Naruto Teki Sanctuary
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 Même les démons pleurent...

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Zolf J.Kimbly
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Zolf J.Kimbly

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MessageSujet: Même les démons pleurent...   Même les démons pleurent... Empty2008-12-20, 12:51

Cette fois ci, il avait bel et bien intégré le village du son. Il avait fais ses preuves, il avait prouvé sa loyauté pour son seigneur. Kimbly était désormais officiellement un ninja d'Oto. Le temps avait passé depuis son arrivée au sein de cette communauté au milieu de laquelle il avait enfin trouvé ce qu'on pouvait qualifier de foyer. Ce n'était pas un de ces endroits où quelqu'un vous attendait et vous accueillait à votre retour mais plus un de ces lieux où votre absence suffisait pour inquiéter un peu tout le monde sans pour autant les mobiliser. Un endroit qui était parfait pour le nouveau ninja qui lui n'avait aucun attachement avec d'autres personnes et dont la vie se résumait à son nombril. Un peu d'égocentrisme ajoute toujours un peu de charme à la personnalité d'une personne. Peut être était ce on amour propre qui faisait le charme du Don Juan assassin. Enfin, l'origine du succès de Kimbly auprès de la communauté féminine restait un mystère pour cet homme dont la physique était un cadeau des dieux. Mais la nature le dota d’un caractère et d’une façon de penser qui lui coûta l’expulsion définitive du monde de la sociabilité. Il n’avait jamais eu de chances avec les femmes, bien qu’il ne fût pas franchement branché sur la drague. Il avait vécu dans un milieu qui l’avait obligé à ne jamais s’attacher avec d’autres personnes et éprouver de l’attirance pour quelqu'un était pour lui un signe de grande faiblesse. C’est pour ça qu’il ne put jamais placer sa confiance en d’autres gens. Sur le champs de bataille, il n’avait pu se fier à d’autres hommes, ils auraient pu être des traîtres qui auraient profité d’un moment d’inattention de sa part pour le poignarder dans le dos. Bien que ces pensées fussent basées sur des exagérations, il avait connu des hommes qui lui avaient été assassinés par certains de leurs amis. Ils avaient profités du bon moment pour retourner leur veste. C'était ça la guerre… Cette partie de sa vie l’avait complètement changé. Peut être que s’il avait grandi comme les autres, que s’il n’avait pas été expédié dans les tranchées, peut être il aurait été une autre personne qui aurait eu un cœur…

Traversant les ruelles sombres de la capitale, errant dans la ville alors que le soleil commençait à se coucher, Kimbly marchait sans but. C’était une de ses périodes où il avait un coup de barre. Ces périodes durant lesquelles quiconque le déranger se voyait immédiatement envoyer en enfer. Ces périodes où il n’avait plus goût à la vie, plus goût à à la sienne et encore moins à celle des autres. Les ruelles au sol salis par des liquides dont l’odeur seulement suffisait à vous soulever le cœur s’enchaînaient les unes après les autres. Le long de sa balade il rencontrait des animaux fouillant dans des poubelles, des animaux crevant de faim et prêt à tout pour ne serait ce que pour une petit bouchée dans de la viande bien saignante. Un chien galeux vint se frotter à la jambe de l’homme espérant que celui-ci ait le bon cœur de lui donné un peu de nourriture mais tout ce qu’il reçut de la part de Kimbly fut l’accès au repos éternel. Ses camarades ne se gênèrent pas pour exploiter sa pauvre carcasse fumante. Kimbly s’arrêta et regarda ce pitoyable spectacle avec amusement. Ces chiens qui dévoraient leur ancien camarade, ce repas qui se déroulait devant les yeux du ninja, une bonne leçon sur les valeurs humaines. Même la plus solide des communautés lorsqu’elle est poussé à ses limites n’a plus d’autres choix que de se disperser pour assurer la survie de chacun. L’amitié, l’amour, la famille, une bonne blague… Une fois les derniers os de l’animal emportés par ses compagnons canins, Kimbly s’en alla. Il continua à marcher au hasard à travers les rues qui peu à peu devenaient de plus en plus sombre. Le soleil s’était couché depuis peu et la lune qui était cachée derrière d’épais nuages n’éclairait pas la grande ville. Cette nuit là, elle ne baignerait pas la capitale de ses rayons laissant la grande ville dans l'obscurité. Il longea une rue étroite plongée dans un noir total où il pouvait se faire sauter dessus à n’importe quel moment par de lâches bandits pour se faire dépouiller avant de se faire assassiner. Enfin, s’il aurait été un citoyen ordinaire. Ce serait ce qui se serait surement déroulé. Mais, dans le cas présent, si des bandits avaient la folie de l’attaquer, on ne retrouverait d’eux que des restes noircis. La loi du plus fort s’applique dans toutes les situations.

Au bout d’un long moment de marche, il aperçut à l’autre bout d’une ruelle des lumières. Des petites lanternes étaient suspendues à l’entrée d’un de ces bars coincés entre les murs de ces ruelles étroites. Avançant lentement, il arriva enfin à côté des deux lanternes suspendues chacune d’un côté de la porte d’entrée du bar. Il la poussa et entra dans une pièce vide. Les tables sur lesquelles étaient posées de petites bougies éclairant le vieux bois usé, étaient toutes inoccupées. Il fallait croire que cet endroit n’avait pas beaucoup de sucées auprès de la population locale. Mais pourtant, avec son décor asiatique et cette sensation de paix qui flottait dans l’air, ce lieu était rêvé pour pouvoir panser les plaies d’un cœur blessé. Mais, même de l’autre côté du comptoir sur lequel reposaient plusieurs variétés d’alcool il n’y avait personne. Le propriétaire avait comme fuis les lieux face à l’absence de clients. Kimbly marcha vers le comptoir où il prit place sur une chaise aux longues pattes. Il posa ses bras sur le bois tiède et regarda autour de lui. Ni à droite, ni à gauche, ni ailleurs il n'y avait du monde. On aurait pu croire que toute une compagnie pourrait faire son apparition pour fêter quelque chose mais l’homme ne souvenait de rien de spécial par rapport à cette journée. Enfin, il n’était pas vraiment d’humeur à festoyer quoique ce soit. Tout ce qu’il cherchait c’était la paix et le silence et on ne pouvait dire que ce bar en manquait. Il prit alors une bouteille de saké qui ne se trouvait pas bien loin de lui et décrocha un des verres qui suspendaient au dessus de sa tête pour ensuite le remplir du liquide transparent. Lentement, il porta le verre à ses lèvres et une fois que l’alcool était entré dans sa bouche, il fut envahi par une étrange sensation. Cet alcool n’était pas ordinaire, il était différent, il était exquis… Il termina cul sec son verre et se resservit du breuvage jusqu’à qu’il n’y en ait plus. Il prit alors une autre bouteille et l’engloutit comme la première. Et plus le temps passa, plus les bouteilles vides s’empilaient sur le comptoir. Kimbly était bourré…

Son estomac était en feu, il avait ingurgité une trop grande quantité de cet alcool au goût indescriptible. D’un geste brusque, il balaya toutes les bouteilles vides qui étaient sur le comptoir. Elles tombèrent toutes sur le sol avant d’exploser. Son bras saigné, une bouteille s’était brisée lorsqu’il l’avait poussée et les éclats de verre avaient légèrement blessé son bras. Une petite entaille d’un dizaine de centimètre de long peut être, pas bien profonde mais l’alcool qui était tombé dessus brûlait le bras du blessé. Il descendit de sa chaise et se retourna vers l’entrée du bar qui était toujours vide. Il essaya de marcher quelques mètres mais abasourdi par l’excès de saké, il tomba par terre. Il n’avait pas était aussi saoul depuis la fois où après avoir massacré tout un village, il s’était donné à cœur joie dans l’alcool pour oublier ces méfaits. Ce soir là, la raison de cette situation était la même que toutes les autres fois. Avec tout cet alcool, il espérait oublier tout ce qu’il avait fait. Lorsque son esprit troublé n’arrivait plus à garder son contrôle sur lui-même, ses douleurs s’évaporaient comme par magie. Ces temps ci il avait été surmené, ses mains étaient de nouveau tâchées par du sang. Mais, ce n’était pas ça qui était vraiment le plus insupportable, ce qui le poussait à bout c’était toutes ces personnes. Partout où il allait, il les voyait. Jamais il n’était seul, il y avait toujours une ombre qui le regardait avec inertie. Au début, il n’avait pas fais attention à ces ombres mais un jour alors qu’il s’était rapproché de l’une d’entre elles, il avait reconnu le visage de l’une de ses victimes. Un visage noirci recousu par des liens invisibles, un corps à moitié déchiré et des yeux rouges, des yeux ensanglantés. Les personnes qu’il avait tué n’avaient pas trouvé de place en enfer et elles avaient décidés de venir hanter celui qui avait mis fin à leur existence. Cela faisait déjà un bon mois qu’il voyait ces personnes et après qu’il ait essayé vainement de les fuir en traversant toutes ces ruelles étroites, il en avait assez. En entrant dans ce bar il avait trouvé un moment de paix, mais ces ombres n’avaient pas tardé pour le retrouver… Ces fantômes n’en avaient pas fini avec lui, ils n’allaient surement pas s’arrêter en si bon chemin.

Le regard vers le sol, il n’osait plus soulever la tête. Il n’était plus seul dans ce maudit bar. En ayant fais aucun bruit, ces ombres s’étaient déplacées et l’avaient entouré. Il releva alors la tête et fit face à tous ces damnés n’ayant pas trouvé le repos éternel. Ces êtres à la peau carbonisée et au visage défiguré transperçaient le pauvre homme avec leurs regards vides. Des râles de douleurs se faisaient entendre de par et d’autre de la salle. Ces morts souffraient, leurs peaux brûlées , elles les faisaient souffrir. Mais ils ne pouvaient plus rien faire, ils allaient rester ainsi et souffrir comme cela jusqu’au jour du jugement dernier. Ces âmes en voulaient tous à cette seule personne qui était la cause de tous leurs maux. Cet homme qui sans aucune pitié les avait massacré et avait ri de leur souffrance. Le cercle se resserrait peut à peu, les morts avaient décidé d’en finir avec lui ce soir là. Leurs membres durcis grincés lorsqu’ils se mettaient à bouger et chaque pas était accompagné de soupirs remplis de souffrance. La tête de Kimbly tournait à cause de l’alcool et ce qui se passait autour de lui était incompréhensible. Le regard trop troublé pour pouvoir voir avec détails le visage de ces morts, il n'aperçut que des tâches à noires à forme humaine qui se rapprochaient de lui progressivement. Presque instinctivement il plaqua ses mains contre le sol et fit sauter tout autour de lui. Le plafond du petit bar s’envola dans les airs créant alors une immense ouverture. Tout autour de lui brûlé, ces ombres s’étaient transformées en cadavres qui crépitaient dans les flammes qui consumaient le bar. Essayant de reprendre ses esprits, il aperçut les corps de quelques personnes qui n’étaient pas dans le bar auparavant. Ces étrangers qui n’avaient pas été vu par Kimbly étaient désormais morts. Il ne saisit pas exactement ce qu’il venait de faire mais ce qui était sûr c’était qu’il n’avait jamais été seul dans ce bar, il y avait d’autres personnes qui pour raison inexpliquées avaient étés invisibles à ses yeux. Mais maintenant leur existence ou leur inexistence n’importait guère à l’ivrogne se trouvait dans un bar en feu dans lequel des corps encore frais cuisaient.

Il sortit alors du bâtiment qui était consumé par les flammes. A l’extérieur, il put sentir une odeur qui lui était familière. L’odeur de la chair humaine qui cuit et qui après avoir rempli l’air de doux arôme finit par être remplacée par une odeur ignoble de chair carbonisée. Kimbly n’allait pas tarder à rester dans le coin, si on venait à l’attraper, il serait juger puis condamner à mort pour assassinat de plusieurs innocents. Sans se retourner, il s’enfonça alors dans l’obscurité de la nuit toujours troublé par ces âmes qui le suivaient à la trace. Les événements qu’il venait de vivre l’avait dessaoulé sec et maintenant qu’il avait récupéré tous ses esprits il se décida de se rendre dans un temple. Bien que les démons soient rarement acceptés dans des endroits tels que des temples, Kimbly se devait de trouver quelqu’un qui accepterait de se débarrasser de ces esprits. Cela faisait trop longtemps qu’ils étaient avec lui et si cela continuait ainsi, il allait finir par sombrer dans la folie. Il ne connaissait pas encore bien la capitale et le fait qu’il n’y avait plus de lumière n’arrangeait rien à la chose. Il marcha tout d’abord à travers les ruelles sans but précis et au bout de deux heures, il finit par trouver un vieux temple. Ce n’était pas le temple principal de la ville mais au point où il en était, il était prés à aller n’importe tant qu’il n’y avait plus ses âmes qui le poursuivaient. Il poussa les lourds portes faîtes d’un bois inconnu et il pénétra dans la cours qui était alors endormie. Il referma la porte derrière lui et se retrouva seul. Dans chaque extrémité du petit jardin, des flambeaux faits à partir de bois de bambous éclairaient d’une faible lueur les alentours. Il s’avança lentement vers l’entrée du bâtiment endormi. Il passa à côté d’un petit étang au fond duquel dormaient des poissons de différentes espèces. Sur la rive du petit point d’eau, une grenouille croassait. Lorsqu’il arriva en bas des escaliers qui donnaient sur l’entrée du temple, il s’arrêta pour regarder autour de lui. Il était bel et bien seul, il n’y avait aucun esprit aux alentours. Ici, il pourrait peut être trouvé un petit moment de paix. Mais lorsqu’il se retourna pour regarder en haut des marches il vit dans la pénombre de la nuit une silhouette féminine.

La silhouette qui resta figer pendant un instant se mit alors à s’avancer lentement vers les escaliers. Elle les descendit avec grâce et elle arriva juste en face de Kimbly qui lui restait immobile, émerveillé par cette femme. Alors que la lune restait derrière les nuages, un seul et unique rayon de celle-ci traversa le voile et vint éclairer les deux personnes. Il put alors voir le visage de cette étrange femme. Un visage unique, des traits fins, une bouche aux lèvres délicieuses, un nez pincé juste comme il le fallait et de magnifiques yeux gris qui reflétaient la lumière de l’astre nocturne. Cette déesse était vêtue d’une longue robe noire sur laquelle était dessiné un dragon d’argent. Kimbly quant à lui ne bougeait plus, tétanisé par la beauté irréelle de cette chimère. Ses longs cheveux d’un noir profond lui tombait jusqu’à bas du dos et recouvré sa nuque dénudée. Dans son cou était posé un collier fait de jade sculpté avec une grande précision. Ses mains fines dépassaient légèrement des longues manches de sa tunique. Il était face à une beauté fatale, une femme au physique sans égal. Lui, dans ses habits habituels se sentait ridicule. Cette reine et ce pauvre paysan qui s’était réfugié dans son palais en pleine nuit pour fuir je ne sais quoi. Sans dire un mot, elle se rapprocha de lui et posa sa douce main sur la sienne et la saisit. Elle en fit de même avec l’autre main et elle plaqua les deux mains de Kimbly contre son cœur. Il se laissa faire, il était paralysé. Lorsque cette femme avait pris ses mains, son cœur s’était mis à battre à toute allure. Il avait l’impression que cet organe qui le faisait vivre allait sortir de son torse tellement il battait fort sur la paroi. Sous ses mains, il pouvait sentir le pouls de cette beauté. Son cœur battait lentement mais chaque battement était rempli d’une force qui s’écoulait dans le corps de l’homme. Cette énergie mystique coulait dans le sang de Kimbly et l’envahissait. Il ne faisait plus qu’un avec elle. Elle rapprochait sa bouche de son visage et murmura à son oreille.



- Ne t’inquiète pas, moi, je suis vivante et je ne veux pas autant de mal que ces esprits dehors… Et en plus, je veux bien t’aider à t’en débarrasser. J’en ai les moyens…
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Zolf J.Kimbly
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MessageSujet: Re: Même les démons pleurent...   Même les démons pleurent... Empty2008-12-21, 15:53

Elle était un ange qui tendait sa main pure à un démon qui essayait de s’échapper des enfers. Une âme damnée qui cherchait une existence autre que la souffrance, un démon qui s’était perdu et qui n’avait plus de foyer. Cette femme magnifique qui acceptait de venir en aide à cet assassin qui avait répandu la douleur et la haine derrière lui comme de la peste. Derrière lui il ne régnait que désolation et chaque être vivant qui avait croisé son chemin avait alors partagé sa douleur éternelle en étant envoyé en enfer. Lui qui a toujours était montré du doigt en tant que monstre à la cruauté sans égale, était lavé de tous ses péchés lorsqu’il était en la compagnie de cette femme. Elle était une valkyrie qui en déployant ses ailes chassait les ombres qui rongeaient la vie de ce pauvre homme. De sa douche main, elle était prête à balayer son passé et ses erreurs pour en faire un humain au cœur propre et de nouveau pur. Kimbly qui pensait être à jamais banni du monde des humains se retrouvait face à un juge qui était prêt à effacer toutes ses erreurs sans aucune compensation. Mais il trouvait bien étrange que cette femme qui ne l’avait jamais rencontrée acceptait de l’aider alors qu’elle en connaissait long sur son passé qui n’était pas des plus pieu. Un homme qui était comparé à un démon expulsé des enfers pour venir semer le chaos sur notre belle planète, se retrouvait maintenant face à la seule personne qui jamais n’avait osé lui parler comme quelqu’un parle à quelqu’un d’autre lorsqu’elle était en connaissance de ses méfaits. Intrigué, il voulut lui poser d’indénombrables questions mais un seul geste suffit pour que ses doutes soient à jamais effacés. Son doigt collé délicatement contre les lèvres du ninja, elle se rapprochait de plus en plus. Elle retira son bras pour l’enlacer d’avantage. Quand à Kimbly, il ne pouvait plus rien faire, il était totalement sous le contrôle de cette chimère. En plus qu’elle l’attirait terriblement, cette femme était prête à lui proposer son aide. Il ne pouvait qu’accepter bien que le danger pouvait être présent mais l’occasion était vraiment trop belle. Elle s’éloigna d’un mètre puis le saisit le bras pour l’attirer dans le temple. Elle ouvrit les portes avec sa main inoccupée et une fois entrés dans l’unique pièce qui composait les lieux, elle se retourna et dit.


Je m'appelle Luna...


[justify]La beauté de ce prénom retentissait dans les oreilles de l’homme comme les murmures d’une nymphe. Une femme de cette magnificence méritée bien un prénom qui devait faire le poids. Nombreux furent les rêves qui traversèrent son esprit lorsque les mots de Luna traversa l’esprit du pauvre ébahi. Mais il reprit rapidement ses esprits lorsqu’il entendit un petit rire étouffé de celle qui l’avait charmée. Elle avait surement remarqué l’absence du pauvre garçon qui était ébloui par sa personne. Elle le regarda avec une certaine complicité dans les yeux et d’un geste large du bras elle le présenta la salle. Au fond de celle-ci il y avait la statue en marbre d’une femme qui devait surement être une déesse. Juste face à la femme de marbre, il y avait un petit autel sur lequel étaient posés quelques petits pots dans lesquelles une étrange poudre bleuâtre faisait de la fumée. Les pots étaient répartis autour d’un rouleur fermé qui lui était posé sur une petite nappe de velours. La statue et l’autel devaient être les objets principaux de la pièce qui était décoré par quelques peintures antiques. Luna tira de nouveau sur le bras de Kimbly qui n’eut pas d’autres choix que de se laisser faire. Ils s’installèrent tous les deux prêt de l’autel. Une douce odeur de prune flottait dans les airs et envoutait Kimbly qui était presque dans un état second. Il ne comprenait pas très bien ce qui lui arrivait mais il avait l’impression d’être drogué. Sa vue commençait à défaillir et tout autour de lui devenait flou. Luna se mit à parler mais les paroles qu’elle dit ne furent que de simples bourdonnements dans les oreilles de la victime. Il commençait à se fatiguer, son corps était devenu beaucoup trop lourd et il commençait à avoir sommeil. Il s’écroula en arrière les yeux toujours ouverts et vit avec imprécision le visage de cette femme qui lui souriait. Il essaya de lever le bras pour toucher son visage mais sa main n’était désormais qu’un simple poids mort. Malgré tous les efforts qu’il déploya, elle ne cilla pas et resta inerte. Il n’eut pas d’autres choix que de se laisser emporter par ce sommeil. Il ferma les paupières et s’endormit.

Il se réveilla dans un sursaut de terreur. Il était seul dans la pièce qui était désormais totalement vide. Il n’y avait plus de statue, plus d’autel, plus de femme, plus rien… Il se leva avec peine car ses jambes étaient encore faibles mais il réussit à se tenir droit après quelques petites chutes. La drogue n’avait pas encore disparu de son corps et il en ressentait encore les effets. Bien que sa vue s’était réajusté, sa tête tournait encore un peu et les images étaient partiellement déformées. Il fit le tour de la pièce avec un peu de mal mais il réussit tout de même à retrouver la porte d’entrée. Il retomba de nouveau mais cette fois la porte ralentit sa chute. Son poids l’avait ouverte et il se trouvait désormais juste en haut des escaliers. Le visage plaqué contre le sol et les cheveux dans la bouche, il respirait avec peine car l’air était encombré d’une espèce de poussière. Il se redressa en regardant toujours le sol et lorsqu’il leva les yeux, il assista à l’un des plus affreux spectacles de sa vie. La grande ville qui était encore endormi il n’y avait pas si longtemps était désormais un univers où le chaos régnait. Les maisons brûlaient et dans le ciel rouge des cendres flottaient. Ce ne pouvait être pas une guerre, c’était autre chose. Il avait participé à des attaques de grandes villes mais jamais il n’avait vu un tel désastre. Il avait plutôt l’impression d’être en enfer… Une sensation de malaise traversa son corps lorsque cette idée lui vint à la tête. Il pensa tout d’abord que cette tigresse aux allures sensuelles l’avait tué pendant son sommeil mais le fait de se retrouver en enfer était pour lui une idée qui ne pouvait être abordée. Il n’était pas prés à mourir et il ne se voyait surtout pas en enfer. Pourquoi ? Parce qu’il n’y croyait pas. Ces histoires de paradis ou d’enfer n’étaient pour lui qu’un ramassis de conneries qui n’étaient bon que pour faire peur les enfants ou pour redonner espoirs aux vieux qui étaient proches de la mort. Il avait toujours pensé que la mort était le néant mais il se retrouvait maintenant en enfer et c’était pour lui une preuve de son erreur. Et pour lui, avoir tort était une chose impossible. Le peu de personnes qui avaient prouvé qu’il avait eu tort ne faisaient plus parti de ce monde et ce n’était pas aujourd’hui qu’il allait se laisser faire avoir. Il ne pouvait être en enfer, c’était impossible…

De toute façon, il ne pouvait pas rester ici. Cet endroit n’était pas très commode et il ne se voyait passer le reste de son existence dans un tel bordel. Après avoir traversé la petite cours et être sorti du temple, il se retrouva dans la ruelle. Il regarda à droite puis à gauche et ne vit rien. Il s’élança alors vers la gauche. Il marcha pendant un petit moment avant de se retrouver à un endroit qui lui était bien familier. L’homme perdu était juste devant le bar qui, plutôt, avait été détruis par lui-même. Kimbly s’avança avec hésitation vers les ruines qui fumaient encore, traversa ce qui restait de la porte d’entrée et pénétra dans le bar qui n’avait plus de toit. Les murs tenaient encore debout mais il y avait traces de brûlures et de sang sur ceux-ci. Mais sur le sol il n’y avait plus de corps, ils avaient tous disparu… Il marcha vers le comptoir sur lequel reposait encore le verre dans lequel il avait bu. Le récipient noirci par les cendres contenait encore un peu d’alcool. L’alcool fut rapidement ingurgité par celui à qui il avait tenu compagnie avant la destruction du bar. L’homme savoura encore une fois le goût de cette délicieuse mixture puis sortit du bar après avoir jeté le verre dans les décombres. Une fois à l’extérieur il leva les yeux vers le ciel et contempla avec peine ce ciel rouge comme imbibé de sang frais. Au loin, un tourbillon géant par lequel une lumière rouge sortait aspirait les nuages. Une vision plutôt troublante mais plus rien ne semblait impressionné le nouvel arrivant. Celui-ci continua alors sa petite virée jusqu’à déboucher sur une place au centre de laquelle se trouvait une petite fontaine asséchée. Il s’assit sur le bord de pierre de l’ancienne fontaine et tout en fermant les yeux poussa un profond soupir. Il repensait à tout ce qu’il avait fais dans sa vie et se rappela de toutes les victimes qu’il avait tué. Un nombre incalculable de personnes qui avaient perdu la vie pour aucune raison et qui du plus profond de leurs tombes méprisaient leur assassin. Peut être était il vraiment en enfer ?

Dans quelle galère je me suis embarqué...
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Zolf J.Kimbly
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MessageSujet: Re: Même les démons pleurent...   Même les démons pleurent... Empty2008-12-23, 17:18

Au dessus, dans les nuages rouges, le tonnerre grondait. Le temps se dégradait et le pauvre homme égaré ne savait plus où il pouvait aller. L’enfer, un endroit qui depuis longtemps n’avait été pour lui qu’un gros mensonge, était maintenant son foyer. Il commença à tout remettre en cause, il ne savait plus quoi faire de sa vie, où allait. La pluie se mit à tomber. Il sentit la chaleur de l’eau qui dégoulinait sur son visage, une eau bien mystérieuse. Sans bouger, il mit sa main sous la pluie et la ramena prés de son nez pour sentir ce liquide qui tombait du ciel. Ce n’était pas de l’eau mais plutôt du sang, cette odeur de fer, ce ne l’étonnait pas… Après tout, dans ce monde il fallait s’attendre à toutes les horreurs possibles, il était en enfer… Il resta pendant un bon moment sur le bord de cette fontaine réfléchissant sur ce qu’il avait bien pu lui arriver. Qu’avait-il fait de sa vie et pourquoi était-il devenu ainsi ? Pendant longtemps, il avait rejeté la faute sur ses parents qui l’avaient abandonné mais au plus profond de son âme il savait que leur action n’était injustifiée. Peu de temps après son expédition sur le champ de bataille, ils avaient été tués. S’il était resté avec eux, il aurait surement péri. Avec son talent, il avait eu plus de chance de survivre que chez lui. Ses parents savaient bien qu’il serait devenu un monstre, mais avait surement dû penser qu’il était mieux en monstre sanguinaire qu’en cadavre. Kimbly repensa alors à la dernière fois où il avait vu ses parents, quand sa mère lui avait tendu les bras pour lui dire adieu, il l’avait repoussé et s’en était allé sans se retourner. Pendant longtemps, il avait souffert mais il s’était efforcé de penser que c’était la meilleure chose qu’il avait faîte. Quel monstre avait il été pour avoir repoussé sa mère dans un tel instant ? Il ne savait plus quoi penser. Et, sous cette pluie de sang, il pleura pour la première fois depuis bien longtemps. Ses larmes se mélangeaient au sang et au bruit du tonnerre qui éclatait vint s’ajouter un hurlement rempli de désespoir. Son châtiment en enfer ne faisait que commencer…

Cela faisait peut être deux jours qu’il était arrivé et il ne savait toujours pas quoi faire. Pendant ces deux journées, il avait erré dans la ville sans savoir ce qu’il voulait réellement. Il n’avait ni faim, ni soif. De toute façon tous les aliments étaient avariés et l’eau n’était plus que du sang. Il s’était questionné sur l’origine de son arrivée et n’arrêtait pas de penser à cette Luna. Elle, qui avait voulu l’aidé, l’avait peut être tué dans son sommeil. Mais, il ne se rappelait pas d’un tel souvenir. Sa mort aurait dû quand même le marquait. Et puis, c’était quand même étrange qu’il était bien le seul ici. Il était en enfer mais il ne voyait plus ces âmes. Pourtant c’était le meilleur endroit pour se faire harceler par ses victimes. Mais non… Rien… Personne… Pendant toute une après midi, il resta à réfléchir avec plus d’intérêt sur la chose. Peut être, qu’il n’était pas mort. Mais dans ce cas, que lui était il arrivé ? L’avait-on transporté dans un autre monde ? Non, c’était impossible. Etait-il victime d’un canular ? Non, c’était trop gros. Il ne restait plus que l’option de l’ensorcellement… Il essaya de nombreuses fois de sortir de cette grande illusion mais chaque essaie se traduit par un échec. Bien que terrifié par cette idée, il ne lui restait plus qu’une chose à faire. S’il était bien victime d’un envoutement, seul un choc assez brutal pourrait briser le sort. Et le seul choc assez violent qui le permettrait de se réveiller était qu’il se donnait la mort. Mais ce procédé était à double tranchant, peut être que son idée n’était qu’un délire et que il pourrait cette fois ci vraiment mourir. Mais le risque était à prendre et le soir même, il se jeta d’une des plus grandes tours de la ville. La chute fut longue mais le choc ne fut jamais ressenti. Il ne s’arrêta pas de tomber et le sol qui était pourtant face à lui ne semblait jamais se rapproché. Et au bout d’une longue période d’attente, il vit enfin le sol se rapprochait. Mais avant de toucher le sol, il fut comme envoyé dans un autre monde et cette fois ci, il se réveilla de nouveau dans le temple qui était comme il l’avait connu.


C'était quoi ce rêve ?!


Il se réveilla alors sur le sol juste à côté du petit autel. Le corps en sueur et la respiration rapide, il s’était réveillé de son étrange rêve. A quelques mètres de lui se trouvait Luna qui se tenait immobile les yeux fermées. Kimbly se releva et se rapprocha d’elle pour la questionner sur son étrange rêve mais avant qu’il ne puisse faire quoique ce soit, la prêtresse sortit de sa robe un katana qu’elle pointa dans la direction de l’homme. Elle ne dit rien et montra un papier sur lequel était imprimée une photo de Kimbly sous laquelle un prix était écris. C’était une autre de ses chasseuses de primes qui ne s’intéressait qu’au prix de sa tête. Lui qui pour une fois pensait avoir trouvé une personne qui pouvait réellement l’aider se retrouver une fois de plus face au véritable aspect de sa vie. Jamais il ne pourrait trouver quelqu’un en qui il pourrait croire, jamais il ne trouverait cette personne avec qui on peut tout partager, son destin était lié à la solitude… Mais alors qu’il allait faire tout exploser ainsi que cette femme, elle lâcha le sabre qui tomba sur le sol. Ses grands yeux s’ouvrirent et des larmes se mirent à couler. Il n’y comprenait plus rien, elle l’avait tout d’abord ensorcelé, puis menaçait et elle maintenant elle pleurait… Bien que le cœur remplit de rage, il ne put s’empêcher de prendre cette douce créature dans ses bras pour la serrer avec tellement de force qu’elle ne pourrait jamais s’en aller. Elle pleurait et ses chaudes larmes s’imprégnaient ses vêtements. Kimbly, qui sentait les larmes sur sa peau, fut pris de pitié par ce qui se déroulait sous ses yeux. Cette femme qui semblait perdue et qui était venu ici pour le tuer pleurait maintenant dans ses bras. Après un instant de silence, Luna s’éloigna un peu de celui qui l’avait tenu dans ses bras et tout en continuant de pleurer, elle lui dit.


Je ne te cache pas que mon but premier était de te tuer mais… je n’y arrive pas… En début je t’ai suivi et… je me suis même amusé à créer ces ombres… Mais plus le temps passa, et plus mon opinion sur toi changea. Je ne sais pas pourquoi, mais je me suis attaché à toi... Pourtant tu es la pire des ordures, mais... Zolf J.Kimbly, je crois que je vous aime…


Il ne répondit pas, il resta dans le silence laissant Luna souffrir. A partir de ce moment, il ne comprit plus rien à la situation. Luna, se saisit de sa lame et l’enfonça dans l’épaule de Kimbly qui lui ne bougea pas. D’habitude, il aurait facilement évité le coup mais cette fois il ne le vit même pas arriver. Les mots de cette femme l’avaient bouleversé. Elle l’aimait, mais elle voulait le tuer. Elle sortit la lame de la chair qui saignait et la replanta de nouveau dans l’autre épaule. Il ne sentait pas la douleur, physiquement il n’avait pas mal… Luna se recula le katana ensanglanté à la main et ordonna à Kimbly de réagir. Elle lui dit qu’elle ne voulait pas qu’elle le tue de cette façon, elle n’était pas une assassin, elle n’était pas assez lâche pour cela. Mais Kimbly ne répondit pas, il resta inerte. Toutes les femmes qui dans le passé l’avaient proposé d’entretenir des relations ne faisaient cela que pour le plaisir de la chair et en ignorant sa véritable identité. Mais elle, cela se voyait qu’on son amour ne pouvait être que véritable mais elle s’obstinait à vouloir le tuer. Bien que tout fût confus autour de lui et qu’il n’avait pas saisi grand-chose à cette histoire, il se mit à pleurer. De minces filets de larmes coulèrent le long de ses joues. La femme qui était en train de le crier dessus s'arrêta et le fixa. Elle posa sa main sur son cœur et continua de pleurer. Cette fois ci, elle tint fermement le sabre dans sa main et le pointa une nouvelle fois dans la direction de Kimbly.


Tu dois t'arrêter de pleurer, tu ne peux pas rester comme ça ! C'est vrai que je t'aime, mais je préfère te voir disparaître de la surface de la terre que plutôt vivre mon amour comme je le souhaite ! Kimbly, tu es un monstre qui ne mérite pas de vivre ! Je ne fais pas ça pour l'argent mais par respect pour les valeurs humaines ! Les personnes de ton genre ne peuvent pas vivre ! Même si j'en souffrirai je dois te tuer ! Mais au moins, bats toi ! Et tues moi si tu en est capable !

Tu as raison...


Fin du Rp ! [ Selon mon personnage, je vous laisse deviner la fin ! ]
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Même les démons pleurent... _
MessageSujet: Re: Même les démons pleurent...   Même les démons pleurent... Empty2010-09-03, 19:45

Citation :


°¤ Critères d'Evaluation ¤°

Arrow style, orthographe, soin
Arrow type de RP ( solo, quête privée )
Arrow enchaînement des RPs
Arrow vue d'ensemble

°¤ Evaluation ¤°

Superbe, tu t'es fait plaisir ainsi qu'à tes lecteurs Rolling Eyes / Un RP fluide, qui se lit très facilement et gourmand de quiétude. Tu t'es beaucoup amélioré au niveau du style, peu de fautes d'orthographe, une écriture soignée. Ton RP est progressif et permet d'en savoir un peu plus sur ton personnage. Je manque de mots, mais retiens qu'il faut que tu poursuis dans ce sens ^^

Arrow 8 Points Wink
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MessageSujet: Re: Même les démons pleurent...   Même les démons pleurent... Empty

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