Plus vous vous avanciez à la suite de cette guide improvisée dans les ruelles du village caché des feuilles, et plus vous pouviez vous rendre compte que la foule s'appauvrit en personnel. Forcément, en vous approchant des quartiers résidentiels, la zone commercial s'éloigne peu à peu. Au bout d'un petit moment, la femme s'arrêta au beau milieu d'une petite place, semblant rechercher du regard l'endroit où se rendre. Les lieux étaient agréables à voir, frais de leur végétation. Finalement, elle partit sur le coté droit, et pas moins de deux minutes plus tard, elle se stoppa devant une petite allée. Le regard vide, plongé sur la porte qui proliférait quelques mètres plus loin, elle ouvrit la bouche afin de faire entendre sa voix morne, elle qui fut muette depuis le début de la marche.

"C'est ici... qu'ils vivent. Je ne pense pas qu'ils soient là pour le moment..."

Elle semblait toujours autant dans le brouillard, et commença à faire un pas en avant, puis s'arrête, en attendant de voir la réaction des deux autres.

"Vu l'heure... Ils ne devraient pas trop tarder, du moins les plus jeunes..."

Sa voix s'arrêta, bien que semblant rester en suspend, comme dans l'attente d'une question, ou quelque chose dans le genre. Quoi qu'il en soit, la maison était ce qu'il y avait de plus banal, quoi qu'un peu coquette, une touche féminine était passée par là. Il y avait également une autre entrée par l'arrière, qui donnait sur la cuisine. Encore fallait t'il prendre la peine de faire le tour, ou alors directement entrer par l'entrée principale non fermée à clef, certainement un oublie des propriétaires, puis d'introduire dans un salon aux apparences des plus banales.

Un sifflement perçant retentit dans l'air, ce qui put ramener Kazuya à la réalité profonde. En tournant yeux vers le coté droit, il aurait certainement pu voir que la jeune femme était debout, les bras croisé, en le fixant d'un regard des plus froids à quelques mètres de là. Elle pencha la tête sur le coté, puis leva les yeux vers le ciel tout en soupirant. Mais pour cela, encore faut il qu'il en ai eu le temps.

"Arh arh arh"

Un rire glauque, avec toute sa particularité masculine. Le plan ne s'était pas déroulé comme prévu, mais il était pourtant encore en place. Un homme d'une trentaine d'année se rua vers le nukenin, sortit de la maison par la porte principale qui claque violemment contre le mur extérieure, celle ci à double battants.

"Oterashi... Ta prime est attirante... Dommage que l'autre se soit barrée..."

Durant ces paroles prononcées par la kunochi, l'autre attaqua Kazuya, misant sur l'effet de la surprise. D'une part son attaque sur la femme aux cheveux rouges avait échoué, malgré ce qu'il pu croire durant les premières secondes, puis maintenant une espèce de grand malade mental de plus d'1m90 se ruait vers lui, prêt à lui affliger un puissant coup de pied.

Pour l'instant, la jeune femme ne semblait pas vouloir se manifester, simple spectatrice un peu plus lointaine.

Kouji se retrouva genoux à terre, l'autre jambe à moitié cassée en deux sous le coup. Quant à Sakura, elle tomba dans les pommes face à une telle vision, ce qui laissa largement le temps au nukenin de prendre la poudre d'escampette.

[Bonne chance pour retrouver le bonhomme, mais ça sera sans moi . Vous avez pas besoin de mj, vous modulez votre rp très bien tout seul comme des grands x).]