~¤ Une nouvelle vie pour un futur incertain... ¤~

Invité

Comment apprécier une vie qui semblait déjà si gâcher par ce chemin tortueux et sombre que l'on se plaisait à nommer "Destin". Existe t-il vraiment pour celui qui ne voit devant son regard qu'un seul et unique but à atteindre ? Tel était le genre de questions que je me posais sans cesse enfin de peut-être camoufler et étouffer cette peur de l'inconnu qui au fond de mon âme solitaire m'effrayait plus que tout au monde. Moi pauvre infortuné que je suis me nomme Satô Kenta et l'histoire que je vais vous dévoiler n'est autre que la mienne, bien sûr je ne vais pas entamer ce long parcours par le jour de ma naissance, cela serait inutile et ennuyeux... Non ! Mon commencement, ou point de départ, sera le jour où je pense que ma vie bascula réellement...

A l'époque j'avais treize ans et pourtant mes centres d'intérêts n'étaient pas ceux que l'on pouvait accorder à un jeune adolescent de mon âge. J'étais amer, empli de rage, de colère et de haine envers le monde entier... Je n'accordais ma confiance à personne et même parfois j'en arrivais à douter de moi même. Ma courte vie déjà était parsemée de recoins sombres et de blessures que je pensais ne jamais pouvoir guérir. Mon fardeau était déjà pesant, ma mère avait disparu et était laissée pour morte depuis déjà presque sept longues années, mon père quant à lui reposait désormais dans le cimetière des combattants de mon village natal, Konoha. La cause de leur disparition provenait d'un seul et unique homme, mon grand père répondant au nom de Hiro qui était alors considéré comme traître et ennemi du pays du feu... J'étais donc, comme la tradition familiale le voulait, le digne représentant des Satô pour ma génération ! Jeune genin au parcours plutôt mystérieux dû à un entraînement caché dans le dôjo de mon clan, j'étais la bête noire du village étant qui plus est le petit fils d'un traître provenant d'une famille déjà peu glorieuse dans son passé. Cette réputation aurait pu me faire fléchir et m'atteindre mais hélas non car depuis bien longtemps les émotions et toutes traces de sentiments quelconques avait étaient effacées de mon esprit avec l'aide de mon arrière grand père, senseï et tuteur légitime du garçon que j'étais. De plus j'avais tellement côtoyé la mort que celle-ci ne m'atteignait même plus car durant ma première année en tant que Genin, entre l'âge de douze et treize ans, j'étais sous le commandement d'un Juunin se prénommant Gin... mais qui lors d'une mission avait poussé son dernier soupir quand il nous fût tendu une embuscade et cela par ma faute car j'étais en charge d'assurer ses arrières. Trop méprisant et imbu de moi j'avais négligé cette tâche et cet homme avait perdu la vie par mon manque d’expérience... Il va sans dire que les conséquences furent sévères pour moi... Les deux autres genin de mon équipe m'abandonnèrent et firent de moi la métamorphose, ou plutôt personnification serait le terme le plus juste, de leur haine et tristesse. Je commençais donc ma vie de shinobi sous de funestes présages pour mon avenir.

Le jour où ma vie prit un tournant fut assez insignifiant au premier abord mais en y regardant de plus prés ce jour était annonciateur de renouveau. Je m'en souviens encore, il pleuvait des cordes, le sol était boueux et chaque goutte tombant du ciel semblait combler les vides d'une symphonie fantasque que nous offrait la nature. Il était assez tôt dans la matinée, je n'aimais guère me lever tard ce qui expliquait ma présence en haut des remparts entourant le village malgré l'heure matinale... Je surplombais les lieux, assis sur mon socle de bois massif et projetant mon regard sombre sur ce village qui avait fait toute mon enfance. Les commerces commençaient à peine à s'activer, les quelques paysans eux étaient déjà à la tâche et cela malgré le temps pluvieux. J'observais chaque personne passant prés de mon perchoir, mes yeux semblaient transpirer le mépris et l'indifférence. Ce n'était pas vraiment surprenant étant donné qu'à cette époque je méprisais toutes personnes ne possédant pas à mes yeux l'âme d'un guerrier et ce car je pensais qu'elles ne joueraient jamais un rôle primordial pour mon ascension personnelle. Ma jambe droite pendait nonchalamment au dessus du vide tandis que l'autre était repliée sur le rebord de mon support faisant ainsi office d'accoudoir pour que je puisse confortablement y installer mon bras qui soutenait ma tête grâce au creux de ma main. Les gens se faisaient un plaisir d'esquiver mon regard hautain et de me rendre toute l'indifférence insultante que je leur imposais... Je ne réfléchissais pas vraiment à ce que je fixais, mon esprit était encombré de flash perturbant du souvenir récurent de la mort de mon défunt senseï. Depuis ce jour tragique je n'arrivais plus à faire la part des choses, chaque journée mon âme se sentait une nouvelle fois en deuil... Mais les jours pluvieux comme celui-ci étaient les pires pour moi, car le temps était similaire et l'atmosphère aussi fraîche et humide ce qui semblait accentuer la douleur que je ressentais bien que mes efforts pour la camouflaient derrière une mine inexpressif et glaciale paraissait plutôt concluante.

La veille j'avais reçu une lettre incluant l'ordre et la nouvelle répartition des équipes que le nouvel Hokage-sama, répondant au nom de Kunimitsu Recca, avait décrété. Mon nom paraissait dans l’une des listes et à ma grande surprise j'étais de nouveau placé sous les ordres d'un senseï... Il se nommait Taku Tumerius, un nom étrange, de plus je n'avais jamais entendu parlé de lui. Je n'attendais pas grand chose de cet homme au nom étrange que je ne connaissais pas encore, je ne faisais confiance à personne et donc lui ne dérogerait pas à cette règle que je m'étais fixé depuis si longtemps... Je pensais qu'il serait sûrement inutile à ma progression et que les autres genin qui deviendraient par conséquent mes "compagnons d'armes" ne feraient que me ralentir encore plus sur la route de mes ambitions. Toujours aussi vague qu'à mon habitude, je ne bougeais pas, restant implacablement figé sur mon trône à seulement quelques mètres des portes de Konoha. La pluie, le froid ne me dérangeaient guère, par soucis de confort j'avais juste engouffré ma tête dans la capuche de mon ensemble noir. Quelques gouttes ruisselaient le long de mon front et mes joues... Je n'attendais rien, mais solitaire de nature j'aimais me retrouver seul pour réfléchir et libérer mon esprit des tracas futiles qui pouvaient l'encombrer... Seul parfois quelques mots s'échappaient de ma bouche dans un souffle court...

" Seul je devrai me battre contre mon destin, seul je devrai le vaincre... "

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Déjà le matin, je me suis levé comme à mon habitude très tôt, pour me rendre dans le village afin de voir si personne n'avait besoin de bras pour décharger leurs marchandises. J’étais un de ces garçons qui aime rendre service. La pluie battant était au rendez-vous, je me décide a enfilé mon pull qui porté une capuche pour me protégé de ce froid glacial qui avait raison de mon souffle, qui devais brume en sortant de mes lèvres. J'en trouve la porte de mon habitation, je vivais seul du fait que je ne venais pas de ce village, mon coeur appartenez à mon village natal qui se trouve à la frontière entre suna et konoha. Le premier pas dehors se fit automatiquement comme si j'en avais l'habitude, moi qui passe mon temps a erré dans les ruelles de cette ville, qui se nomme konoha. Venez d'arrivé il a à peine deux mois, j'était la pour suivre la voie que mon frère avez suivie, celle du ninja. Durant ces deux ou je vivais ici tous le monde me comparé a celui qui être mon frère mais je le connais pas. En effet il est mort bien avant que je naisse, durant une guerre qui venait d’éclater entre le village de kiri et celui de konoha.

Ma naissance n'était pas très voulue par mes parents avoir un fils qui deviendrais de nouveau un ninja et qui partirai en mission pour me plus en revenir. Chaque jour de mon enfance je rassuré ma mère en lui disant qu'il n'avait pas que le chemin du ninja qui compté. Oui en effet j'était amoureux d'une fille qui était elle ninja âgée de quelque années de plus que moi, 3 ans pour être exacte, je passé mon plus claire du temps en sa compagnie. On riait, on jouait et on se promettait toujours la même chose, quand ils seront séparés qu'ils penseront l'un a l'autres tous le temps. Mais le destin en a voulue autrement pour mon amie qui est morte durant une mission qui avait mal tournée. Une mission suicidaire, m'avait on dit, une lettre anonyme venant du pays de la foudre et qui avait pour bute d'envoyé un groupe de ninja au plus vite car il était en difficulté. Après plus de 1 semaine de concertation c'était le groupe de la fille que j'aimé qui a était choisie. Je ne savais pas que mon amie partée a l'abattoir, il a des moments je me reproche de ne pas avoir crue assez en elle. Après sa mort, j'avais pris la décision de partir pour konoha et devenir ninja afin de la vengé des monstres qui l'on tuée. Maintenant me voila dans le village à faire les petits jobs pour être apprécié de tout le monde. Il m'arrive des fois de passé devant les portes de konoha que j'avais franchie il a 2 mois.

Deux portes énormes qui était en bois très solide, je me sentait observé depuis que je venez de m'arrêté devant les portes, un regard froid et sans émotion comme celui d'un monstre qui est prêt a te tué pour mangé. Ce regard me glace le sang, il venait du haut, je dirige mon regard vers une jeune ombre qui était assis sur un bout de bois. Je décide de le voir de plus prêt et lui demandé pourquoi il me regardé comme sa. Je me mis a bondir comme un tigre et en quelques secondes, j était prés du jeune garçon, je le regarde et lui demande:

*pourquoi me regardé tu quand j'étais en bas?*