Des pas dans la nuit.

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Un réveil angoissé, les yeux de Sami s’ouvrent brusquement alors que son buste se jette en avant, par réflexe. Sa respiration devient alors haletante tandis que sa main crispe avec force le bout de tissu qui recouvrait son buste. Ses petits doigts se serre de plus en plus à la hauteur du cœur alors que ces yeux reflètent une incompréhension dès plus profonde. Un frisson glaciale la parcourre, ses yeux grands ouverts se perdaient dans ses la blancheur de ses draps alors que son esprit tourmenté tentait de retenir les derniers lambeau de ce cauchemar qui semblait peu à peu s’évanouir de sa tête mais dont il lui restait une blessure. Sa main tremblote qui cramponnait son Tee shirt quitta peu à peu sa poitrine pour retomber lentement sur ses jambes. Elle était encore toute en sueur, assise sur son lit et jeta un regard panoramique sur sa propre chambre, redécouvrant son réel univers avec étonnement. Malheureusement son état ne se stabilise pas aussi vite, la miss est toujours victime de tremblement parcourant tout son être, créant par la même occasion de nombreux soubresaut difficile à contrôler. Impossible de ce lever pour le moment, elle est encore en état de choc, je vous raconte pas ce qui se passe dans sa tête. Elle se calme peu à peu et reste ainsi au milieu de ces draps plusieurs longues minutes avant de pouvoir enfin quitter leur faible étreinte.

"J’ai… J’ai rêvé… "

Elle pensa à haute voix la demoiselle et ne semblait pas convaincu de ces propres mots. Pourtant la réalité était bien là. Tout lui revenait lentement en mémoire, comme le fait qu’elle se soit couchée il y a quinze heures de cela. Elle qui ne dort que cinq heures par nuit… Sa belette Weed quitta son petit oreiller pour se camoufler dans les brassières de la maîtresse. Avait-elle aussi fait le même rêve ? Cette idée traversa l’esprit de la kunoichi. Etrange. Ce doute, cette vision, cet onirisme, ce sharingan. Il lui faut des réponses. Sans plus attendre, la praticienne dans sa quête de vérité quitte enfin sa couche, décidée à trouver la panacée qui pourrait atténuer ce dernier trouble. Ne donc prenant pas le temps de prendre soin de son look vestimentaire, où plutôt de l’armure qui va l’aider à trouver le Graal de la vérité. Elle enfila un vieux baggy, un débardeur de couleur rouge, son blouson en cuir souple et sa belette qu’elle pose dans sa nuque et zou, elle disparaît immédiatement de chez elle en une heure si tardive pour laisser ses pas allongés la diriger vers la maison de son cousin, Recca Kunimitsu. Fils caché de la famille Uchiwa, également un des plus grand confident de la shinobi. De façon extérieure, l’on pouvait qualifier la démarche de la jeune femme comme instinctive. En effet, ses pas étaient dirigés par l’instinct, sa pensée ne pouvant se permettre de guider ses pas, trop perdue dans toute situation. Etait-ce le sharingan qui apparut au moment de s’endormir qui était responsable de ce cauchemar ? Il n’y avait qu’une seule pupille et ce n’était pas son pétard du soir qui l’avait fait délirer à ce point. Oh que non il devait bien se tramer quelque chose là dedans, cette réponse, elle l’aurait ! Encore à quelques pas de l’habitation du Kunimitsu, son rythme prit une cadence plus calme, non loin d’un amas écrasé de construction pour glisser rapidement ses mains le long de ses poches de baggy, tirant un paquet de cigarette. Cette grande accro à la nicotine maintes fois travaillée par la peur du manque compta alors mentalement les fins filtres finement alignés qui s’y logeaient. A souligner qu’importe le nombre qui allait monter à son esprit n’influencerait en rien sa décision de griller une clope ou non. On arrpete pas Sami dans un élan comme celui-ci, posant une cigarette à l’étreinte de ces lèvres, ses mains caressait lentement ses cuisses à la recherche d’un briquet. Rien à faire, après maintenant aller retour allant même jusqu'à son fessier, les poches arrières, elle n’avait aucun feu sur elle. Immédiatement, celle-ci dévisageant les alentours à la recherche d’un ou d’une sauveuse pouvant lui apporter la flamme sacrée. Malheureusement, personne dans les environs.

"Et merde !"

La, y a de quoi être mal, même très mal. Comment va t'elle combler ce manque convulsif qui la ronge en cet instant? Accélérer le pas pour tracer dans la maison de Recca et se pencher instantanément à son allume gaz une fois entrée dans la maison? Pourquoi pas mais pour l'instant la kunoichi reste emparée par cette fatalité et ne daigne faire un pas de plus. Mitigée entre l'option allume gaz de Recca ou retour à la maison pour chercher son zippo. Qu'elle est moche la vie devant un tel choix cornélien qui dans les cas à pour finalité de la faire attendre et ne pas allumer sa clope dans l'immédiat...

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~° Premier post RP °~

Himitsu préférait la nuit pour visiter Konoha, autant par choix personnel que par paranoïa aiguë de par son statut non pas nécessairement de Nukenin, mais plus d'ancienne Kunoichi de Kumo, village ennemi de Konoha. Il y avait moins de monde également, tout ces gens anonymes qui la mettaient mal à l'aise, elle la solitaire, la paria, le monstre qui n'était nul part chez lui, où alors caché dans l'ombre. C'était d'un pas lent et tranquille que la jeune femme aux cheveux gris et à la peau bronzée marchait dans un quartier désert, comme si elle avait décidé de le hanter. Sa cape rouge courte lui retombait un peu au dessus de ses genoux, de sorte qu'on ne voyait jamais ses mains, toujours prêtte à faire jaillir un Kunai, toujours pris d'une tension qu'elle jugeait salvatrice, en bonne paran... prudente. Selon Himitsu, un Nukenin ne vivait jamais très longtemps, surtout quand il déambulait dans un village... son ancien village ennemi.

Mais la Nara de Kumo, unique en son genre, avait fait une promesse qui l'avait porté au delà du code Shinobi, au delà de la servitude aveugle envers un village, un Kage, un maitre cruel. "Sami" aux yeux à virgules était à Konoha, et donc Himitsu devait y être. "Je te retrouverais", la seule promesse qu'elle n'ait jamais fait d'elle-même, et qu'elle voulait tenir, au delà de toute convention Shinobi. Peut-être était-ce une erreur de sa part, mais peu importe. Elle serait libre dans sa tête avant de mourir. Au détour d'une ruelle, Himitsu manqua de croiser quelqu'un, mais se retrancha vite dans les ombres d'une ruelle adjacente, baissant son Chakra au maximum. Ca faisait peut-être louche comme attitude mais elle n'avait aucune envie de croiser un autre Ninja que celle qu'elle recherchait. Pourtant, en regardant la forme qui semblait fouiller dans ses poches avec stress avant de continuer sa route, le son de sa voix fut clairement reconnaissable. Drôle de coup de chance : peut-être pas de la chance?

Alors que Sami continua sa route, Himitsu la suivit un long moment sans se montrer, comme elle le faisait toujours; après tout elle n'était qu'une ombre parmi tant d'autres. Elle attendait son moment, comme durant un combat, elle qui utilisait plus préférablement le Genjutsu au Taijutsu et affrontement direct. Cependant ce soir, elle ne se battrait pas. Ou pas contre Sami, mais contre la suite des événements. Car en effet, elle avait promis de retrouver l'Uchiwa. Et ensuite?

Ensuite... on verra bien.

Alors que Sami stressait pour se trouver du feu, elle put sentir une présence derrière elle, très claire, très froide, calme. Un objet froid se posa sur sa joue gauche, tenu par une main qui ne tremblait absolument pas. La personne resta statique comme de la roche derrière Sami, et plus muette qu'une pierre tombale. Il n'y avait de toute façon rien à dire, on verrait bien si la ninja légendaire se souviendrait du visage de l'ancienne Kunoichi Nara de Kumo qu'elle avait affrontée il y a de cela quatre ans, durant l'attaque du village de la Foudre par Konoha.

"... ... ... ... sigh."

(HRP "Sigh"= Onomatopée d'un soupir.)

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Rahhh saloperie de feu inexistant! Qu’elle situation délicate, tout ça à cause d’un briquet. Tu parles d’un bordel. D’un coup, la miss se calme, oubliant même le manque de feu qui la traversait. Réaction engendrée par la présence d’une ombre derrière elle qui avançait lentement, éclairer par les rares lueurs qui sortaient des fenêtres encastrées de ce quartier. Attendant qu’elle se manifeste, la demoiselle sentit un mouvement s’approcher de son visage et fort heureusement,loin d’être agressif. Sami ne bougea pas et ce jusqu'à ressentir un objet froid toucher sa joue. Mon dieu, c’est un briquet ! Ces réflexes de Nukenin de passage se calmèrent et elle put se saisir de feu sans trembler pour enfin allumer sa tige, toujours dos à l'inconnue.
"Merci, tu m’as sauvé la vie !"

Dit-elle au passage, soupirant de bonheur visant à manifester sa joie à la vue du panache de fumée que la kunoichi libéra dans l'atmosphère, à la fois par les lèvres comme par les narines. Faisant alors volte face pour lui tendre le briquet, ses yeux métalliques fusionnèrent un instant avec ceux de notre sauveuse. Sur le visage de la doc, l’on pouvait lire un étonnement certain, sûrement la surprise de cette apparition à la limite du fantastique, noyée dans nuit et fumée. Tenue verticalement, immobile et à la fois menaçante, la shinobi se mise en garde, jambe légèrement fléchit. Encore les mauvais réflexes de ce maudit cauchemar qui la hantait, pourquoi tant d’agressivité si vite ? Tout simplement parce que ces yeux rouges elle ne pouvait les oublier facilement, ayant déjà combattue cette femme par le passé et étant loin de connaître les motivations de sa présence en ces lieux, elle était aux aguets. Tellement inquiète qu’elle en sortie même un kunai de la poche arrière de son baggy. Arme qui peut paraitre aux premiers abords esthétique, de magnifiques courbes blanche dessinées sur celui-ci, un moyen de distinction ? Qui sait ce qui se cachait dans ce métal.

"..."

Après une petite réflexion de sa part, elle abaissa l’arme. Ce n’était que maintenant qu’elle se rendait enfin compte de la non agressivité de la Nukenin, après tout si elle voulait mettre fin à la vie de Sami en guise de revanche, ce ne serait un briquet qu’elle aurait approché de sa joue mais un bon coup de poing. Alors que voulait-elle ?

J’te connais toi… Pardonne mon attitude mais qu’est-ce qu’une ninja de Kumo fait dans ces ruelles en une heure si tardive ?

Oubliant en partie les paroles qu’elles avaient pu s’échanger quelques années plus tôt, Sami se trouvait bien troublée par cette présence. Il fallait vraiment que tout lui tombe dessus ce soir, quelle chance d’avoir des jours aussi mouvementés en rencontre, vraiment. Malgré sa méfiance, l’on pouvait lire dans son regard une once de bonheur. Une attitude propre à chaque médecin qu’est la satisfaction de voir un patient entièrement sur pied. Elle se souvenait encore de son combat contre cette demoiselle, certes c’était un ennemi dangereux au sein de son village mais à quoi bon limiter sa mentalité à ce genre d’idiotie diplomatique qui frappait le monde des ninjas ?

Invité

Elle lui avait sauvé la vie. Ce que c'était exagéré pour un simple briquet qu'elle avait négligemment volé dans la poche d'un gars qui passait à côté d'elle ce matin. Himitsu regarda Sami sans rien dire, sans même bouger, et ne cligna même pas des paupières, une vraie pierre dressée dans le sol, recouverte de sa cape qui donnait l'impression grotesque qu'elle était presque sans bras. Si la Kunoichi de Konoha laissa s'afficher son plus franc étonnement de revoir un tel fantôme du passé, la jeune Nara au contraire n'eut aucune réaction visible, son visage étant incapable de la moindre mimique d'humeur, bien qu'elle fut satisfaite d'avoir retrouvé l'Uchiwa. Himitsu regarda Sami se mettre en position de défense, sortant un Kunai, et elle ne réagit même pas en apparence. Un rapide analyse de la situation lui permit de vite déduire qu'il n'y aurait pas de combat : Sami était en défense totale, et elle-même ne dégageait absolument aucune agressivité. Le problème de la Nukenin c'est qu'elle ne dégageait jamais rien. Elle se battait sans haine, sans esprit combattif, sans passion. Le fait qu'elle ne paraissait pas agressive était naturel pour la Nara, et parfois dans ce simple état, elle tuait de sang-froid, sans même dégager de tension.

Ca n'était donc pas un indice pour Sami, qui pourtant fini par abaisser son arme, alors que son ancienne ennemie mortel regarda son geste avec une attention propre à ceux des assassins, suivant le mouvement de ses yeux rouges sang implacables. La question arriva rapidement, à savoir pourquoi une Kunoichi de Kumo comme elle se risquait à déambuler dans Konoha, qui était pour elle une véritable poudrière. Himitsu ne répondit pas tout de suite, plissant juste les yeux pour observer Sami, la détailler, l'étudiant avec un silence quasi-religieux, mais totalement agaçant. Elle n'avait pas trop changé en quatre ans en fait, ou peut-être que c'était Himitsu qui manquait d'imagination et de mémoire. Elle-même avait cependant laissé pousser ses cheveux gris, et sa peau autrefois pâle avait incroyablement bronzé, lui donnant un teint bistre typique des grands voyageurs. La Nara était devenue au moins deux fois plus musculeuse qu'il y avait quatre ans, et était indéniablement devenue une femme, ou plutôt une guerrière. Pourtant son regard était toujours le même : froid et inexpressif, tout comme son visage qui était incapable de mimique, comme un vrai masque de cire.

"Il n'y a aucun Shinobi de Kumo à Konoha."

Himitsu préférait ce genre de réponse à moitié éludée pour faire comprendre à Sami qu'elle était devenue Nukenin. En effet, elle ne portait aucune bandeau frontal de Shinobi... cela dit, avec cette grande cape (un genre de Pancho plutôt en fait), elle pouvait très bien l'avoir au bras, ou encore à la taille ou autre part. Allez savoir. La Nukenin laissait la réponse à Sami, pour voir si elle était aussi fine qu'elle l'aurait espérer. Elle fut déjà soulagée qu'elle la reconnaisse, elle qui avait été pour l'Uchiwa une ennemie mortelle du même niveau, pourvue du terrible Sceau Maudit au second niveau. Car Nara Himitsu était une personne dangereuse, et ce n'est pas son absence d'agressivité qui faisait d'elle une pacifiste, loin de là, mais bel et bien un excellente assassin de sang-froid qui n'avait jamais eu le moindre remord.

"Tu te souviens de ce que je t'ai dis à Kumo?"

La voix de la jeune Nara était laconique et sépulcrale, parlant brièvement comme si elle désirait économiser ses paroles. Elle toisa Sami sans sourire, sans expression, ne la lâchant pas des yeux. La Nukenin la regardait justement droit dans les yeux, sans aucune appréhension. La tension était toujours là, mais ce n'était pas une mauvaise chose. Toujours immobile, Himitsu fut un simple geste de la main pour dire à Sami qu'elle pouvait garder son briquet. Et maintenant que l'Uchiwa avait sa dose de nicotine, elles pourraient éventuellement parler plus tranquillement. Himitsu était satisfaite, pas heureuse. C'était un mot trop fort pour la coquille vide qu'elle était.

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Incroyable cette femme. Bien différente de la dernière fois, Sami la voyant maintenant comme une potentielle rival, de part sa posture comme de son regard. Il n’y avait absolument rien de visible en elle qui pouvait éveiller le moindre soupçon sur ses pensées. Toujours stressant de dialoguer avec ce genre de personne, vraiment. Sami sa base, c’est l’analyse alors discuter avec une personne de la trempe de Himitsu revient toujours un acte difficile pour notre kunoichi, troublée par un tel comportement. Les deux jeunes femmes visiblement de la même trempe se mirent à s’observer avec attention, Sami releva son vêtement, proche d’un poncho, très classe comme habits. On est libre de mouvement et la capacité de cacher un objet dans nos mains nous est donnée. Malheureusement question de style, ceci déplaisait un peu à l’Uchiwa. M’enfin on s’en fou, c’est pas elle qui le porte hein ? Au moins ça allait bien à celle qu'il ornait. Hormis ses pensées esthétiques, la miss porta sa réflexion sur les paroles apportées par la Nukenin. Elles voulaient tout dire, il n’y avait ici aucune shinobi de Kumo dans les parages. Pourtant c’était bien une ninja de Kumo qu’elle avait affrontée lors de cette maudite guerre il y a quatre ans. Aucun doutes la dessus, un regard pareil ne s’oubli pas, même pour ce poisson rouge qu’est Sami. Cela voulait-il dire qu’elle n’était plus une ninja de ce village ? Sami pencha pour cette option, n'en voyant aucune autre pour éclairer ce fin esprit.

"Je vois…"

Dit-elle avec un fin sourire alors que ses paroles s’enroulèrent dans la fumée que dégageaient ses lèvres. Elle comprenait plus que bien la situation que l’ancienne ninja de Kumo arpentait et n’osa guère porter de jugement sur ce choix de vie. Rangeant son kunai la miss lui tendit son paquet de cigarette ouvert, signe pour lui montrer qu’une conversation pouvait avoir lieu malgré son élan défensif des secondes précédentes, si elle le souhait bien sur. Pendant ce temps, elle ne disait rien et réfléchissait sur sa rencontre avec elle, il y a quatre ans de celà. Si l’on remonte bien, Sami au lieu de lui porter le coup de grâce et d’achever toute forme de souffrance, que ce soit ses blessures comme la honte de perdre un combat, elle l’avait en ce temps soigné. Pourquoi ? Tout simplement car elle n’est pas une tueuse. Malheureusement cette soirée fut porté par de nombreux éléments perturbateur, énormément d’émotions, de sang, de mort, de haine, de cries et de larmes qu'elle ne pouvait en dire plus sur leur précédente rencontre, trop marquée par tant d'événement cette nuit là. Honteuse, elle reprit alors la parole d’une voix gênée tout en exhalant flegmatiquement par les narines la fumée peu opaque de cigarette.

"Désolé, je ne me souviens pas…"

Son bras était toujours tendu avec le paquet de tige de nicotine, le briquet de la demoiselle calé entre son pouce et le fin carton qui retenait ces précieux présents. D’ailleurs, on peut noter qu’il manque des bouts à ce paquet, Sami ayant déchiré 16 heures plus tôt quelques parties de celui-ci pour faire le toncar de ces pétards. C’est à ce genre de petits détails qu’on remarque très vite les fumeurs d’herbe ou de chichon. Quoique, certains vous répondrons que les morceau arraché servent de cure dent… Quoiqu’il en soit, montrer un paquet aussi délabré ne dérange pas la shinobi, loin de là, elle assume totalement sa tendance à consumer des produits illicites. Pour vous le prouver, y a un petit sachet qui dépasse des filtres dorés de son paquet… Inutile de demander ce qui s’y loge, vous avez devinez...

Invité

Fidèle à elle-même, Himitsu se tut. Elle prit le "je vois" de Sami pour le fait qu'elle avait comprit son allusion, mais n'afficha rien quant au fait quelle ne se souvenait pas des dernière parole que la Nara avait prononcer avant qu'elle ne parte, il y a quatre ans, durant le sanglant combat entre Konoha et Kumo. Tout simplement parce qu'elle n'en avait rien à faire. Cette promesse était unilatéral, elle n'avait pas demandé à la Kunoichi de s'en souvenir, donc nul besoin d'en être déçue. Nul besoin d'en éprouver quelque chose. Elle hocha juste de la tête, comme si elle approuvait quelque chose, avec une attitude énigmatique et toujours aussi insaisissable.

"Ca ne fait rien."

Ca ne faisait rien en effet, d'aucun des côtés, et puis la Nara allait lui rafraichir la mémoire. La nuit de leur affrontement avait été longue pour Sami, courte pour Himitsu. Les parents de la jeune Nara avait été tués presque au début des hostilités, et elle avait bien vite comprit qu'elle devait servir sa patrie en temps de dernière Nara de Kumo, enterrant son lourd secret avec ses parents, ces gens qu'elle avait respecter sans jamais aimé, et jamais rien ressenti d'autre que de la déférence à leur égard. Sami la tira de sa réflexion en lui tendant d'un geste visiblement incitateur de dialogue un paquet de cigarettes. D'un geste l'argentée prit un tube, le briquet, se l'alluma et le porta à ses lèvres, fumant sans utiliser ses main, soufflant la fumée par ses lèvres qu'elle gardait entrouverte. En fait la Nukenin ne semblait pas très mobile, au point que lorsqu'elle replaça ses bras sous le pancho, le soulevant légèrement, on aurait dit un grand oiseau pourpre qui remettait ses ailes en place.

"Je t'ai promis que je te retrouverais."

Simple, direct, cash. Himitsu se déplaça par habitude dans une ruelle sombre sous adjacente à la rue dans laquelle se trouvait Sami, sans l'inviter à la suivre. C'était comme si Sami se trouvait dans la grande ru déserte, et que Himitsu lui parlait depuis les ombres. On est jamais trop prudent. Ou peut-être était-ce un réflexe de Nukenin. Ou de Nara de Kumo.

"J'ai quitté Kumo après la bataille, y'a quatre ans. J'ai mis du temps à accéder à Konoha pour te retrouver, Uchiwa Sami. Mais maintenant, je me demande ce que je vais faire."

C'est vrai qu'elle n'avait pas eut le loisir de penser à cela. Parler au futur n'était pas trop son genre. La Nara expulsa de la fumée de sa bouche, toujours en gardant la clope entre ses lèvres. Elle donnait le sentiment de ne jamais vouloir se servir de ses mains en fait. Cependant, même si elle se trouvait dans ses ombres chéries, dans sa ruelle puante, Nara Himitsu continuait de regarder Sami avec son regard rouge sanglant, sans jamais baisser les yeux. Elle était son égal, peut-être pas de rang, mais surement de force. Elle était à présent Nukenin qui ne reconnaissait plus aucun autorité.

"Ton affectation à Konoha?"

Aucune autorité et aucune politesse particulière, visiblement. Himitsu s'appuya nonchalamment contre le mur de la ruelle, fumant toujours de sa drôle de manière, ce qui lui donnait une allure particulièrement désinvolte malgré son visage inexpressif, comme si lle essayait de taquiner Sami. Ce n'était peut-être même pas le cas, allez savoir.

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Qu’elle récompense, qu’elle joie. Elle tire avec vivacité sur sa cigarette sans ménager ses pauvres poumons, toute fois, avec un naturel certain, non plus la grosse gueuse qui kill sa cigarette en trois taffs. Loin de là, juste une femme passionnée par ce stimulus qui la porte garante de sa bonne humeur tout en lui offrant un moyen de décompression merveilleux. Quel plaisir, et dire que dans son long rêve, elle n’avait plus de paquet…Traumatisant, y a malheureusement pas d’autre mot pour qualifier la situation qu’elle a vécue. Hey mais quoi voilà ? Une petite belette fourrure feu quitte le col de la veste en cuir de Sami, laissant son petit museau sortir, puis ses pattounes. Humant en direction de l’inconnue, la petite bête ne bougea pas d’avantage. Comme pour la rassurer, la miss caressa sa frimousse de son pouce puis reporta son attention sur son tube qu’elle retira lentement de ses lèvres en suivant les pas de l’étrangère du regard. Voilà qu’elle parlait de promesse, possible, c’est bien le genre à Sami d’écouter les gens pendant un soin. La retrouver ? Mais pourquoi donc ? Se battre de nouveau ? Encore une fois, aucune réponse possible ne s’offrait à Sami, son interlocutrice n’offrant aucune perche à la doc, que ce soit dans le son de sa voix comme dans son comportement si caché, tapis dans l'ombre.

"Me retrouver… Pour prendre une éventuelle revanche ?"

Un éclair de lune anima la sombre ruelle des quartiers sans même éclairer l’inconnue, bien camouflée alors que étrangement, s'effilochaient dans la mémoire de la mèche rouge les détails de sa rencontre avec elle. Le sceau maudit, aucun doute la dessus. Comment avait-elle pu oublier ce détail qui l’avait tant troublée dans ce combat ? Cette pensée loin de la paniquer chercha confirmation du coté du cou de la demoiselle d’un regard discret .Malheureusement avec son camouflage, rien de tel ne s’offrait à sa vue. Elle se la jouait ninja de l’ombre ou pur hasard son positionnement ? La kunoichi ne porta guère de réflexion face à cette situation, puis d’instinct alla se placer à ses cotés, dans l’ombre. Tous au même niveau, c’est bête comme façon de penser mais Sami alla volontairement près de celle-ci, dans l’obscurité de cette ruelle adjacente, décidant d’elle-même de suivre cette conversation dans le même environnement qu’elle, pourquoi serait-elle seule dans la lumière après tout ?

"Je pensais que tu l’avais déjà compris, je suis médecin de konoha. Et toi ? Tu n’as pas la moindre idée de ce que tu vas faire? Rejoindre ton village après 4ans de désertion reste une possibilité, ton Raikage m’en doit une... Enfin, encore faut-il que tu le veuilles…"

Roh c’est du Sami tout craché ça, faut toujours qu’elle s’occupe du problème des autres, si elle existait à notre époque ce serait bien une assistante sociale et medecin à temps partiel. Certes Himitsu ne lui avait rien demandé et ne voudrait peut être pas de son aide, mais qui ne tente rien n’a rien, c’est la Samititude faut pas faire gaffe, suffit de lui dire que vous voulez pas d’aide et comme par magie, elle vous fou la paix. Encore faut-il avoir ce courage… N’empêche qu’elle s’était présentée comme étant médecin alors que le titre de ninja légendaire lui était déjà donné, pas du genre à se vanter la mèche rouge… ?

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"Je n'ai pas ce genre de fierté mal placée."

Ce fut tout ce que dit Himitsu alors que Sami la rejoignait dans l'ombre de la petite ruelle. Elle s'était posée là, contre le mur, autant par goût que par astuce : en effet si quelqu'un voyait Sami discuter avec une personne inconnue des services administratifs de Konoha, on pourrait se poser des questions. Himitsu croisa le regard de Sami qui l'observait. Que regardait-elle comme ça? La Nukenin. Le visage de la femme au teint sombre et à la mine sévère se baissa, donnant l'illusion qu'elle voulait sourire, alors qu'elle posa sa main sur l'emplacement du Sceau, au niveau de l'espace entre le cou et l'épaule, avant de regarder à nouveau Sami.

"J'ai pas de revanche à prendre alors que tu m'as sauvée, Uchiwa."

Car Pour Himitsu, Sami en la battant l'avait sauvée de quelque chose de pire que la mort : la corruption totale de son âme. C'était peut-être pour cela qu'elle avait dit qu'elle la retrouverait, parce que sans s'en rendre compte, rien à voir avec les soins qu'elle lui avait appliqué, mais la Kunoichi à la mèche rouge était la seule qui lui avait tendue la main pour sortir la tête des Ténèbres dans lesquelles Himitsu s'enfonçait. Cette dernière écouta les dires de Sami avec une grande attention, les yeux pourtant mi-clos et les bras croisés, adossée au mur et ne regardant même pas son interlocutrice. Médecin de Konoha hein? La Nara soupira, elle se sentait bien autant d'avoir tenue sa promesse que de se trouver là, dans les apaisantes ténèbres d'une ruelle anonyme. Et voilà que la Medic-nin lui proposait de l'aider à réintégrer Kumo, quelle bonté d'âme sans hypocrisie aucune. Pour la première fois depuis le début de leur dialogue, Himitsu parue décontenancée, regardant Sami avec la bouche entrouverte et l'air un peu bêta. Elle avait toujours l'air crétine quand elle était étonnée.

"Quand on part c'est pour ne jamais revenir, normalement. Plus que Kumo c'est celui qui m'a posé le Sceau que j'ai fuis. Je suis à Konoha pour me cacher. Mais je reste le plus souvent en dehors de la ville, pour que toi et les autres n'ayez pas de soucis avec les Oi-Nins.

Himitsu termina sa cigarette dans un religieux silence, avant de se tourner vers Sami. Et non, elle ne savait pas quoi faire, et ça se voyait clairement. Ce qu'elle voulait? Etre libre, plus jamais le jouet de personne, et servir une personne qu'elle aurait choisi d'elle-même. Mais c'était sûrement impossible, ou utopique. C'était un rêve.

"J'veux plus être un animal qu'on recueille et qu'on dresse pour attaquer, c'est tout ce que je sais."

Himitsu avait cet avantage d'être quelqu'un de franc, malgré tout ce qui s'était passé dans sa vie. Elle était tranchante, disant bille en tête ce qu'elle pensait, ne se prenant pas le chou en complication, même si son attitude était ambigüe de par son calme olympien. Sa situation était inextricable, pourtant elle était zen et n'avait pas peur. De la résignation surement. La Nara écrasa du pied le mégot incandescent et remercia tacitement Sami en se contenant d'un sec hochement de tête.

"Je veux me battre avec toi."

Himitsu prit un moment pour reformuler ses dires qui semblaient trop ambigus pour elle-même. Space comme impression. La Nukenin regarda la grande rue d'un air blasé, légèrement endormi, et poussa un tout petit rot qui lui donnait l'air encore plus idiote. Bah c'est juste qu'elle avait besoin de roter, en fait. Rien de plus.

"BôÔôap. Pas contre toi, à tes côtés."

Invité

Pas de fierté mal placé ? En voilà une bonne nouvelle. Il n’y avait en conséquence rien à craindre. Si elle ne ressentait pas le besoin de se battre contre elle, Sami pouvait enfin fumer en étant un minimum rassuré. Car bien étendu jusqu’ici la kunoichi n’a rien laissé paraitre mais l’idée de papoter avec une ancienne adversaire qui plus est le passé lancées dans un combat à mort, la scène n’est pas très rassurante d’un point de vue intérieur. Car en effet, Sami ayant vécue ces heures de combat ne peut que confirmer de son potentiel et le qualifier de dangereux, autant être sa pote plutôt que son ennemi. De plus, après ce rêve si troublant, se battre si vite risquait fortement de la déranger, avec un esprit aussi tourmenter que le sien, l’on ne peut se battre habilement et efficacement. Pour Sami il lui faut une certaines concentration, il lui faut une atmosphère au préalablement un minimum préparé mentalement, les attaques surprise, ça, elle déteste, improvisé à la seconde même, c’est craignos, surtout quand on fume autant qu’elle et que en ce moment présent plusieurs éléments de son rêve ne cesse de faire apparition.
A l’entende du nom Uchiwa, Sami eut un petit sursaut alors que son regard se figea. Bien sur, comment avait-elle pu oublier ce détail ! Son adversaire avait pendant le combat vu son sharingan, n’était-ce pas un risque de la laisser courir alors qu’elle connaissait un de ces plus grands secrets ? En voilà un problème, quoique jusqu’ici, la demoiselle s’étant montrée assez coopérative et sans intention de se battre, serait-ce trop lui demander qu’elle garde ce secret ? Qui ne tente rien n’a rien, la miss se lance :

"Le fait que je suis une Uchiwa ne doit pas sortir de tes lèvres, pas une seule fois. "

Quand même un peu inquiète à ce sujet, Sami prononça ses mots avec sérieux et d’un ton plus que glacial, si elle pouvait l’intimider et ainsi s’assurer qu’elle ne dirait rien, ce serait bien le pied comme situation. En écoutant la suite de ces paroles, elle se rendit vite compte que le ton n’était pas nécessaire, se cachant ainsi aux yeux des Oi-Nins, elle lui assurait d’elle-même qu’elle ne lui souhait aucun mal. Parfait tout ça. En plus de ça, elle ne voulait pas d’aide. Encore un peu trop tôt pour le dire mais l’esprit de Sami songea à toucher deux mots au Raikake sur cette nukenin, au moins qu’elle est la paix et puisse aller librement sans avoir du monde aux fesses. Mais comme dit, ce n’est pas le genre de chose qu’on demande sans en connaître un minimum sur Himitsu. En parlant d'elle, ees prochains mots sortirent la mèche rouge de ses pensées de tante sociale. Elle disait se battre encore contre elle ? Mais qu’est-ce qu’elle racontait ? Elle avait pourtant affirmer ne plus vouloir l’affronter ? Ah…Heureusement, elle se rattrape au plus grand bonheur de Sami qu’elle ne lui répond qu’un sourire dans le silence de la nuit. On pouvait entendre les feuilles violetés sur le sol tellement le silence qu’elle imposa fut le long. Le temps de ressortir le paquet et de sortir une autre clope, puis l’allumer bien sur !

"Si tu veux."

Déclara t’elle en fumant à la Himitsu, main dans les poches, cigarette finement placé en coin de lèvre. Du coté opposé à son cache œil en cuir. Elle commençait enfin à comprendre la véritable pensée de la pancho girl et le pourquoi du comment elle voulait la retrouver, autant lui laisser une chance ? Quatre ans de sa vie, ce n’est pas rien. Depuis le temps qu'elel voulait lui demander, elle profita de cette occasion pour enfin pouvoir coller un nom à ce visage :

"Ton nom ?"

Invité

"Un secret pour un secret."

C'était la règle des défunts Nara de Kumo, rien sans rien, tout dans le secret avec pour seul témoin la nuit. Himitsu ne chercha pas à savoir pourquoi Sami cachait son identité, cela ne la regardait, concernait pas. Et à vrai dire, elle s'en fichait un peu, chacun sa merde et ses secrets. Mais ne jamais divulguer le sien en échange de son silence, voilà qui était un bon marché. Un silence acheté par un silence, voilà qui semblait équitable. La Nukenin fut silencieuse durant de très longues minutes, son regard rubicond fixé sur quelques feuilles qui passaient par là. Comme les gens ressemblent à ce genre de trucs, emportés par leur destin. Comme les nuages, juste un passage. Il n'y avait plus de Nara à Kumo; il n'y en aurait plus jamais.

La Medic-Nin demanda ensuite son nom à son ancienne ennemie. Pourquoi donc? Surement pour être sur d'une sorte d'échange. Une forme de politesse qui rassure les gens, qui parviennent alors à mettre des mots sur une personne. Allons donc. Himitsu se décolla lentement du mur, se tournant pour présenter son profil étrangement bossu à Sami. Elle portait quelque chose de volumineux sous son Pancho, dont la hampe dépassa un peu quand elle bougea. Une arme? Non... Une simple Furugasa (ombrelle traditionelle de bois laquée à hampe de bambou) rouge, accrochée dans son dos.

"Himitsu, Himitsu Nara."

Toujours aussi concise et peu encline à palabrer, bien que la jeune femme eut cependant l'impression d'être bavarde avec Sami. Peut-être était-ce juste une impression, car elle était la plupart du temps muette. Son esprit était maintenant occupée par une nouvelle question : elle ne voulait pas que Konoha ait éventuellement des soucis avec les autorités de Kumo, même si ces dernières la croyaient surement mortes au front il y a quatre ans. Aussi, elle ne devait pas rester ici, et pourtant elle y était en sureté. les abords du village caché de la Feuille cependant lui semblaient plus adaptés. Mais qu'allait-elle faire à présent? Elle voulait certes aider Sami, mais sa vie n'était pas que cela : il lui fallait un nouveau but. Peut-être essayer de faire quelque chose non pas sous les ordres de Sami, mais pour elle. Une idée lui traversa l'esprit un quart de secondes, avant qu'elle ne se dise que son culot la perdrait surement. Mais si ça la choquait, c'était qu'elle avait trouvé une bonne idée.

"Dans quel état est Kumo?"

Déjà une simple question logique et fort bête pour qu'elle puisse pousser plus loin son raisonnement. Après on aviserait. Himitsu se déplaça vers l'extérieur de la ruelle, comme si elle surveillait la grande rue, semblant présenter son dos à Sami sans peur d'elle, sans appréhension qu'elle décide de la tuer dans le dos. C'était juste que malgré son air profondément indolent, la Nara avait des yeux dans le dos. C'était sa principale qualité : être une tueuse froide et sans sentiments apparents.

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Il était tard, Akahane revenait de son rituel habituel, son entrainement dans les bois, aujourd'hui elle n'avait fait que s'entrainer à frapper. Elle s'était arrêté lorsqu'un buisson se mit à bouger. Elle décida donc d'arrêter et rentrer se reposer, elle avait eu une grande journée à s'amuser pour son retour à la liberté. Elle avait donc fait tout le chemin jusqu'aux portes de konoha en marchant lentement mais une fois arrivée à l'interieur du village, elle préfèra aller de toits en toits pour aller plus vite et puis c'était plus amusant et plus calsse.

Elle avait parcouru son chemin dans le village sur de nombreux toits, vu des gens marcher, des chauves souris voler, des chats vagabonder. La lune éclairait assez bien les toits pour avoir une bonne visibilité et le vent n'était pas trop fort pour pouvoir entendre des bruits. Mais pourtant, Akahane ne voyait pas plus de monde et autres choses que ça dans les quartiers. Ce fut lorsqu'elle passa sur un batiment assez haut qu'elle ressentit quelque chose, elle s'arrêta sur un toit en bois sombre, s'accroupissant dessus et coupant l'élan avec ses mains pour ne pas faire de bruit. Elle s'approcha doucement du bord, il y avait deux personnes en train de discuter apparement. Tout ce qu'elle avait pu entendre c'était "Kumo" ce mot était revenu 2 fois dans la conversation mais elle n'avait rien entendu de plus.

Après une petite période d'observation, elle reconnu une shinobi de Konoha par son bandeau. Elle était bizarrement habillée. Il fallait faire attention mais elle n'avait pas l'air bien méchante. Quand à l'autre, elle était plus bizarre, elle n'avait pas de bandeau à première vu et semblait être assez sombre et mystèrieuse.

*Qu'est ce que c'est que ça...? Une trahison ?*

Akahane était trop curieuse pour partir et aller se coucher, de plus si elle partait elle risquait encore plus de se faire repèrer et donc de se faire poursuivre si ces personnes cachaient quelque chose. Elle resta donc là à les regarder fixement en éssayant d'écouter un maximum la conversation. Pour cela, elle s'attacha les cheveux en faisant un chignon, laissant juste sa plus longue mèche libre en cas de besoin même si vu les personnes qui avaient de l'expèrience, elle aurait du mal à s'en sortir.

Elle sentait que l'atmosphère était froide en bas, elle posa sa main sur le bord d'une gouttière, ce qui fit tomber 2-3 goutes qui restaient dans la gouttière tout en bas. Par chance, les goutes tombèrent sans bruit et les 2 shinobis semblaient ne pas avoir remarqué, elle n'était donc surement pas découverte. Elle retira donc doucement sa main de la gouttière, et se mit en arrière, laissant son coeur redevenir calme puisqu'il s'était mit à battre par peur de se faire découvrir.

*Je dois entendre mieux que ça encore...*

Pour entendre encore mieux et pour être sûr de ne pas être remarquée après avoir fait tomber des goutes, Akahane fit une petite roulade en arrière discrète et se mit à observer les alentours où elle pourrait écouter la conversation discrètement. En jettant un coup d'oeil, elle vit un petit balcon dans l'ombre qui pourrait la cacher. Elle se laissa donc glisser dans l'ombre pour se retrouver sur le balcon dans l'ombre. Elle était quasiment sûr de ne pas avoir été remarquée mais après tout son niveau de Genin ne pouvait pas confirmer grand chose. Elle se posa donc accroupie dans l'ombre et se mit à observer les deux shinobis et écouter la conversation.

La lune éclairait toujours aussi bien la rue qui permettait de bien distinguer les deux shinobis même si les barrots au bord du balcon l'empêchaient de voir exactement tout de la scène. Les nuages començaient à passer dans le ciel, ce qui créait des sortes d'angles morts de sa vue, en faite ce n'était pas tant confortable que ça cet endroit, à part entendre la conversation, sa sécurité était vraiment mauvaise, si quelqu'un partait à toute vitesse, elle aurait surement du mal à le voir. Ca commençait à devenir chaud comme situation...

... très chaud.

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Un secret pour un secret ? Alors elle voyait les choses comme ça ? Sami eut un léger sourire, voilà donc sa façon de penser. Enfin elle en apprenait un peu sur elle. Nara Himitsu ? Amusant comme prénom, une signification sympathique qui collait à merveille avec ce personnage si mystérieux.
Il commence à ce faire tard quand même, et le rêve de la kunoichi ne cesse de la tourmenter. Non pas que la discution avec Himitsu est ennuyeuse, loin de là mais elle va devoir écourter la conversation, il faut qu'elle aille vite voir Recca. Pourquoi pas la faire squatter avec elle ? Cette idée lui traversa enfin l’esprit, après tout, si on en croyait ces dires, la jeune femme n’ayant pas vraiment d’endroit ou aller, ni de futur réfléchi, ne serait-ce pas cruel de la laisser ainsi errer de nouveau ? Rah quel bon cœur cette Sami pour penser à ce genre de chose.
Alors que la Nara se tapissait d’avantage dans l’ombre, la kunoichi ne montra aucune crainte. Elle se déplaça dans l'angle mort de Sami couvert par son cache œil, mais celle-ci ne bougea pas, ne semblant pas gênée qu’elle disparaisse ainsi de son chant de vision. Question de confiance, certainement, mais également car la doc à apprit à ce battre en fonction des sons et mouvements d’atmosphère qu’il l’entoure. En parlant de ça, la kunoichi redresse légèrement la tête, visiblement aux aguèts. Tout de fois, ce n’est que passager, très vite elle semble oublier les sons qui étaient parvenu à ses fines oreilles dont l’audition était parfaitement travaillée. S’appuyant donc à son tour contre le mur, elle écouta la question d’Himitsu sans y répondre pour autant. Bah ouais, elle réfléchit (ça lui arrive de temps en temps). Depuis combien de temps n’est-elle pas allée à Kumo ? Un bout de temps. Jusqu’ici, hormis dans ce fichu rêve, cela devait bien faire un ans.

"Aux dernières nouvelles, tout va bien par là bas. Kazumi se révèle être le nouveau Raikage, c’est quelqu’un de compréhensif, pour une fois voilà une bonne personne au commandement de ce village... Peut être qu’une guerre de longue date risque enfin de toucher à sa fin.."

Elle marqua une courte de pause, le temps de tirer un bouffée sur sa tige de nicotine. Occasion que prie sa petite belette pour sortir de son col, stationnant maintenant sur son épaule, humant l’air à plusieurs reprises. Si l’on suivait les mouvements de Weed, l’odeur qu'elle sentait semblait s’être déjà déplacée et par chance encore dans les environs. Connaissant sa bestiole, Sami eut ainsi la confirmation à ses précédents doutes…Les demoiselles n'étaient pas seules. C’est malin ça, elle qui pensait avoir fait attention voilà qu’elle se mangeait maintenant un petit curieux. Manquerait plus qu’il entende que des brides de conversation et s’invente tout un scénario. Histoire fâcheuse qui pourrait très bien lui retomber dessus, discuter avec un Nukenin n’est pas toujours bien vu de certaines autorités.

"Sors de là, où c’est moi qui vais venir te chercher."

Elle ne rigole pas, l’on peut le lire dans son regard déterminé qui défile dans les hauteurs à la recherche de mouvement. Ces paroles ne sont pas dites à la vite, oh que non, le ton qu’elle venait d’employer le prouvait également à merveille. Une telle détermination en quelques mots, y a de quoi en apeurer plus d’un. Bref clope toujours au bec, ses bras étaient croisés, alors qu’elle était toujours appuyée contre son mur. Une façon de montrer que si l'espion coopère, la miss ne compte pas tenter quoique que ce soit qui pourrait l’amener à être violente. Peut-être que le ton donné auparavant n’était pas très confiant, mais savoir qu’on nous écoute en coin de rue, de toit, d’arbres, c’est assez déplaisant. M'enfin, elle est bien sur d’elle la Sami et ne semble guère inquiète, elle le devrait pourtant, si il s’agit d’un espion de Kumo ou de l’Akatsuki, on peut bien dire qu’elle manque de méfiance comme de vigilance à s’affaler comme ça contre un mur.
L’option que ce soit un membre de son village tenant plus la route à ses yeux, la doc informa silencieusement Himitsu de ne rien faire d’un geste simple, lui montrant la paume de sa main, bras légèrement tendu.

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Himitsu plissa les yeux en écoutant silencieusement Sami lui parler de son village natal, celui de la Foudre, qu'elle n'avait plus revu depuis quatre longues années. Ainsi un nouveau Raikage, un nouvel ordre avait été monté. Kazumi.... qui était Kazumi? La Nukenin haussa vaguement les épaules. Peu importait du moment qu'elle était qualifiée, et que la paix pourrait un jour regagner Kumo. Quelle drôle d'ironie de se sentir nostalgique à présent, des années après sa désertion, en s'étant fait passer pour morte pour fuir Orochimaru. Himitsu en soupira, avant de lever ses yeux au ciel, avec une moue étrangement blasée qui lui donnait une tête incroyablement... stupide. Des gouttes? Pourtant pleuvait pas. 'Tet des rats dans les gouttières. De GROS rats. Ouais, peut-être.

Les réflexes d'assassin de la Nara était la seule chose à laquelle elle préférait se fier. Elle écouta clairement Sami, et vu sa demande, mais n'en eut cure. Elle avait sa façon de faire, plus glauque et plus directe. De toute façon vu la scène, ce n'était plus la peine de jouer à la civile. Une idée lui vint alors, claire, pragmatique, rapide à venir à son esprit analytique dénué de toute panique et sentiment. Elle regardait toujours fixement l'endroit où elle sentait un Chakra, avec son air d'horrible imbécile limite comique. Pourtant, ce qu'elle allait faire serait surement moins drôle.

"Shushin no jutsu." Murmura la Nukenin sans agressivité.

Et un un éclair, sans crier gare, Himitsu disparu de la vue de Sami et de la jeune espionne en herbe, plus dans la ruelle en à peine une seconde. Sans un bruit, elle se retrouva sur la gouttière, légère comme une plume, avant que de redisparaitre encore une fois. La jeune femme à la peau bronzée et au Pancho rouge se retrouva juste à côté de la jeune espionne sur le balcon où elle s'était déplaçée, l'ayant cherchée à distanc de vue, à quelques centimètre, la regardant avec le même air complètement idiot, sans dire le moindre mot, accroupie sur le toit le dos voutée, dans une position peu féminine et classe, quelques peu ridicule, les bras pendant dans le vide lui donnant une allure quasi simiesque. Elle regarda la Genin avec un air blasé, mais encore une fois, aucune agressivité ne se dégageait d'elle, aucune force, aucune peur. En somme, rien du tout.

Le seul chose que purent entendre les deux spectatrice de son petit numéro de rapidité fut un rot bouche fermé, d'une rare élégance, alors qu'elle ne quitta pas Akahane des yeux, sans cligner des paupières.

"Yo." Dit simplement Himitsu d'un ton neutre et lent, en levant nonchalamment la main pour saluer la jeune espionne.

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Akahane ne bougeait pas dans la conversation, mais quelque chose les avait perturbés. Elle doutait de sa cachette, ils étaient méfiants. Puis l'une d'elle fit quelque chose, mais elle ne le vit pas à cause des barrots du balcon. Tout ce qu'elle entendu c'était :

"Sors de là, où c’est moi qui vais venir te chercher."

Akahane eut un frisson de la tête aux pieds. Elle était repérée, elle s'apprêta à sauter pour sortir de sa cachette lorsqu'elle entendu un petit bruit de murmure et aussitôt la shinobi sans bandeau était face à elle. Elle était penchée vers elle et avait levé la main.

"Yo"

Akahane était surprise, une telle vitesse de déplacement, et un tel calme venant de cette femme alors qu'elle avait le coeur qui battait la chamade et n'avait qu'une envi, c'était de fuir. Elle se propulsa sur sa jambe gauche, sautant en arrière, elle posa son autre pied juste attend sur la barrière du balcon pour se propulser plus loin. Faisant une pirouette en arrière, lorsqu'elle tomba par terre, elle glissa en arrière faisant un peu de fumée, son chignon s'était défait dans l'action et ses cheveux étaient retombés, lui cachant la vue un instant l'exposant au danger. Tout s'était passé si rapidement, elle n'avait pas eu le temps de réfléchir quoi faire sauf maintenir une distance de sécurité entre les 2 au cas ou. Elle n'avait aucune arme avec elle, pas de kunai, pas de shuriken. Elle n'avait que ses techniques pour se défendre. Elle fixait maintenant les deux shinobis devant elle, celle sur le balcon et l'autre dans la rue.

Des pas dans la nuit. Miharuhachikospowerbymidw2

Des pas dans la nuit. Miharuhachikospowerbymidw2

Elle devait se mèfier, l'autre aux cheveux gris et dont le comportement aurait pu permettre de la transférer en asile directement pouvait se téléporter ou aller à une grande vitesse, sans compter l'autre qui avait apparement un bon niveau aussi pour l'avoir repèré aussi facilement sans faire plus attention que ça à ses mouvements. Elle réfléchit pendant un court instant, Elle devait bien faire une ruse pour partir mais chacun de ses mouvements était surement surveillé au point de ne pouvoir faire grand chose sans se faire arrêter, mais quitte à prendre des risques, autant ne pas prendre n'importe quel risque.

Après un instant de réflexion, sa technique la plus discrète était Sasu. Elle commença donc à la préparer, elle commença à faire circuler du chakra dans sa mèche de cheveux, les cheveux commençaient à devenir aussi raides et pointus que des aiguilles, mais la peur d'Akahane la dérangeait pour préparer sa technique et donc elle mettait longtemps à se faire, à ce rythme, elle aurait le temps de se faire tuer plusieurs fois avant de l'avoir préparée.

Elle était dans une situation bien compliquée lorsqu'elle eut une autre idée même si encore plus dangereuse. Faire en sorte que la milice ou autre de Konoha soient attirés ici pour l'aider, les 2 shinobis devraient donc s'enfuir pour leur échapper mais à leur niveau ils pourraient très bien la tuer en quelques secondes ou même l'emmener.

Elle devait gagner du temps pour l'instant, elle devait faire en sorte que sa technique soit prête et qu'elle réussisse ensuite à bien viser. Elle réfléchit au moyen de gagner du temps et ne trouva qu'une seule solution, parler...

"Que faites vous avec cette nukenin, vous qui êtes de konoha ?! Vous devriez déjà l'avoir arrêté selon les lois de Konoha" Dit-elle d'un ton nerveux envers Sami Uchiwa.

Elle avait lancé la conversation, beaucoup de choses allaient se passer, le danger était présent à chaque instants, ce suspense était horrible, mais au fond d'elle, elle ne sentait pas le danger, elle pensait qu'elle ne pourrait pas mourir, peut être que cela venait du fait qu'elle n'ait jamais connu le malheur et qu'elle était optimiste, elle ne pensait pas au mal à ce point mais une trahison était pourtant la meilleure hypothèse pour l'instant. Dans quoi s'était-elle fourrée cette fois ci ?

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Rah ça l’aide vraiment pas pour se détendre tout ça. Comme ci faire ce cauchemar ne suffisait pas pour toucher ses nerfs, il fallait en plus une situation comme celle-ci. Elle patiente tout de même, ne regardant maintenant que dans une seule direction, celle de l’inconnu curieux. Elle lui laissait encore quelques secondes pour apparaître devant elle. Passé ce délai, Sami comptait bien faire plusieurs clones, encadrer l’individu, puis l'attaquer sans la moindre pitié. M’enfin c’est bien beau de prévoir des plans, y a toujours un élément perturbateur n’est-ce pas Himitsu ? Sami lui avait pourtant fait comprendre de ne pas bouger d'un geste discret, quelle tête de mule. De l’œil (oui elle en a qu’un !), Sami suivit ses déplacements jusqu'à ce qu’elle ne daigne se diriger au bon endroit. Plus la peine de bouger maintenant que la Nukenin y était. Plus qu’à attendre maintenant. Deux mots, et voilà qu’il en manque une. Bah tiens, la miss se montre enfin, à une distance fort bien calculée. Moment visionnage, Sami ne dit rien, ne répond à sa question, observe tout simplement d’un regard furtif. Un bandeau ? Bingo. Bon maintenant restait à ce savoir ce qu’elle avait entendu… Visiblement qu’un petit bout, bien évidement. Ceci n’étonna guère notre kunoichi qui se mise tout simplement à rigoler, sans glousser de façon discrète. Comique comme entrée...

"Ah ah, pourquoi arrêterais-je une ancienne patiente qui tient à se battre à mes cotés ? Servant fièrement Konoha, je n’ai aucune raison de faire cela."

Et elle sourit, oser l’insulter de traître, faut le faire et bien sur en avoir le courage. Admirable petite demoiselle que voilà. Mais quand même, qu’elle gamine hâtive en conclusion, Sami est et restera un médecin dévoué à son village jusqu'à ce que la mort l’en sépare (han que c’est bow !). Dans un geste vif, elle jette la fin de sa cigarette à terre, prenant le soin de bien l’écraser avec son pied avant d’entamer un pas vers la genin et ce tout en prenant le soin de se présenter :

"Machida Sami.
Inutile de se faire de fausses conclusions, j’aime mon village plus que tout. A l’avenir tu éviteras de juger si vite, hein ?"

Bon maintenant, fallait voir comment elle allait réagir la jeune fille maintenant. Allait-elle la croire et changer de ton ? Se tirer en speed pour aller rapporter ce qu’elle avait entendu au premier anbu du coin ? Où se jeter sur Sami pour tenter de lui enfoncer un kunai entre les deux yeux ? @__@. Plusieurs possibilités s’offrant à elle, Sami décida de la laisser choisir son destin elle-même et n’ajouta rien d’autre même pas d’ordre. A elle d’assumer ces actes maintenant. On pouvait dire qu’elle avait de la chance quand même, juste une petite leçon morale pour remettre la chose au clair et elle s’en sortait bien. Pour l’instant. Now, il ne manquait plus qu’a espérer que Himitsu ne fasse plus sa petite bouille de mal réveillé de nouveau et se tapisse de façon discrète. Manquerais plus qu’un autre ninja arrive, et imagine aussi une trahison…

HRP : petit post mais j'ai pas vraiment le temps là, je suis passé en speedou et je reviens dans la soirée, un peu tard ^^;

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Même si elle semblait calme, voir carrément à l'ouest, Himitsu avait l'esprit en ébullition. C'était une bonne combattante, non pas parce qu'elle était extrêmement douée ou autre, mais bel et bien car elle était pragmatique et savait économiser ses mouvements mais aussi son Chakra. Le Shushin no jutsu serait le seul Jutsu qu'elle utiliserait ce soir, elle avait calculer l'impact que cela pouvait produire sur la jeune Kunoichi. Le reste, en la regardant faire quelques acrobaties pour s'éloigner, ne lui demanderait pas de Chakra. Inutile d'en dépenser, puisqu'elle était plus rapide que la jeune fille. Pour autant, la Nukenin ne la sous-estima pas. Elle ne sous-estimait jamais personne, et jugeait ses adversaires sur leur talents de stratèges, et peu sur le niveau.

"Gain de temps."

Ce fut tout ce que dit Himitsu en réponse à la conversation de la jeune Genin et de Sami. La jeune femme aux cheveux argentés était bien trop pragmatique et détachée pour s'occuper des politesses; elle n'y voyait là qu'une manœuvre de combat, car son esprit n'était pas fait pour les choses sociales. Encore une fois, elle suivit l'espionne sans la lâcher d'une semelle, la suivant comme son ombre, lui collant au train mais étrangement sans jamais l'attaquer. Elle avait similairement reproduit tout les mouvements de déplacements de la jeune fille, pour se retrouver à côté d'elle, toujours avec son air d'ahuri de service, lui donnant une allure de crétine. Une fois à ses côtés, Himitsu n'y alla pas par quatre chemins.

"Je ne suis pas une Nukenin, regarde mieux."

La jeune femme béni sa présence d'esprit retorse, mine de rien, elle souleva légèrement son Pancho pour montrer sa taille : un bandeau de Konoha y était attaché, lui faisant une ceinture. Himitsu avait pour habitude de conserver un des bandeaux du camp adverse durant les affrontement. Cependant, elle n'avait qu'affronter des membres du village de la Feuille mais ça tombait plutôt bien. Elle n'avait aucun scrupules à le porter à la taille pour se faire passer pour une Kunoichi du camp de Sami et de la nouvelle arrivante. La spécialité de la Nara n'était pas le combat, mais bel et bien l'infiltration. La réflexion et la discrétion, c'était ses mots d'ordre. Sami savait où Himitsu avait prit ce bandeau, à coup sûr, si elle se souvenait de la bataille : Sur un des types qu'elle n'avait pas pu soigner. C'était lâche de voler un mort, mais il n'en avait plus eut besoin. De trophée, ce bandeau devint un objet utile pour se balader dans Konoha : car il faudrait être fou ou idiot -ou les deux surement - pour jouer au Nukenin dans un Village. Et Himitsu n'était aucun des deux, de loin pas, malgré son attitude étrange.

"Pas de conclusion hâtive, ça mène à l'échec. Ton nom?"

Himitsu replaça ses bras sous son Pancho, donnant à nouveau l'impression d'être un oiseau de proie qui battait des ailes, en s'adressant à la jeune fille qui les espionnait. La Nara était droite comme un I, prête à ne pas laisser fuir la Genin. Cela dit, elle ne l'attaquerait pas. Elle était sans pitié mais n'avait aucune utilité de tuer une fille, et de tuer tout court, autant faire profil bas. Elle leva sa main gauche en signe de paix, montrant également qu'elle n'avait rien d'autre que son ombrelle sur elle. Aucune arme à première vue.

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Akahane était en situation tendue, une sueur lente et froide se répandait dans on dos. Elle devait retrouver son calme. Mais comment pouvait-elle ? Un instant après la kunoichi folle était apparue à coté d'elle se tenant droite prête à l'attraper surement. Elle fit deux pas en arrière, mais resta face à l'autre dingue.

Que faire... Fuir provoquerais surement une course poursuite sauf si biensur elle se faisait attraper au premier pas supplémentaire qu'elle ferait. Discuter avec ferait qu'ils éssayeraient surement de la convaincre que ce n'était pas une nukenin et tout ce qui va avec. Elle pensa qu'en attaquant la nukenin en face d'elle elle n'aurait aucune chance surement à cause de la différence de niveau elle avait plus de force et de reflexe. Tenter de mettre en léthargie l'autre folle ou la blesser serait du suicide car ses taux de réussite seraient nuls et si l'autre shinobi de konoha était sans pitié au point d'attaquer même si il faut blesser la nukenin.

"Je ne suis pas une Nukenin, regarde mieux."

Ces paroles firent revenir Akahane à l'instant présent. Elle regarda la kunoichi et son bandeau autour de la taille, il y en avait en effet un mais quelque chose clochait... Elle qui était assez bien habillé et proprement et ce bandeau usé... Il y avait anguille sous roche. En palrant d'anguille, aiguille... elle se souvint, ses aiguilles cheveux, elles étaient prêtes, juste de quoi se défendre, mais elle n'allait pas s'en servir, pour l'instant.

"Bien..."

Elle se calma, relachant ses points, déserrant ses poings, se redressant. Elle les croyait, mais elle en attendait des explications. Elle observa les deux shinobis puis se tourna vers celle qui était bizarre, celle qui se cachait un oeil, qui fumait : Sami.

"Je suis Namida Akahane, et qui est -elle ?" Dit Akahane en pointant Himitsu comme un simple objet. "Et que faisiez vous à cette heure là ? Comprenez que je me sois méfiée."

Les nuages qui cachaient de temps en temps la lune à la guise du vent, cachaient parfois la lumière, donner la froide impression que Himitsu était là mais que c'était quelqu'un de prêt à tuer à n'importe quel instant.

[HRP : Petit poste désolé]

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Nyé ? Ce n’est pas une Nukenin Himitsu ? Yata elle nous fait quoi là ? Sami venait de tout arranger qu’elle venait tout casser derrière elle. Pas bien fin tout ça, elle semblait oublié qu’un registre de ninja existe au sein de Konoha, des femmes de son age avec des cheveux gris et des yeux aussi rouge, il y avait peu de chance d’en trouver. De plus, si on se fiait au ton qu’avait employé la curieuse, elle semblait d’avance sure d’elle, un simple bandeau allait vraiment acheter son silence ? Sami en doutait fort. Bon, ce qui est fait est fait et si y a une chose que Sami déteste au monde c’est ce justifier comme ça. Déclinez l’identité d’Himitsu ou du moins son prénom, c’est faisable, mais de là à lui raconter la raison de sa sortie, ça va un peu loin comme questionnaire. On touche alors à sa vie privée, et à partir de là Sami peut se montrer assez désagréable, surtout si la personne qui ose lui demander ce genre d’information ne porte pas de masque anbu, alors là c’est encore pire.

"Son nom ? Que faisait-on ? Je t’en prie, ne monte pas ainsi sur tes grands chevaux, on a tous une vie privée. Tu es prié de respecter la notre, surtout que depuis le début, tu es dans l’erreur, une raison en moins pour nous justifier."

Roh puis on arrête de déconner un peu, elles doivent bien avoir 8 ans de différence, on ne peut pas respecter ses aînées un petit peu ? Surtout que la doc’ n’a vraiment pas la forme pour blablater sa petite vie à la jeune. Oh que non elle a une bière à boire chez Recca et un rêve à mettre au clair. Après elle a le problème d’Himitsu à arranger, puis une visite à Suna ensuite à Kumo pour rencontrer le Raikage en personne et qui sait peut être arranger cette guerre entre les deux villages? Bref, on a la tout un emplois du temps chargé. Maintenant, imaginez la genin qui vient au milieu de tout ça, l’accusant à tord et le must pour la fin : lui demander ce qu’elle faisait dehors… Elle reste tout de même calme et s’adresse enfin à la nukenin :

"Miss, je file chez Recca, le directeur de l’académie. A toi de voir si tu me suis ou non maintenant."

Sur ces parles, elle fait volte face, exposant maintenant son dos alors que la belette qui logeait sur ses épaules fixait les demoiselles. Un petit signe de la main pour sans même ce retourner puis des mots adressés à la curieuse : Sur ce … Et voilà qu’elle marche enfin, d’un pas lent pour laisser Himitsu la rejoindre sans se presser, si l’envie l’a prenait.
Qui a dit que la communication était toujours facile avec Sami ? Comme ci son cauchemar ne lui suffisait pas, se faire questionner sur sa petite vie dans son propre village, celui ou elle grandit, c’est humiliant et fort désagréable pour sa personne qu'elle ne dira pas un mot de plus la concernant.

*Pitay, j’aime pas qu’on me questionne comme ça >_< Moi, quelqu’un de l’anbu racine et médecin du village…Tu parles d’une soirée.*

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Himitsu resta comme à son habitude comme une pierre tombale plantée dans le sol, abrupte, muette, regardant la gamine qui contrôlait son bandeau. Son visage semblait insondable, et voir sur ce masque de cire si elle mentait ou pas était impossible. Au mieux, peut-être que la jeune fille pourrait la prendre pour un ANBU en mission, cela dit la Nara n'ajouta rien. Elle ne s'offusqua même pas d'être désigné par une chose par une personne dont elle ne ferait qu'une bouchée si elle voulait. Aucune fierté, aucun sens personnel. Cependant, sa voix sépulcrale s'éleva une nouvelle fois dans l'air nocturne, s'adressant à Akahane d'un ton égal, moins rocailleux, peut-être un peu plus "basique".

"C'est normal de se méfier quand on ne comprend pas. Je t'excuse."

Le pire c'est que Himitsu lui dit ce qu'elle pensait. la réaction d'Akahane était bien normal pour une jeune Kunoichi qui se sentait concernée par son village. Cela dit la Nukenin devait la jouer fine, alors elle n'ajouta rien de plus. Qui se justifie s'accuse, et la causette n'était pas trop son fort. Elle avait à présent une idée plus précise de ce qu'elle allait faire dans le futur, et ne laisserait personne se mettre en travers de la route. Sami lui offrait une très belle opportunité de se fondre dans la masse, et de peut-être aller plus loin, sans être esclave. Elle la saisirait, et se montrerait surement plus fine que les gens ne pensent. Car malgré son air apathique, Himitsu était une calculatrice.

"Miss, je file chez Recca, le directeur de l’académie. A toi de voir si tu me suis ou non maintenant."

"Miss"? Drôle de surnom puisqu'elle était plus âgée. ca donnait le sentiment d'avoir gardé les cochons ensembles en fait, mais ça n'était pas si désagréable après tant d'années de solitude. La Nara époussetta son vieux pancho maculé de poussière (NB : C'est une voyageuse, ses vêtements sont toujours sales, elle n'est pas bien mise) et tourna les talons. Elle ne savait pas qui était ce directeur d'académie, mais elle s'en fouttait un, peu. Sami ne pouvait pas lui tendre un piège. Et si elle arrivait à exposer son cas à ce "Recca", peut-être trouverait-il une solution.

"Okay."

Himitsu haussa les épaules et se mit à suivre Sami avec l'habitude consommée d'un chien qui suis son maître, donnant l'incroyable impression qu'elle était docile et n'avait que cela à faire. Un vrai petit toutou à la mine blasée, qui suivait Sami comme son supérieur. La maîtresse du Genjutsu, des Illusions? Si peu bonne menteuse, mais son attitude était des plus ambigüe... Elle se contenta pourtant de saluer Akahane de la main comme l'avait fait Sami, sans se retourner, avant de suivre "son amie" retrouvée.

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Akahane se méfiait encore et elle avait raison, "Sami" si c'était son vrai prénom avait dit que c'était mal poli mais malheureusement, ce n'est pas une façon de diminuer des soupçons, c'était vraiment bizarre, tout portait à croire qu'ils cachaient quelque chose et c'était surement le cas, mais elle en avait pas le grade, ni la carrure, elle devrait donc se taire sur cette histoire ne pouvant rien faire.

"...'

Elle ne fit que froncer les sourcils pour montrer son mécontentement et ne bougea pas. Elle sentait qu'un vide s'installait dans la conversation, ils ne savaient plus quoi répondre et elle non plus. Elle devait trouver une façon de partir maintenant une façon habille. Mais que faire pour ne pas leur faire égailler les soupçon ?

"Miss, je file chez Recca, le directeur de l’académie. A toi de voir si tu me suis ou non maintenant."

Akahane faillit presque sursauter, elle était presque outrée, une tension si tendue et entendre l'autre dire qu'elle s'en allait, c'était comme si elle s'en moquait totalement, peut être qu'ils ne cachaient rien alors... mais comme elle l'avait pensé, c'était peut être une ruse, mais à quoi bon se remettre à y penser, elle ne pouvait rien y faire de toute façon. Faisant volte face en direction de Sami, l'air surprise, elle la regarda commencer à partir.

"Okay."

L'autre folle dont on ne connaissait toujours pas son nom, était en train de la saluer comme quoi elle allait partir aussi et apparement elle suivait Sami. Qu'est ce que c'était que ce bordel ?! Rien n'était cohérent. La seule hypothèse qui lui venait était qu'ils la laissaient en vie car les supèrieurs ne la croiraient pas et donc ce n'était qu'un petit moutisque et puis qu'il la turaient ensuite. Mais ils n'en avaient pas l'air...

Se calmant, elle relacha sa technique d'aiguilles, ses cheveux redevenant normaux. Elle regarda la lune, elle avait tout de même passé un petit bout de temps ici. Elle devait aller coucher. Akahane sauta sur le toit d'où elle venait, se repèra par rapport aux falaises et la tour hokage, et partit en direction de chez elle, elle était quand même bien fatigué avec son entrainement et ça.

Une fois arrivée chez elle, elle retira ses chaussures, monta dans sa chambre, ferma le volet, se changea et se coucha. Elle repensait encore aux 2 kunoichis. C'était bizarre, elle était curieuse de savoir qui était l'autre folle, juste ça... Elle ne connaissait pas son identité et meme si elle avait un bandeau c'était louche... Mais bon oublions cela, il fallait oublier cela, ça ne servait à rien de garder sa dans la tête, sauf le revoir de temps en temps. Elle se contenta de penser à autre chose jusque s'endormir profondément.

Sujet: Re: Des pas dans la nuit. 2010-09-03, 15:22

Citation :: Himitsu: 13 pts

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