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| I : Audaces Fortuna Juvat. [ Yui ] | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: I : Audaces Fortuna Juvat. [ Yui ] 2008-07-21, 17:01 | |
| Belle journée en perspective sur le village brumeux de Kiri. L'astre lumineux ne semblait pas vouloir montrer le bout de son nez ce jour là, et une banderole de nuages, assez épaisse pour ne pas laisser ses rayons passer. La sensation de cette brise légère qui s'engouffrait dans les petits coins de la fenêtre, comme le chant d'une femme à la voix aigu, donnait une impression reposante à Kogan. Le garçon se reposait, couché sur quelque chose qui ressemblait à un matelas, bien que trop glorieux pour en être un. On aurait pu croire que le tas de mousse avait vécu l'époque du 1er Mizukage, tant il était déchiqueté, et à chacun des mouvements de l'adolescent,. L'odeur qui flottait dans l'air se rapprochait de l'enivrante confiserie sucrée qui caractérisait la boutique en face de l'immeuble, où Hoshi, un homme d'une quarantaine d'année, faisait de prospère journée en vendant aux enfants ses sucettes et autres sucreries du genre. S'étirant comme un félin, un peu moins agile certes, il se leva dans le plus grand des silences, à moitié nu, n'ayant pour seul vêtement un caleçon de tissu bien trop grand pour lui. Il tombait, et le garçon tant bien que mal, essaya de marcher, une main tenant le sous vêtement, et l'autre tâtant les murs de la chambre, dont les volets étaient fermés, donnant à la pièce une petite lueur tamisée grâce à un rayon de lumière passant par un des volets, qui avait été troué par les mites, ou autre insecte dévoreur de bois. Il ne s'attarda pas, et après avoir prit une douche froide, de façon à se réveiller, il sortit en direction de la cuisine. Sa vue s'était entre temps adaptée.La matinée ne faisait que commencer, et pourtant, Kogan était assez pressé. Pourquoi ? Parce que. Il était d'un naturel continuellement préssé et excité, comme une pile électrique. Il ne pouvait s'empêcher de bouger, gesticuler, et pourtant, il savait parfois s'arrêtait, pour ainsi rester calme. Son attitude pouvait changer, en bref, mais n'allons pas dire qu'il était lunatique. Il s'avança vers le fond de la pièce, et y attrapa une pomme, dans un petit saladier ovale, un peu cabossé. Mordant dedans, il partir vers la fenêtre, et doucement l'ouvrit. Les volets furent vite poussés, et enfin, la mince lumière put entrer homonymement dans la pièce. La journée venant à peine de débuter, le ciel était encore sombre, et ses deux compères dormaient encore. Son regard se posa sui Mizuki, et après l'avoir observée un moment il passa sa main dans ses cheveux, et finit de se vêtir, prennant rapidement la direction de la porte de bois. Posant sa main sur la poignée, aussi froide que la glace, il l'ouvrit délicatement, sortit, puis referma derrière lui.Alors, il descendit les escaliers rapidement, les deux pieds sur la rampe, et arrivant au bout en un rien de temps. Il s'étira encore une fois, en sortant de la rue, puis bailla, en observant attentivement l'homme assez rn rondeur qui semblait le fixer. Kogan lui tira la langue, et apparut juste en face de lui, puis, une seconde plus tard, une glace à la main, il courait, au bout de la rue. Hoshi, ayant prit l'habitude de ses vols, ne lui courut même pas après, permettant à Kogan de s'arrêter quelque temps après. Il arriva alors au palais du Mizukage, et l'envie d'y rentrer fut assez forte pour qu'il se laisse attirer vers les marches. Les grimpant au pas de course, et connaissant assez bien les règles de vie malgré sont isolement, il ralentit le pas quand il pénétra le hall. Il partit directement vers le bureau de mission, mais au dernier moment, il entendit une voix. Celle d'un des conseillers du Mizukage,assez âgé :
" Kogan-kun ... Ca fait un petit moment qu'on ne c'est pas vu ! J'ai un petit quelque chose pour toi. Tu devrais aller voir un des anciens du vilalge en fin de matinée. Je sais que tu ne veux pas devenir un Shinobi à part entière, mais vas-le voir quand même, s'il te plait. Sur ce,je te laisse... Non, ne répond pas, file !"
Nani ? L a voix de la vieille femme se voulait douce, rassurante et sage. Kogan la connaissait, car la dame ne cessait de lui proposer de rentrer à son service avec les autres Shinobis de Kiri. Il refusait bien sûr à chaque fois. mais comme son emploi du temps, aussi vide que d'habitude, lui permettait d'aller voir cet ancien, alors pourquoi pas ? C'est avec douceur qu'il sortit du batiment, et cherchant du regard l'avenue centrale, il partit dans sa direction, car il ne l'avait pas remarqué, mais dans sa sacoche, la grand mère avait fourré un parchemin lui donnant un rendez-vous dans une petite rue.
Clairement déterminé a y aller, il marchait doucement dans la rue, comme à son habitude, très peuplé, de gens de toute sorte, passant de l'enfant de bas âge au Shinobi. A choisir, il aurait aimé avoir un père et une mère, avec lesquels converser, parler de ses problèmes, car Isui et Mizuki, même si ils y mettaient tout leur coeur, ne pourraient jamais remplacer cet amour qui lie un enfant à ses parents. D'un autre côté, être si libre lui plaisait beaucoup, et son pas sûr affirmait toujours autant sa personnalité. Bousculant sans faire vraiment attention quelque personne, il arriva enfin vers le lieu de rendez-vous, mais il avait beaucoup scruter du regard les alentours, personne de semblable à un ancien Shinobi du village n'était là. Sentant qu'on s'était foutu de lui, de rage, il jeta le parchemin par terre, en grommelant qu'il se vengerait. Mais une aura beaucoup plus grande que la sienne se fit sentir, et un tremblement, bien que d'excitation le prit à l'idée de voir un homme si fort le prit...
Quel étonnement en voyant que c'était une femme qui dégageait un Chakra si puissant. Il l'aperçu de loin, et put voir qu'elle était réellement très jolie. Son visage arborait une forme des plus séduisante, et son corps aussi semblait parfait. Il prit son courage à deux mains, et se décida à aller la voir, car elle aussi devait l'attendre. Il s'approcha d'elle, jusqu'à n'avoir qu'un mètre et demi, tout au plus, puis entonna d'un ton serein et un peu blasé :
" Oh..Ohayô ! Vous êtes bien l'ancien Shinobi que la Grand Mère m'a envoyé voir ? Y a une raison pour cela au moins, parce que c'est pas que j'vous aimes pas, mais j'ai des trucs à faire, et j'ai pas envie de gâcher une si belle journée à papoter moi ..."
Provocation ? Peut être, mais en tout cas, il attendait sa réaction. A première vue, elle semblait plus vieille que lui, bien qu'assez jeune, et son regard ne dégageait pas autant de chaleur que le sien. Il avait était assez étonné de voir une femme à ce rendez-vous, car bien qu'il ne soit pas sexiste, peu de femme devenait des bêtes s'illustrant sur le champs de bataille, dans le sang et la sueur. Ça n'avait absolument rien de sensuel, mais les Kunoichis existaient, il le savait, même si leur nombre n'était pas aussi grand que celui du côté masculin. Toujours debout, le soleil se découvrait peu à peu, donnant l'impression d'une belle journée, en perspective.
[Désolé, je n'avais pas beaucoup d'inspiration, je me rattraperais au suivant. A noter que c'est mon premier post avec de personnage.] |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: I : Audaces Fortuna Juvat. [ Yui ] 2008-07-22, 18:52 | |
| ~~Intervention du PNJ~~
Rôle Joué par le PNJ: ancien shinobi du village de Kiri / vieil homme fou et sénile mais Arane lui fait confiance / Son nom de Code : Kuku
Kuku se trouve assis à une terrasse, une cigarette à moitié écrasée à la bouche l'air de rien. Tout semble calme au centre ville et pourtant les intrus sont bel et bien présents. Kogan Kimitsu, jeune juunin se trouve à quelques mètres à peine d'un criminel, attendant sagement Yui Hiroharu. Cette dernière arrive et répond à la provocation de Kogan, seulement elle parvient à détecter un intru au seul regard. Il va falloir intervenir sans semer de troubles.
Informations requises pour l'éventuelle réussite de cette mission : les intrus sont au nombre de quatre. Nous n'avons aucune information à leur sujet. Ils sont entrés à Kiri il y a deux jours et ne cessent d'arpenter les rues. Ils trainent pas mal d'argent sur eux et des armes. Interceptez les avant qu'ils ne passent à l'action.
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| | | Compte Fondateur Civil
Nombre de messages : 2220 Date d'inscription : 02/04/2008
| Sujet: Re: I : Audaces Fortuna Juvat. [ Yui ] 2008-07-22, 19:21 | |
| Hrpg: ce rp est totalement minable / En espérant que tu ne m'en veuilles pas / Un premier rayon de soleil étouffa l'atmosphère laissant derrière lui quelques parasites de lumière. Le soleil se levait tôt au village de Kiri et à vrai dire, il était rare d'assister à un tel spectacle, un spectacle par ailleurs authentique. A croire qu'une barrière de coraux avait pris place au sein même du majestueux dieu céleste. Tant de couleurs et tant de richesses s'animaient dans l'immensité bleutée qu'on aurait pu s'y croire intensément plongés. Un long soupire suivi d'un long étirement semblaient être les premiers pas du réveil. Je me trouvais allongée sur une large branche de l'un des plus hauts arbres de Kiri. Dormir au chaud au milieu d'un tas de couvertures et de coussins douillets ne m'attiraient guère, je préférais ma vie ainsi. Je jetai un bref regard en direction du sol et vis Katsuyoshi et Yasuko se battre, on va plutôt dire qu'ils jouaient. Les voir ainsi depuis plusieurs jours me poussait à sourire et à respirer le parfum pur de la vie. Décrochant l'un des très gros fruits de l'arbre à l'aide d'un Kunai, je fis tomber lourdement ce dernier sur la tête de l'un des Yamaneko. Katsuyoshi me jeta un regard noir et laissa échapper de sa gueule quelques douces injures. Yasuko répliqua histoire de me défendre et le jeu reprit de plus belle. Il était l'heure de m'habiller et de me rendre au centre ville du village. Tashira, le Mizukage, avait insisté pour que je prenne en main l'un de ses meilleurs shinobi, d'après ses dires, il croyait énormément en ce jeune homme et espérait le voir un jour gravir les marches du temple sacré. Retirant de ma poche inférieure un parchemin flambant neuf, je décryptai aussitôt les kanji qui y étaient inscrits: "Kogan Kimitsu, jeune homme de 17 ans, 1m73 pour seulement (...). Bref, ce genre de détails ne m'intéressaient guère pour le moment, je verrai bien tout cela en temps voulu. J'enfilai ma veste noire de shinobi et laçai mes sandales. Peu de shinobi risquaient de me reconnaître dans cet accoutrement. Je portai l'uniforme des shinobi masculins et non des jeunes kunoichi et seule ma longue chevelure pourrait être un facteur de reconnaissance. Une envie ? Autre peut être ?. Depuis mon arrivée au village, beaucoup de choses ont changé pour moi. Une nouvelle ère, une nouvelle vie, mais delà à m'habiller comme un homme -voulant ignorer ma féminité-, c'était simplement pour me souvenir de Kiyoshi, mon maître.
Une fois les pieds à terre, Katsuyoshi me sauta dessus afin de me bloquer au sol. Ses deux yeux rouges pénétrèrent les miens avec une telle force que les battement de mon cœur s'accélèrent, rongés par une peur soudaine. Essayant de masquer ma propre faiblesse, j'esquissai un léger sourire. *Yui, ne recommence pas.* *Katsuyoshi, le maître ici c'est moi.* *Ferme la Yui, je ne te reconnais plus, si Yoshi avait été là, lui aussi te l'aurait dit.* Aoko intervint de nulle part tel un éclair. *Katsuyoshi, dégage d'ici et ne touche plus à Yui.* Le jeune Yamaneko disparut dans la lumière préférant cacher sa fierté déchue. *Yui, il ne t'a pas fait mal ?.* *Aoko, ne t'en fais pas, j'ai l'habitude de son caractère.* *Ce n'est pas une raison, ils me doivent obéissance tout comme on te doit respect et amour.* *Aoko..c'est déjà oublié, on en parlera plus tard.* Il disparut suivit de près par Yasuko et je me sentis de nouveau seule.
~~Sono toshi no saisho no yuki ga furihajimeta~~
_doshita Yui ?
_Uun..nanda ka samui dake.
_Kaze ga shizumatta wa yo..Yui..
_Wakarimashita...demo..daite kudasai Yoshi ?
_Yorokonde !
Je venais tout juste d'avoir quinze ans, la fête avait été célébrée la veille et pourtant, ce genre d'amusement était éphémère, la vie d'un shinobi apparaissait comme bien plus importante. Ce jour là, il faisait très froid. Yoshi et moi étions en plein coeur de Yuki sur ordre de nos maîtres, une mission nous avait été confiée quelques heures auparavant. Depuis plusieurs jours, les dirigeants du pays craignaient pour la sécurité et la sérénité des habitants de leurs villages. Depuis peu, les villages voisins avaient été la cible de criminels non identifiés et d'attaques mortelles incessantes. En dépit de nombreuses missions et autres tentatives de riposte, la crainte semblait elle même immortelle. Nous qui, depuis des décennies vivions au sein d'un nuage glacé et serein, dans le coeur même du paradis enneigé. Yoshi ne cessait de regarder tout autour de lui, tel un faucon cherchant sa proie. Je fis glisser ma main dans ma poche et en retirai une barre aux fruits. Il me regarda et m'échangea un sourire. Nous venions d'établir un large périmètre de sécurité qui s'étirait aux alentours d'une dizaine de kilomètres. Il me fit signe de passer à l'étape suivante et j'obéis aussitôt. Déposant ma main au sol et fermant les yeux, j'allais devoir me concentrer le plus possible afin de réussir ce que j'entreprenais courageusement. Après plusieurs minutes sans aucune réponse, Mère nature dédaigna enfin m'offrir ses yeux. A présent, j'étais en mesure de savoir si un shinobi se trouvait dans les parages, sa position exacte, son affinité et ce qu'il préparait. Tant d'informations se bousculèrent dans ma tête que le sceau commenca à devenir instable. Yoshi me tendit la main et m'ordonna de cesser la technique pour le moment, soi disant que j'en avais largement fait assez.
Pas à pas, je marchais en direction du centre ville, toujours ce même petit sourire aux lèvres. La chaleur du soleil s'abattait sur mes épaules et il fallait le reconnaître, je détestais cela. Le soleil me rappelait trop bien mon ancien village : Konoha. Je fermai les yeux sous les caresses de la brise légère et ne cessai de fredonner cette même mélodie qui m'avait envahi depuis la nuit dernière. En passant dans une rue, j'avais entendu la voix d'une petite fille qui chantait amoureusement et qui était seule. Je pris le chemin qui s'ouvrait devant moi et arrivais au centre ville. A chaque fois que je mettais les pieds ici, j'avais toujours cette même impression de renouveau, à croire qu'à chacun de mes passages, je découvrais un nouveau Kiri. Une femme me salua chaleureusement, je me contentai alors d'un large sourire. A présent, je n'avais plus besoin d'activer de mon propre gré mon sceau, il était en constante activité et cela me facilitait habilement la tache. Encore quelques mètres et je n'allais pas tarder à voir l'homme qui m'avait été désigné. Après un rapide coup d'œil de chaque côté de la place sur laquelle je me trouvais, je vis un jeune shinobi à quelques mètres à peine de moi. Des cheveux ébènes et un visage aux traits fins. Au premier regard, il semblait heureux et plein de vie.
_Oh...Ohayô ! Vous êtes bien l'ancien Shinobi que la Grand Mère m'a envoyé voir ? Y a une raison pour cela au moins, parce que c'est pas que j'vous aimes pas, mais j'ai des trucs à faire, et j'ai pas envie de gâcher une si belle journée à papoter moi ..."
Je laissai vaguement s'échapper un soupire et regardai une fois encore le jeune homme.
_Kogan..n'est ce pas ? Je suis Yui Hiroharu, ravie de te rencontrer. Le message que tu as reçu provient du maître Mizukage et non de je ne sais quelle personne.
J'avais préféré rester calme et posé rien de tel pour le laisser perplexe. Cependant, quelque chose ne tournait pas rond mais je ne savais pas encore quoi.
_Kogan, je ne vais pas te faire attendre plus longtemps. Arane m'a chargé de te prendre sous mon aile. Tu seras mon élève.
Je ne lui laissai pas le temps de répondre qu'Aoko sentit la même chose que moi. Un viel homme se tenait à la terrasse d'en face et ne cessait de me fixer bêtement. Il ferma les deux yeux et une épaisse fumée noire sortit de ses narines. Sur le moment, n'importe quel shinobi aurait détourné le regard histoire de s'intéresser à autre chose, mais je fis pas à la règle et continuai de le regarder. Un kanji se dessina chaleureusement dans l'épaisseur qui était devenue blanche pour finir par disparaître. Un signe ? Kogan fronça les sourcils et voulut ouvrir la bouche.
_Kogan..tu va surement me trouver bizarre mais nous allons devoir agir ici et maintenant. Des intrus sont dans le village mais nous ne pouvons pas nous permettre de tenter quoi que ce soit ici. Rigueur, précision mais surtout ingéniosité. Les hommes ciblés sont bien trop naifs et sur d'eux, ainsi nous pourrons agir à nos aises. Pour le moment, ne te retourne pas. Contente toi de me suivre silencieusement. Je t'expliquerai sur le chemin.
Tandis qu'Aoko suivait leurs traces, je décidai de faire demi tour et de les attendre sur la rive ouest du village. |
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