Naruto Teki Sanctuary
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 ¤ The Black Phoenix, Dawn of a New Age ¤

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Rekhyt Razorback
Chuunin de Konoha
Rekhyt Razorback

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MessageSujet: ¤ The Black Phoenix, Dawn of a New Age ¤   ¤ The Black Phoenix, Dawn of a New Age ¤ Empty2008-11-15, 00:10

Spoiler:

La marque du Phoenix




Un soir, tard.
Une ruelle, sombre.
Un type, louche.
Une mallette, suspecte.

L’action se situe derrière le quartier marchand, vers les deux heures du matin. Le quartier est totalement dépourvu de lumière publique, et il n’y a personne dans les rues. Un shinobi mal rasé, les cheveux en bataille, les vêtements sales et déchirés par endroits, le regard fatigué, se tient face à un grand personnage en armure, qui se distingue par la couleur bleu acier de ses yeux. Lui, au contraire de l’autre, est parfaitement clean, il se tient droit, sûr de ses positions. Le shinobis à la mallette semble exténué physiquement, mais on pressent la détermination pointer à travers lui. Il a dû parcourir un long périple pour arriver en si mauvais état.

Comme vous avez dû le remarquer, le shinobi tout en armure est le Razorback. A son dos est accroché son fidèle sabre. On ne peut voir, de l’extérieur, le sourire ravi qui mange son visage : enfin, des nouvelles ! Et elles semblent bonnes …

Le type fatigué se nomme Bakou. Il est d’une puissance équivalente au chuunin moyen. Sur son avant bras gauche, on remarque un tatouage gravé au fer rouge : un oiseau de feu noir. Le signe que le Razorback avait apposé sur son premier lieutenant : le chef des bandits qu’il avait tués quelques mois plutôt. Il avait laissé le chef vivre, avec un beau pactole, et en lui donnant pour mission de reformer un gang avec l’argent, et de piller la région de fond en comble. Apparemment, c’était chose faite, vu qu’il avait envoyé un émissaire. Et cet émissaire amenait une mallette : sans doute le premier versement ? C’est une perspective encourageante. Alors le shinobi s’avance, et ouvre l’attaché case …



Mais rappelons d’abord les éléments précédents, avant de revenir à cette scène. Le Razorback était rentré de son voyage au pays de la neige fort d’une armure nouvelle génération toutes options comprises, et d’une promesse de rentrées de fonds régulières, en laissant la vie sauve à un bandit de haut rang, muni d’une grande expérience de tout ce qui touche au commerce illégal. Arrivé au village, il avait dû donner la fausse histoire de l’acquisition de l’armure : il avait prétendu à une découverte fortuite de la belle pièce dans une maison abandonnée dans le sud du pays du Feu. Il ne pouvait et ne voulait faire autrement : le maître qui avait forgé son armure lui avait fait jurer le silence sur son origine : seuls les plus persistants pourraient le trouver et bénéficier de l’avantage d’une protection haute gamme. Et le Razorback ne souhaitait pas que n’importe qui d’assez riche aille se payer une si belle protection. Il voulait être le seul. Point final. Son mensonge, agrémenté de références et d’exemples, suscitant d’abord la méfiance, finît par être accepté. Rapidement, on s’était désintéressé de son cas, ce qui convenait parfaitement à Rekhyt.

Il avait donc pu reprendre sa vie normale, et continuer ses missions, ses entraînements, ses ballades, … la vie reprenait son cours normal ! Jusqu’à ce que, quelques mois après son retour de Yuki, Rekhyt se demande ce que devenait son sbire, le chef des bandits. Il lui avait donné un an pour reformer sa bande, mais en bon chef ‘méchant’, il fallait qu’il écourte la durée prévue. Au moins pour stresser davantage son lieutenant. Il envoya donc un coursier privé, qu’il paya plutôt cher (mais vu la demande, c’était normal : voyager seul jusqu’au pays de la neige !), avec une missive à donner en main propre à Zadar le Puissant, près du petit village dans lequel le Razorback avait reçu son armure. Si il se faisait arrêter par des bandits en chemin, il devrait dire qu’il vient de la part de l’oiseau de feu. Il pourrait alors continuer son chemin normalement. C’était la consigne.

La missive était rédigée ainsi :

Zadar, je n’ai pas oublié ce que je t’ai fait jurer. Je veux des résultats. Tu as un mois pour me donner de bonnes nouvelles. Si tu échoues, ou si je ne reçois rien … tu sais ce qui t’arrivera. Tue le coursier si ça te plaît, il m’est inutile.

Ton maître, l’oiseau de feu.




Et c’est ainsi que, 2 semaines plus tard, le Razorback recevait la visite de ce même coursier, un brin échevelé, à la porte de son nouvel appartement. Manifestant un instant de surprise, Rekhyt resta interdit. Si celui-ci était là, c’est qu’il n’avait pas trouvé Zadar son serviteur, car sinon il serait mort, comme convenu … Retrouvant ses bonnes manières, Rekhyt chercha à faire parler le coursier.

Eh bien ! Vous en avez mis du temps, à revenir. Entrez, je vous prie …

… Dit il en s’effaçant de l’entrée. Il laissa passer le jeune homme qui avait sensiblement le même âge que lui dans son salon. Il poussa même l’obligeance jusqu’à lui prendre son manteau pour l’accrocher. Puis …

Alors, vous avez sans doute beaucoup de choses à m’expliquer. Mais veuillez le faire dans l’ordre.

L’autre, une fois assis, acquiesça de la tête. Le Razorback lui servit un peu de thé. Le coursier bu un peu, et, reposant sa tasse …

Je veux une augmentation. Je veux être dans le coup. J’ai lu votre message. Je veux en être.

Et voila que les problèmes commencent … Bon, nouvelle stratégie.

Dites moi ce que vous savez, et ensuite seulement je prendrai la décision.

Voila de quoi le motiver ! Mais il en savait trop, et était trop inutile pour vivre … il faudrait donc le tuer, à l’occasion, avant qu’il ne parle, de gré ou de force.

Alors voila. Je suis parti vers le pays de la neige. J’ai fait tout le chemin jusqu’à la frontière sans soucis. Au moment de passer le post de frontière, un ninja vieillit par la vie m’a prévenu de ne pas traverser le pont, car Yuki était devenu un pays de mort, remplit de mécréants et malfrats de toutes sortes. Il m’a dit que, depuis peu, il devait lutter en permanence contre les attaques de petits groupes sur son poste de frontière.

A ce moment là, Rekhyt eut une bizarre sensation dans le creux de l’estomac. Il avait apprécié cet homme si jovial qui lui avait offert le gîte et le couvert pour la nuit … C’était regrettable qu’il ait à subir ça. Rekhyt se promit d’y faire quelque chose. Mais l’autre continuait à piailler :

Je suis donc passé sur le pont. Pas 50 mètres plus loin, on m’a rançonné. J’ai fait ce que vous m’aviez dit de faire, à savoir, dire que je venais de la part de l’oiseau de feu. Tous ont regardé leur avant bras et réprimé un frisson, je l’ai vu ! Et, d’un coup, ils sont devenus nerveux, m’ont empoigné, m’ont conduit à travers le pays comme un prisonnier ! Ils m’ont brutalisés !
Après 2 jours de marche forcée, nous sommes arrivés à un camp dans des collines, je ne sais même pas où c’était … Je me suis retrouvé pieds et poings liés devant un vieux type du nom de Zadar. Celui que vous m’aviez demandé de trouver, précisément ! Il semblait être le chef, car tout le monde se prosternait devant lui. Je lui ai fait passer le message. Lui aussi s’est raidit ! Puis il a longuement réfléchi. On m’a emmené dans une cabane où j’ai été attaché pendant un jour entier sans boire ni manger ! J’aurai pu mourir !


C’était le but mon coco … Mais, imperturbable, il avait continué :

Après, le Zadar m’a fait libérer et m’a renvoyé en me donner lui aussi un message : il enverrait quelqu’un le 17, qui arriverait la nuit. Je lui avais dit que j’étais parti le 17 du mois précédent. Et comme vous lui aviez imposé un seul mois … Au moins il a semblé ponctuel, non ?

Ce type était exaspérant. Il fallait le tuer, et vite … Mais sans éveiller les soupçons, surtout. Il a continué sur sa vaillance devant l’adversité, et tout un tas de bazar inutile. Il a finit par réitérer sa demande :

Je veux en faire partie, de votre bande. Et pas le sous fifre, hein ? jveux commander !

Qu’il en soit ainsi ! J’ai vu, par ce que tu m’as raconté, que tu étais débrouillard … Je peux faire quelque chose de toi ouais, des tripes en brochette Mais tu dois quitter ton emplois … dis que tu pars en année sabbatique dans le sud. Arrange toi pour qu’on t’oublie rapidement, si tu veux faire partie de mon organisation. Il faut que tu n’existes plus à leurs yeux. Alors seulement, je t’offrirai le poste de Lieutenant Capitaine de mon armée. Ça te va ? Retrouve moi demain soir dans la rue derrière l’académie ninja, vers minuit.

Il n’en fallait pas plus pour l’envoyer aux anges. Il souriait bêtement et devait rêver à son futur poste de petit malfrat. Encore un exemple de la cupidité des gens. Prêts à tout pour un peu plus d’argent, pfff …

Sur ce, il partit, et se mit au travail confié par le Razorback. Ce dernier, ravis de ces bonnes nouvelles, bu son thé, qu’il n’avait jusqu’alors pas touché. Il passa la nuit sur son perchoir, comme à son habitude, à observer le village endormi, revêtu de son armure noire comme la nuit, seuls ses yeux bleus visibles dans l’obscurité complète.

Le lendemain soir, il retrouva le coursier à l’endroit prévu, mais il ne portait pas son armure. Inutile pour faire ça. A peine l’autre arrivé, il lui demanda comment s’étaient déroulés ses préparatifs. Le petit homme semblait surexcité, et il répondit directement qu’il avait si bien arrangé les choses que les autres le croyaient presque déserteur. Et dire qu’il était fier de lui. Mais ça ne faisait, décidément, qu’arranger les affaires de Rekhyt. Celui-ci, une fois entendu tout ça, lui planta simplement sa lame dans le ventre, en remontant rapidement vers le crâne. La manière de tuer rapidement, et (presque) sans bruit. Le malheureux coursier mourut bêtement, à minuit, dans une ruelle sombre, et ne serait sûrement jamais découvert, étant donné que le Razorback lui appliqua un Goukakyu no jutsu bien concentré, afin de réduire son corps en cendres, qui s’éparpillèrent au gré du vent nocturne. Fier de son sale boulot, Rekhyt rentra chez lui prendre une bonne douche, et retourner à son poste d’observation pour la nuit. Ces derniers temps, il ne dormait presque plus dans son lit, qu’il délaissait au profit de sa cache dans les montagnes …



Spoiler:


Dernière édition par Rekhyt Razorback le 2008-11-21, 23:04, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: ¤ The Black Phoenix, Dawn of a New Age ¤   ¤ The Black Phoenix, Dawn of a New Age ¤ Empty2008-11-15, 00:12

Spoiler:


C’est enfin qu’on en arrive à la fameuse nuit de la rencontre entre les deux shinobis. Le Razorback, toujours juché sur son promontoire, vit la petite silhouette s’infiltrer par les monumentales portes entrouvertes. Il paralysa, d’un genjutsu, le garde en faction. Tiens, pas mauvais le petit. Puis, le shinobis partit dans les ruelles, selon les ordres qu’il avait du recevoir. Préférant faire une forte impression sur son visiteur nocturne, Rekhyt fit exprès de tomber d’un toit pile devant lui. Tout en armure sombre, seuls ses yeux perçaient la nuit noire, et l’effet de la cape au vent et du corps tombant du ciel avait quelque chose de déroutant, pour n’importe qui. Et l’autre ne dérogea pas à la règle : il fit un brusque bond en arrière. Prenant un air puissant, le Razorback annonça, d'une vois étrangement déformée :

Pas mal pour le garde, mais là, j’aurais pu te tuer sans que tu t’en rendes compte. Il ne faut jamais relâcher ton attention.

L’autre resta un instant tétanisé, puis, rapidement, s’agenouilla. Il avait reconnu en son interlocuteur l’oiseau de feu, son maître. Se prosternant le plus bas possible, il se dépêcha de réciter ce qu’il avait dû apprendre par cœur, tellement ça sortait vite :

Pitié, grand phoenix, je suis votre serviteur, je viens de la part de Zada.

Dans le même mouvement, il retourna la manche de son avant bras gauche, pour montrer l’oiseau noir qui y était tatoué.

¤ The Black Phoenix, Dawn of a New Age ¤ 40544765b1a369e48c3175qw0


Voyant la marque qu’il avait, il y a quelques temps, gravée sur le bras de Zadar, le Razorback félicita intérieurement le vieux chef pour ses initiatives. Il savait ce qu’il faisait en instaurant un culte de la personnalité, une sorte de semi divinité qui était le chef, le phoenix. Et Rekhyt aimait bien ce surnom. Ça sonnait moins faux que l’oiseau de feu, et ça masquait toujours sa véritable identité … Alors, adopté ! Il serait maintenant connu sous le nom de Phoenix, ce qui serait aussi le nom de son organisation. Il fit signe à l’autre, toujours courbé, de se relever.
Ordre qui fut exécuté séance tenante. Le shinobi, malgré son état d’épuisement (il avait dû faire le chemin d’une traite, à pleine vitesse), semblait jouir profondément de ce moment. Rekhyt sourit derrière son casque. Ce vieux avait vraiment fait du bon travail. D’après ce qu’avait signalé le coursier, tout le pays de la neige était sombré dans le chaos, ou presque, et il avait imposé les règles très strictes, dignes d’une secte, à son organisation, tout en la vouant à une autre personne, à savoir le Razorback. Ce type s’y connaissait sacrément bien, et Rekhyt était heureux de l’avoir laissé en vie. Peut être que, finalement, il aurait dû laisser le reste de la troupe en vie, il y en avait quelques uns d’assez costauds, tout de même … Mais ce qui est fait est fait.

Rekhyt fit signe à l’autre de s’approcher, et tendit la main pour prendre la mallette. Action au ralentit : l’autre s’avance, toujours avec autant de respect et de déférence, et ouvre la mallette. A l’intérieur, il y avait tout un tas de billets bien rangés soigneusement en liasses, elles-mêmes précisément empilées les unes sur les autres. Il y avait bien 2 000 ryos là dedans. C’était un bon début. Mais, autre chose, il y avait une lettre posée sur tous les billets. Le Razorback la prit, et la lut pour lui-même :

Maître, voici le premier acompte : 2500 ryos, les premiers bénéfices nets de l’organisation que j’ai refondée.

Voila maintenant 3 mois que mes bandits pillent la région. Mais les acheter a coûté cher, d’où les faibles bénéfices que je vous envois.

Les criminels que j’ai engagés vous considèrent tous comme une divinité, j’y ai veillé personnellement.

J’ai formé plusieurs catégories de bandits. Certains sont faits pour le pillage en règle, ce sont des brutes assoiffées de chair et d’argent. D’autres sont plus raisonnables, et sont plus puissants. J’ai, enfin, sélectionné les meilleurs d’entre tous. Ils sont au nombre de 10, actuellement. Je les ai personnellement entraînés aux arts ninjas, et ils avaient des prédispositions au combat, au ninjutsu, et à l’infiltration. Ils sont intelligents, rapides, maniables, efficaces. Grâce à eux, j’ai presque conquis toute la région. Ils sont bons. Très bons.

De plus, je sais d’où vous êtes, et je sais qu’il y a de vrais profits à faire de votre côté. Konoha, le village caché de la feuille. Un village riche, très riche. Bien sûr, je ne parle pas de l’attaquer avec nos maigres forces : nous nous ferions tous tuer. Mais pourquoi ne pas agir de l’intérieur ? Fonder une mafia discrète mais efficace, qui rapporterait gros. Bien sûr, ce n’est qu’une proposition, vous seul décidez … Mais je présuppose que vous ne voulez pas personnellement prendre part aux méfaits de votre propre organisation : vous avez un statut social à préserver. Laissez moi diriger vos affaires, et vous ne le regretterez pas.

Avec mes respects les plus distingués, Votre serviteur, Zadar.




Voila qui devenait intéressant. Ce Zadar était vraiment perspicace. Et plein de ressources. Rekhyt regarda son invité. Bien que fatigué physiquement, il semblait détenir un bon potentiel. Et aux vues de la manière dont il avait maîtrisé le garde, il méritait un minimum de respect. Enfin, pour un homme normal, et Rekhyt était un demi dieu pour lui. Il ne devrait donc lui faire voir aucune forme de respect. Garder le statut de supériorité, quoi qu’il advienne.

Pour en revenir à Zadar, son lieutenant … il avait eu une idée vraiment stupéfiante. Intégrer les bas fonds de Konoha ? Y mener des trafics en tout genre ? Il y avait matière à creuser … Puis, se tournant vers le shinobi :


Va à cet hôtel, restes y toute la journée, et, demain, à cette même heure et ce même endroit, vient me retrouver. Je te donnerai de nouvelles informations. Maintenant, va !

Il lui tendit un petit carton : l’adresse de son ancien hôtel, le petit truc miteux qui était en bordure du village. Un coin calme et pas exposé, parfait pour y planquer un sbire discret. Rekhyt retourna à son perchoir. Il avait matière à méditer.


En se posant dans sa cache, il dégaina son épée et se mit à creuser un trou dans l’arrière de sa planque. Une fois fait, il y entreposa la mallette en sûreté, et se laissa dériver par les pensées qui tonitruaient dans sa tête. Il avait une journée pour prendre une décision, et celle-ci changerait sûrement considérablement sa vie future … Que faire … ? Tout abandonner maintenant, ou continuer l’aventure ?

Ce qui le motive, dans l’absolu, c’est de contrôler le monde. Ça a toujours été son but. Mais, pour y arriver, il ne pouvait le faire seul, et l’aide d’une organisation souterraine puissante serait un bon atout. Un joker à faire fructifier, et à utiliser en cas de dernier recours, ou en bonus pour forcer le destin … Oui, c’était ça, la solution …


Et la nuit continuait son cours, pendant que des idées noires de conquête et de dictature taraudaient dans l’esprit sombre du dernier des Razorback …
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MessageSujet: Re: ¤ The Black Phoenix, Dawn of a New Age ¤   ¤ The Black Phoenix, Dawn of a New Age ¤ Empty2008-11-16, 18:26

La nuit fut longue, et compartimentée en diverses pensées pour le Razorback.

S’il fallait accepter de se mouiller autant dans un business frauduleux aussi près de son lieu de résidence, et même au cœur de celle-ci, étant donné que l’endroit ne serait autre que le village de Konoha lui-même. Mais cette question, il y trouva une réponse tôt dans la nuit, ce qui lui permit de continuer son bonhomme de chemin : Oui, il allait le faire. Les avantages étaient énormes : disposer d’une force de frappe souterraine disponible à tout moment, maîtriser l’économie et le marché noir du village, gagner du pouvoir et de la puissance, … Les bonus étaient multiples, et les dangers, minimes : il ne se révélerait jamais comme le chef de l’organisation, et n’irait jamais afficher sa richesse ne public, pour ne pas attirer l’attention. Il ne ferait que jouir des bénéfices accomplis par ses lieutenants, les chefs ‘officiels’ de son organisation.

Que faire ? Investir dans une organisation, d’abord discrète, puis de plus en plus puissante, qui viserait, à terme, à s’emparer de l’économie du village caché de la feuille, et à diriger ce dernier de manière officieuse.

Comment le faire ? Le tout, c’est de ne pas se faire repérer au début. Le village est grand, il ne devrait pas y avoir beaucoup de risques … Et, avec les fonds déjà en sa possession, le Razorback pourrait commencer par acheter quelques petits commerces, pour débuter son affaire. Bien entendu, sous un autre nom, ou faire acheter par un acolyte. Ne jamais se mouiller totalement, ça, c’est sûr. Il faut que personne n’ait le moindre soupçon sur sa propre implication dans le business noir. Débuter par de petits vandalismes, quelques vols de moindre envergure. Organiser de petites équipes tactiques, discrètes, efficaces. Pourquoi ne pas prendre parmi les membres du Phénix existant à Yuki ? Zadar avait mentionné le potentiel de certains ninjas qu’il avait lui-même formés …
Ensuite, se trouver un repère. Un endroit sécurisé, mais discret en même temps. Un endroit caché mais public … D’un coup, le Razorback eut une illumination : pourquoi ne pas réutiliser la planque qu’il avait trouvé quand il poursuivait ce chat de malheur ? (cf. : mission D : le chat). Celle-ci s’étendait sous les murs d’enceinte du village, et constitueraient un moyen efficace et discret de rentrer ou sortir du village … Il ne fallait plus qu’une chose : acheter un petit commerce adjacent. Creuser silencieusement un tunnel, et se faire oublier. Ce QG était assez grand, Rekhyt s’en souvenait. Il serait parfait pour abriter plusieurs dizaines de shinobis entraînés. Ça serait, au moins, un début.

Quoi faire ? Tout est envisageable ! Commencer par de petits rapts, des vols discrets qui rapporteraient peu, mais n’attireraient aussi que peu l’attention des autorités. Des vols à l’étalage, du pickpocket, … Tout ce qui fait de petits profits, mais qui permet de commencer en bonne règle. Une fois l’argent accumulé, et les malfrats rodés aux diverses techniques de vol et de tabassage en règle, il faudrait commencer à faire pression sur quelques petits commerçants. Encore un peu de temps, et les premiers meurtres pourraient se faire … Avoir un nom et une réputation étaient primordial, mais sans pour autant susciter de trop grosses réactions en haut lieu. Après, au fil du temps qui passe, les débouchés pourraient être plus variés, allant de l’extorsion pure et simple, aux vols d’objets rares et précieux, en passant par la corruption de fonctionnaires haut placés, que ce soit par l’argent ou les menaces … Oui, décidément, il y avait beaucoup à faire.

Quand le faire ? Là, c’est plus dur … La nuit, dans un premier temps. Discrètement. Puis, au moment de l’opulence de l’organisation, en plein jour, dans les petites ruelles peu fréquentées. Mais ne jamais faire de scandale en pleine rue, c’était primordial. Du moins, normalement. Car si les objectifs étaient remplis au delà de l’espérance, on pourrait parvenir à un système totalement réglementé par le Phénix … à ce moment là de la nuit, le Razorback se mit à sourire. L’avenir s’annonçait bien.

Enfin : la conquête d’autres villages. Ca, c’était le bonus. Si tout se passait sans anicroche aucune à Konoha, pourquoi ne pas reproduire le principe aux autres villages ? Rekhyt arriverait donc à ses fins, à savoir contrôler le monde ninja, sans même passer par la guerre officielle ! Une transition douce et lente entre un monde plutôt égal et respectueux, vers un endroit véreux, crasseux, pourri par l’argent, où les pires gangsters seront les plus riches, et où les pauvres et les opprimés d’antan seront considérés comme chanceux par les pauvres et opprimés du futur … Oui, ça, c’était le rêve du Razorback, en ce moment.



Et c’est au moment de cet épilogue funeste que la nuit se termina, et qu’à l’horizon un beau soleil se leva, comme pour marquer la fin des rêves pernicieux d’un jeune homme plein d’ambitions diverses et variées. Ce même jeune homme, niché sur le mont Hokage, dans sa petite planque d’observation entre deux visages majestueux des Hokage du passé, était revêtu de son armure noire, trop visible dans la luminosité grandissante. Il décida de quitter son perchoir et de rentrer chez lui dormir quelques heures. Il sauta de son promontoire d’un bond magistral, s’élançant dans le ciel comme un oiseau de proie. Enfin, après un piqué à faire pâlir un aigle royal, il déploya la cape intégrée à son armure qui fit stopper progressivement sa chute pour le faire atterrir en douceur.

Heureux de l’effet produit par sa descente, il regagna son appartement dans les quartiers moyens de la ville. Car, même si pendant sa nuit de folie imaginative, il s’était laissé à penser à d’infinies richesses, il n’en était pas moins, dans la réalité, un shinobi de second ordre, ayant, depuis peu seulement, quitté les quartiers pauvres et vétustes pour s’établir dans un endroit un peu plus respectable. Il n’en était toujours pas arrivé aux quartiers riches, endroits magnifiques par excellence, qui abritent la haute population du village.

En rentrant, il se déchaussa de sa tenue intégrale, enfila de fins vêtements amples en guise de pyjama, ferma les rideaux, et alla se coucher. Il n’avait jamais vraiment aimé la lumière du jour, il préférait plus la pénombre du soleil couchant, ou la nuit noire sans lune des jours sanglants. Ce n’est pas une justification, mais il avait toujours adoré, petit, les histoires de vampires ; et, une fois adulte, il avait souvent espéré en rencontrer un. Il aimait particulièrement leur mode de vie et leurs aptitudes physiques et mentales exceptionnelles.

Il dormit quelques paires d’heures, et se leva aux alentours de midi. Avec l’air maussade de quelqu’un qui vient de se réveiller, il est allé chez Ichiraku prendre un déjeuné convenable, car s’il était resté chez lui, il se serait fait un repas miteux composé de restes en tout genre et de nourriture sûrement avariée qu’il avait achetée avant ses missions longues, et qui étaient, depuis, immangeables. Il demanda, comme à son habitude, des ramens, en se posant au comptoir. D’autres personnes étaient là, mais Rekhyt n’avait pas envie de parler. Il ne pensait qu’à une chose : ce qu’il allait dire au shinobi planqué dans son ancien hôtel. Il dégusta doucement son bol, la tête prise par d’intenses réflexions.

Une fois le repas terminé, il se leva, paya l’addition, et quitta l’établissement. Il se mêla dans la foule puis, discrètement, prit une petite ruelle parallèle pour rejoindre en toute furtivité, l’endroit où se terrait son acolyte. Il devait attendre tard la nuit, mais ne pouvait tenir aussi longtemps. Il devait lui donner ses instructions maintenant. Après plusieurs minutes de marche, il arriva à destination : le petit endroit miteux qui lui avait servi d’habitat quelques semaines durant. Il préférait ne pas attirer l’attention du propriétaire, qui lui en voulait depuis qu’il avait perdu sa femme à cause de lui. Et Rekhyt ne voulait pas que ce dernier le voit, il pourrait, lors d’un interrogatoire quelconque, laisser échapper qu’il avait vu le ‘nouveau’ et le Razorback ensembles un jour … Rekhyt s’était mit une longue cape qui traînait sur le sol avec capuche assez grande pour laisser son visage dans l’ombre. Son visiteur ne le reconnaîtrait donc pas. Il passa derrière l’établissement, et sauta sur le balcon du premier étage servant à la sortie en cas d’incendie. Il remonta tout l’étage pour enfin trouver la chambre qu’avait prise son acolyte.

Mystérieusement, c’était la chambre 6, précisément celle qu’il avait lui-même occupée auparavant. Il ouvrit la fenêtre qui n’était pas verrouillée, et s’introduisit dans la pièce. L’homme dormait sur le lit, visiblement toujours épuisé par son voyage. Il avait vraiment dû tout faire d’une traite. Mais il était resté vif pendant leur bref entretient de la veille, il devait avoir de la résistance ce bonhomme. Rekhyt s’approcha lentement, silencieusement, de l’inconscient allongé. Il lui plaqua une main contre la bouche, pour qu’il ne fasse pas de bruit en se réveillant. Sortant brutalement de son état comateux, l’autre ne pu émettre le moindre son. C’est avec des yeux terrifiés qu’il tenta d’analyser la situation présente : Où était il ? Qui était ce personnage dans l’ombre de sa capuche, ami ou ennemi ?

Bien vite il se reprit, et comprit qu’il était dans le minuscule hôtel où on lui avait dit d’aller, et que la personne en face de lui aurait pu le tuer une petite trentaine de fois pendant qu’il était endormi, plutôt que de le réveiller. Il en déduit qu’il n’avait pas d’intentions meurtrières, du moins pas pour le moment …


Je suis le Phénix, et je viens te donner tes instructions. Sois attentif, je ne me répèterai pas.

En voila une façon de réveiller les gens ! Imaginez ce qu’avait dû ressentir cet homme. S’il avait été plus vieux, son cœur aurait lâché … : son maître, qu’il avait depuis toujours espéré voir, venait à présent de le toucher, lui ! Jamais il n’avait tant espéré. Se ressaisissant, il acquiesça de la tête, et le Razorback lâcha sa prise. Il se redressa sur son lit, attendant les paroles de son maître, qui ne furent pas longues à arriver. Toujours de sa voix modifiée, il commença :

Tu vas rentrer immédiatement au pays de la neige sans te faire voir. Tu vas prévenir Zadar de ma venue prochaine à Yuki. Dis lui que c’est entendu pour l’affaire, qu’il doit commencer à se préparer. Si tu remplis ton office, Bakou, je te récompenserai.

On pouvait lire à la fois la déférence absolue, et une lueur d’étonnement dans le regard du dénommé Bakou. Comment le maître pouvait il connaître son existence à lui, alors qu’il ne l’avait jamais vu ? Rekhyt semblait l’avoir remarqué, car il répondit, la voix encore modifiée dans ses accents ondulatoires :

Je sais tout, Bakou. Je lis l’ambition et le pouvoir en toi. Peut être pourras tu, dans le futur, te rendre utile pour moi …

Bakou vivait décidément une période riche en émotions. Même s’il était jeune, il pensait avoir faire le tour de ce qu’on fait en une vie, et pensait ne plus être étonné de rien. Sa grande maîtrise du genjutsu lui avait permis de lire dans la tête des autres ce qu’il ne savait pas. Mais là, cet homme, avec sa voix si étrange, si spéciale, mais si captivante, continuait de bouleverser ses acquis. Et, quoi ? Il lui proposait une place à ses côtés, de but en blanc ! Vraiment, il n’aurait raté ce moment pour rien au monde. Acquiesçant une nouvelle fois de la tête, il affirma qu’il avait bien compris. Le Razorback se releva, le regarda une dernière fois, et quitta la pièce dans un nuage de fumée. L’échange avait été bref mais utile. En partant, Rekhyt avait laissé un sac de nourriture pour son sbire. Un sbire mort de faim est inutile, et Rekhyt supposait bien en pensant que ce dernier ne s’était pas nourri depuis son départ de Yuki


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MessageSujet: Re: ¤ The Black Phoenix, Dawn of a New Age ¤   ¤ The Black Phoenix, Dawn of a New Age ¤ Empty2008-11-18, 22:06

Bakou était toujours sous le choc. Même plusieurs minutes après que le nuage de fumée se fut dissipé, il ne réagissait pas. Trop d’émotions pour la journée. Déjà tôt le matin, et maintenant tôt l’après midi. Une brève pause entre les deux. Mais pas suffisante, semblait il.

Finalement, après une petite dizaine de minutes passées à l’état de légume, le mental du shinobi regagna son territoire et lui commanda de se lever pour se préparer à partir. En effectuant l’action, il vit le paquet de nourriture laissé par le Razorback. Cet homme est un Dieu ! Il se précipita pour le prendre, l’ouvrit, et vida son contenu si rapidement qu’il se ferait sûrement des maux d’estomac plus tard. Mais rien à fiche, pourvu qu’il mangeait. C’était bon, très bon. Il regarda le sachet : ‘Ichiraku, les meilleurs ramens de tout le pays du feu !’ Eh bien, pour sûr, c’était vrai.

Une fois ce frugal repas terminé, il prit le partit de prendre une douche pour repartir sereinement. Ce n’était pas son style d’être négligé, et puis ça permettait de se faire identifier beaucoup plus facilement par les autorités. Non, il fallait qu’il se change pour repartir. Il entra donc dans la douche, et, le plus vite possible, se nettoya de la poussière et de la saleté du voyage. Heureusement qu’il avait amené un autre costume, prévoyant le fait que celui qu’il portait s’userait outre mesure pour arriver jusqu’à Konoha.



Konoha, quel village ! Bakou n’en avait jamais vu d’aussi grand. C’est qu’il venait des petits patelins de Yuki, lui. Il n’avait jamais vu un endroit aussi vastement peuplé. Limite s’il n’a pas eut peur la veille, au moment de son arrivée : ces dédalles de ruelles, toutes plus semblables les unes des autres, … Et, de nuit, c’était pire encore. Mais, finalement, il s’en réjouissait : il avait été informé des plans de Zadar concernant cet endroit. Et plus il y aurait de petites ruelles louches, plus leur affaire avait de chance de réussir.

Bakou est avocat. Il a suivi les cours de son père, lui-même diplômé dans un des villages cachés ninja. Il avait tout apprit de lui : la maîtrise du combat ninja aussi bien que le Droit. Mais son père était mort le jour de son 22eme anniversaire. Bakou en a été bouleversé, et a sombré dans la délinquance. Jusqu’à ce qu’une bande de pillards viennent lui chercher des crosses. C’était il y a presque un an, date à partir de laquelle un certain Zadar voulait faire régner la terreur dans son pays, Yuki. Il les avait tous enfermés dans un puissant genjutsu dont ils sont ressortis dingues. Le chef du coin, un poil plus intelligent que le reste de la troupe, avait su déceler en lui les prémices d’un grand pouvoir et le potentiel d’un être d’exception. Et, un an après, formé par Zadar en personne, ainsi qu’une dizaine d’autres hommes et femmes, il était devenu encore bien plus fort. Voila, en résumé, la partie importante de sa vie. Maintenant, il devrait traiter avec le Phénix lui-même, celui qu’il avait appris à idolâtrer depuis une année entière.



Il sortit de la douche aussi rapidement qu’il y était entré. Il s’habilla en 3eme vitesse, mais avec un certain goût : un parfait costume beige clair. Le style passe partout, mais distingué en même temps. Il se coiffa. Puis il quitta sa chambre, par l’endroit même où était partit le Razorback. Lui non plus, il ne voulait pas qu’on lui demande, à la réception, où cet étranger comptait se rendre. Il n’avait pas le temps d’inventer une histoire plausible, ni l’envie. Son but, c’était de retourner au plus vite au QG, à Yuki, selon les ordres du Phénix.

Il arriva dans la rue à l’arrière de l’hôtel, le descendit d’un air nonchalant, badaud, et prit à droite. En continuant quelques minutes, il finit par tomber dans une impasse qui donnait sur un mur d’enceinte. Parfait. Il changea son apparence à l’aide d’un Henge, et sauta par-dessus. En deux trois bonds sur les toits les plus hauts, il fut à hauteur pour sauter derrière le mur, ce qu’il fit immédiatement. Une fois au sol, de l’autre côté, il se stoppa quelques instants, pour vérifier si un bruit quelconque pourrait lui indiqué s’il avait été repéré. Mais non, rien. Il se releva donc, et se mit en route, sans pause ni trêve.




Revenons maintenant au Razorback. Après sa sortie pompeuse, il s’était dépêché de quitter les lieux. Quelques rues plus loin, il enleva sa cape, qu’il roula et enfila dans une grande poche de son kimono. Il devait maintenant attendre un bout de temps, histoire que Bakou arrive et prévienne son supérieur. Et encore un peu plus de temps pour que ce dernier redoute l’arrivée de Rekhyt. Tout se jouait dans l’esprit. Celui qui savait le manipuler gagnait toujours. C’est comme pour un sport : il y a une nette différence entre un joueur qui se dit qu’il va perdre d’avance, et un autre qui a un mental en béton armé, et qui se jure à lui-même qu’il doit gagner, qu’il va gagner. Et Rekhyt avait lu assez de livres, pendant son adolescence, pour connaître ce phénomène.

Mais actuellement, il n’avait rien à faire pour tromper l’ennui de l’attente à venir. Il déambula, comme à son habitude, dans les rues commerçantes. Mais le cœur n’y était pas. Il pensait trop à son excursion prochaine au pays de la neige. Qu’allait il faire ? Qu’allait il dire ? Plus il tentait de mettre une stratégie au point, et plus il se perdait dans les méandres de l’incertitude sur la conduite à tenir, et les propos à entretenir. Un moment, il regarda vers le ciel, et ses yeux échouèrent sur le mont Hokage, à l’endroit précis où se trouvait son perchoir. D’ici, en plein jour, on ne pouvait presque pas le voir, tellement il était encastré entre les deux massifs portraits. Mais non, il ne pouvait pas escalader la falaise en plein jour, doté de son armure noire, il ferait tâche dans le décor, et n’importe qui, en levant simplement les yeux, le verrait grimper et se cacher. Non, impossible de passer sa journée là bas. Dommage, le Razorback affectionnait cet endroit. Deuxième option : la forêt de la mort. Un endroit dangereux, s’il en est, mais qui, incompréhensiblement, irrationnellement, attirait Rekhyt. Lui-même ne savait pas pourquoi, mais il était persuadé de son effet.

Il se mit ainsi en route pour sortir du village. Il passa les majestueuses portes qui étaient ouvertes en grand pendant la journée. Il ne s’arrêta même pas pour justifier son départ : il n’avait pas la tête à ça. Il courut jusqu’à la forêt, d’une foulée longue mais tranquille, juste pour s’empêcher de penser, pas pour s’épuiser inutilement. La forêt de la mort, c’était un endroit assez spécial. Parfois, les jours de beau temps, elle ressemblait, à l’orée, à un endroit féerique, un endroit enchanté. Mais dès que le ciel était couvert, dès que la luminosité baissait, ou dès qu’un quelconque changement climatique survenait, on retrouvait invariablement la sinistre apparence d’une forêt qui avait coûté la vie à de nombreuses personnes, un endroit qui abrite les pires crapules, un endroit maudit qui renferme … Non, il n’est pas encore temps de vous le dire.

Le fait est que Rekhyt s’y sentait bien, et qu’il y passa le reste de la journée. Bon, il eut affaire à une petite dizaine de bandits qui l’avaient approché pendant qu’il faisait mine de dormir. Bon, ils étaient tous morts dans d’effroyables souffrances, juste pour divertir le Razorback. Bon, et alors ? C’était un endroit paisible à souhaits. Enfin calmé de ses pensées intempestives, il rentra au village. Vers 22h. Les portes allaient bientôt fermer, et Rekhyt ne voulait pas justifier le fait qu’il avait dû sauter le mur d’enceinte en pleine nuit. Il s’est donc dépêché d’entrer, et s’est immédiatement dirigé vers son appartement. Pas de perchoir cette nuit pour lui, il devait se reposer et récupérer intégralement pour son voyage prochain.

Et, pour prochain, Rekhyt attendit une semaine pleine pour se mettre en route. Il ne voulait pas qu’il y ait le moindre doute sur la faible mais apparente possibilité la plus infinitésimale de faire coïncider ou d’entre concevoir une relation plus ou moins distante entre lui et l’étranger louche de la dernière fois. Certainement son côté paranoïaque qui refaisait surface …

C’est donc sept jours après seulement qu’il entama le voyage vers Yuki, le pays de la neige, dans lequel il avait déjà séjourné une très brève période l’année précédente. Il voyagea comme il voyage d’habitude (pas besoin de le décrire à nouveau, allez voir les autres récits de lui), sans anicroche aucune et sans complication de la moindre espèce que ce soit (vous ais je déjà dit qu’on ne comptait pas les bandits tant qu’il y en a moins de vingt ? Le monde est un endroit dangereux, en dehors des espaces sécurisés et des sentiers battus. Se faire attaquer par moins de vingt bandits est considéré comme anodin. Bon, quand il y en a plus … là on commence à se faire du soucis !).

Il était partit à l’aube, et, le soir du même jour, il arrivait au poste de frontière. Mais celui-ci n’avait plus rien de l’agréable endroit calme et paisible que le Razorback avait connu l’année précédente : le poste, en lui-même, était détruit, intégralement ou presque ; la petite chaumière du douanier avait des impacts d’explosions sur toute sa façade, les vitres étaient toutes ou presque brisées, la porte d’entrée avait été renforcée de l’extérieur (et sans doute aussi de l’intérieur) ; le paysage alentour relevait plus du champs de bataille que du sympathique barrage d’antan ; enfin, le pont était à moitié effondré. Et pour parfaire ce décor barbare et chaotique au possible, Rekhyt aperçut au loin le valeureux garde, seul contre une petite bande de shinobis. On assistait à un échange de jutsus particulièrement corsé. C’était moche à voir. La végétation carbonisait sous les déflagrations, se ratatinait sous les trombes d’eau, se vaporisait sous les éclairs, ou disparaissait tout bonnement à cause des effets des Doton. En bref et résumé, c’était une petite vision de l’apocalypse. Et au milieu de tout ça, le pauvre garde, qui luttait vaillamment.

Il n’en fallait pas plus pour décider le Razorback, qui se rappelait avec quelle chaleur et amitié il fut accueilli par l’homme. Il se précipita tête baissée, dégaina son sabre, commença les jutsus, et sauta dans la mêlée. Le carnage allait maintenant vraiment commencer. Mais, même si ces types faisaient partie de son organisation de truands, il n’avait aucun remord à tous les massacrer. Il y a des choses auxquelles on ne touche pas. Et ce qu’avait fait le garde l’avait placé dans ‘les choses qu’on ne touche pas’, sous peine de finir … eh bien, comme ces shinobis là. Pour les lecteurs sensibles, mieux vaut ne pas décrire la boucherie qui s’est opérée là.

Par contre, pour les psycho en manque de sang, c’est par ici !
Spoiler:


Rekhyt en laissa un en vie, et le fit parler en étripant les autres. Il lui demanda sous quels ordres il agissait. L’autre lui répondit, sur le point de vomir (Rekhyt venait d’arracher les boyaux d’un de ses amis avec son épée) qu’il travaillait pour le phénix noir. Une lueur s’alluma dans le regard du Razorback, qu’on ne pouvait bien évidemment pas voir, caché derrière les yeux bleus de son armure. Enfin, Rekhyt entrava le shinobi à un arbre encore debout, à quelques mètres de là, de manière à ce qu’il ne puisse s’échapper (il lui avait ligoté les doigts, puis les poignets, et enfin bâillonné très serré). Sa basse besogne accomplie, il se tourna enfin vers le garde, qui était resté abasourdi pendant toute la durée des opérations alliées (à savoir, le charnier humain qu’avait fait le Razorback …). Il regardait Rekhyt comme s’il ne le connaissait pas. Peut être qu’il avait oublié, il devait en voir passer, des gens. Même s’il venait d’être sauvé, il demanda, agressif :

Qui êtes vous et que me voulez vous ? Parlez ou je vous affronterai !



Spoiler:


Dernière édition par Rekhyt Razorback le 2008-11-21, 23:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ¤ The Black Phoenix, Dawn of a New Age ¤   ¤ The Black Phoenix, Dawn of a New Age ¤ Empty2008-11-21, 22:37

Moment de bug. Comment ça, il ne le reconnaissait pas ? Ces multiples attaques lui avaient elles fait tant perdre la tête ? Ou … l’avait il tout simplement oublié ? Vraiment dommage, le Razorback venait de prendre des risques pour lui, il tenait à son estime, il l’appréciait, alors même qu’ils ne s’étaient vus qu’une seule soirée, et c’était l’année précédente … autant dire que c’était carrément unique que le Razorback éprouve ce genre de sentiments pour une personne si peu connue. Mais là, ça lui fit un choc.

Comment ça, vous ne vous souvenez pas de moi ?
Non et je ne vois pas comment je pourrais, vu votre voix louche et votre armure toute moche !

Aie, ça fait mal. Et elle est pas moche mon armure … Mais oui, merde !

Comprenant d’un coup la situation dans laquelle il s’était mis, Rekhyt leva les bras, lentement, pour ne pas effrayer davantage son interlocuteur. Il les ramena doucement vers son casque, et entreprit d’enlever ce dernier. Enfin, son visage apparaissait sous la lumière solaire. Le pauvre garde ne retint pas un hoquet de surprise, puis, lentement, un sourire vint s’étaler sur son visage, grandissant à chaque seconde. Une lueur d’espoir et de reconnaissance s’alluma dans ses yeux. Il ne trouvait plus ses mots. Il bafouilla quelque chose qui, en traduit, donnait :

Wao ! Je ne pensais jamais vous revoir ! Après votre départ pour Yuki, je ne vous ai jamais revu, j’avais craint que vous ne soyez mort dans une quelconque embuscade de ces maudits bandits ! …

Il désigna du menton le rescapé de la bataille

… Ils deviennent vraiment intenable ces temps ci, ils veulent toujours passer le pont, même s’il s’est presque consumé sous les assauts répétés. Et pas de renforts ! Mais vous revoici, contre toute attente, et vous venez de me sauver la vie ! Tout bonnement miraculeux !

Si seulement il savait. A ce moment là, peut être pour la première fois de sa vie, le Razorback éprouva du remord : il était responsable de ces attaques. Enfin, pas assez pour l’ébranler, il ne faut pas perdre de vue qu’il connaissait à peine le garde. Mais il lui avait fait une bonne impression, ne l’avait pas jugé, lui avait ouvert la porte de sa maison pour la nuit alors qu’il aurait pu le laisser dehors. Et ça, ça jouait. Mais il ne savait pas comment concilier son envie de Pouvoir, et son amitié récente et improbable avec le frontalier. Il ne pouvait pas lui annoncer que la cause de ses tourments venait de lui. Mais il ne pouvait pas le laisser sans rien faire. Finalement, en désespoir de cause, il trouva un compromis :

On m’a envoyé pour vous prévenir que des remplaçants sont en marche ! Je venais m’assurer que tout allait bien pour vous, et heureusement que je suis passé …

Il jeta un regard, lui aussi, vers les restes du charnier, et retourna vers les yeux de son interlocuteur

Vous serez muté dans un autre endroit. Vous feriez mieux de quitter les lieux rapidement, avant qu’ils ne reviennent à la charge avec d’autres troupes. Allez à Konoha, et demandez une nouvelle affectation aux responsables. Racontez leur vos mésaventures, ils ne pourrons que vous proposer un lieu agréable ! Moi, je dois partir en éclaireur pour repérer les éventuelles positions ennemies. A bientôt, j’espère !

Et il remit son casque sur la tête, redevenant méconnaissable aux yeux de ceux qui ne le connaissaient pas avec son armure. Les deux grands yeux bleu acier brillèrent une dernière fois, et il se retourna vers le prisonnier. Il le souleva sans ménagement, lui attacha des filins de chakra autour du corps, et fit un grand bond pour se déplacer vers le pont.

Une fois ce dernier franchit, et à l’abri du couvert des arbres, un petit kilomètres plus loin, il se stoppa, et lâcha le bandit. D’une voix déformée par l’armure, qui rendait des sons ondulatoires, lui donnant une tonalité quasi mystique, il l’apostropha :

Toi, maintenant, si tu tiens à la vie, donne moi la position du QG du phénix noir. Tu as trois secondes, après lesquelles je trouverai un de tes petits copains pour m’indiquer la route. Et si j’étais toi, je répondrais, sinon …

Il dégaina son épée, et commença son compte à rebours. Pas besoin d’être plus explicite. Et il décompta les secondes. Mais pas les secondes qu’on promet aux enfants capricieux avant de les punir, des secondes qui s’allongent et traînent en longueur. Non, là, il lui décompta de vraies secondes, bien courtes à souhaits, qui étaient faites pour faire paniquer l’autre, et le pousser à parler sous le coup de la peur précipitée. Il ne fallait pas lui laisser le temps de réfléchir. 3. 2. 1. Le Razorback leva sa lame, on lisait le conflit intérieur à travers les yeux du bandit : trahir son gang ou mourir ? Il finit par trahir, parce qu’il parla.

Je vous dirai tout !

Lentement, très lentement, Rekhyt abaissa son arme, pour comprimer l’extrême panique de l’autre encore plus qu’elle ne l’était déjà. Pour sûr, il allait vers l’embolie cérébrale, tellement le sang sous pression lui transperçait le crâne. Il parla, il indiqua comment s’y rendre, il dévoila tout ou presque de ce qu’il savait. Une vraie boite à parole. Une vraie balance. Une larve, en somme. Une fois qu’il a eu toutes les informations nécessaires, il se releva (il s’était accroupi en face du pilleur pour mieux écouter sa voix tremblotante).

Eh bien, sache que si tu n’avais pas parlé, je t’aurai laissé la vie sauve. Mais, vois tu, je HAIS les traîtres. Tu m’as bien aidé en me dévoilant la position de ce repère, mais tu as tellement dégradé ton honneur que tu ne mérites plus de vivre.

Et paf, sans cérémonie aucune, il lui trancha la tête. Son sang gicla sur l’armure en petits spasmes, le temps que le cœur comprennent qu’il ne lui restait plus de sang en réserve et qu’il avait perdu son chef. Alors seulement il se stoppa lui aussi, et arrêta de pomper le fluide vital. C’était terminé pour le bandit.

Rekhyt se remit en chemin, mais dans la bonne direction, cette fois. Il lui fallut plusieurs heures de course pour arriver à destination. Encore une fois, c’était un endroit perdu dans les hautes et sinueuses collines de Yuki.

Le soleil était couchant et les ombres allaient croissant. Le chef avait du comprendre son erreur de la dernière fois (faire un feu de joie dans la nuit, le meilleur moyen de se faire repérer !), car il avait installé sa base dans une sorte de grotte, que le Razorback soupçonnait être un dédalle de galeries plus tortueuses et pommées les unes que les autres, débouchant sur une cavité centrale, ou plusieurs, suivant la taille de la structure. D’avance, il aurait été rebuté d’entrer, en pensant au temps perdu à vadrouiller dedans. Mais le bandit à la langue pendue lui avait tout expliqué, jusqu’à même la façon de trouver son chemin dans la grotte. Heureusement qu’il était mort, parce qu’il parlait trop, et dévoiler tant de choses, c’était assurément causer la perte de l’organisation. Il veillerait à ce que, à Konoha, seuls les membres dignes de confiance viennent.

Avant de se mettre à découvert, il injecta du chakra dans son armure pour se rendre invisible. Il avait repéré des sentinelles, et avec la disposition du terrain, pas moyen de passer inaperçu. Et il voulait faire une belle entrée. Fort de son camouflage imparable aux yeux de ces novices, il les frola si près que ça relevait de l’indécence pour leur fonction. Comble de l’ironie, ils étaient des sentinelles, mais ne sentaient pas l’étranger qui les dépassait à quelques centimètres à peine. Note personnelle du Razorback : munir ses hommes de lentilles spéciales pour repérer toute présence (étudier le problème)

Il s’infiltra donc dans la caverne, au nez et à la barbe de tout le monde. Grâce à ce qu’il savait, il trouva facilement la grotte centrale. Toujours invisible, il s’avança discrètement jusqu’au siège qui trônait sur les hauteurs de la cavité. Il passa derrière, dégaina lentement son sabre, et l’appliqua, d’un geste vif, au cou de Zadar, le chef du lieu. En même temps, il désactiva son camouflage. L’effet fut presque instantané : les quelques personnes qui regardaient dans cette direction poussèrent des jurons et prirent leurs armes pour s’élancer vers le trône. Ainsi, peu à peu (en quelques secondes …), tous furent au courant qu’il y avait un intrus. Mais, au moment où les premiers arrivaient à la hauteur du Razorback, Zadar leva la main et tonitrua :

Stop !

On se serait cru dans un film. D’un coup, tout le monde s’est arrêté, plus ou moins adroitement, tellement ils avaient mis de ferveur à s’élancer (on ne parlera pas des quelques pauvres types qui se sont étalés sur le sol en freinant trop puissamment …). Ils devaient vouer une vénération absolue à Zadar pour lui obéir si promptement. Bien, très bien.

Celui qui vient d’apparaître n’est autre que le phénix en personne. Prosternez vous !

Moment de flottement. Incompréhension, pour illumination. En un instant, l’information circula dans leur cerveau, et tous se mirent à genoux dans un mouvement empreint d’une déférence à faire peur. Le seul qui n’avait pas bougé, jusque là, en plus de Zadar, c’était Bakou. Ce dernier avait tout de suite repéré le Phénix, et s’était contenté de se lever en gage de respect. Mais lui aussi s’agenouilla le temps venu.

Sentant que maintenant, il serait adulé par les bandits présents, il retira son arme et la rangea dans son fourreau. Puis, toujours de sa même voix aux accents étranges, il énonça :

Oui, je suis le phénix. Si je viens à vous aujourd’hui, c’est pour sélectionner ceux qui, plus tard, me rejoindront personnellement …

On se serait cru à un concert de métal, avant que le groupe n’entre en scène : la tension devenait plus que palpable. Chacun buvait les paroles.

Maintenant, reprenez vos occupations, j’ai à parler à Zadar … et Bakou.

L’interpellé se releva d’un bond, contrairement à Zadar, rodé aux mécanismes de culte du phénix, dont il était lui-même l’instigateur. Bakou, une vague expression de panique mêlée à une joie extrême, s’avança vers le phénix. Zadar, prévoyant, indiqua une alcôve séparée dans laquelle ils pourraient discuter en privé. Quelques visages s’étonnèrent de voir que le phénix prêtait de l’importance à un homme comme Bakou, mais sa décision était sans appel, et personne ne se serait osé à la contredire.

Une fois à l’abri des oreilles et regards indiscrets, Rekhyt s’installa nonchalamment, et commença :

Alors, les affaires ?
Le pays est tombé sous notre coupe. Les dirigeants sont corrompus. La police est véreuse. Les habitants sont effrayés. La seule résistance, c’est le petit garde de la frontière de Konoha. Il retient nos assauts, mais j’ai envoyé une grosse troupe pour lui régler son compte ce matin … ils devraient déjà être revenus, normalement.
Cet homme doit vivre. J’ai intercepté tes hommes et les ai massacrés. J’en ai décidé ainsi. Parmi eux se trouvait un type trop bruyant. La prochaine fois que tu recrutes, assures toi qu’ils savent tenir leur langue. Je suis arrivé jusqu’ici par la faute de l’un d’eux.
Bien, mon maître.
Maintenant, parlons du phénix noir à Konoha

Et la conversation continua sur ce thème. Rekhyt précisa ses attentes, ses envies, ses pensées, ses intentions. Il donna son opinion, tout en prenant en compte celle de Zadar. Bakou, le pauvre, se sentait de trop, étant donné qu’il ne disant rien. Mais il buvait les paroles comme un nectar de vie. Il était avide de savoir, et c’était plutôt un bon point. Finalement, après une heure comme ça, le Razorback se décida :

Bakou, si je t’ai fait convier à notre conversation, c’était pour te tester, et pour te révéler ma véritable identité.

Et, sans préavis, il ôta son casque. Bakou pu enfin admirer l’homme sous l’armure, le visage autrefois caché dans l’ombre. Mais en même temps, il perdait un mythe : un homme, c’est plus banal qu’un Dieu sur terre. Mais sa dévotion n’en fut qu’accrue, car il avait une base solide sur laquelle s’accrocher. Après l’instant du choc de la découverte, un grand sourire s’étala sur son visage.

J’aime mieux ça. Maintenant, vous deux connaissez mon visage, ma vraie identité. Mais je resterai, aux yeux de tous, le Black Phénix. Est-ce clair ?

Les deux acquiescèrent. Ils savaient parfaitement la conduite à adopter : ils avaient la capacité de réflexion nécessaire pour l’assimiler seuls, mais Rekhyt voulait officialiser l’affaire. Il ne voulait pas que, par mégarde, l’un d’eux vienne à le saluer dans la rue … On se demanderait alors d’où ils se connaissent, et les questions ne sont que sources de problèmes.


Une fois que tout fut dit, Rekhyt s’en alla, tout le monde se prosternant sur son passage. Il fit un voyage rapide jusqu’à Konoha : il devait rentrer au plus vite pour éviter qu’on ne remarque son absence prolongée. En route, il trouverait une excuse plausible à son départ du village, et à sa conversation avec le garde de frontière. Au final, tout se présentait bien pour lui, et pour la naissance de sa nouvelle organisation mafieuse : The Black Phoenix.





That was the dawn of a new age, an age of corruption, delinquency, guilt, illegality, iniquity, lawbreaking, malefaction, misconduct, unrighteousness, vice, wickedness ... A new age of terror has come ! Will you be mine ? or will you be against me ... ?
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MessageSujet: Re: ¤ The Black Phoenix, Dawn of a New Age ¤   ¤ The Black Phoenix, Dawn of a New Age ¤ Empty2008-11-21, 23:29

RP Terminated !



PS : j'ai édité la baston foireuse en spoiler Wink


Spoiler:
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MessageSujet: Re: ¤ The Black Phoenix, Dawn of a New Age ¤   ¤ The Black Phoenix, Dawn of a New Age ¤ Empty2010-09-03, 17:43

Citation :

¤° Evaluation °¤

J'ai bien envie de te consacrer un Article Rekhyt ^^" ( je peux ? study )

Je ne sais pas qui t'anime, qui t'habite lorsque tu RP, mais en tout cas pour être dans ton monde, tu l'es !!! Je viens de percer ton secret ! Tu es un neptunien ! Dis dis dis tu m'emmèneras un jour là bas ? Rolling Eyes ( >>> je sors ! [ ] )

Je suis en mode délirous totalous ce matin, je me prépare mentalement à aller en cours xD pas que j'ai pas envie, mais il fait froid là bas ! et on se croirait dans une salle d'église !!! xDDD

Bref i__i // J'apprécie la lecture de ces RP, toujours aussi captivants et vivants ^^ / Comme je te l'ai déjà demandé, tu comptes poster encore longtemps en solo ? Tu devrais écrire des nouvelles Rolling Eyes

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MessageSujet: Re: ¤ The Black Phoenix, Dawn of a New Age ¤   ¤ The Black Phoenix, Dawn of a New Age ¤ Empty

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