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| Maison familiale de Mata Hari | |
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Auteur | Message |
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Mata Hari Juunin de Kumo
Nombre de messages : 216 Age : 40 Village : Kumo no kuni Date d'inscription : 23/06/2008
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| Sujet: Maison familiale de Mata Hari 2008-08-23, 05:13 | |
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Un peu à l'écart des autres demeures se trouvent un grand mur de deux mètres de haut, celui-ci n'est autre qu'une façon de caché ce qui se trouve derrière, il forme un rectangle de 100 mètres sur 200 mètres et la seule façon d'entré en ce lieu est une grande porte en bois qui ne semble jamais être fermée. La porte poussée on tombe directement dans un jardin où plusieurs types de fleurs, d'arbres et autres végétaux se mêlent dans un chaos totalement puisque laissé un peu à l'abandon par l'occupante des lieux, une petite marre se trouve dans un coin du jardin se trouvant devant la maison et un petit chemin fait de plaque de bois fines mènent à la porte principale de la maison d'un style typiquement japonais. L'entrée est vaste et comme dans toutes les maisons japonais on trouve une petite marche avant laquelle on dépose ses chaussures. Un long couloir s'étale alors devant et sur la gauche on peut trouver 5 portes et la sur droite 4 portes. La première porte à gauche est la salle à mangé, spacieuse elle possède une petite bibliothèque et des sièges ainsi que des coussins. La première porte à droite est la cuisine, elle est aménagée comme toutes les autres cuisines. La deuxième porte à gauche correspond à l'ancienne chambre des parents de Mata, tout est resté comme avant et cette porte est vérouillée. La deuxième porte à droite correspond au cabinet. La dernière porte à droite se trouve être la salle de bain. La dernière porte à gauche n'est autre que la chambre de Mata, un grand lit double se trouve collé sur le mur de gauche lorsqu'on n'ouvre la porte, une sorte de porte laissant voir l'extérieur d'un petit jardin où seul l'herbe pousse est visible, une armoire est adossée au mur face à la porte. Les autres portes correspondent soit à des chambres d'amis, soit à un débarras, dans tout les cas elles sont poussiéreuses et en désordres. Cette vaste maison appartenait autrefois à ses parents aujourd'hui morts, cette maison est un peu vide mais reste tout de même chaleureuse lorsque Mata fait l'effort de la nettoyer.
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| | | Mata Hari Juunin de Kumo
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| Sujet: Re: Maison familiale de Mata Hari 2008-08-23, 07:19 | |
| -> Sous une coupelle de Saké
Dans son pauvre crâne endolori régnait un cahot instable si bien qu’elle avait abandonné ses forces physiques pour combattre ce fléau qui rongeait peu à peu son esprit. Elle se savait quelque peu enrhumée ses derniers temps mais pas au point de s’endormir de fatigue après avoir bu un peu trop d’alcool. Les yeux toujours clos, le souffle violent cherchant par tout les moyens à calmer les affres de son corps soumis aux tortures que la nature lui avait offert en plus ce son adorable frimousse. En contre partie de ce corps si désirable et cet esprit si aimé de tous Mata avait dû faire des concessions importantes et elle en payait toujours le prix un jour ou l’autre sans que jamais elle ne réussisse à totalement effacer sa dette, donc un autre jour tout recommençait de nouveau comme si des intérêt s’ajoutaient à chaque fois qu’elle respirait qu’elle prouvait une minute de plus qu’elle vivait…
Ses yeux étaient toujours fermés mais la belle pouvait aisément sentir qu’Arane s’activait tout près d’elle comme paniqué par son état. Elle aurait aimé pouvoir bouger et peut être réussi à lui dire que tout eu de fièvre mais ce n’était pas le cas et elle souffrait en ce moment. Un choc tout près de son oreille, même sa curiosité ne lui offrait pas le loisir d’observer ce qui se jouait tout près d’elle, des gouttes sur son front puis un linge humide et agréable. Elle n’avait qu’une envie, toute bête, se retrouver dans les draps chauds et confortables de son lit afin d’y dormir pendant un long moment. Et dire que juste avant elle était en train de jouer négligemment avec ce beau blond. Ça s’agitait toujours autour d’elle et elle put sentir qu’on soulevait son corps du sol pour le déposer contre autre chose, la seule chose qu’elle crut comprendre c’est qu’elle se retrouvait sur le dos d’Arane. Son odeur ne pouvait le trahir et la douceur de son kimono non plus. Elle se laissa alors bercer par ses pas et entendit doucement la porte coulisser…
C’est à ce moment là qu’elle sombra doucement dans un demi-sommeil.
Des bruits de pas lourds et puissants sur le sol, une démarche de galop, une fourrure épaisse venant caresser sa peau sur laquelle se dessinait une adorable chair de poule alors qu’elle était en sueur. Elle avait chaud et en même temps son corps était parcouru de frisson. Ses mains se crispèrent sur les poils de l’animal qui supportait son poil, elle se connaissait, elle n’avait pas pu invoquer qui que ce soit durant ce lapse de temps où elle avait été absente. La pluie semblait commencer à tomber mais cette sensation ne dura que peu de temps puisqu’un tissu vint couvrir son corps tendrement en l’enserrant chaleureusement. Mata pu percevoir une bribe de conversation. La voix du shinobi résonna clairement à ses oreilles la rassurant quelque peu tandis qu’une autre voix dont elle sentait les tremblements parcourir son être ne lui intimait aucune confiance, chose tout à fait effrayante puisque qu’elle se retrouvait transporter par cette même chose.
Elle réussit à ouvrir un œil finalement, observant un homme qui courrait à côté d’elle et qu’elle ne distingua pas sur le moment, puis ses deux prunelles s’ouvrirent pour finalement reconnaître son partenaire de beuverie. Son éternel sourire se traça de nouveau sur ses lèvres maintenant pâles alors qu’elle chuchotait doucement presque pour elle-même : « Tashira… » Il ne portait presque plus rien sur lui, ayant préféré la couvrir elle plutôt que lui. Elle qui normalement n’avait jamais aucune once de sentiment pour les autres le trouve lui d’un seul coup absolument adorable d’ainsi s’occuper d’elle alors qu’il aurait simplement pu la laisser là bas, le maître des lieux se serait très bien occupé d’elle, il en avait l’habitude. Il était torse nu, courant sous la pluie à côté de l’animal sur lequel il avait dû la monter afin d’aller plus vite. Elle huma l’odeur de la bête reconnaissant se trait si particulier des canidés. Elle en conclut qu’il ne pouvait s’agir que d’une invocation.
Tendant doucement le bras vers le shinobi qui courrait juste à côté elle mêla le geste à la parole.
« Toi aussi… tu connais… les kuchiyose… »
Elle avait toujours son petit sourire et son bras essayait de l’atteindre doucement. Elle était attendrissante et paraissait si faible qu’elle même ne comprenait pas pourquoi il se chargeait d’un fardeau comme elle. La jeune femme lui avait offert quelques baisers et la douceur de ses caresses. Le saké avait coulé à flot dans leur gorges alors qu’ils s’amusaient à un jeu d’adulte loin d’être innocent. Elle reconnaissait les rues dans lesquelles ils passaient tout les trois à une vitesse qu’elle peinait à entrevoir. Le petit bois se dessina alors. Ils n’étaient plus très loin de chez elle. Il avait pris la peine de faire tout ce chemin et de la faire voyager dans les meilleurs conditions alors qu’il ne la connaissait que depuis quelques heures à peine. C’était un bon garçon… si bien qu’elle aimerait en savoir d’avantage sûr lui, apprendre à le connaître presque à l’apprivoiser tellement son esprit lui semblait sauvage et indomptable. Lui aussi ne se dirigeait-il qu’à ses envies ? La grande porte en bois de dessinait maintenant devant eux, elle était entrouverte, comme d’habitude et l’on pouvait apercevoir sa maison derrière cette dernière, cachée par le jardin abondant. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Maison familiale de Mata Hari 2008-08-28, 15:34 | |
| La pluie n’était pas toujours quelque chose que l’on appréciait avec joie. Mais dans ce cas précis, celle-ci ne déplaisait pas à notre ami Shinobi qui courait maintenant pied-nu dans la boue, en traversant les ruelles désertées par la population. La pluie… il était presque amusant de voir qu’elle semblait repousser tout élément à l’abri. Pour quelle raison ? Le fait que ce soit un élément Naturel, que l’homme ne puisse contrôler ? Que ce soit quelque chose qui n’était pas évitable ou contrôlable ? Ou encore que cela risquait de laver ceux qui appréciaient la délicate odeur du fumier qui se propageait sur eux pendant deux semaines sans le moindre bain ? Peut importe. Dans la situation présente, Arane n’était pas apte à éviter cette tempête et à attendre qu’elle cesse. Il lui fallait rapidement ramener son amie chez elle et de la soigner pour éviter qu’elle ne tombe plus gravement malade. En courant, il restait là à l’examiner. En tenue légère, ses cheveux d’un bleu splendide mais trempés jusqu’à leur racine, elle n’avait vraiment peur de rien, pour se balader en un vêtement aussi simple par un temps si grognon. Mais son visage, devenu teinté de rouge sous la fièvre et la fatigue, ne faisait qu’accumuler de fines et délicieuses touches de beauté et de douceur qui émanaient de ses joues et de ses paupières fermées. Il ne pouvait que lui adresser un sourire tendre qu’elle ne verrait probablement pas pour l’instant. Il espérait qu’elle irait rapidement mieux, car dans son Pays de Kiri No Kuni, la fièvre pouvait parfois s’avérer être une annonce grave de complication de santé. A une époque, cela était même un symptôme annonciateur de mort, dont tous se méfiaient. Et Arane Tashira, qui avait connu cette période, restait toujours méfiant et inquiet sur cette maladie, malgré toutes les améliorations médicales qu’il y avait pu avoir jusque là. C’était bien pour cela qu’il se retrouvait en tablier de forgeron, à une heure tardive, à courir dans les rues aux côtés de son compagnon de combat, le Dieu-Loup Ookama. Ce dernier n’avait pas dit un mot, car il n’aimait pas être manipulé pour être utilisé comme une vulgaire charrette à ivrognes. Mais il avait obtenu son dû, et ses pensées n’étaient plus que sur le combat que son invocateur lui avait promis. Un combat qui lui assurerait certainement une belle et brillante victoire. Il avait hâte de retrouver une sensation si excitante et si entraînante qui le pousserait à dépasser ses limites contre un ennemi qui avait pour l’instant l’avantage sur le nombre de victoires. En le battant, il mettrait ce maudit score à égalité ; enfin… . Un doux sourire se glissa sur ses lèvres noires, car il appréhendait déjà son petit divertissement, activité si friande à ses babines. Arane, continuant à effectuer quelques petits coups de sprint observa cette réaction à une pensée qu’il jugea probablement pas très bonne à son encontre. Même si les deux personnages se connaissaient depuis un bon moment, on ne pouvait pas dire qu’ils partageaient des passions ou des objectifs similaires ; aux yeux de Ookama, seul le combat et la baston comptait. Chose à laquelle devait souvent se plier Arane en l’invoquant. Mais même si son collègue pensait certainement aux moult façons de le massacrer, il ne put s’empêcher de laisser un petit ricanement amical lui échapper. A cela, le Loup Sacré le fixa de ses pupilles d’un jaune or, l’air agressif et peu sympathique. Il n’aimait pas quand la situation lui échappait, et sur le coup, il n’y avait aucune raison que son Maître Invocateur ne rigole. Grognant dans sa direction, il ne put défaire le sourire qui s’était dessiné sur les lèvres de l’homme… et il détourna les yeux avec mépris. Quelle importance. Une petite voix à ses côtés. Arane jeta un coup d’œil rapide vers la jeune kunoichi, pour voir une douce et petite main tendue dans sa direction… . Des mots coulèrent de ses lèvres, l’air si douce et attirante. Mais Arane, cette fois-ci, ne parvenait pas à observer ce visage si attendrissant et accueillant. Attrapant avec légèreté la main de la belle femme et liant ses doigts aux siens, il lui adressa un simple sourire inquiet et se contenta d’accompagner ce geste de petites paroles.
Ne parles pas, et ne bouges pas. Essayes de dormir, même si ce n’est pas très confortable. ~~ Dès que je l’ai posé, je t’explose, connard… . ~~
Même s’il y avait de quoi redouter les paroles de l’Animal Sacré, qui ne disait jamais rien en l’air, notre ami Shinobi avait la tête ailleurs. La mignonne demoiselle avait fermé les yeux et semblait s’être assoupi. Mais cela ne rassurait pas le Ninja de Kiri ; elle avait reconnu le Kuchiyose. Difficile à partir de maintenant de cacher son identité. Dès son réveil, elle chercherait à en savoir plus sur sa personne et sur ses compétences. Et merde.. il aurait été préférable pour lui qu’elle boit suffisamment de saké à en tomber dans les pommes. Mais de toute façon, c’était maintenant trop tard. Regardant droit devant lui, il entrevit pour finir cette maison qui lui avait été décrite, à l’orée d’un bois. Apercevant avec soulagement un portail ouvert, il n’attendit même pas de savoir si autre personne pouvait être ici ; il s’engouffra dans la propriété sans attendre, et se précipita vers la première porte qu’il pouvait trouver face à lui. Tirant violemment le volet en bois qui servait de porte d’entrée, il s’empressa de se retourner pour desserrer la ceinture qui avait maintenu stablement son amie jusque là. Suite à quoi Ookama ne put retenir un puissant OUF de soulagement. Visiblement, la ceinture avait été serrée trop fort. Mais Arane s’en moquait. Courant dans un couloir pour trouver une salle assez grande pour qu’il ait de la place de libre, il laissa la voix grave de son compagnon tonner entre les longs murs qui escortaient ce couloir.
~~ Je te laisse une heure, Arane ! Si tu n’es pas dehors à ce moment là, je viendrais te chercher ! ~~
Soupirant de lassitude, Arane Tashira portait toujours la jeune demoiselle dans ses bras. Freinant comme il le pouvait dans un couloir au plancher de bois, ses plantes de pieds en souffrirent, mais il ne s’en préoccupait pas. Ouvrant subitement une porte au hasard, il tomba sur une pièce assez large et spacieuse. Déposant avec douceur la jeune femme sur le sol, il ne put s’empêcher de s’attarder sur son visage ; elle semblait si calme et si tranquille ; une goutte de sueur jouant avec les courbes de son visage, sa respiration haletante et forte, il laissa sa main glisser sur sa joue avec gentillesse. Elle s’en sortirait certainement. La laissant là, il repartit dans le couloir avec une vitesse toujours aussi étonnante, allant scruter les lieux et trouver de quoi la soigner.
…
Déposant doucement une serviette chaude sur son front, l’homme toujours aussi sale et dénudé de moitié restait calmement assis à côté de son hôtesse « involontaire ». Passant une main délicate dans ses cheveux pour en écarter la tresse qu’il conserva quelques secondes dans ses doigts, il la laissait glisser avec douceur entre ses index et son majeur. Il était parvenu à trouver un futon et une couverture qu’il s’était enquis à mettre sur la jeune demoiselle pour que son corps se réchauffe. Elle semblait vraiment magnifique, ainsi étendue sur le sol, à l’abri de toute offense ou de tout changement. Si le Mizukage l’avait vu sous un angle tout à fait étonnant au bar, qui mettait en avant son caractère frivole et emporté, il pouvait maintenant l’observer telle qu’elle était dans ses moments les plus calmes et les plus sereins. Ce qui la rendait presque plus belle. Il regarda ses mains ; il avait encore mal aux doigts, après avoir nettoyé le couloir. Il ne pouvait pas se permettre de salir chez autrui sans se plier ensuite aux tâches ménagères, n’est ce pas ! Il avait bien astiqué le couloir et était resté sur une pierre sous la pluie pour que la boue qui s’était vainement accroché à sa peau ruisselle au dehors du contact de sa chaire. Il était toujours un peu trempé, mais il s’en moquait maintenant : son amie avait l’air d’aller mieux. La fixant de nouveau, il se devait d’avouer qu’une force étrange l’attirait sur cette belle femme. Se baissant légèrement, il déposa avec tendresse un délicat baiser sur son front, plongeant son regard sur son visage. Il fut rappelé à la réalité par une voix sombre qui le tira de son rêve.
~~ Arane… C’est l’heure. Viens. ~~
Soupirant de nouveau, l’homme posa une main chaleureuse sur l’épaule de la jeune femme, comme si elle était réveillée et prononça un mot pour la rassurer au cas où elle puisse l’entendre.
Je n’en ai que pour une demi-heure. Je reviens.
Se levant doucement et marchant à tâtons pour ne pas la réveiller, il attrapa sa tunique qui était toujours trempé et la fit claquer pour en autant l’eau qu’il y avait en trop. Lançant le vêtement sur ses épaules sans pour autant le mettre, il suivit l’invocation, afin de tenir sa promesse. Il reviendrait sous peu. |
| | | Mata Hari Juunin de Kumo
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| Sujet: Re: Maison familiale de Mata Hari 2008-08-28, 19:22 | |
| La jeune femme se sentait comme droguée. Planant dans un monde où la chaleur s’emparait de son corps fiévreux à souhait et où la chair de poule marquait distinctement sa peau. Les paroles d’Arane coulèrent dans ses oreilles sans qu’elle n’en saisisse le sens ses paupières se refermant presque automatiquement une fois qu’elle put sentir la main de ce dernier se lier doucement à la sienne, se sentant comme rassurée de pouvoir sentir la paume grande et puissante cajolant la sienne. Le sommeil s’empara d’elle et les portes en bois furent les dernière chose qu’elle entrevit très clairement avant de lâcher prise avec le monde réel pour préférer celui des songes. Mata avait l’habitude d’être malade. La fièvre qui l’entoure, la frappe, la fatigue, la fait se tordre de douleur avant de finalement s’échapper de son corps durant la nuit alors que son organisme perturbé se bat afin de la faire tomber et lui offrir la santé si fragile qu’elle n’entretient même pas. Elle était de ceux qui avait plus de chance de mourir dans un lit que dans un combat…
Doucement les yeux de la jeune femme s’ouvrirent, le contact du baiser sur son front la réveillant à peine, sa main glissant sur son épaule lui offrant un faible frisson de fraîcheur alors ses prunelles se retrouvaient déjà de nouveau cachées par ses paupières et qu’elle sombrait une nouvelle fois. …
Puis ses yeux papillonnèrent légèrement avant de s’ouvrir de nouveau, la jeune femme se retrouvait allongée sur un sol de terre légèrement herbeux, une musique s’élevant alors doucement dans l’air. Une femme qui chuchote un chant doux et envoûtant, une voix familière qui offre à son esprit douleur et bonheur. Lentement elle se relève, sa crinière bleu traînant sur le sol alors qu’une très fine poussière accompagne ses mouvements élancés. Ses mains se posant en face d’elle afin de l’aider à se mettre debout tandis qu’elle fixe avec une certaine intensité le sol sur lequel elle gît encore comme une pauvre fille. Ses genoux se plient, sa silhouette se révèle enfin dans une simple robe blanche.
Et en face d’elle se dresse son portrait craché, elle s’en approche alors doucement et l’ombre face à elle fait de même comme si elle ne faisait que s’observer dans un miroir. Sa main se lève lentement vers le visage de celle qui lui fait fasse, le même geste se fait vers elle et elle dépose sa paume ouverte sur le visage si semblable au sien. Une longue caresse qui languit sur cette tendre frimousse à la chair si blanche et tendre, une longue et interminable caresse qui prend fin sur la mâchoire de cette dernière. Et des larmes qui coulent le long de ses joues à elle alors que ce visage si semblable l’observe et lui sourit encore et toujours avant de déposer un doux baiser sur ses lèvres et de lui murmurer un délicat « Je t’aime » avant de disparaître dans une légère et fine fumée blanche. …
Les paupières toujours closes de Mata eurent un petit remue avant que ne filtre de ses lèvres un prénom inaudible puisque insonore et incompréhensible puisque inconnu. Elle se tourna faiblement sur le côté et la serviette qui avait été mise sur son front tomba sur le sol sans bruit, les sourcils de la belle se froncèrent alors qu’une vive douleur ne prenne part dans sa tête. Ouvrant faiblement les yeux la jeune femme porta sa main à son front comme se soutenir alors qu’elle se relevait lentement pour être assise. Elle pouvait encore sentir son corps bouillant et la sueur perlant de son visage et celle collant ses vêtements à sa peau.
Elle ne se posa pas de question pour le moment, elle était encore prise de vertige et ne faisait que s’occuper d’elle-même avant de commencer à réfléchir sérieusement. Ses belles prunelles peinaient à encore être ouverte et c’est fébrilement qu’elle ôta son t-shirt trempé pour le mettre à côté d’elle de même pour son mini-short. Elle avait chaud mais était parcouru de frissons annonciateur de la fraîcheur l’environnant. Ses cheveux eux aussi étaient totalement trempées et elle retira l’élastique les retenant encore en une longue tresse pour qu’ils soient de nouveau libre et lui donne moins mal au crâne. Elle déposa ses paumes sur son visage et le frotta alors paisiblement avant d’être quelque peu surprise pas un bruit de grognement non loin de la maison à savoir sûrement dans son jardin plein de broussailles. La jeune femme se releva alors mollement du futon sur lequel se trouvait encore son corps, attrapant par la même occasion la couverture qui la réchauffait et l’enroulement autour de sa poitrine afin d’être un minimum couverte. Son pas était léger et empreint d’un douceur particulière en plus de mettre plus de temps que de mise pour arriver à la porte d’entrer. Une de ses mains retenant la couverture, l’autre se posant contre le mur afin que la jeune femme supporte plus facilement son poids en s’aidant de ce dernier. Elle arriva enfin vers la porte qu’elle ne devait plus que coulisser, ses yeux presque à demi-clos, encore un peu comateuse sa main hésita tout de même à ouvrir cette dernière en entendant un nouveau grognement qui s’élevait de derrière cette dernière et qui se trouvait être encore tout près. Puis elle mis sa main dans la poignet lui permettant de faire coulisser la porte et l’ouvrit doucement, sa silhouette fine et enroulée dans le drap se découvrant pleinement dans l’encadrement de la porte alors qu’elle observait la scène. Un de ses sourcils se releva légèrement.
« Uh… Tashira.. ? »
La voilà qui commençait à se remémorer les éléments suivant son petit dodo, une main se plaça sur son visage alors qu’un vent violent venait claquer son corps et soulever quelque peu la couverture ce qui provoqua un frisson et un tremblement sur la jeune femme encore fiévreuse. Ses jambes chancelèrent un peu puis elle tomba à genoux pour finir sur ses fesses en poussant un soupir de fatigue. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Maison familiale de Mata Hari 2008-08-28, 22:44 | |
| Pas de bobo, au moins ?
Une main douce et agréable, caressant sa joue et passant dans ses cheveux bleus d’une douceur sans égale. Un petit sourire aux lèvres, les cheveux en bataille, mais toujours blonds comme les fruits d’un été en plein champ ; des yeux scintillant de gentillesse et présentant notre ami sous un angle, qui ne pouvait que lui attirer des amis, voire plus. Arane Tashira laissa sa main circuler le long du doux visage de la demoiselle, un genou à terre, face à la belle dame. Il n’avait pas fait de bruits, et un vent calme soufflait avec silence dans le couloir auquel il tournait le dos. Il ne semblait pas vraiment à l’aise, mais son sourire charmeur et son visage d’ange aurait alors calmé toutes les ardeurs et tous les doutes. De la même hauteur qu’elle, il était calme et serein, bien que son souffle restait haletant. Néanmoins, il paraissait étrangement tranquille.
Tu ne devrais pas te lever, tu n’es pas encore en bonne forme. Et puis… appelles-moi Arane, s’il te plaît.
Se rapprochant avec douceur, sans volonté de brutaliser qui que ce soit, ses bras s’enroulèrent autour de la jeune demoiselle et un, deux, trois, et la belle Mata se retrouvait soulevée dans les airs, se rencontrant dans les bras de notre homme qui avançait maintenant doucement dans la salle, pour la rapporter à son lit de fortune. Grinçant par moments des dents, il supportait aisément le poids qui lui incombait et ne tarda pas à arriver au pied du lit. Regardant la jeune femme et plongeant son regard dans le sien, il ne put qu’être satisfait de l’image qu’il y vit. Un véritable petit ange. Un ange bleu, comme il l’avait dit lors de leur rencontre. Il voulut se pencher en avant afin de déposer l’invitée de ses bras et de son cœur attendri ; mais il se bloqua en milieu de trajectoire. Bien qu’il aurait préféré ne pas le montrer, il ne put s’empêcher de grincer des dents et de trembler sur ses jambes. Dans son dos, une violente cicatrice croisée qui accompagnait toutes celles, plus anciennes, qui peuplaient son dos et son échine. Il n’avait pas vu venir le Loup Divin qui avait, visiblement, sensiblement amélioré sa vitesse, et ce dernier avait profité d’une magnifique ouverture pour ouvrir les griffes et massacrer avec allégresse le dos d’Arane. Même s’il était maintenant torse nu, il tâchait avec autant de tact que possible de détourner l’attention de la jeune demoiselle, en tout cas, le plus longtemps possible. Quant à ses jambes, il valait mieux passer les détails ; ne pouvant utiliser de Ninjutsu, comme il s’y était engagé dans sa promesse, il avait concentré au maximum son chakra dans ses jambes afin d’améliorer sa vitesse comme il l’avait pu… sans grand résultat, il se devait de l’avouer. Enfin si ; il s’était gravement esquinté les jambes en conséquence. Ce qui avait laissé davantage d’ouvertures pour Ookama pour lui mettre la pâtée du siècle. Il était finalement parti, alors qu’Arane gisait à terre, dans un tourbillon de fumée. Un sourire satisfait d’avoir obtenu justice, il s’était contenté de dire : ‘12 victoires chacun et 12 défaites de même… à charge de revanche, Humain.’. Sur ce, Arane avait prit le temps de se reposer, mais subitement, il avait été comme interpellé et avait usé de ses sources pour laisser la pluie couler sur lui et lécher avec bonheur ses plus grandes blessures. Suite à cela, il s’était dirigé d’un pas nonchalant vers l’établissement, et avait été prit de stupeur par un bruit de chute derrière la porte. Ayant réalisé que son hôtesse était certainement debout, il tâcha de rectifier vaguement son allure avant d’intervenir.
La douleur maintenant passée, mais que toujours quelque peu présente, il posa délicatement la belle femme de Kumo No Kuni sur son lit et s’assura qu’elle n’en bougerait pas. Rabattant la couverture sur elle, il la contempla d’un beau sourire, touché par l’image qu’il pouvait voir là de ses yeux troublés par la fatigue. Elle semblait inquiète mais il ne s’en souciait guère. Soulagé de voir que tout maintenant était fini, le combat, la course sous la pluie et la beuverie infernale qu’il avait accusé avec la fameuse Mata Hari, il était calmé et s’allongea de côté, une main lourde et fatigué portant sa tête comme si elle portait la terre entière en équilibre au dessus d’elle. De là, il pourrait peut-être plus facilement cacher ses nombreuses blessures. Contenant comme il le pouvait les gémissements qu’il aurait volontiers laissé s’échapper pour laisser entendre la douleur qu’il ressentait, il se contenta de forcer un sourire.
Alors ? As-tu bien dormi ? [Désolé pour le RP merdique, mais panne d'inspi brutale et choquante ] |
| | | Mata Hari Juunin de Kumo
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| Sujet: Re: Maison familiale de Mata Hari 2008-08-29, 01:27 | |
| La jeune femme n’avait rien observer du combat qui s’était déroulé non loin d’elle, Le jeune Tashira arrivant presque tout de suite à elle une fois qu’elle fut à terre. C’était comme s’il ne se laissait aucun répit et qu’il veillait sur elle comme un ange gardien le ferait. Mais Mata se doutait qui se lasserait bien vite de ce petit jeu, c’était la première fois qu’un étranger entrait dans sa maison si elle oubliait ce rêve si étrange qu’elle avait fait une nuit il y a de cela plusieurs jours déjà. Un rêve où elle s’était étroitement liée avec cet anbu qu’elle avait rencontré aux falaises il n’y a que quelques jours. Tout arrivait tellement vite… Elle tourna son visage en même temps qu’il le caressait suivant doucement le mouvement de cette dernière sur sa peau comme le ferait un chat, lui offrant un doux mais fatigué sourire et elle se laissa bercer par les bras puissants du shinobi qui la porta sans grand effort. Ses mains allant se joindre derrière la nuque de ce dernier tandis qu’elle déposait tranquillement sa joue contre son torse frais et mouillé. Des gouttelettes d’eau venant se perdre sur son corps puisqu’il venait tout juste de quitter l’extérieur afin de la rejoindre. La fraîcheur de sa peau venant calmer le feu qui brûlait son corps maladif.
Puis tout s’arrêta d’un seul coup. Il venait de la porter du couloir jusqu’au salon sans problème mais au moment même où la jeune femme pensait se retrouver délicatement déposée sur le futon qu’elle avait quitté juste avant il ne bougea plus d’un pouce les laissant tous les deux en suspend durant quelques secondes alors qu’elle pouvait observer sur son visage des traits déformés par la douleur d’une blessure plus ou moins profonde. Les prunelles de Mata étaient de celles à qui l’on ne peut mentir comme on le souhaiterait et sans qu’elle ne veuille montrer un geste d’affection par rapport à une douleur sa main se déposa sur la joue d’Arane afin de consoler ses maux comme elle le pouvait pour le moment, elle n’était pas assez forte ce soir afin lui venir en aide. Il s’était allongé à côté d’elle, se tenant sur son flan et Mata passa ses deux mains derrière sa nuque afin de s’approcher de lui en glissant légèrement en dehors du futon pour venir se coller tout contre lui. Son front incandescent se posant contre son cou froid et humide alors que le reste de son corps ardent de fièvre venait se mettre contre le sien afin d’adoucir la chaleur dans laquelle se retrouvait prisonnière notre kunoichi. Lui offrant par la même occasion un doux câlin d’une chair bouillonnante contre une chair glaciale. Elle ferma alors lourdement les paupières se laissant gentiment happer par le sommeil si tendre qu’il lui offrait, pour une fois elle ne dormirait pas seul en compagnie d’une ses fièvres d’une nuit si douloureuses et violentes pour son petit corps frêle. S’endormant d’un battement de cils tout en lui murmurant doucement de sa petite voix si tendre.
« Non… »
…
Le soleil vint lécher les paupières encore fermées de la jeune femme, elle était encore allongée contre le shinobi qui l’avait menée hier soir chez elle. Elle papillonna quelques secondes des cils peinant à s’habituer à la lumière mais surtout à se réveiller concrètement, comme d’habitude en soit. Elle se sentait toute légère par rapport à la nuit dernière, sa fièvre était tombée et son corps ne lui semblait plus aussi meurtri, une seule petite chose clochait, un mal de tête vif qui la prenait dans l’instant même… elle avait encore trop bu… Se relevant doucement elle s’écoula sur le côté sans problème, son corps qui avait épousé la position du shinobi s’en démoulant adroitement sans ternir le sommeil dans lequel il se trouvait encore plongé.
La couverture qui la couvrait tomba à ses pieds alors qu’elle se retrouvait en sous-vêtement devant un homme endormi, réaction ? Un petit bâillement, une main portée à sa tête et la voilà qui enjambe adroitement Arane afin d’aller se mettre quelque chose. Seulement sitôt eut-elle enjambé ce corps habillement sculpté que ses yeux s’arrêtèrent pour s’attarder sur le dos du jeune homme encore assoupi. Elle se retint de passer sa main sur la plaie béante, sur le sol du tapis l’ont pouvait apercevoir un petit filet de sang. N’importe qu’elle autre femme aurait eu des yeux aussi gros que des soucoupes, criant aux meurtres ou n’importe qu’elle autre débilité sous le choc de ce qu’elle observait sans broncher. Elle hésita à déposer ses doigts sur la blessure mais se retint.
Elle passa d’abord rapidement dans sa chambre enfilant une chemise trop grande pour elle et se dirigea dans la salle de bain afin d’y déceler désinfectant et bandages. Elle n’avait pas l’intention de le laisser ainsi allongé sur le sol sans même prendre la peine de lui donner quelques soins minimes. Attrapant ce qu’elle cherchait dans ses bras elle retourna dans son salon tout aussi normalement qu’elle l’avait fait pour y aller. Mata s’agenouilla au niveau du dos du jeune homme, ses deux genoux s’imprégnant d’un peu de sang qui avait encore coulé sur le sol pour tacher le tapis. Elle ne souriait pas et déposa lentement la compresse imprégnée de lotion sur la plaie n’hésitant pas à frotter légèrement au vue des quelques traces de boues qu’elle pouvait observer dans son dos. Se mettant ainsi à l’ouvrage durant plusieurs minutes elle eue tranquillement fini sans même l’avoir réveillé dans son sommeil, à moins qu’il ne fasse semblant de dormir. Attrapant les bandages entre ses mains fines et adroites elle commença à enrouler les bandes autour du tronc d’Arane.
La jeune femme ne parvenant pas à correctement les mettre se releva et commença à le déplacer avec quelques peines jusqu’au futon sur lequel elle s’était elle même réveillée, le posant ainsi ventre contre le matelas tandis qu’elle se retrouvait à califourchon sur le bas de son dos et qu’elle passait sous son ventre les bandages propres. Il lui fallut tout de même un peu plus de dix minutes afin de finir son ouvrage. Elle essuya doucement son front humides et se releva.
Elle déposa alors un linge humide sur le sol taché et alors qu’elle allait frotter le sol pour le laver s’arrêta afin de regarder le jeune homme qui dormait. Une mèche de cheveux blonds sur son visage ne lui permettant pas de le regarder comme elle le souhait, la jeune kunoichi s’approcha de lui et la chassa doucement de sa main tandis qu’elle lui offrait une agréable et tendre caresse sur la joue, ses lèvres humides se permettant de doucement chuchoter son prénom : « Arane… » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Maison familiale de Mata Hari 2008-08-29, 03:23 | |
| Un long sommeil…Un écran noir, comme un vide dans lequel on plonge sans fin… Rien d’autre qu’un vide profond, où l’on ne voit pas le bout de quoi que ce soit. Comment décrire une telle situation, où tout est étranger, jusqu’à son propre corps. Sombrant dans cette atmosphère sombre et inquiétante, Arane pénétrait ainsi le grand monde des rêves et des cauchemars, dont la frontière était en soi si mince. Regardant autour de lui de ses yeux affaiblis et soutenus de cernes, il ne pouvait rien trouver qui soit à portée, que ce soit à saisir ou à contempler. La splendide créature qui s’était tenue à ses côtés avait disparue de sa vue, laissant en lui un trou immense que rien ne semblait combler. Non pas qu’il l’affectionnait autant que cela, mais c’était une personne qui lui était devenu précieuse et à laquelle il tenait autant que chacun de ses confrères et concitoyens. A cela, il repensait soudainement à tous ceux qu’il chérissait et connaissait… . Erayn Soddyn… Anûko Yazanho… Taiyou No Shiomizu… Yui Hiroharu… Nadiro Tatsu… Mata Hari… . Leurs visages défilèrent devant ses yeux, pour ensuite s’effacer dans le Néant de l’invisible. Où était-il ? Il ne le savait pas. Et il fut d’autant plus surpris lorsque son corps se fracassa avec lourdeur sur un sol qu’il n’avait pas vu venir. Sa chute n’avait pas arrangé les choses. Lâchant un râle brutal et empli de douleur, il rassembla ses maigres forces pour s’appuyer sur une matière noire sans définition et faire le monstrueux effort de poser correctement ses fesses sur ce qui semblait être à peu près stable. Soufflant et portant une main presque tremblante à son bras, il grinça des dents et une faible larme vint s’abriter au creux de ses yeux lorsqu’il le tordit pour le remettre droit, dans un axe suffisamment normal pour que l’on n’observe pas la fracture. Mordant sa lèvre inférieure, il jeta un œil au dessus de lui, mais ne vit rien. Cependant, l’endroit lui était familier, bien qu’il ne lui plaisait pas particulièrement. Tournant la tête, il sourit d’un air triste à l’individu qui se tenait dos à dos avec lui. L’homme arborait des traits tout à fait semblables, vêtu d’un kimono de teinture grise comme le brouillard. Ses cheveux en bataille et blonds comme le Soleil, il portait un masque de fête représentant un chat à moustaches grossières, énormes et de couleur rouge-sang. Lui adressant le même sourire apeuré, aucun des deux personnages ne dit quoi que ce soit, pendant de longues minutes. Restant là, à regarder droit devant eux, ils ne fixaient que le vide, sans pour autant chercher à se parler. Arane fit un mouvement silencieux, dandinant ses fesses afin de mieux se positionner à même le sol. Calquant son dos à celui de l’acolyte qui ne pipait parole, il ne put s’empêcher d’émettre un brusque cri de douleur, bien qu’à moitié retenu, alors que sa cicatrice dans le dos semblait se rouvrir au contact de l’autre personne. Celle-ci ne bougea pas pour autant, alors que son Kimono changeait progressivement de couleur.
C’est la 322°, n’est ce pas ? Presque… c’est la 323°, en fait. Haa oui… j’oubliais celle que t’avais occasionné ton combat contre Anako lorsque tu t’es rendu aux Montagnes Bleues… . Elle est assez bien cachée pour que personne ne la voit, celle-là…quelle honte quand même.
Un petit rire parcourut les cœurs des deux personnages, mais le rire cessa. Et alors que le silence reprit ses droits sur cette terre étrange et obscur, les deux hommes soupirèrent et laissèrent tomber leurs têtes en arrière : la tête d’Arane Tashira chuta sur l’épaule gauche de l’étranger, pendant que la tête du mystérieux inconnu tombait sur l’épaule gauche d’Arane Tashira. Deux jumeaux, aux traits identiques et aux gestes tout deux aussi similaires et symétriques. Emettant communément un profond soupir d’ennui et de tristesse, ils fixèrent d’un même regard gris et argenté un plafond sans fond, un lieu sans nom, un trou empli de vide. Rien ne changeait, si ce n’était la couleur du kimono gris de l’étranger qui adoptait doucement une couleur coquelicot. Arane, tournant la tête sur la droite et contemplant le phénomène, ferma les yeux pour ne rien dire au son d’une goutte qui tomba sur le sol. Sentant dans son cou la respiration d’un homme qu’il ne connaissait que trop bien, ne préférant rien dire pour ne pas vouloir s’emporter sur un terrain où il ne gagnerait jamais. Un nouveau tintement… un son qu’il ne connaissait que trop bien. Il l’avait entendu maintes fois, quel que soit l’évènement ou la raison, elle n’était jamais bonne ; et surtout, jamais assez sincère et logique pour être acceptée par qui que ce soit. Tournant la tête à gauche, il se trouva nez à nez avec le masque de l’homme mystérieux. Lèvres proches, un souffle doux et calme, presque mort, un regard vide et creux, sans messages. Une voix tranquille dans un décor de Mort… .
Tu sais que si tu continues sur cette Voie, tu mourras jeune. Je me dois de faire mon devoir, n’est ce pas ? Oui…mais ton Devoir n’est-il pas de Vivre ? Vivre a-t-il un sens si l’on n’atteint pas ses objectifs ? Tu as raison… Mais tu mourras jeune en souhaitant protéger ceux que tu aimes. Si protéger ceux que j’aime peut apporter davantage de sens à ma vie…alors pourquoi ne pas faire ce pas ?
Un nouveau long trépas dans cette conversation qui semblait avoir été répétée tant de fois. Se fixant toujours de cette façon étrange, aucun mot ne filtra au travers du filet que composaient leurs lèvres muettes. Sentant soudainement une violente blessure au dos, et comme une masse s’installant sur le bas de son dos, Arane tira violemment la tête en arrière sous le choc, fermant les yeux de force et serrant les dents pour ne pas ressentir davantage la douleur qui prenait possession de son corps. L’autre homme, sans bouger, passa une main délicate et amicale sur le visage de son interlocuteur, et dans les prunelles qui ne furent visibles qu’une petite seconde, un sentiment si distant et si profond fut presque aperçu. Mais l’homme s’effaça, se dressant avec agilité et adresse, se tenant droit et tournant le dos à Arane, avançant droit devant lui, sans dire un mot. Le Mizukage, se penchant avec difficulté en avant, rampa quelques mètres et fit l’ultime effort de se lever pour se retourner vers celui avec qui il avait déjà eu cette conversation tant de fois. Son visage montrait de la colère, certes, mais surtout une détermination et une certitude inébranlable, à toute épreuve. Pour lui, certaines choses étaient ancrées à jamais en lui. Et rien de tout cela ne changerait.
Je ne laisserais pas tomber ! Tu le sais ! Je le sais, Arane… . Mais rappelles-toi de Ahnnah. … . Comment veux-tu que je l’oublie… . N’oublie pas Ahnnah, Arane. J’en fais le serment… .
Le kimono ayant maintenant revêtu une couleur frappante et aussi agressive que le rouge couleur hémoglobine, le corps sembla s’effriter quelques secondes et partit en morceaux de cristal dans les airs, alors que l’individu, dans ses quelques secondes de répit, ôtait son masque avec délicatesse pour adresser à son jumeau, un sourire empli de tendresse. Arane, ayant déjà contemplé ce spectacle, ne pouvait que rester toujours aussi triste et abattu, par cet évènement dont il ne voyait toujours que cette même fin si émouvante et inachevée à son goût. De sa respiration haletante et de son air fatigué, il tomba à genoux, l’air complètement exténué. Forçant la parole, comme pour s’adresser encore une fois à l’homme qui venait de disparaître dans un monde inconnu, il répéta encore une fois. Et encore une nouvelle. Et une troisième fois… et ainsi de suite.. .
Je n’oublierais pas Ahnnah…Je n’oubli- Ahna . Je blie pas ..nah.
…
Fronçant les sourcils et portant avec lenteur et fatigue une main à sa main, ses paupières s’ouvrirent avec la difficulté qu’un nain aurait eu à soulever un troll géant. Secouant sa tête avec un mal de crâne horrible, il tourna la tête comme il le pouvait, pour apercevoir la jeune et magnifique Mata assise sur son dos à califourchon, s’affairant à une affaire qu’il ne pouvait comprendre. Souriant avec maladresse et amusement, il laissa échapper quelques paroles, sans vraiment mesurer leurs portées.
Je ne pensais pas un jour être soigné par une demoiselle aussi délicieuse… surtout de cette manière… . |
| | | Mata Hari Juunin de Kumo
Nombre de messages : 216 Age : 40 Village : Kumo no kuni Date d'inscription : 23/06/2008
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| Sujet: Re: Maison familiale de Mata Hari 2008-08-29, 05:31 | |
| Alors qu’elle observait son doux visage presque enfantin Mata remarqua qu’il s’agitait légèrement dans son sommeil et qu’il commençait à prononcer des mots dont elle ne parvenait pas à comprendre le sens. Elle n’était pas d’une nature curieuse quant à ce qui pouvait ronger les êtres qu’elle rencontrait sur son chemin. Eveiller un réel et naturel intérêt pour votre personne à Mata Hari se révélait être un exploit et pas des moindres pour cette jeune femme que rien ni personne n’intéressait, ce qu’elle aimait plus que tout au monde ayant déjà disparut depuis bien des années elle ne voulait pas de nouveau craindre ce chagrin qui la rongeait encore et toujours en s’attachant à quelqu’un plus qu’elle ne devait. Déjà le jeune Kenji avait réussi à la faire sortir un tantinet de sa bulle… ce n’était pas une bonne, elle devait se ressaisir et fermer d’avantage son cocon aux autres. Après tout les autres ne pouvaient rien pour elle, il ne pourrait pas apaiser cette plaie du cœur qu’elle transportait depuis son enfance et dont elle était incapable de guérir. Et puis maintenant elle était habituée à cette douleur, la retirer ça serait comme la faire changer… d’âme, de vie… ? Pour certain lui donner une nouvelle chance… mais elle ne se voyait pas vivre sans cette souffrance, que cela pouvait-il faire de ne pas avoir mal, de ne pas être hanter par le souvenir d’un amour inconsidérable pour cette Elle?
La jeune femme secoua la tête de droit à gauche et reporta de nouveau son attention sur son compagnon de beuverie. Le voilà qui murmurait de nouveau et que ses sourcils se fronçaient légèrement alors qu’il lâchait un léger râlement. Elle observa son bandage qui commençait à se délier dans le dos du jeune homme. Elle remonta alors à califourchon sur ses fesses liant de nouveau correctement les bandes entre elles afin que le pansement qu’elle lui avait fait ne risque plus de s’en aller. Elle le vit alors, ouvrant doucement les yeux pour l’observer. Mince, il l’avait réveiller. Etonnant qu’elle se soucie de ce petite détail mineur normalement pour elle…Elle fut même amusée de le voir aussi mauvais au réveil qu’elle et de voir qu’il devait avoir lui aussi mal au crâne en remarquant la main qu’il y porta avant de lui adresser la parole dans des paroles qui la firent encore d’avantage sourire. Le voilà qui faisait déjà de l’humour à peine réveillé.
La jeune femme laissa alors doucement ses mains glisser le long du dos du shinobi encore allongé entre ses cuisses, les laissant doucement courir jusqu’à ses omoplates pour aller tranquillement saisir ses épaules tout en s’allongeant langoureusement sur son dos et donc férocement sur la cicatrice qui devrait encore meurtrir le jeune homme. Bizarrement elle ne prenait pas soin d’éviter de déposer tout son poids sur cette dernière, prenant peut-être un malin plaisir à intensifier les picotements que cette dernière devait lui offrir. Elle déposa son menton sur l’épaule contraire à celle vers laquelle il avait tourné son visage pour la regarder et lui susurra dans l’oreille quelques mots.
« Je t’apprends donc que tu es lourd à porter que j’ai eu beaucoup de mal à passer les bandages sous ton ventre mais que je me suis régalée de quant à ce que j’ai eu le plaisir de toucher… »
Aussitôt elle se mit d’abord à quatre pour se relever sur ses deux jambes et l’enjamber une nouvelle fois en allant vers l’avant. Se dirigeant vers son buffet et l’ouvrant pleinement laissant découvrir un bon nombre de paquet de gâteau en tout genre qui n’étaient certainement pas recommandé pour un quelconque régime diététique. Là voilà qui s’était mise sur la pointe des pieds et tendait son bras pour attraper un des paquets que ses yeux convoitaient en pétillant, comme une enfant devant une sucrerie qu’il tente d’attraper. Elle était mignonne comme ça à trimer afin d’attraper les biscuits. Elle sautilla mais ne parvint pas à l’attraper. Ses bras se placèrent alors sous sa poitrine alors qu’elle faisait comme qui dirait la moue et qu’elle murmurait pour elle-même une phrase inaudible pour son invité.
« … … marre d’être naine…… »
Elle se retourna alors vivement, passant à côté d’Arane sans le regarder. Elle était toujours vêtue de cette simple chemise sous laquelle on pouvait apercevoir une dentelle noire fortement sympathique à l’œil. Elle dansait presque en changeant de pièce, entrant alors rapidement dans la cuisine elle attrapa une sorte de grosse fourchette qui permettait de couper la viande ou encore la volaille normalement. Revenant rapidement dans la salle à manger elle usa d’outil afin d’attraper le paquet de gâteau réticent à se faire attraper par notre kunoichi. Elle donne un dernier coup violent et il tomba enfin dans sa chemise retenu par…… -nous passerons les détails de cette scène-, elle déposa la longue fourchette dans le buffet et attrapa le paquet en l’ouvrant presque sauvagement. Mettant un des biscuits dans un bouche avec un certain délice elle se retourna adroitement vers le jeune homme encore sur le sol et vient s’agenouiller en face de lui en tendant vers lui le paquet ouvert. Le biscuit toujours dans sa bouche, ses longs encadrant son doux visage et retombant dans le creux de son dos ainsi que légèrement sur le sol. Elle avait vraiment une magnifique chevelure qui allait parfaitement avec cet air angélique qu’elle s’était offert afin de se protéger… |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Maison familiale de Mata Hari 2008-08-29, 11:50 | |
| Quelle chose étrange… . La femme était-elle donc personne à aimer torturer, ou bien était-ce une maladresse. Quoi qu’il en soit, que notre belle enfant s’allonge sur lui ne lui fit en aucun cas le plus grand bien. Et sa blessure ne fit que lui rappeler avec force qu’il avait la peau déchirée à cet endroit, et que sa plaie n’était pas prête de guérir. Espérant que la douleur en vaudrait la chandelle, il sentit peu à peu les divines formes de la jeune demoiselle se déposer avec douceur et délicatesse sur son dos fourbu ; ses jambes s’alignant aux siennes alors que son bassin reposait maintenant au bas de son dos, ses attributs si féminins se tassant entre ses omoplates et son propre corps, alors que sa magnifique chevelure se déposait de chaque côté de la tête de notre ami Shinobi… . En les regardant de loin, le mélange aurait été très surprenant à la vérité : les blonds d’un champ d’été accompagné par le bleu profond et brillant du ciel. Un véritable tableau d’artiste, regroupé par deux chevelures aux excentricités exceptionnelles mais naturelles. C’aurait été amusant à réaliser, surtout pour en fin de compte dévoiler une scène qui aurait fait germer dans le cerveau du plus innocent des enfants des idées dont nous ne parlerons pas ici. Toujours est-il que si sa blessure le faisait toujours souffrir, il appréciait avec un large sourire niais la délicate et chaleureuse sensation qu’il pouvait ressentir dans son dos. Son esprit pervers et machiavélique se mettant en route, il se décrivait intérieurement comment pouvait bien être ces rondeurs si agréables au toucher. Fermant les yeux et laissant un son de plaisir parcourir son corps sans pour autant le hurler sur tous les toits, il fut étonné de percevoir le visage de son hôtesse de si près, se glissant sur le côté pour l’observer et pour lui glisser quelques mots doux à l’oreille. A ses dires, notre homme sourit. Amusante réflexion ; en effet, bien qu’il ne mangeait pas avec excès et folie, il était assez lourd, surtout lorsqu’il n’aidait pas son entourage à supporter son poids. Et palpant du bout des doigts les bandages qui lui avaient été appliqués, il comprit la présence de la jeune demoiselle dans cette tenue, et la raison de ces dires. Cependant, pourquoi faire cela, c’était un mystère. La bonté de l’espèce humaine, peut-être, qui sait… . Par contre, le reste de la phrase ne put que le faire sourire. Elle s’était régalée ? Voila une façon bien amusante de dire que le soigner lui avait plu. Pouffant un tout petit peu pour montrer qu’il acceptait avec plaisir cette remarque, il se laissa doucement et avec difficulté glisser sur le dos afin de se retrouver face à la jeune demoiselle, qui venait maintenant de se mettre debout. Lui adressant un sourire farceur avec une moue de retenue quant à la souffrance que cela lui infligeait, il laissa paraître un magnifique sourire accompagné par une goutte de sueur le long de la tempe, cachant avec difficulté la gêne qu’il éprouvait à se retrouver dans un tel état.
En ce qui me concerne, je suis heureux de te revoir sur pied… et je dois avouer que je n’ai pas à être déçu moi non plus ^^ .
Sans rien sous-entendre, il préféra laisser planer l’ignorance et l’étonnement de sa dernière déclaration. Elle était si douce et touchante, accoutrée ainsi et affublée d’une chemise de taille extravagante et lui allant pas plus que cela en ce qui concernait la taille. Son visage tendre et son sourire indestructible et attirant ; Mata était vraiment énigmatique pour créer un tel aimant autour d’elle, sans vraiment le réaliser. Certains effets de la Nature rendent souvent les choses étranges mais désirables. Et Arane se perdit, une fois de plus dans des pensées sentimentales et philosophiques. Qu’elle eut comprit ce qu’il signifiait par là ne changea rien, puisqu’elle se dressa et virevolta à travers la salle pour aller chercher un placard et y tirer des biscuits. Basculant de nouveau sur le ventre, mais restant allongé sur le sol avec plaisir, notre Mizukage observait avec joie et un immense sourire les efforts de ce petit être qui tentait vainement d’attraper une boîte bien trop haute pour elle. Elle était vraiment mignonne comme cela ; on aurait un petit enfant qui tente de prouver que c’est une grande personne en se débrouillant par lui-même. L’image en soi était aussi émouvante et attendrissante que la jeune demoiselle qui redoublait de tentatives pour atteindre son friand objectif. Semblant bouder de ne pouvoir accéder à ses propres besoins, elle se retourna brusquement et sauta de nouveau à travers la pièce afin de se rendre de l’autre côté. Amusé mais préférant ne pas servir à rien, le Tashira se mit en tête de se lever pour aider la jeune demoiselle à atteindre le but si gourmand. Posant ses paumes au sol, il plia ses genoux pour s’extirper de son point de repos.
Quelle magnifique vue en dentelles sur la jeune demoiselle qui le fit glisser, lui frappant violemment la tête au sol. Ne s’étant pas attendu à voir pareil spectacle, vous pouvez donc imaginer avec une grande facilité le visage ahuri et prit dans la glace de ce cher Arane, alors que ses yeux se posaient avec douceur et surprise sur la chemise battante au vent de notre petit Mata Hari. S’il ne s’attendait pas à voir ça, il n’en aurait pas pour le moins été déçu ! Reportant toute son attention, bouche bée, sur la jeune demoiselle et ses secrets mal cachés à vrai dire, il ne prêtait même plus attention à son déplacement, ce qui lui valut une chute minable sous une présentation dérisoire. Couinant d’être tombé mais préférant se taire pour ne pas inquiéter ou énerver son hôtesse pour son comportement particulier, il se retrancha à rester par terre et à contempler la délicieuse jeune kunoichi aller quérir son paquet de biscuits d’une manière tout à fait ingénieuse et originale. Elle était vraiment plus que mignonne ; un véritable et agréable plaisir à la voir s’agiter avec autant d’énergie et si peu d’attention sur les agissements du Shinobi de Kiri. Lui faisait-elle confiance ? Aucune idée. Revenant vers lui, après avoir croqué un biscuit entre ses dents, il tendit avec gentillesse ledit paquet, offrant donc de partager son contenu. Elle était resplendissante, assise ainsi avec ses cheveux d’une longue presque démesurée. Mais il adorait le portrait qu’il avait là. Souriant à la proposition, il appuya sa main gauche avec fermeté sur le plancher et s’élança en avant, usant du peu de force qu’il avait pour se maintenir en équilibre sur une seule main. Son visage se rapprochant avec rapidité et surprise du sien, le bout de son nez toucha le sien, alors qu’il pouvait maintenant ressentir sa respiration… et il croqua le côté opposé du biscuit, le cassant et retournant à sa place avec la même agilité. Dans cette situation, il aurait eu deux oreilles de chat et une queue dans son dos que cela n’aurait surpris personne. Un petit air espiègle avec un sourire malicieux, il gardait toujours le bout de biscuit cassé entre ses dents, et tentait de parler malgré sa bouche encombrée.
Merci beaucoup, Mata. Mais pour éviter d’attraper de nouveau froid, tu devrais peut-être mieux te couvrir, non ? Il vaut mieux que tu aies chaud que froid … ^^ |
| | | Mata Hari Juunin de Kumo
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| Sujet: Re: Maison familiale de Mata Hari 2008-08-29, 17:03 | |
| Alors qu’il lui volait avec provocation un bout du biscuit qu’elle avait en bouche, un de ses sourcils se releva légèrement, interloquée par ce qu’il venait de faire. Elle goba presque tout rond le gâteau se trouvant dans sa bouche en quelques secondes il avait disparu. Elle observait ses lèvres mais surtout ce qui était coincé entre ses dernières, louchant dessus comme un petit animal affamé. De plus maintenant ce n’était plus les gâteaux se trouvant dans le paquet qu’elle voulait mais bel et bien celui qu’il lui avait volé avec autant de douceur et de sensualité sans même s’en rendre compte. La jeune femme déposa le paquet sur le côté de ses jambes et approcha son visage tout près du sien en le regardant dans les yeux comme pour le déstabiliser. Ses belles prunelles brunes s’engouffrant dans celles nuageuses de son compagnon. Sa main droite attrapant le gâteau qu’il avait entre ses lèvres et le faisant glisser hors de ces dernières pour le poser sur la petite table qui ne se trouvait pas bien loin du futon sur lequel il était toujours couché et qui commençait à s’imprégner de son odeur mêlée à celle de la jeune kunoichi.
Lui faisant relever le menton du bout du doigt afin que son visage soit face au sien, elle approcha sa frimousse de la sienne, son nez collant le côté du sien et ses lèvres frôlant à quelques minimes minimètres les siennes sans pourtant les toucher. Déviant lentement vers son oreille afin d’aller lui chuchoter encore une fois mais d’une voix d’avantage mielleuse et douceâtre.
« Que serait ma vie si je devais toujours me plier à des besoins pour le moins futiles… ? »
Elle déposa une bise au niveau de la mâchoire du jeune homme et se releva vivement tout en cachant son visage à ce dernier, c’était là le principalement atout de ses longs cheveux. Ils lui permettaient de se dissimuler et d’offrir un tout autre objet à contempler que sa mine adorable. La jeune femme était régit par ses plus simples désirs et bien sûr envie par contre elle n’avait que faire de se protéger, son enveloppe charnelle ne lui incombant que très peu. Tomber malade, se blesser, mourir… ce n’était que des cases que le dé du destin lui éviter ou non selon sa chance sur le plateau de la vie. Elle jouait chaque jour à ce petit jeu comme tous ceux qui s’efforçait d’avantage de survivre plutôt que vivre. Chaque heure, minute et seconde s’offraient à elle comme un bien ou un mal. De toute façon elle s’en fichait, tout simplement parce que Mata n’avait rien à chérir, ce qu’elle était déjà mort et elle ne s’en remettait pas ou plutôt ne voulait pas s’en remettre. Refusant la terrible vérité, préférant se retrancher dans un bulle où elle feignait la douceur, subissant les tourments de la souffrance au lieu de les affronter car la jeune femme n’était pas une combattante. Elle avait baisser les bras trop jeune, elle n’était plus qu’une rose tordue manquant d’un tuteur salvateur même si sa beauté n’était pas des moindres elle ne pouvait pleinement l’épanouir…
Sa tête baissée vers le sol, une de ses mains tripotait comment nerveusement une mèche de ses cheveux avant que ne relève la tête vers la porte-fenêtre qui se dressait face à elle. Elle l’ouvrit alors doucement, la faisant coulisser sur le côté avec un peu de difficulté ne se souvenant pas de la dernière fois où elle avait fini par l’ouvrir afin d’observer le jardin qui s’étalait devant elle presque comme une jungle mais qui gardait un certain charme, il était un peu sauvage et insaisissable tout comme elle. L’air s’engouffra dans la pièce, chaud et délicat, caressant sa peau doucement alors que les rayons du soleil venait lécher sa peau et lui offrir un nouvel éclat sous cette couche de lumière. Ses cheveux se soulevèrent légèrement sous la brise alors qu’elle avait gardé les yeux fermés et qu’elle profitait avec une délectation non feinte du vent sur son épiderme, courant sous sa chemise, effleurant délicatement sa peau avec attention comme l’aurait fait un amant fougueux. Elle ne pouvait qu’apprécier cet élément qui la représentait elle-même si bien.
Elle dédaigna une nouvelle ouvrir la bouche dans un chuchotis doux mais toujours aussi savoureux.
« Il fait chaud… »
Se plaçant dans l’entrebâillement de la porte-fenêtre, elle laissa son épaule reposer sur le côté de cette dernière comme pour s’y soutenir tandis qu’elle observait toujours l’extérieur, n’offrant que son dos et ses jambes comme seules parcelles de son corps visible. Elle plaça ses bras délicatement sous sa poitrine en secouant légèrement la tête profitant toujours de l’agréable brise qui berçait sa personne comme personne ne savait le faire et ne saurait jamais le faire. Sa main caressant tendrement son avant bras. Elle pensait peut-être un peu à certaine chose mais pas complètement, elle n’était empreinte à la tristesse juste à une certaine mélancolie qui ne faisait que la rendre d’avantage désirable puisqu’elle ne montrait normalement que bonheur et douceur à son entourage. Puis la jeune femme se laissa finalement glisser sur le sol, se retrouvant les fesses par terre tandis que ses jambes étaient pliées de chaque côté de son corps au niveau de ses cuisses, un peu comme une enfant, toujours comme une enfant… aux traits de femme désirable, ce qui ne provoquait pas du tout les mêmes envies et actions chez les différentes personnes qu’elle avait côtoyé et qui ne s’était jamais vraiment accroché à elle. Lui aussi, il se lasserait et il partirait. Alors elle aussi, elle ne s’attacherait pas à lui…
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Maison familiale de Mata Hari 2008-09-01, 11:22 | |
| Si l’homme a mis autant de temps à analyser l’espèce humaine et ce qui l’entourait, il reste encore de nombreux mystères qu’il n’est pas parvenu à percer dans sa rechercher insatiable de nouveautés. Il est d’ailleurs souvent pénible et irritable pour lui ne pas comprendre la conservation de ce mystère qui lui reste retiré à jamais. L’un de ces lourds secrets que la Nature conservait pour elle seule était bien la compréhension de la femme, si l’on osait le dire. Et même si l’on n’osait pas le dire, cela ne pouvait nous empêcher de le penser très fort. C’était bien le cas pour notre cher Shinobi de Kiri, qui était quelque peu surpris d’une pareille transformation de personnalité, même s’il se cachait bien de le lui dire. Néanmoins, même si la chose lui semblait suspecte et bien étrange, il restait calme et serein, gardant sur ses lèvres gravé un air tout à fait reposé. Certes, il y avait de quoi se faire sauter la tête de multiples questions et explications toutes plus étranges que les autres.. Mais Arane préférait jouer cette fois-ci la carte de la patience et de la tranquillité. De plus, même si la kunoichi face à lui semblait de plus en plus énigmatique, il ne pouvait qu’irrésistiblement tomber sous le charme des petits chuchotis qu’elle lui glissait si mielleusement à l’oreille. Provocation ou réveil d’un enchantement ? Pour les deux, le Mizukage tombait en plein dedans ; il était fan de ces lèvres, qui laissaient s’échapper de nulle part une voix aussi délicate et claire, si mystérieuse et si attirante pourtant. Il était en idolation devant ces mouvements si sveltes et légers, qui l’englobaient dans un autre univers, le faisant tourner sur lui-même tout en le perdant dans un Monde inconnu. Il adorait voir ce doux visage sourire puis se cacher derrière un rideau bleu et attendrissant, même s’il parvenait à pressentir dans l’atmosphère quelque chose qui n’était pas en accord avec la tension passive qui avait régné jusque là entre eux deux. Mais il laissait la chose s’en aller au loin, espérant qu’elle ne viendrait plus les laisser en silence, sans rien se dire. Et de nouveau, un sourire éblouissant et délicat se glissait avec la douceur d’un serpent sur leurs lèvres. Ayant pris son biscuit pour prononcer à son oreille des mots plus étranges les uns que les autres, Arane ne pensait plus vraiment à ce qu’elle lui disait ; ressentant cette épaisse et délicate chevelure glisser sur son épaule pendant qu’elle se rapprochait de lui pour lui susurrer des petits secrets à l’ouïe, il ne restait que frappé par cette si longue crinière, lisse et belle, au teint si clair comme l’eau d’un fleuve tranquille… . Lorsqu’elle s’éloigna, il resta sur place quelques secondes, sans rien dire, l’observant qui restait face à lui, dissimulée derrière un volet de beauté et de douceur pour les yeux. Cependant, comme il l’avait déjà ressenti, quelque chose était étrange maintenant dans le comportement de la délicieuse personne qui avait eu la bonté de ne pas le chasser de chez elle. Quelle étrange sensation, alors, d’être là, immobile, face à la maîtresse des lieux qui se transforme soudainement en un mur à la beauté si grande mais à la solidité si fragile. Notre douce Mata s’enfermait-elle dans de sombres pensées ? Toujours est-il que si le cas était tel, Arane Tashira n’aimait pas cela. Il avait pu trouver, tout à fait par hasard, une jeune demoiselle si gentille et agréable, ayant partagé avec lui bouteilles et nombreux rires. Il aurait été dommage de voir la journée s’achever sur un simple au revoir, avec une bise et un claquement de porte coulissante. De plus, il ne voulait pas partir ; il n’avait rien de bien presser pour l’instant de toute façon et il se devait d’avouer qu’il appréciait grandement ces lieux, même s’il n’y avait pour l’instant que combattu pendant quelques longues et intenses minutes et discuté avec une jeune demoiselle tout à fait charmante. A cette pensée, une main se glissa dans son dos pour frôler avec précaution le bandage qui restait toujours sur son dos ; la cicatrice ne faisait maintenant plus mal. Il pouvait donc tenter de se lever. Apposant un pied à terre ferme et décidé, il courba le dos et se dressa de sa taille, laissant ses muscles s’activer pour porter son poids. Se tenant enfin droit, il s’étira le dos et regretta instantanément ce choix. Quel crétin ! Mais au moins, la chose était faite. Se regardant de haut et constatant du peu de choses qu’il portait, hormis son habit de course, il se pencha lentement pour ramasser son kimono blanc, et le faire frapper par le vent avant de le jeter sur ses épaules, sans pour autant se glisser dedans entièrement. Relevant ses iris couleur de brume et d’étoiles, il constata que la jeune femme venait de s’éloigner et de regagner une fenêtre où elle pouvait y apprécier une brise légère et agréable. Souriant à ce portrait, notre ami regretta quelques instants de ne pas pouvoir dessiner comme il l’aurait toujours souhaité ; son éducation ne le avait pas permis, ayant vécu dans la pauvreté familiale pendant de nombreuses années dans son enfance. A la déclaration de la douce fée de Kumo, il répondit par un sourire sentimental.Le Vent apporte vraiment au corps une sensation délicieuse. Votre Village, dans un paysage si étrange, doit souvent pouvoir apprécier pareil plaisir.Le temps d’achever cela, et sans un bruit brusque ou un pas rapide, il arrivait maintenant aux côtés de la jeune demoiselle, et regardait au loin par la fenêtre, pour trouver toujours le même paysage, accueillant tout en étant hostile, étrange et presque imaginaire. Il était rare de pouvoir contempler des lieux aussi reculés être aussi attractifs. A côté de lui, une jeune personne au visage tranquille mais au regard distant. Regardant dans le lointain, à la recherche d’une magie quelconque, comme tous en cherchaient. Un regard perdu dans un univers montagneux et égalant en beauté les plus beaux Temples du Pays de l’Eau. Se plongeant lui aussi dans une contemplation sans un mot, il ne fut rappelé à lui que par le léger ‘pouf’ que firent les fesses de sa mignonne hôtesse lorsqu’elle s’assit par terre. La regardant de haut sans pour autant parler, il l’étudiait maintenant d’un œil analytique et presque trop sérieux. Elle semblait soudainement si seule et mélancolique, sans vraiment qu’il n’y ait de raisons. Avait-il dit quelque chose de blessant ? Lui en voulait-elle pour le biscuit ? Sans trouver réponses à ces questions, il restait pour l’instant debout en attendant de savoir ce que la sagesse lui conseillerait de faire. S’il ne s’était basé que sur son instinct, il aurait immédiatement demandé à la belle femme s’il y avait un problème. Mais si le problème était bien réel, pourrait-il y changer quelque chose ? Se mordillant la langue, il se retourna brusquement et s’adossa contre la porte fenêtre, se laissant subitement glisser aux côtés de la belle Mata Hari. Car s’il ne souhaitait que rester à ses côtés pour qu’elle ne se sente pas seule, il ne parvint malheureusement pas à contrôler la vitesse de sa chute, ce qui entraîna une lourde détonation sur le sol à son atterrissage, suivit d’un « Aïe.. » ridicule, pendant qu’une minuscule larme se formait au coin de l’œil de notre Kage. Quel idiot ! Il s’était fait foutrement mal aux fesses, cette fois-ci. Il devait vraiment avoir l’air d’un clown. Se grattant la tête pour remettre les idées en place, il revint à ses moutons et s’empara de son walkman assez rapidement pour soudainement placer ses imposants et énormes écouteurs sur la tête de la petit Mata, qui devait certainement ne pas s’attendre à ça. Avant qu’elle n’ait le temps de les ôter, une musique envahissait déjà ses tympans avec douceur et tranquillité.- Spoiler:
De son côté, Arane ne disait rien. Il espérait que la jeune amie se résignerait enfin à parler. Sa voix, bien que cachée et basse en volume, s’élevait maintenant dans les airs, sur un ton musical alors que son pied tapait au rythme de la musique le sol de bois avec gentillesse.You-uu Are The Ooone… I’ve Been Waiting Fo-oor Today.. |
| | | Mata Hari Juunin de Kumo
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| Sujet: Re: Maison familiale de Mata Hari 2008-09-02, 02:31 | |
| Le jeune homme avait fini par se relever pour venir rejoindre notre douce kunoichi vers la porte, elle put d’ailleurs aisément entendre son dos craquer sous ses étirements et sa bouche prononça un petit aïe timide et dissimulé qui montrait bien là qu’il n’était pas de ceux à vouloir paraître pour une chochotte. Pourtant il en aurait eu le droit, la blessure parcourant son dos de long en large l’avait elle-même quelque peu impressionnée lorsqu’elle s’était mise à s’en occuper avec minutie. Elle ne tourna pas son visage en direction du shinobi, attendant tranquillement qu’il vienne à elle s’il en avait l’intention. C’est une fois au sol lorsqu’elle l’entendit s’asseoir près d’elle en cognant violemment son petit cul au sol que son charmant visage poupon se tourna dans sa direction avant qu’il ne lui offre finalement avec dextérité l’écoute d’une musique par l’intermédiaire qu’un casque qui n’était vraiment pas adapté à sa tête.
Les yeux de Mata se plongèrent alors dans ceux du jeune homme pour y sonder ce qu’elle ne comprenait pas vraiment, le fait qu’il sache si bien lui offrir une échappatoire à ses tourments. Ses belles prunelles brunes scrutant avec une certaine intensité mais douceur les yeux de notre shinobi. Elle détourna alors lentement sa frimousse afin de la déposer sur la cuisse de ce dernier comme un enfant s’endort sur les jambes de sa mère, ses deux mains se déposant de la même manière devant son adorable visage alors qu’elle refermait doucement les yeux et que sa respiration se calmait. Au bout de quelques minutes elle ôta le casque de ses oreilles, toujours bercée par la mélodie dont avait été envoûtées ses oreilles. Elle attrapa avec lenteur le petit appareil qui lui permettait d’écouter sa musique et le déposa sur le côté.
Doucement alors la jeune femme, comme un félin, se plaça à califourchon sur ses genoux. S’appuyant d’abord sur ses genoux de ses deux mains pour remonter vers lui tout en délicatesse, comme un chat qui vient demander câlins et caresses. S’installant sur lui sans la moindre gêne, n’observant pas sa réaction ou encore ses gestes par rapport à sa personne. Elle était décidément sans aucun embarras… Ses yeux se perdant sur les courbes du corps qui lui étaient permise de voir. Sa joue glissa sur la sienne dans un effleurement si chaleureux que sa peau se laissa submerger par une fraîche chair de poule. Ses lèvres parcourant dans un léger frôlement l’épiderme de son cou pour venir encore une fois jusqu’à son oreille pour toujours mieux lui apprendre ce que pouvait donner le chuchotis si délectable de sa voix.
« Il n’y a pas que le vent qui peut apporter des sensations délicieuses au corps… »
Elle déposa alors un baiser sous son oreille dans son cou, son souffle courant sur sa peau pour venir lui offrir le doux contact qu’il savait si bien donner. Ses deux mains se plaquant sur son torse tandis qu’elle éloignait son visage du sien observant avec un certain intérêt les épaules d’Arane. Ses mains se dirigeant alors doucement vers ses dernière et faisant tomber l’habit qui le couvrait légèrement encore. Les mains de la jeune kunoichi étaient fraîches, douces et adroites comme à l’accoutumé, ne s’autorisant aucun mouvement qui ne soient pas doter d’une grâce sans nom et d’une simplicité déconcertante. Ses beaux iris remontèrent alors vers ses lèvres, s’en approchant légèrement pour finalement se dresser comme deux fauves devant les yeux d’Arane. Le provoquant d’une certaine manière d’oser ce que beaucoup ne tentait pas sous ses caresses comme des enfants pétrifiés devant l’inconnu et la soudaineté de l’attitude de Mata. Elle était presque comme une mante religieuse, elle ne mangeait pas la chair de ses compagnons mais plutôt ce qu’il ressentait lorsqu’elle les attrapait entre ses bras si fragile mais dont il semblait impossible de se défaire mentalement tellement l’emprise qu’elle pouvait exercer était impressionnante. Elle se nourrissait de leurs émotions, leurs sensations, leurs pensées… comme si elle-même n’était plus en mesure de ressentir les véritable bienfait de ces jeux d’adultes.
La langue de notre douce Mata dessina hors de ses lèvres son extrémité si alléchante et enivrante. Déposant une timide lèche sur le bout des lèvres du jeune homme avant de l’avaler de nouveau comme si elle ne faisait que goûter un met délectable. Une pincée de ses fines lèvres, une envie farouche et un sourire qui illumine son visage en se traçant sur sa bouche vraisemblablement heureuse pour finalement venir déposer sur les lèvres du shinobi son index pour dessiner les contours voluptueux et attractifs de cette bouche qu’elle comblerait de baisers enflammés si l’alcool se répondait toujours dans son corps comme une drogue étourdissante qui lui permettait d’oser sans problème sans se soucie de ce qui pourrait arriver. Ses mains remontant jusqu’au cou du Mizukage dont elle n’avait absolument aucune idée du grade mais aussi village afin d’offrir de tendre frisson qui parcourraient son échine comme de millions de petits décharges frivoles.
« Ton odeur est si particulière… »
Se faisant d’avantage sauvage Mata, posant fermement ses mains sur le buste du jeune homme pour le plaquer de ses mains contre le sol et se tenir au-dessus de lui dans une position très particulière. Un sourire se plaçât sur ses fines et aguichantes lèvres tandis que sa bouche venait se coller dans le creux former entre l’épaule et le cou de notre shinobi. S’allongeant promptement sur lui pour lui baisoter la peau avec un amusement certain. Encore un qui se laisserait faire et qui n’agirait plus que selon ses désirs et envies. La matinée s’annonçait revigorante avant qu’elle ne doive se préparer et lui aussi pour partir de la maisonnée de Mata mais d’ici là il y avait encore une bonne marge qu’elle comblerait avec facilité en sa compagnie… |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Maison familiale de Mata Hari 2008-09-02, 15:57 | |
| De délicieuses sensations et de profonds sentiments commençaient à envahir cette pièce si grande et large de surface. Sur un sol de bois, et de façon assez soudaine pour lui rappeler l’existence de sa blessure lorsqu’il se retrouva au sol, il se retrouvait soudainement chevauché par la sublime créature qui avait bien accepté de le conserver comme invité le temps que ses dégâts d’un combat très récent cicatrise. Mais bien qu’elle semblait être prise il y avait peu d’une étrange mélancolie qui l’avait éloigné il y avait peu, la laissant s’isoler près d’une fenêtre qu’il avait du rejoindre, il avait suffit d’une musique douce qu’il aimait écouter lorsqu’il se retrouvait seul et tranquille à admirer la vie de tout un chacun pour qu’elle se transforme d’une larve assise dans l’ombre et attendant son heure en un magnifique papillon, ouvrant ses bras pour que ses ailes l’aident à s’envoler au loin. Ayant déposé avec douceur le walkman qui consistait à faire vivre notre Kage, étant donné qu’il était dépendant, il serait amusant de noter que bien malgré les gestes soudains et on ne peut plus captivant de notre chère et belle Mata Hari, Arane quant à lui gardait quelques secondes son regard vers le baladeur qui paraissait maintenant si loin de sa portée. Il était passionné de musique, travaillait avec de la musique, ne pouvait se libérer de son emprise. Inquiet d’être dénudé d’une partie de son âme en perdant d’ouïe la délicate et mielleuse mélodie qui avait parcouru ses oreilles jusque là, il soupira de soulagement lorsqu’il réalisa que la jeune femme, bien qu’ayant écarté l’instrument de sa trajectoire, n’avait pas pour autant éteint le merveilleux appareil qu’il avait d’ailleurs payé une fortune. Il pouvait donc toujours percevoir l’accord splendide des violons et des instruments traditionnels qu’il chérissait tant. Plus de soucis de ce côté, il pourrait toujours être suivi par ce qu’il vénérait le plus au monde. Souhaitant s’en retourner à son hôtesse, ce ne fut qu’à cet instant qu’il remarqua la présence de la jeune et magnifique femme sur lui, qui venait maintenant de se glisser le long de son corps comme un renard en manque de câlins, alors que sa voix, féline et joueuse, persiflait quelque douce parole à son oreille afin d’éveiller sa curiosité et d’attirer son entière attention vers elle. Comment avait-il bien pu oublier sa présence ? Ha oui, c’est vrai.. la Musique. Hé oui ! Même si les femmes et son devoir de Mizukage étaient choses primordiales dans sa vie de Shinobi et d’homme, la Musique conservait toujours une place privilégiée dans son existence. Car c’était bien la seule qui ne l’avait jamais lâché, quel que soit la situation. Enfin bref, oublions un peu la musique sans pour autant en perdre le fil si captivant. Le baiser qui suivit la petite note de provocation parut comme un intense frisson dans son cou, repas d’une envie charnelle qui laissait entrevoir un doux plaisir à rester aux côtés d’une femme des plus belles. Laissant ses mains s’élever alors que la jeune femme se tenait à califourchon sur lui, il déposa ses paumes sur le dos qu’il sentait presque à travers cette robe de chambre si fine et légère, et les laissa glisser avec douceur et tendresse le long d’une colonne vertébrale si courte et si agréable au toucher. Comptant le nombre de disques osseux qui le composait, il ne tarda pas à arriver au bas du bassin, où il faillit s’attarder, mais ses mains reprirent la montée de ce petit corps pour aller se perdre dans sa nuque, pour que ses doigts se croisent et soutiennent la jeune femme qui se penchait pour lui faire connaître de délicieuses sensations pour un baiser des plus intenses. Quelle délicieuse attention que de porter ses fines lèvres sur les siennes pour apprécier un moment aussi court et pourtant aussi fort en passion. Même s’il ne semblait pas vraiment y avoir d’amour entre nos deux amis, il allait sans dire que les connaissances et présentations auraient été particulières. Appréciant chaque seconde ces lèvres si douces et sauvages calquées sur les siennes, il prenait le temps s’en connaître chaque parcelle, de constater de chaque secret que cet intense embrassade pouvait lui offrir.
Ce délicieux déjeuner en cette belle matinée s’interrompit par une phrase des plus étonnantes étant donné les circonstances, mais qui laissa sur la bouche de Arane Tashira se glisser l’un de ses plus agréables sourires, signe d’un homme pour l’heure tout à fait envoûté par les charmes de la belle demoiselle. Relâchant la pression que ses mains devait effectuer sur la nuque de la princesse du pays des Nuages, il s’empara d’une mèche de cheveux bleues, alors que son kimono qu’il avait vulgairement lancé au dessus de ses épaules retombait lourdement au sol, dans un bruit de draps lourds à porter. Portant à ses lèvres la magnifique boucle dont il s’était emparé, il lui adressa un tendre baiser, ses pupilles éteintes pour éclore sous un regard couleur de neige mélangé à un bleu de mer. Des pupilles tout à fait identiques au composants de son Pays d’origine : brouillard et mer à perte de vue. Enchaînant sur un sourire toujours identique, il laissa sa main caresser la joue de notre mignonne petite kunoichi de Kumo.
Une odeur particulière ? J’espère au moins qu’elle n’est pas trop désagréable..
Sur cette touche d’humour, il fut subitement plaqué au sol, mais il tenta avec difficulté de taire la douleur qui lui rongeait le dos avec tant de plaisir. Saleté de loup… il le ferait cuire à la brochette, la prochaine fois. Mais il n’avait pas le temps de penser à cela, alors que la jeune femme lui jetait un regard amusé et profiteur de la situation. Avait-elle conscience de la présence de sa blessure encore fraîche ? Si c’était le cas, elle y prenait avantage et goût. Se glissant sur son corps, elle vint lui offrir un nouveau délice qu’il savoura avec beaucoup d’affection. Cependant, il ne pouvait se séparer de ce sourire qu’elle venait de lui adresser ; et lui attrapant avec gentillesse les épaules, il la fit basculer sur le côté, roulant sur le sol à son tour, et inversant les positions, se trouvant soudainement au dessus d’elle, se jetant sur le côté pour lui lécher le lobe de l’oreille et se redresser un peu. Une main sur ses hanches si magnifiquement courbée, une autre caressant son visage, il lui adressait un autre de ses sourires malicieux qui sous-entendaient qu’il y avait une compétition entre les deux. Se penchant délicatement et sans mouvement brusque, il déposa à son tour un agréable et doux baiser, rentrant en contact avec ces lèvres qu’il avait tant savourées. Aspirant ses lèvres et s’attardant sur cette bouche au goût presque fruité, il laissa glisser ses mains de bas en haut de sa hanche, appréciant le plus longtemps possible un moment qu’il n’oublierait pas quelques minutes plus tard… .
Si mon corps détient une odeur particulière, ton corps tout entier exprime un magnétisme alléchant, chère Mata.. |
| | | Mata Hari Juunin de Kumo
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| Sujet: Re: Maison familiale de Mata Hari 2008-09-03, 22:48 | |
| Tout d’abord ses mains audacieuses parcourant mon corps pour lui offrir des caresses tendres et chaudes de sensations. Puis son souffle s’attardant sur ma peau pour m’enivrer d’avantage de sa personne. Je me sentais transporter par se défiler de douceur avec lui, encore une fois je me nourrissais de ce que je lui offrais et qu’il me rendait de la meilleur manière qui soit. Je m’étais allongée sur lui lorsqu’il m’attrapa par les épaules, mon visage affichant alors une note d’incompréhension à mon fascié pourtant si charmant mais avant que je ne puisse faire sortir de mes lèvres une question, je me retrouvais allongée sur le dos. Il déposa son corps sur le mien afin de se retrouver tout contre ma chair encore vêtue de cette modeste chemise que j’avais enfilée rapidement afin de ne pas me retrouver nue face à lui lorsqu’il se réveillerait.
Je pouvais sentir sa main cajolant ma joue avec douceur alors que j’avais doucement fermé les yeux pour m’imprégner pleinement de ce doux moments passés en sa présence. Bientôt nos chemins se quitteraient et il deviendrait un de ses souvenirs qui parcourent parfois mes rêves. Sa main posée sur ma hanche en apprenait les courbes et formes délicieuses qui m’avait été donné d’arborer. N’en est-il pas moins que ses lèvres venant perturber mon oreille me firent ouvrir les yeux sur son visage toujours aussi tendre ponctué d’un sourire que je connaissais puisque j’en usais moi-même beaucoup. Alors comme un miroir sur ma bouche se dessina les même contour de lèvres et mes yeux s’imprégnaient d’une tendresse toute particulière. Je respirais cependant avec quelques difficultés, je ressemblais à une petite poupée et je devais aussi en avoir quelques caractéristiques physique dont celle de ma fragilité. Néanmoins il n’étais pas des plus désagréable de pouvoir le sentir ainsi contre moi, il se soulevait au rythme de ma respiration et j’en étais amusée.
Me décidant enfin à parler, les doigts de ma main droite se déposèrent sur sa bouche pour la caresser tout en restant stoïquement sur cette dernière tandis que mes prunelles brunes plongeaient dans ses merveilleux iris qui avaient la même couleur que le ciel de mon village. Le bout de mon nez se colla alors au sien tandis que mes doigts faisaient toujours barrages entre nos bouches.
« Je serais donc l’aimant et toi le métal… »
Je laissais alors mes doigts glisser jusqu’à son menton pour venir se placer derrière sa nuque et avançait presque timidement mes lèvres jusqu'au siennes afin de l’embrasser. J’avais légèrement relevé la tête afin de pouvoir m’approcher de lui mais n’arrivais guère à me soulever d’avantage puisque le corps d’Arane allongé sur le mien m’empêchait de me mouvoir comme je le voulais. Lentement nos bouches se touchèrent comme un premier abord, s’offrant de doux et légers baisers avant de finalement se caresser pour finalement se lier. Je lui offrais alors une de ses embrassades langoureuses dont j’avais le secret, ma langue se jouant de la sienne dans une valse alarmante d’une fougue de sensations et d’envies. Mon corps commençant de nouveau à s’enflammer sous le coup de l’excitation qui m’envahissait, je passais ma main gauche encore restée inerte sur le sol sur son épaule, laissant tendrement mes ongles effleurer sa peau tandis que je l’embrassais toujours. Ma main droite se perdant sur son bras gauche qui caressait toujours ma hanche avec plaisir. Cette dernière dériva alors sur ses flans nus car j’avais volontairement fait tomber sa veste de kimono un peu avant lorsque je me trouvais sur lui. Mes doigts courant sur sa peau avec délice je visualisais par le toucher sa taille, ma main se perdant ensuite dans son dos appréciant les muscles dorsaux impressionnant qu’il possédait sous ses bandages que je lui avais posés.
Toujours curieuse de découvrir ce que corps recelait comme beauté mes doigts s’aventurèrent dans le creux de son dos, mon index se pointant au niveau de ce dernier comme pour mieux le cambrer et apercevoir la tension de ses muscles en action ; pour finalement passer rapidement jusqu’à son fessier et pincer, non sans avoir déposer une caresse sur cette dernière, sa fesse droite. Profitant de la surprise que cet acte devait avoir engendrer je le faisais de nouveau basculer sur le côté pour me retrouver de nouveau sur lui, à califourchon, les mains sur son torse, mes longs cheveux retombant de part et d’autre de mon visage pour venir lécher plus bas le buste du jeune homme. Me laissant littéralement envahir par mon envie j’en venais à laisser mon chakra parcourir mon corps sans retenu, mes cheveux se balançant alors sur le côté comme mue par une brise inexistante. J’étais un véritable petit réservoir à chakra sur patte et le fait d’en échapper de cette manière de ma chair et mon sang ne provoquait pas un grand remue ménage pour son organisme. Puis je lâchais un long soupir vers lui qui se transforma en une brise importante. Je pus voir ses cheveux se soulever et voltiger autour de son visage. Je venais de laisser s’échapper de ma bouche une sorte de petite attaque capable de terrasser un verre de terre !
Moi-même surprise par cela je mettais mes deux mains devant ma bouche en ouvrant grand les yeux tout en cherchant à me calmer. Depuis quand n’étais-je plus capable de contrôler ainsi le flux de mon chakra pour qu’un de mes soupirs provoque ce genre de chose ? Je me relevais alors, me tenant au-dessus de lui en reculant doucement, les mains toujours sur ma bouche que j’avais fermée avant de finalement l’ouvrir et de lui offrir avec un sourire gêné ma voix quelque peu étourdie.
« Je n’ai pas fait exprès… »
Tout en reculant toujours tout se passa très rapidement. Mon talon se cognant à quelques chose alors que je reculais, je me retrouvais alors déséquilibrée et tout en observant toujours de mes belles prunelles Arane encore allongé sur le sol, le fixant, je me voyais d’un seul coup tomber en arrière. Mes mains quittant ma bouche pour aller en avant alors que mon pied glissait lui aussi et que j’allais pour m’étaler de tout mon dos sur le sol derrière moi. Je n’eue que le temps de lâcher un petit cri de surprise et de penser à la douleur que ce choc allait engendrer avant de me dire que cet homme me rendait vraiment étrange…
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Maison familiale de Mata Hari 2008-09-05, 02:37 | |
| - Spoiler:
Si Arane était venu à Kumo No Kuni, le Village Caché des Nuages, il est nécessaire de se rappeler qu’il fut venu pour une histoire de négociation et de diplomatie avec la Raïkage. Il est donc relativement surprenant de retrouver notre preux chevalier, aimable et ouvert, mais sérieux pour ses responsabilités et son travail, dans les bras d’une jeune femme qu’il avait rencontré la veille. Si ses détracteurs pouvaient visualiser cette scène, il allait sans dire que sa réputation en aurait lourdement pâtie. Mais pour l’heure, les chances qu’il puisse être retrouvé étaient presque nulles : il les évaluait à 3%...et ne voulait pas y penser. Quoi qu’il en soit, il serait difficile et osé de dire qu’il n’appréciait pas cet instant délicat qu’il passait en compagnie d’une jeune femme qui lui ouvrait son corps et ses émotions pour qu’ils se noient tout deux dans le même océan de désirs et d’envie d’oublier. Ayant pris le dessus sur le corps de la demoiselle qui faisait office d’hôtesse, il caressait son corps, apprenant à dessiner ses splendides formes les yeux fermées et imaginant celles qu’il n’avait pas encore vu. Dans cette petite tenue, recouverte d’une chemise bien étrange mais pour le moins très attirante, il trônait sur la belle Mata, ne perdant pour rien au monde son sourire angélique, comme un miroir reflétant l’image de celle qu’il avait face à lui. Deux personnes souriant avec bonheur et plaisir ; devait-il forcément exister quelque chose d’aussi beau dans ce bas-monde ? Dégustant chaque baiser comme un mœlleux au chocolat (dédicace XD), et acceptant chaque geste et caresse comme un cadeau du Ciel, il n’y avait aucune raison qui pouvait stopper Arane et sa compagne d’un jour dans cette aventure qui partait là au galop. Restant lui-même mais faisant constamment attention, notre Mizukage maladroit ne put retenir un sourire gêné et embêté en soulevant son corps imposant de celui de la petite Mata, qui s’était retrouvé telle une libellule prise par le courant d’une rivière sauvage. Celle-ci lui adressant quelques signes de pure gentillesse en retour, il s’en retournait à elle, tout en prenant des précautions sur son poids, arpentant son cou avec tendresse et en goûtant chaque centimètre de peau, pour trouver la provenance d’un parfum aphrodisiaque et envoûtant, y déposant avec délicatesse ses lèvres pour laisser sur son cou la marque d’un homme apparu un jour dans un simple troquet de ville. Revenant à son visage, sa main droite vint chatouiller cette divine chevelure d’un bleu si brûlant et intense que l’on aurait pu y voir là les flammes glaciales d’un froid intense, dansant et s’étalant à jamais sur le sol, afin de plonger dans les entrailles de la terre, forçant le couple à rester ici pour les années à venir. Effleurant sa joue de la paume de sa main, il s’y attarda lentement, découvrant chaque creux, chaque rondeur et chaque marque qui pouvaient composer ce visage aussi resplendissant d’une partition de musique classique. La jeune femme, portant son index à ses lèvres, et rapprochant son visage du sien au point que leurs nez se touchèrent, leurs respirations calmes et accouplées se mélangeant, leurs lèvres n’étaient séparées que par une barrière fine et facilement évincable. Déclarant de faibles paroles qui s’envolèrent tels des oiseaux de neige dans l’atmosphère, la réponse qu’elle obtint pour commencer fut le pincement des lèvres du bel homme sur ses doigts légers et si fins, alors que ses yeux, d’une couleur indéfinissable dans sa beauté, exprimaient soudainement un profond sentiment enfoui, comme pour plonger au fin fond du corps de la belle kunoichi pour aller quérir le cœur de la belle. Une langue coquine glissant en dehors de ces lèvres nouvelles pour lécher les doigts tel un petit chiot, des mots doucement prononcés mais avec une tonalité à faire rêver les femmes les plus raffinées qui soient.
Quelle bizarrerie que d’avoir choisi la voie des Armes plutôt que celle de la Poésie…
Invitant alors les lèvres de Mata à se calquer aux siennes, une main délicieuse et chaleureuse se téléporta dans le dos si doux et soyeux de la belle femme pour l’aider à se tenir ainsi. Et appréciant chaque seconde de ce nouveau dessert enflammé et amazone, notre jeune Shinobi de Kiri en oubliait tous ses devoirs avec une facilité déconcertante pour se laisser plonger dans les plaisirs de la vie d’un homme. Sentant la pureté qui parcourait à son tour sa corps, faisant plus intime connaissance avec sa peau, il sourit à cette sensation de la main d’une femme le découvrant un peu plus, faisant rencontre avec ses parcelles rescapées tout comme avec les endroits qui gardaient des vestiges de ses entraînements et batailles. Certes, il n’aurait pas été beau à voir si la situation avait tourné autrement, mais la vie d’un homme était souvent gravée sur son propre corps, et on en apprenait bien plus sur quelqu’un en constatant de l’état de son physique plutôt qu’en le questionnant. Quoi qu’il en soit, et ne souhaitant pas connaître la réaction de la jeune Mata, il se contentait de prolonger comme il le pouvait ce dernier baiser fugace et bestial, comme il aimait parfois en recevoir un. D’autant plus que Mata…enfin bref. N’ayant pas le temps de réaliser la suite des évènements, il se retrouva d’un seul coup à la case départ, se trouvant renversé et mis à terre, alors que Mata s’emparait de la position dominante, le toisant de l’endroit où elle serait la plus grande cette fois-ci. Tous deux saisis d’une excitation qui commençait à se faire sentir dans l’atmosphère et dans la pièce, la fenêtre ouverte laissait au moins la possibilité de ne pas étouffer de chaud sous cette série de roulades et cette cascade de tendresse et de défis romantiques. Même s’il lui souriait, le Mizukage garderait certainement souvenir de cette pichenette aux fesses qu’il n’avait jamais reçu jusque là. Quel toupet ! … Il adorait ça ! Et alors que la splendide femme allait et venait en couvrant sa poitrine de délicats bisous affectueux, il reprenait dans ses mains une poignée de cheveux qu’il embrassait avec tendresse, en attendant de voir la belle personne se redresser. Dans le prolongement de ce délicieux échange, Arane se devait de dire qu’il ressentait peu à peu la présence d’un chakra nouveau. Il put ainsi rapidement évaluer le niveau de la Shinobi qui n’était certainement pas au niveau des plus bas. Mais avant même qu’il ne dise ouf, ce fut une forte brise qu’il reçut sur le visage, comme si une bourrasque soudaine venait le happer et le rattacher au sol. Surpris par l’action, et ses cheveux encore plus ébouriffés qu’à l’accoutumée, il se redressa de moitié, usant de ses coudes pour se lever à mi-buste, et contemplant la kunoichi qui venait de se lever, semblant choquée, bouleversée par ce qu’elle venait de faire. A ses excuses, le Mizukage de Kiri No Kuni laissa échapper un peu rire amical et amusant.
Allons, ce n’est pas grave ^^ . Le chakra est une force si peu fiable, quand on y pense…
Mais avant qu’il n’ait achevé sa phrase, il était interrompu par un mignon petit cri, qui lui fit ouvrir les yeux pour voir Mata tomber, s’emportant de sa petite taille et de tout son poids dans une chute qui risquait de lui faire extrêmement mal. Pas le temps de chercher une solution ; et quitte à faire quelque chose, attends lui rendre la pareille. Concentrant son chakra en faible quantité, il posa ses mains sur le côté gauche, se fournissant une poussée assez conséquente pour qu’il tourne sur lui-même comme une tortue, glissant sur le plancher pour se retrouver sous Mata, attendant le choc pour l’attraper. Qu’elle lui tombe dessus, bien que la récupération fut rude, ne fut qu’une partie de plaisir pour lui, car elle se retrouvait soudainement sur son ventre, mais de dos, son corps emmitouflé dans les bras puissants d’Arane Tashira, qui conservait sur ses lèvres un sourire amusé. Sans dire un mot, mais se pressant pour ne pas entendre davantage d’excuses inutiles, il laissa glisser sa tête près de la sienne et lui mordilla l’oreille, comme un petit loup qui provoque ses aînés. Ses mains, qui serraient la magnifique kunoichi au niveau de la taille, se dispersèrent de leurs côtés pour trouver d’autres îlots paradisiaques où apprécier la suite de la matinée : sa main gauche visitant le visage tendre et doux de la belle femme, la caressant avec gentillesse et douceur. Sa main droite se faufilant vers le bas, quittant le bassin et voguant avec grâce sur les courbes de ses jambes légèrement repliées ; partant des genoux, pour surfer le long de ses cuisses, et s’arrêter à son délicat et sublime nombril, repartant dans le chemin inverse avec la même animosité domestiquée et le même feeling apprivoisée d’un homme qui a la chance de tenir contre lui une femme aussi adorable… . |
| | | Mata Hari Juunin de Kumo
Nombre de messages : 216 Age : 40 Village : Kumo no kuni Date d'inscription : 23/06/2008
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| Sujet: Re: Maison familiale de Mata Hari 2008-09-07, 23:29 | |
| La jeune femme était pourtant tombée en arrière, elle le savait mais la douleur à laquelle la kunoichi s’attendait ne s’était pour le moment toujours pas propagée ; à la place d’un sol dur et froid elle pouvait sentir une chair chaude et douce plus agréable que le tatami que revêtait sa salle à manger. Elle avait fermé les yeux juste avant le choc et se retrouvait allongé sur le shinobi qu’elle avait vu rapidement glisser vers elle et maintenant il lui servait de matelas tendre et confortable. Mata pouvait sentir ses bras qui la serrait fermement comme par peur qu’elle ne s’échappe. Elle ouvrit les yeux, laissant sa tête aller légèrement arrière alors qu’Arane venait déjà lui mordiller l’oreille et que ses mains se déliaient de sa taille pour aller la couvrir de caresse nouvelles et alléchantes qui lui firent lâcher un soupir au lieu d’une phrase. Mais le plus amusant fut qu’elle referma presque aussitôt ses paupières aux contacts de ses mains, affichant un sourire amusée et conquise. Elle imaginait par le toucher ces doigts qui courraient de son genoux, s’attardant sur sa cuisse pour venir innocemment sous sa chemise tourner autour de son nombril. Sa main frôlant sa joue d’une caresse son visage se tourna instinctivement afin de lui offrir une bise sur les doigts qui passèrent sur ses lèvres à ce moment là…
Après cette échange pour le moins sensuel la jeune femme ouvrit de nouveau les yeux, soulevant son dos pour faire le pont, s’appuyant avec force sur ses mains qu’elle venait tout de poser de chaque côté de la tête du jeune femme avant prendre une extension et se soulever d’un seul coup en tournant rapidement pour finalement se retrouver debout derrière Arane. S’agenouillant au niveau de sa tête qu’elle souleva afin de la déposer sur ses cuisses un adorable sourire orna sa bouche tandis qu’elle approchait son visage du sien. Mata n’était peut être pas d’une force physique et d’une forme exceptionnelle mais elle était dotée d’une agilité surprenante et d’une souplesse étonnante mais qui lui allaient tellement bien. Ses belles prunelles prenant devant les siennes alors que ses mains se plaçaient sur son torse pour glisser doucement sur ce dernier en même temps qu’elle se courbait sur lui. Sa bouche venant frôler son oreille.
« Je ne crois pas que tu devrais te mettre sur le dos et encaisser des chocs avec autant de négligence… »
Mata Hari agissait étrangement, normalement elle se serait laisser aller dans les bras d’un homme ayant les mêmes caresses sur son corps et lui plaisant mais avec lui c’était différent, pour sûr il lui plaisait peut être même plus que d’autre et il avait cette aura qui se dégageait de lui aussi intimidante qu’existante. Ses mains remontant alors au cou du jeune pour lui offrir les frissons que peuvent produirent des mains gelées sur une peau chaude. Elle déposa sur son front un baiser, puis sur le bout de son nez pour finir par un dernier à la commissure de ses lèvres laissant légèrement traîner sa langue à ce niveau et relevant rapidement la tête. Caressant ses joues en simultanées avec la paume de ses mains la jeune femme relâcha un soupir comme si elle abandonnait ce qu’elle s’était dis de faire.
Se relevant finalement et déposant délicatement la tête du jeune homme au sol. Partant vers le futon encore posé au sol elle le refit correctement en pliant la couverture à côté, remodelant l’oreiller pour qu’il soit confortable puis revînt vers lui qui se trouvait toujours au sol tandis qu’elle s’activait. Arrivé à sa hauteur Mata l’observa quelques secondes ainsi couché contre le sol avant de mordiller sa lèvre inférieure tandis qu’elle imaginait certaines choses dans son esprit perverti par la luxure notamment. Secouant légèrement la tête elle se plaça au-dessus de lui en tendant les mains dans sa direction pour l’inciter à les attraper pour se relever.
« Tu devrais venir t’allonger sur un quelque chose de plus… con…for…ta…ble… »
La jeune femme se laissa tomber à genoux tout doucement en même temps que la prononciation lente du mot, se retrouvant alors à califourchon sur lui tandis que ses mains venaient se poser de chaque côté de sa tête et se mettre juste en face de la sienne. Relevant le bassin, retrouvant à quatre pattes au-dessus de lui tandis que sa respiration reprenait un rythme plus dru. « Mon dieu… » Il des êtres qui vous attirent sans que vous ne puissiez rien y faire, des êtres qui fragilisent vos défenses et ouvrent votre coquille par une simple parole ou une simple caresse. C’est en quelque sorte l’impression que lui rendait Arane lorsqu’il la regardait et la touchait, elle était attirée par lui par une force qui lui restait inconnu mais qui avait le don de l’empêcher d’être comme avec les autres.
Attrapant les mains du jeune Arane elle se releva doucement, se tenant debout au-dessus de lui afin de le faire se relever en tirant légèrement sur ses bras. Elle était toute adorable à vouloir ainsi relever u géant allongé sur le sol alors qu’elle était toute petite même debout par rapport à lui. S’évertuant à ne pas le regarder pour éviter de céder à l’attirance qu’il exerçait sur elle par un simple regard. Elle devait d’abord penser à son confort plutôt qu’à ses envies primaires, après tout il était tout de même mal en point avec cette entaille dans le dos, la kunoichi était certaine qu’avec une telle blessure elle aurait été clouée au lit pendant plusieurs jours. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Maison familiale de Mata Hari 2008-09-08, 19:31 | |
| - Spoiler:
Un moment doux. Rien qu’une seule minute de plus, afin de cette douceur paraisse toujours sans fin. Restant l’un sur l’autre, sans un mot, sans un bruit, seul le frottement des caresses perturbait de son son si doux et délicat le silence qui régnait en ces lieux. Et s’il le dérangeait, ce n’était que pour démontrer une atmosphère si enviable que l’on ne lui en voudrait pas. Sans bouger ou seulement changer de position, deux êtres restaient stables et tranquilles, se contentant d’apprécier chaque seconde qui leur apportait plus de frissons. Ô frisson incontournable qui se saisissait de toi sans pitié ni répit, afin de soulever ton cœur et de justifier chacun de ses battements. Oseras-tu libérer un jour ces deux personnes s’adonnant à ce qui semblait leur manquer au plus profond d’eux même ? A savoir un peu de douceur et de gentillesse dans les airs ? Telle chose serait en fait si cruelle. Ô frisson, tâches de durer éternellement pour que ces deux Shinobis se souviennent d’une journée paisible dans leurs vies guerrières. Passant sa main avec lenteur mais un profond désir l’envahissant, Arane Tashira appréciait la découverte du ventre de la superbe kunoichi, sentant la fragilité de sa peau et la douceur d’un corps aussi frêle que celui d’un enfant. Se laissant porter par un doux sentiment d’extase qui l’emportait peu à peu au loin, le poussant à prendre le large et à larguer les amarres avec ce Monde, il aimait plus que tout sentir ces doux fils bleus, chevelure ardente et si séduisante, couler sur son visage tels les flots d’une mer calme. La jeune femme se libérant faiblement de l’emprise qu’avait le Mizukage sur elle, Ô cruelle demoiselle, elle se cabrait pour se mettre en pont, forme artistique qu’elle effectuait avec beaucoup de grâce et d’élégance. Les mains de notre homme quittant peu à peu son buste, il les porta au bas de sa colonne vertébrale, les laissant glisser avec une petite sauvagerie de passage sur ses fesses pour se rendre au bas du dos, la supportant dans sa position qu’il trouvait quelque peu risquée à son goût. Même s’il n’osait le dire de peur de la vexer, elle était assez maladroite, et le moment n’était pas très opportun pour qu’elle se brise une lombaire. Cependant, avec l’agilité d’une danseuse experte et la beauté d’une nymphe des rivières, elle fit une figure admirable, reprenant appui sur le sol de ses pieds derrière Arane qui s’était contenté sur l’heure de suivre le magnifique mouvement qu’elle venait d’effectuer. Ayant par la même occasion profiter de la descente rapide d’une robe de chambre trop grande pour la jeune femme, dévoilant avec fugacité ses splendides jambes, si douces et charmeuses, il se garda bien de sourire et de rougir d’amusement. Elle était vraiment unique, cette jeune et gourmande Mata ; mais il n’avait pas à s’en plaindre, car sa dure fonction ne lui avait pas permis de s’abandonner dans les bras d’une femme depuis bien longtemps. Rencontrer donc une charmante créature qui s’allait avec plaisir à ses côtés, dans une tenue des plus légères mais qu’il n’en appréciait que davantage, était un véritable Eden pour lui, qui pouvait enfin reposer son cœur et son âme par une vue et un spectacle des plus chavirants. La mystérieuse et svelte kunoichi mit genoux à terre, proche de sa tête, et se penchait lentement vers lui avec toujours autant de beauté divine. Levant la tête en arrière, imaginez donc pendant quelques instants le visage d’Arane qui fut exposé à de nombreux attributs, que si la Nature ne les avaient pas qualifiés de royaux, lui les auraient qualifiés de divins ! Ayant levé les yeux afin de croiser le renversant regard bleuté de Mata Hari, il était parti trop en arrière et atterrissait avec méprise mais non sans déception, sur une ouverture assez conséquente du chemisier de la merveilleuse fille, lui laissant avoir une vue en contreplongé des plus enviables, ses yeux s’attardant sur des formes on ne peut plus rondes et désirables. Préférant ne pas s’éterniser sur cette vue qu’il regretterait sans la moindre hésitation à ce sujet, il sentit sa tête délicatement saisie et soulevée, se posant avec douceur et tendresse sur une paire de jambes tout aussi mœlleuses. Cependant, portant de nouveau son regard en arrière pour voir où était Mata et ce qu’elle faisait, il n’eut droit qu’à un message encore plus provocateur alors que ses prunelles innocentes et sans aucune intention la moindre se contentèrent de suivre deux belles courbes, aussi lisses que du marbre se rejoindre pour aller s’unir sous l’ombre timide et provocatrice des plis d’une chemise de nuit. Passant du rose habituel de la peau à un rouge couleur fraise, Arane ne sut que dire sur le moment, très étonné d’être soudainement mis face à face avec ce genre d’éléments … disons… personnels.
Mais ramené par Mata à la réalité, son regard se recentra enfin sur un objectif déjà beaucoup plus sage et moins crispant. Leurs yeux se croisant et deux mains glissant avec tendresse et le mouvement tortillant d’un serpent sur son torse, il resta là, bête, son sourire gravé sur ses lèvres pour ne jamais les quitter, alors que Mata Hari, dans un mouvement souple et serein, lui déposait d’une manière on ne peut plus sensuelle et attirante de doux baisers sur son corps qu’il ne put refuser, et dont il prit sans tarder possession, allant se réjouir du dernier qui vint avec passion et sauvagerie se saisir de sa bouche. Laissant leurs deux langues faire connaissance et apprécier leurs danses, il tentait avec le peu d’esprit qui lui restait d’analyser ce que la belle kunoichi venait de lui glisser à l’oreille. Qu’il fasse attention à son dos ? Forcé de l’admettre pour lui seul, son dos était sans le moindre doute le dernier tracas qu’il avait en cette heure. Et n’y repensait même plus, il continua à déguster ce merveilleux cadeau qui lui était offert, alors que des mains frissonnantes de froid couler sur son corps chauffé par l’excitation et le désir lui adressaient de tendres mais frileux frissons, qu’il accueillit avec joie, alliant ses propres mains aux siennes pour les serrer. Les réchauffer. Les réchauffer et les garder pour lui seul. Pendant un temps qui ne prendrait fin que dans un Monde réel. Mais dans celui où ils se trouvaient tous les deux, rien ne pourrait interférer avec assez d’importance pour les empêcher de suivre le chemin qu’ils voyaient s’étendre au loin, sans fin. Without End… .
Disparaissant de nouveau de sa vue, tout en prenant soin qu’il ne se fasse pas davantage mal, l’étincelant visage de la Shinobi de Kumo No Kuni se volatilisa de son champ de vision. Et même s’il n’avait pas mal à la tête grâce à elle, il était bien encore sous le charme, sentant comme un choc dans sa tête par les pulsions envolées de son système sanguin et par la frénésie dont son système émotif. Des bruits étranges derrière lui… mais aucune envie de se retourner pour observer le tout. Il était trop emporté par sa brume natale qui lui cachait tout ce qui l’entourait. Mais cette absence ne dura que l’effet d’un instant, alors que la belle fée revenait de nouveau, lui accorder un tendre signe et l’inviter à se joindre à elle en des lieux plus accueillants et agréables. Tendant ses mains vers lui, il les observa. Des mains divines l’invitant au Paradis. Un visage d’ange lui annonçant le Pardon Ultime. Etait-il mort ? Si c’était le cas, elle se trouvait bien douce et amicale avec lui, à tel point qu’il aurait certainement adoré se jeter dans cette poitrine céleste et y rester pour l’éternité. Retombant sur lui et se posant avec douceur sur son corps, il pouvait sentir de par ses hanches les délicieuses courbes qui formaient ce corps si alléchant et désirable. Se penchant vers lui, elle prononça quelques mots qu’il ne perçut qu’avec difficulté. Redressant soudainement la tête, il élança son corps en avant et sa langue alla lécher comme un chiot le museau de la petite louve. Cela lui fit glisser un large sourire sur son visage ; il aimait s’amuser. Et alors que la jeune femme se relevait, elle lui présentait de nouveau de douces mains, renouvelant son offre.
Je ne vois pas ce que je pourrais refuser à la maîtresse des Lieux…
Sous cette excuse, s’empara des mains proposées et se dressa de tout son long, pour repartir subitement en dessous d’elle, tournant sur lui-même et laissant ses mains glisser sur de folles courbes féminines. Hop ! En quelques secondes, la ravissante Mata Hari se trouvait dans les bras d’un homme robuste, qui la portait jusqu’à son lit de princesse. D’une main leste qu’il parvint à dégager, il la portait maintenant au creux de son bras et elle s’appuyait sur son épaule ; c’était incroyable comme elle paraissait légère comme une plume ! Sa taille y était-elle pour quelque chose ? Mystère. Quoi qu’il en soit, il n’attendait pas d’être arrivé à destination pour pouvoir lui faire comprendre qu’il était toujours là, lui adressant un tendre baiser sur le front et laissant passer une main sur son épaule, écartant légèrement la chemise de nuit afin de pouvoir caresser avec douceur et tranquillité ce corps si chaleureux et chaud. Il sentait de fortes pulsions monter en lui. La journée serait certainement plus longue qu’il ne le pensait. |
| | | Mata Hari Juunin de Kumo
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| Sujet: Re: Maison familiale de Mata Hari 2008-09-10, 23:14 | |
| La jeune Mata se voyait tout d’un coup soulevée par des bras qu’elle avait relevé de sa volonté. Prise dans l’étau de ses bras il la tenait au-dessus du sol sans difficulté aucune alors que la jeune femme venait de passer ses bras autour de son cou afin de se maintenir avec fermeté à lui prise par l’angoisse de tomber sans le vouloir. Cela pouvait paraître paradoxale qu’elle craigne de tomber des bras d’un homme alors que sur le dos d’une de ses montures géantes elle n’éprouvait absolument aucune gêne ou encore peur. Alors qu’elle s’accrochait comme une éperdue à lui, il avait offert à son front un délicat baiser qui n’avait fait que resserrer l’étreinte de ses bras derrière sa nuque ce qui avait pour effet de mettre le nez d’Arane en plein dans sa poitrine tandis qu’elle paniquait toute seule ainsi tenue au-dessus du sol. Ses jambes commençant à battre dans le vide, elle laissa une petite voix s’éteindre dans la pièce alors qu’elle le serrait fortement contre elle, les yeux fermés cherchant à mettre pied à terre ce qu’elle ne parvenait nullement à faire puisqu’elle était toute petite et que ses fesses reposaient au niveau du bras du shinobi.
« Je redescend tout de suite. »
Ce n’était même pas une question, juste une affirmation puisqu’elle se plaqua contre lui, écartant légèrement le bras d’Arane afin de glisser vers le sol. Mettant pied au sol en lâchant un soupir satisfait et enchanté. Ses deux mains posées sur le torse d’Arane elle les observa quelques secondes avant de reculer d’un pas et de faire la moue. Croisant ses bras sous sa poitrine en prenant appuie sur une de ses jambes l’air en colère même si elle ne paraissait absolument pas crédible. Malgré le fait que la belle cherche manifestement à montrer du mécontentement elle ne se gênait pas non plus pour le déshabiller du regard entre temps, s’imaginant quelques… Portant sa main à son front elle se retourna vivement afin de lui offrir comme contemplation son dos et autres… ses cheveux retombant jusqu’à ses fesses pratiquement, la chemise cachant ses dernières avec légèreté.
Se souvenir des paroles qu’il avait dit, il était en mission diplomatique si elle se souvenait bien, il était doté d’une vitesse phénoménale, il savait utiliser les kuchiyoses, il était plutôt bien battit et son corps était parcouru de nombreuses cicatrices. Son surnom était flèche de glace et il avait refusé de lui avouer son identité au début… Arane Tashira… ce nom ne lui disait absolument rien et il venait d’un autre village. Si seulement elle avait été dans son village elle aurait entendu parler de lui puisqu’il ne semblait pas être un novice mais bien au contraire pour preuve l’aura animale si attirante mais aussi forte qu’elle pouvait ressentir le lui apprenait. Elle avait dans sa demeure un ninja diplomatique d’une puissance la dépassant avec facilité, si jamais il lui arrivait quelque chose elle pourrait en être tenu comme responsable, il était peut-être même dangereux pour elle de rester en sa présence et pourtant… elle n’avait aucune envie de le laisser partir ou tout du moins pour l’instant.
La jeune femme se sentait comme tiraillée entre son devoir et son envie, la seule personne ayant jamais pu contenir son esprit volage et avide de liberté se foutant des lois et assumant pleinement ses actes était sa Raikage. Pourquoi ? Elle n’en avait elle-même aucune idée juste qu’elle acceptait seulement de reconnaître son autorité à elle, peut-être parce qu’il s’agissait d’une femme… alors peut-être mettait-elle en danger les négociations on offrant son lit à cet homme qui quelque part restait un inconnu, mais cela l’avait-il déjà dérangée de s’adonner aux plaisirs de la chair avec une personne qu’elle ne connaissait pas ? Non pas vraiment, alors pourquoi se posait-elle toutes ses questions à son propos, pourquoi se posait-elle tout simplement des questions… ?
Se retournant vers Arane son visage était plus doux et son sourire tendre ne pouvait que lui donner l’empreinte d’une enfant innocente quant au timbre de sa voix il restait toujours aussi désirable.
« Tu m’as dis que tu étais en voyage diplomatique et… je ne pense pas que nous devrions faire de… bêtises… », son regard s’était dispersé sur le côté afin de ne pas voir sa réaction.
La jeune femme attrapa la main d’Arane, ne le regardant toujours pas dans les yeux tandis que sa paume enserrait les doigts du shinobi avec délicatesse.
« Et puis tu dois encore avoir mal à ton dos… »
Elle l’entraîna alors vers le futon où était correctement pliée la couverture, l’oreiller de fortune était de nouveau remodeler. Retournant sa frimousse vers lui un petit sourire joueur se dessina au coin de ses lèvres. Mata connaissait suffisamment les hommes pour savoir qu’ils n’aiment pas qu’on les croit mal en point ou en position de faiblesse si bien qu’elle fit chuter Arane sur le futon, ventre vers le sol et s’installa tout de suite sur ses fesses pour le maintenir au sol. Ses mains se promenant sur son dos et frôlant la balafre afin de sentir mais aussi d’observer si elle ne s’était pas ouverte de nouveau pour laisser couler du sang qui aurait taché les bandages.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Maison familiale de Mata Hari 2008-09-13, 02:08 | |
| - Spoiler:
Se retrouvant de nouveau au sol, ventre contre terre, alors qu’il recevait de sensibles tendresses dans son dos si longuement abîmé par els âges et les combats, Arane Tashira se laissait porter avec la douceur des mains de celle qui l’avait accueilli en ces lieux, son esprit prenant le vent en poupe pour fuir les réalités et les charges qui lui incombaient pendant une seule journée. Certes, la jeune Mata n’avait pas joué la meilleure carte qu’elle tenait dans sa manche en lui rappelant ses obligations, chose qui l’avait troublé et presque laissé froid. Mais la jeune femme, au cœur de chocolat et aux mains de fées, avait bien rattrapé cette erreur par des caresses que le Mizukage ne put qualifier que de divines. Et bercé par des mains guérisseuses et apaisantes, ce fut vers le Monde des Rêves que Arane prit la route. Traversant les temps et les époques, sans que les horloges à pendus ne lui rappellent le temps et les heures qui lui étaient comptés dans sa vie, il voyageait ainsi, paisiblement, se portant au loin, pour aller de l’avant. Sans regarder derrière lui. Se jetant avec un sourire assuré un presque béat dans un vide sans fond, il se laissa aller dans sa chute, se plaisant à s’imaginer dans l’Espace, dans cet Univers si Grand et pourtant si peu utilisé par l’Humain, tournoyant dans les airs, remplissant ses poumons d’un air inexistant. Pourquoi fallait-il toujours se contraindre à respecter les limites terriennes imposées, et s’empêcher d’aller au-delà des décisions philosophiques ? Etait-il donc interdit de se séparer un jour du rêve commun pour pouvoir atteindre avec joie et bonheur le rêve individuel ? En lui rappellent son titre, Mata avait apporté dans un Univers que le Mizukage contrôlait jusqu’au moindre détail les rapports qu’il devait signer, les traités qu’il devait accorder, et la Loi qu’il devait faire régner. Quelle galère ! Comment une femme aussi attirante et sensuelle pouvait-elle l’avoir transporté dans une pensée aussi chaotique et machiavélique ? Et sans piper mot, il changea de rêve, en espérant pouvoir un jour étouffer le Conseil des Sages sous leurs oreillers afin qu’il ne soit plus soumis à une quelconque contrainte. Mais après tout, n’avait-elle pas raison ? Après avoir servi chez les Gardes du Quatrième, et avoir été placé chez les Oi-Nins pour donner la Chasse aux Traîtres qui avaient désertés le Village pendant une période de guerre civile, il s’était vu bombardé du jour au lendemain Mizukage, accédant ainsi à l’un des places les plus importantes du Village et des plus puissantes, politiquement militairement et économiquement parlant, du Pays de l’Eau, Mizu No Sato. Il avait dû veiller à la stabilisation du Pays, aux signatures de traités et d’arrangements commerciaux. Il avait dû même participer à quelques nouvelles batailles face à des groupuscules extrêmes ou radicaux, cas pertinent de l’Akatsuki qui avait fait son entrée en scène au beau milieu de Kiri No Kuni, dans son Académie de Shinobis. Bref ; que d’agitation. Et maintenant, qu’il était arrivé à Kumo, le Village Caché des Nuages, il comptait prendre du bon temps pendant que ses compagnons risquaient leurs vies dans des missions dangereuses, et ce pour le Bien du Village ? Etait-ce là un comportement assez mature ? Se posant désormais la question de façon sérieuse et claire, ce fut un long et clair silence qui s’installa sur les lieux où se reposaient els deux individus. Et laissant ses réflexions et son esprit traîner ailleurs pour reprendre en considération toutes les cartes qu’il avait en main, il restait calme et sans un bruit, ne sachant pas s’il devait jouer le Joker, Bouffon du Roi se permettant quelques bonnes blagues, ou bien le King, Roi de la main qui restait sur ses Bases, solide, et l’emportait toujours.
Les dernières paroles de la fière guerrière du Village marquèrent un sourire attristé mais également amusé sur ses lèvres. Oui, il détenait un dos couvert de cicatrices en tout genre, preuve d’un corps ayant enduré moult type d’exercice le poussant à bout, et le forçant à se surpasser. Il fallait dire que le Maître était dur, et n’avait jamais baissé la cadence des entraînements… ni des coups comme punition d’ailleurs. Sa devise : ‘Tant que Ta Vie est face à toi, tâches d’en profiter pour la mettre au service d’une Cause Juste !’ Ce qu’il souhaitait faire aujourd’hui, était-ce une cause juste ? Il n’en savait guère grand-chose. Mais en fin de compte, quelle importance. Il était maintenant loin de toute fonction, de toute surveillance. Il n’avait pu rencontrer la Raïkage auparavant, cette dernière étant très occupée. Et il y avait de quoi comprendre pourquoi, puisque le Village semblait on ne peut plus animé ces derniers temps. Quoi qu’il en soit, il était maintenant laissé à lui-même, n’ayant pas grand-chose à faire, soumis aux lois du Pays et aux réflexes de son propre corps. Aussi, il était évident que sa rencontre avec la belle petite Mata avait été une surprise des plus délectables. Alors, ne devait-il pas profiter de la situation, avant de s’en retourner à ses obligations ? Cependant, la jeune kunoichi tentait-elle de s’écarter de lui par ce genre de déclarations ? Il avait des doutes. Mais quitte à être fixé, pourquoi ne pas en être totalement sûr.
Je ne pensais pas que tu étais fille à craindre les conséquences…
La réponse avait laissé un blanc assez inquiétant s’installer, pendant que les délicates petites mains de la jeune fille venaient de freiner peu à peu leurs courses sur le corps bâti comme un pur-sang, pour s’arrêter définitivement. Laissant le temps prendre son cours, Arane Tashira ne disait rien, restant là, fixant le mur qui se trouvait face à lui, sans bouger. Le comportement de cette jeune demoiselle était pour le moins étrange, il s’en était rendu compte dès leur première rencontre. Mais pour autant, c’était bel et bien cela qui lui avait plu et qui l’avait attiré. Il avait été fasciné par ce côté farouche et sauvageon, amusant et attendrissant de cette sublime créature aux cheveux aussi lisses et bleus qu’un torrent dans une prairie paisible. Des multiples heures qui s’étaient ensuivies, aucune ne s’était entremêlée à un caractère relativement timide de la jeune Shinobi de Kumo No Kuni. Et c’était pourtant bien cela qui ressortait de ses derniers propos. Craignait-elle quelque chose ? L’alcool avait-il été la seule raison de ses tendresses si touchantes ? Il n’y avait donc rien à tirer à son âge de son esprit gamin et de ses réactions infantiles. Il fallait croire que la guigne le poursuivait sans relâche. Mais que faire en cette heure. Abandonner ? Oublier ce moment qui n’était en fin de compte qu’une lourde erreur ? Ou bien tenter d’en savoir plus, quitte à endurer davantage de douleurs ? Roulant sur le futon où il était soigneusement allongé, il se contenta de tourner sur lui-même, sentant les deux jambes de son hôtesse, douces et sveltes, encadrer le bas de son ventre, pendant qu’il se tournait pour enfin lui faire face. Restant allongé, il posait maintenant un regard bien étrange sur celle qui l’avait accompagné pendant cette nuit. Le regard d’un homme sans réelle arrière pensée, un regard un peu inquiétant, et perdu dans le vide. Ce n’était pas du sérieux, mais plutôt de la détermination. Une réponse nécessaire pour la suite de l’histoire ? C’était certainement ce qu’il attendait de sa part. Mais devait-il vraiment attendre cela d’elle ? Levant ses bras pour la prendre par les épaules, il redressa très faiblement la tête.
Je suis plutôt du genre à penser qu’un Homme qui vit sa vie telle qu’on la lui a dicté est un Homme qui ne sera jamais heureux… .
Laissant ses mains fortes mais tranquilles glisser le long de ses bras agiles et doux, il lui accordait quelques caresses avant que sa main droite ne monte pour jouer avec une mèche de ses cheveux qui bordait sa joue gauche. Restant là à passer ses doigts et à les entremêler, il avait dévié son regard pour le porter sur cette petite mèche avec laquelle il s’amusait tant. Passant à quelques reprises son index pour chatouiller cette peau si belle et délicate, il glissa subtilement sa main dans la nuque de la jeune demoiselle, reportant de nouveau son attention sur elle. Et sans vraiment qu’elle ne réagisse à cela, il la fit se courber en avant, doucement, pour que leurs nez se croisent tout en se frôlant, ridicule petite caresse nasal, avant que leurs lèvres ne se croisent pour échanger un souvenir qui resterait présent chez lui pour longtemps. Que de purs et intenses moments il avait pu passer dans sa vie. La plupart étaient vraiment marquants. Ce que soit guerrier, sentimental et solennel. Mais il gardait encore de nombreux souvenirs de sa vie qui était pour l’instant pas si longue que cela. Mais sentir leurs langues se connaître et danser ensemble, ressentir la douceur de ses lèvres sur les siennes et son corps se calquant sur le sien le portait jusqu’aux cieux sans qu’il ait à passer par le Purgatoire. Et pendant que ce moment savoureux le saisissait avec tant de chaleur, sa main coulait de son cou pour descendre le long de la colonne vertébrale de notre belle Juunin, partant sur ses côtes pour repasser à l’avant, se faufilant entre l’ouverture de la chemise, allant caresser la chair et les hanches de notre belle femme, avec douceur et tendresse. Que demander de plus. C’était bien la première fois qu’il forçait un baiser dans cette relation toute nouvelle. Mais un homme qui n’était pas capable de faire un pas en avant, était-ce vraiment un homme ? |
| | | Mata Hari Juunin de Kumo
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| Sujet: Re: Maison familiale de Mata Hari 2008-09-13, 14:16 | |
| Ses longues mains traînaient sur son dos, le caressant avec douceur inspectant au-dessus des bandages la boursouflure que formait à présent sa blessure. Mais la jeune femme stoppa ses tendres caresses pour laisser un blanc prendre part entre eux comme un mur. Elle ne craignait en rien les conséquences de ses actes véritablement libre alors pourquoi le fuyait-il aussi ostensiblement, il n’y avait plus aucune logique dans ses agissements et elle perdait aussi de la même manière sa façon de parler et d’agir, elle perdait son moi pour en emprunter un autre et la belle n’aimait pas cette idée qu’elle puisse ainsi changer. L’absence de bruit prenait une nouvelle amplitude à savoir les envies de Mata qui reprenait le dessus sur sa raison première. Elle n’était pas de celle qui se préoccupent de l’avenir car il n’y a que le présent qui offre la vérité à ses yeux.
Aussi ne bougea t-elle presque pas lorsque Arane se tourna pour lui faire face. Toujours assise sur lui elle supporta son regard marqué par l’incompréhension de ses actes à elle. Ses mains posées sur le torse du jeune homme ses iris s’accordèrent le répit de finalement observer la main du shinobi qui venait caresser l’une de ses mèches, profitant par la même occasion de la tendresse des effleurements de son doigt sur sa joue. Elle ferma à demi les yeux. Ne les ouvrant toujours pas lorsque sa main passa vivement derrière sa nuque pour finalement les ouvrir avec surprise quand il la fit se courber vers lui. Il lui sembla qu’il s’agissait là bien de la première fois qu’on lui vola un baiser et pourtant elle n’eue d’autre réaction que de poser ses mains de chaque côté de la tête du jeune homme tout en se gardant bien de reprendre ses lèvres à se voleur, appréciant toujours autant le goût de sa langue.
Un dernier baiser où ne s’entremêlent que les lèvres et elle releva légèrement la tête pour l’observer alors qu’il explorait déjà de nouveau son corps de ses mains habiles. Mata était si bien faite qu’on ne pu lui résister lorsqu’elle se trouvait tout près de quelqu’un, chair contre chair…?
Descendant tranquillement jusqu’à son oreille sa bouche déposa de multiples baisers sur sa joue et le creux de son cou pour finalement arriver à cette dernière pour lui offrir un dernier baiser. S’allongeant sur lui avec ostentation, son dos légèrement courbé pour marqué plus vivement ses formes si finement dessinées sa voix coula vers lui avec un ton si mélodramatique qu’elle aurait arraché une larme à qui n’a jamais pleuré.
« La félicité n’existe pas pour moi… Je finirai seule et perdue. Je ne connaîtrai jamais le goût de l’amour et je ma mort viendra à ma rencontre. Pas de bonheur pas de malheur, pas d’amour pas de haine juste du chagrin…»
Elle déposa un nouveau baiser au creux de son cou pour finir par lui chuchoter une dernière phrase.
« Aussi suis-je le jouet de mes désirs. »
Des paupières qui se fermèrent et un souffle qui apprend à se calquer sur la même cadence que son compagnon, aussi son ventre se soulève t-il lorsque lui expire créant une vague dans leur respiration. A trop la provoquer ainsi il s’offrait certainement un charmant moment en sa compagnie mais à trop vouloir la comprendre il s’exposait au mur qu’elle offrait à tant de personne. Replaçant son visage devant le sien son index se déposa sur sa bouche tandis que de son autre main elle voyageait dans ses cheveux si blonds. Caressant de son doigt ses lippes pour finalement le laisser dériver vers sa mâchoire et l’attraper d’une main pour relever son visage et l’apporter au sien. Ses lèvres s’imprégnant alors de la chaleur de siennes, sa langue forçant l’entrée de sa bouche pour venir y trouver la sienne. De longues et profondes embrassades, puissantes et douces. Elle fini par reprendre sa langue en sa possession mordant la lèvre inférieur du jeune shinobi pour finir par relever légèrement son corps, ses bras tendus de chaque côté de sa tête l’aidant à resté maintenu de la sorte. Sa main droite se déroba de son appuie pour venir caresser la joue d’Arane et lui sourire comme elle savait si bien le faire. Déposant une bise sur le bout de son nez avant d’aller plonger dans son cou. Sa longue crinière bleue venait sur son corps, léchant agréablement ses formes et leur offrant une nouvelle dimension comme pour fasciner encore plus le diplomate. Sa bouche embrassant sa peau et ses mains parcourant son corps alors qu’elle était de nouveau allongée sur lui. Ses ongles griffant légèrement ses côtes et coupant un ou deux bandages à leur passage.
Il ne montrait aucune trace de douleur donc elle en concluait qu’il n’avait pas besoin d’être ménagé comme elle l’avait fait jusqu’à maintenant. Le goût de sa chair l’enivrait considérablement si bien qu’elle ne maîtrisait plus vraiment ses caresses et croqua légèrement la peau de son cou. Un très mince filet de sang coula et elle se fit un véritable plaisir à y passer sa langue avec une certaine lenteur. La muscle chaud et humide se délectant de ses quelques gouttes et finissant par un tendre bisou sur la minime blessure. Son nez remontant vers son oreilles droite pour aller mordiller le lobe de son oreille comme un chaton joueur alors que sa main caressait avec tendresse sa joue.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Maison familiale de Mata Hari 2008-09-13, 21:08 | |
| - Spoiler:
Un changement de comportement qui n’avait pu que plaire à notre homme. Malgré ses paroles si tristes et émouvantes, cela ne semblait pas avoir affecté son attitude générale, alors qu’elle se laissait porter par les pulsions animales et viscérales, que chaque être humain contenait en son corps. S’emportant tout deux dans un échange frugal et sauvage, ils perdaient possession de leurs émotions et de leurs passions, se laissant aller que la vague se laisse porter par le courant de la mer, sans chercher à savoir sur quelle côte de quel Pays elle échouerait. Car la vie n’était-elle pas ainsi ? Un bercement régulier bien qu’aléatoire qui ne menait dans un sens où dans l’autre, jusqu’à ce que notre flot ne croise celui de quelqu’un d’autre et que ses deux flots s’unissent pour en créer une plus grande, une plus forte mais avant tout, une plus belle ? La vie des humains était comme un océan ; composée de milliards d’êtres, tous vivant une vie tumultueuse et dépendante de situations qui lui était imposée, qu’elle soit agitée comme une bête sauvage qui se défend pour sa vie ou calme comme un oiseau des montagnes qui surfait sur les nuages pour contempler de sa position privilégiée et sublime ces terres sur lesquels il régnait. Tout dans la vie n’était choisi que par l’instinct animal qui habitait notre corps en secret et qui ne s’éveillait que lorsque l’homme ne parvenait pas à prendre une décision. Lorsque quelqu’un se faisait attaquer, c’était son instinct bestial de survie qui lui ordonnait de se battre. Lorsque deux êtres se rencontraient, c’était bel et bien leurs instincts animaux qui les rapprochaient pour qu’ils puissent connaître au moins une fois le réconfort et le plaisir intense et profond que pouvaient connaître tout un chacun sur cette Terre souvent hostile. En soi, il n’y avait donc pas vraiment de questions à se poser sur la situation qui s’offrait à eux deux. Et sans vraiment attendre pour comprendre dans quelle scène il venait d’entrer, notre Mizukage acceptait de se laisser guider par le destin, sans vraiment se soucier de la suite. Qu’il connaisse un plaisir on ne peut plus intense avec cette jeune femme, ou qu’il meurt en sortant de chez elle, quelle importance. La vie ne valait le coup que si l’on tentait de vraiment la vivre jusqu’au bout.
Ne pensant même plus à l’aigue pincement qu’il avait ressenti de façon assez violente dans le cou, Arane Tashira ne se souciait maintenant plus de la douleur qui paraissait disparaître avec les léchouilles de la délicieuse Mata. Il aimait se sentir aux côtés de quelqu’un, ne pas être seul dans ce monde, et pouvoir rendre service à quelqu’un aussi bien qu’il le pouvait, quitte à y mettre ses dernières forces. C’était bel et bien pour cette raison qu’il portait constamment sur lui des écouteurs aussi énormes laissant jaillir une musique forte et agitée. Il fallait pour notre adorable Arane une musique qui lui prenne à la gorge ses sentiments et l’émoustille pour le réveiller et le motiver dans ce qu’il entreprenait. Cela lui rappelait qu’il avait autour de lui un monde vivant, ayant besoin de sa présence ou de son aide, où il pourrait alors faire quelque chose d’utile et de nécessaire pour les autres. Oui. C’était bien comme cela qu’aimait vivre notre cher Shinobi de Kiri. Aller jusqu’au bout de ses principes, ne jamais laisser tomber et toujours aller plus loin, se laissant porter par ses envies et ses désirs, pour ne poser genou à terre que lorsque le besoin de repos le lui imposait. Les caresses que ces douces mains lui apportaient, le plongeant à chaque seconde de plus dans un rêve idyllique, revenaient en continu, ne lui laissant presque pas de temps de répit pour qu’il puisse reprendre ses esprits et une bonne bouffée d’air. Il était aux anges… Non, pardon. Il était avec un ange ! Il était très rare pour une personne aussi occupée et importante que lui de pouvoir être dans les bras d’une aussi belle dame. Mais il ne regretterait jamais le temps qu’il venait de passer avec elle, en ces lieux si enchanteurs. Agréant le cadeau d’un nouveau baiser et l’enveloppant dans ses bras avec un immense plaisir et une joie difficilement camouflable, il serrait contre elle avec une gentillesse certaine ce petit corps bien chétif pour pouvoir profiter de cette douceur accordée par des lèvres si fermes et tendres. Quel délice que de pouvoir endurer cette bénédiction venue de nulle part, même si cela était pour un court instant. Ne se verraient-ils plus après cette belle journée ? Probablement pas. Cela avait-il une grande importance ? Il n’aurait su le dire. Car même s’il aurait eu tendance à dire que non, les présents que lui offrait Mata en cette heure avaient largement de quoi le faire réfléchir à deux fois. La jeune femme, après lui avoir donné des minutes qui seraient désormais si précieuses dans ses souvenirs, se tenait toujours califourchon sur son buste, légèrement penchée au dessus de lui alors que son corps semblait se développer, devenant à chaque seconde de plus en plus attirant et intriguant. Lui adressant un sourire malicieux mais l’air doux et gentil, Arane plongeait de nouveau ses prunelles aux couleurs des montagnes Bleues de son Pays. Il pouvait voir chez celle qu’il commençait à apprécier de plus en plus une sensation d’abandon et de tristesse. Mais lui affichant un sourire amical des plus ravageurs et des plus tendres, il eut de nouveau le droit à quelques douces actions de la part de la jeune kunoichi, dont la petite morsure amazone dont nous avons déjà parlé. Acceptant tout cela comme une chance pour lui qui n’avait jamais vraiment porté son intérêt là-dessus, il n’était pas question de repousser tout cet amalgame de tendresse et de beauté pour des raisons aussi primordiales soient-elles. Il ne pouvait cependant s’empêcher de repenser aux paroles de la ravissante jeune femme, qui avait déclaré cela sur un ton si mélancolique qu’il en avait été touché au plus profond de son corps, son cœur semblant presque percé d’une flèche de noyer. Posant sa main chaude et douce sur l’abondante chevelure de la jeune femme, il laissa sa langue aller lécher avec amusement le lobe de l’oreille gauche de notre chère Mata, pour y apporter sa bouche. Des douces et délicates paroles s’en échappèrent, sur un ton envolé et agréable.
Pourquoi ne pas changer et faire de vos désirs votre jouet, et non pas l’inverse ? La vie n’est-elle pas meilleure lorsque nous contrôlons nous même notre vie ?
Ecartant sa tête afin d’observer la réaction de telles paroles sur le visage angélique d’une Juunin de Kumo, il abordait pour sa part un sourire mêlé entre la tendresse et la timidité, exprimant de par ses yeux un encouragement sympathique à ne pas laisser tomber. Il était comme ça, il avait besoin de voir ceux qui l’entouraient dans la meilleure forme qu’il pouvait lui présenter. Et malgré toutes les caresses et tendresses dont la belle femme faisait preuve jusque là, il ne pouvait que ressentir cet aspect étrange qui la faisait s’éloigner de lui. Caressant sa joue avec amour, comme s’il s’agissait de sa propre fille, ou même d’une amie d’enfance qu’il avait perdue, il resta à la contempler pendant quelques secondes, sans dire un mot, restant calme et admiratif pour une figure aussi apaisante et gracieuse. Non, il n’en aurait pas vu trois dans sa vie. Deux ? Peut-être… . Mais pas trois. Et en aucun cas deux comme elle ! Ca, jamais ! Pas de soucis là-dessus ! En pendant qu’il plongeait toujours un regard intense dans ses pupilles si splendides et qu’il l’attirait vers elle pour lui accorder un autre baiser de ses lèvres, la main qui avait jusque là séjournée dans sa chemise de nuit passait doucement sur ses hanches tout en frôlant ses jambes, passant presque entre leurs deux corps pour attraper un bout de tissu le et tirer vers l’extérieur. Quelques secondes plus tard, son torse pouvait ressentir la poitrine de la jeune femme contre la sienne, alors que sa main, toujours sous le vêtement léger, glissait avec délicatesse et douceur sur le bas de son dos, frôlant sa fesse gauche et le textile du sous-vêtement avant de partir sur le côté et remonter sur le haut de la colonne vertébrale, tout cela pour effectuer une nouvelle fois la même démarche. Accordant un nouveau baiser langoureux à sa précieuse hôtesse, Arane profita d’un instant de pause pour lui attraper le bout du nez avec la langue, et ricaner d’un petit rire léger et à la sonorité pour le moins infantile. La regardant ensuite intensément de ses yeux gris-bleu, il émit un sourire et un soupir que l’on pourrait qualifier de passionnel.
On ne peut regretter que les choses sur lesquelles on n’a eu aucune emprise, n’est ce pas ?
Et sur cette phrase énigmatique, il s’empressa de lui administrer un nouveau et fougueux baiser. |
| | | Mata Hari Juunin de Kumo
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| Sujet: Re: Maison familiale de Mata Hari 2008-09-14, 22:24 | |
| La jeune femme se délectait de chacune de ses caresses comme elle ferait d’une pâtisserie quelconque, enfin non pas vraiment plutôt de son gâteau préféré. Il surfait sur sa peau dans des gestes si doux et tendre qu’elle se laissait sans problème transporter, appréciant au plus au point le toucher de ses paumes contre ses jambes, sa peau, sa chair si tendre… Cependant elle marqua un temps d’arrêt à l’intention de ses paroles mesurant comme la porté de chacun de ses mots. Contrôler soi-même sa propre vie ? Cela lui semblait si irréel, comment pouvons se contrôler soi-même lorsque la seule qui régissait un esprit se basait sur les désirs et les pulsions les plus primordiales. Non, décidément elle ne savait pas ce que c’était que d’offrir à sa vie les brides de la raison pour elle juste les émotions la guidaient. Si bien qu’elle pleurait annuellement aux falaises pour écarter de ses larmes le chagrin d’une vie amante perdue, c’était le seul jour de l’année où elle affirmait avoir mal loin des yeux curieux et des oreilles fouineuses. Elle se souvenait encore, il n’y avait après tout que quelques jours à peine que son anniversaire était passé, cela ne faisait que peu de temps que son cœur c’était ouvert afin de laisser échapper de sa blessure béante les joutes d’une année de douleur. Comme si le temps ne faisait qu’empoisonner son corps plutôt que de le guérir. Alors non, Mata ne voulait pas réfléchir car pour cela elle devrait faire son deuil et elle ne s’en sentait pas capable ou tout du moins incapable d’y arriver seule. Elle se souvint de Kenji à qui elle avait voulu tout avouer mais où au final elle s’était défilée. Il n’était pas assez proche de son cœur pour pouvoir le panser de cette blessure si profonde.
Ses yeux s’humidifièrent tandis qu’Arane l’observait avec une tendresse sans équivoque, la sensation de ses lèvres contre les siennes sembla la réchauffer vivement de l’intérieur comme s’il lui insufflait la chaleur de son corps pour venir à bout des mauvaises pensées qui venait ternir son âme. Le goût de sa langue exquise lui faisant tout oublier, la laissant se concentrer à nouveau sur une chose qu’elle appréciait et apprécierait toujours : les effleurements de sa chair contre la sienne. Ses mains se faisant de plus en plus entreprenantes il semblait plus que disposé à la recevoir pour ainsi dire, affichant un air tout à fait conquis en l’observant. Elle avait comme l’impression d’être littéralement dévorée par ses yeux. Etait-elle si désirable que cela pour qu’on veuille la manger d’un simple battement de paupière et d’une lueur sauvage dans les yeux ?
L’écoutant attentivement comme une adorable chiot, tournant même légèrement la tête sur le côté elle allait émettre une objection par rapport à sa phrase elle se vit recevoir un autre de ses baisers si aguichant et provocateur qu’elle-même de demandant qui d’eux deux s’évertuait à repousser les limites de ce jeu d’adulte. Savourant son baiser elle lui donnait même une autre dimension, n’offrant à sa langue aucun répit, la comblant des caresses de la sienne et l’attrapant entre ses lèvres pour finir par la suçoter avec défi. Le libérant enfin de l’étreinte de sa bouche elle lui fit un sourire ravageant toute bonne volonté à son écart.
« Je n’ai pas d’emprise sur toi et pourtant je ne le regrette pas très cher Tashira-sama… »
Se collant à son torse elle offrit à son poitrail de nouveaux baisers charmeur tandis qu’elle passait ses mains dans le creux de son dos afin d’aller retirer le nœuds des bandages qui couvrait le haut de son corps et l’empêchait ainsi de profiter pleinement de sa peau et sa carrure si athlétique et alléchante. Sitôt la boucle retirer les bandages se desserrèrent de son corps. Elle n’avait plus qu’à doucement tirer dessus afin de les dégager de ses muscles saillants. Les faisant glisser de son buste avec dextérité elle lui offrait une bise sur chaque parcelle de corps révélées à sa vu. S'exaltant de l’arôme si masculin de sa chair elle ne pourrait et ne voudrait sûrement pas lui résister, si seulement il venait à la rejeter elle irait même sûrement jusqu’à déployer des trésors d’ingéniosité pour finalement le retrouver dans son alcôve et s’offrir un jeu des plus agréable.
Revenant jusqu’à son visage elle déposa son index sur ses lèvres, les caressant avec délice et les observant avec perversité comme si elle se préparait encore une fois à les dévorer mais sans son accord. Elle aimait le goût de sa salive si chaude et si différente par rapport à d’autre, il lui faisait littéralement tourner la tête ce jeune homme. Finalement ses belles prunelles d’écorces se dardèrent sur les siennes aux couleurs des nuées divines et matinales de son pays. Sa voix s’élevant dans l’air comme une murmure et une complainte délicieuse témoignant de la sincérité de ses paroles.
« Emmènes moi avec toi… » Allez savoir ce qui poussa notre jeune femme à lui faire une telle requête mais n’en est-il pas qu’il n’y avait aucune hésitation dans ses paroles, comme s’il lui semblait plutôt naturel de faire une demande de cette envergure à un shinobi d’un village qui n’était pour le moins pas encore des alliés du sien. Cependant il était une chose qui était immuable pour Mata. Si elle voulait guérir elle devait partir… Ses beaux yeux ne quittaient plus ceux d’Arane tandis qu’elle le regardait avec intensité, attendant qu’il lui réponde, ne se doutant pas une minute de la réponse qu’il pourrait lui donner et qu’elle craignait même d’une certaine manière. Il ne la connaissait pas, il ne s’intéressait peut-être qu’à son corps alors s’encombrer d’elle ne pourrait très bien pas lui plaire une seule seconde. Tant pis, de toute façon elle partirait avec ou sans lui même si elle préférerait pouvoir s’accorder la chaleur de ses bras protecteur comme un lieu réconfort et de douceur.
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| Sujet: Re: Maison familiale de Mata Hari 2008-09-17, 21:51 | |
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Un véritable engouement pour cet instant qui s’était élevé avec une splendide gueule de bois. Et même si l’alcool avait maintenant été évacué par les sueurs et le repos, ce n’était pas pour autant que nos deux êtres ne s’en donnaient pas à cœur joie. Il fallait avouer que se lasser dans les bras de Mata relevaient non seulement de l’impossible, mais également de l’injure ; on ne dérangeait pas les anges venus sur cette Terre pour si peu. Quoi qu’il en soit, ce n’était pas le cas d’Arane qui regrettait surtout de devoir un jour ou un autre se séparer de son hôtesse aux bras félins et au cœur d’agneau. Il avait valsé avec les nuages en étant dans ses bras, il avait touché la Lune en appréciant ses caresses, il avait embrassé le Soleil en lui accordant de doux baisers qu’elle lui avait que trop souvent rendu au centuple. Un bonheur intense, comme il était si rare d’en avoir dans le Monde Shinobi. Et un repos si calme et tranquille pour un homme qui s’était laissé aller, oubliant ses responsabilités et se noyant dans le corps d’une femme fantastiques au corps alléchant et à l’esprit jovial. Ses mèches rebelle, son sourire qui ensoleillait toute la planète sans pour autant participer au réchauffement climatique (~), ses mains si fraîches et agiles… . Elle rappelait la combinaison d’un aigle à l’œil vif, d’un chat à la tendresse sans fin et d’un lion à la beauté sans faille : un véritable griffon, dont les ailes s’ouvraient pour accueillir le Mizukage, mais sans pour autant lui confier son cœur paraissant meurtri. La petite déclaration de notre douce amie avait laissé un rire muet s’échapper des lèvres de notre homme ; leurs embrassades, calmes et langoureuses, avaient-elles pour but d’ensorceler l’autre afin de le soumettre à sa botte ? Si tel était le cas, il n’avait pas prit conscience de ce petit jeu, et en connaître maintenant les règles le firent trembler de spasmes de rire sans pour autant que le son berçant et chaleureux ne s’échappe de sa gorge. Pour lui, quelle importance, que de contrôler l’autre ou d’être sous son emprise… . Il n’y avait dans la vie de trop de contrôles et de possessions, poussant l’homme à toujours désirer plus, à exiger plus de son prochain. Le système des Villages Shinobis n’en était-il pas le parfait exemple ? On avait des hommes à sa disposition, prêts à se sacrifier pour une Patrie ou un Idéal. Et afin de prouver sa puissance ou la puissance du Village, on les envoyait trop souvent à la Mort, les forçant à faire davantage de missions, leur imposant de se démener pour pouvoir accomplir une action grandiose et très risquée pour lui ; tout cela dans le seul et unique but de prouver au monde sa supériorité. Mais si le Monde changeait ses règles ? et si le Monde décidait de déclarer vainqueur celui qui aurait envoyé le moins de Shinobis vers les Portes des Enfers et le Styx. Qui remportait cette lutte, et qui serait assez fier pour le clamer haut et fort. Les hommes, sous l’emprise d’un seul, étaient prêts à sacrifier jusqu’à leurs propres idéaux et leurs passions. Mais en fin de compte, quel bonheur tirait-on à emprisonner les autres dans sa propre pensée. C’était bien en pensant à cela que Arane Tashira remercia son esprit. Au moins, lui n’aurait pas eu à se mettre à genoux et ventre à terre pour pouvoir obtenir ne serait-ce qu’un dixième de ses désirs. Il avait suffi de quelques caresses et autre mot doux pour que ses faveurs lui soient accordés. Et même si cette aventure d’une journée n’irait pas plus loin, il n’aurait pas eu à se plaindre de cette délicate attention que Mata avait eu à son égard en se joignant à sa beuverie solitaire, en cette douce journée d’automne.
Lui accordant un nouveau sourire, et fermant le poing en le portant à ses lèvres, il déposa un ‘kiss’ léger mais résonnant, pour ensuite porter avec lenteur et douceur cette main refermée vers le visage de Mata qui restait immobile, il calqua les phalanges sur le sommet du front de cette dernière, déposant donc un baiser adressé par Courrier Manuel sur son beau petit front. Et retirant cette main par une caresse qui descendit le long de sa joue droite, il ferma les yeux, ce qui lui apporta un air gamin.
Quitte à avoir une emprise, j’espère que tu ferais bon usage de moi ! Car je ne suis doué qu’en peu de choses ^^ !
Sa poitrine sembla brûler sous les baisers endiablés de la ravissante demoiselle, lui apportant à la fois des frissons de la part de la kunoichi, mais aussi un esprit soudainement relaxé et allégé de tous ses maux et souffrances, le guidant vers le Monde des Rêves une fois de plus. Etait-ce donc cela, le pouvoir mystérieux du Pays de la Foudre ? S’agissait-il donc d’une particularité du Village Caché des Nuages, que de transporter ses voyageurs dans un bain de calme et de tranquillité intense, se laissant porter avec un plaisir et une joie intense, dirigé par un ange céleste qui se serait débusqué de la Brume blanche et scintillante pour lui faire découvrir comment marcher sur ces oreillers sans plumes ni couture ? Peu à peu, la présence des bandages et pansements sur son corps semblait partir en fumée de façon inconnue, alors qu’une délicate attention remplaçait avec génie et tact leurs effets réparateurs sur son corps, de deux lèvres déposant un présent sur son buste. Rouvrant les yeux pour découvrir, perché au dessus de lui, celle qu’il avait surnommé ‘l’Ange Bleu’ lors de leur première rencontre, il s’émerveilla de la perfection de ce faciès, de ces courbes si belles et finement dessinées, de ces yeux à la couleur sans possible égal dans ce Monde, à cette bouche dont s’élevait un parfum qui en aurait réveillé le plus malheureux des hommes. Cette crinière bleue aussi coulante et silencieuse qu’un serpent d’eau, glissant sur ses joues pour retomber avec tortillement sur son ventre, alors qu’il restait à sa merci. Qu’elle le tue maintenant, rien à faire ! Car si ces cheveux s’avéraient pouvoir mordre comme un serpent, il aurait eu la chance de mourir des crocs du plus beau serpent de cette Terre Ninja. Un doux murmure le ramena à des pensées plus claires et réalistes. Et d’ailleurs, quelle réalité ! Car la requête que venait de lui adresser la Shinobi de Kumo No Kuni n’était pas une requête comme toutes celles qu’il avait pu entendre jusqu’à ce jour ! Etait-ce à prendre comme une flatterie ? Souhaitait-elle le suivre dans son Village pour ses beaux yeux ? Si telle en était la raison, l’orgueil de notre cher Mizukage aurait bientôt de quoi toucher Saturne les doigts dans le nez. Mais malgré cette marque si touchante, elle semblait si difficilement réalisable en soi… . Perdant alors l’air enfantin qu’il avait adopté jusque là, son visage disparut quelques secondes dans sa chevelure blonde, empêchant quiconque de deviner ce à quoi il pensait. Le savait-il lui-même ? Difficile de répondre. Car c’était maintenant tout le désordre habituel dont il s’était débarrassé peu auparavant qui venait de refaire surface… . Néanmoins, immergeant avec un sourire tranquille mais particulier sur ses lèvres, il déposa un petit bisou sur le doigt qui se trouvait sur ses lèvres, l’enchantant d’un autre et beau visage ; celui d’un homme calme et posé, ouvert à toute sorte de négoce. Si Mata Hari était prête à faire voyage, ce ne serait pas lui qui y ferait barrage.
Si cela ne dépendait que de moi, je ne verrais pas de raisons de refuser. Mais tu as des obligations ici, n’est ce pas ? Ton Seigneur te permettrait-il de t’en délier aussi aisément ?
Une question simple, mais nécessaire. Car si la jeune et magnifique personne se mettait dans la discussion diplomatique, ce traité qu’il souhaitait tant faire agréer risquait de devenir un bras de fer. |
| | | Mata Hari Juunin de Kumo
Nombre de messages : 216 Age : 40 Village : Kumo no kuni Date d'inscription : 23/06/2008
Fiche Ninja PV: (335/335) PC: (630/765)
| Sujet: Re: Maison familiale de Mata Hari 2008-10-01, 18:30 | |
| Elle qui avait toujours été indépendante de tout et de n’importe qui se sentait à présent l’envie de se retrouver sous l’aile d’une personne comme un enfant aime s’accrocher aux jupons de sa mère devant un inconnu, la jeune femme voulait pouvoir affronter l’étranger dans les bras de quelqu’un. Un homme ou une femme dans tous les cas un être capable de lui venir en aide et de lire dans ses yeux ce qu’elle ne disait pas tout fort. Seulement le langage de notre kunoichi était des plus hérétiques par rapport à ce qui émergeait de ses véritables pensées. Ses yeux bruns fuyant le regard du shinobi Mata observait sa bouche qui s’animait de paroles qu’elle analysa rapidement comme étant une réponse plutôt favorable à sa demande. S’allongeant comme un chaton sur son torse elle laissa ses mains sur son buste tandis que sa tête se déposait délicatement sur lui et que ses cheveux venaient prendre place de part et d’autre de son corps, observant le mobilier de sa main durant quelques instant, muette. Il était vrai que la Raikage de Kumo ne pourrait être que relativement récalcitrante face à ce départ. Après tout même si la jeune femme ne faisait pas parti des plus puissant du village elle n’en restait pas moins un membre docile et facilement manipulable. De plus elle avait cette petite particularité que peu de gens arrivaient à percevoir. La jeune ninja était un véritable gouffre de chakra en comparaison à bien d’autres shinobis, jamais elle n’avait ressenti cette faiblesse d’énergie lorsqu’elle lançait ses actes. Certes elle savait très bien ce que pouvait être la douleur physique mais quant à celle qui vous prend de l’intérieur en vous intimant que vous êtes à la limite et que vous ne pourrez pas la franchir, celle là lui reste inconnue.
Elle releva le buste faiblement observant comme perdue la porte ouverte qui menait vers le jardin, le vent souffla tendrement dans ses cheveux alors qu’elle fermait les yeux en inspirant l’air doux et chaud qui lui parvenait. Elle pouvait sentir que l’atmosphère se faisait lourde et pesante annonciatrice d’un prochain orage au dessus de Kumo, la pluie viendrait encore baigner le sol d’eau pour cacher les larmes que l’on versait au village…
Son visage se reportant de nouveau vers Arane elle lui fit un charmant sourire apposant ses lèvres sur son front pour lui donner une adorable bise et reprendre de sa voix si savoureuse et mielleuse.
« Non et ça n’empêchera pas mon départ. »
Son ton était comme un chuchotis d’enfant, ses lèvres toujours aussi près de son front venait le caresser à chaque syllabe que prononçait sa bouche. Le bout de son nez glissa alors jusqu’à sa joue pour finir son petit bout de chemin jusqu’à son cou venant humer délicieusement l’odeur de sa peau et déposa dans le creux de sa nuque sur sa chair si chaude et odorante d’un arôme enivrant, un délicat baiser gourmand. Murmurant non loin de son oreille la suite de sa phrase qu’elle avait découpée en deux.
« Ce soir je ne serai plus au village caché des nuages, je m’enfuis de cette prison que j’ai finalement construit autour de moi. »
Elle lui offrit un second baiser sur sa peau, relevant peu à peu son visage jusqu’au sien pour finalement se retrouver face à lui, le bout de son nez contre le sien, ses yeux plongés dans les siens, son souffle se dispersant sur son visage comme une chaleureuse vague, se perdant dans l’idée vague qu’elle aimerait bien se perdre avec lui ou tout simplement ne plus quitter le moment présent. Instant si relaxant où elle se sentait partir dans ce qui pourrait lui offrir ce qu’elle recherchait sans trop vraiment savoir de quoi il s’agissait. Ses prunelles ne clignant que très légèrement elle ne perdait pas une miette du visage qu’il lui offrait.
Elle était là immobile au-dessus de lui, s’échappant du présent, ne pensant ni au passé ni au futur. Ne réfléchissant plus, contemplant ses magnifiques prunelles bleues que lui offrait Arane.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Maison familiale de Mata Hari 2008-10-09, 20:36 | |
| Il est parfois, même souvent difficile, de ne pas succomber au charme d’une délicieuse personne, surtout lorsque celle-ci avait un don tout particulier pour vous envouter et vous conduire d’un moyen inconnu et oublié chez elle, où vous seriez prêt à rester à jamais sa chose, son esclave personnelle. Par l’arme de doux baisers et caresses diverses échangées durant des heures, vous auriez été capable de tout accepter sans contrepartie, de tout vendre sans rien en échange, de tout sacrifier afin de rester à ses côtés à vie. Oui, certaines personnes détenaient en elles un pouvoir bien étrange… . Parfois, il n’en faut que très peu pour que l’homme se dirige vers ses rêves. N’était-ce pas généralement le but de tout homme que de pouvoir attraper ses désirs et souhaits les plus chères, afin de trouver le Salut de son Âme ? Mais pour contrer ce genre d’esprit simple et irrationnel qui ne visait que son bonheur indépendant et personnelle, avait été créé le Code Shinobi afin de retenir prisonnière toute envie et désir égoïste, pour contrôler la vie et l’intention. Pour manipuler aisément l’esprit et le contraindre à se souvenir du rationnel. A défendre l’unité. A préserver la collectivité. En bref, pour se sacrifier pour les autres. Mais tout cela demandait qu’une seule statuette de sacrifice : celle d’être prêt à consacrer sa vie et son âme à une chose que l’on n’avait jamais souhaitée. Aussi, bien que son cœur et ses plaisirs lui demandent de recourir à cette demande que lui répétait la douce Mata, notre ami Arane se devait de tenir avant tout compte du Code Ninja et de respecter ce dernier dans ses moindres fondements. Après tout, et même si il venait quelque peu de mettre de côté les obligations et les devoirs qui lui incombaient, les récentes demandes et exigences de Mata Hari, Juunin de Kumo No Kuni venaient de lui rappeler ses devoirs et ordres. Il était venu dans ce pays si étrange et si lointain dans un but bien précis, et en vu d’un projet bien défini. Et alors que la rencontre avait été repoussée, il s’était abandonné aux folies de la petite ville et à ses hasards. Cela avait commencé par une promenade en ville, à admirer les lieux et à constater l’atmosphère nuageuse et tranquille qui touchait un petit Village caché au milieu des montagnes. Cela s’était suivi avec une bouteille de saké, ou plutôt des bouteilles de saké pour être plus exact, en compagnie de la demoiselle qui était venu à sa rencontre. Et cela avait terminé ainsi, où malade, il l’avait ramené chez elle pour qu’elle se soigne. Et après tant d’allers-retours dans une pièce si petite, il se retrouvait en fin de compte ici, avec la ravissante demoiselle qui se tenait maintenant au dessus de lui, le regardant d’un air si agréable et charmeur. Elle était si belle ainsi ; mais pourtant semblant si seule. Portant une main vers son visage qui allait caresser sa joue avec tendresse, il esquissa un sourire gênée et quelque peu attristé tout en passant sa paume douce et large sur cette peau si fraîche et agréable au toucher. Il venait de poser une question qui restait bien énigmatique, et qui pourtant avait toute son importance. Comme il l’avait déjà pensé avant, le Shinobi n’était jamais libre ; il dépendait de son Seigneur, qui dirigeait le Village et qui avait droit de détention sur tous ceux servant le Village. Aussi, même si la jeune demoiselle souhaitait quitter le Village, le Mizukage de Kiri No Kuni se doutait bien que cela ne serait point chose facile, pour ne pas parler d’impossible. Mais un Shinobi, une fois devenu tel, avait décidé de sacrifier sa vie pour le Village. Dans ce cas, il n’y avait vraisemblablement pas de possibilités qu’une telle autorisation soit offerte à la belle et jeune Mata. Mais avant même que Arane Tashira n’ait pu renchérir ses paroles de conseils et d’attention pour la petite femme, celle-ci répondait sur un ton convaincu et chuchotée. Elle allait partir… quel qu’en soient les décisions et les engagements pris. Il ne s’agissait plus de départ, à présent. Mais de désertion. Et la chose résonna dans les tympans de notre Mizukage, qui fronça les sourcils à cette nouvelle. Il n’aimait pas cela. Il ne connaissait que trop bien les conditions de ceux qui désertaient. Traque, poursuite. Survie ou Mort. Etait-ce particulièrement plaisant d’avoir une prime sur sa tête ? Pas vraiment. Mais de toute façon, il ne fallait pas forcément être déserteur pour avoir une prime sur sa tête. Lui-même en avait une très importante d’ailleurs. Et c’était bien pour cela qu’il n’appréciait pas ces derniers mots prononcés par la Juunin de Kumo No Kuni. Certes, le baiser qui vint dévorer son cou comme une flamme ne pouvant jamais s’éteindre lui fit presque oublier ces paroles. Mais celles qui suivirent le lui firent rapidement oublier.
Ce soir je ne serai plus au village caché des nuages, je m’enfuis de cette prison que j’ai finalement construit autour de moi.
Yare, Yare…
Elle l’embrassa de nouveau. Mais ce baiser là n’avait aucun goût. Si, une fine lamelle semblait en préserver de la part de son propriétaire. Mais c’était celui de la résignation. Et n’aimant pas vraiment ce goût-là, il écarta presque la fin du baiser, se tenant alors assis sur ses fesses, alors que Mata se tenait au dessus de lui, le fixant de ses grands yeux. Plongeant ses pupilles argentées dans celles de la jeune femme, c’était une autre expression qui apparaissait sur le visage de notre Mizukage. Pas de l’incompréhension, ni de la déception. Mais peut-être pas loin des deux. Il y avait certaines choses que notre Arane chéri ne parviendrait pas à comprendre dans toute sa vie. Pourquoi les gens étaient-ils si insondable. On lui avait déjà posé la question, et il n’avait pas trouvé de réponse. Mais il ne l’avait pas trouvé. C’était son compagnon, Taku, qui avait trouvé la réponse : parce que cela fait une grande partie de leur charme. Et il sourit en repensant à cela. S’excusant auprès de l’hôtesse de maison, il s’appuya sur le sol pour se redresser et tenter de se relever. Une fois qu’elle eut fait un geste d’écart, il prit un semblant d’élan en balançant son dos d’avant en arrière, et se dressa de tout son long, se tapotant les fesses pour les arrondir, quittant donc la forme plate du plancher de bois. S’étirant en avant et se faisant ainsi craquer la colonne vertébrale. Soupirant, il adressa un soupir souriant à la belle Mata et se pencha pour attraper le haut de son kimono. L’agitant soudainement et le faisant claquer dans les airs, il l’enfila lestement et laissa le tissu rentrer en contact avec son corps, se reposer sur ses épaules. Cela lui semblait comme une éternité qu’il n’avait pas remis ce vêtement qu’il appréciait tant. Ne prenant pas vraiment le temps de savoir quoi faire, il se tourna vers la Kunoichi du Village Caché de Nuages.
Déserter n’est pas la solution. Tu n’imagines pas encore ce qui peut se trouver dehors. Tu ferais bien d’y réfléchir à deux fois… .
Se faisant maintenant craquer le cou, il souffla un coup et fit quelques pas en avant. Il avait largement apprécié cette journée auprès de Mata, et regrettait déjà de devoir la quitter pour se rendre à des affaires de grande importance. Mais il savais pertinemment qu’il y avait désormais urgent ; à commencer par voir la Raïkage du Village et se débrouiller pour que Mata Hari ne choisisse pas la solution qui lui paraissait être la plus simple. Se tournant encore une fois vers la belle demoiselle, il lui adressa un autre de ses sourires tendres et chaleureux.
Gomen ! Je vais devoir y aller. Tu voudrais bien m’excuser pour ce départ précipité ? |
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