La concubine de l'hémoglobine ( mission de rang B partie 4 pv Arekushi)

Des événements qui s'enchaînent les uns après les autres, des informations en plus, une prise de conscience, mais la froide logique traîne toujours dans un coin de la tête, il faut terminer la mission coûte que coûte et en tirer les conclusions dans un dernier temps. Doreika n'a pas laissé de traces apparentes, le corps du shinobi qu'elle a malheureusement tué est complètement détruit grâce au produit de Kabuto, les traces de sangs furent partiellement effacés du mur. Néanmoins, la jeune kunoichi d'Oto pouvait laisser présager qu'au bout d'un certain temps quelqu'un remarquerait le manque d'un ninja du village, aussi taciturne et timide soit -il, son absence ne sera pas sans questionnement.

*J'espère qu'il n'a prévenu personne qu'il filait une kunoichi étrange...je pense que non, il semblait tenter de confirmer des doutes et il avait l'air très solitaire...mais j'ai bien fais de partir rapidement du village, on ne sait jamais ce qui peut arriver....mais si je n'ai fais aucunes erreurs, personnes ne remontera jusque Oto...ils peuvent se douter qu'une kunoichi du pays de l'herbe est suspecte mais cette contrée n'est pas la mienne donc tout va bien.....cet homme tué est une erreur de ma mission mais je ne pense pas que les conséquences s'en feront sentir.....*

Une simple formalité.....

Comme le second passage de Doreika aux portes du village pour redonner son attestation de visite afin d'officialiser son départ aux yeux du rouage administratif de Suna, un énorme mécanisme qui n'y a vu que du feu grâce à un genjutsu de base utilisé pour une seconde fois....

Doreika se retrouve maintenant dans l'immensité du désert, un paysage beau et traître à la fois, l'impression que l'horizon ne changera jamais, un sentiment de petitesse devant une nature qui fait peser sur vous une lourde charge, une fatigue incommensurable. Les pas s'enchaînent et se font plus hésitants, le corps avance et faiblit tandis que l'esprit vagabonde dans d'autres paysages tout aussi tourmentés, des questions qui attendent des réponses. Une jeune kunoichi meurtrière et trafiquante, une mission qui a changé bien des choses, on vit longuement en l'espace de trois jours hors de son pays, de sa routine.

Se poser pour abaisser les tensions de son corps, se poser pour fixer son esprit sur un point, quelque chose de spontané, simplement faire un bilan. Une quelconque dune de sable creusée par la main immanente du temps, une forme en demi-lune qui avance centimètre par centimètre selon la force du vent, une colline vive peut vraisemblablement accueillir tout le poids de Doreika.

*Ce bruit est magnifique....*

Un écho certain ou une musique de l'esprit ?

Un son enchanteur qui vous permet de quitter la terre en un instant, de rejouer toutes les passions du corps sur une simple mélodie, l'art véritable, encore plus quand il est le fruit de la nature. Doreika se laisse bercer par le chant des dunes, un son naturel provoqué par les grains de sable qui entrent en résonance, une cohésion qui laisse des traces, aussi bien dans l'environnement terrestre que dans l'air.

*Les dunes mugissantes...curieuse musique...elle a au moins le mérite de me calmer entièrement...*

Alors que Doreika rêvasse sur sa demi-lune, un homme approche dans l'ombre, un événement de plus, un destin ironique, une rencontre profitable ou un mur à franchir ?

Deux individus vont confronter leur âme et nul ne sait ce qui en ressortira.

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PS: du chakra en moins pour le genjutsu évoqué dans le post

Le jour c’était levé, et je devais déjà partir de ce charmant petit village, mais pour très peu de temps. Une personne avait besoin de mon aide en échange d’une belle somme d’argent. Je ne pouvais pas dire non à cette offre. Je devais tuer un type qui se trouvé dans le désert, un endroit où on s’ennuie rapidement, un paysage lassant qu’était les dunes de sables. M’enfin je devais quand même y aller, et non renoncé. Je pris donc mes affaires et je sortis rapidement de l’hôtel où j’avais séjourné. Et oui, j’avais quand même un peu d’argent pour me payer ce petit luxe. C’était toujours mieux que de dormir dehors à la belle étoile. J’y étais peut être habitué, mais il était toujours bon de vivre dans un bon lit. Dans tout les cas, je ne savais pas dans combien de temps j’allais retrouver cet hôtel, en espérant tout de même la revoir un jour après avoir réalisé ce contrat. Je savais presque pertinemment que ce contrat allait être simple, mais on n’était jamais à l’abri d’une difficulté quelconque. Après être sortis de l’hôtel, je commençai à marcher dans le petit village afin de sortir de celui-ci. Je n’avais pas à y revenir avant que mon contrat soit réalisé. Comme tout bon chasseur de prime, j’espérais que cette tache allais être rapide et sans problèmes, mais rien était moins sûr, surtout dans le désert, à terrain où je n’aimais pas trop combattre. Je n’allais surement pas avoir le choix de toute façon …

Ce jour là, j’étais habillé tout en noir, ma couleur préféré. Il fallait dire que c’était une couleur qui s’adapté à n’importe quel environnement, même au ciel bleu qui séjournais aujourd’hui. Cela allait faciliter mon voyage vers le désert qui, m’avait on dit, était un endroit où plein de monde avait été tué à cause de la chaleur suffocante. Je ne pouvais pas encore jugé, car je n’étais pas encore là bas. Je venais de quitter le village, ce charmant petit village. Ce vieille homme qui voulait la mort de ce type m’avait dit que le chemin allait être court jusqu’au désert, mais que cela serait bien plus long pour le chercher. Il voulait se venger mais il n’avait jamais réussi à le trouver, ce ninja. Et oui, j’allais bien combattre un ninja, surement un tit ninja de rien du tout, ça me faisait ni chaud ni froid. Un adepte des techniques futons, enfin adepte était surement un grand mot pour le décrire. En tout cas s’il avait l’âge de la personne qui m’avait embauché, la tache serait plus facile à accomplir. Je pouvais donc partir confiant, sans l’être de trop. Je gardais tout de même se visage sans émotion, un peu prétentieux malgré que je sois naturel. J’avais un style qui pouvait faire tomber des filles, mais j’étais un peu anti sociale. Je parlais juste quand j’en avais besoin, et quand l’on me demandait quelque chose, ce qui était rarement le cas, sauf quand je devais tuer quelqu’un.

Je marchais tout en regardant la photo de ma cible. Il s’appelait Akinari Aoki. Il paraissait jeune sur la photo, peut être était il jeune, je n’en savais rien. En tout cas c’était un fumeur, on le voyait sur la photo. De plus il semblait assez prétentieux, je n’aimais guère les types de son genre même si l’on pouvait penser que j’étais moi-même prétentieux. Dans tout les cas, il avait une bonne tête pour mourir. On n’avait beau m’avoir expliqué pourquoi je devais le tuer, je ne m’en souvenais plus. De toute façon le plus important était l’argent et non le motif. Je mis quelques minutes avant d’arriver au pied du désert, on pouvait déjà sentir la chaleur. Ce changement de température était bien plus violent que ce que je pensais. Je pris donc ma veste et je la mis autour de ma taille avant de commencer mon ascension dans le désert avec une source de température en moins. Il fallait dire que le noir attirait la chaleur, ce qui n’était pas bon pour moi. Mais cette mission allait se terminer rapidement, et j’avais pris de l’eau de toute façon. Au pire je pouvais toujours abandonner, mais l’argent était vraiment une bonne source de motivation pour continuer. Je voulais avoir un équipement plus performant que ce que j’avais à présent. Je ne pouvais pas faire grand-chose avec quelques shurikens et quelques kunais, j’allais devoir me débrouiller avec mes jutsu.

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Je marchais encore est toujours. Je pouvais facilement être repérer à cause de ces traces laisser dans le sable. Mais il fallait être assez fou pour me suivre, car j’avais beaucoup d’endurance et je pouvais tenir longtemps dans ce climat. Peut être pas autant qu’un habitué du désert, mais je pouvais bien me débrouiller. Je marchai durant des heures, je faisais souvent des pauses pour boire un coup. Il n’y avait aucun Aoki dans les environs, aucune source de vie. J’étais même en train de penser à l’éventualité que je m’étais fait avoir. Je ne baissais pas les bras pour autant, je continuai ma marche jusqu’à voir une ombre au loin. Je marchai toujours à la même vitesse, j’espérais bien que cet ombre soit ma cible, mais au fur et à mesure de mon approche, je pus vois une fille avec un look assez spécial. Dans tous les cas, l’habit ne faisait pas le moine. J’espérai que cette fille puisse m’aider à trouver ma cible. Arrivés à 1 mètre d’elle, je sortis de ma veste une photo que je lui tendis.

« Yo, as-tu croisé cet homme dans les parages ? C’est un ninja qui traine dans le désert et que je dois tuer … »

Le calme....

Une douce sensation qu'un être humain peine à trouver, hésite à chercher. Doreika a finalement capturé cet état, comme une conséquence après la mission qu'elle a menée, les événements qui l'ont concerné. Mais il y a des jours comme cela ou toute tentative est vaine, on a beau faire en sorte de satisfaire nos envies, et un problème vient à nous comme la neige arrive en hiver, c'est irrémédiable, les efforts sont souvent mal récompensés.

Qui aurait pu oser affirmer un seul instant qu'un mini lieu de sociabilité pouvait se former au milieu d'une dune, au milieu d'un grand rien orangé et fin.

Ne pas tourner la tête, la personne est déjà dans les parages, à coup sûr elle ne passera pas son chemin.

Des pensées qui ont surement traversées l'esprit de cette jeune fille amenuisée par trois jours intense, quoi qu'il en soit elle ne peut échouer si près du but, il serait malheureux pour elle de se faire remarquer à ce stade, d'une façon maladroite.

*Ne pas trahir quelconque signe de stress ou faiblesse, il en va de la réussit de ma mission....même si j'ignore tout de cet homme qui arrive de nulle part...*

Etrange...

Un qualificatif adaptée à cette situation, cet inconnu habillé de noir dans un désert aride, meilleure manière de concentrer vers soi une chaleur importante, qui vous titille les aisselles et provoque une coulée de sueur nauséabonde.

Un visage fin traversé de quelques marques naturelles et superficielles, en l'occurrence un semblant de tatouage violet représentant une sorte de signe tribal exotique. Tout aussi extraordinaire fut aussi ce regard rouge très prononcé par une chevelure noir de jais qui semble cacher en partie des oreilles d'une taille éléphantesque. Doreika a tout l'air de se trouver devant un marginal que l'on rencontre rarement hormis pendant les fêtes traditionnelles de fin d'année.

Une photo...

Doreika aurait pu parier la moitié de sa cargaison de drogue , jamais elle n'aurait affirmé trouver dans un désert une simple photo, une image si vivante dans un lieu calme comme un temple jashiniste.

*Pourquoi a-t-il besoin de ce genre de renseignement dans un endroit pareil....un chasseur de déserteur ?...un mercenaire ?.....bref, un homme cupide....*

Les mots peuvent provoquer en nous toutes sortes d'impression, que ce soit de la joie ou de la colère, c'est un courant qui traverse notre corps quand une personne nous assène les plus beaux mots doux ou au contraire les plus vulgaires insanités. Mais la personne qui forme ces mêmes mots ressent aussi quelque chose, un sentiment que l'on veut extérioriser, une attitude que l'on n'arrive pas à cacher. C'est un peu le cas de Doreika qui se trouve devant un homme qu'elle n'a pas envie de voir, une cerise sur le gâteau un peu périmée, elle affiche une mine hypocrite et lâche ces quelques paroles :

« Bonjour, désolé je ne le connais pas , au revoir.... »

Expéditif, punitif ?

Une simple relation humaine qui a commencé sur de mauvaises bases, une rencontre au mauvais endroit, au mauvais moment.

Je lui tendis la photo de cet homme que je recherchais déjà depuis un certain temps dans le désert. Pendant qu’elle regardait l’image je pus la regarder, elle. Elle avec un look assez bizarre, j’en avais déjà vu de toutes les couleurs mais là. Avec une tète pareil elle pouvait en faire fuir plus d’un. Les cheveux bleu foncé, le visage turquoise, les lèvres violettes et les yeux rouges, rien de quoi attirer le genre masculin. Enfin chacun son style et chacun sa route. C’était aussi rare de voir un type comme moi en plein désert qu’une fille comme elle en plein désert. Elle avait surement quelque chose à faire ici, ou peut être avait elle déjà accomplit sa tache. Je ne pouvais juger pour le moment. Elle me rendit la photo quelques instants plus tard, en ajoutant qu’elle n’avait jamais vu ce type. Soit elle mentait, soit elle ne mentait pas, malgré sa monstruosité, elle devait surement dire la vérité, et j’allais surement devoir repartir à ma recherche, seul face à l’inconnu. Cette rencontre était décevante, je venais vraiment de perdre un court moment qui pouvait être précieux. Heureusement je savais garder mon calme. Je repris donc la photo avant de la ranger dans ma veste en cuir, ma sublime veste.

« Bon … Je pense qu’on se retrouvera dans peu de temps … »

Ce fut sur cette simple phrase que je partis en passant juste à coté d’elle, tout en regardant droit devant moi. Elle ne pouvait pas m’aider dans ma tache, alors pourquoi rester avec elle ? Je n’avais pas de temps à perdre et j’en avais déjà perdu assez durant cette petite discute. Dans tous les cas j’avais comme un pressentiment, comme si j’allais la revoir un jour où l’autre. Peut être allais-je devoir la tuer, peut être me serait-elle utile pour plus tard. Je n’en savais rien pour le moment, et ce n’était pas le moment de chercher. Je m’éloignai d’elle tranquillement, elle avait surement un but à suivre. De même que j’avais remarqué qu’elle se sentait mal à l’aise durant cette petite rencontre, peut être ne devait elle pas être repéré ? Dans tout les cas, le fait que je l’ai croisé de changeait pas grand-chose à la suite des événements. Chacun allait reprendre son chemin, elle je ne savais où, et moi vers cet homme que je devais aller tuer …

Une rencontre aussi anodine soit elle peut elle avoir une conséquence à plus ou moins long terme ?

Deux personnes qui entrent en contact, est ce une action de plus à mettre au crédit du destin, d'une grande horloge qui guide nos pas du début à la fin ?

Le monde est vaste, Doreika avait autant de chance de tomber sur cet homme étrange que de trouver une bouteille de sake dans le sac d'une grenouille de bénitier.

L'individu lambda s'éloigne peu à peu après avoir observé la kunoichi d'oto du même oeil que cette dernière, avec appréhension, dédain, et un soupçon d'hypocrisie.

Bien entendu, ce ne fut pas l'événement le plus troublant de sa mission, de sa courte expérience hors des murailles du village du son, mais un je ne sais quoi plane au dessus des deux protagonistes qui se quittent, l'idée que l'au revoir est plus approprié qu'un adieu.

*Ce visage se présentera à moi un autre jour...j'en ai l'intime conviction....*

Les femmes et leurs instincts, une légende qui traverse les âges, un fait avéré pour d'autres. Doreika à pour but dorénavant de rejoindre l'air pur d'Oto, ses rizières à n'en plus finir et ses troubles habituels, une ambiance que l'on n'oublie pas, une atmosphère qui vous colle à la peau.

Elle a besoin de retrouver le lien de la terre, sa prison dorée et sa routine si sécurisante.

ps:désolé du fait que notre rp ensemble est si court mais nos perso n'avaient pas de raisons concrètes pour continuer logiquement^^

Mais ce n'est que partie remise, on se recroisera surement

En tout cas, merci de ce rp relation ^^