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 Des sousous dans la popoche ? [Validé]

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Zabuza Momochi
Juunin Spécial de Kiri/Epeiste légendaire de la Brume
Zabuza Momochi

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MessageSujet: Des sousous dans la popoche ? [Validé]   Des sousous dans la popoche ? [Validé] Empty2009-06-16, 17:08

Un long chemin à parcourir


Zabuza Momochi marchait tel un zombi le long de la baie de Kaguta. Le démon de Kiri rentrait d’une mission de routine durant laquelle il avait du assassiner un armateur peu enclin à payer les lourdes taxes dont il devait s’acquitter pour faire séjourner sa marchandise en ces terres appartenant au pays de l’eau. Zabuza avait du en finir avec lui afin de calmer les autres protestataires. On lui confiait souvent ce genre de travaux peu glorieux pour le village du fait de la discrétion dont notre homme savait faire preuve. Cependant l’épéiste légendaire se foutait éperdument de protéger réputation de Kiri. Il acceptait ce sale boulot car il était bien mieux rémunéré que lors des missions dites « régulières », et cela lui permettait de mettre un joli pécule de côté en attendant l’instant propice pour le dépenser… Notre ninja d’élite n’avait pourtant rien d’une personne avide de primes. Non, il l’était plutôt de pouvoir et considérait les ryos comme un moyen de parvenir à ses fins. Après tout, ne disait-on pas que l’argent était le nerf de la guerre ? La guerre … Voilà justement ce à quoi Zabuza voulait aboutir à terme afin d’essayer de prendre une seconde fois la tête de sa contrée natale par la force. Plusieurs traîtres au village de la brume avaient les mêmes idéaux que lui. C’était d’ailleurs ensemble qu’ils réunissaient le gain de leurs missions, ou plus généralement de leurs opérations financières, afin de lever une armée de mercenaires au moment opportun. Et malheur à quiconque essaierait de doubler l’ogre du brouillard dans cette entreprise… Il se montrait sans pitié à l’encontre de ceux qui tentaient en douce de piquer dans les caisses…

La lune brillait. Une lune pleine et ronde comme on en voit une fois par mois. Zabuza aimait ce paysage. Il se sentait invincible camouflé dans l’obscurité de la nuit. Ses sandales glissaient lentement sur le sable régulièrement humidifié par la houle qui s’évertuait sans relâche à effacer ses traces de pas. La mer était d’huile en ce soir d’automne. Elle faisait office d’immense miroir, légèrement ondulé par une douce brise, qui reflétait presque à la perfection la lumière des astres. Au-delà du désert plat, sur lequel se mouvait le détenteur de Kubikiri houcho, se dressait d’immenses dunes, si bien que l’on pouvait se croire au premier abord non pas sur les côtes du pays de l’eau mais en plein cœur de celui du vent. Seule la température, plutôt fraiche pour la saison, permettait d’affirmer avec certitude que le sol où se trouvait Zabuza n’avait jamais connu les rayons ardents du soleil de Suna. L’ogre du brouillard devrait être sur ses gardes, à l’affût du moindre bruit suspect annonçant l’arrivée de représailles de la part de la famille de celui qui fut encore sa cible prioritaire il y avait à peine une heure. Cependant il n’en était rien. Notre homme avançait tranquillement, l’air perdu, en ne prenant aucune précaution. Il évoluait à découvert et, de plus, n’avait même pas pris la peine d’invoquer son sabre légendaire toujours scellé dans un parchemin d’invocation situé dans sa sacoche. L’épéiste n’avait d’ailleurs pas vu l’utilité de dégainer son arme favorite pour exécuter son dernier contrat. Il n’avait que faire des faibles. C’était par pure fierté qu’il avait assassiné l’armateur et ses deux gardes du corps avec un seul kunai et que, maintenant, il se plaisait à narguer ses poursuivants potentiels au travers de son imprudence volontaire.

Après tout, qui pouvait encore rivaliser avec le grand Zabuza Momochi ? Une poignée de shinobis dont il connaissait déjà le nom et les caractéristiques par cœur grâce à ses fiches d’assassin ? Ridicule… La majorité de ces guerriers de l’ombre étaient bien pires que lui. Ils avaient échangé leur raison contre de la puissance, et n’étaient à ce jour plus que folie destructrice. Des personnages comme eux ne pouvaient que semer la mort ainsi que la désolation. Ils resteraient toute leurs vies des monstres. Zabuza était différent. En effet, il était toujours intégré à l’une des plus puissantes organisations militaires de ce monde : Le village de Kiri. Son prestige était immense. Bien qu’il fût craint par beaucoup, cette crainte ne générait pas de la violence à son égard contrairement à un vulgaire criminel. Non, elle inspirait le respect à tous ceux qui croisaient sa route. Et c’était grâce à ce respect qu’il savait qu’il finirait par régner sur Kiri. L’ogre du brouillard était persuadé du bienfondé de sa soif de conquête. Le village de la brume lui avait volé sa vie en l’entrainant contre son gré à devenir un assassin alors qu’il n’était encore qu’un enfant. Il se promit que plus jamais il ne se laisserait dominer par sa patrie. Au contraire, c’était lui qui allait dominer cette dernière en compensation de toute la souffrance qu’il avait enduré.


Dernière édition par Zabuza Momochi le 2009-08-02, 22:08, édité 4 fois
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Tashibana Kahera
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MessageSujet: Re: Des sousous dans la popoche ? [Validé]   Des sousous dans la popoche ? [Validé] Empty2009-06-17, 12:43

"Repars pour le Village du Sable. Ta famille y vit, ton Clan et tes origines s’y trouvent. Je n’attends pas de toi à ce que tu trahisses ceux de ton Sang et que tu serves d’objet nouveau pour ce Village."

Les paroles de son Mizukage résonnant encore dans l'esprit de la jeune femme, ses pas la menaient en direction de la Baie de Katuga. Retourner à Suna... Rejoindre ce pays qu'elle avait certes appris à aimer également, mais qui n'était pas le sien. Ce sang qui la liait au clan Kamikaze, Kahera s'en moquait. Si se vider de ce dernier et le remplacer par un autre lui était possible, et que ce simple fait pouvait changer sa situation, elle l'aurait fait. Mais voilà, c'était inutile, et impossible d'ailleurs. Son clan, ses origines... les origines de Kahera, elle-même les ignorait dans toute leur ampleur. D'après les renseignements que l'espionne était parvenue à glaner de-ci, de-là, son sang mélangerait celui de deux clans, ce qui n'arrangeait pas son cas, d'autant plus que le second clan n'appartenait ni à Suna, ni à Kiri. Alors quoi, devait-elle donc se couper en deux? En trois? Entre Suna, qui revendiquait le sang des Kamikaze coulant dans ses veines, cet autre clan d'elle ne savait où, d'où venait sa mère et de qui elle tenait le Mienaï, et Kiri, ce pays qui l'avait élevée, vue grandir, fait d'elle ce qu'elle était devenue aujourd'hui, Kahera ne savait plus que faire.

Rentrer à Suna. Voilà quelle réponse avait donné le Mizukage à son dilemme. C'était bien la solution la plus simple, la moins risquée, la plus logique... Et pourtant, cette décision qu'elle lui avait demandé de prendre pour elle, et qu'il avait prise, la blessait profondément. Elle obéirait. Elle rentrerait à Suna, dès qu'elle le pourrait. Mais l'idée de quitter définitivement Kiri no kuni lui déchirait le cœur. Sa famille, celle qui l'avait élevée et aimée les seize premières années de sa vie, ses amis, son histoire, son nindo lui-même, tout cela demeurait à Kiri.

"Servir d'objet nouveau pour ce village"; qu'avait donc bien pu vouloir dire Arane par ces mots? Pensait-il que le fait de vivre pour Kiri tout en demeurant à Suna, comme il aurait du le lui demander s'il avait accepté le voeu qu'elle avait fait deux ans plus tôt, la blesserait davantage encore que de simplement retourner à Suna pour y mener sa vie en tant que sunienne elle-même? En toute logique, s'il avait eu moins de scrupules à se servir d'autrui, à se servir de ses hommes, en somme, de ceux qui lui avaient voué leur vie dans le but de combattre avec lui pour Kiri, Arane aurait du choisir cette option. Il aurait du lui ordonner de rester à Suna, mais en tant qu'espionne de Kiri. Pourtant, il ne l'avait pas fait, et ses paroles trahissaient clairement sa non intention de se servir des talents de la jeune femme en faveur de son village, quand bien même était-ce pourtant le choix de la dite jeune femme. Ce vœu qu'elle avait fait de lui vouer sa vie afin d'accomplir leur nindo, afin de relever Kiri, Kahera ne l'avait pas oublié. A jamais, elle tiendrait sa promesse, et s'il venait à faire appel à elle dans ce but, Arane devait savoir qu'elle répondrait favorablement et se donnerait sans hésiter corps et âme pour Kiri no kuni.

*Je ne veux pas quitter Kiri... j'aimerais tellement pouvoir rester ici... Ou au moins, y revenir... Je...*

Elle était seule, à présent, et pouvait enfin permettre aux larmes qui lui gonflaient les yeux de s'écouler le long de ses joues. Arane était loin, se demandant sans doute par quel miracle lui était revenu une forme pareille. C'était bien là le seul cadeau qu'elle avait pu lui faire, dans son état et dans les circonstances actuelles. C'était peu pour lui, beaucoup pour elle, mais quitte à risquer sa vie pour le bien-être de celui qui se battait pour Kiri, elle n'hésiterait pas. C'était la moindre des choses qu'elle pouvait faire pour lui, après lui avoir causé de nouveaux soucis alors qu'il ne portait déjà que trop de poids sur ses frêles épaules d'homme.

"Vis ta vie au jour le jour, et n’en cherches pas davantage: je n’enverrais pas les Oï-Nins sur toi... Je pense que c’est tout..."

Elle ne serait pas nukenin pour Kiri, malgré cette presque désertion, si involontaire fut-elle. Kahera vivrait à Suna, tout simplement, comme elle avait vécu à kiri, sans doute. Mais était-ce réellement si simple? La jeune femme en doutait. Dans la pratique, oui; elle se trouverait un boulot, ou accomplirait des missions si les dirigeants de Suna lui accordaient enfin un peu de confiance. Elle mènerait une vie dite normale, et ne serait pas tout à fait seule, après tout. Il y avait Legaia, et puis, ce cousin qui bien que souvent trop occupé, lui consacrait encore un peu de temps, quelquefois. Mais ce n'était pas Kiri. Elle ne reverrait sans doute jamais ses chers et tendres parents, les Tashibana, ni les Hebimyasashii, qu'elle adorait, ses jeunes élèves plein d'avenir, ni tant d'autres...

Au moins reverrait-elle Kenji, cependant, car elle savait pertinemment que dans son état, jamais elle ne pourrait rallier Suna. Il lui fallait du repos, reprendre des forces avant d'entreprendre le voyage de retour. Des forces... Du chakkra, il lui en restait un bon paquet, mais des forces physiques, aucune, presque. Jamais Kahera n'avait usé autant de son énergie vitale, depuis qu'elle avait créé cette terrible technique de guérison. Jamais elle ne s'était sentie aussi faible, fragile, avec cette curieuse impression qu'au moindre coup de vent, elle s'envolerait, que la moindre petite vague l'emporterait dans les profondeurs d'un sombre océan. C'était curieux, et inquiétant, comme impression.

*Allez, courage! Plus vite j'arriverai chez Ryûzoji-sempaï, mieux ce sera... En espérant qu'il soit là, et qu'il habite toujours au même endroit...*

En même temps, Kahera lui souhaitait d'avoir trouvé domicile plus noble, lui qui méritait tellement mieux qu'une petite cabane de bois perdue sur une plage isolée du reste du village peuplant la Baie de Katuga. Kiyoshi Tashibana, le père adoptif de la jeune femme, avait à l'époque amélioré de son mieux l'humble demeure de l'ami de sa fille, étant bûcheron et menuisier charpentier de métier, mais cela n'en restait pas moins une très petite habitation, et Kahera trouvait que Kenji méritait bien mieux. Ne fut-ce que pour vivre moins isolé, d'ailleurs. Combien de fois les Tashibana ne l'avaient-ils pas invité à venir s'installer avec eux, dans cette maison familiale qu'ils partageaient alors...

Apercevant au loin la silhouette de ce qui semblait être la petite maison de bois de son ami d'enfance, Kahera pressa le pas. Du moins tenta-elle d'avancer plus vite, mais si son Mienaï lui permettait d'avancer plus rapidement en temps normal, dans le cas présent, ses jambes ne la soutenaient plus. Trébuchant sur une vieille souche de bois pourri traînant dans le sable gris et humide, Kahera s'étala lourdement sur la plage, n'ayant pas vu l'obstacle dans l'obscurité ambiante de la nuit tombée. Et comme si cela ne suffisait pas, quelqu'un approchait. Et Kahera ne parvenait pas à se relever, peinant pour se mettre ne fut-ce qu'en position assise. Usant alors du chakkra qui lui ne lui faisait pas tant défaut que cette énergie vitale par trop distribuée ces jours-ci, la jeune femme décida de ne prendre aucun risque. Qu'importait la personne qu'elle allait croiser, il ne fallait pas qu'on la reconnaisse. Elle ne restait à Kiri que pour reprendre des forces, et rentrerait ensuite à Suna aussitôt que possible, comme le lui avait ordonné son Mizukage. Prenant les traits d'une tout autre jeune femme à l'aide d'un henge, Kahera pria intérieurement pour que l'individu qui s'approchait de son emplacement ne représente aucune menace...

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Zabuza Momochi
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MessageSujet: Re: Des sousous dans la popoche ? [Validé]   Des sousous dans la popoche ? [Validé] Empty2009-06-17, 15:56

Un assassin n'est pas un diplomate

La longue marche du démon de Kiri se poursuivait. Irrémédiablement, il se sentait attiré par le berceau de brume qui l’avait vu naître il y avait de cela 29 ans. Pour l’instant, notre homme n’avait pas d’autres alternatives que de retourner en ce lieu pour repartir ensuite vers une autre mission. Il se devait de ramper et d’obéir aux ordres sans discuter. Même si il ne supportait pas ça, on lui avait appris le sens de la hiérarchie très tôt et d’une manière bien douloureuse… Trop douloureuse pour l’enfant qu’il était alors tout cas. Des larmes coulaient le long du masque de bandelettes de Zabuza. Pas des larmes de tristesse bien sûr. Non, les démons ne pleuraient pas. Il s’agissait là tout simplement d’un phénomène atmosphérique dont les traces résiduelles marquaient sa peau et ses vêtements, et que le commun des mortels appelait « goutte de pluie ». En effet, une tempête s’était déchainée une bonne partie de la soirée. En conséquence l’épéiste légendaire s’était retrouvé généreusement arrosé lors de sa séance de « sport en plein air ». Néanmoins il avait beau être trempé, cela lui était totalement indifférent car ses gants de ninja et son épais plastron d’épéiste légendaire recouvert d’une longue cape noire le préservaient toujours des méfaits de l’hypothermie. De tout façon, Zabuza était tellement froid de l’intérieur que plus rien ne parvenait à l’atteindre depuis des années.

Toutefois tous n’avaient pas cette chance visiblement. Un grondement sourd venait de retentir, exactement comme celui que fait un corps s’écrasant sur de la terre meuble ou du sable humide. L’ogre du brouillard continua son chemin l’air de rien. Il préférait ne pas se mêler de ce qui ne le regardait pas afin d’éviter de tomber dans le piège d’éventuels poursuivants. La nuit était claire mais pourtant ses yeux d’aigle ne parvenaient à distinguer aucune silhouette avachie sur le sol. Il avançait toujours mais avec moins de désinvolture que tout à l’heure, jetant en permanence des regards furtifs de droite à gauche sur les immenses étendues de sable afin de s’assurer de ne pas tomber dans un guet-apens. Soudain Zabuza aperçut enfin une masse sombre à plat sur les minéraux grisâtres. Il hésitait à s’approcher. Cependant il se rendit compte qu’un sentiment de curiosité l’envahissait peu à peu. Et puis il ne fallait pas oublier qu’il était le plus fort ! Le démon de Kiri n’avait rien à craindre de personne, et surtout de mercenaires douteux qui attendraient cachés dans l’ombre de venger leur maître. Après avoir marqué une courte pause, le détenteur de Kubikiri Houcho sentit en lui l’orgueil triompher de la prudence. Il finit donc par rejoindre la mystérieuse inconnue évanouie. C’était une jeune femme avec de longs cheveux noirs vêtue d’un Kimono rouge. Zabuza ne voyait pas son visage puisqu’elle était face contre terre comme par hasard… Si c’était une embuscade, elle était vraiment grossière en tout cas. Notre ninja d’élite se tenait néanmoins paré à toute éventualité, son bras droit camouflé dans les profondeurs de sa cape étant prêt à dégainer un kunai de son étui ninja à n’importe quel moment…

C
ependant quelque chose le chiffonnait. Le corps de cette fille était trop parfait. Et, même sans l’avoir retourné, le démon de Kiri aurait mis sa main à couper qu’il devait en être de même pour son visage. Il la mit sur le dos pour en avoir confirmation tout en restant sur ses gardes, déterminé à lui trancher la gorge au moindre mouvement suspect. Il ne s’était pas trompé. Le minois de cette jeune personne tout juste sortie de l’adolescence était ravissant. Notre shinobi en aurait presque rougi s’il n’avait pas un roc à la place du cœur. Cette simple idée d’éprouver de l’affection pour quelqu’un le dégoutait et - surtout - le fit de plus en plus douter de la véracité de l’enveloppe charnelle de cette femme. Notre homme commençait même à supposer qu’il s’agissait de quelqu’un qui avait utilisé une technique de transformation. Cela laissait donc sous-entendre que l’inconnue était formée aux arts ninjas. De plus, au vue de la direction d’où cet individu arrivait, il ne pouvait provenir que de Kiri. Était-ce un espion qui rentrait chez lui ? Un déserteur ? Un appât pour l’embuscade ? Ou encore un allié en mission d’infiltration ? Zabuza ne pouvait répondre à toutes ces interrogations. Il jugea que le mieux était encore de ramener cette jeune femme d’apparence si charmante au village de la brume. Si elle était une alliée, elle serait soignée. Si elle était une ennemie, elle serait jugée avant d’être exécutée. Si elle était un appât, alors l’ogre du brouillard s’en rendrait compte bien assez tôt de toute façon.
Après l’avoir toisé pendant quelques secondes, l’épéiste légendaire constata qu’elle n’était pas inconsciente mais très épuisée, ses paupières étant à moitié closes. L’inconnue n’avait pas l’air menaçante, et c’était justement pour ça qu’il fallait s’en méfier particulièrement en dépit du sale état dans lequel elle était. Zabuza engagea alors bien maladroitement la conversation pour en apprendre d’avantage en se gardant bien d’éveiller de quelconques soupçons.


« Eh gamine, tu m’entends ? Je vais t’amener au… en lieu sûr. Tu as besoin de te reposer visiblement. Ah… Oui… Au fait, c’est quoi ton nom ? »


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Tashibana Kahera
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MessageSujet: Re: Des sousous dans la popoche ? [Validé]   Des sousous dans la popoche ? [Validé] Empty2009-06-17, 16:52

Son nom... Voilà bien un détail auquel l'esprit déjà trop plein de la jeune femme n'avait pas pensé! Trop faible pour tenir assise, Kahera s'était lamentablement étalée dans le sable, encore une fois, avant que la présence sentie juste avant n'apparaisse auprès d'elle. Quel nom pouvait-elle bien lui donner, à cet avatar choisi au pifomètre, là, comme ça? Si cet homme venait de Kiri, et qu'elle donnait un nom qu'il connaissait, cela ne jouerait sans doute pas en sa faveur. Autant donner un nom inventé, en espérant qu'elle s'en rappellerait ensuite. Ou ne pas en donner? Après tout, sa tête lui tournait méchamment, et en plus de ne pas avoir les idées très claires, la demoiselle souffrait surtout d'un cruel manque de force physique. Incapable de se relever, Kahera venait de se faire retourner, puis redresser légèrement, soutenue par cet homme. Cet homme... Ce visage ne lui était pas inconnu, en y pensant et en y regardant de plus près. Qui était-ce, déjà?

*M... Momochi... Zabuza...*

Un personnage plutôt sombre et inquiétant, qui semblait se plier aux lois du village mais rarement de bonne grâce. On le suspectait d'encore comploter contre l'actuel Mizukage, comme il l'avait fait à l'époque contre son prédécesseur, aux dernières nouvelles qu'avait pu enregistrer l'espionne à son sujet. Mais ces informations dataient d'il y a deux ans, alors qu'elle vivait encore à Kiri et travaillait encore pour les oinins et autres shinobis de haut rang et proches du kage. Qu'en était-il aujourd'hui? Dans tous les cas, cet individu n'avait toujours rien d'avenant. Mais au moins, et pour autant que les choses n'aient pas changé depuis ces deux dernières années, Kahera le savait plus ou moins soumis au kage, même s'il ne semblait pas l'apprécier. Momochi faisait donc partie de ses compagnons, des habitants de ce village, du peuple de ce pays, tout comme elle. Enfin... Tout comme elle jusqu'à ce soir. A présent qu'Arane l'avait renvoyée à Suna, et avancé qu'elle appartenait à ce village plutôt qu'à celui de l'eau, Kahera n'était plus sûre de rien...

"Kami... Kamikaze Kahera, monsieur..."

La voix toujours douce et flûtée, mais rauque et fatiguée en même temps, elle tenta de répondre à l'épéiste. Kamikaze, le nom de famille qu'était le sien à Suna, mais qui n'aurait sans doute jamais autant d'importance et de valeur à son cœur que celui que lui avaient donné ces adorables parents adoptifs de Kiri, les Tashibana. Ainsi, elle ne mentait pas vraiment, du moins pas sur son nom de famille. Le prénom, après tout, pouvait être courant, comme tant d'autres. Et pensant que son henge suffirait à tromper l'œil sur son apparence véritable, Kahera s'était dit que même si cet homme connaissait cette dernière ainsi que son prénom, la différence de traits, de couleurs et de nom de famille suffiraient à le tromper sur son identité réelle.

La ramener au...? L'amener en lieu sûr, se faire soigner. Certes, elle en avait bien besoin. Plus précisément, Kahera nécessitait un long repos. Et ce repos, elle espérait le prendre discrètement, sans se faire reconnaître au village à présent qu'elle était obligée de le quitter, chez un ami de confiance. Ryûzoji Kenji, son ami d'enfance, vivant dans cette cabane, là-bas, à quelques centaines de mètres d'elle, sur cette même plage... Si proche, et en même temps, si lointaine! Kahera ne voulait pas attirer d'ennuis à qui que ce fut, et certainement pas à ses proches. Elle ne pouvait donc demander à Momochi de l'aider à joindre son ami. Le laisser l'enmener à l'hôpital ou dans une quelconque infirmerie s'avérait tout aussi problématique. Arane n'avait certainement pas encore eu le temps de donner l'ordre à ses oinins de lâcher l'affaire la concernant. Si on la reconnaissait et qu'elle finissait en prison ou un quelconque autre endroit du genre, qu'allait-elle faire? Seul Arane pourrait alors la tirer de là, et s'il y avait bien une chose qu'elle ne voulait pas non plus faire, c'était en rajouter à son encontre, estimant lui avoir assez causé de soucis pour trop peu d'aide apportée, déjà.

"Je vais... bien. J'ai juste besoin de... de repos. Juste... du repos..."

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MessageSujet: Re: Des sousous dans la popoche ? [Validé]   Des sousous dans la popoche ? [Validé] Empty2009-06-18, 17:30

Vive les sousous !

Zabuza Momochi venait d’aider la dénommée Kahera à se redresser un peu. Elle n’était pas encore debout mais son état semblait moins grave qu’au premier abord. La jeune femme n’avait pas signalé qu’elle était blessée ou malade, ce qui aurait rassuré quiconque en aurait eu quelque chose à foutre. Malheureusement pour cette mystérieuse personne, ce n’était pas le cas du démon de Kiri. Non, la seule chose qui l’intéressait était le prénom que lui avait donné celle-ci : « Kahera ». En obtenant ce nouvel indice couplé au fait que cette fille était très certainement sous l’emprise d’un sort de transformation et donc un ninja, l’épéiste ne put s’empêcher de faire le lien avec Kahera Tashibana. Cette dernière étant une juunin de Kiri qui avait disparu il y a quelques années de cela sans laisser de trace. Le village de la brume offrait d’ailleurs une prime pour quiconque fournirait des renseignements sur cette disparition plus que louche. Zabuza était parfaitement au courant de cette affaire comme d’ailleurs de toutes celles qui touchaient plus ou moins aux désertions et aux crimes du pays de l’eau. En effet, il ne fallait pas oublier que c’étaient des gens comme lui qu’on envoyait en mission afin de traquer puis de punir les fautifs. Notre homme se devait donc d’être au courant de tout avant tout le monde pour bien faire son travail, même si ces derniers temps son propre village osait lui dissimuler certaines informations utiles. C’était probablement encore un coup en douce de ce salopard d’Arane Tashira qui craignait, avec raison, les idéaux putschistes du détenteur de Kubikiri Houcho…

La pluie recommença tout à coup à tomber bien qu’avec moins d’ardeur que tout à l’heure. Zabuza ne craignait plus d’être pris dans une embuscade. L’assaut potentiel tardait trop à venir et deviendrait impossible à mener avec une météo pareille. Néanmoins notre shinobi d’élite se consola de ne pouvoir se défouler un peu en se disant que, s’il avait vu juste et que la jeune femme était bien une traîtresse, le fait de la ramener en vie au bercail lui rapporterait sans doute un joli paquet d’argent qui viendrait grossir sa prime de mission. Quelle aubaine de tomber par hasard sur un sac d’or pareil ! Cependant une chose gênait Zabuza. Si la personne à laquelle il avait à faire était bien une nukenin, pourquoi venait-elle tout droit du village qu’elle avait déserté deux ans auparavant ? Un peu de nostalgie sans doute… Peu importait au fond puisqu'elle y retournerait pour toujours escortée prudemment par son démon. Ce dernier faisait d’ailleurs de son mieux pour dissimuler sa joie ce qui n’était pas trop difficile avec le visage emmitouflé dans un masque de bandelettes. Il sortit alors sa main gauche - qui tenait toujours un kunai acéré - de son étui ninja et monta celle-ci au niveau de son omoplate gauche. D’un geste ample, il tira ensuite de cette même main l’immense cape sombre qui recouvrait ses habits, et en recouvrit Kahera. Pourquoi agir de la sorte ? Était-ce une vague étincelle d’humanité qui brûlait toujours au sein du démon de Kiri, le poussant instinctivement à ne pas laisser mourir de froid une jolie femme qui n’était en fin de compte qu’illusion ? Possible… Néanmoins notre homme se refusa de se l’avouer et vit en cette action un moyen d’entraver un peu les mouvements de cette kunoichi au cas où il lui prendrait soudainement l’envie de lui fausser compagnie. Cependant force était de constater que cela restait peu probable au vu de son état…


« T’as pas l’air du tout d'aller bien gamine…Tu verras… Tu vas pouvoir te reposer là où nous allons… »
Oui… Se reposer pour l’éternité songea le septième épéiste en se gardant bien de décliner son identité. En effet il ignorait que cette soi-disant flèche de glace à la con venait de s’expliquer avec Kahera, et ne souhaitait pas la punir par la mort pour sa désertion. Ce faible ne savait décidément faire preuve d’aucune fermeté à l’encontre des éléments indésirables ! Toutefois cette attitude arrangeait aussi Zabuza. En effet, à cause de son lourd passé, un tyran comme Sandaime Mizukage n’aurait pas hésité un seul instant à le décapiter après sa tentative pour prendre le contrôle du pays… Tous ces souvenirs sur le bon vieux temps avaient tendance à émouvoir - autant qu’un démon pût l’être bien entendu – le détenteur de Kubikiri Houcho car c’était à cette époque qu’il avait été le plus proche de son but ultime. Cependant il avait d’autres chats à fouetter que de se remémorer ces histoires datant d’une période où la jeune femme qui lui faisait face n’était encore qu’une enfant. Constatant que son billet de banque sur patte n’arriverait pas à se relever tout seul avant un long moment que Zabuza n’avait pas la patience d’attendre, il décida de le transporter sur son dos. Il n’eut aucun mal à soulever ce poids plume ruisselant sous la pluie enfermé dans un emballage double-épaisseur composé d’une belle cape puis d’une fausse peau de femme.

« Je n’ai pas de temps à perdre. En route ! »
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MessageSujet: Re: Des sousous dans la popoche ? [Validé]   Des sousous dans la popoche ? [Validé] Empty2009-06-19, 11:59

Rien d'inquiétant ni dans les propos, ni dans les actes du sieur Momochi; comment dès lors aurait-elle pu se douter de ce qu'il lui réservait comme sort? Ignorant que le shinobi avait décelé le fait qu'elle soit sous henge, et se doutant encore moins qu'il se doutât de son identité véritable, Kahera s'était laissée empaqueter sans rechigner, ne se sentant plus la force de se relever seule, mais réfléchissant néanmoins à un moyen d'éviter l'hôpital. Elle ne voulait en aucun cas qu'on l'y reconnaisse. Arane n'avait certainement pas eu le temps de prévenir ses oinins que la chasse à l'espionne disparue était abolie. Si l'on venait à la reconnaître, que se passerait-il? Le Mizukage finirait forcément par être mis au courant, et ce dernier devrait alors prendre le temps de leur dire qu'ils pouvaient laisser partir la jeune femme. Mais ce qui inquiétait davantage Kahera, c'était de causer du soucis supplémentaire à cet homme qui portait déjà par trop de poids sur ses épaules. Elle avait usé du henge pour paraître en bon état devant lui, lorsqu'il lui avait donné sa réponse. Elle devait rentrer à Suna. S'il apprenait qu'elle n'était pas repartie, mais qu'elle était à l'hôpital de Kiri no Satô, et en mauvais état qui plus était, que penserait-il? Que ferait-il?

Imaginant les pires scénarios dans sa pauvre tête endolorie, Kahera se mordit la lèvre inférieure tandis que Zabuza l'enmenait en direction du village, s'éloignant de la plage en passant par la forêt la séparant du centre de Kiri. L'espionne savait avoir besoin de soins et surtout, de repos, mais s'allonger quelques temps au chaud et au sec lui auraient suffi. Elle comptait alors se rendre pour cela chez son ami d'enfance, Ryûzoji Kenji. Pas à l'hôpital de Kiri,où tous les médecins la reconnaîtraient d'office dès que son henge disparaîtrait ou qu'un medical nin la percerait à jour!

"N... non... Pas... l'hôpital... S'il vous plait... S'il vous plaît!"

La voix faible, la jeune femme tentait de redescendre de l'épaule du shinobi, mais même en pleine possession de sa force habituelle, Kahera n'avait aucune chance face à un adversaire aussi costaud. Son atout était sa vitesse, pas sa force, qui n'avait elle rien de glorieux ou exceptionnel. Une fois coincée, elle ne pouvait plus s'échapper. Alors que faire?! De plus, si elle tentait de fuir, Zabuza se douterait de quelque chose. Ignorant qu'il avait déjà suffisamment de doutes pour espérer toucher une prime en la ramenant au centre des oinins, la jeune femme préférait ne pas lui en donner. Mais dès lors qu'elle lui demandait de ne pas l'enmener à l'hôpital, c'était qu'elle avait quelque chose à dissimuler. Nul doute ne faisait alors que Momochi s'y intéresserait et ne la laisserait plus tranquille avant de savoir de quoi il en retournait. Pas qu'il soit du genre à s'intéresser particulièrement à autrui, mais pour ce qu'elle savait de lui, Kahera avait entendu dire qu'il courait après les primes, apparemment désireux d'amasser autant d'argent que possible. C'était même là une des raisons qui faisait qu'elle le connaissait, ses supérieurs d'antan lui ayant fait suivre quelquefois cet homme dans le but de comprendre à quoi pourrait bien lui servir tout cet argent. Finalement, elle n'avait pu le découvrir, car une autre filature l'avait enmenée fort loin de Kiri deux jours plus tard... Cette fameuse filature manquée, son premier gros échec, mais surtout, le plus douloureux, car responsable de son déchirement entre deux patries...

"O... Où... m'enmenez-vous...?"

Lasse et manquant par trop de force pour seulement tenter de se débattre, Kahera ne pouvait que demander, questionner son "sauveteur" quant à ses intentions à son encontre. Ne se doutant pas de ces dernières, la jeune femme pensait qu'il l'enmenait tout simplement à l'hôpital, espérant qu'il lui accorderait de l'enmener ailleurs, s'il tenait absolument à ne pas la laisser gérer seule son sort. Une excuse. Il lui fallait une excuse pour expliquer à ce grand monsieur pourquoi une si frêle jeune fille à l'air plutôt mal en point refusait l'idée de se rendre dans un hôpital, lieu pourtant le plus adéquat pour la remettre sur pieds, en toute logique.

"Je veux fuir le village. Si je reste, l'on me mariera à un homme détestable. Je vous en supplie, ne m'enmenez pas à l'hôpital, monsieur... Si quelqu'un m'y reconnaît, ils me garderont prisonnière et me forceront à épouser... cet homme... S... s'il vous plaît..."

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MessageSujet: Re: Des sousous dans la popoche ? [Validé]   Des sousous dans la popoche ? [Validé] Empty2009-06-19, 14:53

Bas les masques

Les longues plages sablonneuses de la baie de Kaguta laissaient maintenant place à sa sombre forêt située non loin du village de la brume. Contrairement à celle bordant Konoha, cette jungle n’avait rien d’accueillant ou de majestueux. Les végétaux squelettiques et tortueux, qui la composaient, semblaient moribonds, en perpétuelle agonie. Ajouter à cela, une épaisse nappe de brouillard, rampant sur le sol, dissimulait parfaitement la foule de batraciens visqueux qui peuplaient des flaques d’eau croupie parfois profondes de plusieurs dizaines de centimètres. Zabuza grogna lorsqu’il sentit une de ces horreurs à mi-chemin entre le poisson et le reptile goûter au douloureux contact de sa semelle. Il fallait aussi dire que c’était véritablement la fête à la grenouille avec toute cette pluie… Kahera, quant à elle, n’avait pas prononcé une parole pendant plusieurs minutes puisqu’étant toujours en proie à une immense fatigue. Néanmoins ses inquiétudes finir par lui donner suffisamment de force pour oser demander à l’épéiste où il la conduisait. La pauvrette craignait d’être emmener à l’hôpital du village en prétextant qu’un mariage arrangé des plus repoussants l’y attendait à la clef. Zabuza n’avait que faire de ses soi-disant soucis de cœur, et cela le conforta même dans l’idée que cette fille n’était pas celle qu’elle prétendait être pour refuser d’être soignée ainsi par Kiri. Néanmoins qu’elle se rassure ! L’ogre du brouillard avait prévu de l’amener directement au point de ralliement des Oi-nins sans passer par la case soin. Après tout, à quoi servait-il de soigner une personne qui se ferait de toute façon très certainement exécuter ?

« Kahera, on ne va pas à l’hôpital. Je t’emmène dans un lieu bien plus sûr du village… Je m’en voudrais qu’il t’arrive quelque chose…. C’est malheureux pour ton mariage avec cet homme mais ce ne sont pas mes affaires. De toute façon, crois-moi, on n’a pas toujours le choix dans la vie. Tu sais qu’il pourrait t’arriver bien pire ? »
Derrière ces quelques mots affichant une fausse compassion bien maladroite, Zabuza croyait réellement ce qu’il venait dire lorsqu’il parlait des possibilités finalement restreintes que l’on avait d’organiser son existence. Il y avait dans celle-ci tellement d’éléments indépendants de notre volonté, comme le milieu sociale dont on était issu ou l’ascendance ethnique, que l’on ne décidait en fin de compte de pas grand-chose. Le détenteur de Kubikiri Houcho n’était par exemple normalement pas destiné à devenir un ninja, son statut d’orphelin le privant de son appartenance au village de Kiri. Ce fut seulement par un coup du sort, à la fois merveilleux et tellement triste, que notre homme fut remarqué, à la suite de ses exploits guerriers lors d’un examen de sélection des genins, par un examinateur ninja de Kiri qui supervisa personnellement son entrainement. Zabuza avait détesté jusqu’à la fin ce maître aux méthodes extrêmes. Cependant il se rendait maintenant compte qu’il lui devait absolument tout. Et c’était justement pour la rigueur dont elle avait fait preuve que cette personne constituait à ce jour le seul être, avec son défunt frère, à qui notre shinobi d’élite rendait régulièrement une petite visite au cimetière du village. La mort était dès lors devenue la plus fidèle compagne du démon, la suivant partout où il allait en répandant ses charmes tant redoutés.

Zabuza tenait fermement Kahera en croisant les bras autour des cuisses de cette dernière entièrement camouflée dans la cape. Il ne voulait surtout pas la voir s’en aller. Le curieux couple était encore trop loin du village. De plus il était probable que la jeune femme eût compris les intentions de l’épéiste grâce à l’ambiguïté des propos qu’il avait tenus lors de son discours. Il ne servait donc plus à rien de jouer la comédie maintenant car, quoi qu’il pût arriver, elle ne se laisserait jamais conduire de son plein gré à Kiri. Joignant ses deux mains dans son dos afin de continuer à maintenir son étreinte sur la nukenin, Zabuza effectua alors un simple signe ninja nécessaire à l’exécution d’un kai. Un son faisant penser à un grésillement électrique se fit entendre, et le camouflage de la menteuse vola en éclat. Notre homme ne pouvait voir le visage de celle-ci au vu de sa position de porteur mais il ne douta point qu’elle fût certainement bien moins jolie que ne l’était sa première peau. Il pleuvait toujours. L’eau ruisselait le long des cheveux noirs comme le charbon de l’ogre du brouillard. Sa malheureuse victime ne pouvait désormais plus rien voir d’autre que cette tignasse ébouriffée la conduisant lentement mais surement au travers d’un paysage mortuaire. Bref… Ce n’était sans doute pas la joie pour elle.

« Tu n’es pas celle que tu prétends être n’est-ce pas Kahera Tashibana ? Ton henge était trop grossier, et tu n’aurais jamais du me donner ton prénom… »


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MessageSujet: Re: Des sousous dans la popoche ? [Validé]   Des sousous dans la popoche ? [Validé] Empty2009-06-19, 16:36

Honteuse et ridicule, voilà comment se sentait la pauvre Kahera. Non seulement Momochi l'avait démasquée, mais en plus il devait savoir qu'elle lui mentait depuis le départ, au vu de ses paroles et du Kaï qu'il venait de lancer pour les prouver. Tashibana... Kahera Tashibana: depuis quand n'avait-elle plus entendu personne l'appeler ainsi? Trop longtemps, sans doute. Bien malgré elle, la jeune fille ne put réprimer ses larmes, le cœur trop lourd d'avoir vécu si longtemps, si loin de sa patrie, de sa famille... Ce n'étaient peut-être pas les liens du sang qui l'unissait aux Tashibana, mais qu'importait. Ils avaient pris soin d'elle, avaient élevé le bébé, l'enfant puis l'adolescente qu'elle fut alors, nourrie, logée, éduquée... Ils avaient donné à sa personne autant que si elle avait réellement été leur fille, depuis toujours, et Kahera, en plus de leur en être reconnaissante, les aimait profondément et sincèrement. Ils lui manquaient, terriblement.

Pour l'heure, cependant, cette nouvelle douleur et ces larmes qui n'en finissaient plus de lui inonder le visage malgré les efforts du ciel pour les dissoudre dans son infernale et incessante pluie, Kahera ne pouvait s'en soucier. L'espionne anciennement au service des oinins de Kiri no Kuni était plus que bien placée pour savoir que cet homme ne plaisantait pas, et qu'il l'enmenait effectivement à leur quartier général. Sans doute avait-on du mettre une prime sur sa tête pour la retrouver, lorsqu'elle avait disparu, et bien entendu, Arane n'aurait pas pu, déjà, la faire annuler. D'autant plus qu'ils venaient de se quitter, une heure plus tôt à peine, et qu'il lui avait ordonné de rentrer à Suna, ne se doutant pas qu'elle n'était alors pas en état d'obéir, trop faible, mais le lui dissimulant sous henge. Henge qui n'avait pas trompé Momochi, en revanche...

"Pardonnez-moi, Momochi sempaï. Je n'ai jamais été douée pour mentir, et d'ailleurs, je n'aime pas cela. Autant jouer franc jeu, vous avez raison."

Souriant tristement, Kahera se laissait toujours enmener, pour le moment sans plus tenter de se débattre. A quoi bon, de toutes façons? Elle avait donc répondu à Zabuza, honnêtement, sur ce ton empli de respect et toujours étrangement doux qu'était le sien, en toutes circonstances presque. Abandonnant l'idée d'encore mentir, chose plus qu'inutile à présent, Kahera soupira doucement. Il lui fallait réfléchir à un moyen de se sortir de ce mauvais pas. Et ce ne serait pas facile, elle en avait bien conscience, voire impossible dans son état actuel. Pour espérer la moindre chance de fuir, déjà, il fallait qu'elle trouve un moyen de se libérer ne fut-ce qu'une fraction de seconde de l'emprise de son geôlier. Ou bien qu'elle convainque le monsieur que la prime était annulée ou le serait sous peu, vu ce que lui avait promis le Mizukage.

"Je reviens d'une entrevue avec Mizukage-sama. S'il existait une prime pour me retrouver, elle ne doit plus exister, je pense, car il m'a ordonné de repartir en promettant qu'il n'enverrait pas les oinins à mes trousses. Désolée, Sempaï..."

C'était bel et bien la vérité. Mais sans doute ne la croirait-il pas et préférerait-il vérifier par lui-même la véracité de ces paroles. Et c'était bien là tout l'ennui de la jeune femme. Elle ne mentait pas, et ne désirait pas embêter son Mizukage davantage. Elle ne voulait pas non plus qu'il sache qu'elle s'était montrée à lui sous henge, lui dissimulant son état réel. Kahera ne voulait pas qu'il s'inquiète alors qu'il en avait déjà assez sur le dos comme cela. Zabuza ne pouvait le voir dans leurs positions actuelles, du moins pas dans toute son ampleur, mais la jeune femme qu'il transportait n'avait vraiment pas fière allure. Son séjour sous la surveillance du nukenin Yanosa Oterashi l'avait affaiblie plus qu'elle ne l'aurait jamais imaginé. Dépenser autant de sa propre énergie vitale, en plus de ne pouvoir profiter d'un lieu plus confortable et protégé pour reprendre des forces entre les séances d'apprentissage du Gise no Saïgo à ce monstre et des efforts de la prisonnière pour s'échapper de là également. Son long et fin kimono de soie à motifs de papillons dorés sur fond d'ocre rouge n'avait pas plus fière allure qu'elle, déchiré de parts et d'autres, couvert de sang et de crasse, autant que la longue chevelure rubis de la jeune femme. Ses pieds, nus, étaient couverts d'écorchures prouvant un long voyage sans chaussures pour les protéger. Quant à son visage, on y lisait clairement l'épuisement et la faiblesse de la demoiselle. Et pourtant, elle restait jolie, de cette beauté toute naturelle, sans maquillage ou autre tricherie, jeune, fine, les traits délicats et doux, aussi doux que l'expression presque constante de son visage ainsi que celle dégagée par son être tout entier. Mais son regard, d'ordinaire d'or pur, démentait sa fatigue, voilé d'ambre sombre...

Pourtant, Kahera n'abandonnerait pas si aisément. A défaut de vitalité, il lui restait sa jugeotte, et surtout, beaucoup de chakkra, encore.

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MessageSujet: Re: Des sousous dans la popoche ? [Validé]   Des sousous dans la popoche ? [Validé] Empty2009-06-19, 22:25

Pourquoi ?

La jeune fille avait commencé à pleurer à chaudes larmes dès que Zabuza lui avait faire comprendre qu’il connaissait sa véritable identité. Le démon de Kiri n’était pas habitué à ce genre de comportement, et cela le rendait mal à l’aise. D’ordinaire ses victimes n’avaient pas le temps de manifester leur tristesse, il les éliminait avant. Notre homme ne put donc s’empêcher de jeter un coup d’œil par-dessus son épaule pour observer ce sentiment qu’il côtoyait si peu, constatant au passage que sa prisonnière était au moins aussi ravissante que ne l’avait été son camouflage. Malgré la pluie qui ruisselait sur son visage, sa douleur était bien réelle. L’épéiste eut d’ailleurs tout le loisir d’en faire bénéficier ses oreilles au travers des couinements plaintifs qu’elles percevaient. Il était clair que la nukenin était à bout de nerf. Cela ne réjouissait pas Zabuza mais l’émouvait pas non plus. Il n’avait rien d’un sadique qui se délectait de la souffrance qu’il pouvait infliger à ses cibles. Non, au contraire, il s’efforçait d’être le plus professionnel possible en leur octroyant une fin rapide. Pourquoi sinon aurait-il choisi le « le hachoir de Kiri », une immense épée de près de deux mètres, comme arme de prédilection si ce n’était pour tuer en un seul coup ? La seule chose qui intéressait son détenteur, lorsqu’il livrait bataille avec, était de se mesurer à un adversaire de valeur pour le vaincre et devenir encore plus fort. Il se rapprochait ainsi, à chaque goutte de sang versé, un peu plus de son rêve de régner un jour le village de la brume et d’en être digne.

Zabuza ne se réjouissait donc pas de livrer Kahera à des Oinins, autant dépourvus de pitié que lui, mais de l’argent que ce geste était susceptible de lui rapporter. Cependant, selon les dires de cette dernière, son retour au village ne serait pas aussi sanglant que prévu puisqu’elle venait d’être graciée par le Mizukage en personne. Il fallait que ce salopard ramène sa fraise encore une fois ! Quel con ! Évidemment il était possible que la traitresse eût inventé cette histoire mais cela restait peu probable pour plusieurs raison. Premièrement, le fait de sortir un mensonge à priori aussi énorme ne pouvait logiquement être qu’une vérité. Deuxièmement, cette nouvelle information permettait d’expliquer pourquoi la jeune femme avait été retrouvée aux abords du village de Kiri. Comme elle l’avait dit, celle-ci devait tout juste sortir de son entretien. Ah ! Si seulement son geôlier l’avait croisée pendant qu’elle allait à la rencontre du blondinet… Elle aurait été alors encore considérée comme une nukenin avec une belle prime sur sa tête… Néanmoins l’ogre du brouillard ne la relâcherait certainement sur de simples élucubrations. Trop de zones d’ombre étaient encore présentes, et méritaient d’être éclaircies. Il était plus sage de ne prendre aucun risque… On ne plaisantait pas avec les ryos ! De plus si, comme Kahara le prétendait, Zabuza faisait fausse route, elle n’avait plus à craindre de retourner dans son village natal. Elle y serait soignée comme n’importe quel shinobi digne de ce nom. Et l’épéiste légendaire n’aurait en conséquence plus qu’à se consoler en se disant qu’il venait de faire une bonne action en aidant un camarade sans défense. Mouais bof… Il aimerait quand même empocher des sousous…

« T’imagines bien que je peux pas te croire après le coup que tu m’as fait… Je vais te ramener à Kiri. On passera faire un tour au QG des Oi-nins. Et si ce que tu me racontes est vrai, tu seras libre et je te conduirai moi-même où tu voudras comme tu n’as pas l’air d’apprécier l’hôpital du village… Mais ne te méprends pas ! Je préfère gagner ta prime. »
Pourquoi tant de délicatesse tout à coup ? Zabuza ne pouvait se l’expliquer. Peut-être était-il impressionné par le fait qu’une fille comme Kahera, kunoichi d’élite jadis surnommée « l’Ombre de la Brume » à Kiri, pût encore receler en elle une telle innocence. Cela lui rappelait son enfance, notamment le dernier jour où il se souvenait avoir pleuré, un an après que son grand frère eût trouvé la mort dans un examen de sélection des genins. Ce fut également ce jour-là qu’il commit le massacre le faisant connaître comme le « démon du brouillard », et qu’il rencontra son maître aujourd’hui décédé : Okiro Kodai. La pluie tombait toujours… L’épéiste légendaire enrageait de se sentir soudainement aussi… humain. Et par-dessus tout il enrageait du sale tour que venait de lui jouer Arane. Notre homme, qui quelques minutes plus tôt se réjouissait de sa chance, commençait à véritablement à maudire le fardeau qu’il transportait sur son dos. Ce cadeau empoisonné, si charmant de prime abord, et qui se révélait finalement être lame de couteau réouvrant ses vieilles blessures. Zabuza devait tenir bon, enfouir toute cette faiblesse sous des monceaux de haine afin de ne pas se détourner de son objectif.

« Si il t’a bien pardonné, je déteste encore plus Arane Tashira… Tu mériterais que je te tue pour qu’il ne puisse pas savourer cette victoire… Mais, pour une raison que j’ignore, j’en suis incapable… Tout à l’heure pourtant, sur la plage, je n’aurais pas hésité. Mais là… C’est incompréhensible… »



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MessageSujet: Re: Des sousous dans la popoche ? [Validé]   Des sousous dans la popoche ? [Validé] Empty2009-06-20, 12:17

Toujours emmaillotée dans la cape de l'épéiste, qui l'emportait irrémédiablement en direction du village, Kahera ne savait pas que faire pour éviter l'inévitable. Le dernier souhait de la jeune femme était bien d'encore apporte quelque tracas que ce fut à son Mizukage! Se faire soigner à l'hôpital de Kiri ne la dérangeait pas en soi, mais faire déranger Arane Tashira à cause d'elle, lorsqu'il faudrait vérifier ses dires quant à la liberté qu'il avait octroyé à la "désertrice malgré elle", si. D'autant que Kahera ne voulait pas non plus l'inquiéter quant à son état physique, qu'elle avait dissimulé de son mieux à ses sens lors de leur entrevue. Zabuza, pour sa part, semblait plutôt désirer en causer un maximum, des soucis à son Mizukage, contrairement à Kahera. Dès lors, comment lui expliquer les raisons qui la poussait à vouloir éviter l'hôpital autant que le centre des oinins? Après tout, cet hôpital, elle y avait travaillé, elle y avait connu des gens, s'y était fait des amis... Ce n'était que le fat de causer davantage de soucis à son cher Mizukage qui l'embêtait, dans cette histoire.

Sa prime... A combien pouvait-elle bien s'élever? Au fond, qu'importait. Cet homme était donc prêt à tout pour de l'argent, et juste pour cela? Dans ce cas, Kahera pourrait-elle toujours tenter de lui en offrir en échange de la discrétion qu'elle souhaitait. Il devait lui rester quelques ryos en réserve, à Suna comme à Kiri, si ses parents n'y avaient pas touché, à ses économies d'antan. Connaissant ces derniers, la jeune femme en doutait. Jamais les Tashibana n'y auraient touché, à cet argent, même si elle les y avait encouragés, à moins d'en avoir impérativement besoin pour survivre, ce qu'elle n'espérait pas. Qu'ils en soient parvenus à pareille situation serait plutôt inquiétant.

"Je ne crains pas ce lieu en soi. Je ne souhaite simplement pas inquiéter qui que ce soit d'entre mes connaissances en ce village, à présent que je n'en fais plus partie."

Ces mots, ils lui brûlaient la gorge, lui déchiraient le cœur. Et pourtant, ils étaient vrais. A présent, sa place serait à Suna no Kuni, et plus à Kiri. Ceux qu'elle avait pu aimer en ces lieux devaient l'oublier, et se raviver à leur souvenir en réapparaissant ne les aiderait donc pas dans cette tâche. Elle-même doutait de pouvoir les oublier un jour...

"S'il vous plaît, laissez-moi libre, et je vous payerai cette prime que vous attendez de ma capture."

C'était une offre raisonnable, d'autant plus alléchante si l'on imaginait que Zabuza ne toucherait rien en la livrant. Si cet homme qu'il semblait haïr avait effectivement fait annuler cette prime sur la jeune kunoïchi, alors, accepter l'offre de cette dernière s'avèrerait bien plus intéressant pour le portefeuille de l'épéiste, forcément. Et s'il s'était renseigné assez sur elle que pour avoir retenu son nom et ses traits deux ans après sa disparition et l'apparition d'un avis de recherche, Momochi devait aussi savoir que Kahera était reconnue comme une personne de confiance et honnête, d'où le fait que la prime la concernant requérait de la retrouver vivante, les doutes portant davantage sur une incapacité de sa part à rentrer au bercail que sur une trahison.

Sans doute n'avait-elle pas parlé assez fort pour qu'il ne l'entende, cependant, car le shinobi avait repris la parole sans même lui répondre, alors que son offre était des plus intéressantes. De plus, ces dernières paroles de son geôlier firent longuement réfléchir la kunoïchi, plutôt interloquée. Lui inspirait-elle de la pitié? C'aurait été étonnant, pour ce qu'elle savait du personnage. Qu'il détestât tout homme au pouvoir, ce n'était pas chose nouvelle, et c'était bien là l'une des raisons responsables de sa mise sous surveillance depuis quelques années déjà. Mais qu'il éprouve soudain quelque chose capable de freiner ses envies de tuer à l'égard d'une jeune femme... Qu'avait-elle fait pour mériter pareille clémence?

Kahera n'avait jamais recelé d'une quelconque agressivité, ni de sournoiserie aucune. Elle ignorait, dans son innocence presque trop pure pour être vraie, que sa gentillesse naturelle pouvait interloquer autrui. Pour elle, c'était chose normale, mais pour tout autre habitant de ce monde, et particulièrement du village dit de la brume sanglante, ça l'était bien moins. Une personne issue de ce pays maudit, y ayant grandi, ne pouvait logiquement pas être comme elle! Et pourtant, si. Zabuza n'avait fait qu'ajouter chaque nouvelle épreuve de la vie sur la note de son courroux, augmentant ses envies de vengeance et sa force, animée par sa détermination toujours grandissante de prendre un jour le pouvoir. Kahera, à chaque nouvelle épreuve, encaissait, analysait, y découpait le positif, et enregistrait le négatif pour en tirer leçon sans en garder ombrage. Loin de puiser sa détermination d'avancer en direction de son étrange nindô dans une quelconque envie de vengeance, la jeune femme vivait de l'énergie d'un cœur pur, capable d'offrir à quiconque une nouvelle chance, de pardonner, de s'ouvrir et de panser autant de plaies qu'elle le pourrait tout au long de sa route, qu'elles soient physiques ou morales. Qu'un ennemi la piétine, et la medical nin, loin de lui en vouloir, cherchait la circonstance atténuante, ce qui avait pu rendre cette personne ainsi, la faire agir de pareille façon, pour ensuite tenter de l'aider à panser la blessure responsable de pareil comportement. Kahera était ainsi, depuis toujours, et à ce jour, personne n'avait pu la défaire de cette douceur, cette tendresse, cette gentillesse et cette bonté naturelles et profondes, sincères qu'étaient siennes.

"Peut-être ne pouvez-vous reporter la colère et le ressentiments qui sont les vôtres sur une personne qui ne pourrait vous faire aucun mal...? Je n'ai jamais voulu blesser qui que ce soit, et je ne le souhaiterai jamais, fut-ce pour me défendre. La violence n'a jamais rien résolu. Elle ne fait qu'engendrer davantage de violence et de souffrances. J'en ai mal pour vous, à voir ce que cette souffrance a fait de vous, Momochi Sempaï..."

Ce n'était pas de la pitié mal placée, encore moins de la moquerie. La jeune femme parlait avec douceur et une peine sincère dans le ton de sa voix. Son cœur saignait réellement à l'idée de ce qu'avait pu endurer cet homme pour en arriver à vivre si seul, à haïr presque tout le monde. Il avait perdu les seuls êtres auxquels il tenait, et n'avait survécu qu'en s'accrochant à cette rancœur qui lui dévorait l'âme. Kahera en avait bien conscience, et ce fait ne lui rappelait que trop son désir de tendre la main à tous ceux qui l'accepteraient pour les relever, eux que la vie avait moralement mis à genoux, dans une boue mêlée de sang comme l'avait trop souvent été cette terre de pluies incessantes... Mais à présent, elle ne le pouvait même plus. Ce village n'était plus le sien. Elle devait le quitter, à son plus grand dam, pour un autre. Comment, dès lors, allait-elle pouvoir suivre son nindô, si loin des siens, de son peuple, de ces gens qui avaient tant besoin qu'on panse leurs blessures...?

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MessageSujet: Re: Des sousous dans la popoche ? [Validé]   Des sousous dans la popoche ? [Validé] Empty2009-06-20, 16:19

Des sousous dans la popoche ? [Validé] Icon_twisted Vive la guerre Des sousous dans la popoche ? [Validé] Icon_twisted

De longues minutes venaient de s’écouler depuis les dernières paroles de Kahera. Son porteur avançait à bonne allure, et l’orée de la forêt ne devait plus être loin à présent. Zabuza était perdu dans ses pensées, et en avait oublié de répondre à son interlocutrice tout comme il en avait oublié sa cupidité. Comment se faisait-il que le diable de la brume ne pût en terminer avec sa proie ? Cette fille ne constituerait finalement qu’un être de plus qui finirait broyée entre ses griffes… Notre homme songea tout d’abord que cette attitude inexplicable pouvait être due à une question d’honneur. En effet, il se refusait peut-être à éliminer une jeune femme sans défense, entièrement à sa merci. Néanmoins cette explication ne tenait pas la route car l’épéiste n’avait rien d’une personne honorable. Un seigneur féodal était honorable… Un samurai était honorable… Mais un shinobi n’avait absolument rien d’honorable. Le principe même de son art guerrier reposait sur les coups bas et la manipulation. Seule la victoire importait à ses yeux. Si ce n’était donc l’honneur alors qu’est ce que cela pouvait être d’autre ? La com-pa-ssi-on, comme semblait le suggérer la nukenin ? Quelle horreur ! Ah non ! En aucun cas il ne s’agissait de cela. La compassion n’était qu’un moyen hypocrite de manifester son intérêt à une personne sans pour autant faire suivre ces belles paroles par des actes. Ce défaut était probablement le plus dangereux qui fût pour l’organisation de toute société. Il privilégiait les passions à la raison, et aboutissait donc forcément à des décisions absurdes mettant en péril un large groupe de personnes pour plaire à seulement quelques unes.

La pluie commençait à se calmer peu à peu. Le bruit des gouttes d’eau sur les feuilles se faisait de moins en moins assourdissant. Cependant toute cette flotte avait eu tendance à desserrer les bandelettes du masque de Zabuza en les humidifiant. Notre homme, toujours insatisfait de ne pas avoir trouvé des réponses à ses questions, posa - pour la première fois du voyage - Kahera par terre, sur le coin le moins trempé qu’il pût trouver. La jeune femme n’avait à aucun moment essayé d’user de la force pour échapper à son geôlier, et ce dernier doutait qu’elle commencerait à le faire maintenant. Dépourvue de son camouflage qui masquait ses blessures, la traîtresse semblait à présent en bien plus piteux état que tout à l’heure. Pour la première fois, le juunin spécial prit conscience de l’immense faiblesse de celle-ci en observant sa silhouette dans sa globalité. De plus, si par un miracle des plus surprenants, la jeune femme parvenait à lui fausser compagnie, il aurait tout le temps de retourner à Kiri - désormais tout proche - afin de prévenir les Oi-nins de partir à sa recherche. Cependant Zabuza était à peu près certain que ce cas de figure ne se produirait jamais. Il profita alors de ce court moment de répit pour renouer entre elles les bandelettes dissimulant son visage. La pluie ruisselait sur son corps. Elle glissait le long de son plastron clair, qui reposait sur un simple maillot de corps sombre noir, avant d’emprunter le chemin de ses bras en frôlant au passage son tatouage des forces spéciales, dont il faisait jadis partie avant de devenir épéiste, situé sur son épaule gauche.

« Sans cette souffrance, Je serais mort depuis longtemps. C’est elle qui m’a sauvé de la misère où je suis né, et m’a rendu fort. Quand j’y repense, je préfère être un démon plutôt qu’un défunt, pas toi ? »
Seules les dents de pointues de Zabuza ainsi que sa mâchoire inférieure avaient été révélées aux yeux de la douce Kahera pendant qu’il refaisait son masque. Ces dernières étant ponctuellement observables entre chacun des mouvements de lèvres qu’avait effectuées l’ogre du brouillard en prononçant ses paroles. Le reste de son visage était resté prisonnier de ses liens blanchâtres habituels qui remontaient jusqu’au sommet de l’arête du nez. Notre homme tenait particulièrement à ne jamais exposer ses traits. D’abord car son masque était garant de son anonymat, ce qui était plutôt indispensable pour un tueur. Néanmoins sa réputation était telle, que cette précaution devenait de plus en plus inutile, et avait même tendance à le desservir en le caractérisant. En fait, le démon de Kiri décidait de le garder surtout parce que cela dissimulait les émotions qu’il était susceptible d’afficher dans des moments d’égarement. Il tenait cette astuce de son maître qui considérait le masque comme une sorte de sécurité pour ne pas montrer ce qu’il ne devait surtout pas être : Un humain. C’était un shinobi, une arme sans sentiments, et ses ennemi ne devaient jamais lire de pitié ou de peur dans ses yeux. Zabuza ne comprenait donc pas qu’une personne du rang d’Arane, qui se devait de montrer l’exemple, pût se permettre de faire preuve de clémence à tout bout de champ. Cela revenait à laisser une porte ouverte à la trahison ainsi qu’au terrorisme.

« La haine et la souffrance sont partout dans le mondes des shinobis car elles engendrent la guerre. Sans guerre, il n’y aurait plus de guerriers, et donc toi comme moi ne servirions plus à rien. »



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Dernière édition par Zabuza Momochi le 2009-06-20, 18:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Des sousous dans la popoche ? [Validé]   Des sousous dans la popoche ? [Validé] Empty2009-06-20, 17:17

Non, pas elle. En aucun cas la jeune femme n'aurait préféré tuer plutôt que d'être tuée. Et ce fait à lui seul, presque, constituait la réputation de la kunoïchi. Des dix-huit années d'existence de Kahera, jamais personne n'avait pu la voir porter la main sur qui que ce fut excepté dans le but de soigner. Malgré sa dévotion au village, jamais elle n'avait accepté la moindre mission impliquant de faire du mal à autrui. Au pire acceptait-elle d'espionner et de rendre un rapport à ses supérieurs, oinins et autres shinobis hauts gradés du village, mais même dans ces cas de figure, lorsqu'elle jugeait que la cible menacée ne représentait pas un danger ou ne méritait pas le sorts qui serait sien si elle le dénonçait, Kahera refusait tout simplement de rendre un quelconque rapport, ou le faussait. Ainsi avait-elle déjà sauvé plusieurs vies. Parfois, ce fut une erreur, et la confiance qu'elle avait accordé à ces hommes s'était révélée douloureusement trahie, mais alors, Kahera avait rendu le rapport demandé par ses supérieurs, et ces derniers s'étaient occupés du traître. Quant aux autres, grâce à son aide et la seconde chance qu'elle leur avait offert, la plupart d'entre eux vivaient tranquillement leur nindo, de leur côté, quitte à avoir du changer de nom, d'identité pour cela. Ils étaient libres, et vivants.

"Non, vous vous trompez, Momochi Sempaï. Très sincèrement, je préfère mourir que de faire du mal à qui que ce soit. Et s'il m'arrive sans doute, comme tout un chacun, de blesser involontairement quelqu'un, je ferai de mon mieux pour réparer mon erreur, dans la mesure de mes modestes moyens de simple être humain..."

Le shinobi venait de la poser à terre, assise contre un de ces derniers arbres les séparants du village, tandis que lui-même s'installait de manière à replacer de meilleure façon les bandelettes lui recouvrant la moitié du visage. La pluie les ayant desserrées, il semblait peu enclin à laisser entrevoir ce qu'elles dissimulaient, au point de laisser une chance à sa prisonnière de s'évader. Mais sans doute pensait-il que dans son piteux état, la pauvre jeune femme ne pourrait tenter de s'évader? Sur ce point, il n'avait qu'à moitié raison. Il ne pouvait en effet pas savoir que si l'énergie vitale de Kahera lui faisait, actuellement, cruellement défaut, il n'en allait pas de même concernant son chakkra... Ses pas ne la mèneraient sans doute pas bien loin, mais Kahera savait posséder bien assez de techniques de camouflage pour qu'on ne la retrouve pas même en passant à quelques centimètres d'elle. Et avec la quantité de chakkra qui lui restait, l'espionne pouvait rester cachée bien assez longtemps pour qu'on la pense loin de Kiri... Néanmoins, pour l'instant, Kahera n'avait pas l'intention d'en arriver là. Et bien qu'elle soit prête, sous la cape qui l'entourait, à lancer un jutsu si besoin était - jutsu qui serait alors lancé bien avant que Zabuza ne reprenne son emprise sur elle s'il semblait vouloir reprendre trop vite leur chemin en direction du village - la jeune femme attendait le moment propice, profitant d'abord de ce court répit offert par son geôlier pour dialoguer un peu sur ce sujet qui lui paraissait important.

"Je n'ai rein d'une guerrière. Pour tout vous dire, et ce malgré mon rang actuel, je n'ai jamais accepté de mener le moindre combat, fut-il simplement d'entraînement. J'ai eu un joli zéro pointé dans chacune des matières requérant de se battre, à l'académie."

Un sourire presque amusé détendit les traits de la demoiselle à ce souvenir. Ce qu'elle en avait bavé, à étudier presque jour et nuit pour obtenir assez de points dans les quelques matières ne requérant pas de se battre, à l'académie, afin de contrebalancer les mauvaises notes accumulées dans ces premières! Pourtant, en seize ans, elle était passée de ce stade de simple aspirante refusant de se montrer violente envers qui que ce fut et qu'importe les circonstances, à cette jounin spé toujours aussi pacifiste mais zélée, sincère, et a la réputation irréprochable de medical nin de talent, doublée de celle de meilleure espionne de tout le pays malgré ses choix et son nindô! L'Ombre de la Brume, comme on l'appelait alors, avait toujours été et demeurait assez pure et dévouée envers son peuple que pour s'accrocher ferme à son nindo, et panser autant de blessures qu'elle le pouvait sans jamais en causer, du moins, jamais volontairement, et certainement pas à l'aide de jutsus offensifs ou d'armes, qu'elle refusait d'ailleurs catégoriquement d'utiliser, tout simplement. D'ailleurs, Zabuza pouvait, s'il ne l'avait pas appris par d'autres sur le compte de sa captive, observer par lui-même que la jeune femme ne portait pas même un kunaï ou un malheureux shuriken, dans la pochette ninja qu'elle emportait avec elle ni ailleurs.

"Et oui, je crois sincèrement qu'un monde sans guerre serait préférable à celui dans lequel nous vivons... Et qu'il n'est pas nécessaire de blesser ou tuer autrui pour avoir une raison de vivre, une raison d'exister. Vous n'êtes pas une machine, Momochi Sempaï... Tout shinobi que l'on soit, nous restons des êtres humains, capables d'éprouver des émotions, qui nous sont d'ailleurs vitales. Sans émotions, nous n'aurions pas besoin d'exister: des machines suffiraient à peupler le monde. Vous êtes un être humain, vous aussi. Et c'est triste de voir à quel point vous vous efforcez de l'oublier... "

Ces derniers mots, Kahera les avait prononcés avec tout autant de douceur que les autres, mais avec légèrement plus de fermeté, comme pour que son interlocuteur en comprenne bien le sérieux et l'importance, tandis que son regard d'ambre fixait celui de Zabuza. Ce regard d'ordinaire si lumineux, voilé de tristesse sincère face à cet homme, qui préférait demeurer tel une simple machine que de prendre le risque d'encore ouvrir son cœur...

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MessageSujet: Re: Des sousous dans la popoche ? [Validé]   Des sousous dans la popoche ? [Validé] Empty2009-06-24, 15:16

Coeur de Démon

Le ciel ne cessait de pleurer. Zabuza écoutait, les yeux écarquillés, les paroles Kahera. Selon ses dires, cette dernière préférerait mourir plutôt que de tuer. Notre homme en doutait fortement. Il était facile de se cacher derrière de beaux discours, mais il devenait bien plus compliquer de garder une telle vertu lorsque l’ennemi se tenait en face de vous, avec l’arme au poing, prêt à vous trancher la gorge au moindre faux pas. Dans ce cas-là, tout ce lyrisme n’avait pas lieu d’être. Il n’y avait alors plus qu’une seule et unique règle : Tuer ou être tué. Il n’existait malheureusement pas de troisième voie - celle de la paix - dans le monde de violence où vivait Zabuza. Un assassin d’élite ne se présentait auprès de sa cible en espérant trouver un compromis qui permettrait de l’épargner. Non, on faisait tout simplement appel à lui pour supprimer des vies humaines afin de préserver des intérêts qui souvent le dépassaient. Une certaine colère envahit alors le démon de Kiri à l’idée qu’une simple fille comme sa prisonnière pût ne pas être soumise à cette règle. C’était injuste. Elle parvenait ainsi à échapper à son lot de souffrances et de remords. Kahera ne connaîtrait donc jamais la véritable existence d’un shinobi. Non, elle n’en était pas digne. Cette jeune femme n’était décidément bonne qu’à espionner dans le dos des gens en se cachant derrière sa couardise. Cette simple idée insupportait au plus au point l’épéiste légendaire qui s’efforçait chaque jour d’accomplir courageusement sa macabre besogne afin de réaliser un jour son rêve.

« Ta pureté me fait froid dans le dos, de même que la lâcheté qui en découle. En te bornant à afficher un tel pacifisme, tu t’acquittes pas entièrement de ton devoir de ninja… Tu es au courant que des personnes commettent des assassinats qui sont rendus possibles grâce aux informations que tu as volé. Tu laisses donc les autres se charger seuls da la partie la moins plaisante du boulot afin de ne pas te salir les mains. Mais est-ce que tu as déjà réfléchi à ce qu’ils pouvaient bien penser en abattant leurs lames sur des gens qui ne leur avaient rien fait, juste parce qu’ils ont reçu des renseignements de ninjas comme toi ?!… Moi, je sais parfaitement ce qu’ils endurent… »
Zabuza était tellement hors de lui qu’il en avait oublié de reprendre la marche en direction du village. Non seulement Kahera se permettait d’insister sur son propre manque de courage, mais en plus elle critiquait la conduite de l’épéiste en soulignant qu’il manquait d’humanité. Cependant un homme dans sa position avait-il réellement le choix ? Pouvait-il vraiment s’autoriser à faire preuve d’une quelconque émotion ? Non, c’était impossible. Dans le cas contraire, comment pourrait-il vivre avec tant de morts sur la conscience ? Comment un humain pourrait-il supporter cela ? Le suicide constituerait alors sa seule échappatoire... Toutefois, pour l’ogre du brouillard, cette solution était absolument inenvisageable. Sa fierté de guerrier et sa haine à l’égard des dirigeants du village de Kiri les lui interdisaient. Notre shinobi avait encore trop de choses à faire avant de commencer à chercher la rédemption pour ses crimes. Au moins, il se consolait en se disant que ces litres de sang versés au fil des ans n’étaient pas totalement inutiles à sa cause. Chaque goutte d’hémoglobine était échangée contre quelques ryos afin de le rapprocher peu à peu de son but ultime qu’était le déclenchement d’une guerre civile au sein du pays de l’eau. La monstruosité atteindrait ainsi son paroxysme puisque les quelques dizaines de meurtres d'un démon en financeraient des milliers d’autres qui seraient alors commis par des êtres, comme lui, payés pour tuer. Néanmoins Zabuza, secoué par les derniers mots de Kahera, ne pouvait s’empêcher de se demander ce qui se serait passé s’il avait eu le choix, s’il n’avait jamais participé à ce maudit examen, s’il n’avait pas rencontré ce maître infernal.

« Je suis peut-être pas machine mais je suis pas un humain non plus… J’en ai plus le droit. Après tout ce que j’ai fait, seul l’enfer m’attend avec le trépas... »
A cette simple idée, la colère du détenteur de Kubikiri Houcho disparut brutalement. Une once de tristesse remplaça alors toute cette rage dans son regard. Il n’était pas inquiet à propos du sort qui l’attendait. Non, il assumait pleinement ses actes criminels et leurs conséquences. Notre homme devenait juste nostalgique à l’idée de ce qu’il avait perdu. Sa puissance lui avait coûté son humanité... Et cette fille qui ne pouvait s’empêcher de le fixer avec ses grands yeux pleins de… erf… compassion... Pourquoi était-elle si gentille à son égard ? Zabuza désirait pourtant la livrer aux autorités. Il l’avait même menacée de mort. Elle devrait le détester et essayer de s’enfuir, mais il n’en était rien. Sa prisonnière attendait patiemment là, le dos posé contre un arbre hideux, en tentant de persuader son geôlier qu’il n’était pas un démon. Cette dernière s’était fixée un bien noble objectif mais qui était hélas totalement irréalisable. Des années de conditionnement ainsi que de rancune à l’égard de Kiri avaient totalement broyé la conscience de l’épéiste. Il ne savait plus rien ressentir d’autre qu’une immense soif de vengeance teintée d’ambition. En dépit de tous ces traumatismes qui l’avaient endurci, notre homme se retrouvait toujours incapable de faire le moindre mal à Kahera.



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MessageSujet: Re: Des sousous dans la popoche ? [Validé]   Des sousous dans la popoche ? [Validé] Empty2009-06-26, 15:29

De la colère, puis autre chose, de moins agressif à l’égard de la kunoïchi. Momchi Zabuza possédait bel et bien un coeur, et moins de pierre qu’il ne le pensait lui-même, finalement. Mais les années, les blessures, les difficultés et autres cruautés de la vie l’avaient rendu de glace, et le faire dégeler mettrait du temps, beaucoup de patience, et ces denrées rares, Kahera ne les avait malheureusement pas à sa disposition. Pourtant, l’envie d’aider cet homme n’était que trop présente en elle! Il souffrait tellement! Malheureuse pour lui, sincèrement triste de ce dont souffrait ce guerrier par trop meurtri par le temps et les événements, Kaherait aurait donné fort cher pour pouvoir au moins l'apaiser un moment,, lui qui ne vivait que de tourments et de sang versé...

"Ta pureté me fait froid dans le dos, de même que la lâcheté qui en découle. (...) Moi, je sais parfaitement ce qu’ils endurent..." Ces mots résonnaient encore à l'oreille de l'ancienne espionne. Loin de l'offusquer, ils la confortaient dans sa pensée que cet homme souffrait, et qu'il souffrait de trop pour être capable de la croire. Il ne voulait pas, tout simplement, imaginer qu'en ce bas monde, des gens capables de penser toujours aux autres avant eux-mêmes existaient vraiment. Il ne pouvait admettre que, bien que rares et se comptant sans doute sur les doigts des mains, ces personnes étaient capables de risquer leurs vies, non pas pour en ôter d'autres, mais pour en sauver autant qu'ils le pourraient. Et Kahera, cette jeune femme en piteux état qu'il avait ramassée ce soir sur une plage de la baie de Katuga, et qu'il s'apprêtait à livrer en échange d'une certaine somme d'argent, en faisait partie. Cela, sans doute Zabuza ne pourrait-il jamais l'admettre, tout simplement car il reconnaîtrait alors qu'il existât une autre voie que celle qu'il pensait avoir été forcé de suivre.

"Tenter de me justifier ne servirait à rien, car votre jugement à mon égard est déjà tout prononcé, n'est-ce pas, Momochi Sempaï? Cependant... Que vous me croyiez ou non, sachez que j'ai bien conscience de ces maux. J'ai souvent refusé des missions à cause de tout cela, et je mériterais sans doute la peine capitale pour trahison envers mon village, car j'ai également souvent mené ces missions comme me le dictait ma conscience... Je ne compte plus les risques encourus pour avoir dissimulé des informations à mes supérieurs afin de sauver des vies. Mais qu'importe. Quoi que je dise, vous ne me croirez pas. Et de toutes façons, je ne dispose malheureusement pas d'assez de temps pour panser les plaies de votre cœur..."

La tristesse sincère qui dénotait du ton de la voix de la jeune femme et de ses paroles ne pouvaient être comédie. Seule une mauvaise foi de premier ordre pouvait douter de la sincérité de Kahera. Qu'on lui demande sur le champs de choisir entre mourir et tuer, son choix était d'ores et déjà fait et immuable. Que Zabuza lui mette en arme en main et lui ordonne de se défendre, elle refuserait de toucher à cet ustensile de mort et encore davantage de l'utiliser. Elle se laisserait tuer plutôt que de porter le moindre coup à cet homme, fut-il son ennemi. Il n'avait déjà que trop souffert, de plus, pour lui ajouter de nouvelles plaies, fussent-elles psychologiques ou physiques. Si seulement Kahera possédait davantage de ce précieux temps! Quelques larmes ne purent d'ailleurs s'empêcher de déborder de ses grands yeux ambrés, des larmes de douleur, de compassion sincère à l'égard de celui qui s'avérait pourtant son bourreau dans la présente situation.

"Tout le monde a le droit à une nouvelle chance. Vous y compris. Vous, sans doute davantage que beaucoup d'autres, même, à avoir souffert tant d'années de ce que vous pensiez être la seule voie possible pour survivre en ce monde. J'aurais sincèrement voulu vous aider à découvrir d'autres voies... Hélàs, je ne peux me permettre de rester. Mes ordres sont de retourner à Suna au plus vite, et je me dois d'y obéir afin de préserver la paix. J'espère cependant de tout cœur qu'un jour, vous découvrirez l'une de ces autres voies, et que vous serez alors capable de vous pardonner à vous-même ainsi qu'à autrui... Pardon, et au revoir, Sempaï..."

Ce furent les derniers mots de sa captive, car à l'instant même où elle eut fini, Kahera disparut de la vue de l'épéiste. Invisible, elle ne fit pas non plus le moindre bruit signalant à Zabuza son emplacement, rien. Avait-elle pu lui lancer un genjutsu? Non, probablement pas; elle était connue pour ses talents en médecine, et l'on ne lui connaissait de plus aucune maîtrise particulière en genjutsus. De plus, ses mains, sous la cape, ne semblaient pas avoir bougé, ou que trop peu pour incanter un jutsu assez puissant pour avoir pareil effet. A l'emplacement où se trouvait la jeune femme une fraction de seconde à peine plus tôt, il n'y avait à présent plus que du vide, de l'air, rien en somme, ou du moins rien qui pu laisser penser qu'elle fut toujours sur place ou tout près. Elle avait tout simplement... disparu. Comme par magie.

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Zabuza Momochi
Juunin Spécial de Kiri/Epeiste légendaire de la Brume
Zabuza Momochi

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MessageSujet: Re: Des sousous dans la popoche ? [Validé]   Des sousous dans la popoche ? [Validé] Empty2009-07-07, 22:26

Plus de sousous... Des sousous dans la popoche ? [Validé] Icon_sad
Les mots n’étaient pas des armes assez tranchantes. Tout ce que pouvait dire Kahera n’avait qu’un effet limité, et celle-ci s’en rendait bien compte. Ce n’était pas en clamant des banalités telles que l’existence d’une deuxième chance ou la magnificence de la bonté universelle que cette fille pourrait parvenir à ouvrir le cœur du démon de Kiri. Notre homme savait d’ailleurs de quoi il parlait. Eh oui… Il en ouvrait souvent des cœurs, lui, à ceci près qu’il n’employait de belles phrases pour y parvenir mais tout simplement un kunai bien aiguisé. Cette pratique était peut-être plus salissante mais, au moins, elle avait le mérite de réussir à chaque fois. La stratégie employée par l’Ombre de la brume ne disposait en revanche pas ce degré de réussite. Zabuza avait beau être en proie à quelques doutes existentiels dus aux paroles de sa prisonnière, cela était encore très loin d’être suffisant pour remettre en cause ses convictions. Il ne comprendrait décidément jamais comment une fille comme elle avait fait pour devenir kunoichi. Une personne qui faisait passer ses sentiments personnels - sa conscience - avant la réussite de la mission n’était pas digne d’occuper une telle fonction. Kahera avait d’ailleurs dit elle-même qu’elle mériterait la peine capitale pour trahison envers son village après avoir agi de la sorte. C’était drôle… Zabuza aussi aurait du être exécuté pour trahison lorsqu’il avait tenté son putsch. L’un de nos deux ninjas avait donc fauté par excès de bonté et l’autre par excès de haine. Deux êtres aussi différents ne pourraient jamais être sur la même longueur d’onde.

Cependant, alors que le démon de Kiri s’apprêtait à sermonner sa prisonnière une fois de plus, celle-ci disparut tout à coup en marmonnant de pitoyables excuses. L’épéiste légendaire n’en croyait pas ses yeux. Plus aucune trace de sa proie ! Comment avait-elle pu lui jouer un tour pareil dans son état ? Peut-être que sa grande fatigue n’était que pure simulation ? Non c’était peu probable. Il n’y avait aucune raison pour elle à adopter un comportement aussi étrange. Zabuza pensa alors que Kahera s’était surement échappée à l’aide d’un genjutsu. Notre homme effectua donc son second kai de la soirée afin de rompre le sortilège comme il avait dissipé le camouflage de tout à l’heure. Cependant, cette fois-ci, rien ne se passa. Le détenteur de Kubikiri houcho était stupéfait. Il ne parvenait plus du tout à ressentir la présence de la traitresse. Cette dernière s’était évanouie dans la nature. La pluie quant à elle redoubla d’effort. Le bruit des milliers de gouttes d’eau claquant sur le sol se mua en un déluge d’applaudissements, comme si les pleurs de joie du ciel voulaient féliciter Kahera d’avoir ainsi réussi à berner son geôlier. L’ogre du brouillard maudissait sa propre négligence. Il n’aurait jamais du la déposer sur le sol en croyant pouvoir la dominer si quelque chose tournait mal. Il avait été trop présomptueux, et en payait maintenant le prix. Oui… Son égaux tant que son porte-monnaie venaient décidément d’en prendre un sacré coup avec la disparition du joli sac d’or.

Zabuza cherchait un moyen de rattraper de la demoiselle nukenin en fuite mais il se rendit compte, au bout de quelques secondes de réflexion, qu’aucune de ses stratégies ne porteraient ses fruits puisqu’il n’avait pas la moindre idée de la façon dont s’était évaporée l’Ombre de la brume. Sans doute une putain de technique personnelle à la con… Peu importait finalement car, si sa proie avait bien dit la vérité, l’épéiste légendaire n’aurait rien touché du tout en la ramenant au quartier général des Oi-nins à cause du pardon qui lui avait été accordé par ce salopard de blondinet. Décidément cet enfoiré aussi était trop gentil. Il graciait tout le monde en ce moment. D’abord ce type névrosé avec un nom à coucher dehors… Comment déjà ? Ah oui ce fameux « Taiyou No Shiomizu ». Et maintenant cette philanthrope volatile… Le démon de la brume était-il donc le dernier ninja de cette terre à ne pas avoir perdu le sens des réalités, alors que tout le monde s’amusait à tisser des liens amicaux avec le premier guignol qui passait ? Notre homme se sentait hors du coup. Qu’est ce qui clochait à ce point chez les autres ? Zabuza chercha la réponse en vain pendant plusieurs minutes avant de lâcher l’affaire. Il ne trouvait décidément aucune réponse en ce moment, et ça l’énervait terriblement. Cependant, grâce à l’intervention de Kahera, il rentrait au moins au village de Kiri avec une foule de questions qui ne lui avaient jamais effleuré l’esprit avant cette nuit. Le démon commençait-il à fléchir ?

« Et merde… En plus elle s’est barrée avec ma cape ! »
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MessageSujet: Re: Des sousous dans la popoche ? [Validé]   Des sousous dans la popoche ? [Validé] Empty2010-09-12, 22:18

Citation :

°¤ Evaluation ¤°

¤¤ Superbe topic, de par son contenu, que par sa qualité rpique. Les perspectives RPiques sont originales et bien ficelées, la mise en abime des personnages est sous les projecteurs, vraiment très bon.
J'ai pris beaucoup de plaisir à vous lire, et l'échange Zabusa - Kahera semblait au départ difficile, vous avez réussi à le rendre, possible et intéressant. Que de dextérité Rolling Eyes

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MessageSujet: Re: Des sousous dans la popoche ? [Validé]   Des sousous dans la popoche ? [Validé] Empty

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