Visite de non-courtoisie [PV Itome]

Invité

Suna. Cette foutue ville, Hidao l'avait en horreur. C'etait comme se balader sur une plage, lq flotte en moins. Les rues etaient bondées, le sable par terre vous rentrait dans les sandalles pour vous bruler les pattes et, si vous aviez pris la bonne initiative
de mettre de godasses fermées, le vent était toujours la pour vous rappeler que, de toute maniere, vous auriez a prendre une douche pour evacuer les trois tonnes de caillasses qu'il aurait pris soin de bousculer jusqu'à votre nombril. Pour courroner le tout, du fait du desert qui constituait dans les 100% du paysage, l'eau était championne municipal du cache cache et il y avait fort à parier qu'il falait tirer un tiquet de reservation et passer un coup d'fil au Kage pour pestiorendre une douche. Hidao se consollait neanmoins en se rappelant que si lui avait a supporter ces quelques désagrements le temps d'une visite officielle, les habitants du village qui avaient été assez con pour squatter un desert, eux en payaient les frais a chaque instant de leur vie de péquenauds. Enfin, pour le moment, le vieux Ridcull n'était pas encore arrivé. Il sillonait le paysage a dos de bestiole et le village se dessinait au loin et les remontées de vapeur laissaient a croire qu'a defaut de brique, les maçons du coin avaient du tapper dans de la gelatine pour construire la ville, theorie qui aurait put expliquer l'espece de mouvement coulant auquel se pretait la ville vue de loin. En fait il s'agissait simplement de reaction chimique tappant la rétine du fait de la chaleur. Mais qu'importe, le lecteur averti, lui, se foutant royalement de l'effet optique affligeant les yeux de Ridcull, se serait plutot arrété au mot "bestiole" qu'il aurait lus quelques lignes plus haut. Bon, designer Dokame de bestiole c'est en soit un euphemisme aussi efficace que de designer de blaireau une grosse peluche d'une cinquantaine de metres de haut, le quintuple en volume sans trop se forcer. Et comble de la chose, passée la canne de 23 metres sur laquelle il s'appuyait ainsi que la cigarette suffisante, potencielement, a refiler un cancer a un petit village, Dokame s'apparentait grossierement a une grosse peluche d'une cinquantaine de metres de haut, le quintuple en volume sans trop se forcer. Par soucis de facilité de lecture, le blaireau, Dokame ou encore Le boss suffiront amplement à designer ce doux melange de graisse, de poils et de mauvaise humeur.

"Pauvre con, tu m'a pris pour un varan ou quoi ? Attend qu'on soit arrivé, j'te donnerai un appercus de s'que c'est qu'la vaseline chez nous ! fit il à l'adresse du petit point noir noyé dans la broussaille de poils parcourant son front, conformant donc l'idée que se ferait un eventuel passant de l'idée qu'on pouvait se faire de la politesse chez les blaireaux.

En guise de reponse, Dokame eut, une nouvelle fois, droit a un ronflement. Cela faisait pas moin de 4 heures qu' Hidao s'était endormis, n'empechant pas outre mesure Dokame de lui gueuler dessus qvec le tact propre à tout charetier venant de glisser dans une flaque de boue, le tout sur la place publique d'un village en pleine heure de chauffe. Ce n'était pas que Dokame était sourd, il entendait certainement les ronflements de Ridcull, non le probleme se situait au dela de l'oreille loin dans le crane, quelque part ou son supposait la presence du cerveau du blaireau (à ce propos, on avait tord). En fait, le probleme venait plutot du fait que Dokame, malgré un resutat de control auditif tout a fait respectable malgré son âge, se foutait bel et bien que Ridcull dorme ou non. Il fallait qu'il gueule sur quelqu'un, peut importe qui, et l'etat d'eveil de la personne en question n'était surrement pas un critère suffisant à l'arreter dans la realisation de cette pulsion (car oui, bien plus qu'une distraction, ou même qu'un vulgaire besoin, il s'agissait là d'une pulsion, dont on supposait qu'elle avait d'ailleurs toujours pris la place de la libido du vieux Blaireau). Lq conception des choses de Dokame etait tres certainement difficile a concevoir, mais pas pour Ridcull. Et pour cause, les deux compères avaient grossierement la même à ceci près que la chasse, deuxieme au top 3 des distractions de Ridcull etait remplacé chez Dokame par creuser des trous. En tout cas, emmerder le monde remportait la pole position chez l'un comme l'autre, et chacun se conformait à user de leur distraction n°2 respective pour realiser leur distraction n°1 commune.

"Tu croyait p'tet que la bouche c'etait ton plus grand orifice hein ? Bin tu r'verra ton classement quand j'taurai glissé ma canne en guise de suppositoire, continua le Blaireau en brandissant hargnieusement sa canne que personne n'aurait effectivement aimer recevoir en terme de suppositoire, même gentillement. Toujours était il que Dokame avait du hausser le ton puisque Ridcull sourcilla un instant. Mais ce n'etait qu'un sourcillement et notre gus se serait aisement rendormis sans l'ennormissime "Ma canne dans tes fesses ! Canus ! Bhahaha" que balanca joyeusement le blaireau d'un ton en contradiction même avec celui employé quelques secondes plus tôt. Dokame ayant dégoisé cet elegant jeu de mot a moins de 100 metres des portes du villages, il y avait fort à parier que tous les habitants soient a present au courant de la venue du malheureusement celebre Hidao Ridcull chevauchant le non moins celebre Dokame fier (constat mitigé) boss des blaireaux. Bref Ridcull emergea. Et Ridcull emergea promptement.

"Mais tu t'fous d'moi ? Tu m'reveille pour me balancer un bide plus gros qu'le tiens ? Hidao retint alors un rire devant l'habile jeux de mot qu'il venait alors, sans trop s'en rendre compte, de jeter.
"On est arrivé Biquet rencherit alors Dokame. Ce surnom avait le don d'enerver Ridcull au plus haut point. Et j'te conseil de trouver a quoi t'accrocher parsque j'y vais. Tu supositra d'ma canne plus tard. Pour l'instant faut qu'je prenne un bain. Ce putain d'sable m'colle aux poils c't'horrible."

ceci dit, il disparut, laissant un petit nuage de fumée blanche voletant sur place, une foule bouche bée et surtout un Ridcull flottant a quelques dixaines de metres du sol criant "Non mais quel con !" Le concerné eut juste le temps d'user d'un henge no jutsu pour interchanger sa place avec celle d'un badaud quelconque, lequel se retrouva alors a 10 metres au dessus d'un banc de sable qui, d'en haut ne semblait pas si sympathique qu'en bas. Le vieux con, alors dans la foule se retourna et voyant qu'un passage (franchement etroit remarqua il) s'ouvrait devant lui entre les pietons, s'y engagea. Un bruit sourd, franchement proche du *Pouf* suivit d'un cris qu'on aurait pus qualifier de hurlument de douleurs sans trop exagerer, voir sans exagerer du tout, se firent alors entendre. Ridcull n'en tint pas compte et avanca, profitant de ce que les gens preferant encore nager la brasse dans une foule plus dense qu'une coulée de béton plutot que de s'approcher trop pres d'un gars qui invoquait un blaireau geant, lui laissent progresser au sein du village sans avoir a jouer des coudes. C'etait une bonne initiative de leur part d'ailleur car Hidao detestait jouer des coudes. Pas la patience pour ca disait il. Passés sous silence les tentatives de detroussages de bandit jugeant bon de devaliser un vieillard, Hidao arriva au pied de la tour principale du village. Il ne se rappelait pas clairement ou il avait vu Itome pour la derniere fois a Suna, ayant au final finit fin bourré, ou ptipeu p'pette selon ses propres termes, mais sa logique devait lui souffler quelques chose comme 'à gros salaire, grosse tour', ce pourquoi il entra et grimpa les etages jusqu'au dernier, sous l'indication de sa logique pronant cette fois son indétronable theorie du 'a dernier des cons, dernier etage'.

Sujet: Re: Visite de non-courtoisie [PV Itome] 2008-11-14, 02:31

Une ironie fripée et inintéressante, du temps perdu à subir des sarcasmes d'un vieil ennemi de Kumo.

Voilà ce que représente pour moi cette rencontre plus ou moins officielle avec ce sage complètement loufoque et dépassé. Ce vieux corps impuissant doit surement être de plus en plus vouté] à force de supporter ses idées toujours malsaines et sa passion à tendance zoophile pour les blaireaux. Malgré la description d'un pantin ubuesque, force est de constater que cela me rend nostalgique. Tant d'intrigues politiques, tant de discussions mouvementées, tant de machiavélisme afin de parvenir à nos objectifs. Je n'ose penser au fruit de notre prochaine discution qui sera forcément teintée d'hypocrisies, d'attaques mesquines et autres beuveries vicieuses et réconciliantes. Il est con, mais loin d'être ennuyeux donc utile. J'ai parlé, je ne reviens pas sur le fond de mes pensées.

Suna est bleu aujourd'hui, le sable est bleu, les faces délavées du petit peuple sont bleues et les croupes des vieilles peaux sont bleues. Je vois la vie en bleu et je sais parfaitement pourquoi. Le vieux con qui va marcher dans ces rues, dans mes rues, est bleu, à tous les niveaux. Un ersatz de politicien, une pâle copie d'un ancien ninja, un faux philosophe mais un vrai con ridcull. Quid de ce vieux fou depuis son glorieux siège de Konoha et son art du « chasse pigeon » désormais célèbre ? Qu'en est -t-il de ses loufoqueries misérables à la tête d'un prestigieux rang qui ressemble étrangement trop à celui que je porte avec dignité. Pas d'originalité le vieux con.

Foutrebranle comme disait l'autre, je suis prêt à parier ce qui me reste de libido sur le fait que le vieux ridcull est en train de souiller promptement mes locaux octroyés, à juste titre, dans la tour centrale de Suna. Pour peu qu'il invite ses blaireaux à la ripaille et c'est la débandade. Je n'aime pas les poils, encore plus ceux qui sont mauvais, les exhalaisons d'anus de blaireaux non plus, le tabac qui tue et pue encore moins. Si la fine équipe des blaireaux se pointe, je ne tarderais pas à sortir de mes tongs, quitte à provoquer une guerre avec Kumo. La vie des gens n'est rien devant les désagréments que me procure cette visite hypocrite.

« Monseigneur Itome, très bon, très grand, puisse votre magnificence m'aider à rembourser les dégâts subis par mon magasin il y a quelques minutes. Vous êtes généreux, je ne suis qu'un misérable.

· Quelle idée de vendre des parapluies à Suna, tu ne viendrais pas de Konoha toi pour monter de tels projets ?

· Je suis de Suna et ce que vous prenez pour des parapluies sont, en réalité, des ombrelles...

· Des ombrelles ? tu veux tâter de mon ombrelle, tu peux numéroter tes abattis raclure du peuple.

· Votre réputation fait pourtant de vous quelqu'un de généreux et de courtois.

· Une réputation dans ce village est proportionnellement positive par rapport à la somme d'argent que l'on balance sur la table. Revenons à nos chameaux, quel cataclysme vient de ravager ton magasin ?

· Un blaireau géant et vulgaire qui portait un vieil homme tout aussi étrange."

..... ....................................................

Le bruit sourd et retentissant qui suivit était confus, on peut supposer que le grand sage de Suna venait de partir aussi vite qu'un nomade en manque d'activité sportive. Le vieux conspirateur venait de bousculer fortement le pauvre artisan de Suna tout en proférant des paroles mystérieuses dans les coins vides de sa regrettée dentition.

......................................................

Il est malheureusement arrivé, sa marque de fabrique, un vieux con ne change pas, c'est de notoriété public. Mes pauvres os ne supportent pas le trot mais je dois limiter les dégâts et brider l'art apocalyptique de ridcull. Il est prêt à remuer la réalité même pour prouver ses théories fumeuses, un vrai maniac comme on en fait plus, comme on en fera plus. Les rues sont salopées çà et là, les gens rasent les murs pourtant imberbes et moi je dois me dépêcher de rentrer dans le phallus qui me sert de tour pour tailler le bout de gras tout en préservant une attitude diplomatique, et donc par la même hypocrite et détournée. Mes pensées vont droits aux buts, mais mes paroles agissent de manières détournées, ce vieux rabougris devra imprimer ça dans ce qui lui sert de cerveau à coup de kunai de mauvaise facture.

Ridcull n'est qu'une mûre empreinte de farine.

Son visage est toujours aussi laid et blanc, une couleur pure qui ne masque pas les cratères entourant son nez plissé. Il est dit que les gens vils, fourbes et malins sont les plus moches que la terre peut porter. Ils passent tellement de temps à réfléchir pour pouvoir faire chier le monde que leur visage s'enlaidit en l'espace d'une vie. Il gît là, avec une morgue aristocratique honteuse de la part d'un ancien ninjaqui passait son temps à chasser les oiseaux, il encrasse mon bureau de ses pieds, dix gros doigts difformes et puants, une odeur de tabac de deuxième main et son regard de carpe excité.

Le spectacle peut commencer, il est venu ici pour m'user et s'amuser, la muse l'habite alors que d'habitude seul la bite l'amuse, pas le premier con qui vient ici et me prend pour une buse, il me dégoûte et réveille en moi l'antabuse. Mes pensées sont folles mais mes mots sont calmes, chaleureux :

« Vous êtes toujours vivant Ridcull, toujours pas résigné à embrasser la grande faucheuse comme il se doit ? »

La rencontre diplomatique commence sous les meilleurs auspices.

Invité

Cette face de taupe d'Itome n'était même pas foutu d'être à son bureau en pleine heure de pointe. C'était à ça qu'sa ressemblait la fonction publique à Suna, pas éttonant qu'cette grosse brique plantée dans l'désert en soit restée au stade de ruine paléolytique. D'la caillasse par terre, d'la caillasse plus grosse pour les murs et Hidao était a peut près sur qu'ces abrutis bouffaient d'la brique à la vinaigrette à tous les repas. Même les cro-magnons, ou peut importe leur noms, auraient fait mieux a coup de "GNAARF" et d'maillets cloutés. Purée y'avait pas a dire, Suna c'était vraiment puant, et pour cause, Hidao à présent dans le bureau vide arborant des vitres tout le long, scrutait d'un oeil inquisiteur l'étendue de différents degradés d'oranges qui s'étalaient sur l'integralité de son champ de vision. Suna, quelle originalité dans l'choix du nom tiens, pensa le vieil homme. A croire qu'y fabriquent tout en série. Une fois tout le périmetre ratissé, Hidao ne manqua pas de s'asseoir sans vergogne dans le fauteuil habitué à recevoir l'arriere train de son collègue et, alors qu'il se roulait un cigarette de son tabac aussi noir qu'un jet d'encre laché dans un trou d'balle a l'ombre, une lueur s'incrustait au sein du regard mauvais du l'homme. Celui ci se leva derechef puis se retourna pour examiner du même air suffisant a faire plisser le cuir de l'objet fixé quand soudain, le regard noir, il entreprit de récuperer la premiere à sa porte (c'est à dire le bureau) afin d'en matraquer le fauteuil de coup lourds et répétés ponctués de BONG et de BLAM eux même agrémentés d'autres onomatopées plus incongrues les une que les autres. Et alors qu'il allait faire voler le fauteuil a coup de tiroir du bas, Hidao s'exclama

" JE L'SAVAIS, Y'M'ONT FOUTU DU SABLE DANS CE PUTAIN D"FAUTEUIL ! PAS MOYEN D'SE DEBARASSER D'CETTE SALOPERIE !"

Cette exclamation assez puissament evacuée pour qu'Itome ait put l'entendre, quel que soit l'endroit ou il se trouva à cet instant, Hidao lacha le Bureau par terre, lequel atterit avec un bruit qui en disait long sur la rengaine qu'il nourissait a présent envers Ridcull. Se rendant compte qu'il avait, par le fait même épparpillé monceaux de paperasses d'un bout a l'autre de la pièce, pourtant fort espacée, Hidao entreprit de remettre le bureau a sa place, et dans sa position habituelle, tache qui ne puit se finaliser indubitablement que par une série de violents coup de pieds qui, ne furent pas sans déteriorer plus, si possible était, le mobilier dont la seule reconnaissance avec son état d'origine pouvait se réaliser grqce aux bon soins d'Hidao qui avait pousse le zèle jusqu'à reposer un cadre dont il supposait l'emplacement initial être sur ledit bureau. Le cadre était bien entendu brisé mais Hidao suhintait le sentiment de satisfaction de celui qui avait su faire preuve de bonne augure. Ceci fait, et sans toutefois ne serait-ce que penser dans un coin de sa tête a l'éventualité de peut être faire un tas de la paperasse qu'il avait éttalé afin de le poser sur le bureau, Ridcull récupéra nonchalement une chaise trainant par la, la tirant jusque derriere le bureau dont on ne savait pas s'il tenait par magie ou par simple peur d'être relégué une nouvelle fois au rang de victime d'Hidao s'il avait le malheur de tomber, ce qui aurait parut nécessaire, sinon legitime vu son etat. Hidao donc, apres ultime vérifaction de la chaise qui, celle la ne comportait aucun grain de sable, s'assit enfin dessus, non sans exprimer une certaine mefiance quand a la véritable propreté de son dossier qui aurait put, dans sa grande hypocrisie, cacher ici et la quelques pieces d'accusations potencielles. C'était bien connu, les meubles attendaient la moindre occasion pour vous attaquer dans le dos, et les chaises, du fait de la positions dans laquelle s'asseyaient la plupart de leurs occupant, étaient tout indiques pour ce faire. Et si peut de personnes s'avanturaient a de telles théories, Hidao lui était convaincu de leur innébranlable universalitée.

En se roulant une nouvelle cloppe, il s'offrit carrement le luxe de lacher une "Non mais" lourd de sens, sinon l'inverse.

Enfin, la porte s'ouvrit de nouveau pour laisser entrer le maitre des lieux qui tomba face a un Ridcull, les pieds sur son bureau dont on se demandait dans quel sens il était au vu de son état de délabration, assis dans une chaise qui, elle n'etait carrement pas la même que d'habitude, cette derniere tronant douloureusement a gauche de la porte, a droite aussi. Pour couronner le tout, quelques centaines de feuilles établissaient le nouveau parquet, l'ancien lui, servant de parquet aux feuilles. Hidao fumait avec insistance, mais sans le vouloir, une cigarette dont l'odeur aurait rendut un putois sterile, de laquelle s'évacuait une épaisse fumée ocillant entre le marron et le vert, jouissant sans doute des meme proprietés curatives que son instigatrice.

« Vous êtes toujours vivant Ridcull, toujours pas résigné à embrasser la grande faucheuse comme il se doit ? »

Itome s'offrait le luxe de se moquer d'Hidao, mais il avait plusieurs atouts de son coté. Premierement, il avait le même grade que lui, deuxiement il s'agissait de son village et, apparement, de son bureau, troisièment enfin, Ridcull y avait foutu le merdier et il le savait (peut être), ce qui ne le plaçait pas en odeur de sainteté. M'enfin, ca l'énervait quand meme, ce pourquoi il repliqua.

" C'est moi derriere le bureau et c'est toi qui rentre. Si y'avait pas cette ode a la merde derriere les vitres, fit il en désignant nonchalament le village d'un signe de tête, on pourrait croire qu'on s'rait chez moi. C'est un compliment que j'te fais hien. J'ai toujours eu le coup d'main en matière de décoration"

Sa f'rait l'affaire en guise d'excuse, pensa il au plus profond de lui meme.

" Et la faucheuse, elle a pas l'air pressée d'me voir. Remarque j'la comprend, si j'dévais l'embrasser comme tu dis, j'me s'rais permis d'manger un paquet d'ail en guise de bonheur posthume. Toi t'a du pot, avec ta face ravagée d'lapin merdeux, elle viendra jamais t'chercher. Meme la mort pourrait se tapper une crise cardiaque en tombant face a ça." finit-il en ricanant. Le genre de blague qui lancait souvant des rires forces aupres de ses proches a Kumo. Mais ici on était a Suna, et les gens du coins avaient pas le sens du l'humoir pensait Ridcull, et comme pouvait en temoigner l'absence de sourire sur le visage du petit laideron qui s'avancait.

Sujet: Re: Visite de non-courtoisie [PV Itome] 2008-11-15, 02:53

Une ode à la connerie personnifiée, le ridcull fait homme, mi con, mi stupide.

Son rire dégoulinant d'orgueil mal placée, un trait de caractère digne qui ne mérite pas de transparaître sur une face en perpétuelle reconstruction. Il ratiboise ma place et me toise de haut, une raclure rabaissée au fil du temps par une scoliose permanente ose et dispose de mon rang, de mes meubles et mes affaires. Un satyre, voilà ce que représente pour moi le grand sage de Kumo, je dois traiter diplomatiquement avec un fêlé dégénéré décérébré mal baisé. Qu'est -ce qu'il attend de moi ? que mes lèvres fassent un effort titanesque, que je puisse esquisser un sourire, adoucir le ton de la conversation en tournant le tout en dérision ?

« La grande faucheuse est corruptible, pas besoin de ma face ou ton odeur buccale pour l'éloigner »

Une vérité universelle, le premier commandement de mon prochain livre. Le reste n'est que preuve de ma faiblesse, de la hargne suscitée par le futur mort de Kumo :

« L'état de mes meubles, le désordre dans mon village, cette mauvaise journée, tout est à mettre au titre de ta sénilité avancée depuis bien longtemps. Tu es totalement excusé. Après tout, un fou reste un fou. »

J'ai parlé, je ne reviendrais pas là-dessus. Le sourire jaune qui apparaît ex nihilo, oui l'homme à la base n'est que du rien, ce sourire précisément, il me remplit enfin d'une étrange satisfaction. Cette sensation qui nous conforte sur le fait que oui, on emmerde bien notre interlocuteur comme il se doit, oui il a envie de vous tuer, de marcher sur vos restes et cracher sur votre tombe. Une jouissance extrême que la plus dévergondée des cuisses folles de Suna n'arriverait pas à provoquer sur un corps qui en a connu des vertes et des pas mûres. Surtout des roses soit dit en passant.

J'ai coutume de dire que nous sommes tous vieux à la naissance, que notre âme n'est pas encore assez bien libérée de ses entrailles moisis et annihilantes. Plus le temps passe, plus nous rajeunissons de l'âme, alors que notre corps vieillit mal, nous devenons enfant à l'aube de notre mort et déchet corporel, vulgaire sac de peau et d'os bon à jeter aux chacals. Ridcull, dans sa bêtise sublimée, symbolise à lui tout seul un concept complexe, un comble. Il est complètement au bout du fossé en ce qui concerne son physique mais au combien enfantin pour toutes ses remarques puériles, ses passions, son âme imprévisible et ses actions trop visibles au final. C'est bien avec ça que je dois traiter, ce ça qui doit se satisfaire immédiatement et qui ne passerait pas une minute sans déblatérer un tas immonde, infâme et gratiné de conneries sans nom. Néanmoins, je dois traiter avec la bête, lui proposer un pacte, des enjeux officieux, une couverture officielle, en espérant que la subtilité soit à son niveau :

« Une discutions sérieuse autour d'un Sake, c'est possible ? Tu peux encore supporter les boissons alcoolisées ? »

Après tout, mieux vaut être bourré que con, ça dure moins longtemps.

Ridcull n'est pas assez intéressant pour être un ennemi, un passe-temps, un exutoire tout au plus, mais pas un ennemi intelligent, et donc digne. Le terme ami ne conviendrait pas non plus, il ne convient pour personne d'ailleurs, s'il n'est ni ami ni ennemi, il peut être au moins un allié, à comprendre par là, un moyen qui devra me permettre d'arriver à mes fins. Ridcull est con, mais malin comme un singe, nul doute que les intrigues devraient l'intéresser.

Invité

Cette pine d'huitre d'Itome est d'mauvais poil. Ce détail n'avait pas échappé a Hidao. Bon point. Le tuc, c'est qu'Hidao ne comprenait vraiment pas pourquoi. Mauvais point donc. Il s'était fait agréssé franchement gratuitement. Insulté de Senile, de fou même. Un comble quand on savait que l'origine de la raillerie arborait en son point le plus haut; non sans honte, il était à espérer, une tête de choux qui avait du, au cours des décénies, pomper toute la graisse, ou a défaut, le lait caillé qui y faisait office, du corps se trouvant juste en dessous. Expliquant donc aisémant que Ridcull dont pourtant la vue concurencait celle des taupes en terme d'efficacité, ait pus faire la check-list complète des os du corps de son interlocuteur. Il lui manquait d'ailleur quelques pieces. En plus, cet abruti sans nom, si on excluait Mozaemon bien entendu, dégoisait des theories franchement bancale, prétextant que la mort, elle même, etait une vendue ! Mais qu'est s'qu'elle irait foutre d'un putain d'pactole ? se fit Hidao, a mi-chemin entre l'aparté et la conversation; Elle a besoin d'une nouvelle bure ?
Non vraiment, cet gus la laissait toujours Hidao sans voix du fait de ses theories fumantes. Et pourtant c'était un défi relevant de l'ordre de battre une pyramide au bras de fer. Premièrement, laisser Hidao sans voie était en soit le treizième des travaux d'Hercule, et enfin, le gus ne claquait pas la porte aux idées saugrenues, quoi qu'en général, il en soit souvent l'instigateur. Mais bref, L'esprit de notre compère, perdus dans ce qu'on aurait put appeler "ses pensées" si tant est qu'elle en étaient (et, au sens ethymologique du terme, ce n'en étaient pas vraiment), laissa passer les mots d'Itome sans même leur jeter un coup d'oeil. 2 petits mots pourtant furent arrétés nets. Boisson alcoolisé.

l_l_l_l_l_l_l_l_l_l_l_l_l_l_l_l_l_l_l_l_l_l_l_l

Aparte : Le cerveau de Monsieur Ridcull

A vrai dire, le systeme de tri auditif de Ridcull fonctionnait grossierement comme une douanne. 2 formats reduits de Ridcull geulaient "Circulez, Circulez" à tous les mots sans interêt mais se scotchaient au garde a vous a la moindre petite lettre reniflant l'alcool de pres comme de loin. A ce moment la, on priais gentillement (tout est relatif) ledit mot de se ranger sur le bas coté du cervelet puis on lui faisait passer un control adonin, au sein duquel on verifiait si par hasard, il n'aurait pas "oublié" de declarer une lettre ou deux, qu'on retrouverait avec grande surprise, bien callée dans le fond du coffre, et là, CRACK, papiers, interrogatoire, nuit en cellule et tout l'bazar habituel. Les mots supposant presence d'alcool etaient sy-sté-ma-ti-que-ment arrêtés. Les mots de 4 syllabes ou plus eux, etaient automatiquement renvoyés d'ou ils venaient. Un systeme drastique régissant un esprit malsain dans un corps encore pire. Une administration aux rouages nets et luisants. Les mauvaises langues diraient dechetrie, mais les mauvaise langues disent souvent n'importe quoi C'était grossierement ainsi que Ridcull pouvait se concentrer sur un sujet précis. Et c'était quasiment toujours de la vinasse.
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
l..l..l..l..l..l..l..l..l..l..lFl.I.lNl..l..l..l..l..l..l..l..l..l..l

En l'occurence, c'etait du Sake, mais le vieux gars n'avait pas confiance. A tout les coup le produit était vieilli dans un pavé de granit avant d'être coupé avec du sable pour au final être servi avec un pavé à croquer. On était a Suna, tout partait d'la caillasse, et presque tout finissait en caillasse. C'est pourquoi, l'oeil (le gauche seulement) aguéri, le nez retroussé, Hidao se leva peut a peut du siege qui comprenait enfin les bienfais de l'absence de cloisons nasales. Et, avec la reflexion tenant du poisson face l'hamecon avec lequel il s'est déjà fait avoir 3 fois dans l'apres midi, il fit

"C'est toi qui régale ?"

Cette fois, Ridcull souriait. Le genre de sourire qu'on trouve souvent juste derriere la sucette qu'un monsieur bedonnant pourrait proposer a une petite fille en lui faisant "Tu en veux d'autre ma mignone ?". Pas un sourire précurseur de quoi qu'ce soit de franchement agréable, pour peut qu'on ne soit pas franchement fan de quoi qu'ce soit relatif a l'anus.
Mais bon, Hidao souriait toujours comme ca, et, par chance, il ne le faisait pas souvent car sa lui foutait des crampes monstrueuses. En attendant, le gus avait contourné le bureau, écrasé sans vergogne des feuilles administratives d'une importance assez cruciale sans doute pourque quelque part dans le monde, quelqu'un s'en morde les doigts, et s'était foutu pile en face d'Itome qui, bien que pas franchement immense, devait esquisser un mouvement lateral vers le bas assez consequent pour voir les yeux d'Hidao.

"Bon, on est chez toi. Crois bien qu'j'en soit désolé mais on a que s'qu'on mérite. Toi en l'occurence c'est du gravier et d'la brique. Et vu qu'on est chez toi, montre voir ta taverne préféré."

C'était une voie enjouée, une voie qui vous ferais regretté d'être né avec l'option 'oreille'.

Sujet: Re: Visite de non-courtoisie [PV Itome] 2008-11-16, 02:08

Du sable sablonneux comme on l'aime, des femmes fardées et parées pour la grande parade, des vendeurs prêts à sacrifier une mauvaise odeur, un soleil qui réchauffe les oreilles, deux longues tables bien aimables, deux chaises qui suivent le mouvement, une odeur de Tabac Akasuna, des cris de bambins inopportuns, du moisi, du bois, des grandes rues dallées en Travertin, d'autres chemins anodins en Tuf et quelques voies boueuses, une odeur de transpiration et de mauvaise haleine à l'unisson, des gens chics, des doigts féminins en Toc, des connaissances aimables, des amis détestables et des ennemis louables, des beuveries, des causeries sur la philosophie, de la soie, des gens pédants, du clinquant et du gnangnan, des bonjours et des aurevoirs, des monseigneurs Mozaemon ou encore des regards jaloux et orgueilleux. Etablir une liste peut paraître simple de prime abord, et pourtant. C'est un exercice, en soit, rudement difficile quand on est habitué comme moi à se concentrer uniquement sur ce qui nous sert, ce qui peut être manipulé aisément.

Ridcull se tenait devant moi, une question d'honneur placée au niveau de ce qui reste de ses testicules, ses deux cerises branlantes. Il ne connait pas mon village et ose ouvrir le chemin, rentrant dans les gens sans se soucier, grognant sur les passants sans même les regarder. Il meut sa carcasse en déliquescence comme un pantin désarticulé, mais au combien désinhibé.

« C'est là Moosieur l'invité, je peux rentrer dans un établissement qui m'appartient ? »

Une question rhétorique envers un lombric n'appréciant pas mon ironie, il me regarde, m'insulte de ses yeux aux pupilles dilatées et oublie. Je devais lui rappeler la place que j'occupe, pour être à sa place propre, il doit me reconnaitre comme étant celui qui parle de ma place, étant à la place où je suis, je lui reconnais une place qui n'est autre que la place revendiquée, à ne pas confondre avec la place héritée.Mes pensées se perdent, les odeurs enivrantes et les femmes à la poitrine béante font le reste, le grand sage de Kumo est de loin un bout-en-train qui ne change pas, il empire, c'est un changement, mais il était prévisible, donc pas un changement, le cours naturel des choses pour ainsi dire.

Un simple regard suffit pour indiquer au gérant sous ma responsabilité qu'il est de bon ton de préparer ma salle personnelle afin que je puisse recevoir comme il se doit cet invité indésirable. Il s'incline légèrement et s'exécute. Les hommes se subliment afin de se rabaisser plus bas que terre, question d'attirance envers une condition originelle. Tu es poussière, tu retourneras poussière. Embrasser le sol revient à lécher les tétons d'une femme, on retourne toujours à l'origine sauf exception. Je suis une exception, donc pas sorti des entrailles d'une femme je présume. L'alcool entame vraiment ma capacité de réflexion, mes phrases n'ont plus de sens, pour un peu j'en oublierais presque mon sage de Kumo. Sur le coup, il symbolise plus les sens celui là, un regard merveilleusement ressemblant avec les membres les plus éminents de la race bovine, une excitation un tantinet bridée devant mes locaux de l'arrière boutique qui m'appartient. Il mobilise d'incroyables capacités physiques insoupçonnées pour subtiliser, non sans un manque de délicatesse, le fauteuil rouge qui m'est habituellement attribué. Sa main rugueuse vient frapper avec autorité la table basse face à lui, signe que la brave bête réclame que l'on étanche sa soif, que l'on disperse dans son cerveau les milliards de particules euphorisantes qui se font un chemin parmi les trous béants de son cervelet. Le liquide coule, simple sake nuageux, une sensation trouble et brute, l'excellence d'un alcool qui se perd, une technique ancienne assurant un résultat jouissif. Une saveur douceâtre que seules les choses les plus vieilles de ce monde peuvent assurer.

Bien, il est temps d'arrêter de perdre du temps, prendre son temps et faire patienter ce vieil homme au palpitant bien inquiétant n'est pas indiqué pour qui veut vivre à contretemps. L'heure de la diplomatie s'engage en même temps que celle de la beuverie, les choses les plus importantes de ce monde se doivent d'être discutées avec la plus grande dérision, c'est une règle d'or :

« Ça t'intéresse une gérontocratie totale à Suna ? »

Quelle originalité, commencer par aborder les points officieux avant ceux qui sont hypocritement officiels. Cet éclair de génie n'est à mettre qu'au titre de l'alcool. Je viens de révolutionner, sans m'en rendre compte, le concept même de rencontre diplomatique. Ridcull est maintenant au parfum du pourquoi du comment de ma patience depuis le début de notre rencontre, il est maintenant de notoriété publique que je conspire avant de respirer, il faudra que je remercie le misérable paysan à l'origine de ce breuvage. La bouteille est maintenant dans son camp.

Spoiler:

Invité

Itome ne payait pas d'mine comme ca. Ridcull non plus a vrai dire, mais quand une paire de hauts fonctionnaires travaillant pour le gouvernement (ou plutot l'inverse dans ces cas de figure) se pointait et traversait un bar dont l'odeur etait suffisement puissante pour vous expulser les narines dans le cerveau, l'ambiance avait une sacré tendance a redescendre d'un cran, et memes les chaises faisaient un maximum d'effort pour ne pas balancer leur perpetuel *Crack*, ce qui constituait un effort de volonté titanesque de leur part. (a peut pres autant qu'un meuble se refusant a se decaler juste assez pour qu'on s'y cogne un orteil) Le serveur avait invité les deux gus a le suivre, ce qu'ils firent sous l'oeil d'une dizaine de citoyens prudents. Nul n'aimait voir un haut gradé de trop pres, surtout quand on s'efforcait de marcher a l'ombre par un jour de soleil (a Suna, le soleil ne prenait pas de congé) a midi tappante parsqu'on desirait se tenir a carreau pendant quelques semaines. Et puis, si c'etait vrai que des tas de gens venaient a Suna parsque la ville offrait beaucoup de perspective, il s'agissait parfois de la perspective d'eviter la pendaison, l'embrochement ou le decoupage en morceau pour des delits commis la ou l'herbe ne faisait pas greve. Arrivé a la salle, equipée a la Spartiate, a suposer que les spartiates ait toujours sur eux de quoi saouler un regiment d'hyppopotames sur-entrainés, Hidao eut vite fait de choisir son siege d'entre le gros mou ou le petits durs qui s'offraient respectivement a sa gauche et sa droite. Le mou ne l'enchentait guere, au vue de ses courbatures qui se reproduisaient plus vite qu'un couple de lapins enfermés avec une demi tonne de gingembres et autres trucs du meme genre, mais c'etait, semblait-il celui qu'Itome convoitait. Vu la remarque que ce salopard s'etait permis dans la rue, il allait devoir faire la grêve du confort pour les demi-heures qui allaient suivre. Une queue de poisson suffit a prendre de vitesse ce sale type et Hidao pouvait enfin apprecier pleinement les joies de la scoliose dans toute leur splendeur. C'etait vraiment du masochisme. Mais Itome avait l'air contrarié, et tout le monde savait que Ridcull preferait se jeter dans la merde pour en arroser les autres que de savoir tous ses condisciple propres comme des sous neufs. En d'autres termes, peut lui importait ses maux, tant qu'il avait provoqué ceux des autres. CA, c'etait de la mechanceté haut d'gamme. Les gars de l'akatsuki ou autres criminels pouvaient se ranger dans la seconde, car ca, ca c'etait le concept meme de l'emmerdement. Et Hidao avait assimilé cette donné lorsqu'un jour, bien longtemp auparavent, il avait denoncé un homme pour delit quelconque non pas par amour pour la justice ni meme pour la recompense promise et encore moins pour se donner bonne conscience , mais bien parsque sa le faisait franchement rire de savoir que le gars allait en prendre pour son grade.
Mais pour le moment, Hidao faisait face a son collegue, et arborait un sourire qui, s'il ne s'apparentait pas a celui du sale gosse bien content du mauvais tour qu'il avait fait (et c'etait en fait le cas), ressemblait a celui du type qui avait une crampe au visage (et c'etait le cas aussi)

« Ça t'intéresse une gérontocratie totale à Suna ? » lanca un Itome qui lui arborait le visage sereint du gars typique dont le for interieur entrait en erruption.

Crampe oblige, Ridcull mis quelque temps a comprendre qu'il ne pouvait pas articuler les "b", les "m" et les "p". Apres avoir choisis ses mots (c'est a dire ceux dans lesquels on ne trouverait pas lesdites lettres), il commenca enfin

" La gerontocratie ? Sa t'arrangerai avec les 200 années qu'tu trai ..."

----------

Projettons nous a quelques mettres de la, dans la piece principale du bar. Les clients reprenaient peut a peut leur conversation quand soudain ...

"HHutain d'hhordel de hhherde !! Y'hont foutu du sahhle dans s'fauteuil les hhranleurs !!"

La moities des consomations furent alors ejectées sur le sol et, afin d'y rajouter celle qui manquait, un monumental *BOooOOnnnG* vint resonner a peut pres partout.

-----------

Revenu en presence des deux comperes, on ne manquera pas de noter que quelques changements d'ordre mobiles sont intervenus dans la conversation. Hidao jusqu'alors assis, etait a present debout et on comprenait pourquoi vu que son siege etait encastré sur la table qui, elle du coup, penchait severment vers le lieu d'impact, assez en tout cas pour que toutes les bouteilles alors rangées a ses extremitées ait eu l'occasion de rouler vers le milieu (car mere nature n'avait pas pondu la gravité pour rien) en y deversant au passage tout leur contenu, pas assez cependant pour que le milieu de la table touche le sol mais qu'importe puisqu'au moment ou vous lisez ces lignes, la malheureuse vient de se disloquer en deux dans la panique la plus ... modéré. Enfin, le serveur arriva et s'inclina directement. A croire que l'homme avait ete realisé avec une tendance a plier au niveau des genoux.

" Une houteille, un verre une chaise et une tahhle !" Gueula carrement Ridcull avant de se retourner vers Itome en ajoutant "A hoins qu'y ait une autre salle du genre dans le coin"

Sujet: Re: Visite de non-courtoisie [PV Itome] 2008-11-21, 11:35

Une seconde sérieuse où une lumière de sagesse vint éclairer son visage empreint de laideur, une seconde seulement. Le reste n'est qu'une suite logique, des enchaînements d'insultes, de stupidités et de violences sur des meubles de luxe qui n'ont jamais dû rencontrer un énergumène de ce type. J'ai le privilège d'observer 50 000 ryos tourner en eau de boudin sous les coups de butoir d'un vieux sage déphasé . L'argent n'est pas essentiel, mes fonds sont fournis et je n'ai que faire d'une forme d'esclavage impersonnel. Ce qui m'irrite les poils du nez reste le fait qu'un de mes pions ne veut pas voir la réalité en face, il préfère de loin maugréer sur mon personnel plutôt que prendre en considération ma demande alléchante. Alors oui je dois ressembler à une taupe constipée au milieu de cette pièce, immobile, stoïque face à la pile électrique qui vocifère à n'en plus finir. Mais je me dois de réfléchir à toutes les éventualités, peser le pour ou le contre, le profitable pour moi et le nécessaire pour autrui.

« Franz, sortez s'il vous plaît »

Un ordre catégorique afin de vider les lieux, de donner congé au barman qui a autre chose à faire plutôt que s'abaisser devant une autre personne que moi. La salle ressemble fortement à un amas de vestiges d'un monastère désertique, les seules choses qui restent debout sont les plus vieilles, les plus hideuses. Ridcull vient de cesser son agitation perpétuelle, son œil commence à s'emplir d'une substance ressemblant étrangement à celle qui noie les yeux des gallinacés les plus fières de leur race, il ne dit rien et attend la moindre de mes phrases pour rebondir dessus, picorer la moindre faille afin de crier haut et fort des calembours mastiqués sous l'effet d'un accent de paysan kumosien.

« Il convient maintenant de s'asseoir sur ton œuvre »

Mon fessier hospitalier ne demande que cela, il m'informe que rien ne sert de lutter et que je devrais le poser pour qu'il puisse se régénérer dans la minute. Mes jointures craquent, mon corps s'affaisse et j'adopte une position du lotus des sables plus ou moins chancelante. Ridcull est peut -être encore debout, ou bien devant moi ou bien encore en train de chercher la moindre particule de bois qui ne soit pas éliminée ici, lécher les gouttes d'alcools, gratter de son index son impuissance, peu m'importe au fond. Qu'il entende mes mots, c'est tout ce qui compte.

« Dans les derniers jours de ta misérable vie, tu t'amuses comment Ridcull ? qu'est ce qui peut encore t'exciter comme un gardon de Kiri ? Quelle motivation ? Quelle envie ? Tu comptes finir comment ? Simple homme dérisoire qui meurt naturellement et ne peut même pas imprimer sa merde dans les esprits qui tournaient autour de lui ? Ou bien alors tu aspires à rendre l'âme au cours de ce que tu sais le mieux faire, pour mettre en lumière la stupidité des choses qui nous entourent ? Un dernier baroud d'honneur ne te tente pas ? »

Il peut très bien éviter subtilement mes questions une fois encore, partant du principe que les questions ne se posent pas, qu'elles n'ont pas d'importance. Quand tu crois questionner un Ridcull, c'est toi-même que tu questionnes. Oui je m'amuse à conspirer dans l'ombre, à jouer des vices humains pour les retourner contre eux. L'argent, le pouvoir, la faiblesse des autres, la puissance honteuse qui est mienne. Le doux spectacle de l'anarchie, la prise de pouvoir qui précède la mort. Mon désir le plus grand serait de chanter faux, comme jadis cet empereur amusant, devant des décombres, un charnier, un feu qui brûle. Un acte n'est pas moral ou immoral, une existence n'est pas vertueuse ou vicieuse, seul compte l'accomplissement de mes désirs après une vie, une femme vierge apparemment, qui n'a plus rien à me fournir d'autre que l'odeur nauséabonde de ses sécrétions inviolées.

Un instant philosophique au milieu d'une beuverie catastrophique, nul doute que Ridcull saura faire le bon choix.

Invité

Ridcull et son compère se trouvaient a nouveau seul dans une pièce qui, si elle avait put paraitre au mieux potable aux yeux de certains, affichait maintenant un bordel tel que même un ouragan en aurait fait un complexe. Ridcull souriait, Itome non. Comme d'habitude. La procédure de "réorganisation" du vieux sage de Kumo n'était sans doute pas au gout de la gueule de rongeur qui lui faisait face. Maintenant que Ridcull n'avait plus de siège et qu'il se refusait a récupérer celui qu'il avait joyeusement (ou inversement) encastré dans ce qui faisait office de table quelques secondes plus tôt, il devait rester debout, éventualité totalement impossible quand on savait que la colonne vertébrale du gus ressemblait à un tas d'branches dans un sèche linge et qu'en vertu de cette gêne (anecdotiquement occasionné par un combat contre Dokame pour une stupide histoire d'alcool), le vieux gars ne pouvait rester debout plus de 2 minutes sans bazarder quoi qu'ce soit par la fenêtre (qui, si elle n'existait pas, venait souvent à être envisagée pour combler le trou dans le mur qui résultait de son absence).
Le vieux prit la peine cependant d'écouter jusqu'au bout le discours interpelant de son compère, après quoi, il lança un "Humph" puis, après avoir déblayé un coin de la pièce (ce qui revenait a entasser le tout dans un autre coin) se positionna face au mètre carré ainsi lavé de tout morceau de bois ou autre.

"Tu herhet, j'en ai hour deux seconde. Nan harsque si j'les raheute au hilieu d'un tas d'hois, y vont s'retrouver avec un tiroir dans l'hide en arrivant."

Hidao savait pertinement qu'Itome ne pouvait pas supporter ses bestioles, et ça faisait une raison supplémentaire pour les appeler. Un *POF* puis un nuage blanc plus dense que le cerveau de la plupart des gens, apparut, duquel s'échapperent 4 blaireaux toussant à pleins poumons. Ils n'avaient jamais pris le coup pour les déplacement. A peine la fumée se dissipait elle que Ridcull en attrapait un par le cou pour lui foutre sa gueule au bout du museau avant de lui balancer d'un air mauvais

"J'ai hlus de chaise ! gueula il, Faites vot' houlot !"

Une tierce personne qui, déjà ne se serait pas enfuis en voyant apparaitre 4 blaireaux ainsi, aurait mis quelques minutes a comprendre non seulement que, sans effleurer l'éventualité d'aller chercher une chaise pour le compte de leur maitre, les blaireaux commençaient a se grimper les uns sur les autres dans des postures alambiquées mais qu'en plus ils étaient plutôt doués et que le résultat, bien que plus poilue qu'une chaise lambda, s'apparentait pourtant bien à ce qui aurait pus être une chaise en paille. Hidao s'assit donc sans vergogne sur le tas de poil qui ne semblait nullement souffrir du poids du bonhomme, et, voyant qu'une fois assis, les débris de tables lui coinçaient légèrement les pieds, il les dégagea tout bonnement sur le tas qu'il avait déjà formé quelques instants auparavant.
La scène avait cela de cocasse qu' à présent, les deux sage se faisaient face, le premier sur un tabouret d'espace réduit, l'autre carrément sur une chaise en blaireau. La pièce dans son ensemble vide, acceuillait toutefois tous ses meubles en un complexe assez étrange et défiant les lois de la gravité. Hidao se racla la gorge, la crampe quitta le navire et a present, il pouvait s'exprimer avec l'aisance d'un ménéstrel.

"Des questions qui font suite a d'autres questions ? c'est pas s'qu'y a d'mieux pour la conversation ... Commenca il sur un ton d'amusement. Ecoute, y'a un gars qui m'a dit un jour qu'c'était facile de dissocier les p'tits cons des vieux sages. Y m'a dit qu'l'homme immature mourrait pour une cause, et qu'l'homme mure vivait humblement pour elle. Y'se gourrait complet'ment ! On va pas crever ou choisir de vivre pour une putain d'ideologie a la con. On vie, on voit s'que sa donne et on fait l'bilan quand on vois un truc encapuchonné qui s'ramène près d'toi pour te dire qu'c'est ton tour. Tu m'fais quoi la ? une crise d'la centaine ? T'as peur qu'les gens oublient ton nom parsque t'a pas assez bougé du cul d'ton vivant ?! Personnelement, j'ai rien a imprimer dans la tete de personne si c'est mon poing chez ceux qui m'cassent les noix ! Qu'est s'qui m'amuse ? mais bordel, s'qu'est amusant ! Et j'trouve qu'on a l'choix au milieu d'ce grand sandwich a la merde que tout l'monde se partage ! Et qu'est s'que l'honneur vient foutre dans un sandwich a la merde ? Rien. L'honneur c'est une grande blague que des p'tits malins ont inventé pour baiser les plus cons qui, eux, y accordent de l'importance. Et le problème, c'est qu'y'a toujours des gars pour pas comprendre la blague. Si encore un gars en tuait un autre parsqu'il le faisait chier, la chuis d'accord. Mais tuer un mec "au nom de", sans qu'le truc en question existe vraiment, la t'immagine la connerie ..."

Ridcull avait finit son effrayante plaidoirie. Le plus horrifiant étant encore qu'il soit intimement convaincu de ses theses, et celle ci ne faisait pas exception a la règle. C'était un personnage qui en soit réduisait le nihilisme a un simple grain de poussière tellement sa foi en quoi que ce soit était inexistante.
Il était toutefois a souligner que cette thèse lui importait a peut près autant que celle régissant la source du gout du blanc de poulet du fait, selon lui, de leur nature a ne pas fuire devant un gros marteau présentant l'inscription "poulet + marteau = Marteau; une revolution de la mathematique appliqué en somme

Sujet: Re: Visite de non-courtoisie [PV Itome] 2008-11-23, 15:11

Le rêve ubuesque à souhait n'en finit plus, les scènes étranges et stupides continuent malgré la logique humaine qui jaillit pendant quelques secondes. Ridcull plissa légèrement l'orifice qui lui sert de bouche dans l'espoir de me faire comprendre que mes questions étaient aussi importantes pour lui qu'un bon bain ou une boisson sans alcool. Il bouge sa carcasse sans dire un mot, il fit apparaître une fumée grisâtre immonde qui ne pouvait signifier qu'une seule chose. La venue de ses blaireaux, ses bestiaux puants et affolants, il ose faire apparaître ses femmes alors même que j'ai horreur de les voir, de sentir leur odeur d'excrément mêlé à un mauvais tabac dépassé. Les poils, le fumet, les pulsions sexuelles, le mauvais oeil, autant de termes qui me viennent dans la caboche quand j'aperçois une de ces choses. Elles me défient du regard et semblent se fendre la margoulette, leurs pattes hideuses tiennent avec soin un ventre imposant et gras. Le spectacle ne faisait que commencer, Ridcull poussa un cri animal qui aurait pu percer les tympans les plus bouchés. Les blaireaux semblaient affolés et ils se bougèrent dans tous les sens, ils tournent en rond, se cognent les uns contre les autres, des petits cris retentissent et ils finissent finalement par trouver le chemin qui convient. Une vulgaire chaise inesthétique, un mauvais goût qui surpasse de loin tous les pseudo- peintres du monde ninja et leurs toiles colorées célébrant des étoiles montantes du théâtre nô. Ridcull me toise avec condescendance du haut de son siège poilu, ses yeux s'illuminent et il prend les airs de celui qui vient de me réduire à rien.Un tel homme n'existe pas encore en ce bas monde, je n'ai même pas besoin de me lever de mon modeste tabouret qui commence néanmoins à me bruler le derrière. Son discour était éclatant, de vulgaires sophismes qui pouvaient accaparer l'esprit du vomi le plus évolué. Sandwich, noix, merde, autant de termes, de concepts habiles manipulés par des mains de maître, un grand Sage de Kumo, le pays de l'agriculture et des peaux dures. Bien que l'envie me manque, je me devais de converser avec ce roitelet sur blaireau, je lève les yeux et tente de le fixer du regard bien que ces quelques poils jaunes sur le menton me perturbent. Ma voix fatiguée s'élève jusque son cervelet, une mélodie rauque et un tantinet ironique :

« Je ne connais pas l'éraste qui t'a inculqué cette philosophie du sandwich, mais tu devrais le remercier de me part, je me paye une bonne tranche de rire....tu me parles d'éternité d'un nom puant alors que j'évoque une belle mort spectaculaire, tu postillonnes sur l'honneur alors que je ne fais que chanter l'anarchie la plus totale qui croît et s'oublie par la suite. Je demande juste à faire des erreurs, les plus graves possibles pour jouir sur le moment de ces erreurs, voir partir en fumée le cadre fantoche qui a régit mon existence hypocrite. Je veux tout simplement prendre mon pied et crever, ce n'est pas trop demander ? que les gens oublient mon visage, mon haleine et mes phrases, que la merde que j'ai réussi à graver dans leur esprit s'efface au fil du temps, peu m'importe. Ce n'est pas dans ma condition de tas d'os sous terre que je pourrai rougir de cet état de fait. Jouir d'autre chose, connaître l'inconnu, au diable l'honneur et les autres. »

Des phrases logiques ou non, ce n'est pas le problème, je veux juste m'assurer que ce grand sage fantasque puisse m'aider dans ma dernière folie. Il possède une certaine autorité dans son village, ses blaireaux sont puants mais forts utiles et il est l'archétype même du vieux singe à qui l'on ne fait pas la grimace. Ce n'est pas un hasard si je préfère comploter avec lui avant de partir vers la lune rouge, simple préférence, choix contrôlé. Il est aussi difficile à manipuler qu'une femme qui possède une idée dans la tête, c'est dire. Mon fessier étouffe, l'air ne veut plus y sortir, je dois me lever au plus vite pour le préserver et accessoirement être à la hauteur des esgourdes de Ridcull qu'il puisse entendre quelques mots en plus, un effort intellectuel certain :

« Le village va bientôt me procurer ce plaisir que je recherche, il va passer outre toute cette merde institutionnelle que j'ai moi-même installé. Les grands hommes tomberont de leur trône, les petits mourront et les malins seront charognards. Simple prophétie d'un con. Voilà ce que j'ai voulu te raconter en marge de l'histoire. Reste à savoir si tu deviendras avec moi, Ridcull, un vieux qui s'amuse. »

Après tout, nous sommes de beaux indiscrets.

Invité

!

Au vue de la gueule que tirait le vioque, et du fait de la disparition de ses delegations faciales d'entre un tas de rides sans doute plus profondes que son cul, Itome etait serieux. Aucun doute la dessus. Le probleme qui allait alors s'apposer par la suite etant que Ridcull, son interlocuteur en l'occurence, croyait dur comme fer que le mot "serieu" refferait a une quelconque pattiserie aux amandes et a la creme. C'est dire si le concept lui echappait. En l'etat des choses, on ne pouvait guere s'offrir le luxe d'evaluer l'etat d'esprit du gars vu qu'il etait (rappel crucial) assis en tailleur sur quatres blaireaux formant avec les moyen du bord (c'est a dire tout ce qui les composait) un siege. Et face a ca, on avait un vieil homme carrement en pleine crise d'adolescence (mieux vaut tard que jamais nous dis le diction), pres a foutre a feux et a sang son propre village. Ridcull avait beau avoir apposé dans le debat sa theorie du sandwich pourtant diablement efficace, rien n'y faisait. Itome savait se motiver quand il s'agissait de trucs aussi banaux que le renversement d'un etat a l'arriere gout de meritocratie puante, fait dont resulterait de menu details comme par exemple la destabilisation d'une economie plus bancale qu'un saoulard par jour de paye. Soit Itome n'avait pas realisé ce genre de consequence, soit au contraire, il en etait tout a fait conscient et cela le faisait bander plus encore. (et vu son age, y fallait y aller a coup de peloton de miss que'kchose pour ce faire). Enfin; le fait etait etablis a present et personne (sauf peut etre Ridcull) ne pourrait reprocher au futur-ex-sage de Suna de n'avoir pas joué carte sur table contre un Patrick Bruel en pleine forme. Second probleme a present ; Ridcull s'etait presque fait insulter, ou a defaut, implicit'ment traité de couille molle. Et ca, il n'appreciait pas beaucoup, et pour cause, il en fournit la preuve orale

"Ma theorie du sandwich t'interesse gars ? Mais si elle te fait tant marrer qu'ca, j'vais y mettre de l'echalotte en te l'inserant dans l'cul histoire que tu tapisse ton froc de larme. Sous pretexte que tu t'sente plus peter, tu m'traite de rigolo ? Mais fais donc, fais donc mon brave. Moi j'rigol'rai trois fois plus en r'gardant la branlée qu'tu va prendre apres que j't'ai balancé a tes p'tit copains du coin. Non vraiment, si tout s'que tu veux c'est prendre ton pied et crever, t'as qu'a t'inscrire a un cours de gymnastique et tu risque meme de concretiser tes deux envies d'un coup. Peut d'gens en cette chance j'te signale. Moi par exemple, j'aimerais bien chier a la gueule de l'akatsuki ET etre assis a mon bureau, mais comme dame nature nous a pas pourvue d'un trou d'balle au niveau du nombril, j'devrais me contenter d'faire ca sepparement. Remarque, continua il cette fois sur le ton de la conversation, vu mes courbatures actuelle, j'pense que retamer cette bande de buses autoproclamé grands patrons s'ra plus rapide et moins douloureux que d'poser mon cul sur une foutu chaise. D'ailleur a ce propos... finit il en se levant non sans mal de son siege a poils.

Ceci fait, et apres une serie d'etirements parsemes de series de craquements distincts et de jurons epiques, Ridcull s'approcha de son collegue qui n'avait pas attendus pour s'etre levé. Le vieux nez pendouillant de Ridcull a present au niveau du cou d'Itome, le vieux gus lacha un sourire narquois, se gratta ostensiblement le menton puis repris la parole

"Bon ecoute, vu que chuis un gars sympa, et je sais pas ou t'as choppé s't'idée que les gens m'appreciaient pas, j'te laisse une chance sur deux. Soit (avec accentuation sur le 't' comme il se doit) j'me barre et j'te balance a tes superieurs, juste pour la forme, et parsque moi aussi j'aime bien m'amuser ; Soit j'te fais credit pour cette fois et j'te soutiens comme je peut pasque mine de rien sa peut etre marrant aussi. C'est bien toi qui m'parlait d'anarchie hein ? L'anarchie c'est bien s'truc qui s'balade souvent avec le chaos nan ? Bon alors tu m'en tiendra pas rigueur si j'laisse le hasard decider. J'crois bien que savoir de quel coté retombe un blaireau lancé en l'air, sa releve de la theorie du chaos nan ? Bon alors. Si y r'tombe face contre terre, on s'amuse tous les deux, sinon j'm'amuse tout seul sa te va ?"

Ceci dit, Hidao, cette ode a l'insouciance attrapa un de ses serviteur par le colback' et le lanca sans vergogne ou quoi qu'ce soit d'autre en l'air. Jamais au grand jamais le coefficient de penetration dans l'air d'un foutu blaireau n'aura eut plus grande importance pour un paquet d'gens. Le blaireau monta, se fit matraquer dans le dos par le plafond, commenca a retomber, heurta ce qui restait de la table puis enfin heurta le sol. SOn museau saignait. Normal puisqu'il venait de se l'etaller contre le carrelage. Et comme le museau appartenait a ce que l'on aurait couramment appelé "La Face", Suna allait en chier. Hidao tendis alors un mouchoir a la bestiole qui se l'appliqua sous le museau en guise de tampon. C'etait la premiere goute de sang de l'histoire qui allait suivre, c'etait sans doute pas la derniere. Ridcull leva alors ses yeux vers son collegue et lui balanca

"Avoue, t'as chié dans ton froc"

Aucun bouleversement de l'histoire n'aurait connus de balance aussi singulierement ridicule. C'est ce qui la rendrait si interessante. Qui vecu par le blaireau, perira par le blaireau !

[je lance un dé et je continue le post apres coup selon le resultat. Au fait, ridcull se trompe : Y'a bien plus de poid dans le ventre du blaireau que dans son dos, donc on en conclus qu'y a plus de chance qu'il retombe face contre terre. Donc entre 1 et 4, je t'aide, pour 5 ou 6, tu te demmerde tout seul. Et t'as encore plus de chance pasque je suis tres mauvais aux dés]
[edit : fini]

Date d'inscription : 01/01/1970

Le membre 'Hidao Ridcull' a effectué l'action suivante : Lancé de dés

'Dé' :
Visite de non-courtoisie [PV Itome] 65221804nw3

Sujet: Re: Visite de non-courtoisie [PV Itome] 2008-12-16, 18:57

Musique d'ambiance:

ici

................................................................................................................

Un arc-en -ciel ce vieux débris !

Il me reluque du haut de sa chose, les quatre pattes en lotus, une vieille fleur sur son siège poilu et odorant. La bouche toujours repliée et l’œil tombant, il suffoque quelques secondes, signe que mes paroles n’enchantent pas son cervelet. Allons bon, il n’y a que la méchanceté qui blesse non ? Le sage de Kumo me rétorque, non sans un manque flagrant de classe, que si cela le chante, il pourrait me dénoncer, simple plaisir habituel d’un marmot en culotte courte, et ainsi provoquer ma fin écourtée. Bien entendu, je passe sur les détails et l’invitation à me joindre à des cours de gymnastique, même si cela reste relativement une bonne idée. Là n’est pas le plus surprenant, loin de là, je ne savais pas que j’allais faire connaissance avec Dame Logique Ridcule, une vieille marâtre hideuse, des dents jaunes et un porte jarretelle bleu, celle qui vous impressionne par sa débilité propre. Cette vision s’imposa à moi quand le bonhomme m’indiqua que le sort de Suna, que mes derniers jours, étaient entre les mains de sa cuisse folle complètement inattendue. Le hasard paraît-il, un lancer de blaireau qui déterminerait ses futurs agissements. Soit m’aider, soit me balancer alors même qu’il n’en sortirait pas vivant de la pièce. Le noble animal s’écrasa le museau en premier, un « face » de rigueur en somme. Même le destin, même la logique sous les traits d’une veille dame étaient de mon côté. Je ne suis pas soulagé, un tantinet content car satisfait, une chose de plus vient d’arriver alors que je le voulais. Vouloir et pouvoir, des mots qui me vont bien en fin de compte. Par contre, le sage bleu voulait surement esquisser un semblant de sourire, ses dents laissent à penser quel spectacle il se joue dans cet univers, une comédie dramatique à coup sûr. La diplomatie semble arriver à sa fin, je me devais d’être précis sur la suite des événements et répondre à ses attaques de roitelet :

« Cette odeur vient surement de votre zoo ambulant »

Une phrase anodine, un geste qui l’est moins. Mes deux mains, dans un élan d’enthousiasme viennent s’embrasser de pitié, un signe de fatigue certain, puis ma main droite épouse une drôle de forme en direction du kumosien. Brièvement, je lui propose une franche pogne de main. Quoi de mieux qu’un geste symbolique pour clôturer une rencontre riche en événements majeurs. Loin d’être une immixtio manum ou autre blague potache de rue, ce geste est une tradition du village, la validation d’un accord que l’on ne peut transgresser par la suite. La pensée historique s’efface devant le bruit plus terrestre de petits os qui se craquent, les miens en l’occurrence, ma main peine à rester en l’air avec pour seule compagnie le vide, je me devais donc d’ajouter quelques mots en plus, simple précaution :

« Dans un mois exactement, la fête au village peut commencer, même tes blaireaux sont invités au bal »

Une phrase allusive pour un tableau on ne peut plus explicite, le sang se devra de couler pour satisfaire l’ego surdimensionné d’un Mozaemon sans vergogne, pour son plus grand plaisir. Au grand malheur d’une futur population victime, quelques cadavres pédants à droite et à gauche, des petits doigts qui sauteront, assurément.

Spoiler:

Invité

Alors que Ridcull s'etait convaincu qu'en guise de remerciements, Itome se serait empressé de sortir de sa bure un costume de dindon puis de l'enfiler avant d'aller se jeter dans le bar en imitant l'animal sus-mentionné, quelle ne fut pas sa surprise en comprenant, dans un eclaire du lucidité qui ne lui etait pas anodin, que pour simple remerciement, il n'aurait droit qu'a une invitation a un bal. Une nouvelle occasion en somme de venir se griller la plante des pieds au milieu d'un desert. Chouette perspective pour qui ne jurait que par la sueur; pour les autres, Hidao compris, ce genre de remerciement aurait tout aussi bien put s'apparenter a une punition, alternative a la peine de mort pour qui aurait commis un genocide. Se frottant de nouveau le menton en signe de reflexion (car c'etait bien la le seul moyen de deviner qu'il arrivait parfois au vieux Ridcull de reflechir), Hidao s'empressa de se chercher une excuse pour refuser poliment l'invitation. Ceci fait, il s'empressa de la faire savoir a son collegue avec un doité typique

"Nan ! J'veux pas !" assena il. Excuse diablement efficace pour qui ne connaissait pas le sens du mot diplomatie. Du reste, que repondre a cela ? Pas grand chose surrement, ce pourquoi Itome se contenta de poser son regard interpelé sur Ridcull, lequel n'avait visiblement pas compris que le fête en question serait en fait le centre de ce que l'on appelerait plus tard la "Revolte des papis". On aurait pu s'indigner de l'aisance avec laquelle Hidao avait laché l'affaire. En effet, a peine eut il donné son accord et assuré son aide a son collegue, qu'il avait deja oublié de quoi il etait question. Quelques coups de pieds de neuronnes suffirent a relancer la machinerie vieillissante de son systeme cerebral et Ridcull se rappela alors, non sans grogner, de ce a quoi il s'etait engagé, rectifiant alors le tir avec habilité

"Ouais ouais a va j'viendrai ! T'es content ?!"

Seul une (supposé) connaissance assidue du bonhomme, et du potenciel de destruction de ses bestioles, permit a Itome de ne pas ranger sa main tendue dans sa poche avant de quitter les lieux en tentant d'oublier toute cette conversation. Par ailleur, Hidao n'avait toujours pas remarqué la demande de poignée de main qui commencait a trembler de fatigue a quelques centimetres de sa main. Ce ne fut qu'apres une demi minute de silence et de regards d'incomprehension mutuelle que le vieux sage remarqua enfin qu'Itome lui tendait une main qui, du fait de la desertion progressive de son sang menacait de prendre ses clics et ses clacs et de deposer le bilan. Apres un effort prodigieux pour mal interpreter cette anodine main tendue, Hidao lanca un regard des plus secs a son collegue.

"Ah nan, sans vouloir te chier dans les bottes, c'est pas trop mon truc ces affaires hein. Pas la peine de m'inviter a ramasser les marrons. Tous ces trucs là, mettre le beurre entre hommes ... sa me branche pas." Balanca il dans l'incomprehension la plus totale. L'air abbasourdit d'Itome semblant faire comprendre a Ridcull que, lui, en revenche ne comprenait pas ou le sage de Kumo voulait en venir. Ce dernier precisa donc en s'ennervant
"Roh t'en tiens une sacré couche toi ! Ton truc la ... LA MAISON TIRE-BOUCHON QUOI, bin non quoi !"

Ce faisant, Ridcull se dirigea vers la porte en prenant bien soin de laisser un maximum de distance entre la main toujours tendue d'Itome (que ce dernier avait oublier de ranger dans sa surprise) et lui même. Ouvrant la porte, il sortit rapidement en lachant a son camarade "A dans un moi hein. Pas la peine de m'coller le train, j'trouv'rai bien la sortie hein", laissant alors Itome seul avec son incomprehension.

Plusieurs heures plus tard, Ridcull de nouveau surplombant Dokame, s'indignait toujours de cette revelation(que lui seul avait percé a jour).

"Pas etonnant qu'il porte une bure" balancait il entre deux grognement. "Si j'etais resté trop longtemps, y m'aurait sans doute enfourché. Faut faire gaffe avec les folles dans son genre."
Depuis, Ridcull ne fit plus jamais dos a un homme, ou jamais sans se premunir d'un baume pour irritation tout du moins.

Fin de topic

Sujet: Re: Visite de non-courtoisie [PV Itome] 2010-09-03, 19:36

Citation :: °¤ Evaluation ¤°

Désolée du retard, étant donné que vous êtes absents, je me suis permis de mettre votre échange de côté ( ... )

Ca m'a pas empêché de le relire, même si c'est souvent difficile de vous suivre dans votre "délire rpique". Vous êtes deux rpgistes uniques, qui aiment grandement ce qu'ils font et qui ont le goût de l'originalité >> Autrement dit, les lecteurs se font plaisir en même temps que vous. Dommage qu'il y est des fautes dans les textes d'Hidao ( on ne dira rien ) / En tout cas, c'est de l'art, merci pour les bon moment que vous nous faites passer !

14 points chacun