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| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Evacuation immediate 2008-10-31, 14:58 | |
| Hidao avait passé un peut plus de 2 jours dans son bureau. Officielement, il y reglait de la paperasse, officieusement, il enchainait siestes, gateaux au raison et piquette bas de gamme au gout annormalement proche du formol. Bref, en l'instant, il en etait a la premiere etape, affalé sur sa documentation (courronné d'ailleurs d'un magnifique oreiller), une bulle de bave ecumant de sa bouche au gré de ses inspirations saccadés. Un spectacle comme on en voyait beaucoup en somme. Et un grand homme au visage blanc neige était positionné, les bras croisé devant l'épave qui se présentait spontanement a qui avait le malheur ou la bêtise de franchir le seuil du bureau. Le gars avait un certain cran pour avoir pénétré ainsi dans le bureau du gus alors que ce dernier profitait d'un sommeil qu'il serait sans doute le seul a évaluer comme étant "bien mérité". Mais ne poussont pas, s'était il dit, la chance jusqu'a tenter de reveiller le gaillard. C'était le genre d'action irréfléchie qui vous foutait face a une merde qui collerait certainement a la peau autant qu'un chewing gum aux semelles. Coup de chance innéspéré, Ridcull émergea de ses songes ou résidaient une curieuse collonie de poules carnivores. Comprenez que se reveiller avec le sentiment de n'avoir pas assez dormis pour en plus se retrouver face a un arnaqueur minable dont vous sauriez d'avance qu'il vous emmerderait, n'était pas l'eventualité la plus guilleraite pour entamer la journée. Ce putain d'adjoint, Ce ras du cul avait laissé entrer un morceau de choix. Cet espece de branle-sec pendant était un habitué des lieux. Il venait regulierement qu bureau se plaindre d'une quelconque injustice au vieux gars puis repartait bredouille de compensations mais non de postillons. En effet le marchand, jouissant d'un commerce en plein centre, et le vieux étaient de vieux camarades de prises de bec. Hidao n'avait jamais rien concedé à ce qu'il considerait comme une erreur de la nature. Pensée tout à fait legitime.
"ADJOIIINT !!" s'empressa de crier le vieux avant que la brique comme avait coutume de l'appeler Ridcull, n'ait commencé sa prestation. Le cris fut si violent que ses echos s'en cogneraient sans doute contre les murs d'ici une semaine encore. Le concerné accourut, esssouflé par la course qui l'avait conduit presto au bureau de son superieur, passa aux cotés du marchand, les bras toujours croisés impassible malgré la scène.
"Pauvre sac mou ! J'vous ai dis qu'j'avai une affaire à regler avec des boules de plumes et vous m'laissez rentrer n'importe qui dans s'bureau. Espece de niche à merde ! Cette gueule de ciment j'veux pas la voir ici comprenez ?!" Continua il en designant Oboken (de son nom) du doigt, sans même se soucier des restes d'amour propres du concerné. "Toi ! fit il à l'adresse de l'intrus. J'veux plus t'voir ici ou j'te r'monte le cul dans les epaules compris ?! Et carres-y ta marge de manoeuvre tant qu't'y es. T'es tricard ! Si tu m'emmerde, j'te faconne la tête à ma manière. Avec une pelle !"
On pouvait au moins reconnaitre ca à Hidao. Il était clair et sans frioriture dans sa demarche. Le temps lui manquait, ce pourquoi il se leva derechef, l'arbalette à la main (on se demandait meme plus comment il faisait pour la faire apparaitre ainsi, comme par magie. Force etait de constater de Ridcull et son arme avaient un lien tres dense entre eux). Bien sur c'était pour les poules.
"Bon allez raccompagne monsieur. Cire lui les bottes et renvoie le chez lui avec une bouteille de rhum. S'ra pas dit que je sais pas recevoir quand même."
Oboken était resté de marbre tout le long du la plaidoirie d'Hidao. Normal pour une tête de ciment pensait d'ailleur ce dernier. Il leger fou-rire negligement retenu s'echappa d'entres les rides de la bouches du vieil homme, expulsant un bruit semblable à un pet. Non, vraiment, le marchand n'était pas le meilleur ami de la chance. Jamais il n'avait pus s'entretenir avec Hidao en de bonnes circonstances, c'est à dire autours d'une bouteille de rhum, préalablement et integralement vidée par Hidao bien sur. Et c'était d'autant plus malheureux que ce dernier pratiquait la reception alcoolisé pres d'une fois sur deux. Bref, le marchand explosa
"Jusqu'à quand vous allez vous foutre de moi ! Toutes les personnes un peu renseignées connaissent les activités du gouvernement. Ce n'est pas vous qui allez me dire comment je dois gérer mes affaires. J'ai un commerce a gerer et vous m'imposez des prix indignant alors que j'ai plus de concurence depuis des mois ! Vous imposez gentillement vos ideaux a tout le monde dans le coin et on a pas notre mot a dire. Je ferme ma gueule pour ca, mais la facon dont je gere mes affaires, c'est pas vos ognions !"
Le vieux Ridcull était à presents aux abords de son bureau, l'arbalette pendant mollement au bout de son bras. On aurait dit que sous-peser tel alliage de bois et de metaux faisait pencher le vieux d'un coté. Le plus impressionant étant que c'était effectivement le cas. Il écoutait, au vue de la reproduction eclaire de ses rides frontales, avec attention, la mine tout aussi renfrogné que d'habitude. Le vieux ne parlait pas. Oboken aurait pu s'en feliciter si seulement cela ne s'apparentait pas à l'eternel "calme avant la tempête". Or, cela s'apparentait au calme avant la tempête. Le vieux pris une inspiration nasale d'une bonne floppée de secondes qui laissait echapper comme un etrange bruit de canard pressé contre une paroie en vitre puis, dans une tempette de postillons assaisonnés aux pastilles pour la thoue, evoqua son avis avec la sereinité d'une tremblement de terre dont on aurait insulté la soeur.
"Pauvre gland ! T'es un putain d'arnaqueur et tu reclame la justice ?! Mais bordel c'est qui l'idealiste ici ?! Tu crois p'têt qu'on a signé un contrat tout les deux ?! Que j'ai des comptes à t'rendre ?! Que tous les dimanches faut-que j'aille te nettoyer l'cul avec une peau d'chamois ?!" à cela, s'en suivit une nouvelle inspiration, precurseur du second volet d'insulte
" Le vieux fou te ratisse ta gueule de navet trop mûre avec CA, fit il en brandissant hargneusement l'arbalette qui, tout à coup, ne semblait pas si lourde que sa. si tu continue à l'faire chier. Le vieux con peut te pondre un ordre de mission à l'attention des unites speciales et dont tu serait le principal sujet si tu continue à lui casser les noix. Et le vieux con va arreter de te d'mander poliment de quitter son bureau et va te l'ordonner."
Fidele à sa reputation, Hidao ne tarda pas a ajouter les actes au paroles en levant fermement son arbalette, miraculeusement chargé, avec pour ligne de mir la tête d'Oboken. L'adjoint, jusqu'ici immobile, à mi-chemin entre la crise cardiaque et la crise de nerf daigna alors ouvrir le bouche lentement, de sorte de ne pas être relégué en rang de nouvelle cible.
"Monsieur je ... Mais le reste de se phrase était en incompatibilité directe avec le regard en coin que lui lanca le vieillard, ce pourquoi il s'evertua à avaler silencieusement une boule de salive et à se repositionner en foetus. Une fois cette tentative découragé d'un hochement de tête, Hidao repris contact avec le marchand
"Maintenant dégage. Va t'plaindre aux ordres sup' de l'injustice dont t'as été victime. Chuis à peu près sur que sa les interessera autant que d'savoir si mes couilles sont molles ou dures ! En l'occurence, elles sont dures !!"
Une foi cet etalage de raffinement mondain evacué, Ridcull tourna à nouveau la tête vers son adjoint. "Adjoint ! fit-il mechamment. D'un ton aussi doux, donc, qu'une rape a fromage du point de vue d'un laipreux en compraison de celui employé envers Oboken "Tu va me renvoyer ce gus chez lui fissa et SANS bouteille de rhum." fini il comme ci ce dernier detail eut été l'acte le plus vil qu'il aurait pus commander à son adjoint.
Quelques menaces de mort plus tard, Hidao se retrouvait seul dans son bureau. Il lanca alors son arbalette rageusement sur son oreiller. Un petit verre et c'etait au tour des poules ... De l'avis d'Hidao tout du moins puisqu'une nouvelle personne s'appretait a franchir le seuil de la porte, un autre urluberlu que Ridcull ne connaissait pas encore. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Evacuation immediate 2008-12-04, 23:32 | |
| Kumo...
Le village se révéla plus accueillant que prévu pour le joli ninja à couvert qui apparaissait là. Bandeau montagneux sur le front, il pouvait affirmer son appartenance au village et en profiter pour faire mine de connaitre plus ou moins les lieux, de savoir où il allait. Chose primordiale pour un ninja en mission : être à l'aise partout où il va. Quitte à foncer droit dans une impasse, il fallait donner l'impression que c'était volontaire, assuré, pour ne pas attirer l'attention des ninjas soucieux de ne pas faire entrer trop de visiteurs inattendus. C'était une chose qu'il avait l'habitude de faire en société pour ne jamais paraitre trop étrange aux yeux des femmes, et cette vieille ruse fonctionnait tout autant en mission. Le sanin Eternel était le genre d'homme à pouvoir faire un livre bien plus instructif en sociologie que ne pouvait le faire Jiraiya...
La tour du Kage était visible, au loin, mais pour l'instant, l'administration principale intéressait plus le Nukenin de Konoha. Saisissant un bout de papier acheté quelques Ryôs à Ryoshu, le serpent blanc parvint à déterminer où aller pour savoir qui était le Jinchuuriki et où le trouver, et plus si affinités.
"Ridcull... Je vois... Probablement un Gaijin, pour afficher un nom si étrange..."
Entrant dans la grande salle en désordre, assistant au départ bruyant d'une homme indigent, le serpent blanc fut contrit de savoir qu'il serait bien plus complexe que prévu de demander au vieil homme son chemin. Mecha Ichimori devait être dans les parages, c'était certain, car les Jinchuuriki n'étaient jamais laissés seuls bien longtemps. Dans chaque pays, les bijuus jouaient un rôle militaire majeur, et plus les bijuus étaient puissants, plus ils traduisaient l'influence du pays dans la configuration générale du monde des ninjas.
Toisant du regard l'homme en partance, Orochimaru resta pantois devant la figure qui lui faisait face. Non, il n'était pas question d'une secrétaire idéale, jolie et aux belles mensurations, mais plutôt d'un vieillard probablement bien plus vieux que le serpent éternel lui même. Prudent, le serpent jugea utile de revêtir un visage juvénile et d'arborer un bandeau de Kumo saisit au préalable sur la carcasse d'un ninja en patrouille. Entrant silencieusement, il lança au vieux :
"Bonjour à vous... Je ne sais pas si je suis au bon bureau, mais Kazumi-sama, ou plutôt un de ses subordonnés, m'a fait part de son désir de savoir où se trouvait Mecha Ichimori... Sauriez vous où je pourrais le trouver ?"
Un ton monocorde, neutre comme jamais, donnait à Orochimaru l'air d'un parfait imbécile inerte qu'on ne pouvait accuser de rien, surtout pas d'une machination contre Kumo. De toute façon, si le vieillard faisait preuve de trop de clairvoyance, malvenue, il saurait lui montrer qu'un jeune ninja de cinquante ans en à plus que lui dans la bedaine. S'approchant lentement du bureau, il s'inclina légèrement pour faire semblant de rien. Il n'était pas question de trahir un code quelconque, mieux valait t'il donc en faire plus que pas assez. Saisissait l'occasion offerte pour scruter la salle, il ne parvint toutefois pas à déterminer quel rôle stratégique jouait cette salle. Administration tortueuse où des gens sont calés pour avoir un travail usant et un salaire sans rien faire d'utile ? Peut être bien. Dans tous les cas, Orochimaru pensait sincèrement qu'il valait mieux pour Kumo qu'ils optimisent quelque peu leurs bureaux, en commençant par virer les gens trop vieux et apparement incompétents pour ranger efficacement le bourbier dans lequel le serpent était entré.
L'idée était simple : Orochimaru parvenu à Kumo n'avait que deux objectifs, le premier étant de déterminer où était le Jinchuriki et si un membre de l'Akatsuki préparait quelque chose ou avait déjà tenté de l'attaquer, le deuxième étant de mettre peut être la main sur des rouleaux intéressant d'informations, ou mieux, de techniques, revendables à bon prix dans un marché noir où le trafic serait trop fluide pour laisser entendre quoi que ce soit ou pour laisser émerger une quelconque infos sur qui avait mit la main sur quoi.
Même si le vieil homme parvenait à déterminer par un hasard X ou Y que Kazumi n'avait rien demandé en réalité, il suffirait de faire croire qu'il s'agit d'une mauvaise blague d'un collègue faite pour énerver le vieux. C'était facile de justifier une raillerie sur un vieillard ou sur quelqu'un qui était lié aux bureaux d'une façon ou d'une autre.
Le plan du serpent était, finalement, imparable.
Non ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Evacuation immediate 2008-12-08, 18:54 | |
| Décidement, les poules devraient prendre leur mal en patience, une perspective amusante quand on savait que celles ci commencaient à reconnaitre l'allure de Ridcull de loin, laissant alors à leur instint le soin de les activer ventre à terre vers une motte de terre ou autre cachette pourvue de juste ce qu'il falait de subtilité pour que leur cerveau de volaille enregistre la fonction "courire vers" en ommetant la fonction "se cacher derriere", pourtant principale dans un cas de figure presentant un vieux gus armé d'un marteau pourvue de l'inscription "Marteau + poule = Marteau". Une revolution de la mathematique appliquée en somme. Et, bien qu'Hidao n'eut enregistré dans ce qui (faute de mieux) lui faisait office de cerveau l'existence meme du gars, il s'agissait la d'une figure singuliere (et heureusement) du monde ninja actuel. Orochimaru en personne. Fort heureusement pour les habitants de Kumo, Hidao n'etait pas du genre a se pel'tonner les neuronnes apres un verre de trop ( elegament evacuée de la bouteille "de trop" siegant aupres de ses compères dans la caisse "de trop" qui, elle meme provenait de la charette "de trop" situé juste en bas de la rue.), et, en vertue des propriétées anesthesiantes (parmis tant d'autres) de l'alcool en question, le gus ne posait pas trop de questions; non par soucis de politesse ou par manque de curiosité mais bien car, lui semblant que sa machoire inferieur refusait d'obtemperer a ses ordres, quelques problemes moteurs venaient encastrer le processus d'articulation. Le gars, passée sa taille peut commune lui placant le nez de Ridcull droit dans le nombril, etait de ceux qui pourraient jouir du statut d'original du simple fait de leur delegations faciales qui remuait les memoires, meme des non-physionomistes. Mais par dessus tout, une chose ! Ridcull grava une chose dans un coin de son cerveau embrumé ! Une pigmentation de peau a vous faire jalouser un sucre-brique. Apres Oboken, dont deja la couleur foutait en vrac tout concept de jaunisse chronique, le vieux gus, se retrouvait carrement face a l'element le plus marqué de la communauté des bas d'radis pas assez frais, ce pourquoi il balanca sans vergogne ni quoi qu'ce soit qui aurait pu s'apparenter (même de loin) a de l'hesitation.
"Putain c'est la journée national des gueules enfarinées aujourd'hui." Bien sur ce n'etait pas une reponse a la question qui lui etait adressé, ce pourquoi il s'empressa d'ajouter "Ichimotruc ? Connait pas d'Ichimachin ... C'est pour ca qu'tu m'derange ?!" finit il par rencherir apres une demi-seconde de silence, d'un ton beaucoup moins sympathique par ailleur. "Et d'abord c'est qui cette Kazukek' chose la ?!" Continua il en rameutant toujours plus de decibels a chaque lettre. "Et toi, t'es qui bordel ? Mais on s'presente avant d'venir remuer sa merde sous l'nez des autres quoi !" Conclua il enfin dans un acces de mauvaise humeur, qui, par chance, ne repondait pas aux criteres de la colere, sans quoi l'arbalette aurait deja viré quelque part non loin du gus qui, detail surprenant n'echappant pas a l'assiduité legendaire de Ridcull, ne semblait nullement impressioné par l'habituel numero du vieux gars. La plupart des personnes piquaient des crises, claquaient violement la porte, s'enfuyaient en hurlant, ou fondaient tout simplement en larme a la simple idée qu'ils aient a cohabiter avec pareil specimen de mechanceté et de mauvais gout, dans un monde qui, tout a coup, leur paraissait bien etroit. Leur definition de l'etroitesse, paradoxallement, se trouvant de beaucoup elargie quand au fait de laisser une certaine distance ("certaine" referant bien sur a un chiffre abondant en "0") entre eux et Ridcull, lequel par ailleur, ne demandait pas mieux, tout du moins jusqu'a ce qu'il se rende compte que son mode de vie regit par une constante de l'ordre de l'emmerdement, souffrirait de l'absence de personnes a emmerder justement. Un de ses ami barbu lui avait un jour parlé de son idée saugrenue d'insociable sociabilité que, disait il, Ridcull confortait a merveille, ce qui ne fut pas sans enerver ce dernier qui, de toute evidence, n'appreciait guere d'etre mêlé a une blague qu'il ne comprenait pas lui même. Mais pour l'heure, ce qui enervait le gus c'etait surtout l'air indifferent qu'affichait ostensiblement le blanc-bec qui n'avait pas bougé d'un pouce, encore moins des deux.
" Bon, tu degage maint'nant" continua Hidao sans attendre de reponse a ses questions, qui, de toute evidences, lui importaient autant que l'etat de sa dentition (qui, au vue de sa couleur, en disait long sur le sujet) "Apparement, tu sais pas qui chuis et tant mieux pour toi, sinon tu s'rait d'ja en train d'recurer mon pot d'chambre avec ta tete. Maint'nant tu peut t'retourner et aller dire a cette Kazutruc de s'foutre ses question quelque part" fini il enfin en laissant juste ce qu'il fallait de doute quand a l'emplacement de ce "quelque part", sans pour autant que son interlocuteur pense au nombril. "Chuis pas l'bureau des renseignement bordel ! Chuis l'putain d'sage de s'bled de baltringues !" Gueula il sans retenu. Une connaissance assidue du bonhomme aurait certainement evité au lecteur de se poser la fatidique question du pourquoi ? Pourquoi gueuler comme ca ? Sans doute, Hidao s'etait il rappelé qui il etait, et surtout comment il etait, a savoir un insupportable braillard, et, desireux de le prouver a tout le monde, s'etait mis a hausser severement le ton sans aucune raison. Pour faire simple, si on lui avait demandé pourquoi, il aurait sans doute repondu Parsque. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Evacuation immediate 2008-12-18, 16:24 | |
| [HRP : Génial XD Même si ton Blaireau est useless u_u]
Orochimaru restait abasourdi devant une telle expressivité, tant d'ignominie lancées en bouquet, sans retenue. Même le sanin ne s'adressait pas à ses ninjas de la sorte. Le vieil homme supposé sage ne connaissait rien, vraiment rien sur son village. A croire qu'il avait été posé là par erreur, comme une vieille œuvre de la renaissance perdue au Centre Pompidou.
Souvent, dans les régimes bureaucratiques propres aux sociétés de contrôle, on voit des gens installés dans des lieux sans raisons apparente. Ils se tiennent là, en incidences soudaines, entrant en contact avec votre vie sans savoir vraiment pourquoi. Il fallait un employé pour ouvrir la porte, un autre pour vous diriger au bureau C, utile pour vous renvoyer au Bureau C4 qui vous renvoyait à l'acceuil qui ne savait jamais vraiment où vous envoyer en fin de compte. Cet homme, aux plissures de rides éreintées, figurait à lui seul tout le complexe des sociétés socialistes de ce genre, qui rendaient les gens utiles, utiles à ne rien faire, payés ou considérés pour un statut insensé. A quoi servira ce vieux quand Kumo sera mis à sac ? L'esprit totalitaire du serpent ne fit qu'un tour. Rentré à Oto, il supprimerait la prime de vieillesse des ninjas trop vieux. A la place, il financera un moyen plus rentable pour les recycler, que ce soit au sens propre ou au figuré.
Le regard du sanin s'aiguisa alors, tandis que son aura envahissait peu à peu la pièce. Une aura de mort, contenue un maximum, mais qui peinait à se contenir réellement devant l'homme qui lui faisait face et qui déployait tant d'arrogance en si peu de temps : "Alors Kumo est un village réduit à utiliser un pauvre homme inapte à être d'une quelconque utilité... Je vois... Je n'ai donc plus rien à faire dans ce bureau."
Se dirigeant vers la porte de ce foutoir, Orochimaru se tourna à nouveau vers Hidao : "Cela sera finalement plus simple que prévu..."
Où était le fameux Bijuu ? Où était Kazumi, la Raikage ? Comment pourrait t'il mettre la main sur l'arme tant désirée par les ninjas de l'Akatsuki ? Si les plans d'Orochimaru prenaient peu à peu forme avec l'invasion des pays mineurs, le contrôle en amont de l'Akatsuki et de leurs actions était essentiel. En effet, s'il parvenait à maitriser l'électron libre qu'était l'Akatsuki, il pourrait concentrer les investissements pour la guerre menée contre les pays mineurs et augmenter son capital sans fin... Orochimaru pensait en tyran avant de penser en homme de science, car c'était en contrôlant les pays qu'il pourrait mieux en contrôler les connaissances.
Revenons un instant à cette gérontocratie pathétique :
Quittant l'espace de la pièce, peut être aura t'il besoin de justifier son pouvoir sombre manifesté une seconde de trop. Et sa phrase un peu théâtrale de fin qui laissait entrevoir ses plans pour le Village foudroyé ? Peu être perdra t'il un cheveux en esquivant le projectile qu'il pourrait recevoir. Quoi qu'il en fut, le vieil homme ne sut être utile, et s'être déplacé vainement agaça fortement le sanin.
Au moins, il aura appris avec Hidao qu'aucun ninja n'avait besoin d'être plus vieux que lui à Oto.
¤ |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Evacuation immediate 2008-12-20, 01:49 | |
| Ridcull avait beau etre aussi receptif a ce que certains appelaient 'aura', faute d'appelation plus precicse, qu'un hochet, il lui avait été possible de ressentir un petit quelque chose emanant du gars. Le genre de petit quelque chose qu'on ne ressentait pas tous les dimanches matins en allant acheter son pain. Une vieille aura meurtriere comme on faisait plus. Le genre de truc qui, sauf cas de Ridcullite aigue, vous faisait chier dans le froc avec plus d'efficacité un panier de figues molles. Bref, ce blanc-bec semblait n'avoir de blanc que la couleur finalement. Et Hidao s'y connaissait en envie de meurtre. Il en emmagasinait tellement en se balladant dans les rues qu'un petit genocide le soir avant de s'coucher ne lui aurait pas fait de mal. Et celle la, cette micro fibre d'aura aussi chaleureuse qu'un lancer de couteau dans une ruelle sombre par une nuit sans lune, appartenait a la creme de la creme. Ridcull savait le reconnaitre. En revanche, ce qu'il lui aurait été totalement impossible, c'aurait été de se tenir a carreau face a ca, comme la plupart des gens l'auraient fait. Non, ce genre d'instincts de survie qui allait de soit, le vieux sage les laissaient au autre. Lui preferait de loin le rentre dans l'lard, et, d'un certain point de vue (du genre : a quelques kilometres de là, derriere une grosse dalle de beton) c'etait tout a son honneur. Et donc, Ridcull, toujours assis sur son bureau, apres une serie de pets (a defaut du retapissage de froc qu'inspirait ce genre d'aura chez la plupart des gens) cloitra tous les nerfs de son visage au niveau du nez en guise de grimace de mecontentement, requisitionna tout l'air de la piece en une puissante inspiration avant de tout liberer dans une non-moins effective tirade sur laquelle on aurait du ecrire un livre en pleiade
"J't'ai autorisé a sortir p'tet ?! balanca il alors sans se rappeler qu'il l'avait effectivement prié avec doigté de quitter les lieux pas loin de dix secondes plus tot. Mon gars, je sais pas qui t'es, mais j't'assure que j'vais faire fuser ton putain d'matricule sur mes papl'ars de consignement ! T'es tricard ici maint'nant ! Le village, continua il en s'en faisant le representant, a pas b'soin de trous d'balles qui se coltinent une aura plus r'niflable qu'un putain d'camenbert bicent'naire ! Tu va chier du gravier jusqu'a t'en faire une montagne pour m'avoir traité de Connard doublé d'Fiote plus inutile qu'une cravache sur dos d'mamooth ! Finit il en agrementant les dires du gus qui, malgré une suffisance hors-norme, avait pris la peine de se retourner pour se faire asséné de postillons plus vivaces que des moustiques dans un bocal de sucre. Finalement Ridcull, ayant repris son souffle dans une inspiration epique, balanca carrement son majeur tendu a quelques decimetres du nez d'Orochimaru en lui signalant qu'il etait bien capable de s' adapter au us et coutumes propre a la jeunesse dont il pensait Orochimaru faire partis, en se trompant une fois encore. S'en retournant a son bureau, le vieux sage fit signe a son interlocuteur de le suivre. Voyant qu'il n'en fit rien, Ridcull, une fois assis de nouveau a son bureau, l'arbalette, recuperée au passage, dans le creu (et quel creux) de sa main droite, pointa l'arme vers ce qu'il croyait etre un jeune merdeux, lui epliquant en detail le fond de sa pensée que même les plus grands specialistes ne pouvaient decrypter.
" Bon on va faire simple ! Ta putain d'aura dont tu semblait si fier la, tu va te la prendre a revers dans les meandres les plus sombres de ton cul si tu rentres pas. Si tu rentres pas, reprit il sans se soucier du symptome de parkinson qu'il venait de sortir, Je recupere ta face de creme fraiche et je la placarde sur tout ce sur quoi on peut agraffer un avis de recherche ! Si tu fais s'que j'te dis, j'reduit la peine. T'aura juste aucun interêt a rameuter ta gueule d'endive dans le coin. Reflechis bordel ! Soit tu degage et j'me debrouille pour que 2, 3 mensonges fassent de toi le pire putain d'criminel qu'on ait eu, Soit tu rentre, tu m'ecoute et tu t'casse.
Pour Ridcull, le choix etait facile. Mais il etait a noter que si lui, avait été dans la position d'Orochimaru, il aurait prit le choix numero 3 : "Tout mettre a feu et a sang" |
| | | PNJ Kiri Admin
Nombre de messages : 1167 Village : Kiri 4ever!!! Date d'inscription : 30/12/2008
| Sujet: Re: Evacuation immediate 2010-09-13, 06:06 | |
| - Citation :
J'avais et j'adore encore les dialogues de ce RP! Dommage que Ridcull ne fasse plus parti de notre communauté il avait réussi à créer un personnage vraiment pas banal.
- Orochimaru 5pts |
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