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| Comment arriver dans la gueule d'un serpent. | |
| Auteur | Message |
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Zolf J.Kimbly Civil
Nombre de messages : 317 Village : Oto no kuni Date d'inscription : 26/11/2008
Fiche Ninja PV: (250/250) PC: (435/435)
| Sujet: Comment arriver dans la gueule d'un serpent. 2008-12-03, 14:48 | |
| [Ce petit rp permet de justifier mon arrivée à Oto.] Partie 1. Le village était enflammé, les corps des anciens résidents crépitaient dans le feu qui dégageaient une épaisse fumée noire qui sentait l'odeur de viande carbonisée. Le raid s'était déroulé en l'espace d'une seule nuit et le seul survivant était Kimbly. Après avoir pillé et massacré tous les villageois, les bandits furent écrasées par la puissance de l'écarlate. Ils leur fallut une nuit pour tout détruire, il ne lui a fallu qu'un quart d'heure. Ils étaient tous morts, innocents et coupables. Le visage tâchait de sang et marqué par des brûlures, il marchait vers la forêt qui elle était pour le moment épargnée par les flammes qui ravageaient les restes du foyer de l'homme. Il se retourna et se laissa tomber dans la verdure fraîche et contempla pendant tout le reste de la nuit la disparition de son petit moment de paix. Pendant l'espace de temps où il résida dans ce petit village, la bête assoiffée de sang qu'il était avait changée mais maintenant qu'il ne restait plus rien de tout cela, celle ci était de nouveau active. Le soleil ne tarda pas à se lever et l'incendie s'était arrêtée. Il ne resta plus que des cendres du village et de ses occupants. Quand à Kimbly, il ne regretta rien. Il avait réussi à se reposer pendant quelques temps et désormais il pouvait de nouveau reprendre le route dans une direction inconnue. Il se laisserait porter par le vent sans jamais savoir où il atterrirait. Il se leva et fit craqué ses articulations qui avaient travaillées durant la nuit. Il retira sa veste faîtes de lin et se remit en route. Il marcha pendant une bonne heur avant de tomber sur la route. Un petit chemin de terre que seuls les défunts villageois avaient utilisé pour envoyer leur marchandise vers l'intérieur des terres. Réfléchissant longuement, il se décida de se rendre vers l'est où peut être trouverait il un autre foyer. Recherchait il un endroit où il pourrait vivre le reste de sa vie dans le calme et la sérénité ? Non, il voulait juste un endroit où il serait en sécurité et surtout isolé de tous les chasseurs de primes qui étaient à ses bottes suivants la moindre de ses traces. Il s'élança alors vers l'est vers une destination hasardeuse.
Il marcha pendant toute la matinée sur cette route qui ne semblait jamais finir. Les heures passèrent et le décor ne changeait pas. Il marchait, marchait mais ne paraissait pas avancer. Le sol roulait il peut être sous chacun de ses pas ? Après ce n'est pas Chuck Noris. Il n'était qu'un homme comme les autres à part qu'il était un peu spécial mais lui comme tout le monde se fatiguait de marcher sans jamais apercevoir la fin. Il s'arrêta alors regardant tout autour de lui. Depuis son départ, la forêt n'avait pas changé, elle était toujours la même. Les arbres étaient toujours remplacés par d'autres arbres et jamais il n'avait rencontré d'autres routes ou encore des pancartes indiquant l'endroit où il se rendait. Bien qu'il se trouvait à la marge du pays, il n'était pas normal de ne pas rencontrer d'autres villages. Il commençait à douter mais surtout à se poser des questions sur la situation dans laquelle il s'était retrouvé. Peut être tournait il en rond dans cette forêt ou peut être, au pire des cas, était il victime de quelconque magie. Son esprit avait peut être était manipulé et durant tout ce temps il n'avait fais qu'errer dans une forêt imaginaire qui n'avait pas de fin. Si c'était le cas, les cinq heures qui s'était écoulées n'était peut être que cinq secondes. Mais comment pouvait il être sûr de ça, il ne savait pas comment faire. Il réfléchit pendant quelques instants. Soudainement il eut comme une illumination. Ce décor qui n'avait pas changé depuis tout ce temps, cette forêt sans fin, ce ne pouvait être qu'une illusion. Mais où pouvait bien se trouver ce mystérieux illusionniste qui avait osé jouer avec Kimbly durant tout ce temps, celui qui le manipulait, il fallait mettre la main sur lui. Mais tant qu'il serait pris au piège dans cette dimension, il ne pourrait en finir avec cet adversaire. Ne voyant pas d'autres solutions, il porta sa main à sa bouche et mordit dans celle ci.
Avant que le sang n'est eu le temps de couler, il aperçut un homme qui se tenait devant lui. Il était vêtu d'un vêtement bleu marine nuançait de noirs sur les bords. Un costume qui était fais de deux pièces, un veste sous laquelle se trouvait un débardeur noir et un pantalon qui lui recouvrait ses sandales. Un curieux accoutrement mais qui était porté par un illusionniste qui avait l'air de se débrouiller. Il resta face à Kimbly sans bouger et il en fit de même. Ils restèrent face à face pendant quelques instants puis après avoir poussé un petit gloussement de rire, il disparut pour laisser apparaître trois clones. Ils entourèrent Kimbly qui lui ne cilla pas. Les trois clones se rapprochèrent peu à peu de lui resserrant le cercle. Un premier fonça sur Kimbly puis fut suivi des deux autres. En l'espace de trois secondes, les trois clones furent détruis. Ils n'avaient aucune capacité au combat au corps corps et ce ne fut pas très difficile pour lui de les mettre hors d'état de nuire. Lorsqu'il était petit, les nombreuses guerres auxquelles il avait participé lui avait forgé une capacité unique à se battre. Sur le champs de bataille il avait été pour lui primordial de savoir se battre au corps à corps. Nombreuses furent les occasions, où il n'avait pu qu'utiliser ses poings. Mais dans le cas présent, les techniques de combat au corps à corps ne servait à rien. Ses adversaires étaient irréels. Il ne pouvait pas continuer à frapper le vide indéfiniment, il allait se fatiguer et ce lâche le frapperait au moment même où il baisserait sa garde. C'est pour ça qu'il devait le devancer et l'attaquer en premier.
Il porta sa main à sa bouche et mordit dans la chair. le sang coula et la douleur le ramena à la réalité. Il se trouvait à l'endroit initial. L'endroit où il avait débouché, il était tout au début. Son adversaire le suivait depuis bien longtemps, il l'avait pisté. Kimbly commença à se demander si l'attaque de ce petit village n'était pas plus qu'une simple malchance. En tout cas, si il voulait pouvoir enfin commencer son voyage, il devait en finir avec cet adversaire qui attaquait dans l'ombre. Mais comment le faire sortir de sa cachette. Il n'y avait qu'une seule solution qui n'était pas vraiment brillante. Kimbly s'effondra. Il était allongé sur le sol poussa dans petits cris de douleur. Il tenait fermement sa main dans son autre main et la rapprocha contre son torse. Il resta ainsi pendant un moment puis un homme sortit des feuillages et atterrit aux côtés de Kimbly. Il garda tout d'abord ses distances restant vigilant puis se rapprocha lentement du souffrant. Il sortit une arme d'une sacoche et voulut la planter dans le bras de Kimbly. Mais celui ci se retourna vivement et saisit son avant bras mais avant qu'il ne puisse faire quelque chose, son adversaire se changea en une bûche sur laquelle était posé un parchemin explosif. La bûche explosa faisant éclater Kimbly dans un nuage de fumée. Ce n'était qu'un simple clone. L'homme avait dévoilé sa position en utilisant le clone se trouvait dans un arbre non loin de la zone de combat. Il était resté dans les branches d'un arbre durant toute ce temps et avait manipulé son ennemie. Il chercha alors Kimbly mais ne le vit pas. Il sentit alors une main qui se posa sur son dos et à peine eut il compris ce qu'il venait de se passer, il sortit de sa cachette. Il atterrit sur le chemin et fut suivi de Kimbly. Cette fois ci, l'écarlate avait le sourire aux lèvres, il regardait son adversaire et se moquait de lui. L'illusionniste ne comprit pas ce qu'il se passa et avant même qu'il n'eut le temps de penser à une nouvelle stratégie, il éclata en morceaux. Le sang gicla violemment et s'arrêta juste aux pieds du gagnant. Des morceaux de chairs parsemés le sol qui fumait.
- Et boum, un de plus qui a fini en viande haché. annonça t-il tout en retirant les feuilles qui étaient restées accrocher à ses vêtements. |
| | | Zolf J.Kimbly Civil
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| Sujet: Re: Comment arriver dans la gueule d'un serpent. 2008-12-05, 17:09 | |
| Partie 2. Kimbly marcha durant tout le reste de la journée et une fois que le soir fut arrivé, il se retrouva à la sortie du bois. Après avoir tué celui qui avait voulu l’assassiner, il avait marché le long de cette route. La marche avait été pénible mais il était enfin arrivé à destination. L’horizon était orangé et le peu de nuages qui parsemés le ciel était quand à eux nuancés entre leur blanc habituel et l'orange du crépuscule. La nuit approchait à grands pas et Kimbly ne savait toujours pas où il allait passer la nuit. Surement à la belle étoile, ou peut être trouverait il un être charitable qui accepterait de l’accueillir. Mais au plus loin qu’il pouvait voir, il ne voyait aucune habitation. Se frottant l’arrière de la tête, il poussa un soupir de désespoir. Il ne savait pas non plus ce qu’il allait bien pouvoir manger. L’herbe n’était pas un de ses mets préférés. Il avait plutôt un penchant pour la viande de bœuf et non leur nourriture. Il se décida alors d’essayer de chasser quelques choses sinon il allait passer le reste de la nuit avec le ventre vide. Lançant son regard dans la direction d’une petite rivière qui se trouvait un peu plus bas, il se décida à s’y rendre pour essayer la pêche. Il pensa au bon poisson grillé qu’il pourrait peut être mangé ce soir là le fit bavé. Il ne pouvait plus manger autre chose, il était décidé à déguster du poisson. Il descendit la pente qui menait au cours d’eau et une fois arrivée à la rive de celui-ci, il y jeta un œil pour voir s’il y avait de la poiscaille. Pendant un bon moment, aucun être vivant traversa la rivière mais par chance pour l’affamé, un poisson passa devant lui. D’un geste presque invisible, il plongea la main dans l’eau et lorsqu’il ressortit celle-ci, il tenait le poisson. Il était tellement dodu que Kimbly ne réussissait pas à le tenir complètement. Avant qu’il ne retombe dans l’eau, Kimbly le jeta dans l’herbe le laissant agoniser.
Le ciel sombre étant éclairé par des milliards d’étoiles, le feu crépitant au prés duquel reposait les restes du dîner, la rivière dont le doux bruit était comme une berceuse, Kimbly se trouvait allonger dans l’herbe regardant le ciel et se laissant emporter par ses rêves. Lorsqu’il n’avait été qu’un petit garçon, son père l’avait amené sur le haut de la colline de son village pour admire les étoiles. Celui-ci lui avait parlé longuement de son enfance mais aussi de ses nuits qu’il avait passé sous le ciel étoilé qui avait été pour lui son seul confident. Il lui avait avoué son triste passé durant lequel il n’avait vécu qu’avec ses parents dans une maison isolée au sommet d’une montagne mais aussi des ses longues nuits qu’il avait passé à discuter avec le ciel étoilé. Lorsqu’il avait été petit, les histoires de le passionnaient mais une fois qu’il fut envoyer au front, une haine naquit au plus profond de son cœur. Ses parents l'avait vendu et il était parti sur le champs de bataille pour être utilisé en tant qu'arme alors qu'il n'avait même pas dix ans. Il avait été manipulé pendant toute son enfance par ceux en qui il avait le plus confiance. Ceux qui représentaient tout pour lui n'avait été que de simples joueurs d'échecs déplaçant à leur guise des pions. Il n'aurait pas été dérangé d'apprendre la mort de leur fils, il avait réussi à l'exploiter suffisamment. Même si son cœur s'était endurci il y avait bien longtemps, penser à ces vieux souvenirs faisait mal à l'écarlate. Lui qui avait massacré des familles, décimé des villages entiers ainsi que leur occupants, massacré des innocent, lui, ce monstre, souffrait parfois. Mais rapidement, il se reprit et il se releva regardant au loin. Il n'avait pas vraiment sommeil, il allait reprendre la route. C'était la meilleure chose qu'il pouvait faire pour le moment. Au loin, à la limite de l'horizon, il aperçut une lueur, c'était de la lumière qui provenait d'une ville. Maintenant, il savait dans quelle direction aller.
Après la journée qui venait de se passer, Kimbly n’était pas vraiment confiant au sujet d’une nuit de sommeil. Bien que sa folie ait considérablement accru son courage, se faire égorger pendant son sommeil était une option à exclure. Il y avait moins de risques qu’il se fasse tuer s’il se trouvait dans un bâtiment. Il verrait l’ennemie arrivait plus facilement. Il commença alors à marcher vers cette lueur. Il remonta tout d’abord la côté pour atterrir de nouveau sur la route. Il regarda une dernière en bas pour s’assurer que le feu de camp avait bel et bien cessé. Il était peut être assez sadique avec ses adversaires mais en ce qui concernait la nature, c’était un écologiste de première. Un tueur écologiste, c’était une image assez comique. Mais il tenait à garder ce petit aspect de sa personnalité bien au chaud au fin fond de son esprit. Il marcha pendant une bonne dizaine de minutes avant d’arriver à l’entrée des bois. De l’autre côté de cette forêt se trouvait le village. Il pénétra alors dans l’obscurité de ces bois. Il n’y avait plus de route, elle avait disparu. Bien que la route entrait dans la forêt, celle-ci laissait place à de la verdure quelques mètres plus tard. Une route oubliée, qui pourtant devait mener à ce village actif. C’était plutôt étrange mais Kimbly se dit que ce chemin avait dû être condamné il y avait bien longtemps surement pour manque d’utilité. Tout en se faufilant entre les arbres massifs et les épaisses touffes de feuilles, il avançait lentement. Il aperçut après un moment de marche des lueurs à travers les feuilles. A peut être une centaine de mètre face à lui, il y avait ce village. Il continua à progresser à travers les bois pour déboucher ensuite en haut d’une colline. Celle-ci surplombait un village de petite taille au milieu duquel un feu de joie était dressé. Autour de celui-ci, il y avait des villageois qui semblaient faire la fête. Des hommes ivres qui soient dansaient autour des flammes ou soit cuver leur alcool en dormant et des femmes qui papotaient entre elles surement à propos des derniers ragots.
Étant sûr de lui, il décida d’aller taper l’incruste à cette petit fête qui ne refuserait surement pas un invité surprise. Plus on est de fou plus on rit ! C’était l’excuse de ceux qui s’incrustaient au fête et ce que Kimbly allait faire. Il descendit la colline et arriva à l’arrière d’une petite maison faîtes de bois. De l’autre côté de celle-ci se trouvait le centre du village où les habitants des lieux s’en donnaient à cœur joie. Il fit le tour de la petite cabane et arriva à l’entrée de celle-ci. Il se trouvait face à tout le village qui ne remarqua pas son arrivée. Des cris de joies, des instruments, des rires d’enfants, la fête. Il s’avança alors sur la place centrale et soudainement tout s’arrêta. Les villageois se retournèrent tous dans la direction de Kimbly. Un invité surprise était arrivé et sa présence avait gâché l’ambiance. Il fallait dire que la venue d’un intrus lors d’une fête commune n’était pas vraiment appréciée. Ils le regardèrent tous d’un air dérangé. Il ne fit pas du tout dérangé par ce qui était en train de se passer, l’avis des autres sur sa personne ne le dérangeait pas. Il alla tranquillement vers une table et il s’assit sur une chaise sous les regards étonnés des tous les villageois. D’un signe de la main, il demanda aux autres de continuer ce qu’ils étaient en train de faire avant son arrivée. Mais ce n’était pas vraiment possible, il faisait tâche dans le décor. Un homme bâti comme une montagne s’avança vers lui et s’arrêta juste en face de lui. Il devait faire un bon mètre quatre vingt dix et devait peser au moins une bonne centaine de kilos de muscles. Un véritable tank. Il regarda Kimbly d’un air méchant et d’un geste brusque, il le prit par l’épaule et le souleva. Kimbly d’un geste vif me saisit la poignée et la tordit. Il ramena son bras dans son dos et le maintenait fermement. La brute gigotait tout en poussant des cris de douleurs.
- Calme toi mon gros, je ne cherche pas les ennuis... Et puis tu vois bien que tu fais pas le poids.
Bien que justifié, ce qui venait de faire n’était pas très malin. Les cris de la brute attirèrent d’autres hommes qui entourèrent Kimbly. Il était encerclé par une bonne dizaine d’hommes qui étaient prêts à en découdre. Ce n’aurait pas été une tâche difficile pour le soldat d’en finir avec tous ces paysans. Mais il n’avait pas la tête à tuer ce soir là. Du moins, il n’était pas trop chaud pour se lancer dans un combat. Il lâcha prise et l’homme se recula assez loin de Kimbly. Il frottait son poignée qui avait surement dû être blessé. Des grognements d’humains se firent entendre laissant penser qu’ils l’en voulaient. Bien sur qu’il avait tapé l’incruste, bien sur qu’il avait mise hors d’état de nuire un de leur camarade, et alors ? Il ne les avait pas encore tué, pourquoi l’en voulaient ils ? Cela l’échappait. Mais bon, il n’était pas le bien venu et il devait faire avec. Mais il aurait accepté cela sans problème si un gamin à la tête de rat ne lui avait pas balancé une pierre en plein dans le visage. Le choc bien qui mineur se fit tout de même sentir et pour couronner le tout, les hommes rirent aux éclats tout félicitant cette petit ordure. Cette fois ci, il avait bel et bien cherché la colère de Kimbly et il n’allait pas passer sur cet affront de taille. Il ne fit qu’un seul mouvement, il posa ses mains sur le sol. Les hommes renchérirent leurs railleries et critiquant ce qu’il venait de faire. On le traita de fou et d’idiot mais maintenant qu’il savait ce qu’il allait advenir de ce village, les insultes ne le touchaient plus. C’était lui qui riait, c’était lui qui allait s’amuser. Il se releva et s’avança vers un homme. Il voulut passer mais celui-ci le bloqua le chemin. Kimbly posa sa main sur son torse et l’homme explosa. Des cris d’horreurs se firent entendre et une femme courut sur la dépouille ou plutôt sur la bouilli qu’était son mari. Elle cria de douleur et tout le reste du village se tut tout en regardant Kimbly. Il s’était fait respecté par tous ces paysans en même pas une minute. Mais il était trop tard pour eux, ils étaient tombés dans son piège. Il s’en alla sans se retourner laissant tout le reste du village dans l’angoisse et la terreur. Ils pensèrent qu’ils étaient hors de danger puisque ce fou était parti mais malheureusement pour eux leur calvaire n’était pas fini. Une fois arrivé à l’extérieur du village, il claqua des doigts d’un geste élégant et au même moment tout le village explosa. Quant à lui, il s’enfonça dans la forêt laissant les restes du village brûlaient. Il ne fallait pas le provoquer… |
| | | Zolf J.Kimbly Civil
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| Sujet: Re: Comment arriver dans la gueule d'un serpent. 2008-12-07, 05:05 | |
| Partie 3. Des victimes de plus à ajouter à la liste du criminel… Ce coup ils étaient innocents mais ils l’avaient cherché… Il s’enfonça alors dans l’épaisse forêt en allant toujours vers le nord. Il erra dans celle-ci pendant tout le reste de la nuit et au petit matin il déboucha sur une autre route. Sauf que celle-ci était nettement plus accueillante que la précédente. Un chemin fait de dalle qui traversait une immense plaine au bout de laquelle Kimbly put apercevoir à sa grande surprise une autre forêt. Pour changer… Au loin il entendit le hennissement d’un cheval et lorsqu’il se retourna il aperçut tout une caravane de marchands. Il les attendit sagement et lorsqu’ils arrivèrent à ses côtés, il les salua d’un grand signe de la main. Ils en firent de même. Sur une des caisses que transportaient ces nomades, il reconnut l’emblème d’une ville d’un pays voisin où il était recherché. Ces marchands venaient donc de ce pays et ils se dirigeaient surement vers une ville pour y faire des échanges. La plus sage des solutions était de les suivre mais il y avait toujours le risque que son visage était connu par l’un de tous ces marchands. Mais s’il ne les suivait pas, il continuerait surement à errer dans toutes ces forêts sans jamais en trouver la fin. Il prit alors le risque de se faire reconnaître et monta à l’arrière d’une charrette. Devant lui se trouvait l’interminable route qui conduisait vers l’autre pays. Balancé par les mouvements de la charrette, il finit par s’endormir. Il n’avait pas dormi de la nuit, il était exténue, il avait besoin de repos. Il rêva de la folle nuit qu’il venait de passer, il vit les villageois agonisaient, il les vit hurler de douleurs pendant que leurs chairs tendres crépitaient. Quand à lui, il se trouvait au centre du village regardant le spectacle qui se déroulait autour de lui. Les hurlements de douleurs composaient l’orchestre et les victimes courant dans tous les sens faisaient les danseurs. Quant aux autres villageois composés des enfants et d’autres personnes, leurs dépouilles donnaient une petit plus au décor. Lui, il riait, il riait aux éclats, il s’amusait de voir toute cette souffrance autour de lui. Pendant qu’il était bien en sécurité assis confortablement, les villageois agonisaient dans une douleur sans précédents. Chacun sa chance après tout.
Il se réveilla brusquement lorsqu’il tomba de la charrette. Quelqu’un l’avait tiré et l’avait fais tombé. Encore une peu des les vapes, Kimbly se frottait le bas du dos. Le choc l’avait secoué. Il se releva lentement et après avoir enlevé la poussière sur ses vêtements, il se rendit compte qu’il se trouvait face à trois personnes. Une vieille femme habillées de vieilles loques multicolores d’un mauvais goût incroyables, une jeune femme habillée simplement et un jeune garçon qui devait peut être avoir dix ou on ans. Il regardait Kimbly de ses grands yeux verts mais restaient tout de même à l’arrière de la jeune femme qui devait surement être sa mère. Celle-ci commença à lui dire qu’il n’avait rien à faire à l’arrière de leur charrette et qu’il devait avoir honte d’être monté à bord sans les avoir demandé. Et elle continuait à parler, elle ne s’arrêtait pas, elle déversait sur le pauvre une cascade de mots qui n’avaient plus aucun sens. La vieille femme restait à côté d’elle et le regardait d’un mauvais œil. Elle restait silencieuse mais son regard en disait long sur son opinion. Quand au jeune garçon, il restait derrière sa mère et fixait le soldat dans le blanc de l’œil. Il avait un regard moqueur, il défiait Kimbly d’où il était. A l’abri derrière sa mère, dans son fort à lui, il n’avait rien à craindre de cet homme. Sa mère était la plus forte et étant son fils, il pouvait se permettre de se sentir fort lui aussi. C’était bien une des attitudes que Kimbly détestait le plus. Ces peureux qui restaient derrière leurs supérieurs durant la guerre et qui se permettait de l’ouvrir lorsqu’ils étaient en la présence de leurs maîtres. Ces troufions qui ne faisaient que lécher les bottes des plus grand pour avoir leur soutien. C’était lâche… Il avait connu un type de ce genre pendant une bataille. Il avait été toujours discret et n’avait presque pas parlé. Les bavures avaient été présentes, ils avaient été en guerre et ils n’avaient pas toujours eu le choix. Et lorsque le supérieur avait fais sa ronde, tout le monde avait gardé leurs langues mais il avait fallu que ce minable l’ouvre pour quelques caresses. Lui, il avait été promu mais d’autres furent exécutés. Bien sûr, son cas fut rapidement réglé et il fut abattu par une balle perdue de l’ennemie qui l’avait touché en pleine tête. Et ce gosse, son regard, il rappelait à Kimbly cette ordure.
Et quand à sa mère, elle ne semblait pas décider à arrêter là le sermon qu’elle avait si bien rédigé. Elle commençait à le critiquer sur des points de sa personnalité qui lui était inconnu. Cette femme qui ne le connaissait même parlait de lui comme si ils avaient grandis ensemble. Bien qu’il fût très patient, il arriva un moment où il ne put tenir. D’un geste extrêmement rapide, il saisit la femme au niveau de la bouche et la fit taire. L’action fut si rapide qu’elle fut tétanisée. La vielle femme et l’enfant étaient eux aussi immobiles. Ils n’avaient surement dû voir le coup venir. Mais, il était trop tard pour cette femme si elle espérait s’en tirer sans que KImbly ne lui fasse comprendre qui il était réellement. Lui qui était crains par temps de personnes et qui était un combat sans égal ne pouvait plus accepter un tel manque de respect, cette femme, elle l’avait insulté, elle l’avait rabaissé plus bas que terre. Un affront comme celui là ne pouvait être impunie et elle allait devoir payer les pots cassés. Cette pauvre demoiselle n’avait pas eu de chance d’être tombé sur KImbly car même son fort caractère ne suffirait pas pour qu’elle s’en sorte indemne de cette bataille psychologique. Elle gémissait, elle avait peur. Ce fou était seul avec eux, la caravane ne les avait pas attendu et était loin devant. Peut être à une centaine de mètre mais ses cris ne porteraient pas jusqu’à là bas. Allait-il les tuer ? Non, il avait suffisamment de sang sur les mains pour la journée, il en avait plus qu’assez de tuer. Et puis, s’il continuait sur cette lancée, sa tête serait rapidement placardée sur les tableaux de recherche. Cette fois ci, il ne leur donnerait qu’une bonne leçon. Il voulait les apprendre à traiter avec un peu plus de respect les voyageurs. Il lâcha la femme qui tomba genoux contre sol. Il s’avança vers l’avant de la charrette et monta le cheval qui la tirait. Il posa sa main sur celle-ci et s’en alla au galop. A une vingtaine de mètre de la charrette et il se retourna et regarda la vielle femme et l’enfant courir sur la victime. Elle pleurait de terreur. Mais son malheur n’allait surement s’arrêter à là, il en fallait plus. Ils regardèrent Kimbly qui leur fit un signe d’adieu. Au même moment, la charrette explosa projetant les trois personnes à quelques mètres plus loin. Quand au il partie au galop vers le reste de la caravane.
Le cheval qui n’avait pas l’habitude de la course prit un petit moment avant de rattraper la caravane. Une fois arrivée aux côtés des autres, Kimbly ralentit la cadence. Il continua ainsi sur plusieurs kilomètres. La caravane s’arrêta. Ils étaient face à deux choix : aller vers Konoha ou aller vers le pays d’Oto. Les marchands parlèrent longuement et Kimbly prit part à la discussion en tant que simple spectateur. Konoha était un pays tranquille et riche et Oto était un pays extrêmement dangereux. Le choix fut rapidement fais, les marchands décidèrent de se rendre vers Konoha. Mais il ne fut pas du même avis, le danger était pour lui un facteur de son voyage. Bien qu’il fût obligé de se déplacer, les zones dangereuses l’attiraient toujours. Il se sépara du groupe et partit en direction du pays du riz. Il ne connaissait rien de ce pays à part ce qu’il avait entendu lors de la discussion entre les marchands mais il préférait tenter sa chance dans un pays qui bouge plutôt que dans un pays presque comateux. Bien assis sur le dos de sa monture, Kimbly regardait le paysage autour de lui qui commençait à changer. Les plaines forestières commençaient à être remplacées par des montagnes vertes et la route faîtes de dalle devenait un simple chemin de terre battu. Mais plus il avançait, plus un sentiment d’insécurité l’envahissait. Il était comme guetté, comme suivi. Il n’en était pas sûr mais il était mal alaise. Il ralentit la cadence et discrètement il regarda autour de lui pour voir s’il n’y avait pas quelque chose d’étrange. Un mouvement de branche, un envol d’oiseau… Et rapidement, ses soupçons furent justifiés. Un groupe d’oiseau effrayé sortirent d’un arbre pour s’enfuir. Il était bel et bien suivi mais il ne savait encore rien de celui qui le pistait. Il préféra tout d’abord faire comme si de rien n’était et il continua son voyage vers l’intérieur du pays d’Oto. Il continua comme ça pendant une bonne heure et l’étranger continuait à le suivre en sautant d’arbres en arbres. Mais ce petit manège prit rapidement fin. Kimbly entendit un léger grincement venant de la forêt et presque instantanément, il sauta de son cheval qui fut transpercé par de lances. Un piège basique, un fil tendu qui lorsqu’il est brisé envoie des projectiles sur celui ou celle qui a brisé le lien. Kimbly avait réussi à s’en sortir et regarda avec amusement l’agonie de l’animal qui s’étouffait dans son propre sang. La guerre avait été déclarée…
La bête était morte, et il se trouvait face à son adversaire qui entre temps avait fais son apparition. C’était un de ces ninjas qui étaient les soldats de ce pays. Il était vêtu d’une sorte uniforme et il portait sur son front un bandeau sur lequel était gravée une petite note de musique. Par simple déduction, il comprit que cet homme là était un ninja de ce pays ou plus précisément un ninja du pays d’Oto. Bien qu’il était un représentant de ce pays, ce ninja avait voulu mettre fin à la vie de Kimbly et celui-ci ne pouvait passer sur un tel acte. Il ne voulait plus qu’une seule chose, voir cet homme par terre. Il voulait le voir mort… Mais cela ne serait surement pas aussi si simple qu’auparavant, ce ninja savait se battre et peut être qu’il poserait des problèmes au vagabond. Kimbly fonça vers le ninja et lorsqu’il fut à portée de celui, il plaqua sa main contre le sol et fit exploser tout autour de lui dans un rayon de 3 mètres. Son adversaire qui ne s’était pas attendu à une telle attaque fut surpris et il encaissa l’attaque de plein fouet. Il s’envola dans les airs mais il se rattrapa avant de tomber par terre. Souffrant un peu des quelques brûlures, il se leva en gémissant un peu. L’attaque de Kimbly ne l’avait pas mortellement blessé mais l’avait quand même touché. Le vagabond qui s’était dégagé se trouvait à une dizaine de mètres de son ennemie qui lui était désormais un peu plus méfiant. Le ninja sortit d’un étui qui se trouvait dans le bas de son dos un couteau. Pour ce qui était de l’autre combattant, à part ses mains il pourrait peut être usé de quelques pierres pour se défaire de son adversaire. Le ninja d’Oto courut vers l’autre combattant en pointant sa lame vers celui-ci. Mais il ne fallut pas longtemps pour que Kimbly pour qu’il lui enlève son couteau des mains. Avant qu’il ne puisse toucher l’homme errant avec sa lame, il s’était fais voler son arme. Mais le voleur ne s’était pas arrêté au simple fait de lui prendre l’objet, d’un geste rapide et quelque peu compliqué, il plaça son coude au niveau de l’épaule du ninja et tenant l’extrémité de son bras avec son bras libre, Kimbly avait paralysé son ennemie. Mais à sa grande surprise, celui-ci se transforma en un homme de bois.
Il ne savait de quel sorte de magie il avait usé mais il avait réussi à se faire remplacer par un homme de bois. Le ninja était à son opposé à environ vingt mètres de lui. Bien que sa technique n’eut pas beaucoup d’effets, Kimbly avait désormais en sa possession une arme. Il se retourna dans la direction de ce ninja qui lui relança de nouveau un assaut. Mais lorsqu’il arriva à une dizaine de mètres, il sortit d’une petite pochette trois lames qu’il lança dans sa direction. Il les lança une à la suite de l’autre vers Kimbly. La première lame fut évitée de justesse, la seconde fut déviée par le couteau grâce auquel il dévia sa trajectoire et la troisième coupa Kimbly à l’épaule. Son haut fut coupé et tout le tissu autour de la déchirure s’imbiba de sang. L’homme semblait bien faire de son action mais ce qu’il ne réalisa pas c’était qu’il avait fourni à son adversaire d’autres armes. Le vagabond s’empressa de prendre une lame qui était tombé à côté de lui et la lança rapidement vers son adversaire. Celui-ci l’évita sans trop de difficulté et la lame se planta à un mètre de sa droite. Kimbly reprit une autre lame et la lança de nouveau mais cette fois à la gauche du ninja. Il sauta vers la droite pour l’éviter mais lorsque celle-ci passa au plus prés de lui, elle explosa le déstabilisant. Il tomba à une vingtaine de centimètres de l’autre lame qui à son tour explosa. Le ninja dans un élan de désespoir avait réussi à se dégager mais à peine s’était il remit sur ses jambes qui Kimbly planta la lame dans ses côtes. Durant toute l’action, Kimbly s’était déplacé vers son adversaire qui lui était trop occupé avec les lames qui explosées et au moment où celui-ci avait oublié son ennemie, il s’était transpercé par sa propre lame. Il sauta en arrière pour s’éloigner de son adversaire qui lui ne cherchait plus à continuer le combat. Le ninja avait perdu la partie, le couteau dans ses côtés était une autre de ses bombes. L’homme essaya de la retirer mais Kimbly le menaça de la faire exploser si l’enlevait. N’ayant plus aucunes autres solutions, le ninja d’Oto essaya de faire de son ennemie un ami. -Si tu m’épargnes je pourrais te trouver une place au sein des rangs du grand seigneur Orochimaru ! C’est un des ninjas les plus puissants du pays ! Tu pourrais devenir toi aussi un ninja à son service, tu pourras accéder à énormément de privilège ! Tu seras comblé ! -Intéressant, je vais faire un tour pour voir cet Orochimaru… -Tu ne réussiras pas à le voir comme ça, il faut être un ninja ! Je peux t’aider à en devenir un, j’ai des relations je peux te trouver une place ! -Une place ? Il y en a une qui vient de se libérer.
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| | | Zolf J.Kimbly Civil
Nombre de messages : 317 Village : Oto no kuni Date d'inscription : 26/11/2008
Fiche Ninja PV: (250/250) PC: (435/435)
| Sujet: Re: Comment arriver dans la gueule d'un serpent. 2008-12-10, 14:21 | |
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| | | PNJ Kiri Admin
Nombre de messages : 1167 Village : Kiri 4ever!!! Date d'inscription : 30/12/2008
| Sujet: Re: Comment arriver dans la gueule d'un serpent. 2010-09-03, 18:34 | |
| - Citation :
¤° Evaluation °¤
Certes, on te sent bien plus à l'aise dans ce personnage et au final c'est une très bonne chose ^^ / Le contenu est bon mais l'expression est parfois douteuse :
-attention au manque de ponctuation ( virgules surtout ) -fautes d'accord, tu mets un verbe "aient" au lieu de "ait" .. étant donné que tes phrases sont parfois mal proportionnées, mal construites, tu accordes avec ce qui suit..alors que le sujet est bien avant -redondance du pronom personnel "Il", essaye de varier, je sais que ce n'est pas facile, mais trouve des surnoms, des appelations / redondance du pronom relatif "qui .. qui" ( le rythme de la phrase se déchire .. )
Rien de bien grave, juste ces trois remarques à prendre en compte pour t'améliorer dans tes futurs RP
6 Points pour ce RP |
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| Sujet: Re: Comment arriver dans la gueule d'un serpent. | |
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| | | | Comment arriver dans la gueule d'un serpent. | |
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