu à enfoncer aussi loin les défenses avec la discrétion d’un guépard, la suite ne serait certainement pas de toute facilité. Le baraquement était plein à craquer d’hommes au repos mais pouvant être sur le pied de guerre à n’importe quel moment, et les deux prisonniers n’étaient toujours pas achevés. S’agitant dans l’eau, mais ne sachant s’en libérer, l’un de nos deux babouins eut l’idée saugrenue de tenter de hurler pour attirer l’attention. Pour un cri étouffé par la quantité massive d’eau, il ne fit que boire la tasse et accélérer son aller simple par le Second Monde. Le deuxième garde, restant confiant et calme, bien que le stress pouvait se voir à travers son rictus, essayait tant bien que mal de retenir sa respiration et de trouver une solution. La masse aqueuse était trop dense, il ne pourrait couper à travers, et de toute façon, ses mouvements étaient trop lents pour qu’ils ne puissent avoir la moindre efficacité. Une intervention extérieure pour les tirer de là ne pouvait être que la seule parade. Et merde … Que quelqu’un se bouge, vite !
C’est bien par chance que l’explosion qui vint frapper la couche massive d’eau parvint à la percer et laissa se déverser la quantité affolante de liquide bleuté et froid s’écouler dans la cour qui se trouvait en contrebas, permettant ainsi de libérer les deux gardes et de leur rendre leur mobilité. Non loin de là, sur le rempart de droite, un Shinobi se tenait là, presque essoufflé par sa performance, le bras encore tendu par le lancer de projectile. N’étant pas loin de la position de ses deux compères, il avait jeté un œil par curiosité et avait pu remarquer la situation embarrassante dans laquelle il se trouvait. Après avoir percé la prison par un kunaï/note explosive, il appelait maintenant les renforts, n’hésitant pas à hurler pour faire sonner l’alerte.
~~ Aleerte !! Debout !! Etrangers dans l’enceinte !! Fort sous assaut, fort sous assaut !! ~~
En moins de deux, les deux gardes se retiraient des lieux, pour sauter dans la cour et se retourner directement contre leur assaillant. Tagame toussait encore de la tasse qu’il avait prise, mais cela ne coupait en rien sa rage et sa volonté de contre-attaquer pour faire payer cher cet assaut digne du plus fourbe des agresseurs. N’ayant pas l’intention ou le vœu d’attendre que la Lune aille chercher le Sommeil derrière l’horizon pour voir la suite, Tagame entamait donc l’offensive en composant trois signes et formant un O avec ses doigts autour de ses lèvres, gonflant ses poumons de chakra. De son côté, Burumo avait dès le départ compris l’enjeu de la situation et prenait également le mystérieux personnage pour cible, libérant les 5 shurikens qu’il avait pioché au hasard dans sa sacoche et les projetant dans la direction de l’adversaire. Ces armes au tranchant incontestables disparaissaient presque entre les flammes brûlantes et sous forme de boules qui s’extirpaient du corps du Genin à côté et qui allaient se fracasser contre le rempart où Anuko avait élu domicile. Sous l’appel de leur congénère, le fort semblait presque s’animer d’une nouvelle vie, le jour se réveillant dans les cœurs et dans les membres, alors que la Nuit allait encore être longue. Se jetant hors du cabanon qui servait d’abri et de salle pour couchettes à tous les Shinobis qui étaient présents sur les lieux, un trio fit une soudaine apparition, laissant leurs cheveux longs et noirs battre le vent, alors que leurs corps qui les présentaient comme des adolescents proches de l’âge adulte s’élançaient et se détachaient de la tanière d’où ils venaient de sortir. Ne souhaitant pas attendre le déluge, et repérant rapidement la présence d’un ennemi sur le mur de défense, il était plus conseillé d’agir plutôt que de réfléchir trop longtemps ; de toute façon, quelqu’un dans le groupe était prévu pour cela. S’ils agissaient en tant que groupe, ils seraient invincibles, comme ils l’avaient toujours été. Le premier se saisissant d’un imposant éventail, son premier mouvement ne tarda pas à aller frapper d’un coup sec le mur de bois jusqu’à le fissurer sous l’impact, préparant une suite qui ne serait que très peu souhaitable pour Anuko si ce dernier ne souhaitait pas bouger. Restant en arrière, les deux autres membres de l’équipe se mettaient en formation verti-1/1, l’un protégeant l’autre pendant que ce dernier analysait la situation et observait les alentours. Un dernier homme qui sortait du bâtiment ne tarda pas à se diriger vers le puits non loin, offrant également un nouveau point de vue sur les environs.
~~ Attention ! Y’a peu de chances que ce soit un assaut isolé ! ‘Doit y en avoir d’autres, ouvrez l’œil ! ~~
- Spoiler:
Résumé des troupes présentes: - Citation :
- GROUPE 1[/i]
- Citation :
- [u]Tagame, niveau Genin
Force : 5 Résistance : 10 Réflexion : 10 Mental : 10 Vitesse : 15
PV : 75 Pc : 100 -25 +2 (Récupération) =77 Katon jusqu’au rang A - Citation :
- Burumo, niveau Genin
Force : 10 Résistance : 5 Réflexion : 20 Mental : 10 Vitesse : 5
PV : 75 Pc : 150 Suiton jusqu'au Rang A GROUPE 2
- Citation :
- Kababu, niveau Genin/Chuunin
Force : 10 Résistance : 5 Réflexion : 10 Mental : 30 Vitesse : 30
PV : 75 Pc : 200 Taïjutsu jusqu'au Rang A
GROUPE 3
- Citation :
- Moroba, niveau Chuunin
Force : 5 Résistance : 10 Réflexion : 25 Mental : 20 Vitesse : 30
PV : 75 Pc : 225 -60 +4 (Récupération) = 169 Fûûton jusqu'au Rang A - Citation :
- Matedo, niveau Chuunin
Force : 5 Résistance : 5 Réflexion : 60 Mental : 25 Vitesse : 5
PV : 50 Pc : 425 Suiton jusqu'au Rang A - Citation :
- Burumo, niveau Chuunin
Force : 10 Résistance : 20 Réflexion : 15 Mental : 50 Vitesse : 10
PV : 175 Pc : 225 Genjutsu jusqu'au Rang A GROUPE 4
- Citation :
- Kenda, niveau Juunin
Force : 20 Résistance : 25 Réflexion : 25 Mental : 30 Vitesse : 60
PV : 75 Pc : 150 Fûûton (7) jusqu'au Rang S et Taïjutsu (5)
- Spoiler:
Action Groupe 1: - Katon, Housenka No Jutsu : -25Pc/ -50Pv - Lancer de 5shurikens: -50Pv
Action Groupe 2: - Kunaï Explosif : -5Pc
Action Groupe 3: - Fuuton, Dai Kamaitachi: -60Pc / -80Pv et hémorragie
Action Groupe 4: -Rien
Résultats: - Anuko: 50+80+50 (esquive possible, mais dans ce cas, réactions possibles également)[/color]
- Spoiler:
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| | | PNJ Kiri Admin
Nombre de messages : 1167 Village : Kiri 4ever!!! Date d'inscription : 30/12/2008
| Sujet: Re: Jokaku No Ikusa (Bataille du fort) 2010-09-13, 02:33 | |
| - Citation :
Evaluation:
C'est bel et bien ce groupe qui m'a le plus déçu. J'espérais avoir droit à un spectacle, avec l'intervention des plus grandes forces armées de Kiri, et d'avoir une démonstration superbe. Je n'ai pu avoir que de l'absence et un manque total de motivation. Chose que j'ai presque pris comme un manque de respect pour le boulot que j'avais fait à créer cet EVENT et à vous suivre dessus. Je préfère ne pas aller plus loin. Pour ce qui est de votre capacité RP, pensez à finir vos missions.
Points: Etant une mission dans un EVENT ... : - 7points pour 412, Shiyommizu et Zabuza. C'est pas sympa pour les autres qui ont donc 0, mais j'ai pas envie de l'être ... - Les trois personnes cités au dessus gagnent également un Onguent, un Remède Avancé, et une Pilule Concentrée (à voir dans la Boutique) - 7points pour le MJ - Mission considérée échouée
Bonne continuation !
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| Sujet: Re: Jokaku No Ikusa (Bataille du fort) | |
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| | | | Jokaku No Ikusa (Bataille du fort) | |
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