Après être passait au bureau des missions pour en prendre une, Faust rentra chez lui prendre quelques affaires utile à sa mission. Il passa en coup de vent à traver le salon se dirigeant vers son labo, faisant un simple salut de la main à Dante qui restait tranquille sur le canapé, n’ayant d’ailleur pas d’autre choix que d’être là.

"Tu as trouvé une mission intéressante ?, dit celui-ci.
- Oui oui et on y va tout de suite avant que notre proie s’échappe.
- Ooooh !! *_*"

Faust attrapa son sac d’arme qu’il mit autour de sa taille, enlevant au passage son bandeau ceinture pour le mettre dans la sacoche. Il était bien préciser qu’il ne fallait pas qu’il révèle l’identité de son village lors de la mission, ça aurait été idiot de se faire trahir par un simple bandeau d’Oto. Il se dirigea ensuite vers ses nouvelles marionnettes et claqua dans ses doigts ; l’un des squelettes se leva ; Faust lui envoya un cape blanche et un masque qu’il mit sur lui, cachant son apparence de squelette. Ensuite le squelette ramassa les os de ses quatre congénères et les mit dans un sac pour les porter sur son dos. Mais Faust l’arrêta avant qu’il ne ferme le sac, il prit le crâne de celui qui bougeai et écrivit derrière : Ichi, il fit de même avec les autres : Ni, San, Yon et Go. C’était un moyen pour lui de les reconnaitre et de leur donner plus facilement des ordres.
Il revint ensuite au salon, prit sa grande blouse et attrapa Dante qu’il mit contre lui dans sa tunique blanche. La ampleur des ses habit et la position du squelette faisait qu’on ne le voyait pas vraiment, en entendait seulement le bruit de chaine qui s’entrechoquées. Il attrapa ensuite son rouleau de mission pour le montrer à son contact à Kiri, ferma son labo et sortit de chez lui, direction le village de la brume.

Le village portait bien son nom, situé au centre d’une terre de brume, il n’apparaissait que noir et fantomatique derrière son rideau opaque. La plaine s’étendait jusqu’à déboucher vers Kiri dont Faust atteins les portes ; un des gardes l’arrêta, bien que les villages ninjas étaient souvent traversé par des gens de passages, ils étaient étroitement surveillé ne laissant pas rentrer n’importe qui. Faust sourit au ninja d’un sourire chaleureux et amical.

"Bonjours ! Je suis de voyage, pourrais-je passer la nuit ici, les routes la nuit ne sont pas très sûr et ça m’inquiète, je ne suis pas très doué pour ce qui est de me défendre, ahah !"

Vu l’apparence frêle de Faust on ne pouvait que le croire, mais le garde y faisait pas vraiment attention, les yeux rivé sur l’homme masqué qui accompagné Faust. Celui-ci se retourna vers son congénère et revint sur le Kirien.

"Et lui, qui est-ce ? Enlevez votre masque je vous pris.
- Ah !, s'exclama Faust d’un semblant affolé mais le faisant exprès. C’est un ami à moi - il se rapprocha du garde pour lui parlez doucement- Il a se masque parce qu’il s’est fait défigurer par un incendie, ce n’est pas beau à voir et puis ça le dérange de l’enlever. Vous comprenez.
- Bon… ben d’accord et il y a quoi dans le sac ?"

Faust attrapa le sac – qui contenait en son fond ses marionnettes et l’ouvrit en grand devant le garde, qui ne fit qu’un amas de linge et de nourriture pour le voyage.

"Simplement mon sac de voyage !
- Oké, je vous laisse passer, mais vous ne restez qu’une nuit hein ! Et ne mettez pas la pagaille dans le village. Bonne journée !
- Bonne journée monsieur."

Répondit Faust en entrant tranquillement dans le village, ne montrant aucune once de stresse qui pourrait le trahir. Il marcha dans la rue, se dirigeant vers la place du marché, le lieu de rendez-vous ; des gens le regardez de temps en temps, intrigué, de façon plus ou moins discrète.
Il arriva sur le lieu dit, regardant autour de lui, son contact pouvait être n’importe qui, tout comme sa proie ; il examina chaque vendeur qui était sur la place, c’était l’un d’eux mais lequel ?
Faust se dirigea vers un des bancs étaient au centre du marché et s’y assis avec son compagnons. Il alluma une de ses cigarette, et inspira une bouffée puis il s'adossa contre le banc, basculant la tête en arriève et soufflant la fumée.

"Bon, il y a plus qu’à attendre… Ichi."

Kiri était une ville bien active et vivante, de nombreux ninja passaient sur la place, certain pressé, d’autre prenant leur temps. Il faisait beau et le soleil était au plus haut, siégeant dans le ciel au dessus de tout. On pouvait voir quelques nuages de brume ponctuer l’azur qui nous sert de plafond ; cette brume éternelle qui fait la spécificité du village.
Faust était toujours sur le banc, bouger étend le meilleur moyen de ne jamais croiser son contact. Il était plus ou moins aux aguets – enfin moins que plus. En regardant le dallage du coin de l’œil il se dit qu’il avait eu une bonne idée de préparer ses armes à l’avance, car sinon cela aurait été galère ; le bruit qu’il aurait produit en invoquant ses marionnettes en cassant les pavés aurait fait rappliquer tout les ninjas de Kiri.

Soudain il entendit quelqu’un s’approcher de lui. Il redescendit les yeux pour le regarder ; c’était un homme, assez jeune, arborant un bandeau de Kiri et armé d’une épée longue. Celui-ci se présenta à lui comme étant Sanosuke ; Faust comprit très vite à qui il avait affaire et se présenta discrètement à son tour. C’était ironique de savoir qu’un chuunin dit gardien de la paix était en fait un espion du village ayant le moins d’éthique. Le chuunin le renseigna sur les activités du marchant, Kyougo, qui n’était pas sur la place pour l’instant. Il lui donna des informations sur les lieux où Faust pourra le trouver, mais pour cela il devait attendre jusqu’au soir pour enfin s’activer, de quoi l’agacer un peu, de plus il fallait le chercher. Le lieu de la mission était le Palaie au plaisir, vu le nom, c’était évident que c’était une maison close, de plus il aimait les jeunes garçons… quel joie ! Un pervers (!) Faust sentait que la soirée de cet homme allait passer du plaisir au cauchemar…
Après avoir remit les informations à Dokuro, il repartit, le laissant seul.



Maintenant il ne restait plus qu’à savoir ce que notre nécromancien allait bien pouvoir faire en attendant. Il était clair qu’il devait profiter de cette journée pour se renseigner afin d’élaborer une éventuelle stratégie, le but étant d’être le plus discret possible. Le but était simple, situer où se trouvait le bâtiment, puis obtenir des renseignements utiles sur les deux gardes du corps de Kyougo dont Sanosuke lui avait parlait. Facile à première vu, mais pas si évidant que ça. Faust regarda autour de lui la foule, ce n’était même pas la peine de demander, à part pour attirer trop l’attention sur lui, malgré tout c’était le seul moyen. Faust se leva donc, époussetant son pantalon et prit son sac, mais vu le poids, le redit à Ichi avec un grand sourire – après tout il était aussi fait pour ça.
Il partit chercher la maison d’Ecchineko. Au début il chercha tout seul, mais il se perdit vite dans cette ville inconnu et du se résigner à demander son chemin ; chose qu’il ne voulait pas faire, c’est gênant de demander où se trouve le bordel ! Les réponses était brève, entre les « non », les regards de travers, les regards gênés qui signifiait qu’ils savaient très bien mais qu’ils n’osaient le dire, ou pas du tout de réponse avec un décalage pour l’éviter, les gens étaient vraiment d’aucune utilité. Finalement un homme lui dit, mais Faust sentit quand même un petit regard amusait le fixer quand il partit en direction de la maison… et dire que c’était la dernière chose à laquelle il s’intéressait…

A part que tout le monde l’avait catalogué dans la catégorie des pervers, Faust était enfin arrivé à destination. Il la regarda et enfin une vérité irrémédiable et horrible, insurmontable !! lui arrive en plus sur la tête… il allait devoir rentrer là dedans pour pouvoir s’approcher de sa victime, se faire passer pour un client ! O_O… Faust essaya de chercher d’autres solutions, mais rien ne lui vint en tête, sauf une bien pire. Une stratégie venait de se faire : Le but était de prendre l’apparence d’un jeune garçon à l’aide des henge, puis d’entrer dans la maison close pour se rapprocher le plus de lui et ainsi l’assassiner discrètement. Cependant s’il ratait son coup… il évita d’y penser… il préférait la mort à ça…
Ensuite il fallait qu’il pense à l’après, et surtout aux gardes qui pourraient réagir ; voilà pourquoi il était maintenant temps de chercher des informations sur eux. Le shinobi d’Oto regarda le ciel, le soleil était plus bas, quelques heures avaient du passer, mais il faisait suffisamment jour pour permettre à Faust de continuer ses recherches, il devait trois heures de l’après-midi.

Faust entama le pas, se rappelant bien des détails des rues pour retrouver son chemin, il ne fallait surtout pas se perdre. Il demanda à quelques passant de façon calme et claire, pour ne pas mettre les gens aux aguets, mais il n’eut aucune réponse convenable. Il savait deux choses : ils étaient brun, ça aide, ça trie sur les plusieurs milliers de bruns qui existent… et ils accompagnaient toujours Kyougo… en gros des renseignements dénué d’utilité.
Finalement il finit par s’assoir contre un arbre, réfléchissant à comme obtenir se qu’il cherchait désespérément…

Les feuilles du grand arbre bruissaient sous le vent modeste qui arpenté les rue de Kiri. Le soleil brillait derrière l’éternelle brume qui recouvrait le village tel un dôme protecteur. Faust s’emmerdait toujours sous son arbre qui lui faisait de l’ombre…

Faust avait beau se creuser les méninges, ils ne savaient pas par quel moyen trouver des informations sur les deux gardes sans attirer l’attention sur lui. Il restait donc là, telle une statue, regardant les herbes comme s’ils furent les dieux de l’inspiration.
Pendant ce temps, le soleil passait dans le ciel, faisant sa ronde cyclique accompagné de quelque nuage brumeux. Les ombres des bâtiments et de la flore se déplacé à l’insu de ces choses immobiles. Des gens passaient venaient, tapant avec leur pied sur le sol sous différant sons selon la chaussure ou le talon. Bref rien de bien palpitant en cette banale journée pour les citadins de Kiri.

Soudain quelque chose vint rompre les réflexions de l’Otonien, des pas suspect s’approchèrent de lui, directement dans sa direction, d’où le suspect. C’était un jeune homme, de petite taille, sans doute un genin car il semblait très jeune et naïf. Surtout naïf puisqu’il osait s’approcher d’un inconnu sans aucunes crainte.
Voilà ! En plus de s’emmerder dans cette ville humide et poisseuse, il fallait qu’un nain autochtone vienne lui faire la parlote !
Au début il n’écouta pas le gamin qui lui semblait tout bonnement inutile, mais quand celui-ci dit qu’il connaissait tout sur les marchant, il ne pu laisser l’affaire de côté. Après tout, il pouvait être utile le rouquin !

"Hum… perdu ? Je sais ou est la sortie ! C’est déjà pas mal !, dit-il en rigolant dans un but de détendre l’atmosphère. Non, je ne pense pas être perdu, même si je ne connais pas le coin, j’ai une bonne mémoire et on est perdu que si on ne retrouve pas son chemin non ?"

Faust se leva, suivit de son coéquipier. Puis s’inclina légèrement pour saluer le Kirien. La rivalité n’empêche pas la politesse.

"Je m’appelle Stein, je suis de passage ici, habituellement je voyage mais j’ai décidé de faire halte ici pour me reposer. Et toi qui es-tu ?"

Évidemment Faust n’allait pas dire son vrai nom, qui sait, on aurait pu faire le rapprochement avec Oto, bien qu’il se demandait comment. Mais bon, valait mieux limiter les risques.

"M’aider ? Hum… sans doute ! Voilà, j’ai un gros problème. Je devais voir un amie ce soir, près de la bâtisse là-bas, il montra la maison close d’un doigt mal assuré, me demande pas pourquoi là, c’est un pervers… Bref ! Le problème c’est que ses gardes ne me connaissent pas, et j’ai peur qu’ils ne me laissent pas passer le voir. En saurais-tu sur eux ou cas où ? Pour savoir si je force, si je m’en prends plein la gueule ou pas ! Je ne suis pas doué en art ninja…"

Quoi ?! Vous croyez qu’il allait dire : « Oye ! Je suis un juunin d’Oto et je viens assassiner l’un des votre. Peu tu me donner des informations sur ses gardes ? ». Le mensonge c’est mal, sauf pour sauvegarder des principes plus importants encore.
N’empêche ça serait vraiment trop beau si le gamin lui répondait. Non c’était impossible…