Mission Rang D: Le vieux Maître

Sujet: Mission Rang D: Le vieux Maître 2008-05-26, 01:19

Début de la mission: Première rencontre

En cette journée à la météo clémente, je me dirigeais d'un pas sûr vers la Place du Marché du village. Je n'y allais habituellement pas souvent, voir même pas du tout, pendant de longues périodes, les rues bondées de monde me donnant parfois le vertige. Je prenais alors déjà un peu sur moi pour supporter la foule, émancipée par le beau temps relatif régnant sur le village. Cependant, aurais je eu la phobie de la compagnie d'autres personnes, que je me serais tout de même présenté au rendez vous que l'on m'avait donné la veille au centre de cette place. Si mineure soit elle, ma première mission se devait de se dérouler parfaitement. Le parchemin que j'avais reçu, détaillant le but de cette mission, ne mensionnait par contre nul part le nom de mes camarades Genin, qui seraient avec moi au long de mes missions jusqu'à mon passage au rang de Chuunin. Seul mon Taichô était nommé: Yamato Daisuke.

J'avais quelques fois entendu parlé de cet homme, droit et fidèle à ce que l'on disait, et motivé par la jeunesse que nous représentions moi et mes camarades. J'aurais pu plus mal tombé, je l'avoue, mais j'appréhendais tout de même le moment de la rencontre...les premiers contacts n'ayant jamais été mon fort.

Je commençais à entendre la cohue venant de la Place, qui résonnait en moi, trouvant mon stress en échos, comme si ces vibrations savaient lire en moi pour mieux me perturber. Doué d'une confiance nouvelle, cependant, j'allais jusqu'à presser le pas, slalomant entre les premiers groupes de personnes en périphérie de l'épicentre que représentait la Place. Je débouchais d'une rue et fût alors happé par la foule, bousculant et s'égosillant à tout va. Au loin, au centre, j'aperçus la fameuse fontaine, que jusqu'ici j'avais croisé maintes fois sans y prêter la moindre attention, mais qui aujourd'hui représentait le point de rendez vous. Ne la quittant pas des yeux, je me fraillais un chemin entre les étales de marchandises, prenant bien soin de n'en renverser aucun. Cette précaution était devenue une habitude à prendre salvatrice pour le porte monnaie lorsque vous entrepreniez de traverser le marché: toute marchandise renversée était à la charge du renverseur, s'en était presque devenu une loi tellement les marchands mettaient la pression aux forces de l'ordre. Avec des précautions maximales, donc, je rejoignis la fontaine centrale, sur les pourtours de laquelle plusieurs personnes étaient déjà assises. Aucune, malheureusement, ne portait une tenue de Ninja, j'en déduisis donc que j'étais le premier...bon ou mauvais signe ?

Ba, je n'allais pas faire marche arrière de toute façon, à quoi bon se poser des questions pareilles...je pris alors place moi aussi aux abords de la fontaine, scrutant la Place du regard. Dans la missive expliquant la mission, il était spécifié que notre Taichô devait se procurer l'objet convoité par le Vieux Maître ici même, sur la place du Marché, auprès d'un revendeur privé. Je n'apercevais néanmoins aucun Ninja à l'horizon, je commençais donc à prendre mon mal en patience, réalisant soudain que j'étais 10 minutes en avance...
Je me mis donc à réfléchir à la manière dont cela sera interprété par Yamato Daisuke...quand soudain, je sentis une main se poser sur mon épaule, puis entendis une voix s'adresser à moi.

Je ne pu entendre la phrase, à cause du bruit environnant. Alors que je tournais la tête pour voir l'homme qui m'avait parlé, je vis sa main droite tendue à mon adresse, attendant la mienne...

Invité

15 heure ... l'heure de pointe pour tout citadain. L'heure ou tous les éttalages affichaient leurs contenus aux yeux de potenciels clients. Une foule incroyablement dense s'etait donc constituée sur la place du marché de Kiri si bien que Wolfgang, n'appreciant guère la foule, peinait à lire le formulaire de mission qu'il tenait d'une main pour s'assurer de proteger le bien qu'il devait, à en croire ce qu'il feuilletait, livrer aujourd-hui même à l'ancien Mizukage, un homme dont les echo à son sujet n'en faisait pas quelqu'un de sympathique. Peu patient, à la limite de la paranoïa et fier au dela de tout point disait-on. Wolfgang l'aimait déjà. En revanche, le contenu du parchemin ne faisait ordre que d'un coéquipier, un genin répondant au nom de Ryûzoji. Le jeune Auster n'avait pas eu le temp de feuilletter son dossier, s'étant contenté de s'imprimer la photo agraphé en mémoire afin de retrouver le dit jeune homme au milieu de tous ces badaux. Wolfgang remplacait quand à lui, un ninja du nom de Yamato Daisuke, indisponibles pour des raisons non spécifiées au sein de l'ordre de mission. Cela lui donnait d'ors et deja une excuse pour son retard. Car comme l'avait souligné avec raison le shinobis lui ayant remis le colis, il n'etait effectivement pas à l'heure. Mais se presser eut été une perte d'energie inutile car la foule ne lui permettait pas de ce faire. Aussi aurait-il eut a bousculer les passants, ce qui n'aurait guère été plus apprécié qu'un simple retard. A present, Wolfgang pouvait distinguer la place mais pas la fontaine aupres de laquelle lui et Ryûzoji devaient se retrouver. De taille reduite, le jeune homme ne pouvait en effet distinguer une fontaine d'entre les épaules au milieu desquelles il progressait. Une ouverture providencielle lui permit toutefois de distinguer ce qui aurait put être un jet d'eau et le jeune homme s'empressa d'y acceder, lisant toujours d'un oeil son formulaire inutilement long. Arrivé au abords de de ce qui était effectivement une fontaine, il tenta de se rappeler la tête qu'il avait peiné a memoriser quelques minutes auparavent mais sans succes. Sortant alors la photo qu'il avait décroché du dossier en prevision de pareil cas, il la brandit devant lui, tournant autour de la fontaine à la recherche du visage souriant sur la photographie qu'il tenait à bout de bras. Cette technique s'avera fructueuse et, à peine quelques secondes plus tard, le visage en question se dessina au sein de la foule. Wolfgang apres avoir soigneusement rangé la photo, s'en approcha, finissant la lecture du document. Arrivé a son niveau, il déposa le dossier sous son coude et, de son unique main libre, tappota l'épaule du jeune homme en l'interpelant. Celui ci se retourna, , faisant face à un visage inconnu lui tendant une main, un sourire feint imprimé sur son visage.

"Ryûzoji Kenji ?" fit Wolfgang, criant presque pour être entendu au milieu du brouhaha environnant. Le jeune homme acquissa, visiblement aussi peut enclin au dialogue que l'etait Wolfgang qui, pourtant reprit la parole "Bien, je remplace le chargé d'équipe Yamato Daisuke pour la mission de livraison qui nous a été confié. Veuillez m'excuser pour le retard, j'ai été prévenu à l'instant, aussi n'ai-je pas eu le temps de lire votre dossier. Je suis Wolfgang Auster, juunin tout juste intégré aux forces du village de Kiri no Kuni. Ceci est ma premiere mission, aussi aurez vous a me guider pour me reperer au sein de ce village. J'ai crus comprendre que nous devions nous rendre au lieu appelé la Colline Larmoyante. Je vous serez gré de m'y conduire. Si vous avez une quelconque remarque n'hesitez pas."

Le premier contact etait établi et Wolfgang etait plutot fier de sa prestation. Il n'avait pas, comme à son habitude, usé de ce ton singulierement méprisant dont on lui repprochait l'usage regulierement.

Sujet: Re: Mission Rang D: Le vieux Maître 2008-06-07, 02:05

Ainsi, finalement, ma première mission se déroulerait uniquement en compagnie d'un chef d'équipe...Je n'étais pas contre les changements de dernière minutes en particulier, mais curieusement, le fait que mon initiation dans le monde des missions soit aussi négligée me fit un léger pincement au coeur...Je savais que ce n'était qu'une mission de très faible importance, et pourtant je tenais à sa réussite complète.

L'homme qui s'était présenté comme mon Taichou se nommait Auster, et je pouvais déceler en lui une très grande puissance...pas étonnant qu'il lui ai été attribué un grade si haut dès son entrée au village. Ma rencontre ultérieur avec Ikudo Tanto me permit à ce moment de ne pas me sentir trop écrasé par le fossé hiérarchique qui nous séparait, Auster et moi, ainsi puis-je me relever sans peine en fixant mon supérieur dans les yeux, sans appréhension aucune, tout en restant respectueux à son égard.

Je m'adressais alors à lui en ces mots:

"Enchanté, Sempai. Surpris qu'il y ai tant de remue ménage pour une mission aussi anodine que celle-ci...Enfin, peu importe. Je vois que vous êtes dors et déjà en possession de l'objet à livrer, c'est parfait alors ! Je me ferais un plaisir de vous montrer le chemin jusqu'à la Colline Larmoyante; bien qu'elle ne soit quasiment pas fréquentée, j'en connais le chemin,m'y étant déjà rendu il y a peu. C'est un lieu fort intéressant pour qui s'y attarde en quête de savoir, vous savez. Pas étonnant que l'ancien Mizukage se soit installé aux alentours de celle-ci...Nous y allons ?"

Amorçant la marche, j'ignorais le regard quelque peu perplexe d'Auster, qui ne devait décidément pas être du même genre que Ikudo, comme je l'avais pensé au premier abord. Je pensais, ce regard...c'était celui adressé à l'incapable d'un groupe de personnes...pas à moi...

N'étant pas du tout du genre à m'emporter, et encore moins sur des impressions et ressentis vaseux, je laissais donc cela de côté et décidais de montrer à cet homme de quoi j'étais capable plus tard, lorsque l'occasion s'y prêtera.
Je me frayais un chemin hors de cette place noire de monde, essayant de ne pas semer Auster dans la foule, chose rendu difficile par les allés et venues incessantes des marchands.
Nous réussîmes finalement à nous en extraire, pour enfin prendre la route vers notre destination. Etant tout de même mon chef d'équipe, Auster marchait presque à ma hauteur afin de pouvoir intervenir quoi qu'il arrive une fois sur place, même si le risque semblait des plus limité.

Autours de nous, la brume caractérielle s'épaississait à mesure que nous nous éloignions du village, rendant la progression plus lente à chaque mètre. Y étant habitué, je prenais le temps, pour ce qui me semblais être la première fois, de regarder à terre, la végétation fuyante et intrépide qui semblait vouloir se jouer du manteau blanc qui la retenait prisonnière au sol...
De son côté, mon sempai ne semblait pas plus que ça affecté par la brume omniprésente, bien qu'il dû probablement effectuer un certains effort d'adaptation à cette météo si caractéristique à ce qui étais maintenant notre pays à tout deux.

Remarquant sa lassitude croissante, je forçais le pas, tout sens en alerte à l'approche de la Colline, que l'on pouvait à présent presque deviner derrière un hale blanc grandissant...