[Mission de Rang B] Prise d'otages {Shikamaru et Hayate

Invité

Citation :: Mission de Rang B : Prise d'otages
Description : Un prisonnier reconnu pour ses techniques de Taïjutsu et de filature a réussi à s'évader, il aurait même atteint le quartier des habitations, capturant des otages au passage, sachant parfaitement que c'est sa seule chance de pouvoir sortir du village. Mais il est intolérable que l'on le laisse quitter le village. Autant la diplomatie que l'intelligence seront nécessaire dans cette mission, la vie des otages et la réputation du village est en jeu !

Yuki Konitsu
[Mission de Rang B] Prise d'otages {Shikamaru et Hayate 02fz1

Force: ?
Résistance: ?
Réflexion: ?
Mental: ?
Vitesse: ?

PV: ?
PC: ?

- Spécialiste Taïjutsu

Les statistiques de caractérisques du Pnj resteront inconnus, les shinobis le combattant devront faire preuve de réflexion afin de les deviner suite à de bons calculs durant le combat.

Mise en situation:

Le prisonnier Yuki Konitsu vient tout juste de s'enfuir du pénitencier du village de Konoha grâce à une démonstration d'intelligence toute particulière qui a permit son échappatoire. Il se trouve à présent enfermé dans une petite maison à proximité des portes du village. Il n'hésitera en aucun cas à se servir des cinq otages qu'il retient, comme bouclier pour contrer vos attaques. Si vous en veniez à toucher un des villageois servant de bouclier humain sachez que ces derniers sont pourvus de 125pv donc vous avez une petite marge d'erreur mais réfléchissez bien à la manière de les sortir plus ou moins indemne de cette situation.
Vous devrez donc sauvez au moins 3 des otages avant de vous en prendre directement à Yuki pour le mettre hors d'atteinte et renvoyer ce prisonnier dans sa jolie cellule grise avec ses codétenus.
La mort soit l'arrivée à 0pv d'un des otages vous donnera un malus de pts rp, la mort de deux otages reviendra à définir la mission comme échouée.

Bonne chance.

Invité

C’était un matin comme touts les autres.
Ouvrir un œil… Puis le deuxième… Regarder l’heure, baîller, les refermer aussitôt. Attendre cinq bonnes minutes sans trouver le sommeil. Ré-ouvrir les yeux, encore regarder l’heure, souffler. Se rendre à l’évidence : il est bientôt neuf heures et je ne pourrais dormir plus pour aujourd’hui.
C’était une sorte de rituel, des actions enchaînées à mon réveil qui marquaient le début d’une journée aussi chiante que la précédente. Eh ouais, être shinobi ne signifie pas pouvoir faire la grasse mat’. Encore que je pouvais m’estimer heureux. Grâce au fait que j’étais coltiné à la paperasse et à l’organisation d’évènements aussi chiants et inutiles les uns que les autres, je pouvais m’autoriser chaque matin à un peu de laxisme dans mon emploi du temps. A quoi bon se lever dès l’aube pour remplir des formulaires ? Je peux aussi bien le faire après une bonne nuit de sommeil.
Je comptais m’installer encore un peu plus dans ma routine fainéante ce matin-là. Devant mon miroir, je m’occupais à me vêtir convenablement, à me faire propre sur moi, car bien que le soin que j’apportais à mon apparence physique n’était pas si important pour moi, il fallait, pour l’image des ninjas de Konoha, savoir se trouver irréprochable. Encore, quand on est en mission, être décoiffer ça passe parce qu’entre deux combat, y’a pas de concours de beauté. Mais quand on est préposé à toutes ces conneries administratives, il y a un contact avec la population, d’où ce souci d’image. Enfin, j’étais prêt à ce sacrifice, d’autant plus qu’il ne me nuisait pas de l’avis à ma mère en tout cas.

J’allais sortir de ma chambre lorsqu’on vint taper au carreau de ma fenêtre.
Je n’étais guère étonné de cela, sachant la terreur qu’inspirait ma génitrice, tout un chacun préférait largement escalader la façade de mon immeuble plutôt que d’aller frapper à sa porte. Cependant, je n’eus pas le temps de voir qui était là que l’étranger disparut, laissant derrière lui un parchemin contre le rebord de ma fenêtre. J’eus un étrange pressentiment : allais-je reprendre du service ?
Cette idée se confirma lorsque je déroulais le parchemin et pris connaissance de son contenu. Ainsi j’étais sollicité pour une mission de rang B. Un homme s’était échappé de la prison de Konoha par un moyen pour l’heure inconnu s’était réfugié dans les quartiers du village, avec des otages. Que me fallait-il de plus ? Rien d’autre, j’étais au courant des principaux faits et je ne devais pas m’attendre à en savoir plus avant d’arriver sur les lieux : en effet, les dirigeants de Konoha n’allaient pas risquer de laisser de trop amples informations circuler sur un parchemin.
Etant prêt, je n’avais guère d’excuses pour repousser mon départ. Je réprimais fortement mon envie de râler, me disant que la vie des citoyens du village était en jeu et que j’étais prêt à tout pour eux désormais. Rapidement, je pris mon équipement qui ne se composait que d’une dizaine de kunaïs, de shurikens, et d’une bombe fumigène et note explosive. Voyageons léger !

Ainsi, je m’élançais par ma fenêtre jusqu'au toit le plus proche ; bien que je n’ai pas les coordonnées précises du lieu de la prise d’otage, le parchemin avait réduis les zones de recherche : les Quartiers, comme on appelle communément cette partie de la ville s’étendait au nord du village. Un attroupement certains devrait s’y trouver : la population voudrait sûrement voir à quoi ressemble une prise d’otage et des forces alliées seront sur place pour contenir la foule. J’irais chercher plus d’amples informations là-bas.

Le village, en cette matinée ensoleillée, était bruissant de monde. Bien qu’en hauteur, je ne pouvais échapper aux bruits de la foule en liasse comme il est de coutume qu’elle le soit aux heures de marché. En bas, les tréteaux se montaient et se démontaient au rythme de l’arrivée des marchands ambulants ou ceux qui vendaient à la sauvette deux ou trois articles sans valeurs mais dont les enfants raffolaient. D’ailleurs, les cris des plus jeunes arrivaient à mon oreille avec plus de virulence que ceux des poissonniers qui refourguaient leur cargaison à coup de grands slogans vendeurs. Etait-il frais leur poisson ? Franchement, je n’en avais rien à faire et j’évitais ce genre d’égarement d’esprits qui m’éloignaient de mon but. Là où je me rendais, des vies étaient en jeu et je devais très vite me mettre dans la tête que je n’avais pas le temps de vagabonder. Aussi, serrant les poings, je m’activais.

Il ne me fallut qu’une dizaine de minutes pour arriver à bon port. Sur le toit d’un immeuble, je voyais la petite maison à une centaine de mètres de là. Il n’y avait pas le moindre doute sur la question. J’y étais. Dans mon esprit, je commençais déjà à réfléchir aux possibilités que m’offrait une situation pareille mais je me rendis vite compte que tout cela était vain tant que je n’aurais pas d’autres informations à me mettre sous la dent.
Il me fallait m’approcher pour en apprendre plus, c’est ce que je fis.

Se lever ou pas ? Telle est la question sur laquelle débattait le cerveau de Hayate contre les membres de son corps. Mais comme toujours le cerveau l'emporta toujours sur les autres, en partie grâce au cœur tendre et doux de l'épéiste. Il se leva donc d'un bond, histoire de réveiller les articulations et les muscles. Cinquante pompes à deux mains, 20 à deux mains et enfin quelques mouvements de gymnastiques abdominales, dorso-lombaires.... Quand Hayate clôtura son petit entraînement du matin, il était essoufflé et ses toux n'arrangeaient pas ses affaires. Je crois être en mesure de dire qu'aucun cœur ne voudrait échanger sa place avec celui de Hayate. Il s'approcha de la fenêtre, étant en hauteur, tout le village lui était visible, il faisait beau comme d'habitude. Konoha ressemblait à une fourmilière, les commerçants se remuaient pour préparer leur commerce, les villageois vaquaient à leurs occupations, les ninjas qui étaient mission faisaient la queue devant la porte de Konoha et enfin les ninjas messagers se hâtaient pour apporter leurs messages. Aillâtes abandonna cette foule pour sa toilette quotidienne, le Juunin passa la moitié de sa toilette devant le miroir à se peigner. On aurait pu penser qu'il aimait ça, mais non la cause de ce retard devant le miroir était due à quelques mèches rebelles qui avaient adopté l'égalitarisme, et ces mèches n'étaient autres que les "Trois Rois ". C'était le nom qu'avait donné Hayate aux trois mèches qui dépassaient de son bandana, notamment parce qu'ils n'en faisaient qu'à leurs têtes et étaient les seuls dont Hayate s'occupait vraiment. Il se leva enfin et s'habilla dans un petit laps de temps, puis il descendit prendre son petit déjeuner, repas le plus important de la journée c'était aussi celui que Hayate préférait. Il mangea doucement, intensifiant le plaisir du goût et sentant toutes les parcelles de saveur que pouvait contenir son petit déjeuner.

[Mission de Rang B] Prise d'otages {Shikamaru et Hayate 0006

[Mission de Rang B] Prise d'otages {Shikamaru et Hayate 0006

Soudain, un bruit sourd retentit, après un vif examen il décela l'endroit d'où provenait le bruit, il venait de la porte. Il se pressa d'aller ouvrir et devant ses yeux un ninja, messager vu son air inquiet et pressé. Après un court moment de discussion, Hayate se fit remettre une lettre, après l'avoir lu il s'assit sur une chaise et se mit à réfléchir. Voilà ce que disait la lettre :

Citation :: Mission de Rang B : Prise d'otages
Description : Un prisonnier reconnu pour ses techniques de Taïjutsu et de filature a réussi à s'évader, il aurait même atteint le quartier des habitations, capturant des otages au passage, sachant parfaitement que c'est sa seule chance de pouvoir sortir du village. Mais il est intolérable que l'on le laisse quitter le village. Autant la diplomatie que l'intelligence seront nécessaires dans cette mission, la vie des otages et la réputation du village sont en jeu !

Une mission de rang B ? Hayate en avait un tas dans son journal de mission, tous avaient été un succès. Après avoir relu la lettre une question lui trotta dans la tête, allait-il faire cette mission en solo ou Konoha lui a-t-elle assigné un partenaire ? La lettre ne donnait aucune information sur ça, une prise d'otage ? C'était un genre de mission très rare et Hayate ne se rappela pas en avoir jamais fait une. Quoi qu'il en soit, il aura plus d'informations sur place, il s'équipa donc et prit son katana, et enfin ouvrit la porte et s'engouffra dans le rectangle de lumière. Son trajet fut assez court, car Hayate était très proche de l'endroit fixé, quand il arriva sur les lieux il escalada une maison pour mieux apercevoir ladite maison. Une petite maison voila ce qu'il voyait, une foule de gens non loin de là, cela confirmait donc les soupçons de Hayate. Il prit donc son élan prêt à se diriger vers celle-ci quand il perçut une présence non loin de là, quelqu'un qui lui était familier il se retourna et put voir de loin une fine silhouette. Il revint donc en arriéré et se posa sur le toit où était la silhouette, Shikamaru le petit génie de Konoha ? Oui, c'était bien lui, Hayate avait déjà eu l'occasion de le voir à l'œuvre notamment à l'examen Chunin. Il s'approcha donc de celui-ci.

[Mission de Rang B] Prise d'otages {Shikamaru et Hayate 0003

[Mission de Rang B] Prise d'otages {Shikamaru et Hayate 0003

-Salut, Shikamaru.

L'épéiste s'approchait du jeune Nara, quand un éclair lui traversa l'esprit. Et si c'était lui, son partenaire ? Après tout, comment expliquer sa présence ici ainsi que son regard qui était dirigé vers la petite maison ? Oui, il en était sûr à présent.

-Kof ! Dit par hasard tu ne serais pas mon coéquipier pour cette mission ?

Invité

La populace commençait déjà à s’accumuler tels des moustiques autour d’une lumière, au niveau de la petite maisonnée coincée entre deux autres légèrement plus grandes d’un étage. Notre homme en fuite se tenait dans la plus grande salle où sur les fauteuils et les canapés, les otages étaient entassés à moitié inconscients semi-assommés qu’ils étaient. Yuki, c’était son nom, observait par la fenêtre fronçant légèrement les sourcils, la situation se prêtait de moins en moins à une fuite facile comme il l’avait souhaité; si seulement il n’était pas tombé sur ces gens qui l’ayant reconnu comme l’un détenu, avaient criés comme des petites filles que l’on égorge… enfin bon, il leur trouverait bien une quelconque utilité pour quitter ce village de cas sociaux, la prison c’était finie, non plus jamais.

Il tira presque rageusement sur les rideaux opaques afin que la lumière ne filtre que très peu dans la pièce, laissant une petite pénombre s’installer tandis qu’il réfléchissait à la manière dont il pourrait utiliser les otages évanouis dans les fauteuils de cuir. La tâche n’allait pas être facile mais fixant les hommes, car il n’avait pris aucune femmes dans son passage, il eut un sourire particulier qui se dessina sur son visage tandis qu’une idée germait dans son esprit…

Un autre petit coup d’œil dehors. Décidément les insectes grouillaient en nombre le matin, comme s'il avait besoin de ça notre Yuki, d’une foule de gens venaient observer la scène finalement dangereuse qui se jouait sans qu’ils ne sachent; car il n’hésiterait pas utiliser les hommes en sa possession tels de vulgaires objets pour dissuader les ninjas chargés de l’arrêter.

Mise en situation:

Vous devez faire taire la population sur ce qui se passe, délimiter un périmètre de sécurité et faire rentrer les gens chez eux ( auquel cas ils pourraient bien être utiliser par votre MJ chérie pour vous faire chier encore plus ). Trouvez ensuite un moyen d’entrer dans la maison, ou de faire sortir un otage. Bien évidemment fenêtres et portes sont bloquées par des chaises ou bien tout simplement fermées.
A vous =)

Invité

La foule s’agglutinait devant la maisonnette avec une rapidité effrayante. Tels des abeilles attirés par du sucre, un bourdonnement s’élevait et montait jusqu’à mes oreilles. De ma position privilégiée, je voyais distinctement les lieux. Enfin, j’avais plutôt une vue dégagée sur la maison car la rue était encombrée et je ne pouvais pas avoir de réelle idée des éléments disposés. Cependant, je constatais que la physionomie du quartier recélait un atout majeur pour ma mission : étant donné qu’il y avait des maisons, cela impliquait une certaine distance séparant chaque bâtiment, donc un espace vide qu’il serait judicieux de prendre à notre avantage au moment voulu. Au contraire, ces mêmes espaces impliquaient une surveillance de tout les instants car la dite maison ne devait pas avoir qu’un seul accès : une porte au moins était cachée de ma vue.

J’analysais la situation lorsque je ressentis la présence de la personne près de moi. Etant accroupis, je levais la tête pour faire face au nouvel arrivant qui me salua en premier. Le premier coup d’œil fut le bon et je reconnus en lui Gekkou Hayate. Je n’avais pas croisé cet homme tant que ça par le passé mais son souvenir m’avait marqué : il avait été en charge de l’arbitrage des combats durant l’examen Chuunin. Il avait notamment été là pour mon combat contre Tsuchi Kin. Il avait eu un bref aperçu de mes capacités. Pour ma part, je ne connaissais de lui que la réputation qui le suivait : un épéiste talentueux, qui, malgré son air maladif et ses toux incessantes, était devenu Juunin il y avait quelques temps de cela.
Aussi, je lui rendis son salut, simplement :

[Mission de Rang B] Prise d'otages {Shikamaru et Hayate Yoshik10

[Mission de Rang B] Prise d'otages {Shikamaru et Hayate Yoshik10

« Yo ! »

S’en suivit une petite toux et une interrogation à mon sujet : il semblait donc que Hayate soit aussi dans la partie. Allions-nous faire équipe ? La question ne se posait plus. J’acquiesçais rapidement d’un signe de tête en analysant les possibilités qu’un tel coéquipier m’offrait. Je connaissais donc de lui ses talents de bretteurs mais rien d’autre bizarrement. Je m’en voulais de ne pas m’être plus renseigné sur les capacités des ninjas qui évoluaient autour de moi pendant toutes ces années, cela m’aurait été utile de savoir si Hayate avait une capacité spéciale qui aurait pu servir notre cause. Mais je n’en dis rien. Le seul fait de savoir que j’avais un maître du combat rapproché me rassurais : en combat, je n’avais pas les capacités pour affronter un adversaire utilisant le taijutsu comme notre preneur d’otages. Avoir un ninja tel que Gekkou allait être très utile si mon plan se passait mal.
D’ailleurs, je pensais à mon plan plus qu’à autre chose car il me semblait évident que ce serait à moi d’échafauder un système pour faire tomber le fuyard.

Je reportais mon attention sur la maison et vis qu’il se passait quelque chose par la fenêtre : un homme venait de tirer les rideaux. Etait-ce lui ? J’étouffais un grognement : je n’avais pas été assez attentif et j’avais loupé une de ses premières apparitions en visuel. Au moins je savais dans quelle partie de la maison il se trouvait. Enfin, je supposais le savoir.
Je me relevais lentement en regardant la foule se masser près de la maison. J’allais donner mes premières instructions à mon coéquipier.

« Hayate-san, je pense avoir un plan. Nous allons éviter à tout prix la confrontation directe avec le forcené. Notre priorité est la survie des otages… »

Je fis une petite pause et fis un pas en avant pour me trouver à la bordure du toit. Un petit vent naquit et cela n’était pas déplaisant. Je laissais durer le silence puis portais mes mains à ma tête et, lentement, je défis l’élastique qui maintenait mes cheveux tirés. Ma tignasse brune se répandit alors sur mon visage. J’avais horreur de cela mais cela semblait être un sacrifice nécessaire.

« D’ici, je ne peux rien faire. Il me faut voir combien sont les otages à l’intérieur, leur état de santé, et la disposition des lieux avant toute chose. Je vais engager un dialogue avec le preneur d’otage en espérant régler tout ça par la voie diplomatique si j’peux dire. J’y crois pas trop mais pour l’instant il n’y a rien d’autre à faire que tenter d’évacuer le plus d’otages possibles et de prendre contact avec le ravisseur… »

Je laissais encore quelques secondes s’écouler. Le visage fermé, je ne pensais qu’à la mission, faisant abstraction de toutes mes émotions, notamment une peur sournoise qui nouait mon estomac. J’allais risquer gros et je le savais. Lentement, je me débarrassais de touts les symboles qui, sur ma personne, rappelaient mon appartenance au clan Nara. Cependant, je gardais sur moi mon équipement complet dans l’otique de me dévêtir plus tard, quand le preneur d’otage me verrait.

« Hayate-san, il faut qu’en parallèle tu t’occupes de plusieurs tâches. La plus importante est d’évacuer la zone et de boucler le périmètre. Je note que les forces de polices ne sont pas encore là, tu seras la première autorité compétente à faire bouger tout ce monde d’ici. Je pense que tu sauras te débrouiller, uses touts les moyens nécessaires, il faut qu’à deux cent mètres à la ronde, il n’y ait plus aucun badaud. Je ne veux prendre aucun risque. Penses à faire évacuer les deux maisons voisines. Si un combat éclate, il ne faut pas risquer plus de vie que celles des otages. »

J’attendis encore quelques secondes. Je peaufinais mon discours pour être le plus précis possible puis je repris :

« Moi je vais essayer de me faire échanger contre un otage ou deux… Puisqu’il s’est échappé de prison, ce mec n’est pas un con et il va essayer de nous filer entre les doigts à la première occasion. Il faut que si un otage sort, nous soyons là pour l’immobiliser et s’assurer qu’il est bien un otage. Il ne faut aucune fuite, aussi, puisque je pense qu’avec l’aide des renforts de la police qui ne vont pas tarder, tu ne vas pas mettre longtemps à évacuer la foule par leur intermédiaire, il faudrait faire le tour du propriétaire pour que tu sois au courant des chemins qui mènent à la maison et des diverses ouvertures de celle-ci au cas où tu doives faire irruption pour stopper ce connard… »

Là, mon flot de paroles s’arrêta et je jetais un coup d’œil vers mon coéquipier. J’espérais qu’il ne prendrait pas ombrage des diverses tâches que je lui confiais mais il devait se rendre compte de l’importance de mon analyse dans une telle situation et surtout de la rapidité d’exécution de celles-ci. Enfin, après une pause, je repris :

« De mon côté je vais analyser la situation de l’intérieur. Cela va prendre du temps car nous allons sûrement beaucoup parler… Nous ne sommes pas encore arrivés à midi et cela va bien me prendre des heures entières… A condition bien entendu qu’il me laisse entrer… »

Je n’avais pas trop idée de ce que je m’apprêtais à faire, mais je misais sur mon expérience des prises d’otages cinématographiques. C’était bien ainsi que le héros faisait … Je reportais encore une fois mon regard vers Hayate pour m’assurer qu’il avait tout assimilé. Enfin, je tournais la tête vers la maison et dis, pour conclure :

[Mission de Rang B] Prise d'otages {Shikamaru et Hayate Lestsg10

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« Et bien… Que la partie commence ! »

Sans attendre aucune réponse, je m’élançais sur un bâtiment à ma droite pour descendre sûrement les différents paliers et ainsi arriver dans la rue au bout de laquelle la foule s’amassait. J’attendais une minute ou deux pour qu’Hayate prenne de l’avance dans la réalisation de ses objectifs personnels. De mon côté, je retirais mes boucles d’oreilles et touts mes objets de valeur que je glissais dans un étui de ma veste Juunin. N’ayant aucun tatouage comme Chôji ou Kiba, j’avais ainsi ôté toute présence d’un quelconque symbole indiquant mon appartenance à un clan de Konoha. Je devais miser sur l’effet de surprise si j’avais à user de mon kekkai Genkai sur mon adversaire. Et puis vu que je ne connaissais ni son nom ni ses origines, je ne devais pas prendre le risque que le fuyard sache au premier coup d’œil à qui il avait à faire. De plus, mes cheveux ainsi relâchés me donnaient un look totalement différent que d’habitude, ce qui allait peut-être jouer en ma faveur. Je fis une dernière fois le point concernant mes objets personnels et me rendis compte que j’en avais oublié un. Je retirais donc mon paquet de cigarettes de ma poche pour l’examiner. A quoi bon en avoir, je ne fumais que très rarement ? Un symbole parmi d’autres mais il me sera utile dans mon dialogue avec le forcené. Aussi, je ne laissais que quatre cigarettes dans le paquet et y rangeais le briquet dans un souci d’économie de place. Je fourrais le tout dans ma poche et je m’avançais vers la maison.

La foule persistait mais on sentait déjà que Hayate était passé par là. Je me faufilais donc jusqu’à l’entrée de la maison et me posais une vingtaine de mètres en arrière, histoire d’avoir dans mon champs de vision l’intégralité du bâtiment.
Je soufflais un instant, pris ma respirations puis, de toute la puissance de ma voix, je criais :

[Mission de Rang B] Prise d'otages {Shikamaru et Hayate Shikah10

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« HEY ! »

Etait-ce la meilleure chose à faire ? Dans ce cas là oui, je devais interpeller le prisonnier en couvrant le bruit de la foule. Même si mon cri paraissait rude, je n’avais pas d’autre choix. J’attendis un instant. Mon hurlement avait au moins eu pour avantage le fait que la foule baissa d’un ton, s’interrogeant probablement sur la source du bruit. A moins que Hayate avait carrément dissipé la foule ? Je ne pouvais le savoir et je n’en avais rien à faire pour le moment : le timing allait être serré.

J’attendis quelques secondes puis je levais les bras pour signaler au potentiel regard du ninja que c’était moi qui avait crié. Sur le moment, l’adrénaline m’emporta et je ne pouvais voir si mon interlocuteur me regardais à découvert où s’il était caché. Mais peu importe, je n’avais pas dû le laisser indifférent. Je levais la tête puis dis à son intention, de manière à ce qu’il puisse m’entendre :

« Je suis Minamoto Katsuta, Juunin de Konoha ! Je viens ici dans le but de nouer un dialogue avec vous ! Je ne cherche pas la violence ! Pour vous montrer ma bonne foi, je vais retirer mon équipement ninja ! »

Avec des gestes lents, je retirais ma veste de Juunin et la lançais au loin : avec le choc, les compartiments s’ouvrirent et mes shurikens et autres kunaïs ainsi que des parchemins se déversèrent sur le sol. De même, je dégrafais le seul étui que je possédais et l’envoyais au loin. Mes armes se répandirent alors, hors de ma portée. Le bruit du métal sur le sol ne pouvait passer inaperçus. Maintenant, j’étais tout vêtu de noir, avec juste un pull ordinaire et mon pantalon qui ne contenait dans ses poches que mon paquet de cigarettes. Je retroussais mes longues manches pour bien montrer que je n’avais rien dissimulé. Je gardais les bras en l’air.

« Je suis sûr que vous êtes quelqu’un d’intelligent et vous savez déjà que votre salut ne dépendra que de notre relation… Alors permettez-moi d’entrer à la place de deux de vos otages ! »

Voilà, la proposition était faite. Je laissais mes mots flotter un instant. J’espérais que cet homme était réfléchi et qu’il envisageait à cet instant toutes les possibilités qui s’offraient à lui. Mais je précisais :

« Vos otages sont des citoyens de Konha ! Leur vie est de loin plus importante que votre fuite. Si je suis avec vous, vous disposerez d’un avantage car faire prisonnier un shinobi vous ouvrira plus de portes ! Aussi, comme je l’ai dis, nous ne risquerons pas une vie de nos citoyens pour votre fuite donc soyez assuré que dans un tel espace, je ne me risquerais pas à tenter un affrontement direct avec vous ! »

Encore un silence… Là résidait la clef de la suite des événements.

« Faites sortir deux otages de la maison, ceux en plus mauvaise santé et qui ne vous serviront à rien par la suite ! Et je rentrerais à mon tour, désarmé et vulnérable ! A votre merci ! »

Je lançais ces deux dernières phrases pour atteindre l’orgueil de mon adversaire, j’espérais qu’il était assez faible pour tomber sous le charme de cette possibilité d’avoir un ninja de Konoha à sa botte. Mais je me repris :

« Je suis votre seule et unique chance de quitter le village en vie ! Nous avons tous à y gagner ! Ne gâchez pas cette opportunité ! »

Je fis deux pas en arrière pour avoir une vue plus globale de la maison et pour mieux appréhender l’hypothétique arrivée des otages.
Aussi, je tournais légèrement la tête pour parler à Gekkou qui, j’espérais, était dans le coin pour voir mon intervention. Par-dessus mon épaule, je lançais :

[Mission de Rang B] Prise d'otages {Shikamaru et Hayate Entrez10

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« Laissez-moi douze heures… Puis entrez ! »

Ce furent mes dernières instructions puis je reportais mon attention vers la maison… Mon offre allait-elle être acceptée ?

« Yo ! »

Hayate sourit légèrement puis s'approcha de Shikamaru et tourna la tête vers la petite maison. À présent, il y avait une véritable émeute devant celle-ci, et chaque seconde qui passait amener avec elle un nouveau curieux. La curiosité est un vilain défaut et ces gens-là n'allaient pas tarder à le savoir, les civils et la discrétion sont un couple impossible.

[Mission de Rang B] Prise d'otages {Shikamaru et Hayate Naruto10

[Mission de Rang B] Prise d'otages {Shikamaru et Hayate Naruto10

Saleté de mission une prise d'otages, quelle malchance Hayate savait que dans ce genre de mission la puissance physique ne servait à rien, l'intelligence allait donc être l'outil principal. Shikamaru, une perle rare qui aurait pu être un Hokage sans sa flemmardise, un compagnon de taille et un shinobi rêvé pour ce genre de mission ou la diplomatie et l'intelligence allait être la clé de la réussite. Soudain, un visage apparut à la fenêtre de la petite maison, Yuki ? Oui il en était sur ce visage et ce regard perçant et froid, le Gekkou en avait entendu parler il s'était enfui de la prison grâce à une démonstration d'intelligence spectaculaire. Ils avaient donc à faire à un bonhomme très intelligent,"Qui est le plus intelligent Shikamaru ou Yuki ? " Hayate doutait quant à son utilité face à ces deux surdoués. Non, le doute n'est pas permis en temps de mission et Hayate savait que le combat n'était pas la spécialité de Shikamaru. Et quand celui-ci se leva, Hayate par pur réflexe prononça ses mots.

-Je t'écoute. Kof !

Oui, Hayate était sûr que Shikamaru avait échafaudé un plan d'action tout chaud à peine sorti de sa boîte crâner prêt à être utilisé.

« Hayate-san, je pense avoir un plan. Nous allons éviter à tout prix la confrontation directe avec le forcené. Notre priorité est la survie des otages… »

Puis celui-ci fit une petite pause, Hayate ne put réprimer un sourire. Il avait donc bien deviné le début du plan.

-Oui ça je le savais. Kof!

Le Nara avança d'un pas, à cet instant une petite brise fraîche se forma et ricocha sur les deux hommes, les mèches de Hayate se retrouvérent plaqué contre son front. Shikamaru porta ensuite ses mains à ses cheveux et doucement enleva l'élastique qui retenait ses cheveux. À présent ils étaient libres et grâce au vent ils se dandinérent comme des fous pendant une bonne minute, Hayate contempla le jeune garçon qui à présent ressemblait plus à une jeune fille.

« D’ici, je ne peux rien faire. Il me faut voir combien sont les otages à l’intérieur, leur état de santé, et la disposition des lieux avant toute chose. Je vais engager un dialogue avec le preneur d’otage en espérant régler tout ça par la voie diplomatique si j’peux dire. J’y crois pas trop mais pour l’instant il n’y a rien d’autre à faire que tenter d’évacuer le plus d’otages possible et de prendre contact avec le ravisseur… »

Encore gagné, pour l'instant tout ce qui Shikamaru avait dit Hayate l'avait prévu.

-D'accord. Mais au fait, je crois que quelques informations sur notre criminel ne te feraient pas de mal Kof ! Il se nomme Yuki Konitsu, il s'est évadé de prison grâce à une démonstration d'intelligence rare Kof ! . Il est donc à ne pas prendre à la légère Kof ! Tu devras donc êtes plus rusé et intelligent que lui si tu veux qu'on en finisse sans qu'un des otages ne soit tué.

Il laissa son discours faire ses effets. Hayate savait que ces informations allaient davantage permettre à la peur que ressentait le manipulateur d'ombre d'augmenter, le Gekkou savait ce que ressentait Shikamaru, car lui aussi avait cette même peur au ventre il y a quelques années. L'expérience balaye vite toutes ces choses.

« Hayate san, il faut qu’en parallèle tu t’occupes de plusieurs tâches. La plus importante est d’évacuer la zone et de boucler le périmètre. Je note que les forces de polices ne sont pas encore là, tu seras la première autorité compétente à faire bouger tout ce monde d’ici. Je pense que tu sauras te débrouiller, uses tous les moyens nécessaires, il faut qu’à deux cent mètres à la ronde, il n’y ait plus aucun badaud. Je ne veux prendre aucun risque. Penses à faire évacuer les deux maisons voisines. Si un combat éclate, il ne faut pas risquer plus de vie que celles des otages. »
Cette fois Hayate se tût et analysa les paroles de Shikamaru. Et pour toute réponse hocha la tête, oui il avait déjà prévu ça et il aurait fait même si le fils de Shikaku ne l'avait pas dit. Les civils allaient davantage compliquer la tâche des deux ninjas si on ne s’en occupait pas.

-Compris. Kof! Kof!

« Moi je vais essayer de me faire échanger contre un otage ou deux… Puisqu’il s’est échappé de prison, ce mec n’est pas un con et il va essayer de nous filer entre les doigts à la première occasion. Il faut que si un otage sort, nous soyons là pour l’immobiliser et s’assurer qu’il est bien un otage. Il ne faut aucune fuite, aussi, puisque je pense qu’avec l’aide des renforts de la police qui ne vont pas tarder, tu ne vas pas mettre longtemps à évacuer la foule par leur intermédiaire, il faudrait faire le tour du propriétaire pour que tu sois au courant des chemins qui mènent à la maison et des diverses ouvertures de celle-ci au cas où tu doives faire irruption pour stopper ce connard… »

Hayate comptempla la foule et s'imaginait déjà de quelle façon allait-il procédé pour les éloigner.

-Oh ne t'inquiète pas, j'ai vu son visage à la fenêtre bien que toi tu sembles ne pas l'avoir aperçu. Kof ! Pour le reste, je n'ai rien à ajouter.

Le Nara jeta un coup d'oeil à Hayate qui comprit le fond de sa pensée, pour le rassurer il lui fit un rapide clin d'oeil.

« De mon côté, je vais analyser la situation de l’intérieur. Cela va prendre du temps car nous allons sûrement beaucoup parler… Nous ne sommes pas encore arrivés à midi et cela va bien me prendre des heures entières… A condition bien entendu qu’il me laisse entrer… »

Hayate savait que leur discussion allait duré un bon bout de temps, mais des heures, ça il ne s'y attendait pas. Mais bon après tout peut-être n'était-ce là qu'une exagération. Quoi qu'il en soit, l'épéiste avait confiance en Shikamaru. Et quand celui-ci se tourna un derrière fois vers le Gekkou, Hayate hocha la tête, signe qu'il avait bien compris.
Puis il s'élança vers la maison, Hayate en fit de même. Un bond, deux bonds, trois bonds, quatre bonds, cinq bonds et un atterrissage. Il était devant la foule à quelques mètres de la maison, d'un geste il tira son katana et le pointa vers la foule.

-Bon vous allez m'écouter, mon compagnon et moi-même sommes chargé de cette mission et pour que celle-ci se passe sans bavure.... J'aimerai que vous désertiez l'endroit et alliez vaguer à vos occupations. Il faut comprendre que votre présence ne ferait que nous ralentir et nous gêner dans notre intervention.
Il s'arrêta pendant un petit moment laissant aux civils le temps d'assimiler.

[Mission de Rang B] Prise d'otages {Shikamaru et Hayate Naruto11

[Mission de Rang B] Prise d'otages {Shikamaru et Hayate Naruto11

-Et j'espère que je n'aurai pas besoin de me servir de ça. Dit-il en levant son katana. Pour vous forcer la main, si vous voyez ce que je veux dire.

Hayate stoppa, un volcan était en pleine éruption dans son ventre. Il s'était empêché pendant tout le discours de tousser, histoire de ne pas faire croire aux villageois qu'il était malade. Un malade pour s'occuper d'une mission pareil, les villageois auraient démontré leur désarroi face à cette situation. Il toussa enfin et libéra toutes ses toux en un seul pour que les villageois ne se fassent pas d'idée.

« Laissez-moi douze heures… Puis entrez ! »

C'était Shikamaru, Hayate l'avait oublié et, quand il entendit cette phrase, il sut que Shikamaru s'apprêtait à passer à l'action.

[Enfin fini, bon j'avoue que j'ai vite bouclé le tout mais si j'avais mis plus de temps, Yuri m'aurait assasiné.]

Invité

Yuki toujours posté derrière la fenêtre, avec une discrétion maintenue par le noir dans lequel il se trouvait, observait les deux protagonistes dont l’un c’était approché plus rapidement de la maison. Ses prunelles grises et perçantes le fixant avec intensité tandis qu’il tendait l’oreille vers ce dernier pour entendre ce qu’il pouvait bien dire, chose qui s’avéra plutôt facile puisque la maison n’était pas d’une insonorité parfaite et que comme tout ninja qui se respecte ses facultés auditives étaient relativement bien développées.
Cependant il fronça les sourcils à l’approche du dit ninja de Konoha qui le prenait visiblement pour un abruti. Un ninja qui avait plus de valeur que des villageois? Foutaises, il était surtout moins facilement contrôlable et plus enclin à se défendre pour mener la tentative d’évasion, du village caché de la feuille, de Yuki.

Se mouvant dans la petite maison et ignorant littéralement les appels du shinobis à l’extérieur de la maison il donna un coup de rage dans le ventre du premier homme assit dans le canapé le plus près de lui.

« - Rah! »

Comme s’il allait se faire avoir aussi facilement! Le pauvre homme laissa échapper une toux suite au coup relativement violent pour son corps peu habitué, il regarda son prisonnier d’un air de chien battu, les yeux humides qui osèrent avec timidité regarder vers la fenêtre où l’un des ninjas se trouvait, y reconnaissant brièvement un juunin qu’il avait croisé dans la rue.
Les autres observaient la scène, immobiles, inoffensifs, peureux, se demandant s’ils allaient mourir, s’ils allaient revoir leur petite famille le soir ou si tout se finissait ici pour eux…

Mise en situation:
Yuki énervé par l’intervention de Shikamaru qu’il prend comme un rabais de son intelligence de la part du ninja, se venge sur l’un des villageois qui perd 80pv sur 125pv. L’évadé n’est visiblement pas près à faire d’échange ou à laisser entrer de son plein grès vos ninjas.
Comment allez-vous vous y prendre?

Petit conseil:
Cette mission est faite pour deux personnages car le dénommé Yuki n’est pas un adversaire à combattre seul, je ne retiendrai pas mes coups =) .

Shikamaru: Tu gagnes un bonus de +5 en réflexion pour avoir eu l’idée de cacher ton appartenance au clan Nara.

_____________

1er otage: 45pv/125pv
2ème, 3ème, 4ème, 5ème otage: 125pv/125pv

Invité

Je restais quelques secondes, je ne sais pas combien de temps exactement, à attendre une hypothétique réponse à mes appels. Rien ne vint. Seul le bruit de la foule qui s’éloignait parvenait à mes oreilles… N’allait-il pas se manifester à moi ? Etait-il fermé à tout dialogue ? Ca, c’était chiant, très chiant même pour la suite des opérations. Je fixais la maison, pour voir une quelconque réaction du preneur d’otages. Rien, toujours rien. A moins que ? Je ne pouvais en être sûr, mais je notais de l’agitation à l’intérieur. Que se passait-il ? Qu’était l’état d’esprit du ravisseur ? Allait-il être violent ou calme face à sa situation ? Tant de questions sans réponses ! Au moins, je pouvais déjà savoir ce qu’était la personnalité de ma cible : il n’était pas un faible d’esprit prêt à sauter sur la moindre lueur d’espoir concernant son évasion du village. Il savait qu’il n’avait aucun avantage à me faire entrer et cela dénotait une capacité à la réflexion dans des situations de grand stress. Ce n’était pas un amateur, mais ça, je le savais déjà. Il savait que ses otages étaient une force pour lui, mais il devait être conscient que cela allait aussi causer sa perte s’il ne savait pas utiliser ces jokers à temps. Et ce temps là s’égrainait et bientôt il ne pourrait plus se terrer et attendre, il devrait obligatoirement faire bouger ses pions sur l’échiquier. C’était ainsi que l’on jouait et il devait le savoir. Moi, je n’avais pas d’autre choix que de rester prêt pour le dialogue car cela ne se résoudrait que par ce moyen-ci. Car si l’on considère l’utilité des otages dans une telle situation, c’est d’avoir un moyen de pression pour arriver à ses fins. Cela implique la formulation d’une exigence de la part du forcené, donc d’une prise de contact. Car sans cela, le fuyard resterait enfermé, les temps s’écoulerait, les otages n’auraient plus d’utilité, l’homme perdrait patience, les tuerait et il serait une proie facile pour les autorités, dix milles fois supérieures en nombre pour l’arrêter. Il n’y avait pas d’autre issue. J’espérais qu’il en était aussi conscient que moi.

Mais je ne devais pas perdre espoir.
Je n’avais jamais espéré que le preneur d’otage libère l’un de ses jokers dès la première offre, cela était évident, mais il fallait bien commencer par une proposition avortée, histoire que l’homme se rende compte qu’il avait le dessus sur moi. S’arrêter au premier refus serait le premier pas vers la domination de Yuki. C’était son nom et c’était Hayate qui me l’avait appris. Ce gars allait être important pour le bon déroulement de notre mission. Peut-être l’était-il plus que moi. J’espérais qu’il s’occupait des tâches que je lui avais confiées : la foule s’était dissipée, mais avait-il fait le tour de la maison pour trouver une issue ? Je n’en savais rien. Tout moyen de communication était coupés maintenant car, bien que nous soyons proches spatialement parlant, je devais gagner la confiance du preneur d’otage donc tout dialogue avec mon partenaire devait être rompus : il ne fallait pas qu’il croit que je manigançais derrière son dos. Hayate-san était loin d’être un imbécile, il savait ce qu’il avait à faire. L’HoKage lui faisait confiance, par conséquent moi aussi.

Je reportais mon attention vers le preneur d’otages.
Je ne devais pas le perdre de vue une seconde. Je m’approchais de quelques pas, toujours avec la volonté affichée de l’aider, les bras en évidence. Le travail psychologique allait pouvoir débuter. J’allais devoir me manifester à nouveau. Alors je me raclais la gorge et enfin, je dis d’un air conciliant :

[Mission de Rang B] Prise d'otages {Shikamaru et Hayate Kakaaa10

[Mission de Rang B] Prise d'otages {Shikamaru et Hayate Kakaaa10

« Yuki-san... Je comprends vos réticences et je les accepte ! »

Ma phrase vola entre nous deux pour se heurter à la cloison. J’espérais que cette phrase, formulée comme une excuse à mon outrecuidance, allait nous permettre de repartir sur des bonnes bases.

« Vous savez ce que vous faites, j’en suis persuadé. Seulement vous savez que cela ne pourra se résoudre autrement que part un dialogue ! S’enfermer dans un mutisme ne servira à rien. Vos otages sont une monnaie d’échange entre vous et moi ! D’ailleurs, je renonce à entrer, nous discuterons pour le moment séparés par ce mur. Si vous permettez que je m’approche… »

Quelques secondes passèrent puis je m’avançais, gardant quand même une distance raisonnable de la maison, pour éviter tout piège.

« Manifestez vous, dites moi quelque chose pour nouer ce dialogue qui sera, vous le savez votre unique porte de sortie. Abattre les otages ne mènera à rien, vous en êtes probablement conscient car vous gâcheriez vos munitions. Chaque minute qui passe est en votre défaveur ! »

Une partie de l'argumentaire avait été lâchée, et cela dans le but de lui faire prendre conscience de certaines choses si lui-même ne les avait pas déjà déduites. La dernière phrase allait être prononcée, comme un appel à une réponse :

« Je suis là pour vous aider, mais je n’y arriverai pas tout seul : votre coopération est essentielle ! »

[Mission de Rang B] Prise d'otages {Shikamaru et Hayate Sanapa10

[Mission de Rang B] Prise d'otages {Shikamaru et Hayate Sanapa10

Voilà, je restais ainsi prostré devant la maison, en attente d’une réponse de la part du preneur d’otages. Qu’allait-il faire ? Savait-il qu’une réponse était sa seule façon de se tirer de se mauvais pas ? Etait-il conscient que sa fuite ne représentait pas pour moi un lourd tribu à payer si la vie des otages était sauve ? Seule la suite des évènements allait me le révéler.

De son côté, j’espérais que Hayate-san maîtrisait la situation et qu’il allait se mettre en quête de quelque chose qui pourrait nous servir dans son analyse des abords de la maison… Son rôle était crucial pour la suite, si les négociations n’aboutissaient pas. J’espérerais qu’il le savait car moi, j’en étais convaincu.

Un, deux, trois, quatre, cinq. Chaque seconde, une nouvelle personne s'ajoutait à la foule, du vieux grand-père au petit-fils tous étaient là et Hayate savait que s’ils restaient là la mission allait être un casse-tête. Il s'approcha d'eux jusqu'à pouvoir entendre leur souffle, Hayate passa ses yeux sur toute la foule, certains pleuraient, car les otages étaient de leur famille, d'autres avaient pitié des otages et d'autres manifestaient leur désir meurtrier envers Yuki.

Villageois 1 : Faut le tuer ce connard !

Villageois 2 : C'est un lâche !

Vieil homme : Je vous jure que si j'avais encore mes 30 ans...

Villageois 3 : Et vous vous foutez quoi, dit-il en s'adressant à Hayate. Vous osez vous appeler des ninjas?

Villageois 4 : C'est clair vous êtes la honte de Konoha !

Ils l'agaçaient, la main de l'épéiste tremblait, tellement le désir de décapiter l'un d'eux était grand. La mentalité des villageois ? Quelle merde, c'est de l'euphorie plutôt, pourtant quand ils sont tous seuls on ne les entend pas. Comme quoi quand ils sont en groupe leurs bouches s'élargissent, et leurs esprits s'abrutissent, mais le Juunin savait qu'il ne pouvait rien y faire. Crétins dopés au faux courage, c'est ce que le Gekkou pensait de ses grandes-gueules.

*Fais chier, comme si la vie des otages ne nous mettaient pas déjà la pression il faut en plus qu'ils se ramènent ceux la*

Hayate était perdu dans ses pensés quand un type de 1m 90 et d'une musculature digne d'Hercule s'avança vers la maison.

Villageois 5 : Bon moi je vais lui dire deux mots à ce psychopathe.

°Kof ! Tu vas surtout t'en aller gentiment.°

Villageois 5 : Ah oui et c'est toi qui vas m'en empêcher ?

°Oh non ! Moi j'aurais trop peur de te tuer, c'est eux qui vont le faire.°

L'épéiste pointa le doigt derrière la foule, ceux si se tournèrent et virent des dizaines de ninjas s'avancer vers eux. Hayate poussa un soupir, la police était enfin arrivée. Le Gekkou du avouer qu'ils étaient plus doués que lui pour évacuer, en moins de cinq minutes il n'y avait plus personne à par Hayate. Mais il n'avait pas le temps de comparer qui était le plus beau et le plus fort....Il se tourna et vit Shikamaru un peu plus loin en train de discuter, Hayate ne put entendre que quelques mots.

«Je comprends vos réticences et je les accepte!.......... S’enfermer dans un mutisme ne servira à rien. Vos otages sont une monnaie d’échange entre vous et moi.....Abattre les....mais je n’y arriverai pas tout seul.»

L'utilisateur Katana au début chercha se mit à essayer de comprendre le sens de tous ces mots, mais il y renonça. Shikamaru était son compagnon et il devait avoir une confiance totale en lui, après tout si l'Hokage l'avait choisi pour cette mission c'est qu'il en avait l'étoffe. D'un geste, il prit un shuriken, y attacha un petit carré blanc et le lança vers le fils de Shikaku tout doucement pour qu'il puisse l'intercepter. Le petit carré blanc était en fait un petit micro qui permettait de communiquer à une distance moyenne.

Le Gekkou après s'être assuré que Shikamaru avait intercepté le shuriken s'en alla faire le tour de la maison. N'ayant aucune idée de ce qu'il devait trouvé il passa toutes les façades à l'œil de lynx, espérant trouver une porte ou une fenêtre mal fermée par Yuki.

Invité

Visiblement le mutisme de Yuki n’avait pas mis la puce à l’oreille du ninja qui s’approchait dangereusement de la maison. Soit, qu’il fasse ce qu’il souhaite. S’approchant de la porte d’entrée il ôta la chaise en bois qui maintenant cette dernière fermée de façon à ce que même si l’on usait de la force elle soit difficile à ouvrir. La déplaçant sur le côté il posa sa main sur la poignée, la tourna très légèrement et laissa une très fine embrasure se dessiner de façon à montrer que la porte était dorénavant ouverte.

Quant à savoir où pouvait se trouver le preneur d’otage, c’était tout une autre histoire. Entrer dans la maison à présent serait sûrement la chose la plus difficile comme décision pour le shinobis qui jouait le rôle du sauveur.
La porte d’entrée menait sur un petit hall où l’on pouvait distinguer droit devant un escalier montant au second étage, en face une pote qui menait à la cuisine et à droite une porte qui menait vers le salon et la salle à manger. Bien évidemment quiconque entrerait de la petite bâtisse n’aurait aucune idée de la disposition de la maison qui de plus se trouvait plongée dans le noir.

Yuki avait pris la peine d’attacher les otages d’une corde relativement solide qu’un kunai pourrait probablement trancher en quelques secondes tout de même. Leurs yeux étaient bandés et dans leurs bouches des serviettes se trouvaient enfoncées.
Mués, aveugles et immobilisés.

Dehors les passants partaient mais en ronchonnant tout de même, l’on pouvait entendre leurs voix désagréables qui fusaient sur les ninjas présents afin d’insulter un travail qu’ils jugeaient inefficace. Quel bande d’humains pathétiques.

Une femme en pleure se rua sur un shinobis ( Hayate ) posant ses mains sur ses avant-bras en fixant ses yeux avec intensité.

« - Mon père est là dedans, sauvez-le! »

Les larmes coulaient de son visage en une cascade de chagrin perturbante, suppliant l’homme dernier, tombant à genoux devant lui.

« - Oh! Il va le tuer! Il va le tuer! »

Elle regarda une dernière fois son regard plein de supplications avant de finalement s’écrouler de fatigue et de chagrin sur le sol, la terre salissant son visage mouillé.

Mise en situation:
Yuki a donc finalement ouvert la porte pour que Shikamaru puisse entrer, il ne relâche cependant aucun otage.
Warning, héhé =P

_____________

1er otage: 45pv/125pv
2ème, 3ème, 4ème, 5ème otage: 125pv/125pv

Invité

Debout, seul face à la maison, j’attendais.
La tension était à son comble, et cela contrastait avec l’agitation environnante. En effet, tout autour de nous, la foule s’agglutinait puis se dispersait au fil des interventions de mon coéquipier. Depuis ma position, j’entendais les cris qui me parvenaient comme étouffés. La population rageait contre le preneur d’otage et contre cette situation extrêmement dangereuse qui n’allait pas en s’arrangeant. Les bruits me parvenaient comme étouffés, comme si j’étais dans une sorte de bulle qui m’isolait du reste du monde. J’étais en quelque sorte protégé des larcins de la foule. Mais malgré cela, il me parvenait aux oreilles les manifestations des badauds présents. Un à un, chacun avait son mot à dire sur la situation présente : du vieux regrettant sa jeunesse pour en découdre aux beaufs s’égosillant à cracher sur les ninjas et les forces de Konoha en passant par le grand téméraire prêt à fracasser le preneur d’otage, il y avait de tout. Je n’avais pas vraiment conscience de tout cela, ça arrivait juste dans mes oreilles et mon inconscient assimilait les différentes réactions pour ne pas que je les néglige. J’espérais secrètement que mon coéquipier, Hayate-senpai, allait pouvoir les éloigner au plus vite pour ne pas risquer que le preneur d’otage se serve de leur présence pour nous entraver dans nos actions, ou pire, les tue. Mais je devais avoir une totale confiance en Gekkou et laisser reposer en lui l’espoir qu’il puisse très rapidement régler le problème de cette population pour le moins envahissante. Je devais me tourner complément vers ma situation à moi, en le laissant prendre en charge sa part de responsabilité. Des vies étaient en jeu, et il ne fallait pas prendre cela à la légère.

Je regardais la maison, en attende d’une quelconque réponse de mon interlocuteur, qui restait encore et toujours muet -j’espérais cependant qu’il ne soit pas sourd. Je ne pouvais dire combien de temps exactement s’écoula ainsi car les secondes ne se comptaient pas comme habituellement, les minutes étaient étouffées dans le coussin de tension qui occupait l’espace. Cette continuité fut rompue par Hayate et son envoi de shuriken. Il m’envoyait un microphone. Sans perdre de temps, je retirais le petit carré blanc d’un simple contact avec ma main, de fait que si le preneur d’otage me voyait avec l’arme, il ne puisse se douter le cadeau qui l’accompagnait. Je pris le shuriken et le laissais tomber à quelques mètres de moi avec un grand geste, comme si je reprochais à Hayate de m’envoyer l’arme : ce mouvement eut le mériter de faire glisser le micro dans un ourlet de mes manches repliées. Empêtré dans le tissu de mon pull, le son serait certes moins clair, mais Yuki n’aurait aucune chance de le trouver, à par s’il se mettait à faire une fouille minutieuse de mes vêtements. Je reportais donc mon attention vers la maison, prêt à attendre encore la réponse supposée du preneur d’otage. Cependant, à mon grand soulagement, ce duel à distance prit fin lorsque j’entendis plus que je ne vis un mouvement derrière la porte : un meuble avait été bougé et la poignée avait été tournée de façon à ce que le battant s’ouvrît légèrement. C’était une invitation à rentrer. Ma seule chance. Je ne devais pas la gâcher.

Voilà, tout commençait vraiment ici. La tension s’échappait, remplacée peu à peu par un sentiment indescriptible sur le moment. Ce n’était pas de la peur, c’était une sorte d’angoisse mêlée à de l’excitation et à de la curiosité devant cette situation qui m’était inconnue. Une grande dose de détermination venait achever se mélange indistinct d’émotions. Je devais être brave, fort et surtout très diplomate pour non seulement sauver ma peau mais celle des otages une fois que j’aurais pénétré dans la maison, qui d’ici, avait des allures fantomatiques. Je me ressaisis un instant et me raclais la gorge. C’était l’heure. Je ne savais où se situait mon coéquipier mais je savais en revanche où j’avais lancé mon équipement : tout cela n’était pas fait par hasard. Je pris mon courage à deux mains et m’avançais vers la porte lorsqu’une femme s’en prit à Hayate. J’espérais qu’il la retiendrait et arriverait à accéder à sa requête, quelle qu’elle soit dans la cadre de notre mission. Nous ne devions nous disperser au-delà des cadres qui nous avaient été fixés et des nécessités du moment.
Je ne m’autorisais aucun regard en arrière.

J’avançais juste. Dans mon esprit, de multiples hypothèses, analyses et simulations de combats s’enchevêtraient et se débattaient pour composer une pensée logique qui serait le fil conducteur de mon comportement vis-à-vis des otages et du preneur. Seulement, sans être entré, il me manquait de multiples facteurs, tels que l’agencement dans l’espace des différents pions et l’état psychologique du ravisseur. Enfin, les dès étaient jetés.
Je m’immisçais par l’embrasure de la porte en prévenant de mon arrivée :

[Mission de Rang B] Prise d'otages {Shikamaru et Hayate Jentre10

[Mission de Rang B] Prise d'otages {Shikamaru et Hayate Jentre10

« J’entre ! »

Je poussais la porte et un flot de lumière inonda le hall dans lequel je débouchais. L’endroit était tellement exigüe qu’une fois le battant poussé, il heurta le mur à ma gauche. Il y avait juste assez de place pour permettre à deux personnes de corpulence moyenne de marcher de front dans le couloir. Bien évidement, cela n’allait pas dans mon sens, moi qui n’étais pas un maître dans l’art du combat rapproché. Cependant, cela pouvait aller en ma faveur dans cette situation. Je notais que la maison était sans doute plongée dans le noir avant mon arrivée, mais maintenant que la lumière avait pénétrée par l’ouverture de la porte, l’obscurité n’était plus un problème dans le couloir, mon ombre s’allongeant à deux mètres devant moi grâce à la lumière provenant de mon dos. Je voyais nettement en face de moi un escalier montant au premier étage. Seulement, je distinguais que l’obscurité devait régner en maîtresse absolue au niveau supérieur. Là-bas, il y avait aussi une porte, tout comme à proximité de ma position. La chaise gisait à mes pieds, je la laissais là où elle était. Je n’avais pas dépassé l’ouverture que m’avait cédé le preneur d’otage. Je ne devais pas m’aventurer plus loin sans en savoir plus. Aussi, lentement, en faisant bien garde à ne pas relâcher mon attention, je m’assurais qu’il n’y avait personne derrière le battant que je venais de pousser. Cela étant éclairçi, je m’avançais d’un pas jusqu’à me plaquer contre le mur, derrière la porte à ma droite. Je frappais contre la paroi avant de parler :

« Yuki-san ! Je suis entré ! Dites moi où vous vous situez, sans cela, nous ne pourrons avancer… »

Et je me permis d'ajouter, après une pause:

« J'ai fait un effort, à votre tour maintenant et libérez un otage! »

En disant cela, je poussais lentement le loquet de la porte pour l’ouvrir, seulement, je ne poussais pas le battant. Je gardais mes sens en alerte pour assurer une défense convenable à une possible attaque qui ne pouvait venir que de devant moi, car derrière, il y avait l’entrée ouverte de la maison.

Citation :: °¤ Evaluation ¤°

> Tsunade =) plutôt douée pour PNJiser les missions. C'était bien parti.

5 points