Naruto Teki Sanctuary
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 «~°) Why So Serious? (°~» [PV: Kakashi]

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«~°) Why So Serious? (°~» [PV: Kakashi] _
MessageSujet: «~°) Why So Serious? (°~» [PV: Kakashi]   «~°) Why So Serious? (°~» [PV: Kakashi] Empty2008-12-01, 21:34

Assis sur une haute résidence des quartiers de Konoha, mes jambes pendaient dans le vide. Je contemplais ce village ampli de splendeur régnant en toute magnificence sur le Pays du Feu. Une légère brise se faisait sentir, caressant les formes grossières de mon visage à la manière d'un tissu de soie. Mes yeux à moitiés clos ne pouvaient voir les quelques feuilles abandonnées aux couleurs automnales, déchirées de part en part suite à la violence des vents divins, virevolter anarchiquement dans la nature, telle une danse dont personne ne suit la cadence. La vie était déchue ici, seul le froid et le gel avaient au raison de ces lieux, imposants leurs règles annuelles. La neige avait recouvert quelques bâtiments de son manteau immaculé, ne lui laissant que peu de temps à fondre ou a geler complètement, une ambiance sibylline régnait en ce moment... Comme un nouvel instant de mélancolie. Un silence inébranlable s'était faufilé dans les tréfonds de la ville, rien ne pouvait venir perturber le calme sempiternel de ces lieux. Pensées, sentiments, rêves... J'y pensais de plus en plus. Le seul bruit distinct audible dans cette superbe maternelle nature était le doux cliquetis de mon briquet -Ou plutôt celui de Kuraï.- À sa mémoire, une cigarette s'était logée au coin de mes lèvres, je sentais déjà l'odeur de tabac avant même que j'ai allumé la pièce mortelle. J'ouvris mon zippo noir d'encre d'une seule pression de doigt, et une flamme opaline vint ensuite mettre feu à cette drogue qui m'était donnée, et qui maintenant s'avérait être plus un plaisir qu'une addiction. Dès la première bouffée, je me sentais lui. La mort éphémère parcourant mes poumons à la manière d'un virus ne me faisait aucun mal, juste passant, empoissant quelques peu mes cellules respiratoires de goudron. Après quelques secondes seulement, je recrachais lentement une bouffée de cette fumée frivole, et déjà elle semblait reposer autour de moi, s'effaçant peu à peu dans l'air ambiant, telle la plus grande des œuvres gommée par les maux du temps. J'étais devenu son clone, un véritable simili, un double sans-cœur, un être ne pouvant plus avancer sans lui, je n'arrivais pas à l'oublier, comme si un amour paternel m'empêchait d'accepter son décès, mon deuil était impossible, je ne pouvais m'y résoudre. Ainsi, j'avais adopté ses habitudes, et c'était souvent qu'on pouvait voir les suicidaires nonchalant apporter leur innocente main jusqu'à la pièce servant de mort, afin de retirer le tube de papier brûlé de leur bouche afin de mieux en inhaler le poison. Non, cette manie ne lui ressemblait pas, je préférais garder la cigarette au coin de mes lèvres et simplement tirer quelques coups dessus, tellement la tristesse et mon état d'asthénie avaient pris le dessus.

¤ Je ne savais pas que tu fumais, Naku. ¤

J'étais à présent couché, et mon regard se fixa d'un coup sur l'auteur de ses paroles inopinées. Kuraï, mon défunt maître était de retour parmis les mortels. Du moins, c'était ce que mon naïf esprit en croyait les ressemblances. Un simple spectre issu de mon imagination avait surgi à mes côtés, apparaissant tel un nimbus créée par la nature, ne laissant que de maigres traces de fumée éphémère après son passage. Ces traces, me direz-vous. Ce sont les souvenirs que j'avais de ce type, mon père adoptif, mais que je considérais comme tel sans l'adjectif qui le suivait comme un chien perdu. Avec stupeur, mes yeux ténébreux fixaient cet homme qui n'avait de cesse de sourire, inlassablement. Je remarquais certains détails que je remarquais autrefois, et dont je ne pouvais me passer de me poser quelques interrogations quant à leur nature. Ce détail -Ou pas.- s'avérait être l'immense pièce de fer de deux mètres et demie de long sur quarante centimètres de large, son immense épée sans nom qu'il prénomma Asauchi, patronyme donné aux lames asiatiques dépourvues d'appellation. Cette arme m'avait toujours inspiré confiance quand il la portait, je ressentais à nouveau ce sentiment abattu et amaigri tellement il ne fut plus trouvé par mon âme en ces nombreuses années. J'inhalais à nouveau une bouffée de fumée avant de lui adresser finalement la parole, on pouvait sentir la prudence dans mes dires.

¤ Tout simplement que, j'arrive pas à oublier ce qu'on m'a inculqué. ¤

Ma solitude demeurait totale, et je fus vexé lorsqu'un simple gémissement vibra des cordes vocales de mon père. Il n'en avait que faire, comme si je n'étais devenu qu'un détail de la vie de tous les jours, comme s'il ne m'accordait plus d'importance. Pourquoi était-il parti? Pourquoi lui avait-on ôté cette chose si précieuse qu'était la vie? Encore un goût amer de son deuil me parcourait l'âme et l'esprit. Je fermai les yeux à plusieurs reprises, ne voulant pas fixer cet homme idolâtré trop longtemps. C'était à ces moments précis que quelques flashs de giclures de sang, de fracas d'épée, du fer qui se brise, d'un cœur transpercé, refirent surface. Un cauchemar éveillé, pourquoi ce spectre faisait-il son apparition maintenant? Peut-être que le fantôme déchu avait omis de faire quelconque chose en ce bas-monde, peut-être sa dernière volonté le rappelait-il au monde des vivants? Nullement. Je ne m'en rendais pas compte, aveuglé par la joie me perforant l'être à sa vue. Mon imagination me jouait des tours, et j'échangeais quelques paroles seul, ayant pour seul partenaire l'infini du monde qui me répondait, devenais-je fou? Ou simplement la solitude me rongeait-elle jusqu'aux entrailles? Je n'en savais rien, je me contentais de tirer sur ma cigarette sans apprécier l'unique moment où je pouvais revoir cet homme qui m'avait tant manqué, je ne savais rien faire, impuissant face à la joie qui m'était imposée, joie qui s'était avérée absente trop longtemps et dont j'avais perdu l'habitude.

¤ Pour une fois, tu es taiseux mec. ¤

¤ La ferme... ¤

¤ Qu'est-ce qui te prends, Kohai? ¤

Je m'étais enfin rendu compte que cet homme n'était vraiment plus, je restais dans la souffrance, incapable d'accepter sa mort. Amour quand tu nous tiens. Mon sang ne fit qu'un tour. La haine s'était emparé de moi, et la tristesse eut raison de mes actes. Pourquoi est-ce que je me faisais des films à encore voir cet homme qui me hantait de plus en plus chaque jour? J'avais décidé de casser cette illusion et de remettre pieds sur Terre, j'en avais marre de souffrir pour les autres. Je décollais d'un seul coup mes jambes du sol, et je tournoie sur moi-même en un mouvement ascendant très acrobatique avant de retomber lourdement sur le sol, assénant un violent coup de poing dans le vide. Ma main fermée vint s'écraser contre le marbre d'ivoire de la demeure où je me reposais. Je ne bougeais pas d'un poil, et j'observais de quelle manière j'avais fissuré le toit de la résidence, brisée de part en part sous mon poing, je l'avais salement abimée sans utiliser de Chakra, un gros coup comme si on avait envoyé une simple sphère de métal dessus. Le spectre de Kuraï avait disparu, comme un nimbus de fumée éphémère transpercé par les flammes de l'astre solaire. J'étais sous un état de choc, je parlais dans le vide, je me parlais à moi-même, je parlais à un mort. Je posais tout mon poids sur mon bras, poing collé contre le sol, et je vins m'allonger d'une manière habile, face contre terre. Le souffle haletant, je sentais quelque chose traverser mon visage, des larmes. Je pleurais, demeurant incapable de faire quoi que ce soit, je souffrais énormément, j'étais perdu, il fallait quelqu'un pour me guider, ou je me perdrais tout seul dans les ténèbres abyssales de mon âme...
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Ikazu Raiken
Leader des 5 du Son/Juunin Spécial
Ikazu Raiken

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MessageSujet: Re: «~°) Why So Serious? (°~» [PV: Kakashi]   «~°) Why So Serious? (°~» [PV: Kakashi] Empty2008-12-22, 20:09

Depuis combien de temps étais je figé devant ce monument funeste ?
Je ne le savais moi-même … Mon unique Œil visible avait, depuis bien longtemps, délaissé l’observation de l’astre solaire dans sa course pour se planter sur les invaginations de la pierre grise composant la plaque funéraire réservée à tous les Ninjas de Konoha décédés dans l’exercice de leurs guerrières fonctions. Je ne me souvenais que d’une chose, avant que mon esprit torturé ne se soit perdu dans les limbes du remord et de la tristesse que m’imposait cette morose construction, je me souvenais de la nuit et du cercle de feu commençant à s’élever à l’horizon, de cette aube aux marbrures enflammées zébrant un ciel d’encre parcouru d’étoiles scintillantes. Je suis une nouvelle fois là depuis le petit matin et comme à l’accoutumée je ne peux m’empêcher de me reprocher mon attitude d’autrefois pendant des heures, jusqu’à ce que des rayons réchauffent ma peau et viennent percuter ma rétine au point de m’éveiller à ce jour déjà si avancé en heures. La brise est aussi intense que rassurante en cette matinée et je ne peux que fermer l’œil pour l’apprécier et me détacher progressivement de cette hypnotique pierre blanche où reste gravé le nom de mes plus proches amis à défaut de celui de mon plus proche parent. Et je restais ainsi figé, de nombreuses secondes supplémentaires nécessaire à mon retour à la réalité, m’extirpant non sans mal de ce monde douleur et de regrets qui étreignaient mon cœur à chaque fois que mon esprit me commandait de me rendre devant ce sinistre monument pour rendre hommages aux personnes qui eurent le plus compter dans ma vie …

C’était moi et eux, pour quelques souffles encore …
Quelques souffles aussi doux et chaud que ce vent divin qui caressait tout Konoha autour de moi et élevait vers les cieux la poussière comme les feuilles, cadeaux de cette terre de misère pour les morts glorieux qui ne cessaient de nous observer depuis les contrées célestes. Vous me regardez en ce moment … N’est ce pas, vous tous ? Suis-je encore digne du Sharingan qui fut jadis ton cadeau, toi qui reste mon meilleur ami, Obito ? Suis-je toujours à marcher sur les vertueux et talentueux pas qui furent les tiens, toi que l’on surnommait le croc blanc de Konoha, mon père ? Ma volonté du Feu est elle aussi ardente que celle qui vous poussa autrefois à faire l’ultime des sacrifices, vous qui restez un éternel modèle pour des générations de bourgeons, Sensei ? Mon plus que banal Iris noir vagabondant vers les cieux, je cherchais un signe de réponse qui ne vint finalement pas et c’est en haussant nonchalamment les épaules que je détachais mon regard de ma peine pour le tourner vers les visages de pierre des différents Hokages ayant protégé notre village par le passé comme dans le présent … Un maigre sourire vint fendre mon visage sous ce masque de toile noir dont je ne me séparais jamais, discret signe d’un changement d’attitude indiquant que ma vie pouvait reprendre son cours en toute discrétion !

Ainsi, je me retrouver de nouveau à sauter de toits en toits dans Konoha, ne me souvenant plus le moins du monde d’un quelconque rendez vous donné des jours auparavant, ma réputation de nonchalant retardataire allait surement en prendre un nouveau coup, mais après tout je m’en fichais éperdument … Mes jambes se faisaient le prolongement de ma volonté intérieure de dévorer cette nouvelle journée et elles s’imposaient un rythme toujours plus soutenus alors que mon corps virevoltait et au dessus des tuiles orangées de mon village et sous le ciel azur de mon monde. Des sauts aussi nombreux que souples accompagnaient à présent ma lecture d’Icha Icha Paradaisu, ce roman que j’affectionnais tout particulièrement et qui s’ajoutait à la liste des choses qui me maintenaient en vie depuis des années. La plume de Jiraiya-Sama restait éternelle et les aventures érotiques de Laki & Wyper m’emplissaient de curiosité comme de bonheur à mesure que mon unique pupille visible parcourait les mots encrés sur ce papier blanc. Peu de choses auraient bien pu me tirer hors de ma lecture en cet instant, mais le choc sourd qui vint percuter mon sens auditif était pourtant de cette catégorie et il vint me figer dans ma course effrénée.

Ma tête tourna d’elle-même dans un réflexe acquis après des années d’expérience au front et alors qu’une rapide analyse s’agençait dans ma tête, je me dirigeais à vive allure vers la source de ce brouhaha. Atterrissant dans le plus grand des silences sur la blanche surface d’un des nombreux murs s’élevant vers les cieux, mon unique œil pu se poser sur le corps accablé de mélancolie d’une des feuilles du Village Caché de Konoha. Un compagnon d’arme affublé par le chagrin, face contre terre et non loin des dommages résultant du choc qui, un instant auparavant, avait attiré mon attention. Je me redressais sur ce mur, usant de mon Chakra pour adhérer à la surface solide, mon attention se portait désormais sur les pages manuscrites de mon roman et je ne semblais pas porter un quelconque intérêt à cet étrange personnage fumant tel mon ami Asuma. L’indifférence aurait bien pu caractériser mon attitude si je ne m’étais pas adressé au jeune homme sur mon habituel ton lascif et désinvolte.

" Quand t’accable le sort et quand est lourde ta peine, redresse la tête et va de l’avant car c’est en aval que se trouvent les rayons du soleil qui rendent éternel la volonté du feu de Konoha …
N’ai-je pas raison ? Petite feuille … "


Je ne savais pas vraiment si mes mots pouvaient bien porter, je n’étais d’ailleurs pas vraiment doué pour les leçons de morale et autres sermons en temps normal, mais j’avais l’intime conviction que cela pouvait le faire se lever, lui … Jigoku Naku. Comme moi, cet adolescent avait vécu et souffert de la perte d’être chers et j'étais persuadé que ce gosse serait à même de se relever et de se battre contre mes paroles. Tout simplement car ce gamin est taillé dans le même bois que moi …

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«~°) Why So Serious? (°~» [PV: Kakashi] _
MessageSujet: Re: «~°) Why So Serious? (°~» [PV: Kakashi]   «~°) Why So Serious? (°~» [PV: Kakashi] Empty2009-01-03, 16:05

Je n'en pouvais plus de souffrir, je n'en pouvais plus de vivre. Cet homme qui pourtant m'avait apporté tout l'amour du monde venait de me juger, tel une sentence infernale prononcée par le démon. Il me renvoyait à la Tristesse et au chagrin, bien que ces deux sentiments étaient déjà omniprésents chez moi. Je ne savais plus quoi penser, je ne savais plus quoi faire. Un Malstrom de sentiments bafouait ma tête, une guerre émotionnelle parcourait tout mon organisme. J'étais complètement paumé. J'avais envie de m'envoler et de crier qui m'aime me suive. Je me suis retourné, personne ne courait gaiement derrière moi... J'avais fermé les yeux, et je fonçais déjà tête baissée face au destin, sans jamais plus revenir sur mes pas. Je m'étais égaré dans mes songes, il ne me restait plus qu'un piquant goût de tabac sur les lèvres en guise de souvenir de celui que j'aimais. Je lui en voulais, je le haïssais de toujours venir me hanter. Certes, c'était lui que je pleurais et que je voulais, et quand il revenait, je l'envoyais à trépas. Je ne savais pas ce que je voulais, mais mon âme brisée, elle, bien. Tout ce qu'elle voulait, c'était du réconfort, un peu d'amour, de l'affection. Jamais plus je ne voulais souffrir, jamais plus. J'étais frigorifié, toute chaleur de vivre m'ayant abandonné, était-je donc vouer à cela? Être compagnon de la mort? Je ne désirais pas quelque chose comme ça, cela n'était pas juste. Mais qu'était-ce que le juste après tout? Cela étant, est-ce que perdre sa mère, être abandonné. Est-ce que cela l'était, juste? Je le pensais bien, évidemment que non. Chaque être est unique et possède sa propre histoire, autant la vivre et laisser le temps bien faire les choses. Le hasard me mènerait sans doute au bonheur, du moins je l'espérais. Toutes les routes mènent au même endroit, j'attends de voir si l'imbécile auteur de cette phrase avait juste.

D'une pichenette de l'index et du majeur, j'envoyais la cigarette consumée dans le vide. J'en recrachais lentement le poison en un cirrus immaculé. La bise légère et bien inhabituelle du village vint frapper mon visage à la manière d'un fouet de cuir. Ce n'était pas la froideur du vent qui venait si violemment, mais bien celle de mon état mélancolique perpétuel. Mes larmes séchées refroidissaient tout mon faciès. La journée allait sans doute durer quelques temps, il fallait que je pense à autre chose. Je demeurais cependant imperturbable, impassible face à mes pensées. Il avait pris toute la place dans ma tête, sans doute dû au malaise psychologique que je subis lors de sa mort. Il restait marqué en moi, comme si mon cœur avait été marqué au fer rouge. Pendant quelques secondes, je n'entendais plus que les battements de mon cœur, concoctant une musique réconfortante... Des pulsations régulières, se faisant de moins en moins rapides. Mes pupilles était grandes ouvertes, mais mon esprit était complètement enfermé. Je rêvassais sans m'en rendre compte, et puis finalement... Je repris mes esprits. Je posais ma tête si lourde contre le marbre scintillant de cette demeure fissurée de part ma haine, sentiment qui ne cessait de croître en moi au fur et à mesure de cette scène dramatique. Je poussais ensuite un grand soupir, quel soulagement, j'avais pu concentrer une grande partie de ma colère dans ce coup -du moins le pensais-je.- J'amenai ensuite ma main droite jusqu'à on champ de vision. Ma poigne était ensanglantée à souhait, et brisée de toutes parts. Les structures ligamentaires de ma main étaient rompues, je n'avais même plus mal tellement son état était déplorable. Je fermais ensuite les yeux, afin de me reposer un peu.

Une unique pupille maîtresse et protectrice m'auscultait en mon intense peine sempiternelle. Accablé sur mon sort, je n'avais pas fais attention à la présence de l'homme au Sharingan. Ce ninja copieur dont la réputation n'était plus à faire. Je ne connaissais ce nonchalant sibyllin que de vue, mais bon nombre de ses aventures rocambolesques m'étaient parvenues. Paraissait-il que mille techniques figuraient dans son répertoire. Je n'en croyais pas un seul mot. Comment un homme aussi indolent et retardataire, pour tout dire insoucieux aurait-il pu préserver une puissance aussi grande, poussée jusqu'à une proche apogée? Quand cette même force me viendrait, je l'affronterai, du moins le pensais-je. Nos destins se lieront dans très peu de temps, ma vie me cachait encore bien des choses que seul le temps me ferait découvrir. En cette journée frivole et insipide, ma vie allait prendre un grand tournant. Je m'étais retourné et observait cet épouvantail détaché, trônant une allure je-m'en-foutiste habituelle et bien connue de tous. Assis à même la plaque de marbre verticale, il prit une pose bien étrange avant de me murmurer quelques phrases philosophes et bien-pensées, destinées à me faire changer d'humeur sans doute.

« Quand t’accable le sort et quand est lourde ta peine, redresse la tête et va de l’avant car c’est en aval que se trouvent les rayons du soleil qui rendent éternel la volonté du feu de Konoha …
N’ai-je pas raison ? Petite feuille … »


Pendant les quelques secondes de la prononciation de cette phrase, mon sang ne fit qu'un tour. Ne cherchant même pas à écouter ce qu'il me disait. Je tournai la tête en sa direction, d'un seul et coup et de manière assez provocatrice. Ma pose fut des plus hautaines qu'il soit, j'avais laissé mon bras endommagé pendre le long de ma silhouette, quelques trainées de sang tachant mon accoutrement noir de jais, lui faisait prendre une teinte d'un rouge carmin. J'avais encore une fois laissé tombé les manches de mon dessus, habillé d'un marcel de cuir enténébré, j'avais décidé de changer de style vestimentaire pour cette journée. Je fusillai l'épouvantail du regard, et lui rétorqua sèchement ces quelques mots.

~°¤° Mon soleil quant à lui, a disparu depuis bien longtemps. °¤°~ Je repris mon souffle et enchaînais sur une seconde phrase des plus agressives qu'il soit.

~°¤° Tu restes comme les autres, Kakashi. Tu connais rien de ma vie. °¤°~ Pour une fois, je réussi à garder mon sang-froid tout en frappant verbalement mon interlocuteur. Pour qui se prenait-il? Personne à Konoha ne s'était jamais intéressé au petit Naku souffrant, pourquoi lui alors? Qu'est-ce qu'il en savait de ce qu'il racontait? Qu'est-ce qu'il en savait de ce que je vivais? ...
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«~°) Why So Serious? (°~» [PV: Kakashi] _
MessageSujet: Re: «~°) Why So Serious? (°~» [PV: Kakashi]   «~°) Why So Serious? (°~» [PV: Kakashi] Empty2010-09-09, 19:49

Citation :


°¤ Evaluation ¤°

Echange abandonné ? On aurait aimé connaître la réponse de Kakashi Rolling Eyes

Des Textes intenses et puissants, berceaux de richesses émotionnelles pures. C'est appréciable de vous lire, on aime s'abandonner à vos côtés, histoire de se délecter de quelques crispations et parfois, de verser quelques larmes...

Le Vrai est tout simplement Beau

Arrow Naku : 4 points / Kakashi : 2 points
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MessageSujet: Re: «~°) Why So Serious? (°~» [PV: Kakashi]   «~°) Why So Serious? (°~» [PV: Kakashi] Empty

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