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| ¤ Une visite peu commune ¤ | |
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Kanade Aiko Membre de l'Ordre d'Ebène/Juunin Spé de Kumo
Nombre de messages : 19 Age : 32 Village : Kumo ! Date d'inscription : 02/12/2008
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| Sujet: ¤ Une visite peu commune ¤ 2008-12-16, 20:25 | |
| Une improbable rencontre ... Kuchiyose !
Un petit nuage de fumée blanc opaque apparut dans la ruelle mal éclairée. Une créature venait d’être invoquée d’un monde parallèle. Quel terrible montre se terrait dans cet écran blanchâtre ? Quelle bête abyssale et sûrement abominable venait de surgir dans ce tranquille monde humain, mais pour quels noirs dessins ? Des poubelles jonchaient le sol sans ordre apparent, leurs ordures débordant un peu partout. Les murs des structures formant la rue de leur ossature externe semblaient vieux et fatigués, malgré qu’ils fussent construits il y a quelques années à peine : la faute au manque d’entretien. Le sol n’étais pas dallé à l’ancienne, comme dans les vieilles villes occidentales, mais intégralement bétonné, voire parfois même métallique : certains shinobis constructeurs avaient l’incroyable talent de manier le raiton et le doton conjointement, et de produire une nouvelle matière, le Kinton. Au-delà des hauts murs délimitant la ruelle, un petit rectangle de ciel bleu venait percer cet endroit obscur, et une faible brise circulait dans la passe, faisant la jonction entre les deux artères de part et d’autre. C’est ce même passage de vent qui dissipa le nuage de fumée, le rendant de moins en moins opaque. Lentement, très lentement, la vague silhouette de la créature se dessinait, s’affinait. Mais, au fur et à mesure de la transparence du tout, on observait que le supposé monstre semblait de plus en plus petit, perdant du mysticisme lié à sa nature de bête invoquée. Et là, d’une bourrasque plus puissante que les autres, les dernières brides de fumée se dissipèrent entièrement, laissant apparaître …
Miaou ?
Là, votre perception de l’invocation uniquement utile en combat vole en éclat, le miaou prononcé d’une petite voix toute mignonne venant balayer les restes de votre ignorance abusive. Eh oui, devant vous, se tient un petit chaton tout blanc, au pelage soyeux tout doux, d’une petite taille très modeste (soit une vingtaine de centimètres au compteur), avec une grosse tête en comparaison de son corps agrémenté d’un nœud de tissu adorable, déposé par les bons soins d’Aiko, il y a de cela plusieurs années. De petites pattes, un petit corps, un petit museau, accompagnés de grands yeux, de longs poils doux, de belles griffes rétractables, à la manière de tous les félins, mais ne lui servant qu’à lacérer les meubles, faire des entailles sur la peau des malheureux humains l’énervant et grimper aux arbres où les oiseaux se croient en sécurité. D’une personnalité taquine, l’humeur joviale et d’une forte volonté quand il s’agit de se faire caresser ou d’aller jouer, l’animal que nous avons là n’est qu’une boule de poils adorable se nourrissant presque exclusivement de lait et qui, accessoirement, se retrouve être un compagnon indéfectible lorsqu’il s’agit de remonter le moral : c’est d’ailleurs grâce à lui qu’Aiko a réappris à parler. Ce petit chat, donc, tourne la tête en tout sens pour comprendre ce qu’il fait ici. Il est jeune et facilement apeuré, mais finit par voir, une fois le nuage d’invocation dissipé, son amie Aiko, et décidé de lui bondir dessus. Un pas, deux, un grand saut, et zou dans les bras. Pour lui manifester son contentement de la voir, il lui lèche la joue longuement, en entamant la connexion mentale. Bien sûr, son jeune âge ne lui permet pas de s’exprimer comme un chat adulte, mais il arrive à faire passer ses émotions et sentiments de manière très précise, si bien que la jeune kunoichi se met à pouffer de rire, elle qui un instant plus tôt était morne. Elle le prend à bout de bras, fait mumuse nez contre museau, et finit par lâcher :
Tu sais que tu m’avais manqué toi ?
L’animal redouble les léchouilles.
Bon, maintenant que tu es là, tu viens faire le tour de la ville avec moi ? Je me sens un peu trop seule ici …
Il comprend le besoin d’affection de sa partenaire et lui faire comprendre via pensée qu’il serait enchanté de rester avec elle. Il se loge sur l’épaule d’Aiko et se frotte le pelage sur son cou. Après quelques nouveaux gloussements, elle entame son voyage à travers le village caché de Kumo, sa nouvelle résidence … Elle quitte la petite ruelle et entre véritablement dans l’agitation du village. Elle prend une rue du centre ville pour débuter son parcours, qui s’avèrera être plus qu’une simple visite touristique … |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ¤ Une visite peu commune ¤ 2008-12-17, 20:57 | |
| Ridcull s'etait levé bien tard, peut apres 11 heure du matin, une habitude a perdre en somme. Du coup, pour fêter ca, il en avait profité pour ne pas se coucher du tout la nuit suivant. Et le lendemain matin, pourvu d'une gueule de bois plus dure que du chêne par pleine secheresse, il arpentait les rues du village sans prendre garde a quoi que ce soit pouvant potencielement s'apparenter a un obstacle, l'integralité de sa concentration etant requisitionnée pour la bonne marche d'affaires aussi complexe que poser ses pieds l'un apres l'autre devant lui sans que ces derniers ne s'ecrasent mutuelement. Bref, la journée fut longue, tout le monde se confortait dans cet avis qui, pour une fois, coincidait avec celui de Ridcull, lequel, par habitude plus que vrai reflexion, preferait nier en bloc tout ce que ses concitoyens lui apposaient, et ce sans distinction. le ciel eut beau etre bleu, si quelqu'un avait le malheur de lui en faire la remarque, Ridcull lui gueulait sans preavis qu'il se gourrait sur toute la ligne et que le ciel etait (evidence meme) Jaune. Rien ne servait d'argumenter contre ce genre de personne, toute la technique reposait dans la fuite. mais les choses etant ce qu'elles etaient (c'est un dire un Ridcull de mauvais poil au milieu d'une population de lopettes), lorsque le vieux embringuait une rue au croisement en gueulant "NON MAIS QUELLE JOURNEE D'MERDE !", les "oui oui" ou "quelle perspicacité monsieur" fusaient dans tous les sens. De toute facon, ce n'etait pas en soit un mensonge puisque toute journée faisant intervenir Ridcull avait de forte chance de virer en eau d'boudin. Bref, apres avoir remonté toutes les arteres du village Ridcull en arrivait a une evidence qui ne le rendait pas plus jouasse que ca : Il etait bel et bien perdu. La legende voulait que l'on avait donné carte blanche a trois architectes pour batir les grands crenaux de la ville et, par le fait meme, il etait aisé de s'y perdre lorsqu'on etait etranger ou tout simplement rendu au dernier acte de ce drame social nommé "Surconsommation d'alcool". Et pour cause, Ridcull etait certain d'etre deja passé dans cette rue au moins une fois dans la journée puisque qu'il y etait seul ... si on excluait evidement la gamine qui tenait une boule de poil. Mais c'etait le genre de detail qui echappait a Ridcull lorsque son cerveau ne jurait que par la ligne droite.
En depis de tout ce qu'on pouvait entendre sur le gus, les gens du coin restaient admiratif devant la tenacité avec laquelle il continuait a rechercher son bureau malgré un sens de l'orientation reduit a celui d'une mouche dans un bocal. on pouvait alors en tirer un belle lecon qui, a coup sur, inspirerait les generations suivantes pendant quelques siecles : Quelle que soit la carance de locomotion dont on pouvait faire l'objet, il y aurait toujours quelqu'un d'autre pour y palier. Revigoré de cette alternative nouvelle et bien plus enthousiasmante, Hidao tenta un claquement de doigts se voulant habile, mais au final reduit a un simple frottement du pouce contre l'index, en resultat une onomatopé proche du *Fwiit* ainsi que, menu detail, un nuage de fumé qui ne tarda pas a acceuillir quelques toussotements. Trois Blaireaux format chien de chasse sauterent hors du nuage qui commencaient a se dissiper et, apres quelques crises de thoux et regards en biais, entreprirent de soulever le vieux qui, sans demander son reste, s'etait allongé en un temps record sur le sol poussiereux. Une fois Ridcull tracté a dos de blaireau, forces de ronflements et gargouillements commencerent a pondre de sa bouche grande ouverte. Un model de savoir vivre en chair et en os (quoi que bien plus en os dans ce cas de figure). Les blaireaux commencerent leur course frenetique et passerent bien vite au abord de la jeune fille, apparement interpelée par la scene assez chaotique dont elle avait été l'unique spectatrice. Quelle ne fut pas sa devaine dailleurs. Si son chat n'avait pas balancé avec un timming irreprochable un Miaou plus fort que les autre, la jeune femme aurait peut etre eut le plaisir de ne pas connaitre Hidao Ridcull. Or, un Miaou un peut plus fort que les autre vint s'intercaler entre deux ronflements du gus qui, sur le coup se redressa avec une vivacité dont on aurait guere pu soupsonner un homme de son age et surtout dans son etat actuel.
"Un putain d'chat ?" balanca il a moitié endormis mais les yeux bien ouvert en ratissant la rue a 360 degré de ses yeux vitreux avant de les poser sur la seule personne en presence. Assenant un regard a la jeune femme qui en aurait fait palir un albinos, le vieux ne tarda pas a zoomer sur le chat que la malheureuse tenait entre ses bras. Comme toute bestiole en jeune age, le chat se sentit d'humeur a renvoyer a Ridcull son regard, ce que ce dernier n'apprecia guere. Se degageant alors de ses trois porteur, le vieux "sage" s'avanca vers la jeune femme sans lui accorder le moindre interêt, la majorité etant requisitionné par le chat qui se defendait mieux que bien au combat de regard. Restait a savoir s'il apposerait autant de resistance a la boxe.
"Bordel tu va baisser ces yeux oui ?!" assena il au chat, toujours sans tenir compte de la jeune femme qui serrait un peut plus la boule de poil a mesurs que Ridcull s'en approchait |
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